jurisquetout

judéo-bolchévique, islamo-gauchiste

  • Le Conseil d’Etat suspend l’utilisation des drones pour contrôler le déconfinement à Paris
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-conseil-detat-suspend-lutilisation-des-drones-pour-controler-le-deco

    Le Conseil d’Etat vient d’ordonner la suspension de l’usage des drones pour contrôler le déconfinement à Paris, a appris franceinfo lundi 18 mai auprès de l’avocat de la Ligue des droits de l’homme. "Le Conseil d’Etat considère qu’il s’agit, comme nous le faisions valoir, d’un traitement de données personnelles qui n’est pas encadré, faute de texte", a indiqué Me Patrice Spinosi à franceinfo.

    Selon cette décision, afin de pouvoir utiliser ces drones, il faudra soit un arrêté pour encadrer leur usage, soit doter ces appareils de dispositifs techniques empêchant l’identification des personnes filmées.

    Mais si je comprends, suffit qu’ils sortent un arrêté et roule ma poule. Ça me semble plus signaler l’amateurisme de ce pouvoir qu’un réel rejet des drones de flics.

  • ’La Covid’: coronavirus acronym is feminine, Académie Française says | World news | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/may/13/le-la-covid-coronavirus-acronym-feminine-academie-francaise-france
    https://i.guim.co.uk/img/media/39319eee11ca40001a91f31434c15ec088427aca/0_220_4905_2943/master/4905.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    While many in France have been referring to “le Covid”, the so-called “Immortals” who make up the academy have ruled otherwise. Covid, they insist, is most definitely feminine.

    #langue #académie

    • http://academie-francaise.fr/le-covid-19-ou-la-covid-19

      Corona virus disease – notons que l’on aurait pu préférer au nom anglais disease le nom latin morbus, de même sens et plus universel – signifie « maladie provoquée par le corona virus (“virus en forme de couronne”) ». On devrait donc dire la covid 19, puisque le noyau est un équivalent du nom français féminin maladie. Pourquoi alors l’emploi si fréquent du masculin le covid 19 ? Parce que, avant que cet acronyme ne se répande, on a surtout parlé du corona virus, groupe qui doit son genre, en raison des principes exposés plus haut, au nom masculin virus. Ensuite, par métonymie, on a donné à la maladie le genre de l’agent pathogène qui la provoque. Il n’en reste pas moins que l’emploi du féminin serait préférable et qu’il n’est peut-être pas trop tard pour redonner à cet acronyme le genre qui devrait être le sien.

    • Oui, la maladie due au coronavirus... Ce qui est marrant, c’est que les autorités là encore n’ont pas laissé les gens adopter le genre qui leur semblait le plus adapté mais on signifié un usage. Ce n’est pas comme ça que ça se passe en linguistique. Au moins ils ne tuent personne, même pas de rire.

  • How France Lost the Weapons to Fight a Pandemic - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/05/17/world/europe/france-coronavirus.html

    France has become a case study in how some countries are now reconsidering their dependence on global supply chains built during the past two decades on the mantra of low costs and quick delivery. Even now, France has no guarantees that it can secure enough supplies in the coming weeks to protect against a potential second wave of the virus.

    #dépendance

    • L’article/post de blog date du 6/7 mai.

      La personne que j’ai vue partager ce lien sur facebook ajoutait :

      Afin de peser les risques pour soi-même et les autres, un épidémiologiste de Univeristy of Massachusetts a fait un petit résumé des paramètres à prendre en compte.
      Passez l’intro sur la situation américaine - les recommandations après sont claires et pragmatiques.

      D’ailleurs, plus d’infos sur #Erin_Bromage qui explique elle-même sa position et d’où viennent ses textes : https://www.erinbromage.com/post/about-the-author-professor-erin-bromage

      For a reason unknown to me, my post titled “The Risks – Know Them – Avoid Them,” first posted on May 7, 2020, just took off. It’s been a surreal and humbling experience.

      The blog posts, while factual, discuss emerging science on COVID-19 in a colloquial way. They should not be interpreted in any other way. My goal is to make the science accessible to the general public.

      My background is in the epidemiology of, and immunity to, infectious disease in animals. Most of my current work focuses on the evolution of the immune system, the immunological mechanisms responsible for protection from infectious disease, and the design and use of vaccines to control infectious disease in animals. The content of my courses, however, usually focuses on infection and immunity in humans.

