• Climat : toujours plus de méthane dans l’atmosphère malgré les promesses
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/climat-toujours-plus-de-methane-dans-latmosphere-malgre-les

    AFP parue le 10 sept. 2024 - 08h14

    Les #concentrations de #méthane dans l’#atmosphère ne cessent d’augmenter, à un rythme qui s’est même accéléré ces dernières années, menaçant la trajectoire climatique de la planète malgré la promesse de nombreux pays de réduire drastiquement les émissions de ce puissant gaz à effet de serre, alertent des chercheurs mardi.

    « Le méthane augmente plus vite en termes relatifs que n’importe quel autre #gaz à #effet_de_serre majeur et est désormais à des niveaux 2,6 fois plus élevés qu’à l’époque pré-industrielle », écrit une équipe internationale de scientifiques sous l’égide de l’organisation Global Carbon Project, dans une étude publiée dans la revue Environmental Research Letters.

    Le méthane (#CH4) est le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine après le dioxyde de carbone (#CO2).

    Environ 40% du méthane provient de sources naturelles, dans les zones humides notamment, mais la majorité (autour de 60%) est liée aux activités humaines comme l’agriculture (élevage des ruminants et culture du riz), les énergies fossiles et les déchets.

    Son pouvoir de #réchauffement est plus de 80 fois plus important sur 20 ans que celui du CO2, mais sa durée de vie est plus courte, ce qui en fait un levier important pour tenter de limiter le réchauffement climatique à court terme.

  • Russia Singles Out Western Personnel in Ukraine in Latest Precision Strikes
    https://militarywatchmagazine.com/article/russia-personnel-ukraine-strikes

    Western advisors, logisticians, combatants, and other personnel operating newly delivered NATO-standard hardware have played a central and growing role in the war effort since early 2022, ranging from British Royal Marines deployed for frontline combat operations from April that year at the latest, to SAS advisors who have reportedly provided significant support armoured offensives against Russian positions. Strikes on the positions of Western personnel in Ukraine have been common since the outbreak of hostilities in early 2022, with an early example being the targeting on March 13, 2022 of a military training base in Yavoriv less than 15 kilometres from the Polish border where close to 1000 foreign fighters were based, killing an estimated 180 personnel.

  • 99% c’est encore trop ; Karim Bitar commence bien en défendant Benjamin Barthe puis se noie dans l’approche équilibrée avec, entre autres , son « prestigieux journal Le Monde ».

    Zeli24 sur X : " karimbitar 99% d’accord Mais ce n’est pas une effarante punition collective C’est une faute de l’appeler ainsi C’est un Genocide planifié par des criminels de guerre Avoir des dizaines de milliers d’enfants morts, handicapés, orphelins, souffrant de malnutrition... C’est un #GÉNOCIDE !!!" / X
    https://x.com/Zeli242/status/1833181322841301245

  • « L’heure du Nord a sonné » : Gantz juge qu’Israël a déjà trop tardé à faire face au Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1426477/benny-gantz-juge-quisrael-a-deja-trop-tarde-a-agir-a-sa-frontiere-nor

    Nouvelles menaces d’attaquer le Liban

    L’ancien membre du cabinet de guerre israélien Benny Gantz a estimé dimanche à Washington qu’il était temps pour Israël de s’occuper de la situation dans le nord du pays face au Hezbollah et appelé à faire face à l’Iran.

    « L’heure du Nord a sonné et, en fait, je pense que nous sommes en retard sur ce point », a déclaré Benny Gantz, qui participait à un forum de discussion sur le Moyen-Orient (MEAD) dans la capitale américaine, jugeant qu’Israël avait « fait une erreur » en évacuant autant de personnes du nord du pays après l’attaque du Hamas le 7 octobre. Des milliers d’Israéliens ont dû fuir le nord, alors que depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah et l’armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière libano-israélienne. Le parti pro-iranien affirme soutenir ainsi son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

    M. Gantz, un ancien chef de l’armée et chef du parti de l’Union nationale (centre), a quitté la coalition gouvernementale en juin, après avoir participé au cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mis en place après l’attaque du Hamas et depuis dissout.

    Le Hamas ? « une vieille histoire »
    « Je pense depuis de nombreux mois que nous disposons de suffisamment de forces pour nous occuper de Gaza et que nous devrions nous concentrer sur ce qui se passe dans le nord du pays », a-t-il affirmé. « À Gaza, nous avons franchi un point décisif de la campagne. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons à Gaza », a-t-il assuré, alors que les opérations de l’armée israélienne s’y poursuivent dans l’attente d’un cessez-le-feu avec le Hamas. « Je pense que nous devrions chercher à conclure un accord pour libérer nos otages, mais si nous n’y parvenons pas dans les jours ou les semaines à venir, nous devrions nous rendre dans le nord ». « Je ne pense pas qu’il faille attendre davantage(...) nous avons la capacité de le faire », a-t-il dit, y compris « en frappant le Liban, si cela s’avère nécessaire ».

