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Agent d’ingérence étrangère : Alle die mit uns auf Kaperfahrt fahren, müssen Männer mit Bärten sein. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die haben Bärte. Jan und Hein und Klaas und Pit, die haben Bärte, die fahren mit.

  • Thomas SANKARA - discours devant l’Assemblée Générale des Nation-Unies, 4 octobre 1984
    https://www.youtube.com/watch?v=Dt7QqBJVQFo

    https://www.thomassankara.net/discours-de-thomas-sankara-a-lonu-le-4-octobre-1984-audio

    A noter

    nous tenons à affirmer du haut de cette tribune, notre solidarité militante et agissante à l’endroit des combattants, femmes et hommes, de ce peuple merveilleux de la Palestine parce que nous savons qu’il n’y a pas de souffrance sans fin .

    Le texte intégral

    Monsieur le Président, Monsieur le secrétaire Général,

    Honorables représentants de la Communauté internationale

    Je viens en ces lieux vous apporter le salut fraternel d’un pays de 274000 km², où sept millions d’enfants, de femmes et d’hommes, refusent désormais de mourir d’ignorance, de faim, de soif, tout en n’arrivant pas à vivre véritablement depuis un quart de siècle d’existence comme Etat souverain, siégeant à l’ONU.

    Je viens à cette Trente-neuvième session vous parler au nom d’un peuple qui, sur la terre de ses ancêtres, a choisi, dorénavant de s’affirmer et d’assumer son histoire, dans ses aspects positifs, comme dans ses aspects négatifs, sans complexe aucun.

    Je viens enfin, mandaté par le Conseil National de la Révolution (CNR) du Burkina Faso, pour exprimer les vues de mon peuple concernant les problèmes inscrits à l’ordre du jour, et qui constituent la trame tragique des évènements qui fissurent douloureusement les fondements du monde en cette fin du vingtième siècle. Un monde où l’humanité est transformée en cirque, déchirée par les luttes entre les grands et les semi-grands, battue par les bandes armées, soumise aux violences et aux pillages. Un monde où des nations, se soustrayant à la juridiction internationale, commandent des groupes hors-la-loi, vivant de rapines, et organisant d’ignobles trafics, le fusil à la main.

    Monsieur le Président

    Je n’ai pas ici la prétention d’énoncer des dogmes. Je ne suis ni un messie ni un prophète. Je ne détiens aucune vérité. Ma seule ambition est une double aspiration : premièrement, pouvoir, en langage simple, celui de l’évidence et de la clarté, parler au nom de mon peuple, le peuple du Burkina Faso ; deuxièmement, parvenir à exprimer aussi, à ma manière, la parole du “Grand peuple des déshérités”, ceux qui appartiennent à ce monde qu’on a malicieusement baptisé Tiers Monde. Et dire, même si je n’arrive pas à les faire comprendre, les raisons que nous avons de nous révolter.

    Tout cela dénote de l’intérêt que nous portons à l’ONU, les exigences de nos droits y prenant une vigueur et la rigueur de la claire conscience de nos devoirs.

    Nul ne s’étonnera de nous voir associer l’ex Haute-Volta, aujourd’hui le Burkina Faso, à ce fourre-tout méprisé, le Tiers Monde, que les autres mondes ont inventé au moment des indépendances formelles pour mieux assurer notre aliénation culturelle, économique et politique. Nous voulons nous y insérer sans pour autant justifier cette gigantesque escroquerie de l’Histoire. Encore moins pour accepter d’être “l’arrière monde d’un Occident repu”. Mais pour affirmer la conscience d’appartenir à un ensemble tricontinental et admettre, en tant que non-alignés, et avec la densité de nos convictions, qu’une solidarité spéciale unit ces trois continents d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique dans un même combat contre les mêmes trafiquants politiques, les mêmes exploiteurs économiques.

    Reconnaître donc notre présence au sein du Tiers Monde c’est, pour paraphraser José Marti, “affirmer que nous sentons sur notre joue tout coup donné à n’importe quel homme du monde”. Nous avons jusqu’ici tendu l’autre joue. Les gifles ont redoublées. Mais le cœur du méchant ne s’est pas attendri. Ils ont piétiné la vérité du juste. Du Christ ils ont trahi la parole. Ils ont transformé sa croix en massue. Et après qu’ils se soient revêtus de sa tunique, ils ont lacéré nos corps et nos âmes. Ils ont obscurci son message. Ils l’ont occidentalisé cependant que nous le recevions comme libération universelle. Alors, nos yeux se sont ouverts à la lutte des classes. Il n’y aura plus de gifles.

    Il faut proclamer qu’il ne peut y avoir de salut pour nos peuples que si nous tournons radicalement le dos à tous les modèles que tous les charlatans de même acabit ont essayé de nous vendre vingt années durant. Il ne saurait y avoir pour nous de salut en dehors de ce refus là. Pas de développement en dehors de cette rupture.

    Du reste, tous les nouveaux “maîtres-à-penser” sortant de leur sommeil, réveillés par la montée vertigineuse de milliards d’hommes en haillons, effrayés par la menace que fait peser sur leur digestion cette multitude traquée par la faim, commencent à remodeler leurs discours et, dans une quête anxieuse, recherchent une fois de plus en nos lieu et place, des concepts-miracles, de nouvelles formes de développement pour nos pays. Il suffit pour s’en convaincre de lire les nombreux actes des innombrables colloques et séminaires.

    Loin de moi l’idée de tourner en ridicule les efforts patients de ces intellectuels honnêtes qui, parce qu’ils ont des yeux pour voir, découvrent les terribles conséquences des ravages imposés par lesdits “spécialistes” en développement dans le Tiers Monde. La crainte qui m’habite c’est de voir les résultats de tant d’énergies confisquées par les Prospéro de tout genre pour en faire la baguette magique destinée à nous renvoyer à un monde d’esclavage maquillé au goût de notre temps.

    Cette crainte se justifie d’autant plus que la petite bourgeoisie africaine diplômée, sinon celle du Tiers Monde, soit par paresse intellectuelle, soit plus simplement parce qu’ayant goûté au mode de vie occidental, n’est pas prête à renoncer à ses privilèges. De ce fait, elle oublie que toute vraie lutte politique postule un débat théorique rigoureux et elle refuse l’effort de réflexion qui nous attend. Consommatrice passive et lamentable, elle se regorge de vocables fétichisés par l’Occident comme elle le fait de son whisky et de son champagne, dans ses salons à l’harmonie douteuse.

    On recherchera en vain depuis les concepts de négritude ou d’”African Personality” marqués maintenant par les temps, des idées vraiment neuves issues des cerveaux de nos “grands” intellectuels. Le vocabulaire et les idées nous viennent d’ailleurs. Nos professeurs, nos ingénieurs et nos économistes se contentent d’y adjoindre des colorants parce que, des universités européennes dont ils sont les produits, ils n’ont ramené souvent que leurs diplômes et le velours des adjectifs ou des superlatifs.

    Il est nécessaire, il est urgent que nos cadres et nos travailleurs de la plume apprennent qu’il n’y a pas d’écriture innocente. En ces temps de tempêtes, nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui, le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité. Il faut, avant qu’il ne soit trop tard, car il est déjà trop tard, que ces élites, ces hommes de l’Afrique, du Tiers Monde, reviennent à eux-mêmes, c’est-à-dire à leur société, à la misère dont nous avons hérité pour comprendre non seulement que la bataille pour une pensée au service des masses déshéritées n’est pas vaine, mais qu’ils peuvent devenir crédibles sur le plan international, qu’en inventant réellement, c’est-à-dire, en donnant de leurs peuples une image fidèle. Une image qui leur permette de réaliser des changements profonds de la situation sociale et politique, susceptibles de nous arracher à la domination et à l’exploitation étrangères qui livrent nos Etats à la seule perspective de la faillite.

    C’est ce que nous avons perçu, nous, peuple burkinabè, au cours de cette nuit du 4 août 1983, aux premiers scintillements des étoiles dans le ciel de notre Patrie. Il nous fallait prendre la tête des jacqueries qui s’annonçaient dans les campagnes affolées par l’avancée du désert, épuisées par la faim et la soif et délaissées. Il nous fallait donner un sens aux révoltes grondantes des masses urbaines désoeuvrées, frustrées et fatiguées de voir circuler les limousines des élites aliénées qui se succédaient à la tête de l’Etat et qui ne leur offraient rien d’autre que les fausses solutions pensées et conçues par les cerveaux des autres. Il nous fallait donner une âme idéologique aux justes luttes de nos masses populaires mobilisées contre l’impérialisme monstrueux. A la révolte passagère, simple feu de paille, devait se substituer pour toujours la révolution, lutte éternelle contre la domination.

    D’autres avant moi ont dit, d’autres après moi diront à quel point s’est élargi le fossé entre les peuples nantis et ceux qui n’aspirent qu’à manger à leur faim, boire à leur soif, survivre et conserver leur dignité. Mais nul n’imaginera à quel point ” le grain du pauvre a nourri chez nous la vache du riche”.

    Dans le cas de l’ex Haute Volta, le processus était encore plus exemplaire. Nous étions la condensation magique, le raccourci de toutes les calamités qui ont fondu sur les pays dits “en voie de développement”. Le témoignage de l’aide présentée comme la panacée et souvent trompetée, sans rime ni raison, est ici éloquent. Très peu sont les pays qui ont été comme le mien inondés d’aides de toutes sortes. Cette aide est en principe censée œuvrer au développement. On cherchera en vain dans ce qui fut autrefois la Haute-Volta, les signes de ce qui peut relever d’un développement. Les hommes en place, soit par naïveté, soit par égoïsme de classe, n’ont pas pu ou n’ont pas voulu maîtriser cet afflux extérieur, en saisir la portée et exprimer des exigences dans l’intérêt de notre peuple.

    Analysant un tableau publié en 1983 par le Club du Sahel, Jacques Giri dans son ouvrage “Le Sahel Demain”, conclut avec beaucoup de bon sens que l’aide au Sahel, à cause de son contenu et des mécanismes en place, n’est qu’une aide à la survie. Seuls, souligne-t-il, 30 pour cent de cette aide permet simplement au Sahel de vivre. Selon Jacques Giri, cette aide extérieure n’aurait d’autres buts que de continuer à développer les secteurs improductifs, imposant des charges intolérables à nos petits budgets, désorganisant nos campagnes, creusant les déficits de notre balance commerciale, accélérant notre endettement.

    Juste quelques clichés pour présenter l’ex Haute-Volta :
    – 7 millions d’habitants, avec plus de 6 millions de paysannes et de paysans
    – Un taux de mortalité infantile estimé à 180 pour mille
    – Une espérance de vie se limitant à 40 ans
    – Un taux d’analphabétisme allant jusqu’à 98 pour cent, si nous concevons l’alphabétisé comme celui qui sait lire, écrire et parler une langue.
    – Un médecin pour 50000 habitants
    – Un taux de scolarisation de 16 pour cent
    – et enfin un produit intérieur brut par tête d’habitant de 53356 francs CFA soit à peine plus de 100 dollars.

    Le diagnostic à l’évidence, était sombre. La source du mal était politique. Le traitement ne pouvait qu’être politique.

    Certes nous encourageons l’aide qui nous aide à nous passer de l’aide. Mais en général, la politique d’assistance et d’aide n’a abouti qu’à nous désorganiser, à nous asservir, à nous déresponsabiliser dans notre espace économique, politique et culturel.

    Nous avons choisi de risquer de nouvelles voies pour être plus heureux. Nous avons choisi de mettre en place de nouvelles techniques.

    Nous avons choisi de rechercher des formes d’organisation mieux adaptées à notre civilisation, rejetant de manière abrupte et définitive toutes sortes de diktats extérieurs, pour créer ainsi les conditions d’une dignité à la hauteur de nos ambitions. Refuser l’état de survie, desserrer les pressions, libérer nos campagnes d’un immobilisme moyenâgeux ou d’une régression, démocratiser notre société, ouvrir les esprits sur un univers de responsabilité collective pour oser inventer l’avenir. Briser et reconstruire l’administration à travers une autre image du fonctionnaire, plonger notre armée dans le peuple par le travail productif et lui rappeler incessamment que sans formation patriotique, un militaire n’est qu’un criminel en puissance. Tel est notre programme politique.

    Au plan de la gestion économique, nous apprenons à vivre simplement, à accepter et à nous imposer l’austérité afin d’être à même de réaliser de grands desseins.

    Déjà, grâce à l’exemple de la Caisse de solidarité nationale, alimentée par des contributions volontaires, nous commençons à répondre aux cruelles questions posées par la sécheresse. Nous avons soutenu et appliqué les principes d’Alma-Ata en élargissant le champ des soins de santé primaires. Nous avons fait nôtre, comme politique d’Etat, la stratégie du GOBI FFF, préconisée par l’UNICEF.

    Par l’intermédiaire de l’Office du Sahel des Nations Unies (OSNU), nous pensons que les Nations unies devraient permettre aux pays touchés par la sécheresse la mise sur pied d’un plan moyen et long termes afin de parvenir à l’autosuffisance alimentaire.

    Pour préparer le vingt et unième siècle, nous avons, par la création d’une tranche spéciale de la Tombola, “Instruisons nos enfants”, lancé une campagne immense pour l’éducation et la formation de nos enfants dans une école nouvelle. Nous avons lancé à travers l’action salvatrice des Comités de Défense de la Révolution un vaste programme de construction de logements sociaux, 500 en trois mois, de routes, de petites retenues d’eau etc… Notre ambition économique est d’œuvrer pour que le cerveau et les bras de chaque burkinabè puissent au moins lui servir à inventer et à créer de quoi s’assurer deux repas par jour et de l’eau potable.

    Nous jurons, nous proclamons, que désormais au Burkina Faso, plus rien ne se fera sans la participation des burkinabè. Rien qui n’ait été au préalable décidé par nous, élaboré par nous. Il n’y aura plus d’attentat à notre pudeur et à notre dignité.

    Forts de cette certitude, nous voudrions que notre parole s’élargisse à tous ceux qui souffrent dans leur chair, tous ceux qui sont bafoués dans leur dignité d’homme par un minorité d’hommes ou par un système qui les écrase.

    Permettez, vous qui m’écoutez, que je le dise : je ne parle pas seulement au nom du Burkina Faso tant aimé mais également au nom de tous ceux qui ont mal quelque part.

    Je parle au nom de ces millions d’êtres qui sont dans les ghettos parce qu’ils ont la peau noire ou qu’ils sont de culture différente et bénéficient d’un statut à peine supérieur à celui d’un animal.

    Je souffre au nom des Indiens massacrés, écrasés, humiliés et confinés depuis des siècles dans des réserves afin qu’ils n’aspirent à aucun droit et que leur culture ne puisse s’enrichir en convolant en noces heureuses au contact d’autres cultures, y compris celle de l’envahisseur.

    Je m’exclame au nom des chômeurs d’un système structurellement injuste et conjoncturellement désaxé, réduits à ne percevoir de la vie que le reflet de celle des plus nantis.

    Je parle au nom des femmes du monde entier, qui souffrent d’un système d’exploitation imposé par les mâles. Pour ce qui nous concerne, nous sommes prêts à accueillir toutes les suggestions du monde entier, nous permettant de parvenir à l’épanouissement total de la femme burkinabè. En retour, nous donnons en partage à tous les pays, l’expérience positive que nous entreprenons avec des femmes désormais présentes à tous les échelons de l’appareil de l’État et de la vie sociale au Burkina Faso. Des femmes qui luttent et proclament avec nous, que l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère et nous en appelons à toutes nos sœurs de toutes les races pour qu’elles montent à l’assaut pour la conquête de leurs droits.

    Je parle au nom des mères de nos pays démunis, qui voient mourir leurs enfants de paludisme ou de diarrhée, ignorant qu’il existe, pour les sauver, des moyens simples que la science des multinationales ne leur offre pas, préférant investir dans les laboratoires de cosmétiques et dans la chirurgie esthétique pour les caprices de quelques femmes ou d’hommes dont la coquetterie est menacée par les excès de calories de leurs repas trop riches et d’une régularité à vous donner, non, plutôt à nous donner, à nous autres du Sahel, le vertige. Ces moyens simples recommandés par l’OMS et l’UNICEF, nous avons décidé de les adopter et de les populariser.

    Je parle aussi au nom de l’enfant. L’enfant du pauvre, qui a faim et qui louche furtivement vers l’abondance amoncelée dans une boutique pour riches. La boutique protégée par une vitre épaisse. La vitre défendue par une grille infranchissable. Et la grille gardée par un policier casqué, ganté et armé de matraque. Ce policier, placé là par le père d’un autre enfant qui viendra se servir ou plutôt se faire servir parce que représentant toutes les garanties de représentativité et de normes capitalistiques du système.

    Je parle au nom des artistes (poètes, peintres, sculpteur, musiciens, acteurs), hommes de bien qui voient leur art se prostituer pour l’alchimie des prestidigitations de show-business.

    Je crie au nom des journalistes qui sont réduits soit au silence, soit au mensonge pour ne pas subir les dures lois du chômage.

    Je proteste au nom des sportifs du monde entier dont les muscles sont exploités par les systèmes politiques ou les négociants de l’esclavage modernes.

    Mon pays est un concentré de tous les malheurs des peuples, une synthèse douloureuse de toutes les souffrances de l’humanité, mais aussi et surtout des espérances de nos luttes. C’est pourquoi je vibre naturellement au nom des malades qui scrutent avec anxiété les horizons d’une science accaparée par les marchands de canons. Mes pensées vont à tous ceux qui sont touchés par la destruction de la nature et à ces trente millions d’hommes qui vont mourir comme chaque année, abattus par la redoutable arme de la faim.

    Militaire, je ne peux oublier ce soldat obéissant aux ordres, le doigt sur la détente, et qui sait que la balle qui va partir ne porte que le message de la mort.

    Enfin, je veux m’indigner en pensant aux Palestiniens qu’une humanité inhumaine a choisi de substituer à un autre peuple, hier encore martyrisé. Je pense à ce vaillant peuple palestinien, c’est-à-dire à ces familles atomisées errant de par le monde en quête d’un asile. Courageux, déterminés, stoïques et infatigables, les Palestiniens rappellent à chaque conscience humaine la nécessité et l’obligation morale de respecter les droits d’un peuple : avec leurs frères juifs, ils sont antisionistes.

    Aux côtés de mes frères soldats de l’Iran et de l’Irak, qui meurent dans une guerre fratricide et suicidaire, je veux également me sentir proche des camarades du Nicaragua dont les ports sont minés, les villes bombardées et qui, malgré tout, affrontent avec courage et lucidité leur destin. Je souffre avec tous ceux qui, en Amérique latine, souffrent de la mainmise impérialiste.

    Je veux être aux côtés des peuples afghan et irlandais, aux côtés des peuples de Grenade et de Timor Oriental, chacun à la recherche d’un bonheur dicté par la dignité et les lois de sa culture.

    Je m’élève ici au nom des tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde ils pourront faire entendre leur voix et la faire prendre en considération réellement. Sur cette tribune beaucoup m’ont précédé, d’autres viendront après moi. Mais seuls quelques uns feront la décision. Pourtant nous sommes officiellement présentés comme égaux. Eh bien, je me fais le porte voix de tous ceux qui cherchent vainement dans quel forum de ce monde, ils peuvent se faire entendre. Oui je veux donc parler au nom de tous les “laissés pour compte” parce que “je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger”.

    Notre révolution au Burkina Faso est ouverte aux malheurs de tous les peuples. Elle s’inspire aussi de toutes les expériences des hommes depuis le premier souffle de l’Humanité. Nous voulons être les héritiers de toutes les révolutions du monde, de toutes les luttes de libération des peuples du Tiers Monde. Nous sommes à l’écoute des grands bouleversements qui ont transformé le monde. Nous tirons des leçons de la révolution américaine, les leçons de sa victoire contre la domination coloniale et les conséquences de cette victoire. Nous faisons nôtre l’affirmation de la doctrine de la non-ingérence des Européens dans les affaires américaines et des Américains dans les affaires européennes. Ce que Monroe clamait en 1823, « L’Amérique aux Américains », nous le reprenons en disant « l’Afrique aux Africains », « Le Burkina aux Burkinabè ». La Révolution française de 1789, bouleversant les fondements de l’absolutisme, nous a enseigné les droits de l’homme alliés aux droits des peuples à la liberté. La grande révolution d’octobre 1917 a transformé le monde, permis la victoire du prolétariat, ébranlé les assises du capitalisme et rendu possible les rêves de justice de la Commune française.

    Ouverts à tous les vents de la volonté des peuples et de leurs révolutions, nous instruisant aussi de certains terribles échecs qui ont conduits à de tragiques manquements aux droits de l’homme, nous ne voulons conserver de chaque révolution, que le noyau de pureté qui nous interdit de nous inféoder aux réalités des autres, même si par la pensée, nous nous retrouvons dans une communauté d’intérêts.

    Monsieur les Président,

    Il n’y a plus de duperie possible. Le Nouvel Ordre Economique Mondial pour lequel nous luttons et continuerons à lutter, ne peut se réaliser que :
    – si nous parvenons à ruiner l’ancien ordre qui nous ignore,
    – si nous imposons la place qui nous revient dans l’organisation politique du monde,
    – si, prenant conscience de notre importance dans le monde, nous obtenons un droit de regard et de décision sur les mécanismes qui régissent le commerce, l’économie et la monnaie à l’échelle planétaire.

    Le Nouvel Ordre Economique international s’inscrit tout simplement, à côté de tous les autres droits des peuples, droit à l’indépendance, au libre choix des formes et de structures de gouvernement, comme le droit au développement. Et comme tous les droits des peuples, il s’arrache dans la lutte et par la lutte des peuples. Il ne sera jamais le résultat d’un acte de la générosité d’une puissance quelconque.

    Je conserve en moi la confiance inébranlable, confiance partagée avec l’immense communauté des pays non-alignés, que sous les coups de boutoir de la détresse hurlante de nos peuples, notre groupe va maintenir sa cohésion, renforcer son pouvoir de négociation collective, se trouver des alliés parmi les nations et commencer, de concert avec ceux qu peuvent encore nous entendrez, l’organisation d’un système de relations économiques internationales véritablement nouveau.

    Monsieur le Président,

    Si j’ai accepté de me présenter devant cette illustre assemblée pour y prendre la parole, c’est parce que malgré les critiques qui lui sont adressées par certains grands contributeurs, les Nations Unies demeurent la tribune idéale pour nos revendications, le lieu obligé de la légitimité des pays sans voix.

    C’est cela qu’exprime avec beaucoup de justesse notre Secrétaire général lorsqu’il écrit : “L’organisation des Nations Unies est unique en ce qu’elle reflète les aspirations et les frustrations de nombreux pays et gouvernements du monde entier. Un de ses grands mérites est que toutes les Nations, y compris celles qui sont faibles, opprimées ou victimes de l’injustice, (il s’agit de nous), peuvent, même lorsqu’elles sont confrontées aux dures réalités du pouvoir, y trouver une tribune et s’y faire entendre. Une cause juste, même si elle ne rencontre que revers ou indifférence, peut trouver un écho à l’Organisation des Nations Unies ; cet attribut de l’Organisation n’est pas toujours prisé, mais il n’en est pas moins essentiel”.

    On ne peut mieux définir le sens et la portée de l’Organisation.

    Aussi est-il, pour chacun de nous, un impératif catégorique de consolider les assises de notre Organisation, de lui donner les moyens de son action. Nous adoptons en conséquence, les propositions faîtes à cette fin par le Secrétaire Général, pour sortir l’Organisation des nombreuses impasses, soigneusement entretenues par le jeu des grandes puissances afin de la discréditer aux yeux de l’opinion publique.

    Monsieur le Président,

    Reconnaissant les mérites mêmes limités de notre Organisation, je ne peux que me réjouir de la voir compter de nouveaux adhérents. C’est pourquoi la délégation burkinabè salue l’entrée du 159ème membre de notre Organisation : l’Etat du Brunei Daressalam.

    C’est la déraison de ceux entre les mains desquelles la direction du monde es tombée par le hasard des choses qui fait l’obligation au Mouvement des pays non alignés, auquel je l’espère, se joindra bientôt l’Etat du Brunei Darussalam, de considérer comme un des objectifs permanents de sa lutte, le combat pour le désarmement qui est un des aspects essentiels et une condition première de notre droit au développement.

    Il faut, à notre avis des études sérieuses prenant en compte tous les éléments qui ont conduit aux calamités qui ont fondu sur le monde. A ce titre, le Président Fidel Castro en 1979, a admirablement exprimé notre point de vue à l’ouverture du sixième sommet des Pays non alignés lorsqu’il déclarait : “Avec 300 milliards de dollars, on pourrait construire en un an 600000 écoles pouvant recevoir 400 millions d’enfants ; ou 60 millions de logements confortables pour 300 millions de personnes ; ou 30000 hôpitaux équipés de 18 millions de lits ; ou 20000 usines pouvant employer plus de 20 millions de travailleurs ou irriguer 150 millions d’hectares de terre qui, avec les moyens techniques adéquats pourraient alimenter un milliard de personnes…”

    En multipliant aujourd’hui ce chiffre par 10, je suis certainement en deçà de la réalité, on réalise ce que l’Humanité gaspille tous les ans dans le domaine militaire, c’est-à-dire contre la paix.

    On perçoit aisément pourquoi l’indignation des peuples se transforme rapidement en révolte et en révolution devant les miettes qu’on leur jette sous la forme ignominieuse d’une certaine “aide”, assortie de conditions parfois franchement abjectes. On comprend enfin pourquoi dans le combat pour le développement, nous nous désignons comme des militants inlassables de la paix.

    Nous faisons le serment de lutter pour atténuer les tensions, introduire les principes d’une vie civilisée dans les relations internationales et les étendre à toutes les parties du monde. Ce qui revient à dire que nous ne pouvons assister passifs, au trafic des concepts.

    Nous réitérons notre résolution d’être des agents actifs de la paix ; de tenir notre place dans le combat pour le désarmement ; d’agir enfin dans la politique internationale comme le facteur décisif, libéré de toute entrave vis-à-vis de toutes les grandes puissances, quels que soient les projets de ces dernières.

    Mais la recherche de la paix va de pair avec l’application ferme du droit des pays à l’indépendance, des peuples à la liberté et des nations à l’existence autonome. Sur ce point, le palmarès le plus pitoyable, le plus lamentable oui, le plus lamentable est détenu au Moyen Orient en termes d’arrogance, d’insolence et d’incroyable entêtement par un petit pays, Israël, qui, depuis, plus de vingt ans, avec l’inqualifiable complicité de son puissant protecteur les Etats-Unis, continue à défier la communauté internationale.

    Au mépris d’une histoire qui hier encore, désignait chaque Juif à l’horreur des fours crématoires, Israël en arrive à infliger à d’autres ce qui fut son propre calvaire. En tout état de cause, Israël dont nous aimons le peuple pour son courage et ses sacrifices d’hier, doit savoir que les conditions de sa propre quiétude ne résident pas dans sa puissance militaire financée de l’extérieur. Israël doit commencer à apprendre à devenir une nation comme les autres, parmi les autres.

    Pour l’heure, nous tenons à affirmer du haut de cette tribune, notre solidarité militante et agissante à l’endroit des combattants, femmes et hommes, de ce peuple merveilleux de la Palestine parce que nous savons qu’il n’y a pas de souffrance sans fin.

    Monsieur, le Président,

    Analysant la situation qui prévaut en Afrique sur les plans économique et politique, nous ne pouvons pas ne pas souligner les graves préoccupations qui sont les nôtres, face aux dangereux défis lancés aux droits des peuples par certaines nations qui, sûres de leurs alliances, bafouent ouvertement la morale internationale.

    Certes, nous avons le droit de nous réjouir de la décision de retrait des troupes étrangères au Tchad, afin que le Tchadiens entre eux, sans intermédiaire, cherchent les moyens de mettre fin à cette guerre fratricide, et donner enfin à ce peuple qui n’en finit pas de pleurer depuis de nombreux hivernages, les moyens de sécher ses larmes. Mais, malgré les progrès enregistrés çà et là par les peuples africains dans leur lutte pour l’émancipation économique, notre continent continue de refléter la réalité essentielle des contradictions entre les grandes puissances, de charrier les insupportables apories du monde contemporain.