  • The airborne lifetime of small speech droplets and their potential importance in SARS-CoV-2 transmission

    https://www.pnas.org/content/early/2020/05/12/2006874117

    Speech droplets generated by asymptomatic carriers of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) are increasingly considered to be a likely mode of disease transmission. Highly sensitive laser light scattering observations have revealed that loud speech can emit thousands of oral fluid droplets per second. In a closed, stagnant air environment, they disappear from the window of view with time constants in the range of 8 to 14 min, which corresponds to droplet nuclei of ca. 4 μm diameter, or 12- to 21-μm droplets prior to dehydration. These observations confirm that there is a substantial probability that normal speaking causes airborne virus transmission in confined environments.

    #coronavirus #science

  • Statistiques sur les décès : le mode d’emploi des données de l’Insee en 7 questions/réponses - Le blog de l’Insee Le blog de l’Insee
    https://blog.insee.fr/statistiques-sur-les-deces-le-mode-demploi-des-donnees-de-linsee-en-7-que


    Lecture : ce graphique représente le nombre de décès quotidiens survenus chaque jour depuis le 1er janvier 2010 jusqu’au 20 avril 2020. Chaque année est représentée par une courbe de couleur différente.

    À l’heure des premiers bilans statistiques sur l’impact du Covid, les données de l’Insee sur la mortalité sont très largement utilisées. Les observateurs se posent parfois des questions sur leur fiabilité, leur bon usage et leurs limites, leur cohérence avec les chiffres des autorités de santé, leur comparabilité avec les données produites par nos voisins européens, etc. Les réponses dans cet article.

  • Chloroquine : encore une nouvelle étude à la méthodologie douteuse
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-chloroquine-encore-nouvelle-etude-methodologie-douteuse

    Une nouvelle étude prépubliée au sujet de la chloroquine fait parler d’elle sur les réseaux sociaux. Pourtant, elle donne à voir une méthodologie assez douteuse, parsemée d’erreurs ou de manipulations de données qui invalident complètement ses résultats.

    La polémique autour de l’hydroxychloroquine (HCQ) et de l’azitrhomycine (AZI) n’en finit plus. Nous le rappelons, aucun traitement n’a fait ses preuves conformément aux standards actuels de l’évaluation d’une thérapeutique contre la Covid-19. Que ce soit le Remdesivir, le tocilizumab ou l’hydroxychloroquine, on ne sait pas si la balance bénéfices/risques de ces traitements est positive dans cette indication précise qui guérit spontanément dans 95 % des cas. Et dans l’urgence, mieux vaut ne pas se précipiter. Nous attendons toujours la publication de l’essai américain sur le Remdesivir qui viendra s’ajouter à l’essai chinois négatif, publié dans The Lancet. Sur le tocilizumab, l’annonce de l’AP-HP s’est retrouvée être un véritable fiasco : il s’ensuivit plusieurs démissions selon le Canard enchaîné. Concernant l’HCQ et l’AZI, le scandale continue, avec une nouvelle étude à la méthodologie plus que douteuse, réalisée par une équipe française dont un défenseur de la chloroquine : le Professeur Perronne.
    […]
    Un cas d’école pour savoir ce qu’il ne faut pas faire
    Il serait illusoire de dire que nous avons regardé toutes les études prépubliées concernant la chloroquine. Il y en a beaucoup trop. Nous avons choisi celle-ci car elle a fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux. Ceci est très dommageable car ce genre d’étude prépubliée ne devrait pas servir à la communication auprès du grand public. Aussi, comme nous le disions, elle a été dirigée par un défenseur de la chloroquine. On s’attendrait donc, pour des personnes qui défendent une thérapeutique, qu’ils mènent une étude solide pour convaincre l’ensemble de la communauté scientifique. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

    L’article s’intitule : « Hydroxychloroquine plus azithromycine : un intérêt potentiel pour réduire la morbidité hospitalière due à la pneumonie Covid-19 (HI-ZY-COVID) ? ».

  • Médicaments utilisés chez les patients atteints du COVID-19 : une surveillance renforcée des effets indésirables - Point d’information (actualisé le 14/05/2020)
    https://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Medicaments-utilises-chez-les-patients-atteints-du-COVID-19-une-surveilla

    Nous avons été informés par l’Agence espagnole des médicaments (AEMPS) de la survenue de troubles neuropsychiatriques, notamment des symptômes aigus de psychose, tentative de suicide ou suicide, chez des patients atteints du COVID-19 traités par hydroxychloroquine.

    Ces troubles neuropsychiatriques sont apparus principalement au cours des premiers jours de traitement, à des doses élevées, y compris chez des patients sans antécédents de troubles psychiatriques.

    Le risque de troubles neuropsychiatriques est déjà connu avec l’hydroxychloroquine et la chloroquine (psychose, nervosité, insomnies, dépression, etc.) et pourrait être aggravé par le contexte lié à la pandémie et au confinement. Une évaluation est donc en cours au niveau européen.