    #Gaza #Liban-Sud #hezbollah #impunité #Israël

    • Sur le même sujet voir le thread spéculatif de Nicholas Noe
      https://twitter.com/NoeNicholas/status/1833058740183969903

      Several deeply rooted analysts who’ve long believed another open war between Hezbollah & Israel was unlikely have (privately) come around to the stance that war is indeed likely,tho there’s disagreement about when: roughly short term (coming months) or long term (coming years).1/
      This emerging consensus seems based at a minimum on a shared belief that: 1) doctrinally, ideologically & historically, no Israeli leadership can “allow” a bordering enemy force to persist that durably & significantly restricts its ability to wage wide & decisive war...2/
      ...as it sees fit. 2)Nor can it long stand a massive buffer zone to persist on Israeli territory.3)After Oct. 7, returning to the status quo ante along the N. Border is-additionally-politically & militarily unavailable. Hezbollah has reached all three milestones after decades..3/
      ...of steadily degrading, with its allies & esp. senior partner Iran, Israel’s Qualitative Military Edge. It is also very unlikely under any realistic arrangement to verifiably withdraw from the border areas (emphasis on the impossibility of verifying such a withdrawal - 4/
      ...which would very likely be demanded-in the unlikely event such a concession was even proffered). Adding fuel to the fire is another dynamic that seemed likely by the end of Oct. or so of last year: some Israeli leaders are trying to get Netanyahu et al. on board with a Gaza 5/
      ....ceasefire by publicly messaging that it’s the best way to control the timeline & prep for the necessary & inevitable open war against Hezbollah. It is worth quoting the story in full: "A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign 6/
      in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the security source, Israel faces two scenarios: “reaching a deal (with Hamas over a Gaza ceasefire and prisoner exchange) or collapsing the negotiations and quickly entering a 7/
      direct war against Hezbollah. According to the senior official, the first scenario is “reaching a deal, a situation in which Israel will be able to choose its preferred timing for future action against Hezbollah targets.” “Within this scenario, there is hope that Hezbollah 8/
      will refrain from firing during this period, which will allow the IDF to complete its preparations in an optimal way and plan the next moves carefully. “The clear advantage of this scenario is the possibility of operating under more favorable conditions for Israel.” 9/
      “The 2nd scenario is the collapse of the negotiations. In such a situation, it’s expected that Hezbollah will continue firing at the northern settlements,which may force Israel to enter into action more quickly, under less favorable conditions for it." 10/

      Senior Israeli official: Campaign in Lebanon is approaching
      A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the securi…
      https://www.naharnet.com/stories/en/307881-senior-israeli-official-campaign-in-lebanon-is-approaching
      By this logic-evident in the months after Oct 7-the definitive collapse of a Gaza ceasefire leads to open war w/Hezb just not in an “optimal” fashion for Israel;if a ceasefire is achieved tho,this merely allows for better prep/timing for IDF to launch the same war in short term.

      https://threadreaderapp.com/thread/1833058740183969903.html

  • Michel Barnier ou « la faute à la gauche » : l’éditocratie jubile - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Michel-Barnier-ou-la-faute-a-la-gauche-l

    Accabler la gauche : tel fut l’un des projets de l’éditocratie au soir puis au lendemain de la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Quand ils ne chantent les louanges de l’« homme de consensus » (Le Monde, 5/09), du « négociateur éprouvé » et « grand européen » (La Croix, 6/09), de l’« écologiste » (France Culture, 6/09), du « gaulliste social » (France Inter, 6/09) ou du « gaulliste modéré » (Le Parisien, 6/09), les médias dominants sollicitent des responsables du Nouveau Front populaire pour mieux les clouer au pilori : un doux parfum de pluralisme souffle sur l’audiovisuel français. Florilège.