    C’est pourquoi nous tenons pour inadmissible et condamnons sans recours, le sort fait au peuple du Sahara Occidental par le Royaume du Maroc qui se livre à des méthodes dilatoires pour retarder l’échéance qui, de toute façon, lui sera imposée par la volonté du peuple sahraoui. Pour avoir visité personnellement les régions libérées par le peuple sahraoui, j’ai acquis la confirmation que plus rien désormais ne saurait entraver sa marche vers la libération totale de son pays, sous la conduite et éclairée du Front Polisario.

    Monsieur le Président,

    Je ne voudrais pas trop m’étendre sur la question de Mayotte et des îles de l’Archipel malgache. Lorsque les choses sont claires, lorsque les principes sont évidents, point n’est besoin d’élaborer. Mayotte appartient aux Comores. Les îles de l’archipel sont malgaches.

    En Amérique Latine, nous saluons l’initiative du Groupe de Contadora, qui constitue une étape positive dans la recherche d’une solution juste à la situation explosive qui y prévaut. Le commandant Daniel Ortega, au nom du peuple révolutionnaire du Nicaragua a fait ici des propositions concrètes et posé des questions de fond à qui de droit. Nous attendons de voir la paix s’installer dans son pays et en Amérique Centrale, le 15 octobre prochain et après le 15 octobre et nous prenons à témoin l’opinion publique mondiale.

    De même que nous avons condamné l’agression étrangère de l’île de Grenade, de même nous fustigeons toutes les interventions étrangères. C’est ainsi que nous ne pouvons pas nous taire face à l’intervention militaire en Afghanistan.

    Il est cependant un point, mais dont la gravité exige de chacun de nous une explication franche et décisive. Cette question, vous vous en doutez, ne peut qu’être celle de l’Afrique du Sud. L’incroyable insolence de ce pays à l’égard de toutes les nations du monde, même vis-à-vis de celles qui soutiennent le terrorisme qu’il érige en système pour liquider physiquement la majorité noire de ce pays, le mépris qu’il adopte à l’égard de toutes nos résolutions, constituent l’une des préoccupations les plus oppressantes du monde contemporain.

    Mais le plus tragique, n’est pas que l’Afrique du Sud se soit elle-même mise au banc de la communauté internationale à cause de l’abjection des lois de l’apartheid, encore moins qu’elle continue de maintenir illégalement la Namibie sous la botte colonialiste et raciste, ou de soumettre impunément ses voisins aux lois du banditisme. Non, le plus abject, le plus humiliant pour la conscience humaine, c’est qu’elle soit parvenue à “banaliser” le malheur de millions d’êtres humains qui n’ont pour se défendre que leur poitrine et l’héroïsme de leurs mains nues. Sûre de la complicité des grandes puissances et de l’engagement actif de certaines d’entre elles à ses côtés, ainsi que de la criminelle collaboration de quelques tristes dirigeants de pays africains, la minorité blanche ne se gêne pas pour ridiculiser les états d’âme de tous les peuples, qui, partout à travers le monde, trouvent intolérable la sauvagerie des méthodes en usage dans ce pays.

    Il fut un temps où les brigades internationales se constituaient pour aller défendre l’honneur des nations agressées dans leur dignité. Aujourd’hui, malgré la purulence des plaies que nous portons tous à nos flancs, nous allons voter des résolutions dont les seules vertus, nous dira-t-on, seraient de conduire à résipiscence une Nation de corsaires qui “détruit le sourire comme la grêle tue les fleurs”.

    Monsieur le Président,

    Nous allons bientôt fêter le cent cinquantième anniversaire de l’émancipation des esclaves de l’Empire britannique. Ma délégation souscrit à la proposition des pays d’Antigua et de la Barbade de commémorer avec éclat cet événement qui revêt, pour les pays africains et le monde noir, une signification d’une très grande importance. Pour nous, tout ce qui pourra être fait, dit ou organisé à travers le monde au cours des cérémonies commémoratives devra mettre l’accent sur le terrible écot payé par l’Afrique et le monde noir, au développement de la civilisation humaine. Ecot payé sans retour et qui explique, sans aucun doute, les raisons de la tragédie d’aujourd’hui sur notre continent.

    C’est notre sang qui a nourri l’essor du capitalisme, rendu possible notre dépendance présente et consolidé notre sous-développement. On ne peut plus escamoter la vérité, trafiquer les chiffres. Pour chaque Nègre parvenu dans les plantations, cinq au moins connurent la mort ou la mutilation. Et j’omets à dessein, la désorganisation du continent et les séquelles qui s’en sont suivies.

    Monsieur le Président,

    Si la terre entière, grâce à vous, avec l’aide du Secrétaire Général, parvient à l’occasion de cet anniversaire à se convaincre de cette vérité-là, elle comprendra pourquoi, avec toute la tension de notre être, nous voulons la paix entre les nations, pourquoi nous exigeons et réclamons notre droit au développement dans l’égalité absolue, par une organisation et une répartition des ressources humaines.

    C’est parce que de toutes les races humaines, nous appartenons à celles qui ont le plus souffert, que nous nous sommes jurés, nous burkinabè, de ne plus jamais accepter sur la moindre parcelle de cette terre, le moindre déni de justice. C’est le souvenir de la souffrance qui nous place aux côtés de l’OLP contre les bandes armées d’Israël. C’est le souvenir de cette souffrance qui, d’une part, nous fait soutenir l’ANC et la SWAPO, et d’autre part, nous rend intolérable la présence en Afrique du Sud des hommes qui se disent blancs et qui brûlent le monde à ce titre. C’est enfin ce même souvenir qui nous fait placer l’Organisation des Nations Unies toute notre foi dans un devoir commun, dans un tâche commune pour un espoir commun.

    Nous réclamons :
    – Que s’intensifie à travers le monde la campagne pour la libération de Nelson Mandela et sa présence effective à la prochaine Assemblée générale de l’ONU comme une victoire de fierté collective.
    – Que soit créé en souvenir de nos souffrances et au titre de pardon collectif un Prix international de l’Humanité réconciliée, décerné à tous ceux qui par leur recherche auraient contribué à la défense des droits de l’homme.
    – Que tous les budgets de recherches spatiales soient amputés de 1/10000e et consacrés à des recherches dans le domaine de la santé et visant à la reconstitution de l’environnement humain perturbé par tous ces feux d’artifices nuisibles à l’écosystème

    Nous proposons également que les structures des Nations Unies soient repensées et que soit mis fin à ce scandale que constitue le droit de veto. Bien sûr, les effets pervers de son usage abusif sont atténués par la vigilance de certains de ses détenteurs. Cependant, rien ne justifie ce droit : ni la taille des pays qui le détiennent ni les richesses de ces derniers.

    Si l’argument développé pour justifier une telle iniquité est le prix payé au cours de la guerre mondiale, que ces nations, qui se sont arrogé ces droits, sachent que nous aussi nous avons chacun un oncle ou un père qui, à l’instar de milliers d’autres innocents arrachés au Tiers Monde pour défendre les droits bafoués par les hordes hitlériennes, porte lui aussi dans sa chair les meurtrissures des balles nazies. Que cesse donc l’arrogance des grands qui ne perdent aucune occasion pour remettre en cause le droit des peuples. L’absence de l’Afrique du Club de ceux qui détiennent le droit de veto est une injustice qui doit cesser.

    Enfin ma délégation n’aurait pas accompli tous ses devoirs si elle n’exigeait pas la suspension d’Israël et le dégagement pur et simple de l’Afrique du Sud de notre organisation. Lorsque, à la faveur du temps, ces pays auront opéré la mutation qui les introduira dans la Communauté internationale, chacun de nous nous, et mon pays en tête, devra les accueillir avec bonté, guider leur premier pas.

    Nous tenons à réaffirmer notre confiance en l’Organisation des Nations Unies. Nous lui sommes redevables du travail fourni par ses agences au Burkina Faso et de la présence de ces dernières à nos côtés dans les durs moments que nous t traversons.

    Nous sommes reconnaissants aux membres du Conseil de Sécurité de nous avoir permis de présider deux fois cette année les travaux du Conseil. Souhaitons seulement voir le Conseil admettre et appliquer le principe de la lutte contre l’extermination de 30 millions d’êtres humains chaque année, par l’arme de la faim qui, de nos jours, fait plus de ravages que l’arme nucléaire.

    Cette confiance et cette foi en l’Organisation me fait obligation de remercier le Secrétaire général, M. Xavier Pérez de Cuellar, de la visite tant appréciée qu’il nous a faite pour constater, sur le terrain, les dures réalités de notre existence et se donner une image fidèle de l’aridité du Sahel et la tragédie du désert conquérant.

    Je ne saurai terminer sans rendre hommage aux éminentes qualités de notre Président (Paul Lusaka de Zambie) qui saura, avec la clairvoyance que nous lui connaissons, diriger les travaux de cette Trente-neuvième session.

    Monsieur le Président,

    J’ai parcouru des milliers de kilomètres. Je suis venu pour demander à chacun de vous que nous puissions mettre ensemble nos efforts pour que cesse la morgue des gens qui n’ont pas raison, pour que s’efface le triste spectacle des enfants mourant de faim, pour que disparaisse l’ignorance, pour que triomphe la rébellion légitime des peuples, pour que se taise le bruit des armes et qu’enfin, avec une seule et même volonté, luttant pour la survie de l’Humanité, nous parvenions à chanter en chœur avec le grand poète Novalis :

    “Bientôt les astres reviendront visiter la terre d’où ils se sont éloignés pendant nos temps obscurs ; le soleil déposera son spectre sévère, redeviendra étoile parmi les étoiles, toutes les races du monde se rassembleront à nouveau, après une longue séparation, les vieilles familles orphelines se retrouveront et chaque jour verra de nouvelles retrouvailles, de nouveaux embrassement ; alors les habitants du temps jadis reviendront vers la terre, en chaque tombe se réveillera la cendre éteinte, partout brûleront à nouveau les flammes de la vie, le vieilles demeures seront rebâties, les temps anciens se renouvelleront et l’histoire sera le rêve d’un présent à l’étendue infinie”.

    A bas la réaction internationale !

    A bas l’impérialisme !

    A bas le néocolonialisme !

    A bas le fantochisme !

    Gloire éternelle aux peuples qui luttent pour leur liberté !

    Gloire éternelle aux peuples qui décident de s’assumer pour leur dignité !

    Victoire éternelle aux peuples d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie qui luttent !

    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

    Je vous remercie.

    The Real Reason They Killed Thomas Sankara
    https://www.youtube.com/watch?v=jZstfMtj-Hc&t=2652


    Le mot socialisme n’est pas mentionné une seule fois dans ce documentaire mais le projet et les relations socialistes de la révolution burkinabée y sont decrites assez ouvertement.

    Nous svons aujourd’hui que l’histoire n’est pas terminée.

    #Afrique #Burkina_Faso #révolution #socialisme

  • Regierungspolitik : Die Rückschrittskoalition
    https://www.jungewelt.de/artikel/498516.regierungspolitik-die-r%C3%BCckschrittskoalition.html


    Treten den Marsch in die Vergangenheit an : Lars Klingbeil, Markus Söder, Friedrich Merz und Saskia Esken nach einer Pressekonferenz zum Koalitionsvertrag (Berlin, 9.4.2025, )Florian Gärtner/IMAGO

    L’analyse de Christoph Butterwegge décrit les conséquences négatives du projet du prochain gouvernement allemand : augmentation des mesures coercitvives contre chômeurs et réfugiés, réduction de l’imposition des entreprises et croissance sans précédent du budget militaire, toujours au dépens des nécessiteux et ouvriers. Il note qu’il faudra d’importants efforts de la part des syndicats et d’autres imstitution de la société civile pour empêcher les pires conséquences de la politique SPD/CDU.

    Il oublie d’évoquer le but essentiel du gouvernement de guignols : rendre l’Allemagne capable de mener des guerres.

    Butterwegge ne mentionne pas non plus la leçon de l’histoire qu’on a appris avec ce type de politique. Qui vise à être capable de mener des guerres les mènera effectivement. Suivant Boris Pistorius, le ministre de la défense SPD actuel, on y sera en 2929.

    Sur le plan politique « notre démocratie » ressemblera de plus en plus à celles en Russie et Ukraine où les gouvernements respectifs ont tout fait pour contraindre le peuple à soutenir sans réserve la politique de guerre nationale.

    Côté pratique il faut conclure que si les projets du ministre belliqueux se réalisent dans le temps prévu nous avons encore quatre ans pour préparer nos abris et remplir nos réserves ou émigrer vers des contrées paisibles.

    22.4.2025 von Christoph Butterwegge - Die neue Regierung von CDU, CSU und SPD will zurück zum Neoliberalismus. Eine Analyse des Koalitionsvertrags

    Hatten sich die Spitzenpolitikerinnen und -politiker von SPD, Bündnis 90/Die Grünen und FDP bei der Vorstellung ihres Koalitionsvertrages noch als »Fortschrittskoalition« inszeniert, so machen CDU, CSU und SPD im Grunde keinen Hehl aus ihrer Bildung einer »Rückschrittskoalition«. Aufbruchstimmung wird zu Beginn der gemeinsamen Regierungszeit nicht einmal mehr simuliert.

    Die ideologische Basis der neuen Bundesregierung bildet der Neoliberalismus mit seiner Richtschnur, mehr »Leistungsgerechtigkeit« durch Belohnung der Leistungsträger und Schlechterstellung der Leistungsbezieherinnen und -bezieher herzustellen und den eigenen »Wirtschaftsstandort« durch Deregulierung, Privatisierung und Flexibilisierung wettbewerbsfähiger (als die Konkurrenten auf den Weltmärkten) zu machen.

    Dass die Wirtschaft für CDU, CSU und SPD ganz oben auf der Agenda steht, zeigt schon ein oberflächlicher Blick in den Koalitionsvertrag, der den Titel »Verantwortung für Deutschland« trägt. »Wettbewerbsfähigkeit« ist denn auch ein Schlüsselwort des Koalitionsvertrages – ganz so, als wären diese Dokumente auf dem Gipfelpunkt des Neoliberalismus kurz nach der Jahrtausendwende verfasst worden. Gerade angesichts der Exportlastigkeit von Deutschlands Industrie wäre es sinnvoller, die unberechenbare Außenwirtschaftspolitik (Verhängung und Rücknahme von Schutzzöllen) des US-Präsidenten Donald Trump mit einer Stärkung der Binnenkaufkraft zu beantworten.

    Schon im Vorgriff auf eine Kommission zur Sozialstaatsreform, die CDU, CSU und SPD gemeinsam mit Ländern und Kommunen einsetzen wollen, haben sie vereinbart, das Bürgergeldsystem zu einer »neuen Grundsicherung« für Arbeitsuchende umzugestalten. Von den wenigen Verbesserungen und Erleichterungen für Arbeitsuchende, die mit der Bürgergeldreform von SPD, Bündnis 90/Die Grünen und FDP verbunden waren, werden die meisten wieder abgeschafft. Zwar wird die umbenannte Regelleistung nicht – wie von Politikern der Union im Vorwahlkampf gefordert – gekürzt, aber der Anpassungsmechanismus beseitigt, mit dem die Ampelkoalition dafür gesorgt hatte, dass inflationäre Entwicklungen schneller Berücksichtigung fanden.

    Außerdem entfällt die Karenzzeit für Vermögen, ursprünglich von der großen Koalition während der Covid-19-Pandemie im März 2020 eingeführt, um materiell bessergestellten, aber in Not geratenen Facharbeiterinnen und Facharbeitern sowie Selbständigen den Hartz-IV-Zugang zu erleichtern. Ähnliches gilt im Hinblick auf die Karenzzeit für die Unterkunftskosten: Wenn das Jobcenter die Miete oder die Heizkosten von Arbeitsuchenden für »unverhältnismäßig hoch« hält, fällt die Karenzzeit, in der die Unterkunftskosten nicht geprüft werden, weg. Selbst viele Angehörige der Mittelschicht, die bisher nie Angst vor Armut hatten, mussten wegen des Ukraine-Krieges, der anschließenden Energiepreisexplosion und der Inflation jeden Cent dreimal umdrehen. Um so unverständlicher ist, dass CDU und CSU die genannten Regelungen nicht mehr für notwendig halten.

    Ein wichtiger Kerngedanke der Bürgergeldreform, von dem sich CDU, CSU und SPD nunmehr verabschieden, war die Stärkung der beruflichen Aus- und Weiterbildung, nicht zuletzt begriffen als notwendige Qualifizierung von Transferleistungsbezieherinnen und -bezieher für den Arbeitsmarkt, auf dem Fachkräfte fehlen. Weil die »schwarz-rote« Koalition unter Friedrich Merz den Vermittlungsvorrang wieder einführen will, kann es kurz vor dem Abitur stehenden Kindern einer alleinerziehenden Mutter im Grundsicherungsbezug künftig erneut passieren, dass sie vom zuständigen Jobcenter aus dem Gymnasium heraus in einen McJob hineingezwungen werden.

    Mitwirkungspflichten und Sanktionen sollen »im Sinne des Prinzips Fördern und Fordern« verschärft werden: »Bei Menschen, die arbeiten können und wiederholt zumutbare Arbeit verweigern, wird ein vollständiger Leistungsentzug vorgenommen.« Somit kehrt Hartz IV in modifizierter Gestalt zurück, und es geht vorwärts in die Vergangenheit.
    Vom Finanzmarkt abhängig

    War die Ampelkoalition nicht zuletzt daran gescheitert, dass sich die FDP-Bundestagsfraktion im Unterschied zu ihren Kabinettsmitgliedern geweigert hatte, das derzeitige Rentenniveau vor Steuern in Höhe von 48 Prozent bis zum 1. Juli 2040 zu garantieren, so versprechen CDU und CSU im Koalitionsvertrag gemeinsam mit der SPD, es gesetzlich bis zum Jahr 2031 abzusichern. Die sich dadurch ergebenden Mehrausgaben sollen aus Steuermitteln finanziert werden. Stärken wollen CDU, CSU und SPD zudem die betriebliche Altersversorgung; deren Verbreitung in kleinen und mittleren Unternehmen sowie bei Geringverdienerinnen und -verdienern soll vorangetrieben werden.

    Neben dem kollektiven Solidarsystem der gesetzlichen Rentenversicherung möchte die CDU/CSU/SPD-Koalition durch Einführung der »Frühstartrente« ein individuelles Ansparmodell etablieren, das die Altersvorsorge von der Entwicklung an den Finanzmärkten abhängig macht: »Wir wollen für jedes Kind vom sechsten bis zum 18. Lebensjahr, das eine Bildungseinrichtung in Deutschland besucht, pro Monat zehn Euro in ein individuelles, kapitalgedecktes und privatwirtschaftlich organisiertes Altersvorsorgedepot einzahlen. Der in dieser Zeit angesparte Betrag kann anschließend bis zum Renteneintritt durch private Einzahlungen bis zu einem jährlichen Höchstbetrag weiter bespart werden. Die Erträge aus dem Depot sollen bis zum Renteneintritt steuerfrei sein.«

    Nichts spricht dafür, aus Steuermitteln ein Altersvorsorgedepot auch für die Sprösslinge von Reichen und Hyperreichen zu schaffen, deren Wohlstand im Alter schon aufgrund eines Steuersystems gesichert ist, das ihre Eltern weitgehend verschont. Einer zusätzlichen Altersvorsorge bedürfen höchstens die Kinder aus sozial benachteiligten Familien, sofern aus ihnen arme Erwachsene werden, die als Geringverdienerinnen und -verdiener, prekär Beschäftigte oder Transferleistungsbezieherinnen und -bezieher nicht genügend Rentenanwartschaften erwerben. Profitieren dürften von der »Frühstartrente« hauptsächlich Finanzmarktakteure, neben Brokern und Investmentbankern vornehmlich solche, deren Anlageportfolio unverhoffte Kursgewinne durch zusätzliche, langfristige und milliardenschwere Anlagen des Staates verzeichnen kann. Wie risikoreich ein solches System verglichen mit der umlagefinanzierten, lohn- und beitragsbezogenen Rente trotzdem ist, haben gerade erst die weltweiten Börsenturbulenzen nach der Verhängung von Schutzzöllen durch US-Präsident Trump gezeigt.

    Bekämpfung der Geflüchteten

    Flucht und Migration werden im Koalitionsvertrag von CDU, CSU und SPD bezeichnenderweise im Kapitel zur inneren Sicherheit abgehandelt. So findet die »migrationspolitische Wende« (Alexander Dobrindt) – von der CDU/CSU-Fraktion und ihrem Vorsitzenden Friedrich Merz am 29. und 31. Januar 2025 per nur mit Stimmen der AfD mehrheitsfähigem Fünf-Punkte-Plan und ihrem knapp gescheiterten, von der SPD noch vehement bekämpften »Zustrombegrenzungsgesetz« proklamiert – ihre Fortsetzung. Dessen wesentlichen Inhalten hat die SPD in den Koalitionsverhandlungen zugestimmt.

    In der »irregulären Migration«, die nur zum geringsten Teil eine illegitime Migration ist, weil jeder Mensch das Recht hat, einer ausweglosen Situation im eigenen Land zu entfliehen, sehen CDU, CSU und SPD offenbar die Mutter aller politischen Probleme. Denn sie behaupten schon in der Präambel ihres Koalitionsvertrages: »Irreguläre Migration polarisiert unsere Gesellschaft.« Dabei ist es die wachsende soziale Ungleichheit, die im globalen Maßstab polarisierend wirkt, resultieren aus ihr doch nicht bloß ökonomische Krisen, ökologische Katastrophen, Kriege und Bürgerkriege, sondern auch größere Migrationsbewegungen.

    Die freiwilligen Bundesaufnahmeprogramme (zum Beispiel für Ortskräfte aus Afghanistan, die der Bundeswehr zugearbeitet haben) werden »soweit wie möglich« beendet, erst recht keine neuen aufgelegt, und Zurückweisungen an den Außengrenzen auch bei Asylgesuchen vorgenommen. Das soll »in Abstimmung« mit den Nachbarstaaten erfolgen; unter dieser von der SPD durchgesetzten Einschränkung verstehen ihre Koalitionspartner aber etwas anderes. Steigern will man auch die Zahl der als »Rückführungen« verharmlosten Abschiebungen. Für subsidiär Schutzberechtigte wird der Familiennachzug zwei Jahre lang ausgesetzt.

    Ob all diese Maßnahmen, etwa die geplante »Rückführungsoffensive« und Abschiebungen nach Afghanistan und Syrien, mit der Genfer Flüchtlingskonvention, dem Grundgesetz und der Europäischen Menschenrechtskonvention vereinbar sind, ist mehr als fraglich. Trotz der besonderen historischen Verantwortung Deutschlands wird Abschied vom Flüchtlingsschutz genommen und bloß noch die »qualifizierte Einwanderung in unseren Arbeitsmarkt« aus ökonomischem Eigeninteresse akzeptiert.

    Während die Rüstungsausgaben und die »jährlichen Investitionen in militärische Infrastruktur« deutlich steigen sollen, wird bei den öffentlichen Entwicklungsleistungen, die neben einer »Sicherung des Zugangs zu Rohstoffen« auch das Ziel der »Fluchtursachenbekämpfung« verfolgen, aufgrund der Notwendigkeit einer Haushaltskonsolidierung eine – wie es im Koalitionsvertrag heißt – »angemessene Absenkung« erfolgen. Offenbar bekämpft man lieber die Geflüchteten als die Fluchtursachen.

    Konzentration des Reichtums

    Während sie auf die Armen mehr Druck ausüben will, sei es durch verschärfte Sanktionen für Menschen im Bürgergeldbezug oder durch Ausweisungen und Leistungsentzug für Geflüchtete, hält die Koalition von CDU, CSU und SPD für Reiche trotz knapper Finanzmittel großzügige Geldgeschenke bereit. So ermöglicht eine degressive »Turboabschreibung« auf Ausrüstungsinvestitionen von jeweils 30 Prozent in den Jahren 2025, 2026 und 2027 großen Unternehmen höhere Gewinne, die anschließend auch noch geringer besteuert werden, weil die Körperschaftsteuer ab 2028 in fünf Schritten von 15 auf zehn Prozent gesenkt wird. Nur zur Erinnerung: Unter dem Kanzler Helmut Kohl (CDU), der ja kein Kommunist war, betrug die Körperschaftsteuer noch 30 bzw. 45 Prozent, je nachdem, ob eine Kapitalgesellschaft ihre Gewinne ausschüttete oder einbehielt.

    Trotz enorm steigender Staatsausgaben bleiben Steuerhöhungen – egal für wen – in dieser Legislaturperiode erneut aus. Stattdessen haben sich CDU, CSU und SPD auf eine Senkung der Einkommenssteuer »für kleine und mittlere Einkommen zur Mitte der Legislatur« geeinigt. Unklar bleibt bei dieser pauschalen Feststellung, wie das geschehen soll, ohne im linear-progressiven Steuersystem der Bundesrepublik die großen Einkommen nicht sehr viel stärker zu begünstigen.

    Das verteilungspolitische Kardinalproblem unseres Landes, die zur Mitte vordringende Armut und die gleichzeitig fortschreitende Konzentration des Reichtums bei wenigen (Unternehmer-)Familien, finden im Koalitionsvertrag so gut wie keine Beachtung. Hierzulande gibt es keine wachsende Ungleichheit, wenn man dem Grundlagentext dieser Regierung glaubt.

    Obwohl das Bundesverfassungsgericht am 26. März 2025 den Solidaritätszuschlag auch in der von CDU, CSU und SPD im Jahr 2019 modifizierten Form für mit dem Grundgesetz vereinbar erklärt, aber in seiner Urteilsbegründung den Wegfall dieser Ergänzungsabgabe zur Einkommens-, Kapitalertrag- und Körperschaftsteuer im Jahr 2030 angedeutet hatte, wollte ihn die Union möglichst sofort abschaffen. Dass der »Soli« wenigstens vorerst fortbesteht, ist im Koalitionsvertrag festgeschrieben und gilt schon als Erfolg der SPD, die dafür Konzessionen an anderer Stelle machen musste.

    Manche Passagen des einleitenden Wirtschaftskapitels im Koalitionsvertrag lesen sich, als wären sie von der Blackrock-Marketingabteilung verfasst worden: »Wir werden einen Deutschland-Fonds einrichten. Dieser ist das Dach, unter dem wir die Kraft der privaten Finanzmärkte mit dem langfristig strategischen Vorgehen des Investors Staat verbinden.« Kurz darauf heißt es, ebenfalls in der PR-Lyrik eines Finanzkonzerns für Investmentbanker, Broker und Börsianer: »Dieser Fonds soll als Dachfonds bestehende Finanzierungslücken im Bereich des Wachstums- und Innovationskapitals, insbesondere für Mittelstand und Scale-ups, schließen. Die konkreten Investmententscheidungen werden in einer unternehmerischen Governance getroffen, der Investmentfokus liegt in Deutschland.«

    In den »Deutschland-Fonds« fließen nicht weniger als zehn Milliarden Euro. Auch sonst werden hauptsächlich die materiellen Interessen der Klientel von CSU und CDU bedient. Das gilt etwa für so teure Maßnahmen wie die »Vollendung der Mütterrente« durch Anrechnung von drei Kindererziehungsjahren unabhängig vom Geburtsjahr. Statt bedürftige Seniorinnen und Senioren, die von Altersarmut betroffen oder bedroht sind, durch Wiedereinführung einer auskömmlichen Rente nach Mindestentgeltpunkten stärker zu unterstützen, schüttet die »schwarz-rote« Koalition nach dem Gießkannenprinzip fast fünf Milliarden Euro über allen Seniorinnen (oder im Einzelfall: Senioren) aus, die vor 1992 Kinder bekommen haben.