    Nous avons demandé aux promoteurs et investigateurs d’essais cliniques utilisant de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine de prendre en compte et de surveiller ce risque.

    En parallèle, dans le cadre de notre surveillance renforcée des traitements des patients atteints du COVID-19, les enquêtes des centres régionaux de pharmacovigilance de Dijon et Nice confirment chaque semaine le signal de sécurité sur les troubles cardiaques avec l’hydroxychloroquine. Un nouveau signal sur des atteintes hépatiques et rénales graves avec l’association lopinavir/ritonavir (Kaletra et générique) a également été identifié.

    Mangez-en c’est bon.

  • Deux archéologues contestent la réalité historique de la Bible
    https://www.lemonde.fr/vous/article/2002/06/06/deux-archeologues-contestent-la-realite-historique-de-la-bible_279000_3238.h

    Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman n’ont en effet aucun doute sur l’inauthenticité des grands récits fondateurs. Pour eux, la Bible est une géniale reconstruction, littéraire et politique, de toute l’histoire du peuple juif, qui correspond à l’émergence du royaume de Juda (royaume israélite du Sud) comme puissance régionale au VIIe siècle avant Jésus-Christ. Une époque où le royaume d’Israël (royaume israélite du Nord), autrefois plus prestigieux que Juda, passe sous la coupe de l’Assyrie voisine et où l’empire assyrien amorce son déclin.

    Sous Josias, roi de Juda de 640 à 609 avant J.-C., les textes bibliques vont être compilés et devenir l’instrument d’une religion nouvelle : un seul peuple (juif) ; un seul roi (réunification des royaumes d’Israël et de Juda) ; un seul Dieu (c’est le vrai début de l’idée monothéiste) ; une seule capitale, Jérusalem, et un seul Temple, celui du roi Salomon, au centre de la nouvelle Loi consignée dans le Deutéronome.

    C’est une clé révolutionnaire d’interprétation de la Bible que proposent Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman. Ils relisent le grand livre sacré en partant des récits des Rois, des Prophètes et du Deutéronome jusqu’aux textes les plus anciens - donc les plus douteux -, celui de l’Exode en particulier. Et établissent la cohérence entre le Deutéronome et les premiers Livres du Pentateuque (Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome), récits que les siècles ont transportés depuis la famille fondatrice d’Abraham jusqu’à la nation juive et à l’époque des Rois. Récits légendaires, amplifiés, enjolivés pour servir le projet du roi Josias de réconcilier les deux royaumes israélites et de s’imposer face aux grands empires régionaux, l’Assyrie, l’Egypte, la Mésopotamie.

    La grande saga biblique sert ainsi la vision militaro-religieuse du roi de Juda et entre en résonance avec les lecteurs du VIIe siècle, rappelle leurs souffrances et les comble d’espoir pour le futur.

    Henri Tincq

    La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l’archéologie, d’Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman. Traduit de l’anglais par Patrice Ghirardi. Bayard Editions, 432 p., 24 € .

    #histoire #archéologie #Bible #peuple_juif #religion #monothéisme #monolâtrie (j’ai appris le mot aujourd’hui, il ne figure pas dans l’article mais dans le propos de Finkelstein)

  • Coronavirus : une expérience montre comment (et à quelle vitesse) un virus se propage lors d’un repas

    https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200511.OBS28680/coronavirus-une-experience-montre-comment-et-a-quelle-vitesse-un-virus-se

    On peut constater la présence du virus sur les assiettes, les verres, les mains et les visages de plusieurs participants de l’expérience.

    #coronavirus #science

    • Raoult, who has achieved international fame since his proposed treatment for Covid-19 was touted as a miracle cure by President Trump, believes that his colleagues fail to see that their ideas are the products of mere intellectual fashions — that they are hypnotized by methodology into believing that they understand what they do not and that they lack the discipline of mind that would permit them to comprehend their error. “Hubris,” Raoult told me recently, at his institute in Marseille, “is the most common thing in the world.” It is a particularly dangerous malady in doctors like him, whose opinions are freighted with the responsibility of life and death. “Someone who doesn’t know is less stupid than someone who wrongly thinks he does,” he said. “Because it is a terrible thing to be wrong.”