  • Les entreprises françaises liées à l’économie israélienne entre retrait et effacement
    Emmanuel Riondé | 8 septembre 2024

    Alors qu’AXA a récemment mis fin à tous ses investissements dans les banques israéliennes, Carrefour tente de dissimuler sa présence dans les colonies. Le groupe BNP Paribas est, lui aussi, dans le viseur du mouvement de boycott.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/080924/les-entreprises-francaises-liees-l-economie-israelienne-entre-retrait-et-e

    Une vraie victoire, un autre plus « cosmétique » et une offensive qui s’affine. Ces dernières semaines, le mouvement de solidarité avec la Palestine et les campagnes de boycott et de désinvestissement portées par le mouvement BDS et d’autres organisations ont gagné du terrain. Et au moins deux groupes français faisant affaire avec Israël, malgré les crimes commis par son armée dans la bande de Gaza, ont opéré de discrètes prises de distance.

    Le 21 août, l’ONG Eko révélait dans un rapport (en intégralité et en anglais ici, synthèse en français là : https://actions.eko.org/pages/axa-investissements-dans-des-banques-israeliennes-financant-des-crimes- ) que le groupe AXA s’était « désinvesti de toutes les banques israéliennes finançant les crimes de guerre à l’encontre des Palestiniens ». Eko, qui travaille à « limiter le pouvoir » des multinationales, s’appuie sur des données et analyses de l’organisme Profundo et le rapport a été réalisé en coordination avec la coalition « Stop AXA Assistance to Israeli Apartheid ».

    Le document vient ponctuer une campagne démarrée en 2016. Il révèle que le grand groupe français d’assurance et banque a procédé ces derniers mois à un « désinvestissement clair, rapide et délibéré » de trois banques israéliennes, Bank Hapoalim, Bank Leumi et Israel Discount Bank. AXA y détenait jusqu’au 30 septembre 2023 « plus de 2,5 millions d’actions, d’une valeur de 20,4 millions de dollars ».

    Ces trois banques figurent sur la liste des Nations unies recensant les entreprises et compagnies impliquées d’une façon ou d’une autre dans la colonisation des terres palestiniennes en Cisjordanie et à Jerusalem-Est. En 2022, AXA s’était déjà retirée du capital de Mizrahi-Tefahot Bank et de First International Bank of Israel, deux autres établissements figurant sur la même liste. Sous pression de la campagne, la compagnie d’assurance française s’était aussi retirée en 2019 d’Elbit Systems, entreprise d’armement israélienne.

    « Le désinvestissement d’AXA est un succès important pour le mouvement BDS et les activistes qui luttent pour plus de responsabilité des entreprises, se félicite Fiona Ben Chekroun, coordinatrice pour l’Europe du mouvement palestinien BDS, qui a lancé la campagne. Les banques israéliennes font partie du squelette de l’entreprise coloniale israélienne. Et la participation de ces cinq banques va au-delà du simple apport financier : elles financent la construction des colonies, de leurs bâtiments et de leurs rues, mais participent aussi à la réflexion sur leur agencement et leur mise en place dans les territoires palestiniens. »

    Contactée par Mediapart pour confirmer son retrait, AXA répond que le groupe n’a « pas d’investissements dans les banques israéliennes citées dans les appels au boycott ». Relancé pour savoir s’il y en a eu, dans un passé récent, le directeur des relations presse et de la réputation n’a pas répondu. En avril dernier, lors de l’assemblée générale, un actionnaire avait accusé le groupe d’être « complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité ». Le directeur général Thomas Buberl avait alors répondu qu’AXA détenait « zéro action » dans les banques israéliennes, ajoutant que le groupe ne prenait « pas position concernant cette crise géopolitique grave ».

    « Même s’ils ont rempli nos demandes initiales, le désinvestissement d’Elbit system et celui des banques, nous allons continuer à investiguer sur AXA, promet Fiona Ben Chekroun. Normalement, quand les objectifs d’une campagne sont atteints, on s’en tient là, mais dans le cadre très spécifique actuel du génocide commis à Gaza, on veut s’assurer qu’AXA n’est pas impliquée dans d’autres entreprises qui y participent. »

    Carrefour retire ses produits des colonies

    Un autre mastodonte français fait l’objet d’une campagne du mouvement de solidarité pour ses liens avérés avec l’économie d’occupation israélienne : le groupe Carrefour, qui en 2022 a signé un accord de franchise avec Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan. Electra Consumer Products appartient au groupe israélien Elco Ltd, dont la filiale Electra Ltd participe activement à la colonisation de la Palestine : construction et entretien d’infrastructures dans les colonies et fourniture de services et de matériels à l’armée. Electra Ltd figure, elle aussi, sur la base de données de l’ONU.

    La filiale Yenot Bitan qui commercialise des produits de consommation courante possède, elle, des magasins en Israël et dans les colonies, dont une partie est donc franchisée par Carrefour, qui assume de plus en plus difficilement, semble-t-il. Avant l’été, les organisations mobilisées dans la campagne ont appris que le groupe avait discrètement retiré les produits de sa marque de l’ensemble des magasins Yenot Bitan installés dans les colonies de Cisjordanie.