    Die für eine Zersiedlung der Landschaft mitverantwortliche Pendlerpauschale wird erhöht, die umweltschädliche Subventionierung des Agrardiesels vollständig wieder aufgenommen und die Umsatzsteuer der Gastronomie für Speisen dauerhaft von 19 auf sieben Prozent reduziert, was vor allem der Systemgastronomie (Fast-Food-Ketten) und Besserverdienenden zugute kommt. Anstatt das milliardenschwere Dienstwagenprivileg für (leitende) Angestellte, die ihren Firmenwagen auch für Privatfahrten nutzen, endlich abzuschaffen, erhöhen CDU, CSU und SPD die Bruttopreisgrenze bei der steuerlichen Förderung von elektrisch betriebenen Dienstwagen auf 100.000 Euro.

    Wie die Ampelkoalition, die mit dem Bürokratieentlastungsgesetz IV die Aufbewahrungsfrist für Buchungsbelege im Handels- und Steuerrecht von zehn auf acht Jahre verkürzt und damit die Strafverfolgung von Steuerbetrügern erschwert hat, versteht auch die CDU/CSU/SPD-Koalition unter Entbürokratisierung hauptsächlich eine Deregulierung des Arbeits-, Sozial- und Steuerrechts im Sinne der Unternehmen. So wird die von einer Bundesregierung derselben Parteien im Jahr 2016 eingeführte Bonpflicht abgeschafft, mit der Steuerbetrug in Bäckereien, Geschäften und Dienstleistungsfirmen erschwert oder verhindert werden sollte. Dasselbe gilt für eine Flexibilisierung im Interesse der Kapitalseite. Zwar wird die Ermöglichung einer wöchentlichen anstelle einer täglichen Höchstarbeitszeit als Schritt zur besseren Vereinbarkeit von Familie und Beruf hingestellt, man kann darin allerdings auch einen Angriff auf den Achtstundentag sehen.

    Als ihren Haupterfolg feiert die SPD den Passus zum Mindestlohn, der aber wachsweich formuliert ist: »Für die weitere Entwicklung des Mindestlohns wird sich die Mindestlohnkommission im Rahmen einer Gesamtabwägung sowohl an der Tarifentwicklung als auch an 60 Prozent des Bruttomedianlohns von Vollzeitbeschäftigten orientieren. Auf diesem Weg ist ein Mindestlohn von 15 Euro im Jahr 2026 erreichbar.« Friedrich Merz hat recht, wenn er darin keine Gewähr für das Erreichen dieses Bruttostundenlohns für alle sieht. Dafür hat die SPD aber einmal mehr ihre steuerpolitischen Forderungen (Erhöhung des Spitzensteuersatzes, Wiedererhebung der Vermögensteuer und Verschärfung der Erbschaftsteuer für Firmenerben) fallengelassen.

    Das größte Manko des gesetzlichen Mindestlohns besteht darin, dass er nicht politisch, sondern auf der Grundlage des Votums einer paritätisch von Kapitalverbänden und Gewerkschaften, einem oder einer »neutralen« Vorsitzenden sowie zwei nicht stimmberechtigten Wissenschaftlerinnen/Wissenschaftlern besetzten Kommission festgelegt wird. Daran halten CDU, CSU und SPD laut ihrem Koalitionsvertrag fest. Trotz der EU-Mindestlohnrichtlinie, die fortan gleichfalls Berücksichtigung finden soll, orientiert sich die Kommission nach wie vor paradoxerweise nachlaufend an der Tariflohnentwicklung. Schließlich ist ein gesetzlicher Mindestlohn in Deutschland bloß deshalb nötig, weil die Gewerkschaften in vielen Branchen inzwischen zu schwach sind, um ausreichend hohe Tariflohnsteigerungen durchzusetzen.

    Man muss daher kein Prophet sein, um voraussagen zu können, dass sich die Kluft zwischen Arm und Reich unter der Koalition von CDU, CSU und SPD weiter vertiefen wird. Denn die Konzepte der neuen Regierung lassen erwarten, dass sie die Reichen reicher und die Armen zahlreicher macht. Daher muss eine Kernforderung lauten: Umverteilung des Reichtums statt Verschuldung ohne Limit!
    Rüstungs- oder Sozialstaat?

    Einen radikalen Bruch mit dem Regierungshandeln der Ampelkoalition gibt es nur in einer Hinsicht: Durch eine erheblich höhere Kreditaufnahme des Bundes werden mehr Investitionsmöglichkeiten geschaffen, die man für ein gigantisches Aufrüstungsprogramm nutzen will. Wohin die übrigen 500 Milliarden Euro fließen, bleibt hingegen unklar.

    Aufgrund des Blankoschecks, den sich CDU, CSU und SPD für das Militär und die Geheimdienste haben ausstellen lassen, sind die vermeintlich »mageren« Jahre für Bundeswehr und Rüstungsindustrie endgültig vorbei. Auf den Weg gebracht wird das größte Aufrüstungsprogramm in der Geschichte der Bundesrepublik, nicht aus dem Staatshaushalt, sondern ohne Grenzen auf Pump finanziert. Aktuell besteht sogar die Gefahr, dass der kriselnde Finanzmarktkapitalismus auf ein Konjunkturprogramm nach Art des Rüstungskeynesianismus setzt und auch in Deutschland ein militärisch-industrieller Komplex entsteht, vor dessen politischer Macht US-Präsident Dwight D. Eisenhower am 17. Januar 1961 in seiner Abschiedsrede warnte.

    Weil die neuen Verschuldungsmöglichkeiten bloß für zusätzliche, über den Status quo hinausreichende Maßnahmen und nicht für konsumtive Zwecke genutzt werden dürfen, Substitutionseffekte gegenüber den normalen Staatsfinanzen also weitgehend ausgeschlossen sind, bleibt der Druck auf die öffentlichen Haushalte bestehen. Auch müssen die Zins- und Tilgungslasten der kreditfinanzierten Hochrüstung wie auch des Sondervermögens für die Infrastruktur im Bundeshaushalt gegenfinanziert werden. Daher lautet die hinsichtlich der künftigen Gesellschaftsentwicklung zu treffende Richtungsentscheidung trotz der partiellen Herauslösung der Militärausgaben aus dem regulären, vollständig der Schuldenbremse unterliegenden Bundeshaushalt im Kern: Rüstungs- oder Sozialstaat?

    Nur wenn der außerparlamentarische Druck in Form eines breiten Bündnisses von Gewerkschaften, Wohlfahrtsverbänden, Glaubensgemeinschaften, globalisierungskritischen Organisationen, Arbeitslosenforen, Armutskonferenzen und Flüchtlingsinitiativen wächst, lässt sich verhindern, dass die Wirtschafts-, Finanz-, Sozial- und Migrationspolitik der Bundesregierung von CDU, CSU und SPD eine weitere Zunahme der sozialen Ungleichheit bewirken. Andernfalls ermöglicht das politische Klima der Entsolidarisierung und Entdemokratisierung in nächster Zeit einen radikalen Sozialabbau, wie es ihn zuletzt kurz nach der Jahrtausendwende mit Gerhard Schröders »Agenda 2010«, der Riester-Reform und den Hartz-Gesetzen gab.

    Prof. Dr. Christoph Butterwegge hat von 1998 bis 2016 Politikwissenschaft an der Universität zu Köln gelehrt und zuletzt die Bücher »Deutschland im Krisenmodus. Infektion, Invasion und Inflation als gesellschaftliche Herausforderung« sowie »Umverteilung des Reichtums« veröffentlicht. An dieser Stelle schrieb er zuletzt am 16. Mai 2022 über die Folgen der Pandemie für Kinder und Jugendliche: »Generation Corona«.

    #Allemagne #guerre #austérité #SPD #CDU

  • Vollendet - EU, NATO und der 9. Mai
    https://www.jungewelt.de/artikel/498616.vollendet.html

    Les révisioniste ukrainiens et baltiques fêtent la collaboration de leurs ainés avec les nazis allemands et revendiquent en même temps l’exclusivité de la victoire sur le fascisme en 1945 .

    23.4.2025 von Arnold Schölzel - Seit der Unabhängigkeit der baltischen Staaten und der Ukraine von der Sowjetunion 1990 und 1991 wurden diese Länder zu Experimentierfeldern für die Relativierung und Rechtfertigung der einheimischen Kollaboration mit dem deutschen Faschismus. Nach Übernahme durch EU und NATO – in der Ukraine nach dem von EU und NATO gesponserten Sturz der frei gewählten Regierung 2014 – wurde die Geschichtspolitik dieser und anderer Länder wie Polens nach und nach auch in Westeuropa dominierend. Aus der Verharmlosung von Faschismus und Krieg ist heute die offene Attacke auf das geworden, was im Potsdamer Abkommen oder vom Nürnberger Kriegsverbrechertribunal über die beispiellose Menschenvernichtung des Naziregimes gesagt wird. Wie anders lässt sich interpretieren, dass deutsches Auswärtiges Amt – in seinen Anfängen eine bloße Fortsetzung des faschistischen Ribbentrop-Ministeriums – und Bundestag offiziell russische und belarussische Vertreter von Gedenkfeiern zum 80. Jahrestag der Befreiung vom Faschismus ausladen? Die Tatsache, dass es insbesondere für diese beiden Nationen im Zweiten Weltkrieg um die Existenz von Staatlichkeit und Bevölkerung ging, ist im Abgrund von regierungsamtlicher und medialer Dummheit, Unbildung und neu belebtem Revanchismus versunken. Allein für die Sowjetunion sahen die deutschen Pläne bis Ende 1941 rund 40 Millionen Tote vor, am Ende des Krieges waren es 27 Millionen. Das Baerbock-Ministerium und Bundestagspräsidentin Julia Klöckner sagen mit ihren Erlassen faktisch: Das hat es nicht gegeben.

    Aus Relativierung und Rechtfertigung ist 2025 die Vollendung einer Geschichtsdoktrin geworden, die parallel zur NATO- und EU-Expansion verbreitet wurde und wird. Sie beruht auf dem Dogma, dass es im Osten 1945 keine, sondern nur im Westen eine Befreiung vom Faschismus gab. Und sie erklärt die Daten des 8. und 9. Mai für nebensächlich. Einen vorläufigen Schlusspunkt unter das faktische Bekenntnis zur möglichen Wiederholung setzten am 14. April Kiew und die EU-Außenbeauftragte Kaja Kallas. Bei einem EU-Außenministertreffen mit den sechs EU-Bewerberstaaten des Westbalkans lud die Ukraine dazu ein, am 9. Mai nicht nach Moskau, sondern nach Kiew zu fahren. Kallas machte daraus: Die EU werde eine Teilnahme an den Feierlichkeiten in Moskau »nicht auf die leichte Schulter nehmen«, die Teilnahme eines Kandidatenlandes wünsche sie nicht.

    In deutschen Medien kam der Skandal nicht vor, außer in der Berliner Zeitung. Dort wies eine ukrainische Historikerin darauf hin, dass erst vor zwei Jahren eine glorifizierende Ausstellung für die SS-Division »Galizien« in Kiew gezeigt wurde, die dann auf Wanderschaft nach Litauen ging. Der slowakische Regierungschef Robert Fico, der am 9. Mai in Moskau sein will, übermittelte Kallas, 2025 sei nicht 1939. Alles spricht dafür, dass sie genau das meint.

    14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1)
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/14._Waffen-Grenadier-Division_der_SS_(galizische_Nr._1)

    Militärischer Verband der nationalsozialistischen Terrortruppe SS

    Die 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische SS-Division Nr. 1) war eine Division der Waffen-SS, die 1943 mit ukrainischen Freiwilligen und sogenannten Volksdeutschen aufgestellt wurde. Der Beiname „galizische Nr. 1“ bezieht sich auf die Region Galizien. Die Einheit wird auch als Waffen-SS-Division Galizien bezeichnet.

    14-та гренадерська дивізія Ваффен СС «Галичина»
    14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1)
    Waffen-SS-Division Galizien

    Truppenkennzeichen der 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1)

    Truppenkennzeichen
    Aktiv Juli 1943 bis Mai 1945
    Staat Deutsches Reich
    Streitkräfte Waffen-SS
    Truppengattung Grenadiere
    Typ Division
    Gliederung Siehe Gliederung
    Stärke 22.000 Mann
    Schlachten Partisanenkrieg in Jugoslawien

    Deutsch-Sowjetischer Krieg

    Lwiw-Sandomierz-Operation

    Führung
    Liste der Kommandeure
    Insignien
    Ärmelabzeichen Ärmelabzeichen

    Im Dezember 1943 betrug die Stärke der Division 12.634 Mann, im Juni 1944 bereits 15.299 Mann und im Dezember 1944 22.000 Mann. Sie wurde auf dem Balkan (Juni 1943 bis März 1944), an der Ostfront (März 1944 bis Juli 1944) und in Polen und der Tschechoslowakei (Juli 1944 bis Mai 1945) eingesetzt.

    Distriktgouverneur von Lemberg Otto Wächter begrüßt die Freiwilligen der SS Galizien. Lemberg, 18. Juli 1943.

    Die Angehörigen der Division stammten aus dem Raum Lemberg. Ab Juli 1943 wurden sieben Regimenter der „SS-Freiwilligen-Division Galizien“ zu je 2000 Mann aufgestellt. Treibende Kraft und Ausgangsperson war der Distriktgouverneur von Lemberg Otto Wächter[1].

    Die Mannschaften wurden vorwiegend vom Melnyk-Flügel der Organisation Ukrainischer Nationalisten gestellt. Die Bandera-Fraktion lehnte die Gründung der Division ab.[2] Die Ausbildung wurde bis zum Sommer 1944 abgeschlossen.

    Ein Aufruf des Kreishauptmanns, in die SS-Galizien einzutreten. (Sanok, Mai 1943)

    Bereits Anfang 1944 wurde die etwa 2000 Mann starke „Kampfgruppe Beyersdorff“[3] herausgelöst, die beim Kampf gegen polnische Partisanenverbände helfen sollte und dabei mehr als 1500 Zivilisten folterte und ermordete, bevor sie wieder zum Rest der Einheit stieß.[4] Über die Rolle der SS-Division „Galizien“ herrscht vor allem zwischen national gesinnten Ukrainern und Polen starke Uneinigkeit.

    Von polnischen und amerikanischen Historikern werden der Division eine Reihe Verbrechen zugerechnet, die jedoch noch nicht vollständig bewiesen sind.[5] Als gesichert gilt die Beteiligung der Kampfgruppe Beyersdorff bei den Massakern von Pidkamin, Huta-Pieniacka[6] und Palikrowy[7].

    Hans Frank und Johann Anton Hofstetter. Die ersten ukrainischen Freiwilligen bei der SS-Galizien. Sanok, 1943

    Im Juni 1944 wurde die Division der 1. Panzerarmee der Wehrmacht unterstellt und geriet in den Kessel bei Brody. 3.000 Mann der Division konnten sich zu den deutschen Linien durchschlagen, etwa 1.000 zur UPA. Die Division wurde aus aufgelösten galizischen Polizeiregimentern auf dem Truppenübungsplatz Neuhammer neu aufgestellt und am 28. September 1944 als Besatzungstruppe in die Slowakei verlegt. Der Namenszusatz wurde nun in „ukrainische Nr. 1“ geändert.

    Im April 1945 wurde die Division als 1. Division der Ukrainischen National-Armee neu formiert und dem ukrainischen Nationalkomitee unter der Leitung von Pawlo Schandruk unterstellt. Sie stand damals in Österreich und wurde nun auf die Ukraine vereidigt.

    Am 8. Mai 1945 ergab sich die Division bei Tamsweg und Judenburg britischen Truppen. Da die meisten Soldaten aus Galizien stammten, galten sie als polnische Staatsbürger und wurden nicht an die Sowjetunion ausgeliefert, sondern in Rimini interniert. Viele wanderten nach ihrer Entlassung nach Kanada, den USA und Australien aus.

    SS-Schützendivision „Galizien“ (Mai 1943)
    14. SS-Freiwilligen-Division „Galizien“ (30. Juni bis 22. Oktober 1943)
    14. Galizische SS-Freiwilligen-Division (22. Oktober 1943 bis 27. Juni 1944)
    14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) (27. Juni bis 12. November 1944)
    14. Waffen-Grenadier-Division der SS (ukrainische Nr. 1) (12. November 1944 bis 25. April 1945)
    1. Ukrainische Division der Ukrainischen National-Armee (25. April bis 8. Mai 1945)

    30. Juli bis 19. Oktober 1943 SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS Walter Schimana
    20. Oktober 1943 bis Juli 1944 SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS Fritz Freitag
    Juli bis 5. September 1944 SS-Oberführer Nikolaus Heilmann
    5. September 1944 bis 24. April 1945 SS-Brigadeführer und Generalmajor der Waffen-SS Fritz Freitag

    Jaroslaw Hunka

    Waffen-Grenadier-Regiment der SS 29 (galizisches Nr. 1)
    Waffen-Grenadier-Regiment der SS 30 (galizisches Nr. 2)
    Waffen-Grenadier-Regiment der SS 31 (galizisches Nr. 3)
    Waffen-Artillerie-Regiment der SS 14
    Waffen-Füsilier-Bataillon 14
    SS-Freiwilligen-Flak-Abteilung 14
    Waffen-Nachrichten-Abteilung der SS 14
    SS-Radfahr-Bataillon 14
    Waffen-Pionier-Bataillon der SS 14
    Waffen-Panzerjager-Kompanie 14
    SS-Sanitäts-Abteilung 14
    SS-Veterinär-Kompanie 14
    SS-Division-Nachschubtruppen 14
    SS-Wirtschafts-Bataillon 14
    SS-Versorgungs-Kompanie 14
    SS-Feldpostamt 14
    SS-Kriegsberichter-Zug 14
    SS-Feldgendarmerie-Trupp 14
    SS-Feldersatz-Bataillon 14

    Fans des westukrainischen Fußballclubs Karpaty Lwiw zeigten zum 70-jährigen Jubiläum der Einheit ein Banner mit dem Abzeichen der Division „Galizien“, 2013

    Nationalistische Gruppen in der ukrainischen Diaspora entwickelten nach dem Zweiten Weltkrieg ein Narrativ, das die Organisation Ukrainischer Nationalisten, Ukrainischen Aufständischenarmee und ihrer Führer heroisierte und gleichzeitig Faschismus und Verbrechen bei ihnen abstritt. Diese Sicht schloss auch die SS-Division „Galizien“ ein und erhielt in der Ukraine unter Präsident Wiktor Juschtschenko einige Förderung.[8]

    Das von 2014 bis 2019 von Volodymyr Viatrovych geleitete Ukrainische Institut für nationales Gedenken vertritt eine ähnliche Sicht und beeinflusst damit die Geschichtswahrnehmung in der ukrainischen Gesellschaft nach der Revolution 2014.[9] So wird die Division heute trotz Unklarheit und Ambivalenz von Ukrainern aus dem nationalistischen, aber auch dem bürgerlichen Spektrum vor allem in Galizien positiv gesehen und verehrt.

    In der Stadt Lwiw findet organisiert von der nationalistischen Gruppierung „Autonomer Widerstand“[10] seit 2010 jährlich am 28. April eine Parade zu Ehren der SS-Division statt, bei der neben Veteranen auch Vertreter anderer nationalistischer Organisationen teilnehmen[11].

    In den Städten Iwano-Frankiwsk und Ternopil wurde jeweils eine Straße nach der Division Galizien benannt.[12] Am 23. Juli 2017 fanden in Tscherwone, Rajon Solotschiw (Lwiw) eine Gedenkandacht und eine feierliche Umbettung der Überreste von 23 beim Versuch der Flucht aus dem Kessel von Brody gefallenen Soldaten der Division statt, an der u. a. Veteranen und Vertreter der staatlichen Gebietsverwaltung teilnahmen. Statisten und Veteranen trugen dabei Uniformen der Division.[13][14]

    Am 23. September 2020 entschied der Oberste Gerichtshof der Ukraine, dass die Symbole der SS-Division Galizien nicht mit dem Nationalsozialismus in Verbindung gebracht würden und daher im Land nicht verboten werden können.[15]

    Eine Ehrung des ehemaligen Divisionsangehörigen Jaroslaw Hunka durch das kanadische Unterhaus im Jahr 2023, während des russischen Angriffskriegs gegen die Ukraine und im Beisein des ukrainischen Präsidenten Wolodymyr Selenskyj, führte zu internationalen Protesten.[16]

    In mehreren Städten Österreichs, wo die 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) an Kampfhandlungen teilnahm, wurden Denkmäler für die Division errichtet. Meist wird dabei verschwiegen, dass es sich hierbei um eine an Kriegsverbrechen beteiligte SS-Division handelt. Allerdings sind auf den meisten dieser Denkmäler die Abzeichen der Division abgebildet.

    Denkmal in Bad Gleichenberg

    Denkmal in Bierbaum am Auersbach

    Denkmal in Trautmannsdorf

    Auf dem Friedhof des Ortes Bad Gleichenberg befindet sich ein Denkmal, das den „gefallenen Söhnen der Ukraine“ gewidmet ist. Darauf zu sehen sind auch zwei Löwen, die dem Abzeichen der SS-Division entlehnt sind.

    An der Mauer der Pfarrkirche Bierbaum am Auersbach ist ein Kriegerdenkmal angebracht mit der Inschrift: „Dem steten Gedenken der für die Freiheit in Kameradschaft gefallenen Söhne der Ukraine und der Steiermark gewidmet.“ In dominierender Größe ist weiters als Zeichen der Einheit der galizische Löwe angebracht.

    Auf dem Friedhof des Ortsteils Trautmannsdorf in Oststeiermark wird der Division gedacht, wobei an dieser Stelle die Bezeichnung „Ukrainische National-Armee“ verwendet wird – eine Bezeichnung, die die Division in den letzten 14 Tagen vor der Kapitulation 1945 trug. Auch hier wird das Abzeichen der Division verwendet.[17]

    Denkmal am Pfarrplatz

    Gedenktafel in der Alten Pfarrkirche

    Denkmal am Soldatenfriedhof

    In der Stadt Feldbach wird der Division „Galizien“ für ihre Beihilfe im Abwehrkampf gegen die Rote Armee gedacht. Am Pfarrplatz befindet sich ein 1981 offiziell enthülltes Denkmal für die „1. Division der Ukrainischen National-Armee“ – eine Bezeichnung, welche die Division in den letzten 14 Tagen vor der Kapitulation 1945 trug. Darauf abgebildet war auch das originale Verbandsabzeichen der SS-Einheit. In der Alten Pfarrkirche erinnert seit 1954 eine Gedenktafel an die Angehörigen der Division. Im Januar 2018 wurden die umstrittenen Abzeichen von den Denkmälern entfernt.[18][19][20]

    Das Denkmal auf dem örtlichen Friedhof

    Inschrift des Denkmals

    Auf dem örtlichen Friedhof von Gnas errichtete das Österreichische Schwarze Kreuz ein Denkmal, auf dem das Abzeichen der SS-Division Galizien abgebildet ist.

    Auf dem ukrainisch-katholischen Friedhof Saint Mary’s in Elkins Park, einem Vorort von Philadelphia, steht ein Kreuz, das der Division gewidmet ist[21]. Das American Jewish Committee erklärte, das Denkmal solle entfernt werden.[22]

    Ein weiteres Denkmal steht in Warren, einem Vorort von Detroit, an der Seite eines Gebäudes der ukrainischen Kreditgenossenschaft. Der Bürgermeister der Stadt, James R. Fouts, erklärte, nachdem er über das Denkmal informiert worden war, dass: „Es besteht nicht die geringste Chance, dass wir so etwas unterstützen würden.“

    Auf dem ukrainischen Sankt-Wladimir-Friedhof in Oakville, Ontario befindet sich ein Ehrenmal mit dem Emblem der Ukrainischen Aufständischen Armee und der SS-Division. Der kanadische Verein der Freunde des Simon Wiesenthal Zentrums hat wiederholt die Entfernung dieses Denkmals gefordert bis im März 2024 dieses Denkmal tatsächlich entfernt wurde.[23]

    Ein weiteres Denkmal steht trotz mehrmaliger Proteste und Vandalenakte noch am St. Michaels Friedhof in Edmonton.[24][25][26][27]

    Ehrenmal auf dem Sankt-Wladimir-Friedhof in Oakville, Ontario

    Sol Littmann: Pure Soldiers or Sinister Legion. The Ukrainian 14th Waffen-SS Division. Black Rose Books, Montreal 2003, ISBN 1-55164-218-2.
    Rolf Michaelis: Die Grenadier-Divisionen der Waffen-SS. Michaelis, Erlangen 1994, ISBN 3-930849-04-6.
    Rolf Michaelis: Ukrainer in der Waffen-SS. Die 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (ukrainische Nr. 1). Winkelried-Verlag, Dresden 2006, ISBN 978-3-938392-23-2.
    Rolf-Dieter Müller: An der Seite der Wehrmacht. Hitlers ausländische Helfer beim ‚Kreuzzug gegen den Bolschewismus‘ 1941–1945. München 2007, ISBN 3-86153-448-7.
    Per Anders Rudling: They Defended Ukraine’: The 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (Galizische Nr. 1) Revisited. In: The Journal of Slavic Military Studies. Band 25, Nr. 3, 2012, S. 329–368, doi:10.1080/13518046.2012.705633 (englisch, academia.edu).
    Per Anders Rudling: The Honor They So Clearly Deserve’: Legitimizing the Waffen-SS Galizien. In: The Journal of Slavic Military Studies. Band 26, Nr. 1, 2013, S. 114–137, doi:10.1080/13518046.2013.757467 (englisch, academia.edu).
    Myroslav Shkandrij: In the Maelstrom: The Waffen-SS „Galicia“ Division and Its Legacy. McGill-Queen’s University Press, Montreal and Kingstone 2023, ISBN 978-0-228-01653-3 (englisch).
    Georg Tessin: Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939–1945. 2. Auflage. Band 3: Die Landstreitkräfte 6–14. Biblio-Verlag, Bissendorf 1974, ISBN 3-7648-0942-6.

    Ukrainische Befreiungsarmee

    ↑ Philippe Sands: Die Rattenlinie – Ein Nazi auf der Flucht. Lügen, Liebe und die Suche nach der Wahrheit. Fischer Taschenbuch, Frankfurt am Main 2022, ISBN 978-3-596-70459-0, S. 149 f.
    ↑ Michael O. Logusz: Galicia Division: The Waffen-SS 14th Grenadier Division, 1943–1945. Schiffer Military History, Altglen/Pennsylvania 1997, S. 62.
    ↑ James Michael Melnyk: The History of the Galician Division of the Waffen SS. Band 1: On the Eastern Front, April 1943 to July 1944. Fonthill Media, 2016, ISBN 978-1-78155-528-6, S. 235 (auf google books).
    ↑ Terry Goldsworthy: Valhalla’s Warriors: A History of the Waffen-SS on the Eastern Front 1941–1945. Dog Ear Publishing, 2007, ISBN 978-1-59858-445-5, S. 97 (auf google books).
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    ↑ Andreas Umland: The Ukrainian government’s Memory Institute against the West. New Eastern Europe, 7. März 2017 (aufgerufen am 14. April 2018).
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    ↑ Archivierte Kopie (Memento vom 10. August 2016 im Internet Archive)
    ↑ google.de
    ↑ In Ukraine, reburied with honors SS. WeapoNews.com, 25. Juli 2017, abgerufen am 14. April 2018.
    ↑ Bericht aus der Ukrajina Moloda (ukrainisch, mit Bildern und Video), 25. Juli 2017, abgerufen am 14. April 2018.
    ↑ Символіка дивізії СС «Галичина» не є нацистською – верховний суд In: istpravda.com (ukrainisch), veröffentlicht am 5. Dezember 2022, abgerufen am 26. September 2023
    ↑ SS-Soldat zu Selenskyj-Besuch eingeladen In: zdf.de, veröffentlicht am 25. September 2023, abgerufen am 26. September 2023
    ↑ A. K. Hinterland: Gedenken an die Waffen-SS in Feldbach. In: AK Hinterland. 20. März 2013, abgerufen am 9. Oktober 2024.
    ↑ Sachverhaltsdarstellung an die Bezirkshauptmannschaft. In: Dokumentationsarchiv des österreichischen Widerstands. 23. Juni 2016, abgerufen am 4. Dezember 2024.
    ↑ In Feldbach gehen die Wogen hoch: Aufregung um zwei SS-Denkmäler. In: Kleine Zeitung. 27. Dezember 2019, abgerufen am 9. Oktober 2024.
    ↑ Umstrittene SS-Denkmäler wurden „entschärft“. In: Kleine Zeitung. 10. Januar 2018, abgerufen am 25. Dezember 2018.
    ↑ Lev Golinkin: Monuments to Nazis hiding in plain sight near Philadelphia and Detroit. 28. August 2023, abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ William Bender | Ryan W. Briggs: National Jewish group calls for removal of Philadelphia-area monument to a Nazi ‘SS’ unit. 5. September 2023, abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ Oakville Monument Honouring Nazi Collaborators Finally Removed Following Years of Controversy. Abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ FSWC Calls for Removal of Monuments to Nazis in Edmonton. Abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ Raylene Lung: Edmonton: Jewish groups call for removal of vandalized Ukrainian WWII memorial. In: CBC. 12. August 2021, abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ Ukrainian monuments vandalized, group calls for their removal over historical record. 13. August 2021, abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).
    ↑ Cindy Tran: Edmonton Jewish Federation renews call to remove Nazi-linked monuments. In: Edmonton Journal. 2. Oktober 2023, abgerufen am 9. Oktober 2024 (englisch).