      Raoult, who founded and directs the research hospital known as the Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection, or IHU, has made a great career assailing orthodoxy, in both word and practice. “There’s nothing I like more than blowing up a theory that’s been so nicely established,” he once said. He has a reputation for bluster but also for a certain creativity. He looks where no one else cares to, with methods no one else is using, and finds things. In just the past 10 years, he has helped identify nearly 500 novel species of human-borne bacteria, about one-fifth of all those named and described. Until recently, he was perhaps best known as the discoverer of the first giant virus, a microbe that, in his opinion, suggests that viruses ought to be considered a fourth and separate domain of living things. The discovery helped win him the Grand Prix Inserm, one of France’s top scientific prizes. It also led him to believe that the tree of life suggested by Darwinian evolution is “entirely false,” he told me, and that Darwin himself “wrote nothing but inanities.” He detests consensus and comity; he believes that science, and life, ought to be a fight.

      “One of Professor Raoult’s abiding characteristics is that he knows that he’s very good,” Kahn told me. “But he considers everyone else to be worthless. And he always has. It’s not a recent development.” At his home, alongside a collection of Roman busts, he is said to keep a marble statue of himself.

      Raoult, who is 68, is a sturdily built but fine-featured man, with high cheekbones and a tight, contemptuous mouth. In recent years, he has hidden these behind a straggly white mustache and goatee and has grown his flaxen hair down to his shoulders. On his right pinkie he now wears a silver skull. In internet memes, he has been depicted as the wizard Gandalf and as a druid; except for his white lab coat, he has the general aspect of a fortuneteller who rides a Harley to work.

      Raoult’s study had measured only viral load. It offered no data on clinical outcomes, and it was not clear if the patients’ actual symptoms had improved or indeed whether the patients lived or died. At the outset, 26 patients were assigned to receive hydroxychloroquine, six more than the 20 who appeared in the final results. The six additional patients had been “lost in follow-up,” the authors wrote, “because of early cessation of treatment.” The reasons given were concerning. One patient stopped taking the drug after developing nausea. Three patients had to be transferred out of the institute to intensive care. One patient died. (Another patient elected to leave the hospital before the end of the treatment cycle.) “So four of the 26 treated patients were actually not recovering at all,” noted Elisabeth Bik, a scientific consultant who wrote a widely circulated blog post on Raoult’s study.

      “I’ve invented 10 or so treatments in my life,” Raoult told me. “Half of them are prescribed all over the world. I’ve never done a double-blind study in my life, never. Never! Never done anything randomized, either.” He noted, with some satisfaction, that the criticism was more intense than he had anticipated. “Honestly, I couldn’t have imagined that it would set off a frenzy like this,” he said, leaning back in his office chair and gesturing at the storm he had created in the world outside. “When you tell the story, it’s extremely straightforward, no? It’s subject, verb, complement: You detect a disease; there’s a drug that’s cheap, whose safety we know all about because there’s two billion people who take it; we prescribe it, and it changes what it changes. It might not be a miracle product, but it’s better than doing nothing, no?”

      WTF

      #grand_homme
      Les mecs hyper intelligents qui prennent tout le monde pour des imbéciles, ouais...

    • On March 16, a Long Island attorney and blockchain enthusiast named Gregory Rigano appeared on Laura Ingraham’s nightly show on Fox News, “The Ingraham Angle.” Ingraham introduced the segment by asking: “What if there’s already a cheap and widely available medication, that’s on the market, to treat the virus? Well, according to a new study, there is such a drug. It’s called chloroquine.” Rigano, who at the time was falsely presenting himself as an adviser to Stanford Medical School, had recently self-published an acclamatory report on the potential of chloroquine, “An Effective Treatment for Coronavirus (Covid-19),” as a Google Doc formatted to resemble a scientific publication. It had begun to circulate in right-wing media and also in Silicon Valley; Elon Musk tweeted a link to it. Raoult saw it and noticed the attention it was receiving online. Another researcher might have found this sort of publication irresponsible and dangerous. Raoult began corresponding with Rigano and his co-author, James Todaro, an ophthalmologist and Bitcoin investor. Raoult authorized them to share his results before they had been published.

      On air, Rigano announced that a researcher in the south of France, “one of the most eminent infectious-disease specialists in the whole world,” was about to publish the results of a major clinical study. “Within a matter of six days, the patients taking hydroxychloroquine tested negative for coronavirus, for Covid-19,” Rigano said. (He made no mention of azithromycin.) “We have a strong reason to believe that a preventative dose of hydroxychloroquine is going to prevent the virus from attaching to the body, and just get rid of it completely,” he added. “That’s a game changer,” Ingraham said.