    Quelques jours après le 7 octobre 2023, alors que les bombardements meurtriers sur la bande de Gaza avaient commencé, la branche israélienne de Carrefour avait assuré sur les réseaux sociaux qu’elle allait faire des « milliers d’envois personnels » aux soldats israéliens. Une communication qui lui avait valu une avalanche de condamnations et d’appels au boycott.

    Depuis, « Carrefour s’est visiblement rendu compte qu’être présent sous son nom dans les colonies israéliennes provoquait des dégâts réputationnels... », ironise Pierre Motin, responsable plaidoyer de la plateforme des ONG pour la Palestine, actrice de la campagne. Prenant acte de ce « petit retrait sur la visibilité et l’affichage de la marque dans les colonies », il lui concède une portée « cosmétique » et rappelle que « les accords de franchise demeurent ».

    Sollicité, le géant de la grande distribution fait savoir à Mediapart que « Carrefour n’est en aucune manière impliqué dans le conflit israélo-palestinien. La marque Carrefour est présente en Israël via un contrat de franchise exercé par une entreprise indépendante. Ce contrat exclut la présence de magasins et de produits Carrefour dans les territoires occupés ».

    Faux, selon Pierre Motin : « En réalité, Carrefour a un accord de franchise avec l’ensemble des magasins Yenot Bitan, qu’ils soient en Israël ou dans les colonies. » En témoigne notamment « une offre d’emploi publiée en janvier 2024 pour recruter du personnel dans une “succursale Carrefour” de la colonie de Maale Adumim », soulignent les ONG dans leur communiqué. S’il a bien disparu des devantures, le groupe dirigé par Alexandre Bompard reste donc présent dans de nombreux rayons des boutiques installées dans les colonies.

    Un soutien à 2 milliards pour BNP Paribas
    Tout autre schéma pour BNP Paribas. Le grand groupe banquier français est, lui, dans le viseur de six organisations (Association France Palestine solidarité, CGT, Fédération internationale des droits de l’homme, Ligue des droits de l’homme, Plateforme des ONG pour la Palestine et Solidaires) qui lui reprochent de « financer l’État israélien en pleine guerre contre la population civile de Gaza ». Selon des révélations faites le 23 juin dernier par le quotidien L’Humanité, BNP Paribas s’est engagé à garantir 2 milliards de dollars d’obligations émises par l’État d’Israël sur un total de 8 milliards, soit un quart de la somme.

    « Vous contribuez, par votre financement de la dette souveraine de l’État d’Israël, à la poursuite d’une guerre dont la plus haute juridiction internationale souligne qu’elle est porteuse d’un risque génocidaire », alertent les six organisations dans un courrier adressé au directeur général du groupe, Jean-Laurent Bonnafé, le 2 août dernier.

    La « responsable du dialogue avec les ONG de plaidoyer » de BNP Paribas, sollicitée par Mediapart, n’a pas donné suite à notre demande d’entretien. Selon nos informations, elle doit rencontrer les organisations qui ont rédigé le courrier dans les dix jours à venir.

    « Nous allons rappeler à la BNP qu’elle a un devoir de vigilance et qu’elle doit être cohérente avec sa ligne de conduite », prévient Pierre Motin. La question du financement d’Elbit system devrait aussi être mise sur la table. Selon un rapport de la coalition Don’t buy occupation, BNP Paribas est en effet également la principale institution financière du fabricant d’armes israélien, auquel elle a accordé 174 millions de dollars de prêt en 2022 (voir en page 74 de ce rapport, en anglais).

    Israël ne communique jamais sur les conséquences des campagnes de boycott et de désinvestissement sur son économie. Mais le petit État, épinglé à deux reprises en six mois par la Cour internationale de justice (le 26 janvier pour des risques de génocide à Gaza et le 19 juillet pour l’illégalité de sa politique d’occupation), semble bien être entré dans une zone de fortes turbulences économiques. Près de 60 % des investisseurs étrangers se sont détournés du pays ces derniers mois. Et en février dernier, l’agence de notation Moody’s a dégradé sa note.

