Junevgt

Future étudiante en L3 Géo, Ex khagneuse. Passionnée de cartographie. Poursuite de la curation sur la Fonte des Glaces principalement.

  • https://www.youtube.com/watch?v=vwoq-4Ys46Y

    La nouvelle mission de la NASA consiste à calculer les dégâts de l’ampleur de la fonte des glaces au moyen d’un laser dénommé IceSat-2. Propulsé le samedi 15 octobre par la fusée Delta II depuis la base Vandenberg de l’US Force en Californie, l’engin ne pèse pas moins d’une demi tonne et coute près d’un milliard de dollars.

    Ce satellite utilisera des tirs laser pour calculer la hauteur de banquise, à raison de 10000 par seconde. Si ce projet s’inscrit dans le prolongement de la mission IceSat qui s’est étalée de 2003 à 2008, la NASA a jugé indispensable de mettre à jour les données. Dans un contexte de « réchauffement climatique global », la NASA a souhaité revenir sur les conséquences d’une fonte des glaces du Groenland et de l’Arctique pour remettre en avant les problèmes liés à l’élévation du niveau des océans.

    Malgré sa puissance, le rayon ne sera pas chaud au point de faire fondre la glace depuis le poste d’observation orbital déployé à quelque 500 kilomètres au-dessus de la Terre, a indiqué la Nasa.

    L’une des choses que nous essayons de faire est de décrypter les changements qui s’opèrent à l’intérieur de la glace, et cela va énormément améliorer notre compréhension en la matière, en particulier dans les régions où nous ne savons pas bien encore comment ils évoluent

    Tom Wagner.

  • https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=cGjAqy1jBfE

    Afin de bloquer l’augmentation du niveau des océans, des chercheurs ont proposé de construire un mur pour « bloquer l’eau chaude de l’océan » de manière à limiter les contacts avec les banquises et par là-même ralentir la fonte des calottes glaciaires.

    Michael Wolovick (chercheur en sciences de l’océan) propose donc de
    construire un mur d’un seul tenant ou des « points d’ancrages », c’est-à-dire des meurs isolés à des endroits stratégiques pour limiter la fonte des glaces. La mise en place de ce projet coûterait entre 10 et 100 milliards d’euros.

    La géoingénierie glaciaire ne remplace pas la réduction des émissions de gaz à effet de serre, assure Michael Wolovick. Notre projet pourrait prévenir l’une des plus grandes causes de l’élévation du niveau de la mer, mais il n’atténuera pas le réchauffement planétaire causé par les gaz à effet de serre

  • https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/geologie/rechauffement-climatique-des-tsunamis-geants-provoques-par-la-fonte

    Les conséquences du réchauffement climatique sont multiples, comme par exemple favoriser dans certaines régions de glaciers des tsunamis dès lors que les terrains présentent des risques de glissements de terrains à cause de la fonte des glaces.

    L’origine du tsunami de près de 200 m dans un fjord de l’Alaska est un éboulement causé par le recul des glaciers, en 2015. La glace soutient et limite à la fois les pentes : quand elle fond, le socle rocheux apparaît, vulnérable, soumis à une plus forte probabilité d’éboulement et de glissements de terrain.

    « Les glaciers, en reculant, modifient leur environnement de manière spectaculaire. Dans le cas du fjord de Taan, ce fut un tsunami majeur »

    , explique Dan Shugar, de l’Université de Washington Tacoma, co-auteur de l’étude publiée jeudi 6 septembre 2018 dans Scientific Reports.

  • Un cri de détresse lancé

    Je ne comprends pas que nous assistions (…) à la gestation d’une tragédie bien annoncée dans une forme d’indifférence.

    N. Hulot au micro de France Inter.

    Ce départ de N. Hulot devrait sonner comme une alerte, néanmoins les avancées dans le domaine de l’écologie ne permettent pas de ralentir cette chute à la catastrophe.

    Il ne s’agit plus de constater que

    le climat s’adapte comme il l’a toujours fait, mais à des échelles différentes – il s’agit de prendre conscience que le climat en question est en train de se transformer en profondeur.

    https://www.rollingstone.fr/fonte-glaces-catastrophe

  • Une énième victoire du réchauffement climatique

    La rupture de la zone polaire la plus vieille et la plus épaisse de l’Arctique inquiète les scientifiques dès lors qu’elle représentait un indicateur de la fonte des glaces. En effet, cette partie reste habituellement intacte toute l’année, or en 2018 elle s’est fragmentée deux fois, soit en février pour la première fois et en août pour la seconde fois.

    Le journal Guardian insiste sur le caractère « effrayant » de ce phénomène pour interpeller la population.

    « La quasi totalité de la glace au nord du Groenland est partiellement brisée et donc mobile", explique Ruth Mottram, une chercheuse de l’Institut danois de météorologie. »

    « Je ne peux pas dire combien de temps cette ouverture va demeurer, mais quand bien même elle se refermerait dans quelques jours, le mal sera fait : l’épaisse couche de glace plus âgée aura été éloignée de la côte, jusqu’à une zone où elle fondra plus facilement », explique-t-Thomas Lavergne, scientifique à l’Institut norvégien de météorologie.

    https://www.bfmtv.com/planete/la-couche-de-glace-la-plus-solide-de-l-arctique-se-fracture-pour-la-premiere-

  • C’est pour une mission d’une durée de trois mois que Sébastien Roubinet et deux de ses coéquipiers se sont engagés le 19 juin à bord d’un voilier spécialement conçu pour l’expédition.

    Ce voilier hybride a la capacité de progresser sur mer grâce au système de catamaran et sur la banquise grâce au char à glace.
    La mission de la voie du pôle Nord vise à récolter des échantillons de l’Arctique pour ensuite les étudier dans le laboratoire de Toulouse afin d’évaluer l’impact de l’activité humaine sur la banquise.
    L’essentiel des recherches pivote autour de poussières générées par l’activité humaine.

    « C’est un dépôt noir qui concentre les rayons du soleil réchauffe la surface et crée des micro-lacs de glace fondue, participant à la fonte de la banquise », explique Roman Teisserenc, responsable scientifique de l’expédition et enseignant-chercheur à Toulouse INP.

    « J’ai proposé à des scientifiques de ramener des données sur la pollution car c’est loin de tout mais c’est très pollué, notamment à cause des métaux lourds et de l’antimoine, développe l’explorateur. Nous allons aussi travailler sur l’épaisseur de la glace. »

    A noter que la fonte des glaces s’accélère avec le phénomène de réchauffement climatique ; toutefois il faut savoir que plus la glace fond, plus elle produit le méthane à l’origine du gaz à effet de serre, lui même à l’origine du réchauffement climatique.

    Après six ans de préparation, les trois hommes nous font part de leur quotidien sur leur site internet : https://www.sebroubinet.eu sur lequel ils publient des "nouvelles" sous forme de carnet de bord.

    https://vimeo.com/237934423