  • Gegen Baerbock : Bezirksamt Treptow wird russischen Botschafter nicht rauswerfen
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/gegen-baerbock-bezirksamt-treptow-wird-russischen-botschafter-nicht

    L’arrondissment Treptow-Köpenick de Berlin compte des dizaines de mémoriaux de la lutte antifasciste et de l’armée rouge. Son administration n’interviendra pas si les ennemis personnels de la ministre des affaires étrangères y déposent une gerbe sur les tombes des soldats tombés pendant la libération de Berlin.

    La politicienne verte Annalena Baerbock a fait publier un texte par son ministère qui exige le renvoi des lieux de commémoration des ambassadeurs de la Russie et de la Biélorussie. Le ministère n’a aucune compétence officielle en la matière qui tombe dans le domaine de Berlin et de l’arrondissement.

    22.4.2025 von Carola Tunk - Das Auswärtige Amt will russische Offizielle nicht bei den Gedenkfeiern zum Kriegsende in Europa sehen. In Treptow wird man nicht Folge leisten.

    Das Bezirksamt Treptow-Köpenick hat sich zu einer Handreichung des Auswärtigen Amtes (AA) geäußert. Dabei geht es um die Frage, ob offizielle Vertreter des russischen Staates und aus Belarus in Berlin und Brandenburg an Gedenkveranstaltungen rund um den Tag der Befreiung am 8. Mai teilnehmen sollen.

    In der Handreichung wird Landkreisen und Kommunen empfohlen, keine Einladungen an russische oder belarussische Diplomaten auszusprechen – und notfalls ungebetene Gäste wieder wegzuschicken.
    „Historische Rolle der Sowjetunion“

    Begründet wird die harte Linie mit einer „absehbaren“ Instrumentalisierung des Gedenkens durch offizielle Vertreter der russischen oder belarussischen Botschaft. Das Außenministerium warnt in seinem Schreiben vor „Propaganda, Desinformation und geschichtsrevisionistischer Verfälschung“.

    Eine offizielle Handreichung des Auswärtigen Amtes zu dieser Angelegenheit sei nicht bekannt, so eine Sprecherin des Bezirksamtes. „Angesichts der historischen Rolle der Sowjetunion bei der Befreiung Deutschlands und Europas vom Nationalsozialismus und angesichts der Opfer der Sowjetunion im 2. Weltkrieg, würde das Bezirksamt Treptow-Köpenick es für nicht angemessen halten, Vertreter der Botschaften Russlands oder Belarus‘ - selbst wenn sie nicht eingeladen wurden und unangekündigt erscheinen sollten – unter Anwendung des Hausrechts des Platzes zu verweisen.“

    #Berlin #Am_Treptower_Park #Treptow #antifascisme #libération #nazis #politique #Russie #Biélorussie

  • Die innere Zeitenwende
    https://epaper.berliner-zeitung.de/article/244b116073c5ebb08f658234140bdc3cc6c73a4dff11c63b4f437a3d6797

    Ils veulent la guerre, ils l’ont eu et nous aussi, nous nous trouvons au milieu de leur guerre contre la Russie. La bourgeoisie et la petite bourgeoisie bien pensante allemande s’adonnent au culte irréfléchi et irresponsable de leur supériorité totale .

    Il y a onze ans au mois de février le président Gauck l’a annoncé sachant ce que les siens et « nos » alliés états-uniens étaient en train de manigancer en Ukraine. Six ans après ils l’ont obtenu et là ils sont en train de nous obliger á sacrifier notre dignité et notre niveau de vie déjà modeste et de nous faire payer leurs cadeaux démésurés aux fabricants d’armes.

    Il n’y a que les armes et leur propre bêtise pour arrêter ces fanatiques du « centre » politique. Comptons sur les antagonismes au sein des belliqueux et sur la prudence raisonnée de leurs adversaires pour éviter le pire. Peut-être leur opposition aux forces d’extrême droite et au président Trump les fera perdre le cap.

    Notre vie en dépend.

    18.5.2024 von Ingar Solty - Die liberalen Kräfte betreiben schon heute das Geschäft der Rechten. Die Atmosphäre in Deutschland wird immer martialischer.

    Alternative gegen Deutschland“ titelte der Spiegel mit Bezug auf Zahlungen, die der AfD-Europa-Spitzenkandidat Maximilian Krah aus China erhalten haben soll: Wer als liberaler Antifaschist glaubt, es sei heute ein besonders cleverer Schachzug, den Begriff des „Landesverrats“ gegen eine rechtsautoritäre Partei zu wenden, die behauptet, nationale Interessen zu verfolgen, der wird sich morgen wundern, dass er damit diese illiberale und nationalistische Rhetorik wieder in der politischen Kultur etabliert haben wird.

    Die vom Bundeskanzler Olaf Scholz (SPD) verkündete „Zeitenwende“ ist eine solche auch dem Inhalt nach. Sie wendet die Zeit, aber nicht in eine goldene Zukunft; sie dreht die Uhr zurück in die düstere deutsche Vergangenheit. Bei der inneren Zeitenwende geht es zurück in eine Zeit der Soldatendenkmäler, damit eine „glückssüchtige Gesellschaft“ (Joachim Gauck) wieder lerne, die im Kampf fürs Vaterland am Hindukusch Gefallenen zu verehren. Es geht zurück in die Zeit der „Pflichtjahre“, mit der dieselben Leute, die mit der „Agenda 2010“ einst Sprengsätze an den sozialen Zusammenhalt legten, heute wieder „Gemeinsinn stärken“ wollen und vergessen, dass es das „Pflichtjahr“ in der deutschen Geschichte schon einmal gab und wann und zu welchem Zweck.

    Jugendoffiziere als „Karriereberater“

    Bei der inneren Zeitenwende geht es weiter um den Wiedereinbruch des Militärischen in die Schulen, wo die Kinder nach Ansicht der Bundesbildungsministerin Bettina Stark-Watzinger (FDP) im Sinne eines „unverkrampften Verhältnisses zur Bundeswehr“ und für „unsere Widerstandsfähigkeit“ zusammen mit Soldaten den Kriegsfall üben sollen, und wo Jugendoffiziere als „Karriereberater“ auf die Schüler losgelassen werden, um mit den aktuellen Rekordzahlen an Minderjährigen im Kriegsdienst die Rekrutierungsprobleme der Armee zu lösen. Aber klar, die angeworbenen Ausländer sind ausgeblieben. Die Abbrecherquote bei der Grundausbildung ist eklatant hoch, weil die Realität beim Kommiss wenig mit dem Bild zu tun hat, das die Armeewerbung an Straßenbahnen, Bushaltestellen und auf YouTube verspricht: Kameradschaft, Rumschrauben an geilen Karren, Krieg als Gaming, Weltrettung, Lebenssinn.

    Aber neue Soldaten müssen her, angesichts der nachträglichen Rekordverweigerungen bei Reservisten, deren Lust, sich fürs Vaterland zusammenschießen zu lassen, gering ist – untertroffen nur noch von den Anhängern der Grünen, die zwar stabil Waffen und Kriegsdienst für andere fordern, aber von denen nach einer Forsa-Umfrage nur neun Prozent bereit wären, Deutschland auch persönlich zu verteidigen.

    Die innere Zeitenwende bringt das Militärische auch an die Universitäten zurück, wo Regierung und konservative Opposition gegen das Friedensgebot im Grundgesetz verstoßen und die Zivilklauseln aushebeln wollen, die es als Lehre aus Faschismus und Weltkrieg bislang verboten, Forschung und Wissenschaft in den Dienst der Rüstungskonzerne zu stellen.

    Innere Zeitenwende meint auch die Rückkehr der Unterscheidung von „Gut“ (wir, na klar!) und „Böse“ (die anderen, wer sonst?). Es ist die Rückkehr der „Erbfeinde“ (heute Russland und China) und der „Bürde des weißen Mannes“ zur Zivilisierung der Barbaren, die wieder am deutschen Wesen genesen sollen und sich – so jüngst Reinhard Bütikofer, außenpolitischer Sprecher der Grünen im Europaparlament, mit Blick auf China – „einfach von uns so verwandeln lassen“ müssen, „dass am Ende dann etwas rauskommt, was einfach den Vorstellungen entspricht, die man von uns über das Land und darüber“ hat, „wie die Welt insgesamt organisiert sein soll“.

    Die innere Zeitenwende ist auch die Rückkehr des ostentativen Unwillens, in Kontexten und Kausalzusammenhängen zu denken und dabei auch die Perspektive der „Feinde“ einzunehmen; ja, es ist die Rückkehr der medialen Ächtung des bloßen Versuchs, es zu tun. Innere Zeitenwende bedeutet die Rückkehr der „vaterlandslosen Gesellen“, die als „fünfte Kolonne“ des Feindes bezeichnet und vom Recht auf Versammlungs- und Meinungsfreiheit mit illiberaler Justiz und Polizeigewalt abgehalten werden, während für die Feinde von außen autoritäre Einreise- und Sprechverbote erteilt werden.

    Längst gelten wieder Berufsverbote für die „inneren Feinde“, die man, wie in Brandenburg, durch Gesinnungsprüfungen vom öffentlichen Dienst fernhält. Oder sie sollen, sofern sie als Migranten sich nicht zur Staatsräson einer bedingungslosen Unterstützung des israelischen Staates bekennen, egal, welche rechtsextremen Kräfte ihn gerade regieren und welche KI-gesteuerten Kriegsverbrechen er gerade begeht, nicht nur keine Staatsbürgerschaft erhalten, wie dies der Bundestag mit den Stimmen der Ampel beschlossen hat, sondern man will sie ihnen sogar bis zu zehn Jahre rückwirkend entziehen. Dies forderten der Bundesjustizminister Marco Buschmann (FDP) und die Sozialdemokraten gegenüber Menschen mit doppelter Staatsbürgerschaft.

    Die „innere Zeitwende“ rehabilitiert in einer Weise Begriffe, Sprache, Politikstile und Mittel der nationalistischen und autoritären Rechten des späten 19. und frühen 20. Jahrhunderts, dass es dafür einer AfD gar nicht bedarf. Zurück ist die „nationale Sicherheit“, in deren Namen internationales (Investitions- und Handels-)Recht und das Völkerrecht gebrochen wird.

    Wieder da sind „Staatsräson“, „Autarkie“, die heute „De-Risking“ heißt, Hochrüstung und die Aufforderung zur „Kriegstüchtigkeit“, denn sonst steht, na klar, „in fünf bis acht Jahren“ der Russe bei dir im Keller. Wieder wird vor „Kriegsmüdigkeit“ im Volk gewarnt, finden öffentliche Gelöbnisse vor Landesparlamenten statt und markiert die „neue Lust auf Helden“ die Rückkehr des „heroischen Denkens“, das über den – an Verdun und den Ersten Weltkrieg gemahnenden und nicht zu gewinnenden – Stellungs- und Abnutzungskrieg in der Ukraine sagt: „das Gemetzel ist notwendig“.

    Entstanden ist ein neuer Gewaltkult, der – vollkommen geschichtsvergessen – nach innen nie zuvor gesehene Ausmaße der Gewalt von Jugendlichen mit Silvesterböllern beklagt, während er nach außen selbst nur noch die Sprache der Gewalt vorlebt und ausschließlich die Logik des Militärischen kennt.

    Es braucht gar keine Nazis, um „Veteranentag“ und Heldendenkmäler einzuführen. Und es bedurfte auch keiner Faschisten für den beispiellosen Geschichtsrevisionismus und die monströse Holocaustrelativierung, die Wladimir Putin mit Hitler gleichsetzt und den völkerrechtswidrigen Krieg Russlands in der Ukraine mit Nazideutschlands Vernichtungskrieg im Osten, dessen Ziel im Rahmen des „Generalplan Ost“ die Versklavung der Ostvölker und Vernichtung ihrer gesamten gesellschaftlichen Elite – wenigstens 30 Millionen Menschen – durch systematische Massaker an Unbewaffneten („Kommissarbefehl“) und systematisches Verhungernlassen (wie während der Leningrad-Blockade mit mehr als einer Million Ziviltoten) war und aus dem sich auch der Plan zum Holocaust ergab.

    Es sind Liberale, für die es neue Normalität ist, ihre Gegner als „Lumpenpazifisten“, „gewissenlose“ „Unterwerfungspazifisten“ oder gleich als „Putins willige Helfer“, „Totengräberinnen der Ukraine“ und „Secondhand-Kriegsverbrecher“ zu bezeichnen. Es sind Liberale, die jetzt schon fordern, der „Pazifismus darf nicht wieder auferstehen“. Für all das braucht es keine extreme Rechte. Dieselben Leute, die heute die Konservativen davor warnen, als Lehre aus 1933 ja nicht die „Brandmauer“ einzureißen, während sie, wie Ursula von der Leyen, in Europa die „Post-Faschistin“ Meloni küssen, wo sie sie treffen, bemerken gar nicht den Flammenwerfer in der eigenen Hand, mit dem sie das Land längst angezündet haben.

    Die Grünen warnen vor Kriegsmüdigkeit

    Dabei muss auffallen, dass nicht nur „Stahlhelm“-Konservative, sondern gerade das „linke“ Bürgertum die innere Zeitenwende forciert. Sicher, es war der CDU-Außenminister im Wartestand, Roderich Kiesewetter, der vor wenigen Wochen forderte, dass der „Krieg nach Russland getragen werden“ müsse und man „alles tun“ sollte, dort Ministerien zu zerstören. „Kriegstüchtigkeit“ aber forderte ein sozialdemokratischer „Verteidigungsminister“. Bei den Forderungen nach weiteren 100, 200, 300 Milliarden Euro für die Bundeswehr bei gleichzeitigen Sozialkürzungen war Kiesewetter bloß das Echo der SPD-Politiker Scholz, Eva Högl und Pistorius. Vor „Kriegsmüdigkeit“ wiederum warnte eine grüne Außenministerin, die sich längst „im Krieg mit Russland“ wähnt.

    Es war die Vorsitzende des Verteidigungsausschusses, Marie-Agnes Strack-Zimmermann (FDP), die auf die Frage, ob sie denn gedient habe, antwortete, sie sei „gut für den Volkssturm“. Und „Waffen, Waffen und nochmals Waffen“ forderte Anton Hofreiter (Grüne), der auch systematisches Aushungern wieder zum Prinzip deutscher Machtpolitik machen will. Als Beispiel für die von ihm markig geforderte Außenpolitik, die endlich wieder „mit dem Colt auf dem Tisch verhandel(t)“, schlug er im Dezember 2022 vor, mit der Kornkammer Ukraine am Wickel zukünftig 1,4 Milliarden Chinesen offen den Hungertod anzudrohen: „Wenn uns ein Land Seltene Erden vorenthalten würde, könnten wir entgegnen: Was wollt ihr eigentlich essen?“.

    Es ist das linksliberale Bürgertum, das heute öffentlichkeitswirksam seine Geisteshaltung korrigiert und den Fahneneid auf die Nation in Waffen schwört, als wäre es noch einmal 1914. Die Liste derjenigen, die ihre Wehrdienstverweigerung symbolisch zurückzogen, ist lang. Sie reicht von Scholz und Habeck über gealterte Journalisten und Schriftsteller wie Ralf Bönt, den Stern-Redakteur Thomas Krause und den Taz-Redakteur Tobias Rapp bis zu Bischof Gohl, Wigald Boning und Campino. Dabei war es nur folgerichtig, dass Rapp als Mitherausgeber der„linksradikalen“ Jungle World jüngst im Spiegel auch den „Veteranentag“ begrüßte, als Anerkennung: Das Töten „war nicht sinnlos“.

    Theodor W. Adorno schrieb einmal, er habe weniger Angst vor der extremen Rechten als vor der rechten Radikalisierung der „Mitte“, vor der Rückkehr des Nationalistischen, Autoritären und Faschistischen in der Sprache der Demokratie. Wer glaubt, die Rechte am besten mit ihren eigenen Waffen schlagen zu können, der betreibt ihr eigentliches Geschäft. Kurzfristig mögen die Umfragewerte der AfD in Folge der Skandalisierung ihrer Machenschaften heruntergehen. Langfristig kann man sich in der AfD zurücklehnen, weil man weiß: „Rechts wirkt“. Das Land rast mit atemberaubendem Tempo in eine rechte Vergangenheit; aber im Führerstand stehen nicht Björn Höcke und Maximilian Krah, sondern die Liberalen selbst.

    #Allemagne #guerre #belliqueux

  • The Authoritarian State in Miniature - Christian Nationalists’ 50-Year Plan to Capture the Country.
    https://inthesetimes.com/article/author-interview-talia-lavin-christian-nationalism-authoritarianism

    Jamais on aurait cru que la religion chrétienne, surtout protestante aurait pu constituer de notre temps une menace pour la civilisation humaine comme à l’époque des croisades. On avait tort. Les fidèles de la devise Deus Vult constituent la menace la plus dangereuse pour la paix et l’avenir du monde humain.

    21.4.2025 by Shane Burley - A conversation with author Talia Lavin

    Not all coups change a country in an instant. Some are a slow-boil process of subversion that nonetheless leaves the institutions they affect unrecognizable. Journalist Talia Lavin has spent her career looking at the violent and bigoted politics of the United States’ rightward turn, and, as she chronicles in her recent book, Wild Faith: How the Christian Right is Taking Over America, the Christian nationalist movement currently remaking U.S. society was one such long revolution.

    From the Christian Right’s early mobilization in the 1970s, as they fought desegregation by embracing private schools and homeschooling, to the culture wars seeking to undo myriad progressive reforms, Lavin finds that most of the movement’s political projects emerged from an authoritarian evangelical culture centered in the home. Through increasingly strict — and sometimes violent — forms of parenting to increasing rigidity around gender and sexuality, Lavin reveals how the localized fiefdoms of evangelical homes serve as a microcosm for what Christian nationalists want to see nationwide, and how the stark cruelty of today’s right-wing politics grew out of abusive family dynamics framed as biblically-mandated ​“tough love.”

    But just as Lavin traces the hyper-local roots of the ​“spiritual war” that made Christian nationalists a decisive factor in Donald Trump’s reactionary counterrevolution, she also explores how that world may have sowed the seeds of its own undoing, as she talks with ​“ex-vangelicals” leaving the movement behind.

    In These Times talked with Lavin about her journey into the Christian nationalist movement and what it tells us about our current political landscape amid the second Trump administration. This interview has been edited for length and clarity.

    SB: What drew you to cover Christian nationalism specifically and what did you encounter once you did?

    TL: A big turning point for me was watching a documentary called The Way Down, about a Christian weight loss church. One episode dealt with child abuse. It was the first time I had really heard about child abuse in the evangelical context and it made a profound impression on me. When they were describing child rearing manuals and specific equipment for corporal punishment, suddenly I knew this can’t be just one congregation. And the question for me was: How does this kind of system develop?

    I reached out to folks online and asked if they were raised in a household with stuff like James Dobson and gurus of Christian child rearing and was horrified by what I encountered. I wrote a series about my initial findings because the response was so intense — people desperate to tell their stories, people who obviously felt their stories hadn’t been told. From there it became a question of how these cultures create totalitarian states in miniature and how that relates to authoritarian politics in general.

    SB: You talk a lot in the book about the culture of abuse in many evangelical homes. What ramifications does this culture have across our social and political spheres?

    TL: If we talk about what tenderizes society to accept authoritarianism, an authoritarian family structure is a huge part of it. This is especially true on the Christian Right, where obedience is considered a chief virtue and the core education on how to be a person. In a democracy, your voice and actions matter, at least nominally. If you grow up in an authoritarian environment, where you’re told your voice and actions don’t matter and that you should be obedient, then these two ideas, authority and democracy, are going to be in conflict.

    If you create an authoritarian state in the home that raises people to expect and empathize with violence, then what you receive is a generation of people who do just that. In many ways, that’s the heart of Trumpism: watching an authoritarian father figure mete out punishment against the wicked.

    This leads to a lot of gleeful malevolence in the MAGA movement and on the Christian Right. Recently, there was a bestselling book called The Sin of Empathy, about how liberals perverted the church by talking about empathy. The idea that empathy is a Trojan horse corrupting Christianity is a major bestseller right now. Mel Gibson and Tucker Carlson separately, a couple of months apart, compared Trump becoming president again to daddy coming home to beat you with a belt, framing that in very positive terms: he’s going to beat some sense into the nation.

    SB: Do these dynamics affect how people are responding to some of the incredibly cruel governmental changes we’re seeing now, from mass layoffs to closing social service programs?

    TL: I think for the perpetrators and those eagerly embracing this destruction, that’s where you’re seeing this authoritarian family influence — where you are forced from a very early age to empathize with your abuser, because if you don’t, you have to answer a lot of very painful questions about your life, your beliefs and the way you were raised.

    But avoiding that questioning means that you go through the world with ​“might makes right” as a positive social value and where the person who is the most flagrantly cruel and authoritarian is the inherently appealing figure.

    SB: You describe some of these communities as composing a ​“society within a society.” How so?

    TL: There is an insular material culture created by evangelicals for evangelicals. People who were not familiar with the Christian Right who read my book asked how they didn’t know these things. It’s because their books weren’t written for you. Their marriage manuals, parenting guides, movies and TV shows and homeschool curricula are by and for evangelical Christians. Their movement has created a parallel and parasitic material culture that puts mainstream culture through a fun house mirror and makes it its own. There are Christian thrillers patterned off secular thrillers. Bibleman is Superman, but with the Bible.

    There is also a broad persecution complex that suggests that not being able to enforce their religion through law and impose it on the general public is a form of persecution. That being forced to experience religious pluralism is a form of persecution. No one embodies this more than Kim Davis, the Kentucky clerk fired after refusing to issue a marriage license to a gay couple and who has been suing ever since. She positioned herself as a martyr and raised all this money for lawsuits and ultimately what she is advocating for is the absolute power, for Christians — and Christians alone — to discriminate, using civil power at will.

    You also have very restrictive and fixed gender norms, with men at the top, women submissive to them and children little better than property. There are definitely female leaders and speakers, but much of the right-wing church has expunged female pastors over the last half-decade.

    Another profound element is the absolute hostility to gay rights and trans rights in particular — the fixity and hierarchy of gender norms and the idea that people who defy the gender of their birth or opt out of the gender binary are an existential threat.

    SB: You write about the private infrastructure evangelicals created, such as the explosion of Christian homeschooling as an alternative to public schools. Does this dynamic affect how they see the gutting of our public services?

    TL: It’s all of a piece. The Christian Right became politically active as a result of school desegregation. They were opening tax-exempt racially segregated Christian schools and the government said they can’t do that, so they said, ​“I guess we’ll start a 50-year plan that will eventually overturn American democracy.” The political origins of this movement are in devaluing and fleeing from public services.

    Earlier than that, some of the pre-rumbling that this was going to be a major political force came when church leaders came out against FDR and the New Deal. Their argument has always been that charity should be administered through churches, which means if you are an unwed mother or queer or non-white applying for charity through a white evangelical church, you will face roadblocks.

    It’s a limitation on a publicly-funded safety net that enables people to rebound, grow and contribute in their own way. The trouble with that, if you’re a member of the Christian Right, is you lose this vector of control.

    SB: It seems like the turn towards homeschooling is also about creating more control at home. Now that we’re seeing a major push to destroy the Department of Education, to erase homeschool regulations and to win ​“school choice” — aka, school privatization — do you think this will result in fewer safeguards to protect kids?

    TL: Yes. Homeschooling can enable abuse by removing children from seeing mandated reporters on a regular basis, like a school nurse who might see bruises and ask where they’re coming from, or an English teacher a student could confide in. Isolation is a really important factor in abuse.

    Currently in Utah, there’s a bill that would remove the requirement for homeschooling parents to attest to any criminal background, including child abuse, explicitly enabling people convicted of child abuse to homeschool their kids. That is, of course, a heavily Republican legislature and it’s being boosted by a ton of people within the homeschool community.

    Even for public schools, you’re seeing so much movement on the Right to assert more control, to dominate schools and make them more submissive to parents. Parents demanding control over curricula. Parents controlling how children are referred to in terms of their gender. Kids being disallowed from using nicknames at school. Not to mention book bans.

    SB: For the people you interviewed who left evangelicalism, what challenges did they face as they were entering adulthood or abandoning this isolating environment?

    TL: It’s well documented that people who come out of abusive homes are more likely to either be abused or to abuse. Many of the people I spoke to have been involved in abusive relationships even after leaving this community. They talked about not knowing what a healthy, nurturing love is supposed to look like or feeling like they deserved poor treatment and pain. Some talked about a crippling lack of self-confidence or an inability to make decisions after having spent so long being forced into obedience.

    There isn’t one personality type that breaks away. Some folks were very thoughtful and introspective. Some folks were never going to fit in the model, who were gay, queer or women who couldn’t spend their lives in this very small box. There are many pathways to leaving, but everyone came out with scars and had to spend a lot of time rethinking how to interact with other people and how to think about themselves.

    It’s the path of least resistance to stay. And I say that as someone who did leave a restrictive, high-control faith. I think a lot of people may ask why a Jew wrote this book. But I didn’t just grow up Jewish — I grew up Orthodox. The way I grew up was such that when I talked to former evangelicals, I was not at all weirded out because I had also lived a life dominated by religion. Religion was the school I went to. Religion was what I could eat, what I could wear, who I could date and that was natural to me. And even under the gentle circumstances by which I left that religious community, where I’m not cut off from my family, it was still quite painful and challenging.

    SB: What do you think motivated the former evangelicals you spoke with to share their stories?

    TL: I heard from multiple people that the fact that someone outside their community cared was validating. As a journalist, it’s always significant to be entrusted with someone’s vulnerabilities and traumas.

    But, more broadly, ex-evangelicals have been sounding this warning for a long time. Ex-evangelicals have been some of the clearest voices saying: this is what the Christian Right’s political project is. So many people I spoke to had this very clear understanding: that this is an authoritarian movement that has been gathering power my whole life and I don’t want to live in a country that suddenly has the same home I escaped.

    SB: Do you think the Christian nationalist movement was the decisive factor in moving the country Right?

    TL: Absolutely. I think their chief project has been an aggressive, reactionary, counterrevolutionary movement against the various civil rights movements of the 20th century — women’s rights, gay rights and, above all, civil rights.

    This movement is still a minority, but a loud minority with a lot of power, built quietly, in insular ways. They created these pipelines to power. The so-called ​“Joshua Generation” of former homeschool kids are bulking up Senate staff right now. Some are reactionary senators themselves. It’s a multi-generational project.

    They sensed Trump’s momentum, so tacking with the winds of power, if you’re a movement primarily concerned with power, makes all the sense in the world.