    Quel poids les campagnes du mouvement de solidarité ont-elles dans ce schéma d’affaiblissement ? « Il est difficile d’évaluer l’impact réel de tels désinvestissements sur l’économie israélienne, reconnaît Fiona Ben Chekroun. Mais nous allons continuer sur ce terrain, car il y a une certitude : le système d’oppression israélien continue d’exister essentiellement grâce à la complicité internationale, notamment celle des institutions financières. Il est certain que si beaucoup de ces partenariats s’arrêtent, ça pèse. »

    D’autres sociétés françaises sont dans le viseur. Et la militante l’assure : « On ne communique pas pour le moment, mais certaines peuvent se faire du souci parce que le mouvement de solidarité enquête, investigue et sait très bien de quoi ces institutions sont complices... »

    Emmanuel Riondé

    #BDS

  • monachollet.bsky.social - Mona Chollet sur X : ""Les vidéos des soldats israéliens seraient un désastre de relations publiques si le NYT ou MSNBC les couvraient correctement, mais ils sont bien trop occupés à essayer de présenter les manifestants propalestiniens comme des agents violents de l’Iran" "
    https://x.com/monachollet/status/1832835216336908422

    Israeli podcasters are laughing about genocide. What would it take to stop? | Arwa Mahdawi | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/article/2024/sep/06/israeli-podcasters-laughing-gaza-genocide-two-nice-jewish-boys

  • Ali Abunimah sur X :

    In reference to the Israeli-American captive who passed away in Gaza, @StateDeptSpox claimed that the US has “a long memory when it comes to bringing to justice those responsible for the death of American citizens.”

    That is NEVER true for US citizens murdered by “Israel” including Rachel Corrie, Furkan Dogan, Omar Assad, Shireen Abu Akleh, and at least 2 Palestinian-American children shot dead by the “Israeli” army in the occupied West Bank this year alone, Mohammad Ahmed Khdour and Tawfiq Hafez Ajaq. The truth is that all these US citizens, including now Aysenur Ezgi, were murdered by “Israel” with the aid and support of the United States government.

  • ABC Australia tente d’évaluer l’ampleur prise par l’application de la directive Hannibal le 7 octobre.

    Israeli forces accused of killing their own citizens under the ’Hannibal Directive’ during October 7 chaos
    https://www.abc.net.au/news/2024-09-07/israel-hannibal-directive-kidnap-hamas-gaza-hostages-idf/104224430

    In July, the Israeli newspaper Haaretz revealed commanders in the IDF gave the order to fire on troops who had been captured by Hamas at three separate locations, explicitly referencing the Hannibal Directive.

    One former Israeli officer, Air Force Colonel Nof Erez, told a Haaretz podcast the directive was not specifically ordered but was “apparently applied” by responding aircrews.

    Panicked, operating without their normal command structure and unable to coordinate with ground forces, they fired on vehicles returning to Gaza, knowing they were likely carrying hostages.

    “This was a mass Hannibal. It was tons and tons of openings in the fence, and thousands of people in every type of vehicle, some with hostages and some without,” Colonel Erez said.

    Air force pilots described to Yedioth Ahronot newspaper the firing of “tremendous” amounts of ammunition on October 7 at people attempting to cross the border between Gaza and Israel.

    “Twenty-eight fighter helicopters shot over the course of the day all of the ammunition in their bellies, in renewed runs to rearm. We are talking about hundreds of 30-millimetre cannon mortars and Hellfire missiles,” reporter Yoav Zeitoun said.

    “The frequency of fire at the thousands of terrorists was enormous at the start, and only at a certain point did the pilots begin to slow their attacks and carefully choose the targets.”

    An Israeli Apache helicopter loaded with missiles flies through clear blue sky.
    Israel reportedly enacted the Hannibal Directive at midnight on October 7. (Reuters: Ammar Awad)

    Tank officers have also confirmed they applied their own interpretation of the directive when firing on vehicles returning to Gaza, potentially with Israelis on board.

    “My gut feeling told me that they [soldiers from another tank] could be on them,” tank captain Bar Zonshein told Israel’s Channel 13.

    Captain Zonshein is asked: “So you might be killing them with that action? They are your soldiers.”

  • هذه تفاصيل الوثيقة السرية التي كشفت إستراتيجية السنوار في التعامل مع الحرب النفسية ضد إسرائيل.. صحيفة “بيلد” تعرضها | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d9%87%d8%b0%d9%87-%d9%87%d8%a8-%d8%a7%d9%84%d9%88%d8%ab%d9%8a%d9%82%d8%a

    Bild a publié un article qui dévoile la stratégie secrète de Sinwar. Le doc, trouvé sur un ordi (!) qui devait traîner dans des décombres explique que le Hamas ne cherche qu’à tromper la communauté internationale pour se réarmer. Cela me paraît très sérieux...