      In the coming days, Ingraham questioned both Anthony Fauci, the director of the National Institute of Allergy and Infectious Diseases and a member of President Trump’s pandemic task force, and Alex M. Azar II, the secretary of health and human services, about the drug. Sean Hannity began promoting it as a cure for Covid-19. “Let’s put it this way,” he said on his radio show. “If I had it — personally, I am speaking only for Sean Hannity — I would be all over this.” Rigano appeared on Tucker Carlson’s show and claimed that Raoult’s study had shown hydroxychloroquine to have a “100 percent cure rate against coronavirus.” According to Todaro, Raoult had sent him a copy of his study and allowed him to post it on Twitter that day, two days before the preprint release. “I suspect he gave us permission because he knew it was the fastest way to disseminate the trial results,” Todaro told me. (Rigano did not respond to requests for comment.) Later, Raoult himself appeared on “Dr. Oz,” the talk show hosted by the celebrity doctor Mehmet Oz, a frequent Fox News guest who has promoted hydroxychloroquine. “I believe that ideas and theories are epidemic,” Raoult once wrote. “When they’re good, they take root.”

      Trump began hyping hydroxychloroquine on March 19, at a White House news conference with his coronavirus task force. “I think it’s going to be very exciting,” Trump said. “I think it could be a game changer and maybe not. And maybe not. But I think it could be, based on what I see, it could be a game changer. Very powerful.” He suggested, inaccurately, that the F.D.A. had approved the drug for use against Covid-19. He made no mention of azithromycin. Commissioner Stephen M. Hahn of the F.D.A. gently corrected him later and said that a large clinical trial would be the appropriate way to evaluate the therapeutic value of the drug.

      Le 20 mars, Marianne avait déjà publié un long article sur l’influence de Fox News dans la hype de la chloroquine :
      https://www.marianne.net/politique/de-marseille-fox-news-comment-les-essais-de-didier-raoult-sur-la-chloroqui

      De l’autre côté de l’Atlantique, les travaux de Raoult ont aussi vivement attiré l’attention. Jusqu’à celle de Gregory Rigano, qui se présente comme « conseiller du programme de recherche translationnelle SPARK de l’Université de médecine de Stanford ». Il n’est cependant pas médecin. Il n’est pas non plus affilié à l’école de médecine de Stanford - l’université tente activement de l’empêcher de revendiquer tout lien avec elle -, et est en réalité... avocat. L’homme est intervenu à plusieurs reprises dans l’émission du très influent Tucker Carlson ("Tucker Carlson Tonight"), et notamment ce jeudi 19 mars : « Le Président doit autoriser l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le coronavirus immédiatement. Ce médicament est sur le marché depuis 50 ans et son utilisation est sûre. Didier Raoult, l’un des meilleurs spécialistes au monde, basé dans le sud de la France, a obtenu des résultats très concluants. »

      Et Carlson de répondre : « J’aimerais croire à cela, et je pense que si ce que vous dites est vrai, c’est une très grande nouvelle et nous devons tester ce médicament. Je vous remercie d’annoncer cela ici et j’espère que nous en entendrons parler rapidement. » Et Tucker Carlson ne s’est pas trompé : Donald Trump annonçait le jour-même approuver le recours à la chloroquine. Il faut dire que Carlson, personnalité très influente dans les milieux conservateurs américains, s’enorgueillit d’avoir déjà fait changer d’avis le président des Etats-Unis. Après des semaines à minimiser les dégâts potentiels entraînés par le coronavirus, un monologue du présentateur avait fini par convaincre Donald Trump de prendre la crise au sérieux.

      Et c’est donc avec tous ces marqueurs de l’extrême-droite complotiste américaine bien visibles que Mélanchon décide, une semaine après l’intervention de Trump, de publier son « Échange avec le professeur Didier Raoult » :
      https://melenchon.fr/2020/03/26/billet-denquete-echange-avec-le-professeur-didier-raoult

  • ENQUETE FRANCEINFO. Dépistage du Covid-19 : pourquoi la France est encore loin de l’objectif de 700 000 tests virologiques par semaine
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-franceinfo-depistage-du-covid-19-pourquoi-la-france-est-encore-

    Partout les graphiques en attestent : la montée en puissance des tests n’existe pas. Ils ont démarré en février pour les premières régions touchées, puis ils ont augmenté jusqu’au 23 avril. Ensuite, leur nombre stagne. Depuis le 20 avril, il diminue même chaque semaine, soit le contraire des propos répétés du Premier ministre, Édouard Philippe, et du ministre de la Santé, Olivier Véran. Aujourd’hui, selon notre décompte, la France n’a en fait jamais dépassé les 150 000 tests par semaine. C’est dire si la marche pour atteindre les 700 000 est haute. Pour le président du Syndicat national des biologistes des hôpitaux (SNBH), Xavier Palette, « c’est impossible d’arriver à 700 000 tests en une semaine. Il manque des surblouses, des kits de prélèvement, du personnel… »

    Un très long article à lire absolument. Et évidemment, tout cela est consternant de bout en bout…

    (Il faut vraiment que les LaREM s’auto-amnistient d’urgence, parce que ça va être un massacre s’ils se retrouvent devant des juges.)