    SB: What role do ex-evangelicals have in the fight against the Christian Right? Is resistance to Christian nationalism coming in part from people who left this movement?

    TL: To some extent. Tim Alberta, who came out of an evangelical background, had an influential book asking what happened to his community. Sarah McCammon’s book The Exvangelicals is about the movement more broadly and her experience in particular. Other ex-vangelicals like Blake Chastain and Chrissy Stroop are out there writing about Christian nationalism and I think these voices are really important to highlight.

    At the same time, the unearned respectability that white evangelicalism has makes it very hard for these critical voices to gain prominence. The people who know Christian nationalism from the inside out are arguably the best equipped to refute it. But there has to be more mainstream education about Christian nationalism for their voices to be taken seriously.

    #USA #trumpisme #droite #christianisme #putsch

  • Monstruosité constitutionnelle et escroquerie monarchiste
    https://lundi.am/Monstruosite-constitutionnelle-et-escroquerie-monarchiste


    Pas mieux.

    Depuis la seconde investiture de Donald Trump, de nombreux observateurs et commentateurs politiques n’hésitent pas à présenter le président américain comme une sorte de fou erratique, capricieux et un peu timbré. Ses déclarations et ses mesures politiques, n’obéiraient à aucune logique, si ce n’est à la brutalité coutumière d’un entrepreneur de l’immobilier pas très malin qui se serait retrouvé par mégarde aux commandes de la première puissance mondiale. Le texte qui suit défend l’hypothèse inverse, une hypothèse que l’auteur lui-même qualifie de « complotiste » mais qu’il étaye avec brio. La démonstration est convaincante : en se plongeant dans les relations et influences « intellectuelles » de Trump et de ses proches, on découvre l’importance de la pensée de Curtis Yarvin [1]

    [1] Dont nous avons déjà longuement parlé dans ces...
    et ses théorie néo-fascistes qui visent à remodeler la société américaine et le monde en suspendant tous les contre-pouvoirs constitutionnels. On s’aperçoit alors que derrière la confusion et le masque de l’absurdité, il pourrait y avoir un plan et une stratégie. Ce coup néo-réactionnaire qui se présente ouvertement comme une « contre-révolution », Daniel Grave l’interprète comme un retour de bâton après 15 ans de mouvements sociaux et de rue, d’Occupy Wall Street au soulèvement George Floyd en passant par MeToo, la menace fasciste comme boss de fin de niveau. De là, il s’agit d’être à la hauteur de ce que cela signifie, d’identifier ses points faibles et de l’affronter. C’est un texte important.

    • Sin dudarlo, opino que es así. Lo he pensado y he leido al respecto y todo lo de Trump se basa en una estrategia muy bien delineada, llevada a cabo por el gerente fascista obedeciendo a sus verdaderos patrones. ///// Sans hésitation, je le pense. J’y ai réfléchi et lu à ce sujet, et tout ce que fait Trump est basé sur une stratégie très bien définie, menée par le manager fasciste en obéissance à ses véritables maîtres.

    • Je ne voudrais pas nous inquiéter, mais raconté comme cela, ça ressemble à la prise de pouvoir des nazis, et à leur tentative d’imposer leurs vues aux autres nations du monde.

      Quand on trace la droite depuis l’endroit où ça part, jusqu’à l’endroit où ça arrive, là bas au loin, l’horizon ressemble beaucoup à une guerre contre l’occident, afin de le dénazifier.

      Je nous laisse imaginer qui seront les alliés, et qui seront les forces de l’axe.

      Et ne venons pas nous dire que ces dégénérés qui nous psalmodient des passages de la Bible en guise d’argumentaires ne méritent pas d’être comparés à des nazis persuadés d’être du bon côté de l’évolution.

  • Kritik am Hannover-Tatort « Im Wahn » : Deutscher Messermörder, fehlerhafte KI
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kritik-am-hannover-tatort-im-wahn-deutscher-messermoerder-fehlerhaf

    L’épisode 1301 de la série policière Tatort s’intéresse au risques de l’introduction de l’intelligence artificielle dans le domaine des enquêtes criminelles. Dans le scénario de Georg Lippert une bande criminelle abuse de leur connaissances sur les détails de l’enquête qui sert de test pour leur logiciel #IA afin de manipuler la valeur en bourse de leur entreprise et de gagner plus d’un milliard. Pour y arriver ils tuent une personne et font chuter la valeur des actions de l’entreprise.

    Il est étonnant que personne parmi le commentataires n’ait remarqué que la trame du policier est comme une version à taille réduite des agissements de la bande à Trump. Quand le génie criminel occupe une place centrale dans l’institution, l’IA se transforme en outil pour prendre le pouvoir.

    Je pense que ni les proches du pouvoir, ni les rédacteurs des médias allemands, ni les fanatiques farfelus des réseaux sociaux ne connaissent les observations et l’analyse du système Trump publié par Daniel Grave dans Ill Will : Les Thiel et Musk sont en train de manipuler la société, de détruire ses institutions et de privatiser le pouvoir à tous les niveaux afin de passer de l’ère des milliardaires vers l’age des propriétaires de billions ou trillions.

    L’#IA n’est pas défectueuse, c’est l’institution et son contexte démocratique qu’on a oublié de moderniser et de protéger contre les dangers dans l’ère de l’intelligence artificielle.

    Daniel Grave , Monstertutional Conarchy (12.4.2025)
    https://www.illwill.com/monstertutional-conarchy
    #merci @monolecte pour https://seenthis.net/messages/1110807

    Regarder en ligne Tatort « Im Wahn » (21.4.2025)
    https://www.ardmediathek.de/video/tatort/im-wahn/ndr/Y3JpZDovL25kci5kZS8yMDRjN2FkMy04NDRkLTRjYjAtOTIzNS1iYzIyMmZjZmY0ZmZfZ2F

    Le compte rendu des réactions

    22.4.2024 von Eva Maria Braungart - Am Ostermontag erschien der neue Tatort „Im Wahn“. Ein Unbekannter ersticht darin Menschen am Bahnhof Hannover. Nicht allen gefiel der Film, sogar eine Polizeigewerkschaft kommentiert.

    Der Hannoveraner Tatort „Im Wahn“, der am Ostermontag ausgestrahlt wurde, wird in den sozialen Medien kontrovers diskutiert. In der Folge wird der Hauptbahnhof Hannover zum Schauplatz einer Messerattacke. Ein Mensch ersticht – offenbar völlig willkürlich – zwei Menschen. Für die Ermittlungen wird Bundespolizist Thorsten Falke (Wotan Wilke Möhring) hinzugezogen – dessen Kollegin Julia Grosz vor einem Jahr von einem unbekannten Messerangreifer getötet wurde.

    Bei den Ermittlungen soll ein neues Instrument helfen, das Künstliche Intelligenz (KI) nutzt. Der Hauptverdächtige, der durch die KI herausgefiltert wurde, ist ein psychisch kranker Mann namens Kowalski, der schon mehrfach mit Gewalttaten aufgefallen war.

    Scharfe Kritik an KI im Tatort „Im Wahn“

    Einige Darstellungen im neuen Tatort werden in den sozialen Medien kritisiert. „Der Tatort beginnt direkt mit einer dreiminütigen Propagandasequenz, weil der Bahnhof Hannover gezeigt wird, an dem nur weiße Menschen rumlaufen, während es 2025 in Deutschland buchstäblich keinen Bahnhof in einer Großstadt mehr gibt, der so aussieht wie der im Tatort“, so ein Nutzer auf der Plattform X.

    Der neue #Tatort „Im Wahn“ – um 20:35 Uhr im Ersten und in der #ARDMediathek: https://t.co/onZtkhSaAH https://t.co/ssEPRPEe6W
    — Das Erste (@DasErste) April 21, 2025

    Als der Hauptverdächtige stirbt und ein weiterer Mann auf ähnliche Art und Weise ums Leben kommt, fällt der von der KI gelenkte Verdacht auf einen Muslim. Dieser wird dann durch das SEK mitten am Tag verhaftet, doch der Verdacht gegen ihn erhärtet sich nicht. Letztendlich erweist sich der hinzugezogene KI-Experte als Mörder – um den Börsenkurs seiner Firma zu manipulieren und Milliarden-Gewinne zu machen. „Puh, bin erleichtert. Tatverdächtiger ist weißer Hautfarbe und vermeintlich biodeutsch. Also, alles sehr realitätsnah“, kommentiert ein Nutzer unter dem Post des Ersten zum Tatort auf der Plattform X.

    „War alles da, was woke sein muss: POC, Frau, Mann, Psychotyp, SEK ...“, kommentiert ein anderer Nutzer. Auch die Anfangsszene am Hauptbahnhof Hannover erhält weiter Kritik: „Eine Fahrt mit der U Bahn zum Cottbuser Tor in Berlin oder einmal umsteigen am Bahnhof Zoo ist spannender und realitätsnaher als dieser Tatort. Da braucht man keine KI um zu sehen, wo die Probleme wirklich sind“.

    Miriam Hollstein, Chefreporterin beim Stern, kommentierte auf X angesichts der Kritik an der KI im Tatort: „Ein Tatort gegen die Vorratsdatenspeicherung“. Die Polizeigewerkschaft Hamburg kommentierte auf der Plattform „Schulnote: 4, teilweise geradezu hanebüchene Story“.

    P.S. L’inflation de milliardaires nou pose le problème de l’écriture des très grands nombres. Voilà ce qui faut en savoir :
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelles_longue_et_courte

    #Allemagne #médias #état_des_choses #TV #Tatort #intelligence_artificielle #data_mining #police #état_sécuritaire

  • Sicherheitspanne : Trumps Heimatschutzministerin wird trotz Bewachung Opfer einer Straftat
    https://www.berliner-zeitung.de/news/kristi-noem-ministerin-fuer-innere-sicherheit-der-usa-wird-beklaut-

    La Secretary of Homeland Security Kristi Noem s’est fait voler son sac à main lors d’une sortie en resto avec sa famille. Voyons ce qui semble indispensable à cette femme des classes moyennes qui a réussi dans la vie.

    Einem CNN-Bericht zufolge habe ein unbekannter weißer Mann mit medizinischer Maske ihre Tasche gestohlen. Seine Beute: Noems Führerschein, Medikamente, Wohnungsschlüssel, Reisepass, den Zugangsausweis für das Innenministerium, Kosmetiktasche, Blankoschecks und rund 3000 Dollar Bargeld.

    Il y avait $ 3000 en liquide et des cheques mais on ne mentionne pas sa carte de crédit. Ah bon.

    #USA #crime #culture

  • Antiimperialismus: »Die Fahne war in der ganzen Stadt zu sehen«
    https://www.jungewelt.de/artikel/498448.antiimperialismus-die-fahne-war-in-der-ganzen-stadt-zu-sehen.html

    Über den Dächern von Paris: Das Banner der vietnamesischen Befreiungsfront wehte auf dem Turm von Notre Dame

    19.4.2025 von Frank Schumann - Vor 50 Jahren hissten drei Schweizer das Banner der vietnamesischen Befreiungsfront auf Notre-Dame in Paris. Ein Gespräch mit Olivier Parriaux

    Am 1. Mai vor fünfzig Jahren wurde die südvietnamesische Hauptstadt Saigon – heute Ho-Chi-Minh-Stadt – befreit. Damit endete ein dreißig Jahre währender antikolonialer Befreiungskrieg. Sie und Ihre beiden Freunde Bernard Bachelard und Noé Graff haben indirekt zu diesem Sieg beigetragen.

    Das ist ein wenig übertrieben. Wir drei waren an diesem Befreiungskrieg so beteiligt wie Millionen anderer Menschen weltweit.

    Das mag sein. Aber nur wenige Aktionen sorgten weltweit für Schlagzeilen wie die Ihre: Sie stiegen in Paris auf den fast hundert Meter hohen Dachreiter von Notre-Dame und hissten die Fahne der Front national de libération du Sud Viêt Nam (FNL), der Volksbefreiungsbewegung Südvietnams. Ein Fanal – und niemand wusste, wer die rotblaue Fahne mit dem gelben Stern dort oben angebracht hatte.

    Na ja, auf den Klappentext des Buches, in welchem wir jetzt darüber berichten, hat der Verlag geschrieben, wir hätten Geschichte geschrieben, ohne namentlich in die Geschichtsbücher einzugehen. Das trifft zu, die Aktion lief damals ein wenig konspirativ. Aber wir hätten es ein wenig bescheidener formuliert.

    Wären seinerzeit Ihre Namen bekannt geworden, hätte es möglicherweise strafrechtliche Konsequenzen gehabt. Mindestens den Hubschraubereinsatz der Polizei hätten Sie bezahlen müssen.

    Mag sein. Wir haben danach jedenfalls keinen Besuch von der Polizei erhalten, und nun ist die Sache verjährt, weshalb wir sie auch öffentlich machen können. Unter unseren Namen.

    Die Aktion ist verjährt, aber nicht vergessen. Wie kamen Sie damals überhaupt auf diese Idee, dort, in Lausanne, in der Schweiz, wo Sie lebten?

    Es gab einen aktuellen und einen tieferliegenden Grund. Seit 1945 führte die Kolonialmacht Frankreich Krieg in Indochina. Es hatte 1954 eine Friedenskonferenz in Genf gegeben, die zur Teilung Vietnams am 17. Breitengrad führte. Es sollten jedoch gesamtvietnamesische Wahlen abgehalten werden, woran sich aber das inzwischen in Südvietnam installierte Regime der Franzosen und der Amerikaner nicht beteiligte. Saigon begründete seine Verweigerung damit, dass man in Genf an den Gesprächen nicht beteiligt gewesen sei. So formierte sich im Süden 1960 eine nationale Befreiungsbewegung, die FNL. Sie wurde unterstützt von der Demokratischen Republik Vietnam, DRV, die im Norden entstanden war. 1964 behaupteten die USA, im Golf von Tonkin, vor der Küste der DRV, seien zwei ihrer Kriegsschiffe von nordvietnamesischen Kriegsschiffen angegriffen worden. Eine Lüge, wie der US-Verteidigungsminister McNamara Jahrzehnte später zugab. Damit aber rechtfertigten die USA ihren Krieg gegen die DRV. Die Pläne dafür lagen seit 1963 vor. Washington wollte Vietnam in die Steinzeit zurückbomben und das Vordringen »des Kommunismus« verhindern.

    Das war die geopolitische Ausgangslage. Und was war der unmittelbare Anlass für Ihre demonstrative Solidaritätsaktion?

    An jenem Januarwochenende 1969 begann in Paris die Vietnam-Konferenz, an der neben den USA und der DRV die FNL und Südvietnam teilnahmen. Der Kampf um die Wiedervereinigung des Landes und die Vertreibung aller Kolonialmächte sollten endlich am Verhandlungstisch beendet werden. Und am Montag, dem 20. Januar, sollte der neue US-Präsident Richard Nixon in Washington in sein Amt eingeführt werden. Millionen friedensbewegte Amerikaner wollten an diesem Tag auf die Straße gehen, um gegen den barbarischen Krieg zu protestieren, und wir in Europa wollten ein Signal der Verbundenheit setzen.

    Wer waren »wir«?

    Drei junge Antiimperialisten aus dem französischen Kanton Vaud. Mit Bernard war ich seit zehn Jahren befreundet, wir hatten gemeinsam die École normale für Lehrer in Lausanne besucht. Noé lernten wir im Mai 1968 bei den Studentenprotesten kennen.

    Sie waren also damals Studenten?

    Noé studierte Jura, ich Physik und Bernard arbeitete bereits als Sportlehrer. Er war mit 27 Jahren der Älteste in unserem Trio. Noé war zwei Jahre jünger, ich ein Jahr.

    Wer von Ihnen hatte die Idee für diese Aktion?

    Ich. Das hing wohl auch mit meiner protestantischen Herkunft zusammen. Meine Eltern waren Dorflehrer. Als ich dreizehn war, läuteten am 20. November 1956 bei uns die Kirchenglocken. Um 11.25 Uhr – 35 Minuten vor der üblichen Zeit. Das hatte der Schweizer Bundesrat so angeordnet. Das Glockengeläut galt nicht den Toten in Ägypten – seit drei Wochen bombardierten nämlich die französische und die britische Luftwaffe Städte am Suezkanal, weil der Kanal von den Ägyptern drei Monate zuvor verstaatlicht worden war. Das Glockengeläut galt dem »Volksaufstand« in Ungarn und dessen militärischer Niederwerfung durch die Sowjets. Fortan waren nicht wie bisher »die Deutschen«, sondern »die Russen« die Bösen. Die Kommunisten – und natürlich waren alle Sowjets und deren Vasallen hinterm eisernen Vorhang Kommunisten – galten von Stund an auch in Helvetien als Ursprung allen Weltübels. Und die Vietcong – so nannten die Amerikaner die Befreiungskräfte in Vietnam – waren natürlich ebenfalls Kommunisten.

    Sie hätten auch jede andere Kirche nehmen können, warum Notre-Dame?

    Weil Notre-Dame die prominenteste Kirche von Paris war. Bernard und ich hatten auch schon am 21. Juni 1968 auf dem Berner Münster bei einer Demonstration zur Unterstützung der FNL die Fahne gehisst, und auch auf der Kathedrale von Lausanne hatten wir es getan. Aber Notre-Dame war ein internationales Symbol.

    Wie haben Sie sich vorbereitet?

    Keiner von uns war Bergsteiger oder Fassadenkletterer. Wir waren jung und motiviert. Bernard als Sportlehrer hingegen war der einzige von uns, der auch physisch vorbereitet war. Er ist in der Januarkälte auch allein bis zum Kreuz an der Spitze des Dachreiters gestiegen. Ich sicherte ihn von unterhalb des Überhangs, der zum Kreuz führte. Meine wichtigste Aufgabe bestand jedoch darin, beim Abstieg die Eisensprossen durchzusägen, damit niemand hinaufsteigen konnte, um die Fahne zu entfernen. Die Eisen waren aber schon ziemlich durchgerostet.

    Also sportlich haben Sie sich nicht besonders vorbereitet. Sonst aber?

    Wir haben wochenlang in der Bibliothek gesessen und die Architektur von Notre-Dame studiert. Wir mussten doch eruieren, wie man vom Belfried zum höchsten Punkt kommt.

    Daraus schließe ich, dass zuvor von Ihnen noch keiner in der Pariser Kathedrale war.

    Da schließen Sie richtig.

    Und sonst wusste niemand davon?

    Nein. Bis auf Bernards Lebensgefährtin. François hat das drei mal fünf Meter große Seidenbanner genäht, die Karabinerhaken angebracht und die Fahne wie eine Ziehharmonika gefaltet. Sie wurde von zehn Gummibändern zusammengehalten. Daran war eine zwölf Meter lange Reißleine befestigt. Daran zogen dann Bernard und ich von unterhalb des Überhangs. Klappte alles wunderbar – die Fahne entfaltete sich gegen Mitternacht. Wir hatten uns nach 15 Uhr mit der letzten Touristengruppe in die Kathedrale begeben, außerhalb des Südturms die Dunkelheit abgewartet und waren über den Nordturm und das Dach bis zum Flèche geklettert.

    Olivier Parriaux, Bernard Bachelard, Noé Graff (v. l. n .r.)

    Also noch einmal: Sie fuhren mit Graffs klappriger Ente die reichlich fünfhundert Kilometer nach Paris, ließen sich in Notre-Dame einschließen, hissten die Fahne und fuhren wieder nach Lausanne zurück.

    So ungefähr. Vorher haben wir aber noch in der Nacht in den Briefkasten von Le Monde, eine von den drei auflagenstärksten Tageszeitungen Frankreichs, eine Erklärung eingeworfen. Die Welt sollte doch erfahren, warum wir die FNL-Fahne gehisst hatten. Nämlich: um zu zeigen, auf wessen Seite wir in diesem globalen Krieg der Kolonisatoren gegen die Kolonisierten standen. Wir unterstützten alles, was den Unterdrückern schadete. Diese waren militant, wir reagierten ebenso. Ja, wir haben in Lausanne auch die Schaufensterscheiben von US-Banken eingeworfen und Reifen von Nobelkarossen in den Touristenzentren zerstochen. Mit dieser Aktion auf Notre-Dame jedoch wollten wir unsere Solidarität mit den Vietnamesen bekunden, die in Paris den Vertretern des Aggressors gegenübersaßen und ihm in Vietnam militärischen Widerstand entgegensetzten.

    Kam die Botschaft an?

    O ja. Die Fahne war faktisch in der ganzen Stadt zu sehen. Und die Medien dokumentierten genüsslich die vergeblichen Versuche von Polizei und Feuerwehr, sie von der Turmspitze zu entfernen. Die Leitern waren zu kurz, die Sprossen entfernt. Dann suchten sie einen Freiwilligen, der sich vom Hubschrauber abseilen ließ, um vom sechs Meter großen Kupferkreuz die augenscheinlich verhasste Fahne herunterzureißen. Diese Bilder gingen um die Welt.

    Ja, auch die DDR-Nachrichtenagentur ADN berichtete damals darüber. Und auch die Presse in den USA.

    Auf der ersten Seite der New York Times gab es einen Bericht: »Während in Paris die Friedensgespräche laufen, hängte jemand eine Vietcong-Fahne an die Spitze von Notre-Dame. Es bedurfte einiger verrückter Überflüge eines Helikopters, um diese zu entfernen.«

    Einer der Organisatoren der Protestmärsche in den USA, Bill Zimmerman, sagte später: »Unsere Stimmung hob sich, als wir die Titelseite der New York Times mit den beiden Fotos sahen. Über Notre-Dame in Paris, dem Ort der Verhandlungen zur Beendigung des Krieges in Vietnam, war eine Flagge der südvietnamesischen Befreiungsbewegung gehisst worden. Seit vier Jahren hatten wir in den USA für die Beendigung dieses Krieges demonstriert und protestiert. Die Fahne auf Notre-Dame war das sichtbare Zeichen dafür, dass dies auf der ganzen Welt passierte. Wir wurden ermutigt, noch entschlossener diesen Kampf fortzusetzen.«

    Gab es auch andere Reaktionen?

    Natürlich. Das diktatorische Regime in Südvietnam, an dessen Spitze ein bekennender Katholik stand und dessen Regierung andere Religionen unterdrückte, protestierte bei der Kirchenführung in Paris. Durch das Hissen der FNL-Flagge sei die Kirche geschändet worden. Mitnichten, lautete die Antwort des Erzbischofs: Nur das Innere der Kathedrale ist heilig, das Gebäude gehört Frankreich. Ein Missbrauch der Kirche durch Friedensaktivisten sei nicht erfolgt.

    Und auch die Pariser Polizei zollte Respekt, wenngleich sie mehr auf die sportive Seite der Aktion abhob. Ein Presseoffizier erklärte: »Wer die Fahne dort oben angebracht hat, muss erstaunlichen Mut und starke Nerven gehabt haben.« Das seien »echte Profis« gewesen, die an alles gedacht haben. »Es sind die Haltegriffe aus Eisen entfernt worden.«

    Und die Vietnamesen?

    Die Provisorische Revolutionäre Regierung Südvietnams saß als Unterhändler in Paris mit am Tisch, sie hielt sich diplomatisch zurück, auch, um nicht den Eindruck zu wecken, sie hätte das inszeniert. Nach dem erfolgreichen Abschluss der Verhandlungen am 27. Januar 1973 dankte sie aber allen, »die das Banner der FNL hochhielten und damit den legitimen Kampf der Vietnamesen gegen den Angriffskrieg der USA unterstützen«. Das galt auch uns.

    Le Duc Tho und Henry Kissinger, die Wortführer der beiden Seiten, wurden anschließend mit dem Friedensnobelpreis geehrt.

    Ja, Kissinger nahm ihn. Aber Le Duc Tho, der gemeinsam mit Ho Chi Minh und Vo Nguyen Giap, inspiriert von Le Duan, die FNL gegründet hatte, lehnte die Annahme des Preises ab. Mit der zutreffenden Begründung, dass in seinem Land noch immer kein Frieden herrsche. Der kam erst am 1. Mai 1975, nach dreißig Jahren antikolonialen Kampfes.

    Und 1976 endete nach 22 Jahren auch die Teilung Vietnams … Wann waren Sie zum ersten Mal in Vietnam?

    Im November 2024, gemeinsam mit meinem Freund Bernard. Die Kommunistische Partei in Ho-Chi-Minh-Stadt hatte uns eingeladen. Man feierte uns dort wie Helden – was wir im Interesse der historischen Wahrheit zurückwiesen. Die Vietnamesen waren die Helden! Sie hatten gegen einen mächtigen Gegner ihre Freiheit errungen. Die Amerikaner hatten über Vietnam viermal mehr Bomben abgeworfen als während des Zweiten Weltkrieges in Europa, sie versprühten achtzig Millionen Liter Entlaubungsmittel, um den Nachschub aus Nordvietnam auf dem Ho-Chi-Minh-Pfad zu unterbinden. Es blieben zwanzig Millionen Krater und von Dioxin verseuchter Boden zurück. Etwa eine Million Menschen wurden durch Agent Blue und Agent Orange schwer geschädigt, 150.000 Kinder kamen mit Geburtsfehlern zur Welt. Noch immer werden in jedem Jahr vier- bis sechstausend missgebildete Kinder geboren. Wir besuchten einige Krankenhäuser, wo diese armen Geschöpfe, diese Opfer der Killerchemie des US-Konzerns Monsanto, betreut werden. Agent Orange, das sollte man wissen, wurde von einem 1954 mit der Bayer AG – hervorgegangen aus der I. G. Farben – gegründeten Joint Venture des Monsanto-Konzerns produziert …

    US-Vietnam-Veteranen verklagten die Giftmischer von Monsanto – die zahlten 1985 über 180 Millionen US-Dollar. Eine Klage der vietnamesischen Vereinigung der Opfer von Agent Orange gegen Monsanto und weitere Chemiekonzerne hingegen wurde im März 2005 von einem US-amerikanischen Bundesgericht abgelehnt.

    – Waren Sie jemals politisch organisiert?

    Als wir die Fahne in Paris hissten, war ich bei der christlichen Jugend. Im Sommer 1969 schlossen wir drei uns der Ligue Marxiste Révolutionnaire (LMR) an, die 1974 der trotzkistischen IV. Internationale beitrat. Wir zogen die politische Provokation und gezielte Regelverstöße dem parlamentarischen Kampf der traditionellen Linken vor. Jetzt gehe ich nur noch zu Demonstrationen.

    Aber wir drei unterstützen politisch und auch finanziell die Bemühungen von Tran To Nga, einer französisch-vietnamesischen Journalistin, die seit Jahren für die Opfer der US-Chemiewaffen juristisch streitet. Sie unterrichtete für die FNL Kinder in Südvietnam, verlor ihre erste Tochter durch Agent Orange und brachte die zweite im Gefängnis von Saigon zur Welt. Auch krank von den US-Herbiziden wie ihre Mutter.

    Sie schlugen eine Wissenschaftslaufbahn ein, promovierten. In den neunziger Jahren waren Sie auch an der Friedrich-Schiller-Universität in Jena. Woran erinnern Sie sich besonders?

    An die sozialen und mentalen Verwerfungen als Folge der zu hastigen, abrupten Wiedervereinigung. Die solidarischen Beziehungen, die sich in der DDR-Gesellschaft entwickelt hatten, lösten sich auf. Was ich bedauerte.

    Sie haben dort gelehrt?

    Nein, ich leitete von Jena aus ein Vorhaben des europäischen Technologieforschungsprojektes Eureka. Daran waren dreißig Akademiker und Partner in der Industrie beteiligt, fünf davon kamen aus der DDR. Ich entdeckte ein bemerkenswertes technologisches Potential und eine wissenschaftliche Kultur, anders als das, was ich in der UdSSR gesehen hatte. Ich schätzte die Arbeitsatmosphäre und die hohe Beteiligung von Frauen an der wissenschaftlichen Forschung sehr. Viele Kollegen bewerteten die neue, die kapitalistische Arbeitsweise kritisch und empfanden, obwohl sie gegenüber Westdeutschen grundsätzlich aufgeschlossen waren, es als Bevormundung und Zurücksetzung, wenn ihnen weniger qualifizierte Wessis vor die Nase gesetzt wurden. Was ich verstand.