    كشفت صحيفة “بيلد” الألمانية، الجمعة، ما زعمت أنه وثيقة سرية لحركة حماس تتضمن استراتيجيات الحركة في التفاوض مع إسرائيل بوساطة الدول المعنية.
    الوثيقة التي تم العثور عليها على جهاز كمبيوتر تم الاستيلاء عليه من قبل قوات الجيش الإسرائيلي، يُعتقد أنها تعود إلى رئيس المكتب السياسي لحركة حماس يحيى السنوار، وتم صياغتها في ربيع عام 2024.
    وتكشف الوثيقة، وفق الصحيفة، عن خطط قيادة حركة حماس “لخداع” المجتمع الدولي واستخدام عائلات الأسرى الإسرائيليين لتحقيق هدف رئيسي: استعادة القدرات العسكرية لحركة حماس وتأمين استمرار سيطرتها على قطاع غزة.

    • Les journaux allemands sont toujours les premiers à être au courant des documents et des plans ultra-secrets du Hamas et du Hezbollah, lesquels plans confirment systématiquement la communication de l’armée israélienne.

      Les choses sont tout de même bien faites.

    • Ynet confirme : c’est du flan : צה"ל חוקר : מסמכי חמאס מסולפים הודלפו לתקשורת זרה כדי לעצב דעת קהל בישראל (Tsahal enquête : de faux documents du Hamas ont été divulgués aux médias étrangers pour façonner l’opinion publique en Israël)
      https://www.ynet.co.il/news/article/b1npigi3a

      שני פרסומים בעיתונים באירופה – לגבי תוכנית הבריחה של סינוואר ואסטרטגיית הלחץ שלו על הציבור הישראלי - תואמים את הנרטיב שנתניהו מקדם לגבי ציר פילדלפי וחוסר הרצון של חמאס בעסקה. אלא שבמערכת הביטחון כלל לא מכירים מסמך אחד, וטוענים שהשני מעוות. צה"ל בתגובה: “ההדלפה חמורה. היא תיבדק”

  • UN investigator accuses Israel of a ‘starvation campaign’ in Gaza that Netanyahu denies
    https://apnews.com/article/israel-palestinians-gaza-war-un-food-starvation-d9afdd12ec8da3152d4d0c88b473

    “By December, Palestinians in Gaza made up 80% of the people in the world experiencing famine or catastrophic hunger,” Fakhri said. “Never in post-war history had a population been made to go hungry so quickly and so completely as was the case for the 2.3 million Palestinians living in Gaza.”

    (Mais le Monde en est encore à publier des histoires de «boucliers humains»…)

  • Comment+les+terres+agricoles+passent+progressivement+sous+le+contrôle+d’entreprises+et+d’investisseurs
    https://multinationales.org/fr/actualites/comment-les-terres-agricoles-passent-progressivement-sous-le-contro

    Les+terres+agricoles+françaises+sont+de+plus+en+plus+la+propriété+d’entreprises+ou+d’investisseurs.+Avec+la+montée+en+puissance+de+cette+« +agriculture+sociétaire+ »+et+l’emprise+croissante+des+coopératives+et+firmes+agroalimentaires+qui+leur+dictent+leurs+pratiques,+les+agriculteurs+se+retrouvent+en+situation+de+« +quasi+salariat+ ».+Le+mouvement+des+agriculteurs+qui+a+agité+la+France+au+début+de+l’année+a+été+présenté+par+les+médias+comme+un+énième+épisode+opposant+monde+agricole+et+(…)

    • Et qui travaille la terre ? En 2019, il y avait 250 000 ouvriers agricoles selon l’Insee, qui sont salariés et ne possèdent ni les surfaces qu’ils cultivent, ni les sociétés d’exploitation. Plusieurs d’entre eux sont employés par des entreprises de travaux agricoles (ETA), vraies firmes de sous-traitance qui vendent leurs services aux propriétaires terriens, voire même aux chefs d’exploitation. Vingt pour cent des exploitations en grandes cultures auraient totalement délégué leurs surfaces à ces entreprises, d’après l’économiste et ingénieure agronome Geneviève Nguyen [7]. « Si on compte les saisonniers, ajoute Pasquier, à équivalent temps plein il y a probablement déjà plus d’ouvriers agricoles que d’agriculteurs en France. »

      Aujourd’hui, 69% des exploitants travaillent encore à leur compte et n’ont aucun salarié. Mais ces exploitations individuelles connaissent une forte baisse. Selon les projections de l’Insee, la moitié de celles-ci pourrait disparaître d’ici 2035, et ce au profit des « exploitations sociétaires », qui deviendraient le modèle d’agriculture majoritaire dans le pays. Dans ce modèle, la ferme devient une entreprise dont on peut vendre et acheter des parts, et les terres agricoles sont des actifs s’intégrant dans des portefeuilles d’investissement.