  • « Beaucoup de gens pensent que le COVID-19 tue 1% des patients, et que les autres s’en tirent avec les symptômes de la grippe. Mais l’histoire est plus compliquée. »

    Peter Piot, virologue, directeur de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, l’un des découvreurs d’Ebola

    https://www.sciencemag.org/news/2020/05/finally-virus-got-me-scientist-who-fought-ebola-and-hiv-reflects-facing-

    De nombreuses personnes souffriront de problèmes rénaux et cardiaques chroniques. Même leur système neuronal est perturbé. Il y aura des centaines de milliers de personnes dans le monde, peut-être plus, qui auront besoin de traitements tels qu’une dialyse rénale toute leur vie.

  • A thread written by Damkyan_Omega : « L’article sorti dans Nature (@KroganLab) est assez incroyable et le Prof. Nevan Krogan, le PI en charge [...] »
    https://threader.app/thread/1257246758788268032

    L’article sorti dans Nature (@KroganLab) est assez incroyable et le Prof. Nevan Krogan, le PI en charge de cette recherche en a discuté sur The Conversation. Je vous livre ici une traduction en français.

    Étude : https://www.nature.com/articles/s41586-020-2286-9

    [Thread] Nous avons trouvé et testé 47 anciens médicaments qui pourraient traiter le coronavirus : Les résultats montrent des pistes prometteuses et une toute nouvelle façon de lutter contre le COVID-19

    Traduction de cet article : https://theconversation.com/we-found-and-tested-47-old-drugs-that-might-treat-the-coronavirus-r

    Plus les chercheurs en savent sur la façon dont le coronavirus s’attache, envahit et détourne les cellules humaines, plus la recherche de médicaments pour le combattre est efficace. C’était l’idée que mes collègues et moi espérions réaliser lorsque nous avons commencé à dresser

    une carte du coronavirus il y a deux mois. Cette carte montre toutes les protéines du coronavirus et toutes les protéines du corps humain avec lesquelles ces protéines virales pourraient interagir.

    En théorie, toute intersection sur la carte entre les protéines virales et

    humaines est un endroit où des médicaments pourraient combattre le coronavirus. Mais au lieu d’essayer de développer de nouveaux médicaments pour travailler sur ces points d’interaction, nous nous sommes tournés vers les plus de 2 000 médicaments uniques déjà approuvés par la FDA

  • Dominique Dupagne sur Touiteur :
    https://twitter.com/ddupagne/status/1259017259412045826

    Une bombe est sortie hier, l’étude épidémiologique anglaise sur la COVID19 portant sur 17 millions de dossiers médicaux. Pour la première fois, nous disposons d’une estimation solide du poids ajusté des différents facteurs de risque de décès :
    https://www.atoute.org/n/IMG/pdf/fdrcoviduk.pdf

    L’enseignement spectaculaire de cette étude, c’est le poids ridicule des comorbidités comparé à celui de l’âge. Je vous laisse juger sur ce graphique réalisé à partir des données anglaises, c’est impressionnant. Je n’ai même pas pu intégrer le risque pour l’âge > 80 ans.

    Il va falloir reconsidérer le classement des sujets à risque, qui est donc inadapté actuellement. Un homme bien portant de 55 ans a 3 fois plus de risque de mourir qu’un diabétique de 45 ans

    Ajout : Il y aussi des données sur le sexe, l’ethnie, le niveau économique, etc. Voici la courbe originale de l’article, moins parlante car la base X1 est différente et l’échelle est logarithmique.


    • … moins parlante car la base X1 est différente et l’échelle est logarithmique.

      … sauf qu’il s’agit de rapports de risque et donc que l’échelle naturelle est logarithmique…

      ainsi, en gros :
      • la tranche 70-80 ans a 2 fois plus de risque que la tranche 60-70 ans,
      • la tranche 60-70 ans a 2 fois plus de risque que la tranche 50-60 ans,
      • la tranche 50-60 ans a 2 fois plus de risque que la tranche 40-50 ans,

      il est donc «  naturel  » que les distances entre les points soient à peu près identique, ce qui est le cas sur l’échelle logarithmique

    • Et donc, on se le dit que c’était pas si grave et qu’on aurait pu avoir un confinement ciblé ? Qui d’ailleurs au vu des chiffres devrait peut-être perdurer pour une partie de la population. Mais il semble que ce gouvernement ait un raisonnement binaire. Loin de son cher « en même temps ». J’ai quand même l’impression qu’on peut continuer à vivre avec ce virus, et qu’on est pas obligé de faire s’effondrer le monde et l’économie avec, et faire vivre un cauchemar à des enfants qui n’y comprennent rien et qui n’ont rien à voir là-dedans.