    2019 ging Notre-Dame in Flammen auf, der Dachreiter, auf dem Bachelard und Sie fünfzig Jahre zuvor die Fahne gehisst hatten, brannte wie eine Fackel und stürzte durchs Dach. Was dachten Sie dabei? Waren Sie jemals wieder in der Kathedrale?

    Dieses Unglück berührte uns sehr. Die Bilder gaben den Anstoß, die Erinnerung an unsere Aktion endlich zu Papier zu bringen, wir gingen schließlich auf die Achtzig zu. Mit einem Kamerateam aus Ho-Chi-Minh-Stadt, das einen Film zum 50. Jahrestag der Befreiung Südvietnams drehte, besuchten wir vor wenigen Wochen erneut Notre-Dame, das am 8. Dezember 2024 wieder eröffnet worden war.

    #Vietnam #anticolonialisme #Paris #histoire

  • Kriegstüchtiger des Tages : Stadtrat Zwickau
    https://www.jungewelt.de/artikel/498419.kriegst%C3%BCchtiger-des-tages-stadtrat-zwickau.html

    Zwickau, 27. Februar : Werbung für die Bundeswehr auf dem Hauptmarkt vorm Rathaus Jan Woita

    Ça y est, le parti BSW fournit la preuve qu’il n’est pas un parti contre la guerre. C’est un parti petit bourgrois aux propositions économiques un petit peu moins libérales que celles des autres. A Zwickau il vote pour les publicités de la Bundeswehr sur les surfaces publiques.

    19.4.2025 von Arnold Schölzel - Na also, geht doch. Am Donnerstag hob der Stadtrat von Zwickau mit 26 Ja- gegen zwei Neinstimmen bei 13 Enthaltungen einen Beschluss vom 30. Januar auf: Damals hatte das Gremium auf Antrag des BSW, das Zwickau als »Stadt des Friedens« haben wollte, ein Werbeverbot für »Kriegsdienst und Rüstungsprodukte« auf allen städtischen Liegenschaften, Veranstaltungen und kommunalen Fahrzeugen verabschiedet. Anlass war eine städtische Straßenbahn, die seit Oktober 2024 für die Bundeswehr in Flecktarnbemalung Reklame fuhr.

    Der Beschluss sorgte im deutschen Kriegs-, also Friedenslager für Aufregung. Oberbürgermeisterin Constance Arndt (Bürger für Zwickau) nannte in einem Widerspruch vom 11. Februar den Beschluss nachteilig und rechtswidrig. Am 27. Februar aber widersetzte sich der Stadtrat und blieb beim Ursprungsantrag. Nun wurde die Rechtsaufsichtsbehörde bemüht, die am 6. März befand: »rechtswidrig«. Die Bundeswehr stehe im Grundgesetz, sei also eine Art Verfassungsorgan und dürfe als »Arbeitgeber« nicht benachteiligt werden. Am 20. März ordnete das Landratsamt an: Beschluss aufheben. Das BSW bekannte, einen »Fehler«, nämlich Kompetenzüberschreitung begangen zu haben, und stimmte nun für die Aufhebung.

    Merke: Für den Frieden dürfen alle sein, aber nicht gegen deutsche Kriege und Krieger. Die sichern mit Granaten und Panzern stets Frieden. Wer daher die Verdienste des Verfassungsorgans Bundeswehr beim völkerrechtswidrigen Zerbomben Jugoslawiens 1999, beim 20jährigen Massakrieren in Afghanistan oder beim zehnjährigen Wüstenkampf in Mali nicht würdigt, ist ein Friedensgegner, also Kreml- oder Hamas-Agent. In diesem Sinn bleibt laut Beschluss Zwickau eine Stadt des Friedens und der Völkerverständigung. Krieg gegen andere Nationen dient allein der Verständigung mit ihnen. War 1914 und 1939 schon so.

    #Allemagne #politique #BSW

  • Cambodia Is Still Haunted by the Legacy of the Khmer Rouge
    https://jacobin.com/2025/04/cambodia-khmer-rouge-communist-history

    Et Jacques Vergès là-dedans ?

    15.4.2025 by Michael G. Vann - Fifty years ago today, the Khmer Rouge took power in the Cambodian capital Phnom Penh. Instead of rebuilding the country after a destructive US bombing campaign, Pol Pot’s movement plunged it into one of the last century’s most horrifying catastrophes.

    April 1975 was a pivotal moment in global revolutionary history. In the space of two weeks, communist forces changed the map of Southeast Asia and sent shockwaves around the world.

    After the dramatic fall of the Cambodian capital Phnom Penh to the Khmer Rouge and the capture of Saigon by North Vietnamese forces, the Second Indochina War (1955–75) ended with Communist parties claiming victory. By the end of the year, Laotian communists had peacefully occupied Vientiane and avowedly Marxist regimes now controlled all of France’s former Indochinese colonies.

    The events of this month constituted the single greatest setback to Washington’s Cold War effort. The inability of the US empire to protect its anti-Communist client states was profoundly embarrassing. Domestically, this shame would feed the conservative reaction of the Ronald Reagan era. Internationally, the United States devised a new set of tactics, including what it called “low-intensity conflicts” and a robust program of covert actions.

    For the international left, April 1975 was a moment of relief and cautious optimism, with widespread hopes that these new revolutionary regimes would establish peace and socially just societies. This optimism soon collapsed in the face of a horrific spasm of violence and suffering.

    The international right would use the catastrophe of Khmer Rouge rule as an anti-Communist trump card — even though, in a breathtaking twist of Cold War realpolitik, the Reagan administration ended up supporting Pol Pot’s movement against Vietnam. April 17 should be remembered as a disastrous moment in the world history of revolutions.
    Origins of the Khmer Rouge

    When the Khmer Rouge, secretly led by Pol Pot, seized Phnom Penh, it effectively ended the first Cambodian Civil War (1967–75). Ironically, it was French colonial rule that had introduced Marxism to Cambodia. During the 1950s, a handful of elite Cambodian students received scholarships to study in France. These young Khmer students encountered postwar Paris at the height of the popularity of the French Communist Party (PCF).

    Khieu Samphan earned his doctorate in economics at the Sorbonne with a dissertation that theorized an independent and self-reliant Cambodia. Also at the Sorbonne, Hou Yuon’s dissertation, The Cambodian Peasants and Their Prospects for Modernization, argued that urbanization and industrialization were not necessary for Cambodian development. Two students, Ieng Sary and Khieu Thirith, fell in love and married in Paris. The bride, a Shakespeare scholar, was the first Khmer to earn a degree in English literature.

    Saloth Sar, the man who would later become known to the world as Pol Pot, was in Paris from 1949 to 1953 to study radio-frequency engineering. A poor student who was often homesick, he joined other Khmer students in an underground Marxist reading group and then entered the PCF. A loyal Stalinist, Maurice Thorez, ran the party with a firm hand during a period when it received more than one-quarter of the national vote, more than any other French political force in the immediate postwar years.

    If Saloth Sar had difficulty understanding the details of Marxist theory, he appreciated Thorez’s strict discipline. He was also inspired by Mao Zedong’s surprising success in the Chinese Civil War and the possibilities of adapting Marxism to the material conditions of rural Asia. Upon his return to Phnom Penh, he joined the Communist Party of Kampuchea.

    The Cambodian ruler Norodom Sihanouk began referring to his country’s communists as the Khmer Rouge (“Red Khmer”), and the name stuck. By the early 1960s, Sar had adopted the nom de guerre “Pol Pot” and he became the party’s general secretary. He and his fellow students from Paris worked to push an older generation of leaders out of the party and soon dominated the Khmer Rouge leadership.

    The small party had difficulties making inroads into Khmer society and faced violent repression from the charismatic Prince Sihanouk’s government. In 1963, Pol Pot led a small group of loyal comrades into the mountainous rainforests of northeastern Cambodia, far from the lively capital city. Following Mao’s example, they set about recruiting the rural peasantry into the revolutionary cause. Their rhetoric became increasingly anti-urban, arguing that the wealthier city dwellers were not only class enemies but also inauthentically Khmer.

    When a local revolt against the government broke out in 1967, an opportunistic faction of the Khmer Rouge tried to turn it into a wider revolutionary movement. Sihanouk’s prime minister and former minister of defense, General Lon Nol, savagely cracked down on the revolt with summary executions, the burning of villages, and an alleged bounty for severed heads (there were reports of truckloads of grisly war trophies bound for Phnom Penh).

    In the ensuing cycle of chaotic violence, some villagers fled into the jungles and joined the rebels. The government’s heavy-handed tactics served as a recruiting tool for the Khmer Rouge. In 1970, Lon Nol launched a coup against Prince Sihanouk, who Cambodian right-wingers viewed as being too tolerant of the Communists. Lon Nol’s regime immediately increased the violence against the Khmer Rouge but also massacred ethnic Vietnamese in genocidal pogroms.

    To make matters worse, the US war in Vietnam began to spill over the border. In 1969, the Nixon administration secretly and illegally bombed significant portions of Cambodia and briefly launched a ground invasion of the country in 1970 in a quixotic campaign to break the Ho Chi Minh Trail.
    The Road to Power

    As the civil war between Lon Nol and the Khmer Rouge intensified, Washington expanded the bombing to support the anti-Communist strongman. The bombing successfully prevented the encirclement of the capital but inflicted massive collateral damage with perhaps 300,000 deaths. With their villages destroyed, hundreds of thousands of traumatized peasants fled to the safety of the capital city. Soon Phnom Penh was overwhelmed with refugees as close to a third of the nation’s population was displaced in this sideshow of the Second Indochina War.

    The American bombing served as excellent propaganda for the Khmer Rouge. Within a few years, the ragtag group of outcasts led by French-educated intellectuals had become a popular revolutionary movement that controlled 85 percent of Cambodia by early 1973.

    With strict attention to discipline, ideological purity, and secrecy, the party, which referred to itself simply as Angkar (“the organization”), enacted its revolution in the areas it controlled. The Khmer Rouge reorganized villages into collective farms, abolished private property, and forced the population to wear dyed black clothes accessorized with a krama, a traditional scarf.

    Observers frequently characterized the Khmer Rouge revolution as an extreme interpretation of Marxist-Leninist ideology that sought to create an agrarian utopia, free from the influences of capitalism and Western imperialism. Anti-communist scholarship drew a straight line from Vladimir Lenin to Joseph Stalin to Mao to Pol Pot, presenting these regimes as the logical evolution of revolutionary violence.

    However, overly simplistic Cold War analyses failed to explain why the party was able to win the support of the peasantry. While the alliance of convenience between the party and the deposed Prince Sihanouk undeniably helped attract a pious rural population that revered the Buddhist monarch, the appeal of Khmer Rouge ideology and praxis should not be dismissed. Following a Maoist strategy, the Khmer Rouge lived among marginalized rural communities, shared in their poverty, and acknowledged their increasingly dire conditions.

    The 1960s saw the development of increasingly burdensome taxes, government corruption, and radical disparities in wealth. The Khmer Rouge was the only institution that spoke to and for the rural poor, thus winning their support. When the violence started in 1967, the party again showed that it was on the side of the peasantry, not the urban elite. In contrast to the indiscriminate counterinsurgency tactics of the government based in Phnom Penh, the party sought to fight a Maoist people’s war.

    The party persuaded many of its peasant supporters that the city dwellers were their enemies. Unlike the rural “base people,” the corrupt and decadent “new people” were insufficiently Khmer. As Yale historian Ben Kiernan has argued, the Khmer Rouge revolution was a nationalist or even racial one that stigmatized city dwellers as aliens who had been tainted by the influence of the Vietnamese, the French, and the Americans. The horrors of the US bombing campaigns offered real-world evidence to back up theoretical critiques of Western imperialism.
    After the Fall

    The April 17 fall of Phnom Penh came after months of intense fighting and strategic maneuvers. The Khmer Rouge systematically cut off supply routes, isolating the city and making it increasingly dependent on aerial resupply. As the situation grew dire, the United States evacuated its nationals and a handful of allied Cambodians, leaving the city to its fate.

    The Khmer Republic government attempted to relocate and continue resistance, but those efforts were futile. By the end of April 17, the Khmer Rouge had overrun the last defenses and occupied the capital.

    As the insurgents entered Phnom Penh, many of its residents felt a sense of relief. They hoped that the awful civil war was finally over and were curious to see what the mysterious Khmer Rouge looked like. Yet chaos soon spread. Fearful of reprisals, Lon Nol’s troops shed their uniforms and tried to blend in with the civilians.

    The city’s streets quickly filled with guerrilla fighters. Young peasant boys dressed in black with red scarves wrapped around their necks, heads full of Khmer Rouge propaganda, and crude revolutionary slogans on their lips waved their AK-47s, pistols, and grenade launchers, both to celebrate their victory and to intimidate the conquered city.

    The occupiers announced that as the Americans were about to bomb the city, which had swollen to perhaps as many as two million people, everyone had to immediately evacuate Phnom Penh. This was a ruse. In the space of a couple of days, the once-bustling capital was depopulated and then lightly repopulated by Khmer Rouge officials. For the next three and a half years, the city’s population only numbered in the tens of thousands.

    The evacuation of Phnom Penh enabled the Khmer Rouge to identify and target their perceived enemies — the “new people.” Government officials, military officers, regular soldiers, and anyone suspected of being part of the educated or wealthy elite were seized. Executions began immediately.

    Victims were taken behind bushes or into bamboo thickets and murdered, marking the beginning of what would become known as the infamous “killing fields.” Chaos spread as refugees fled the capital, uncertain of where to go. Intimidated by the young, black-clad Khmer Rouge soldiers shouting orders, most followed instructions out of fear.
    Killing Fields

    The nature of life under Khmer Rouge rule varied, though conditions were harsh everywhere. Some areas were quieter and less violent, but survival often depended on luck as much as strategy. While there was no organized resistance movement, there were individual acts of defiance as well as small groups of people who hid in the remote hills, quietly raiding communal villages at night.

    Some former residents of Phnom Penh wandered from village to village in search of food and shelter. Others were forcibly marched to rural labor camps. Across the countryside, the Khmer Rouge established thousands of communal villages as part of their radical agrarian communist project.

    Private property was abolished. Citizens were forced to wear dark clothing and eat in communal halls. Confused and disoriented, Cambodians were subjected to mandatory political indoctrination, chanting slogans in praise of Angkar, the shadowy leadership of the regime. Pol Pot did not reveal himself to be the leader — “Brother Number One” — until 1977.

    Those labeled “new people,” or “April 17th people,” suffered the most. Many were worked to death. While some families remained together, others were separated and placed in communal barracks. Children were especially targeted as the Khmer Rouge attempted to sever family bonds and recruit child soldiers. Young women found themselves forced into marriages with complete strangers.

    Angkar cadres ordered people into agricultural labor or large-scale construction projects. With a lack of engineering or planning expertise, mismanagement led to economic collapse, and hundreds of thousands died from malnutrition and disease. Medical care was primitive and often had the effect of worsening the condition of patients. The Khmer Rouge deserve their reputation for revolutionary violence, but the vast majority of the estimated 1,700,000 deaths were victims of their shocking incompetence as rulers.

    The Khmer Rouge fused a superficial command of Marxism with an intense, xenophobic nationalism. Despite earlier cooperation with Vietnamese communists, they turned violently against both ethnic Vietnamese in Cambodia and the newly unified Vietnamese state. Massacres of ethnic Vietnamese had begun under Lon Nol’s regime, but under the Khmer Rouge, they escalated dramatically.

    The Muslim Cham minority was also subjected to brutal repression. These campaigns of ethnic cleansing constituted clear acts of genocide (revolutionary violence against ethnic Khmer was a politicide and thus not covered by the United Nations definition of genocide). The Khmer Rouge leadership envisioned a revival of the ancient Khmer Empire, and as part of this vision, they launched reckless cross-border raids into Vietnam’s Mekong Delta — territory that had been Vietnamese for centuries.

    Paranoia consumed the Khmer Rouge leadership. While the “new people” remained primary targets, no one was safe, and summary executions became routine. Lacking ammunition, executioners often used farm tools or suffocated victims with plastic bags.

    Internal purges proliferated. Power struggles among party leaders led to conspiracies, betrayals, and mass killings. In Phnom Penh, a former high school was converted into the notorious S-21 prison (Tuol Sleng), where approximately 15,000 people — mostly Khmer Rouge members — were tortured, coerced into absurd confessions, and executed at the Choeung Ek killing fields.

    As the regime’s grip on power weakened, irrational violence and mass arrests intensified. Party officials claimed to have uncovered elaborate plots involving supposed collaborations between the CIA, the KGB, Vietnamese agents, and Khmer counterrevolutionaries. The S-21 archives are filled with these fabricated confessions.
    Downfall

    With the revolution descending into madness, some Khmer Rouge members near the Vietnamese border fled the regime. One of them was Hun Sen, a battalion commander who had joined the Khmer Rouge in 1970. In 1977, fearing for his life, he led a small group into Vietnam and urged the Vietnamese government to intervene.

    In response to ongoing border attacks and the genocide of ethnic Vietnamese, Vietnam launched a massive invasion of Cambodia on December 25, 1978, starting the Third Indochina War (1978–91), a conflict among Communist states in which the Soviet Union supported Vietnam against the Chinese-backed Khmer Rouge. Hun Sen led a small contingent of ethnic Cambodian forces alongside 150,000 Vietnamese troops. Within days, eastern Cambodia had fallen and the Khmer Rouge leadership ordered another evacuation of Phnom Penh.

    On January 7, 1979, Vietnamese forces entered the capital and uncovered evidence of the Khmer Rouge’s atrocities. They quickly publicized the genocide and converted Tuol Sleng into a museum and Choeung Ek into a memorial site. The Vietnamese installed the People’s Republic of Kampuchea as a replacement regime, led by Khmer Rouge defectors.

    However, the Khmer Rouge retreated into western Cambodia where they regrouped and rebranded themselves as a national resistance movement against a foreign occupier. They forged alliances with other anti-Vietnamese groups and went on to wage a civil war for over a decade. In a cynical twist of fate, the People’s Republic of China invaded northern Vietnam to punish Hanoi’s attack on their Khmer Rouge vassals.

    Western leftists, such as Southeast Asia scholar Benedict Anderson, were appalled by the war among socialist states, inspiring Anderson to write his celebrated book Imagined Communities: Reflections on the Origin and Spread of Nationalism in 1983. Ironically, the United States supported the Khmer Rouge as part of a proxy war strategy against Vietnam and the USSR.

    The Third Indochina War officially came to an end after the collapse of the Soviet Union, leaving hundreds of thousands of dead Cambodians and abandoned land mines maiming and killing others for decades. Yet remnants of the Khmer Rouge survived well into the 1990s. In 1998, Hun Sen’s “win-win” policy offered amnesty to thousands of troops and cadres. As they began to defect, the increasingly isolated leadership turned on itself. Pol Pot died in his sleep on April 15, just two days shy of the twenty-third anniversary of seizing the capital.

    Since the party and the revolution did enjoy popular support for many years, it has been politically complicated for Cambodia’s latter-day rulers to vilify the entire movement. It is telling that in the end, the UN-sponsored Extraordinary Chambers in the Courts of Cambodia only brought charges of genocide and crimes against humanity against half a dozen Khmer Rouge leaders, several of whom were alumni of the Parisian overseas study program.

    While April 30 is a day of nationalist celebration in Vietnam with massive military parades, this year, April 17 will not be marked by any significant official or informal events in Phnom Penh. This is not surprising, as Cambodia has had difficulty coming to terms with the history of the Khmer Rouge. In the interests of rebuilding the nation, silence and ambiguity have been more common than truth and reconciliation.

    Jacques Vergès
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Jacques_Verg%C3%A8s

    1950-1952 Président Union internationale des étudiants, 1956-1957 Premier secrétaire de la Conférence
    ...
    En 1950, Jacques Vergès est élu à Prague membre du bureau du Congrès de l’Union internationale des étudiants comme représentant de la Réunion et non de la France],ce qui lui vaut quelques remarques du PCF. En 1952, il devient secrétaire du mouvement, où, sous l’impulsion du soviétique Alexandre Chélépine, futur chef du KGB, il pousse les feux de l’anticolonianisme. Il reste sur place jusqu’en 1954.
    ...
    Depuis, au carrefour du politique et du judiciaire, Jacques Vergès a associé son nom à de nombreux procès médiatisés, notamment ceux des personnalités suivantes :
    ...
    Khieu Samphân qui sera l’un des trois dirigeants khmers rouges jugés pour leurs crimes
    ...
    Disparition inexpliquée

    De 1970 à 1978, Jacques Vergès disparaît. Il a toujours entretenu le mystère sur cette période.
    ...
    ... dans une longue interview au journal Sud Ouest, Jacques Vergès donne davantage de précisions ː

    « J’étais un peu partout pendant ces années, en rapport avec le fils Bhutto, avec Camilo Torres, avec Salameh, l’auteur présumé des attentats des JO de Munich, qui me considérait comme un grand avocat et un ami. Je n’étais pas avec Pol Pot. »

    Thierry Jean-Pierre, qui a écrit un livre sur les frères Vergès, argue d’une fuite en avant : « À l’époque, il est mal. Michel Debré veut sa peau, et le Mossad veut le tuer, car il défend des Palestiniens. Il part du jour au lendemain, en Asie, agent des services secrets chinois. Ils l’utilisent au Cambodge et au Viêt Nam ... . »

    #histoire #communisme #indochine #Cambodge #anticolonialisme #khmers_rouges

  • Nikolai Bersarin : Von der Schwierigkeit, in Berlin einen Helden zu ehren
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/nikolai-bersarin-von-der-schwierigkeit-in-berlin-einen-helden-zu-eh

    En honneur du premier commandant russe de Berlin et de ses décisions humanitaires qui on sauvé la vie á de niobreux habitants de la ville détruite par la guerre

    20.4.2025 von Maritta Adam-Tkalec - Der Befreier Berlins, erster Stadtkommandant, brachte das Leben in der Stadt wieder in Gang. Dennoch verlor er nach der Wende die Ehrenbürgerwürde.

    Am 21. April 1945 erreichte die 5. Sowjetische Stoßarmee in Marzahn die östliche Berliner Stadtgrenze. Ihr Kommandeur, Generaloberst Nikolai Erastowitsch Bersarin, betrat als erster der Befreier Berliner Boden. Am 27. April eroberten Bersarins Leute den Alexanderplatz. Am folgenden Tag wurde er zum Stadtkommandanten von Berlin ernannt, der alten Tradition folgend, dem ersten, der die Ortsgrenze überquerte, dieses Amt zu übergeben.

    An jenem Tag hockte der Führer noch in seinem Bunker nahe dem Brandenburger Tor, erteilte Befehle und fantasierte von „Entsatzarmeen“. Am 28. April heiratete er mitternachts, diktierte sein Testament, setzte sich am 30. April die Pistole an den Kopf und drückte ab.

    Am 2. Mai 1945 zwangen die Soldaten Bersarins die Berliner Truppen der Wehrmacht, der SS, des Volkssturms und der Hitlerjugend zur Kapitulation. Sie befreiten in unserer Stadt Zehntausende Gefangene, KZ-Insassen, Deserteure, untergetauchte und noch inhaftierte Juden und Hunderttausende Zwangsarbeiter: Ukrainer, Polen, Italiener, Franzosen und Russen – Männer und Frauen schier aller europäischen Nationen.

    Bersarins Befehl Nr. 1

    Am selben Tag erließ Bersarin den Befehl Nr. 1: „Wiederherstellung des zivilen Gesundheitswesens …; Schutz aller Lebensmittelbetriebe und -magazine …; Versorgung der kranken Kinder und der Neugeborenen mit Milch …; Sicherung der sanitär-epidemischen Wohlfahrt“.

    Monatelang hatte die deutsche Propaganda gewarnt, mit dem Eindringen der „Steppenhorden“, der „slawischen Untermenschen“, werde die Hölle über die Deutschen hereinbrechen. Aber in Bersarin erlebten sie keinen Rächer an der Hauptstadt jenes Landes, das am 22. Juni 1941 den „ungeheuerlichsten Versklavungs- und Vernichtungskrieg, den die moderne Geschichte kennt“ (Ernst Nolte, 1963), entfesselt hatte. Die sowjetischen Streitkräfte hatten zuerst ihre überfallene Heimat verteidigt, dann aber unter größten Opfern den entscheidenden Beitrag geleistet, um Deutschland, Europa und die Welt vom Schreckensregiment deutscher Rassenkrieger zu erlösen.

    Bersarin hatte sein Vaterland vom ersten bis zum letzten Kriegstag als Offizier verteidigt und bemerkte in seiner Rede zur Einsetzung des neuen Berliner Magistrats am 20. Mai 1945: „Unsere Menschen vergossen ihr Blut, litten schwere Not. Ich habe während meines ganzen Lebens nichts gesehen, was dem ähnlich war, als die deutschen Offiziere und Soldaten wie Bestien gegen die friedliche Bevölkerung vorgingen.“ Aber er verzichtete auf Vergeltung und Abrechnung.

    In erstaunlich kurzer Zeit erlangte er die Zuneigung der Bevölkerung. Peter Jahn, Herausgeber und Mitautor der Bersarin-Biografie (Elefanten Press, 1999), schreibt, in dessen Verantwortung sei der leblose Stadtkörper reanimiert worden – sicherlich als Teil eines Machtkalküls: Man wollte in der Konkurrenz mit den Westmächten Einfluss sichern, auch durch Sympathiegewinn in der Bevölkerung.

    Bersarin veranlasste das Naheliegende: Die Sowjettruppen löschten Brände, bargen Leichen, entminten Straßen, organisierten Lebensmittel, setzten die Verwaltung in Gang. Die Verordnung Nr. 080 vom 31. Mai regelte die Milchversorgung der Berliner Kinder. Mit viel Menschenkenntnis setzte Bersarin Fachleute aus diversen Parteien als Bürgermeister oder in den neuen Magistrat ein.

    Die Wiederbelebung Berlins

    Am 14. Mai eröffnete er den U-Bahn-Verkehr. 21 Wasser- und sieben Gaswerke gingen in Betrieb. Am 25. Mai nahmen auf Bersarins Befehl Polizei, Stadtgericht und Staatsanwaltschaft die Arbeit auf. Der Berliner Rundfunk ging am 31. Mai auf Sendung. Am 14. Mai sprach Bersarin mit führenden Theaterleuten über die Wiedereröffnung der Bühnen. Mitte Mai öffneten die meisten Schulen.

    Befehl Nummer 2 mit Bersarins Unterschrift ließ (antifaschistische) Parteien und Gewerkschaften zu. Das Plündern und Vergewaltigen hatte die Militärführung unter Androhung schwerer Strafen verboten. Dennoch kam es hunderttausendfach zu Übergriffen, bevor die neue Ordnung hergestellt war.

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    Nikolai Bersarin am 8. Mai 1945 vor dem Sitz der Kommandantur in Alt-Friedrichsfelde. Hier befand sich sein Büro.i mago

    Laut Jahn gaben Russen wie Deutsche, die Bersarin in den knapp acht Wochen seines Wirkens erlebten, zu Protokoll, dass er über die Befehlserfüllung hinaus persönliche Hingabe zeigte an die Aufgabe, Berlin zum Laufen zu bringen. Von einer Stunde zur anderen hatte der Militär umgeschaltet von Kriegsführung auf Friedensmanagement. Peter Jahn schreibt: „Der Feind von gestern war zum Objekt der energischen Fürsorge geworden. Er handelte, als wären es ‚seine Berliner‘.“ Wer hätte das gedacht vom Bolschewiken.

    Geboren 1904 als Sohn eines Fabrikarbeiters und einer Näherin in St. Petersburg, trat Bersarin als 14-jähriger Vollwaise ohne formale Schulbildung in die Rote Armee ein. Dort fand er Essen, Unterkunft, Familienersatz und erledigte einfache Arbeiten. Nach 1920 begann er eine militärische Ausbildung, in der er auch elementare Schulbildung fand. 1923 in den Fernen Osten versetzt, bekämpfte er im Amurgebiet „Weiße Banden“.