    • La concentration des actifs de la filière agroalimentaire entre les mains de quelques entreprises représente également des risques au niveau environnemental, explique Gilles Billen, directeur de recherche au CNRS émérite en biogéochimie, qui a travaillé sur l’évolution des filières alimentaires en France : (« Aujourd’hui le dogme est la spécialisation. On fait ce qu’on fait le mieux et on essaie d’être le premier sur le marché international. Jamais vous ne verrez une entreprise avoir comme projet de faire un petit peu de tout parce que ça répond à la demande locale. » Or la monoculture empêche de boucler le cycle de matières comme l’azote par exemple. (« Un modèle reposant sur des cultures plus variées, comme la polyculture élevage, permettrait de se passer des pesticides et des engrais », suggère-t-il. Or, le choix ne repose souvent pas sur les agriculteurs. Les marges de profits ne se font pas dans les champs mais dans la transformation agroalimentaire et dans la distribution. Ainsi, les agriculteurs se retrouvent dans une situation proche du salariat vis-à-vis des collecteurs et des aides d’Etat, conclut Billen. Face aux risques de crises environnementales et économiques liées à la production agricole, on est selon lui dans « un néolibéralisme tout à fait débridé ».

    • @roinu il y a des tas de + entre chaque mot sur ton premier post, peut-être n’utilises-tu pas le widget bien pratique de seenthis ? Widget qui permet après avoir sélectionné un texte de juste cliquer dessus pour rapatrier sur seenthis.

  • Quand Barnier se faisait lobbyiste des firmes

    Le nouveau premier ministre voudra sans doute qu’on oublie ces épisodes, mais son passage à la commission européenne, où il fut en charge du marché intérieur et des marchés financiers (2010-2014), fut marqué par sa #docilité, pour ne pas dire #servilité, envers les #multinationales et les #banques. Et pour le #secret des affaires.
    Fakir s’est replongé dans ses archives…

    « En juin 2010, Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur, en charge de pondre une directive sur ‘‘les exigences de capitaux’’, instaure un ‘‘groupe d’experts sur les questions bancaires’’.
    De qui est composé ce cénacle ? Sur les 42 ‘‘conseillers’’, 34 appartiennent à des banques ou à des fonds d’investissements ! Plus des trois quarts ! HSBC, BNP-Paribas, Unicredit, etc. Tous sont représentés. Par souci de pluralisme, sans doute. Et plus de la moitié des membres, très exactement vingt-trois, ont leur carte à l’Institute of International Finance, le plus important lobby bancaire, qui a combattu pied à pied les accords de Bâle 3 [ndlr : accords négociés peu de temps avant pour réguler les risques bancaires]. De quoi les adapter, avec intelligence et finesse, au contexte européen…
    Les succès sont au rendez-vous. Bâle 3 exige ainsi, pour les banques, un ratio de fonds propres à hauteur de 8 %. C’est plutôt modeste. Bien des études préconisent 20 %, et Allan Greenspan, l’ancien président de la Fed américaine, plaidait pour 13 ou 14 %. 8 %, donc, dans l’esprit de Bâle, c’est un minimum. Mais, pressés par leurs banquiers, les Européens vont en faire un maximum ! Aucun état en Europe n’aura le droit d’en réclamer davantage, d’écrire une loi plus stricte ! Et on rebaptisera ça ‘‘harmonisation du marché’’… toujours par le bas ! ‘‘Le texte reflète les préoccupations de l’industrie bancaire’’, reconnaîtra l’Association des banquiers britanniques… »
    [Extrait de Fakir n° 59, février 2013.]

    La même année, toujours au niveau européen, l’enjeu était plus important encore : généraliser le principe du secret des affaires, qui garantit à une firme qu’elle n’aura pas à rendre publics la composition de ses produits, ses méthodes de fabrication, ses procédés inavouables. Pire : enquêter dessus serait désormais puni. Michel Barnier, puis Emmanuel Macron, y auront veillé… C’était raconté dans Il est où le bonheur (Éditions LLL), le livre de François, rédac’ chef à l’époque, dont le Fakir n°90 (septembre 2019) publiait les bonnes feuilles.