    • Cest interessant de lire le fil twitter.. le 1er graph ne fait pas parti de l’étude, il a été fait par ce monsieur twitter.

      Voici la conclusion de l’étude :

      In summary after full adjustment, death from COVID-19 was strongly associated with: being male (hazard ratio 1.99, 95%CI 1.88-2.10); older age and deprivation (both with a strong gradient); uncontrolled diabetes (HR 2.36 95% CI 2.18-2.56); severe asthma (HR 1.25 CI 1.08-1.44); and various other prior medical conditions

      Donc il fait dire a letude ce qu’elle meme ne dit pas.

      Il nest pas mentionné que les age-groups du graph sont forcément sans comorbidités ce qui remet serieusement en question le 1er graph.

    • Il va falloir reconsidérer le classement des sujets à risque, qui est donc inadapté actuellement.

      Comme toute sorte de « classement » d’ailleurs. En règle général, on ferait mieux de se méfier des classements. Tout comme « l’Histoire », ils sont toujours le récit des vainqueurs, enfin, de ceux qui se prétendent tels.

    • Remarque importante : il s’agit de décès à l’hôpital, seule catégorie de décès pour laquelle la cause de décès est, pour le moment, disponible.

      Les résultats pour les décès en EHPAD (nursing homes) devraient probablement encore renforcer l’importance de l’âge.

    • Hello. Thx @touti.

      Le fait que ces résulats ne concernent que les chiffres des hôpitaux fausse la vision globale. Ici, des personnes sont décédées à domicile car justement non admises car potentiellement pas à risque(s).

      Je dirais globalement qu’il faut rester encore prudent, car il n’y a pas de vision réelle ni de l’ampleur de l’épidémie ni des facteurs de risques etc., surtout que l’on sait qu’il a été délibérément décidé de ne pas soigner les personnes les plus âgées pendant la période où les services hospitaliers étaient débordés et sous équipés. Du coup, comment ne se baser que sur les résultats de personnes âgées pour déterminer les personnes plus à risques ?

      Le seul truc sûr pour l’instant, ce sont les conclusions hâtives, dans un sens ou dans l’autre.

      Avec autant d’inconnues, je peux comprendre la prudence qui a amené au confinement et je reste ébahie devant les mesures assez idiotes de déconfinement rapide et la légèreté de la reprise.

      Le problème facteur aggravant de l’épidémie n’étant pas tellement ces facteurs individuels, mais le délitement du système de soin, qui a fait que des pays riches comme les nôtres ont laissé volontairement mourir une partie de leur population par manque d’anticipation.

      La reprise donne l’impression qu’on est sortis de l’auberge, mais c’est faux. Les équipes médicales de ville sont toujours sous équipées ou mal équipées (masques hors normes, visières diy, vêtements de protection trop petits...) et on a toujours pas la possibilité de tester massivement la population.

      En cas de remontée des contaminations, on va retourner à la case départ.

    • Mon grand-père est mort presque sourd. Les personnes qui allaient le voir étaient très frustrées de ne pas pouvoir lui parler vraiment alors que par ailleurs au téléphone ça allait assez pour tenir une conversation. Choisir entre un vrai contact et une vraie conversation...

      Le fait qu’il n’y a même plus de choix, que des personnes meurent dans ces conditions d’isolement de leur famille, de stress... chaque fois que je vois passer des avis de décès ici, je me dis que c’est vraiment terrible, de quitter la vie sur un truc pareil.

  • ‘Summer is not going to make this go away’ : Temperature has little or no impact on spread of coronavirus, new study suggests

    https://www.independent.co.uk/news/health/coronavirus-summer-temperature-warm-hot-spread-study-pandemic-a950620

    Dans le même ordre d’idée : Coronavirus : « Le virus ne va pas disparaître cet été » selon Philippe Sansonetti, microbiologiste spécialiste des maladies infectieuses devant la commission des Affaires sociales du Sénat

    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/coronavirus-le-virus-ne-va-pas-disparaitre-cet-ete-selon-philippe-sanson

    #coronavirus #science

    • Susceptible supply limits the role of climate in the early SARS-CoV-2 pandemic

      Preliminary evidence suggests that climate may modulate the transmission of SARS-CoV-2. Yet it remains unclear whether seasonal and geographic variations in climate can substantially alter the pandemic trajectory, given high susceptibility is a core driver. Here, we use a climate-dependent epidemic model to simulate the SARS-CoV-2 pandemic probing different scenarios based on known coronavirus biology. We find that while variations in weather may be important for endemic infections, during the pandemic stage of an emerging pathogen the climate drives only modest changes to pandemic size. A preliminary analysis of non-pharmaceutical control measures indicates that they may moderate the pandemic-climate interaction via susceptible depletion. Our findings suggest, without effective control measures, strong outbreaks are likely in more humid climates and summer weather will not substantially limit pandemic growth.

      https://science.sciencemag.org/content/early/2020/05/15/science.abc2535

  • On y vient !