    Ein Leben als Soldat

    Vorgesetzte lobten seine Leistungen als bester Schütze, seine Disziplin, Willenskraft, Autorität und organisatorische Begabung. Und der Mann las – keinem kulturellen Kanon folgend. Viele Jahre blieb er in Irkutsk stationiert, heiratete, bekam zwei Töchter. Fern von Moskau lebte es sich vergleichsweise ungezwungen mit dem Reiten, Jagen und Skilaufen. Es heißt, die Familie habe einen jungen Bären als Haustier gehalten. Bersarin stieg die Offiziersränge hinauf, gehörte zum Stab der Amur-Armee, war 1938 Divisionskommandeur und stoppte Groß-Japan-Träume von der Ausdehnung bis zum Baikalsee.

    Während der stalinistischen Säuberungen 1937/38 verloren Bersarins wichtigste Förderer, hohe Generäle, Positionen und Leben. Neider denunzierten auch den hoffnungsvollen jungen Offizier – er verdanke seine Karriere Volksfeinden, hieß es. Hatte es in Beurteilungen nicht immer geheißen, er neige zur Selbstüberschätzung? Bersarin fand Fürsprecher und kam davon.

    Im Großen Vaterländischen Krieg führte Bersarin diverse Armeen, beklagte jedoch weiter schwelendes Misstrauen, denn zentrale Posten bekam er nicht. Nach einer Verletzung (13 Geschosssplitter im Körper) wurde er im Frühling 1944 schließlich Oberbefehlshaber der 5. Stoßarmee, einer Elitetruppe für Angriffsoperationen. Sie befreite unter Bersarins Kommando Moldawien, die Südukraine und Teile Polens, eroberte den Brückenkopf Küstrin – den Schlüssel zu Berlin.

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    Juni 1945 in Berlin: zwei ältere Männer inmitten von Trümmern imago

    Marschall Schukow, Oberkommandierender der Roten Armee, widmet in seinen Memoiren Bersarins 5. Stoßarmee einen gesonderten Abschnitt: „Sie sollte das Regierungsviertel nehmen, darunter die Reichskanzlei mit dem Hauptquartier Hitlers. Besonders kompliziert war der Auftrag in der ersten Etappe, der darin bestand, den stark befestigten Schlesischen Bahnhof zu stürmen und die Spree mit ihren hohen Kais zu forcieren.“

    Als Deutsche das noch arbeitende Kraftwerk Klingenberg sprengen wollten, eroberte es eine von Bersarins Sturmtruppen. Es wurde sofort entmint, herbeigeholte Arbeiter hielten das Werk in Gang. Schukow schreibt, Bersarins Armee habe am zügigsten angegriffen.

    Tod eines leidenschaftlichen Bikers

    Am 18. Juni 1945 erschien die Seite 1 der Berliner Zeitung im schwarzen Trauerrahmen mit einem Foto Nikolai Erastowitsch Bersarins. Daneben eine Mitteilung des „Kriegsrats der Gruppe der sowjetischen Okkupationstruppen in Deutschland“: Der Berliner Stadtkommandant war tot. Ein Unfall. Am Sonnabend, den 16. Juni, frühmorgens, war er mit dem Motorrad in Friedrichsfelde in einen Lkw-Konvoi gerast.

    Der Unglücksort Schloßstraße Ecke Wilhelmstraße (heute Am Tierpark Ecke Alfred-Kowalke-Straße) lag auf dem Weg vom Hauptquartier der sowjetischen Streitkräfte in Karlshorst zur Stadtkommandantur Alt-Friedrichsfelde 1. Bersarin lenkte eine Wehrmachtsmaschine Marke Zündapp KS 750 mit Beiwagen, in dem seine Ordonnanz saß. Seine Offiziere hatten dem begeisterten Motorradfahrer das Beutestück kurz zuvor geschenkt.

    Wahrscheinlich steuerte der 41-Jährige die Maschine – äußerst geländegängig und mit heulendem Motorgeräusch – zum ersten Mal. Jedenfalls fuhr er ungebremst auf und starb sofort. So wie sein Begleiter.

    Der Tod löste Spekulationen aus: Hatte Stalin den erfolgreichen und beliebten Militär wegen dessen deutschfreundlicher Politik umbringen lassen? Tatsächlich murrten Rotarmisten, weil Bersarin den Berlinern höhere Lebensmittelrationen zugestand, als sie die Familien der Soldaten daheim bekamen. Historiker fanden jedoch keine Hinweise auf einen Mord.
    Gedenken am Unfallort

    Warum aber trug der Generaloberst einen Monteuroverall? Die schlichte Antwort: Er tarnte sich. Sein Vorgesetzter, Marschall Georgi Schukow, hatte ihm das Motorradfahren verboten. Er hielt die Gefahr für groß, dass der Stadtkommandant von umherstreifenden SS-Leuten erkannt und erschossen werden könnte. Obendrein hielt Stalin Motorradfahrer für Rowdys, das Krad eines sowjetischen Kommandeurs für unwürdig. Bersarin aber fuhr leidenschaftlich gerne, während des Feldzugs hatte er eine Harley-Davidson aus US-Hilfslieferungen benutzt.

    Das Telegramm Schukows an Stalin mit der Todesnachricht informiert über die Umstände: „An der Kreuzung Wilhelmstraße, an der ein Verkehrsposten gerade eine Lastwagen-Kolonne passieren ließ, verringerte Bersarin nicht das Tempo und verlor die Kontrolle über das Motorrad. Er fuhr in die linke Seite eines Lastkraftwagens vom Typ Ford 6.“ Dieser war ein Geschenk des niederländischen Königs an die Rote Armee gewesen. Mit Schädel-, Arm- und Beinbruch sowie zertrümmertem Brustkorb endete ein wahrhaft sowjetisches Leben.

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    2020 wurde eine Gedenktafel zu Ehren Nikolai Bersarins enthüllt, nahe der Unfallstelle an der Straße am Tierpark. Markus Wächter/Berliner Zeitung

    1946 benannte der Gesamtberliner Magistrat einen Platz und eine Straße im Arbeiterbezirk Friedrichshain nach Bersarin. 1975 ernannte ihn die DDR-Hauptstadt zum Ehrenbürger. Mit der Anerkennung machte der Senat nach der Wiedervereinigung Schluss. Im Januar 1992 ließ man die Umbenennung der Bersarinstraße in Petersburger Straße exekutieren. Für den Bersarinplatz trafen die Argumente, die für die Wegbenennung der Straße galten, rätselhafterweise nicht zu.

    Die Bersarin zu DDR-Zeiten verliehene Berliner Ehrenbürgerschaft entsorgte der Senat auf billigem Wege: Bei der Vereinigung übernahmen sie Bersarin einfach nicht aus der Ost-Berliner Ehrenbürgerliste. Wenigstens dieser Frevel konnte im Jahr 2003 beendet werden.

    Nikolaï Berzarine
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Nikola%C3%AF_Berzarine

    #Allemagne #Berlin #Schloßstraße #Wilhelmstraße #Am_Tierpark #Alfred-Kowalke-Straße #Karlshorst #Alt-Friedrichsfelde #histoire #libération #guerre #armée_rouge #URSS

  • Ortsnamen in Brandenburg : Faschistische Schilderstürmer
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1190671.politische-umbenennungen-ortsnamen-in-brandenburg-faschistische-s


    In der Lausitz sind Ortsschilder heute zweisprachig beschriftet – in deutscher und in sorbischer Sprache. Foto : dpa/Patrick Pleul

    Le président Trump renoue avec une bonne vieille tradition, on renomme le monde et ses repères. Les nazis ont aisi fait disparaire les appellationss géographiques slaves .

    18.4.2025 von Ralf Fischer - Nur wenige der in Brandenburg in der Nazizeit geänderten slawischen Ortsnamen tragen wieder ihre alten Namen

    Das nach der spätantiken Völkerwanderung weitestgehend menschenleere Gebiet zwischen Elbe, Saale und Oder wurde ab dem sechsten Jahrhundert von unterschiedlichen slawischen Stämmen besiedelt. Es entstanden auf dem heutigen Gebiet des Landes Brandenburg rund 3200 Städte, Dörfer, Burgen und andere Ansiedlungen, wovon knapp die Hälfte einen slawischen Namen trug. Die großen Gewässer behielten dagegen ihre Namen germanischen Ursprungs: Elbe, Oder und Nuthe. Historiker gehen davon aus, dass die Überlieferung dieser Namen durch verbliebene germanische Siedler erfolgte.
    Deutsch-slawische Mischnamen

    Das Nebeneinander von zwei unterschiedlichen Sprachfamilien trug maßgeblich zur vielfältigen Namensgebung brandenburgischer Orte bei. Ortsnamen wie Buckow oder Seelow entstammen der slawischen Sprache. Viele wendische Siedlungen wurden mit Namen mit der Endung -ow bezeichnet, die jedoch auch im germanischen Sprachraum eine Rolle spielte.

    Mittelniederdeutsche Namen mit der Endung -aue wurden häufig auch mit -ow geschrieben. Dazu zählen zum Beispiel Glindow oder Reichenow. Die gemeinsame Siedlungsgeschichte in der Mark Brandenburg ab dem zwölften Jahrhundert brachte auch sprachliche Mischformen hervor. So zum Beispiel geht der Ortsname Teschendorf auf einen Mann zurück, der Teschek hieß, ein Name slawischen Ursprungs, kombiniert mit dem deutschen Wort Dorf.

    Recht bald kamen weitere Einflüsse hinzu. Die Ansiedlungen im Rahmen der deutschen Ostexpansion erhielten zumeist Namen aus jenen Regionen, aus denen die Zuwanderer einst kamen. Der Ortsname Velten ist zurückzuführen auf eine Ansiedlung von Menschen aus dem Ostfälischen, genauer gesagt aus Veltheim am Fallstein im heutigen Sachsen-Anhalt. Der Ortsname Phöben, heute ein Ortsteil der Stadt Werder/Havel, geht auf Siedler zurück, die aus dem heutigen Norden Frankreichs einwanderten.

    Die Jahrhunderte brachten Veränderungen mit sich, die sich auch häufig auf die Namensgebung vieler Orte auswirkte. Als Cottbus 1156 seine erste urkundliche Erwähnung fand, war die Schreibweise eine andere: Chotibus. Rosendorf in der Nähe von Senftenberg hieß bis 1540 Scheysendorf und die Gemeinde Wiesenau trug bis 1919 den klangvollen Namen Krebsjauche.

    Neuhardenberg war einst bekannt unter dem Namen Quilitz. 1814 wurde der Ort umbenannt, weil der Fürst Karl-August von Hardenberg den Ort als Gut verliehen bekam. Viele Umbenennungen aus dieser Epoche gehen auf einen Wechsel des Besitzers zurück.

    Doch eine richtige Welle von Umbenennungen gab es erst im 20. Jahrhundert. Die Nazis starteten den Versuch, slawische Ortsnamen aus dem geografischen Gedächtnis komplett auszulöschen. Anknüpfend an das in der deutschnational geprägten Wissenschaft bestehende Vorurteil, die Slawen seien kulturlos gewesen und hätten durch die Deutschen zivilisiert werden müssen, sollten in Brandenburg Tatsachen geschaffen werden. »Das Bild vom einfachen slawischen Leben und seiner anspruchslosen Kultur entwickelte sich dabei frühzeitig zu einer wirkmächtigen Prämisse der deutschen Forscher«, beschreibt Archäologe Felix Biermann im Brandenburgikon die Ursprünge einer ablehnenden Haltung gegenüber den Slawen.

    Aus Lipsa wurde Lindenort

    Die antislawischen Ressentiments erfuhren Biermann zufolge in der Nazizeit eine »starke Ausprägung«. 1937 befahl Emil Stürtz, Oberpräsident der Provinz Mark Brandenburg, alle wendischen Namen für Orte, Flüsse und Bäche sofort »durch rein deutsche Namen und Bezeichnungen« zu ersetzen. Während in den knapp 400 Jahren zuvor – von 1544 bis 1933 – insgesamt nur 25 Dörfer und Städte umbenannt worden waren, waren es von 1933 bis 1945 allein 41. Zum Beispiel wurde der Ort Lipsa in Lindenort umbenannt, Buckowin wurde zu Buchhain und aus Zschornegosta wurde Schwarzheide. Die Intensität der Namensänderungen lag dem Germanisten Reinhard Fischer zufolge »auch an der Beflissenheit« der jeweils Zuständigen. So sei es im Kreis Cottbus in jener Zeit zu keinen Namensänderungen gekommen. In anderen Kreisen dagegen wüteten die faschistischen Schilderstürmer dagegen besonders heftig.

    Im damaligen Landkreis Teltow verschwand der Stadtname Nowawes durch eine Fusion mit der Villenkolonie Neubabelsberg.
    -

    Sieben Namen, in denen die Bezeichnung Wendisch vorkam, wurden abgeändert. Im damaligen Landkreis Teltow verschwand der Stadtname Nowawes durch eine Fusion mit der Villenkolonie Neubabelsberg. Zwölf Monate später erfolgte die Eingliederung als Ortsteil Babelsberg in die Stadt Potsdam. Aus dem Straßenangerdorf Gütergotz wurde Gütersfelde. Was einst Bylen hieß, wurde Waldseelendorf.

    Gestoppt wurde dieses Unterfangen 1938 letztlich vom deutschen Militär. Im Rahmen der Kriegsvorbereitungen durch die Nationalsozialisten hörte nach Angaben von Reinhard Fischer »die Umbenennung aus wehrpolitischen Gründen auf«. Es erwies sich als äußerst hinderlich, wenn die Ortsangaben auf den vorhandenen Landkarten ständig ihre Gültigkeit verloren.
    Heute heißt es wieder Lipsa

    Nach dem Sieg der Alliierten über Hitlerdeutschland bekamen nur acht der umbenannten Orte ihre alten Namen zurück: Byhleguhre, Bylen, Goyatz, Lipsa, Trebatsch, Zschorno und Wendisch-Rietz. Die anderen Städte und Orte behielten dagegen ihre neuen Namen.

  • Lisa Eckhart – Zölle für den Ehemann
    https://www.ardmediathek.de/video/nuhr-im-ersten/lisa-eckhart-zoelle-fuer-den-ehemann/rbb/Y3JpZDovL3JiYl85NjgwNDM2MC02ZGU2LTQ0OGEtYjU0ZC1kNmVmNWJmMmQ1MDdfcHVibGl

    #auf_deutsch à propos de #Trump, Merz et de la #guerre imminente

    Zum Frieden schießen? Friedrich Merz und die Taurus-Raketen
    https://overton-magazin.de/top-story/zum-frieden-schiessen-friedrich-merz-und-die-taurus-raketen

    18.4.2025 von Sabiene Jahn -
    ...
    Die taffe Frau aus der Steiermark, die längst als Todesfee der bürgerlichen Doppelmoral firmiert, seziert auch das Verhältnis von Geschlecht, Klasse und Kapital. „Die Oberschicht braucht kein Geschlecht. Sie ist ein Geschlecht.“ Der Schlusspunkt dieser brillanten Eskalation ist ein frühen Tierexperiment aus Eckharts Kindheit: „Ich habe Weinbergschnecken enteignet und ihre Häuser auf Nacktschnecken gesteckt. Ergebnis: Alle sind gestorben. Interessanterweise die Nacktschnecken zuerst. Da habe ich gelernt: Besitz belastet.“

    #cabaret #satire

  • Der Koch
    https://www.textarchiv.com/gottlieb-konrad-pfeffel/der-koch/index.html

    In eines Königs Küchenrathe
    War Veit bestallter Großvezier,
    Und nach dem Großalmosenier
    John Fallstafs treustes Bild im Staate;
    Doch gieng er in des Fürsten Gunst
    Ihm vor; denn in der seltnen Kunst,
    Die wälschen Hähne fett zu mästen,
    Glich kein Genie dem dicken Veit
    Im ganzen Reich der Wirklichkeit;
    Und bey dem Herrn und seinen Gästen
    Galt ein gebratner welscher Hahn
    Mehr als sein bester Unterthan.
    Er füllte stets, dies war die Regel
    Des Hofs, wie der Monarch der Kegel,
    Das Centrum auf der Tafel aus.
    Bey einem frohen Gallaschmaus,
    Da Veits Talente Wunder schufen,
    Ließ bey dem siebenten Pokal
    Der frohe Fürst ihn vor sich rufen.
    Erst drängt ein Bauch sich in den Saal,
    Und nach und nach die mindre Hälfte
    Des Thaumaturgs; ein Pudelkopf,
    So führt ihn weiland Carl der Zwölfte
    Im Holzstich, formt des Thurmes Knopf.
    Begehre von mir eine Gnade,
    Sprach der Monarch, getreuer Veit;
    Die ganze Welt erfahre heut,
    Wie ich der Pflicht der Dankbarkeit
    Mich gegen das Verdienst entlade.
    Begehre, was du willst. Der Koch
    Bückt sich und schweigt. So rede doch,
    Rief der Trajan. Kein Glück auf Erden,
    Herr König, zeigt mir größern Lohn,
    Als Esel oder Narr zu werden
    Bey eurer heiligen Person.
    Der König lacht; die Schranzen sperren
    Den Mund auf. Lacht, so viel ihr wollt,
    Schrie Veit; der Hofnarr sitzt im Gold,
    Die Esel werden große Herren.

    Gottlieb Konrad Pfeffel / Théophile Conrad Pfeffel
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ophile_Conrad_Pfeffel

    Théophile Conrad[2] Pfeffel est un auteur alsacien de langue allemande né le 28 juin 1736 et mort le 1er mai 1809 à Colmar. C’est un auteur de la période des Lumières allemandes, aussi appelée l’Aufklärung.

    #poésie #auf_deutsch #Alsace #parodie

  • Der Koch mit dem Kranich - Hans Sachs (1494-1576)
    https://www.projekt-gutenberg.org/antholog/lasslach/chap042.html

    Hört, zu Florenz ein Ritter saß,
    Der ein bewährter Weidmann was
    Und mit dem Federspiel umstrich.
    Einst fing er einen Kranich sich
    Und seinem Koch den anbefahl,
    Daß er ihn briete zum Abendmahl.
    Dem Rittersmann und seinen Gästen
    Bereitete der Koch zum besten
    Den Kranich, tat Wurzelwerk daran
    Und briet den feisten Braten dann.
    Bald strömte aus der Küch heraus
    Der Bratenduft durch Gass und Haus.
    In dem des Koches Buhlschaft kam
    Und bat den Koch ohn alle Scham,
    Einen Kranichschenkel ihr zu schenken.
    Der sprach: »Da ließ der Herr mich henken;
    Geh hin, ich geb kein Stückchen dir.«
    Sie sprach: »Versagst du die Bitte mir,
    So ist es aus mit mir und dir.«
    Da gab er einen Schenkel ihr.

    Als man den Kranich trug zu Tisch
    Wollt ihn der Herr zerlegen frisch:
    Da hatt der Kranich nur ein Bein.
    Gleich fordert er den Koch herein
    Und sagt ihm ernst, daß er erkläre,
    Wo der eine Schenkel geblieben wäre?
    Der Koch vermochte nichts zu sagen
    Und tat die Augen niederschlagen
    Und sprach: Gestrenger Herre mein,
    Ein Kranich hat doch nur ein Bein.«
    Mit Zürnen sprach der Ritter da:
    »Meinst du, daß ich noch keinen sah?«
    Der Koch beschwor, es wäre wahr,
    Er wollt das Ding beweisen klar.
    So sprach der Koch aus großen Sorgen.
    Der Ritter sprach: »Das sollst du morgen!
    Wenn du das nicht beweisen tust
    Am nächsten Baum du hängen mußt.«
    Kein Schlaf des Nachts dem Koche ward:
    Ihm bangt, der Herr bestraft ihn hart. –

    Früh ritten sie zu einem See,
    Wo Kraniche man traf von je.
    Als sie dem Wasser kamen nah,
    Zwölf Kraniche wohl der Koch ersah;
    Ein jeder stand auf einem Bein.
    Die zeigt er gleich dem Herren sein
    Und sprach: »Jetzt seht die Wahrheit an!«
    Der Herr lief dicht an sie heran,
    Hob auf die Hand und schrie »hu, hu!«
    Und schreckte sie aus ihrer Ruh.
    Schnell zog ein jeder noch hervor
    Ein Bein und gleich die Flucht erkor.
    »Wer hat nun recht?« so sprach der Ritter.
    Da sprach der Koch und schluchzte bitter:
    »Herr, hättet gestern Ihr gemacht
    Auch solchen Lärm, hervorgebracht
    Hätt auch der Braten ein zweites Bein:
    Des dürft Ihr fest versichert sein.
    Ihr seht, es ist nicht meine Schuld.«
    Durch dieses Wort erlangt er Huld:
    Der Herr mußt seiner Einfalt lachen. –
    So wird oft Scherz aus ernsten Sachen,
    Wo man erst fürchtet, daß erwachs
    Unheil daraus, so spricht Hans Sachs.

    #poésie #auf_deutsch #Schelmengeschichte

  • One dead after protests against KFC branches in Pakistan
    https://www.bbc.com/news/articles/c8x81r4nxdeo

    Tu mènes la même campagne chez nous, tu ne t’arrêtes plus jamais, les entreprises liées aux business américains étant partout.

    18.4.2025 by Azadeh Moshiri, Vicky Wong - Police in Pakistan have made dozens of arrests following a string of protests targeting KFC branches across the country which led to one man being killed.

    Protesters, angry at the war in Gaza, have been urging a boycott of the chain, claiming it’s a symbol of the United States and its ally Israel.

    At least 20 attempted attacks on KFC outlets have been recorded across the country in the past week, Pakistan’s Minister of State for the Interior Talal Chaudhry told the BBC.

    Videos on social media show mobs armed with iron rods entering KFC stores and threatening to burn them down before police arrive to arrest protesters. In Karachi, two stores were set on fire.

    A video on social media shows a man yelling, “They are buying bullets with the money you make.”

    Condemning the violence, Chaudhry said that “most of the vendors involved are Pakistani” and “the profits go to Pakistanis”.

    A police officer confirmed to BBC News that the man who was killed, 45-year-old Asif Nawaz, was a staff member at KFC who was shot during one of the protests in the city of Sheikhupura, on the outskirts of Lahore, on 14 April.

    Sheikhupura Regional Police Officer Athar Ismail said Nawaz was working in the kitchen at the time and was hit in the shoulder by a bullet that was fired from a pistol more than 100ft away. He told BBC News that the main culprit is still at large, but that police have made 40 arrests so far.

    A bullet fired from that distance is not usually fatal, but a post-mortem found that after hitting his shoulder, the bullet travelled towards his chest.

    Mr Ismail told BBC News there was no evidence so far that suggested Mr Nawaz was the intended target and the shooting may have been accidental.

    Across Pakistan, influential figures have condemned the war in Gaza.

    The Islamist party, Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) has called for protests against Israel and the US, but has denied any involvement in the attacks on KFC.

    Pakistan’s most influential Sunni scholar, Mufti Taqi Usmani, has encouraged a boycott of products perceived to be linked to the war.

    But both have urged protesters to avoid resorting to violence.

    Usmani said in remarks made at the National Palestine Conference on Thursday that while it was essential to boycott products and companies from or linked to Israel, Islam “is not a religion that encourages harming others” and said it is prohibited to “throw stones or put anyone’s life at risk”.

    “So, continue your protest and boycott, but do so in a peaceful manner. There should not be any element of violence or non-peaceful behavior,” he said.

    TLP spokesman Rehan Mohsin Khan said the group “has urged Muslims to boycott Israeli products, but it has not given any call for protest outside KFC”.

    There have been several cases of Western brands facing attacks, boycotts and protests in Pakistan and other Muslim countries since Israel’s war on Gaza began.

    Last year, McDonald’s confirmed it would buy back all of its Israeli restaurants because a boycott over its perceived support for Israel caused a sales slump.

    In 2023, Starbucks called for peace and blamed “misrepresentation” of its views after a series of protests and boycott campaigns in part tied to the Israel-Gaza war.

    KFC and its parent company Yum Brands have not yet responded to the BBC’s request for comment.

    #Pakistan #boycott #Israel #USA #génocide

  • Bundeswehr bestätigt Abschuss einer Drohne über Militärgelände in Sachsen-Anhalt
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/bundeswehr-bestaetigt-abschuss-einer-drohne-ueber-militaergelaende-

    Voici un exemple des obsessions professionnelles subies par les militaires et quelques journalistes. La guerre n’est pas une affaire de gens lucides. Ils voient des drônes partout.

    18.4.2025 von Michael Maier, Raphael Schmeller - Eine Drohne war über einer Schießbahn, wo ukrainische Soldaten ausgebildet werden, gesichtet worden. Stecken die Russen dahinter?

    Der Generalinspekteur der Bundeswehr, Carsten Breuer, ließ neulich in der ARD mit sehr konkreten Hinweisen aufhorchen. Er sprach über die „Bedrohung aus Russland“ und sagte: „Wir sehen die Drohnen über den Kasernen, da, wo ukrainische Soldaten ausgebildet werden, wir sehen die Drohnen über Chemieparks.“ Die Bundeswehr bemerke, dass „Sabotageakte nach oben gehen, wir sehen, dass Spionage mit nach oben geht“. Breuer sagte, dies alles sei „Teil der hybriden Kriegsführung“ Russlands. General Breuer vermied es zwar, einzelne Vorfälle direkt den Russen zuzuschreiben. Allerdings ist die Nervosität groß: Breuer sagte, es sei „bereits einmal eine Drohne über einem Übungsplatz abgeschossen worden“.

    Das Bundesverteidigungsministerium gab nun erstmals Details über den Vorfall bekannt. Eine Sprecherin sagte der Berliner Zeitung: „Wir können bestätigen, dass bereits 2023 eine Drohne auf einer Schießbahn in Sachsen-Anhalt im Zuge der Ausbildung ukrainischer Soldaten abgeschossen worden ist. Die Soldatinnen und Soldaten wurden durch visuelle Sichtung auf die Drohne aufmerksam.“ Aus „Gründen der militärischen Sicherheit“ könne man „keine weiteren Details kommunizieren“.

    Immerhin: Die Zivilbevölkerung scheint bisher vom Drohnenkrieg um Deutschland verschont geblieben zu sein. Ein Abschuss sei nämlich „nicht so einfach“, sagte Breuer. Man müsse eine „Wolke von Munition“ hochjagen, was über einer Kaserne in einem bewohnten Gebiet mit erheblichen Risiken für die Anwohner verbunden sei. Auf die Frage, ob es diese Situation schon einmal gegeben hatte, sagte die Sprecherin: „Nein, da grundsätzlich und unabhängig vom angefragten Fall vorab einer Drohnenabwehr und eines möglichen Waffeneinsatzes immer die Verhältnismäßigkeit und mögliche Konsequenzen für die Zivilbevölkerung beziehungsweise zivile Infrastruktur geprüft und beachtet werden.“

    Ein weiterer Vorfall, den Breuer nannte, betraf ein Umspannwerk. Ein Landrat habe ihm berichtet, dass plötzlich „Russisch sprechende Menschen“ in „orangen Jacken“ aufgetaucht seien und „Handyfotos“ gemacht hätten. Die Sprecherin bittet um „Verständnis, dass wir aus Gründen der militärischen Sicherheit zu diesen Fällen keine Details mitteilen können“.