    « C’est à Bruxelles que s’est nouée l’intrigue.
    DuPont de Nemours a démarché, directement, la Commission européenne. Avec son lobby également, le CEFIC, le Conseil européen de l’industrie chimique, qui, outre DuPont, réunit Bayer, BASF, Sanofi, Exxon Mobil, Solvay, etc. Eux ont recruté un certain Joseph Huggard, qui est lui-même passé par Exxon, GlaxoSmithKline, et qui s’est vanté, au moment de son embauche, ‘‘d’avoir plus de trente années d’expérience avec les substances les plus controversées’’. Ensemble, avec leurs amis d’Air Liquide, Alstom, Michelin, Safran, General Electric, Intel, Nestlé, etc., ils fondent alors, en 2010, un nouveau lobby, spécialement dédié au ‘‘secret des affaires’’, le TSIC, le Trade Secrets and Innovation Coalition.
    Qu’entendent-ils par ‘‘secret des affaires’’ ? Tout, à peu près tout. ‘‘Il n’existe pas de limitation générale sur les sujets concernés’’. Il ne s’agit pas, pas seulement, des savoir-faire, de la recherche, de l’innovation, des connaissances technologiques, déjà protégés partout. Non, la définition s’étend à ‘‘tous les documents des entreprises’’, les données fiscales, sociales, environnementales. Les essais cliniques, les données toxicologiques, l’identité des additifs, les émissions de substances chimiques, les rejets de fumée, il faut que tout cela soit couvert par ‘‘le secret des affaires’’. Et de même pour les comptes à Jersey, à Malte, au Luxembourg, ‘‘secret des affaires’’.

    Aussitôt créé, donc, le TSIC adresse une demande d’‘‘harmonisation’’ à la Commission. Comment l’Europe accueille-t-elle ce souhait ? Avec enthousiasme ! Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur, lance une étude sur le sujet, et leur répond : « Mon espoir est de pouvoir démontrer que toutes les entreprises fondées sur l’économie de la connaissance, et en particulier les PME, reposent sur le secret des affaires ». Voilà une recherche bien orientée ! Mon espoir, « my hope » ! Le commissaire européen poursuit : « J’espère sincèrement que votre organisation va continuer de nous assister pour parvenir à cet objectif... » On voit mal pourquoi un lobby, né pour cet objectif, cesserait de les « assister »... « et je suis ravi d’entendre de la part de mes services l’excellente coopération jusqu’à ce jour. » C’est plus qu’une proximité qui est signée ici, une complicité.
    Pour les tables rondes, pour les conférences de presse, pour l’enquête publique, lobbies et Commission vont cheminer main dans la main, copain-copain. Et en novembre 2013, c’est bon : la directive est publiée, le secret des affaires harmonisé ! Cela fait trente ans qu’on nous parle, à nous, de l’harmonisation fiscale et sociale et, au bout de trente ans, Anne, ma sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir ! Mais pour eux, en trois ans, trois ans à peine, c’est plié, dans la boîte !

    Restait une formalité : l’introduire en droit français.
    Alors ministre de l’Économie, en 2015, Emmanuel Macron est au taquet, il veut la faire passer par un amendement. Même, pour tout viol du précieux ‘‘secret des affaires’’, il prévoit trois ans de prison ! Heureusement, la peine de mort est abolie ! Mais il essuie alors un tollé, les députés socialistes se rebiffent. Désormais à l’Élysée, la chose est plus assurée : malgré les pétitions de journalistes, les manifestations d’ONG, les protestations des lanceurs d’alerte, les parlementaires ont approuvé. Par 46 voix pour, et 20 contre.
    Contre DuPont de Nemours.
    Contre Syngenta.
    Contre Monsanto.
    Contre les atrazine, Dépakine, plomb, téflon, glyphosate d’hier et de demain. »

    Au service des firmes, des banques et des puissants : on se demande, finalement, pourquoi Macron a mis tant de temps à choisir un premier ministre dont il est si proche…

    https://fakirpresse.info/quand-barnier-se-faisait-lobbyiste-des-firmes
    #Michel_Barnier #lobby

  • David Sheen on X: "Meir Mazuz, top Israeli rabbi favored by Netanyahu and his cabinet, blesses soldiers that gang-raped a Palestinian abducted from Gaza: “You beat the enemy, so what? It’s all good… Don’t we have the right to do it?… In any other country, they’d get medals… Don’t fear the goyim” https://t.co/iNvkkKYvUe" / X

    Fabrique de l’antisémitisme...

    Meir Mazuz, top Israeli rabbi favored by Netanyahu and his cabinet, blesses soldiers that gang-raped a Palestinian abducted from Gaza: “You beat the enemy, so what? It’s all good… Don’t we have the right to do it?… In any other country, they’d get medals… Don’t fear the goyim”