    Cannabis promising in reducing coronavirus infection : Alberta study | Calgary Herald
    https://calgaryherald.com/cannabis/cannabis-shows-promise-blocking-coronavirus-infection-alberta-researc

    Cannabis extracts are showing potential in making people more resistant to the novel coronavirus, says an Alberta researcher leading a study.

    After sifting through 400 cannabis strains, researchers at the University of Lethbridge are concentrating on about a dozen that show promising results in ensuring less fertile ground for the potentially lethal virus to take root, said biological scientist Dr. Igor Kovalchuk.

  • Étudiant, il travaille avec le professeur Raoult : « J’admire sa curiosité d’esprit »
    https://etudiant.lefigaro.fr/article/etudiant-il-travaille-avec-le-professeur-raoult-j-admire-sa-curios

    Dans mes fonctions, je ne cherche pas à sortir de mon périmètre car je ne me considère pas être un scientifique ou un expert médical. Je fais ce que je sais faire, en faisant de mon mieux et avec passion.

    […]

    Après une licence de sociologie obtenue à l’Université de Brest, j’ai obtenu un master en politique européenne à l’Université de Nantes : un programme multidisciplinaire axé sur les méthodes et les stratégies de lobbying, les techniques de montage et de suivi de projets européens, de comptabilité, et développement territorial.

    C’est le même Yannis Roussel qui, désormais, co-signe des articles médicaux, par exemple (je te mets des extraits qui me semblent tout à fait rester dans son « périmètre ») :
    https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/Response-to-Magagnoli.pdf

    The first is that lymphopenia is twice as common in the HCQ groups (25% in the HCQ, 31% in the HCQ+AZ group versus 14% in the no HCQ group, p =.02) and there is an absolute correlation between lymphopenia (<0.5G/L) and fatality rate, which is well known (Tan, 2020) and confirmed here : 28% deaths, 22% and 11% in the HCQ, HCQ+AZ and No HCQ group, respectively. Lymphopenia is the most obvious criterion of patient severity (in our cohort, lymphocytes in dead individuals (n=22, mean ± standard deviation, 0.94 ± 0.45), versus in the living (n=2405, 1.79 ± 0.84, p < .0001)).

    […]

    … one table where drugs are prescribed before intubation, and which shows no significant difference in the 3 different groups (9/90 (10%) in the HCQ group, 11/101 (10. 9%) HCQ+AZ, and 15/177 (8.5%) in the group without HCQ, chi-square = 0.47, ddl = 2, p = 0.79)…

    ou plus récemment :
    https://www.mediterranee-infection.com/lecture-critique-de-letude-de-yu-et-al-medrxiv-2020-freng

    Une des forces de cette étude est d’identifier un possible mécanisme physiopathologique. En effet, les résultats de l’étude montrent une diminution très significative (concentration divisée par 4) de l’interleukine-6 chez les patients traités par hydroxychloroquine mais pas chez ceux non traités. Il a été montré que l’interleukine-6 à l’admission est prédictive de l’évolution vers la détresse respiratoire (Herold, 2020). Il s’agit d’un prédicteur presque parfait (analyse de ROC, aire sous la courbe 0.98 – p = 1.7 x 10-8). Au dessus de 80 pg/mL la valeur prédictive pour l’intubation était de 92% avec un délai d’intubation de 1.5 jours (intervalle 0-4 jours). Ces résultats suggèrent que l’interleukine-6 est une cytokine qui participe au processus pathogène dans l’infection à COVID-19. Sa diminution sous hydroxychloroquine suggère que cette molécule est capable de reverser le processus pathogène en jeu dans le syndrome de détresse respiratoire aigü de l’adulte (SDRA) lié au COVID-19. De futures études pourront déterminer si cet effet sur l’interleukine-6 passe uniquement par l’inhibition de la réplication virale ou aussi par un mécanisme immunomodulateur.

    Faut reconnaître que faire co-signer ses analyses scientifiques – et en particulier des réponses et commentaires sur des éléments postés sur la plateforme de preprint medRxiv – par son attaché de presse, totalement dépourvu de la moindre formation scientifique, c’est tout de même de la très belle fuck-you attitude.