    Zu möglichen Urhebern von Sabotage- und Spionageakten halten sich die Behörden bedeckt. Das Bundesverteidigungsministerium verweist auf „die verantwortlichen Stellen des Bundes und der Länder“: „Die Themen Gesamtverteidigung und gesamtstaatliche Sicherheitsvorsorge werden federführend durch das Ressort BMI und die unterstellten Sicherheitsbehörden verantwortet.“ Aus dem BMI, dem Bundesinnenministerium, wird die Berliner Zeitung mit Fragen hinsichtlich des Abschusses einer Drohne zurück an den Start geschickt. Eine Sprecherin teilt mit, man möge sich zu dem „angesprochenen Sachverhalt in Sachsen-Anhalt“ doch „bitte an unsere Kolleginnen und Kollegen im Bundesverteidigungsministerium wenden“. Allerdings sagt die Sprecherin des BMI: „Dem BMI liegen Erkenntnisse über Sabotageakte vor, die sehr wahrscheinlich russischen Stellen zuzurechnen sind. In einigen Fällen führt der Generalbundesanwalt (GBA) Ermittlungsverfahren, daher können wir uns nicht zu möglichen Tätern und weiteren Hintergründen äußern.“

    Der russische Botschafter in Deutschland, Sergej Netschajew, bezeichnet die Verdächtigungen in einer Stellungnahme an die Berliner Zeitung als „haltlose Anschuldigungen“ und spricht von einem „anhaltend hohen Grad an russlandfeindlicher Hysterie“, um „die immensen, unter anderem deutschen Ausgaben für die sogenannte Zeitenwende zu rechtfertigen“. Auf die Frage, ob Russland Drohnen einsetze, um deutsche Militäreinrichtungen auszuforschen, sagte Netschajew: „Das ergibt für mich keinen Sinn. Es gibt bei uns eine Menge verschiedener Waffensysteme aus Deutschland, die russische Soldaten auf dem Schlachtfeld erbeutet haben. Hinzu kommt, dass moderne Waffen aus Russland dem Militärgerät aus dem Westen meistens überlegen sind.“

    Das Ausspionieren von deutschen Militäreinrichtungen, die Ukrainer ausbilden, hält der Botschafter ebenfalls für überflüssig: „Glaubt man den Informationen aus offenen Quellen, selbst westlicher oder ukrainischer Herkunft, lassen die Ausbildung und die Moral der ukrainischen Militärs, die von westlichen Ausbildern betreut werden, zu wünschen übrig.“

    Das BMI gibt an, im vergangenen Jahr „eine deutliche Zunahme an Hinweisen auf mutmaßliche Sabotageakte beziehungsweise entsprechende Vorbereitungshandlungen registriert“ zu haben. Die Sprecherin sagte, es könne „definitiv konstatiert werden, dass in Deutschland die Gefahr durch Sabotage oder entsprechende Vorbereitungshandlungen durch russische Stellen seit Beginn des russischen Angriffskrieges gegen die Ukraine stark gestiegen ist“. Das Ausmaß der Gefahr sei „abhängig von der Lageentwicklung im russischen Angriffskrieg und der deutschen Unterstützung für die Ukraine“.

    Neuartig bei der mutmaßlich russischen Vorgehensweise sei „der Einsatz von niederschwellig rekrutierten Proxys (Low-Level-Agenten)“. Es handele sich hierbei „um Personen, die im Auftrag russischer Nachrichtendienste oder sonstiger staatlicher Organe tätig werden, ohne diesen selbst anzugehören“.

    Das Bundesverteidigungsministerium verweist auf die „maritime Sicherheit in der Ostsee“ als einen besonderen Schwerpunkt der Gefahrenabwehr. Diese äußere sich dahingehend, „dass die Deutsche Marine in enger Abstimmung mit der Bundespolizei See eine konstante Präsenz zeigt und aktiv zu einem gemeinsamen Lagebild beiträgt“. Bei der „Aufklärung und Überwachung von Schiffen der russischen Marine, russischen ,Forschungsschiffen‘ und Tankern der sogenannten russischen Schattenflotte“ arbeite die Bundeswehr „eng und vertrauensvoll mit der Bundespolizei See sowie den Streitkräften unserer Partner zusammen“. Gemeinsames Ziel sei, „russische Aktivitäten frühzeitig zu identifizieren und potenzielle Angriffe auf kritische Infrastruktur zu verhindern“.

    Im Bereich der Luftsicherheit werde „unsere Alarmrotte regelmäßig aktiviert, um russische Luftfahrzeuge entlang der Nato-Grenzen zu eskortieren“. Häufig verhielten „sich diese russischen Flugzeuge nicht im Einklang mit den internationalen luftrechtlichen Bestimmungen“. Dies umfasse „beispielsweise das Nichtabgeben eines Flugplans, das Abschalten des Transponders zur Positionsbestimmung und Identifizierung oder das Versäumnis, sich bei den zuständigen Flugsicherungsstellen zu melden“.

    Im Bundesinnenministerium verweist man darauf, dass die Ampel-Regierung im Januar 2025 eine Änderung des Luftsicherheitsgesetzes beschlossen hat, um die Drohnen-Gefahr in den Griff zu bekommen. Die Bundeswehr erhielt die Möglichkeit, „bei einem drohenden besonders schweren Unglücksfall illegal fliegende Drohnen abzuschießen“. Im Jahr 2023, dem Jahr des Vorfalls in Sachsen-Anhalt, war es der Bundeswehr allerdings noch nicht erlaubt gewesen, Drohnen vom Himmel zu holen.

    Das Bundesinnenministerium geht, so wird auf Anfrage der Berliner Zeitung mitgeteilt, „grundsätzlich“ davon aus, „dass kritische Infrastrukturen (KRITIS), insbesondere seit Beginn des Angriffskrieges Russlands gegen die Ukraine, als mögliches Ziel von Ausspähungs- und Sabotageaktionen in Betracht kommen“. Es gebe zurzeit einen „Anstieg der Meldungen von Drohnensichtungen über kritischen Infrastrukturen in Deutschland“. Aufgrund einer insgesamt hohen Sensibilität für das Thema Drohnen bleibe jedoch offen, „ob alle Sichtungen unbekannter Flugobjekte tatsächlich mit Drohnenüberflügen im Zusammenhang stehen“.

    Auch die EU-Kommission hat sich des Themas angenommen: Sie veröffentliche eine „Drohnenstrategie 2.0“ sowie das sich daraus ableitende „Non paper on countering the potential threat from Unmanned Aircraft Systems“ über den Bedarf gemeinsamer „Abstimmungen zur Bekämpfung der von Drohnen ausgehenden Gefährdung“.

    In einer eigenen Kommission – der Commission Expert Group on countering threats posed by drones (C-UAS Group) – tauschen sich „Fachvertreter aller EU-Mitgliedstaaten regelmäßig zu dem Thema Drohnenabwehr aus“, etwa zu beobachteten Flügen. Was genau da geschieht, ist unklar. In der Antwort auf eine Anfrage des BSW-Abgeordneten Fabio De Masi sagt die Kommission: „Aus einsatztaktischen Gründen kann zu den Details dieser Abstimmungen nicht weiter ausgeführt werden.“

    Fabio De Masi sagte der Berliner Zeitung zu dieser Entwicklung: „Die Bundesregierung vermeldet zwar ein hohes Drohnenaufkommen über kritischer Infrastruktur. Sie hat aber keine genauen Erkenntnisse über die Urheberschaft, und es scheint auch Fälle von UAP zu geben, die nicht mit Drohnen in Verbindung stehen. Einerseits wird behauptet, Russland und China würden permanent unsere Infrastruktur ausforschen und die EU müsse wehrfähiger werden, andererseits hat der Europäische Rat das Thema noch nicht einmal erörtert. Wir brauchen daher endlich klare und nachvollziehbare Daten und Transparenz über UAP-Sichtungen in Deutschland und der EU, damit wir eine informierte sicherheitspolitische Debatte führen können! Spekulationen sind unseriös.“

    #guerre #maladie_mentale #journalisme

  • Luigi Mangione droht die Todesstrafe – nach Schüssen auf CEO in Manhattan
    https://www.berliner-zeitung.de/news/luigi-mangione-droht-die-todesstrafe-li.2317758

    18.4.2025 von Katerina Alexandridi - Luigi Mangione wird beschuldigt, den CEO von UnitedHealthcare, Brian Thompson, getötet zu haben. Auf Druck des Justizministeriums droht ihm nun die Todesstrafe.

    Ein Bundesgericht in New York hat am Donnerstag Anklage in vier Punkten gegen den mutmaßlichen Mörder Luigi Mangione erhoben, unter anderem wegen Mordes mit einer Schusswaffe. Im Falle einer Verurteilung droht ihm nun die Todesstrafe. Mangione wird beschuldigt, dem CEO von United Healthcare, Brian Thompson, am 4. Dezember 2024 heimlich vor dem Hilton in Midtown Manhattan gefolgt zu sein und ihn anschließend erschossen zu haben.

    US-Justizministerin Pamela Bondi hatte sich bereits für die Todesstrafe gegen den mutmaßlichen Täter ausgesprochen. Anfang des Monats wies Bondi die Staatsanwaltschaft in Washington an, im Prozess gegen den Angeklagten Luigi Mangione die Kapitalstrafe zu fordern. Die Ministerin sprach von einem „geplanten, kaltblütigen Mord, der Amerika schockiert hat“.

    Luigi Mangione: Wie der CEO-Mörder im Internet zum Helden wird
    Mangiones Anwältin wirft der Trump-Regierung vor, den Prozess zu beeinträchtigen

    Mangione ist sowohl auf US-Bundesebene als auch auf Ebene des Bundesstaates New York angeklagt, am 4. Dezember in Manhattan den Chef des Krankenversicherungskonzerns UnitedHealthcare, Brian Thompson, auf offener Straße erschossen zu haben. Justizministerin Bondi nannte Thompson einen „unschuldigen Mann und Vater von zwei jungen Kindern“. Der 26-jährige Mangione hatte die Vorwürfe zurückgewiesen und auf nicht schuldig plädiert.

    Die Tötung Thompsons sorgte in den USA für Entsetzen. Allerdings gab es im Internet auch eine Serie hasserfüllter Kommentare über US-Krankenversicherer. Den Konzernen wurde vorgeworfen, sich auf Kosten der Patienten zu bereichern. Die Ermittler fanden nach eigenen Angaben Hinweise darauf, dass Mangione aus Hass auf das US-Gesundheitssystem gehandelt haben könnte.

    Mangiones Verteidigerin, Karen Friedman Agnifilo, argumentierte in einem in der vergangenen Woche eingereichten Antrag, dass die vor der Anklageerhebung gegen ihren Mandanten abgegebene Erklärung von Bondi unangemessen gewesen sei und das Verfahren beeinträchtigt habe. Zudem forderte sie das Gericht auf, die Staatsanwaltschaft daran zu hindern, die Todesstrafe zu beantragen. (mit AFP)

    #USA #assurances #iatrocratie #attentat #patients

  • Berlins CDU-Kultursenator Joe Chialo : Eine Spur der Verwüstung
    https://taz.de/Berlins-CDU-Kultursenator-Joe-Chialo/!6082879

    Le sénateur berlinois le plus incapable sera notre prochain ministre le la culture national. Ce poste n’existe pas officiellement car la constitution allemande place la culture sous l’autorité des Länder . Puisque le gouvernement fédéral cherche à exercer de l’influence dans ce domaine aussi on a crée un poste de secretaire d’état auprès du chancelier et s’autorise à distribuer de l’argent pour faire valoir les positions du gouvernement.

    Ainsi le festival du film Berlinale a été financé par Uber et la Bundeskulturstiftung sous la direction de la Staatsministerin für Kultur .Claudia Roth (Grüne/Les verts). On fait connaite à travers sa politique culturelle les acteurs qu’on favorise pour « moderniser » le pays.

    Pour dire gentiment au revoir aux artistes et créateurs berlinois après en avoir ruiné vingt pour cent Joe Chialo fait transmettre par sa sécretaire d’état Sarah Wedl-Wilson une proposition de privatisation aux théâtres communaux. C’est le cadeau empoisonné de Demolition Man pour les artistes et amateurs d’art de Berlin.

    17.4.2025 von Marie Frank - Nachdem er Berlins Kultur demoliert hat, könnte Joe Chialo nun in den Bund wechseln. Als Willkommensgruß bringt sein Haus noch die Theater auf die Palme.

    E s kann schon als Demontage des Kulturstandorts Berlin bezeichnet werden, was die Senatskulturverwaltung derzeit veranstaltet. Erst die unverhältnismäßig hohen Haushaltskürzungen bei der Kulturförderung um 20 Prozent – was immerhin dem Jahresetat von allen drei Opernhäusern oder den fünf großen Stadttheatern plus Konzerthaus entspricht –, nun die Aufregung um die künftige Rechtsform der landeseigenen Theaterbühnen.

    Schon bei dem großen Streichkonzert für das aktuelle Haushaltsjahr fragte sich die Kulturszene nicht zu Unrecht, ob sich Kultursenator Joe Chialo überhaupt für seinen Bereich einsetzt. Geredet hat der CDU-Politiker und ehemalige Universal-Manager mit den Kulturschaffenden jedenfalls nicht darüber.

    Das tut er bis heute nicht. Chialo, der als Kulturstaatsminister für die neue Bundesregierung gehandelt wird, glänzt seit Monaten vor allem durch Abwesenheit. Stattdessen ist es seine Staatssekretärin, die Kulturmanagerin Sarah Wedl-Wilson, die derzeit im Rampenlicht steht. Dass auch sie sich dabei nicht mit Ruhm bekleckert, zeigt die aktuelle Theater-Debatte.

    Zunächst sorgt Wedl-Wilson mit ihrer Mail an die Leitungen aller vier Schauspielbühnen sowie die Chefs des Berliner Ensembles und der Schaubühne – beides gemeinnützige GmbHs – über einen möglichen Rechtsformwechsel für Unruhe. Als die Panik vor einer Privatisierung der landeseigenen Theater allzu groß wird, rudert sie schließlich wieder zurück und bringt die unausgegorene Idee eines Stiftungsmodells ins Spiel.
    Beschäftigte bleiben außen vor

    Das alles geschieht auch hier wieder, ohne mit den betroffenen Beschäftigten zu reden. Was deren durch die Sparvorgaben ohnehin schon große Unsicherheit noch vergrößert und Ängste vor Entlassungen, Tarifflucht, Lohndumping und einer Verschlechterung der Arbeitsbedingungen schürt – und sogar den Berliner Hauptpersonalrat auf den Plan ruft.

    Da die Kulturverwaltung jedoch alle Gesprächsangebote dieses nicht ganz unwichtigen Gremiums – das immerhin alle 130.000 Landesbeschäftigten vertritt – wie auch der Gewerkschaft ignoriert, blasen die Beschäftigtenvertretungen zum Widerstand gegen die Pläne und laden für den 29. April zu einer großen Versammlung in der Volksbühne.

    Die Ignoranz und mangelnde Kommunikation der Senatskulturverwaltung und allen voran Joe Chialos gegenüber Berlins Kulturschaffenden ist nicht nur ein Schlag ins Gesicht der mehr als 150.000 Berliner*innen, die einen Kulturberuf ausüben – immerhin fast zehn Prozent der Erwerbstätigen. Die Planlosigkeit, mit der hier agiert wird, schadet auch der Kultur insgesamt und damit der ganzen Stadt.

    Schließlich hat Berlin außer Kultur nicht besonders viel zu bieten – die 13 Millionen Tou­ris­t*in­nen im vergangenen Jahr kamen sicher nicht wegen der guten Currywurst hierher. Wenn also schon über Geld und Kultur geredet wird, sollte man nicht vernachlässigen, dass es sich dabei um einen wichtigen Wirtschaftsfaktor handelt.
    „Dialog“ in Hinterzimmern

    Die Spur der Verwüstung, die Joe Chialo seit seinem Antritt vor gut zwei Jahren hinterlässt und die jahrelange gute Zusammenarbeit zwischen Kulturverwaltung und Kulturszene unter seinem linken Amtsvorgänger Klaus Lederer zunichtemacht, ist auch dem Regierenden Bürgermeister Kai Wegner (CDU) nicht entgangen.

    Durch seinen „Kulturdialog“ mit den Spitzen der Berliner Bühnen versucht Wegner, der sich gern als kümmernder Landesvater inszeniert, verloren gegangenes Vertrauen wiederherzustellen. Dass dieser „Dialog“ in Hinterzimmern stattfindet, dürfte dem Ziel freilich nicht gerade dienlich sein.

    Klar ist: Unter diesen Umständen Vertrauen aufzubauen wird schwierig und geht nicht über Nacht. Ein Anfang wäre, die Kürzungen in der angedachten Höhe, die ohne einen Kahlschlag in Berlins Kultur nicht machbar sind, wieder zurückzunehmen und realistische und nachhaltige Lösungen zu finden, die ja durchaus vorhanden sind.

    Dann kann sich auch CDU-Mann Wegner als Retter der Kulturhauptstadt feiern, was mit Blick auf die Wahlen in Berlin im kommenden Jahr kein schlechter Schachzug wäre. Was Joe Chialo angeht, ist noch nicht ausgemacht, wo er größeres Unheil anrichten kann – als Kultursenator oder als Kulturstaatsminister. Das werden die Iden des Merz zeigen.

    #Allemagne #Berlin #politique #culture #austérité

  • Nach Attacke auf jüdischen Studenten in Berlin : Drei Jahre Haft für Angreifer
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/attacke-auf-juedischen-studenten-in-berlin-haftstrafe-fuer-antisemi

    A Berlin un étudiant aux racines libanaises est condanmné à trois ans de prison pour coups et blessures en combinaison avec le délit (hors code pénal) d’antisemitisme. Sa victime est un militamt sioniste en conflit permanent avec les manifestants de la cause palestinienne. Sahin Sezer n’a pas réussi à convaincre les juges qu’il a agi par anti-sionisme qui n’est pas de l’antisemitisme.

    17.4.2025 Katrin Bischoff - Im Prozess um den schweren Angriff auf Lahav Shapira hat das Amtsgericht Tiergarten am Donnerstag ein Urteil gesprochen.

    Am Ende seiner Urteilsbegründung wendet sich Sahin Sezer an diesem Donnerstagnachmittag im Saal B 129 des Kriminalgerichts noch einmal direkt an den Angeklagten. „Sie haben sich Ihr eigenes Leben versaut. Sie waren auf einem richtig guten Weg. Sie hätten Lehrer werden können. Das ist einer der wichtigsten Jobs, die wir in unserer Gesellschaft haben“, so der Richter. Dann spricht er davon, was Mustafa A. in der Schule für ein Vorbild hätte sein können für die kleinen Jungs, die in den Betonsilos in Neukölln leben.

    Doch nun ist alles anders. Mehr als ein Jahr nach der schweren Attacke auf den jüdischen Studenten Lahav Shapira vor einer Bar in Berlin-Mitte wurde sein einstiger Kommilitone Mustafa A. von einem Schöffengericht des Amtsgerichts Tiergarten wegen gefährlicher Körperverletzung zu einer Haftstrafe von drei Jahren verurteilt. Für Sezer war auch das antisemitische Motiv der Tat bewiesen. „Wenn es kein Antisemitismus war, was denn sonst?“, fragte der Richter.
    Angeklagter ist in Kampfsport geübt und durchtrainiert

    Mustafa A., 24 Jahre alt, hatte Lahav Shapira am Abend des 2. Februar vorigen Jahres in der Bar an der Brunnenstraße gesehen. Er kannte ihn aus Gruppenchats für Lehramtsstudenten der Freien Universität (FU), in denen Shapira Administrator war, dort antisemitische, homophobe und rassistische Posts löschte und deren Autoren aus den Chats verbannte. Was dem Angeklagten offenbar nicht gefiel. Als der damals 31-jährige Shapira am Tattag mit seiner Begleiterin gegen 23.45 Uhr die Bar verließ, folgte ihm Mustafa A.

    Vor der Tür fragte er Shapira, ob er Lahav sei und warum er Plakate an der Uni herunterreiße. Es waren Plakate, auf denen Israel das Existenzrecht abgesprochen worden war. Dann schlug der kampfsporterfahrene und durchtrainierte Mustafa A. Shapira mit der Faust nieder. Als der Angegriffene auf dem Boden lag, trat ihm der Angeklagte wuchtig frontal ins Gesicht.

    Shapira wurde schwer verletzt, er erlitt eine komplexe Mittelgesichtsfraktur, musste mehrfach operiert werden, Platten stabilisierten seine Knochen. Zudem trat eine Gehirnblutung auf. Wochenlang konnte der Student keine feste Nahrung zu sich nehmen, musste von seiner Mutter gepflegt werden. Zur Uni geht er heute mit einem Personenschützer, Bars meidet er völlig.

    Es gibt ein Foto aus dem Krankenhaus, das während des Prozesses gezeigt wurde und von der Brutalität der Tat zeugt. Shapira liegt in der Charité im Bett. Beide Augen sind zugeschwollen, die Augenpartien rotblau unterlaufen, die zertrümmerte Nase steckt unter einem Verband.

    Von dem Angriff gibt es ein kurzes Video, das mit einem Schriftzug versehen ist: „musti hat den Judenhurensohn totgeschlagen“, ist darauf zu lesen. Das Video hatte vermutlich einer der beiden Begleiter des Angeklagten gefertigt, so hatte es der Staatsanwalt formuliert. Das Video zeige einen klar antisemitischen Gewaltexzess, dessen Opfer Lahav Shapira wurde, weil er Jude war.

    Mit seinem Urteil nach nur zwei Prozesstagen ging das Schöffengericht sogar über das von Staatsanwalt Tim Kaufmann geforderte Strafmaß von zwei Jahren und vier Monaten Haft hinaus. Ehssan Khazaeli, der Verteidiger von Mustafa A., hatte ein antisemitisches Motiv der Tat ausgeschlossen und für eine Freiheitsstrafe von einem Jahr und neun Monaten plädiert, die zur Bewährung ausgesetzt werden sollte.
    Antisemitismusbeauftragter Klein spricht von gutem Urteil

    Sezer verwies darauf, dass das Urteil gerade wegen des antisemitischen Motivs so hart ausgefallen sei. Zudem sei es auch um generalpräventive Erwägungen gegangen. „Wir müssen Menschen von solchen Taten abschrecken“, erklärte der Richter. Und andere Menschen vor solchen Taten schützen. Antisemitismus, Rassismus und Sexismus legten „die Axt an das Fundament unserer Gesellschaft“, sagte Sezer. Wenn man jemandem so massive Verletzungen zufüge, nur weil dieser für das Existenzrecht des Staates Israel eintrete, dann sei das auch ein Angriff auf die Rechtsordnung.

    Sezer sagte auch, wer den Antisemitismus in der Gesellschaft in Abrede stelle, der sollte einmal mit einer Kippa durch Berlin laufen. Das werde mit Sicherheit „ein ereignisreicher Spaziergang“. Der Richter ging auch auf den Nahostkonflikt ein: Mustafa A., dessen Eltern aus dem Libanon stammen, habe sich nicht von den Konflikten seiner Vorfahren lösen können.

    Lahav Shapira zeigte sich nach dem Urteil sichtlich erleichtert. Er sei froh, dass es vorbei sei und das Gericht eine antisemitische Tatmotivation anerkannt habe, sagte er. Er kritisierte aber auch den Umgang des Verteidigers von Mustafa A. Es habe im Prozess eine Täter-Opfer-Umkehr gegeben. Die Entschuldigung von Mustafa A., ausgesprochen im letzten Wort des Angeklagten, „würde ich annehmen, wenn er nicht gelacht hätte“.

    Felix Klein, der Antisemitismusbeauftragte der Bundesregierung, hatte das Verfahren auf einem der Zuschauerplätze verfolgt. „Es ist ein gutes und gerechtes Urteil gesprochen worden“, sagte er nach dem Urteil. Es zeige, dass Antisemitismus in dieser Gesellschaft nicht ungeahndet bleibe. Klein hofft, dass die Generalprävention dieser Entscheidung nun auch Wirkung entfaltet und das Urteil weit über die Grenzen Berlins hinaus Beachtung findet. „Es ist auch ein Signal nach Israel, ein Signal in die jüdische Community weltweit.“

    Mustafa A. hatte die Tat schon am ersten Verhandlungstag gestanden, ein antisemitisches Motiv aber bestritten. Noch ist das Urteil nicht rechtskräftig. Sollte Mustafa A., der sich im Sommer vorigen Jahres nach einem dreimonatigen Hausverbot der FU selbst exmatrikuliert hatte und nach München gezogen war, Berufung einlegen, dann wird es eine neue Verhandlung am Landgericht geben.

    #Allemagne #nakba #philosemitisme #sionisme #justice

  • The Cooperation between Zionist organisations and Nazi Germany between 1933–1941. Solely a “Means to an End”?
    https://medium.com/@isabelle.angelina/the-cooperation-between-zionist-organisations-and-nazi-germany-between-1933-

    Bonne question.

    1.7.2024 by Isa Bellum - How Zionist Organizations Like the ZVfD Helped Suppress Antifascist Agitation in Europe and Strengthen the Pre-War Nazi Economy

    Before Hitler’s rise to power in 1933, Zionism played a minor role in Germany, where most Jews identified as German citizens of the Jewish faith. Leading Jewish organizations, such as the Centralverein deutscher Staatsbürger jüdischen Glaubens (Central Union of German Citizens of Jewish Faith, CV), were openly critical of Zionism. However, with the 1933 reclassification of Judaism as a race under the German constitution, the influence of Zionist organizations like the Zionistische Vereinigung für Deutschland (Zionist Union for Germany, ZVfD) surged. At first glance, this seems logical, considering the antisemitism that accompanied the Nazis’ rise, prompting Jews to seek a “safe haven” outside of Europe.

    The need to escape the Nazis, however, isn’t the focus of this article but rather the claim that the Haavara Agreement was merely a “means to an end,” a reaction to Hitler’s consolidation of power and the subsequent Nazification of Germany. However, as argued, this perspective overlooks crucial earlier developments often ignored in discussions surrounding this collaboration. Furthermore, instead of joining the call for an international trade boycott against Nazi Germany, affluent Zionists collaborated with the Nazis while condemning anti-fascist agitation in Germany, fearing it would hinder the establishment of a Jewish state. The Haavara Agreement remains a highly controversial topic in history.

    Haavara in the Media: Between Antisemitism and the Search for History

    When Hitler assumed power on January 30, 1933, antisemitism became official government policy in Germany. Nevertheless, in the spring of 1933, a partnership emerged between Zionist organizations such as the ZVfD and the Nazi regime to facilitate the migration of German Jews and their capital to Palestine. Documentation of this collaboration surfaced in the 1960s, initially highlighted by the Communist Party of Israel during a 1969 conference. The prevailing narrative asserts that the cooperation between Nazis and Zionists was solely aimed at saving Jewish lives.

    When media attention turns to “critical” articles about the Haavara Agreement, they often spotlight conspiracy theories easily identifiable as antisemitism. Mainstream sources, like Zeit Online, typically focus on individual stories while the socio-economic aspects of Haavara and their partakers remain in the background.
    Blurring the Lines: Race and Religion in Zionism and Nazism

    In the sociocultural landscape of Germany up to 1933, the majority of Jews were strictly anti-Zionist, with German Jews broadly identifying themselves as Germans having little interest in or sympathy for Zionist endeavours or viewing Judaism through the prism of race. An estimated amount of 20,000 Jews had been members of Zionist organisations until the early 1930s — compared to the numbers of non-Zionist organisations such as the CV, which alone comprised more than 60,000 members. Before the fascist regime, German statistics categorized Jews based on religious faith, not race. The introduction of the concept of race by fascist legislators in 1933 (Nuremberg Race Laws) had a significant impact, and even descendants of Jewish families were now classified as Jews based solely on ancestry. This racialized view of Judaism bears a resemblance to Zionist ideology, which also emphasizes Jewish identity as a racial one. One of the most prominent figures in this regard was Moses Hess, a former friend of Marx and a pioneer and thinker who laid the intellectual groundwork for modern Zionism by advocating for a Jewish homeland in Palestine. However, unlike Marx, Hess did not anchor all historical analysis on economic causes and class struggle but emphasized race and nationality as pivotal historical forces. A significant difference that should play into their parting of ways in the mid-1840s. Another crucial figure in the development of political Zionism was Theodor Herzl, a pivotal figure in modern political Zionism who regularly portrayed European Jews as superior to their non-European counterparts, envisioning a Jewish state influenced predominantly by “European Culture”. Additionally, his vision was shaped by a colonial mindset, viewing the establishment of a Jewish homeland in Palestine as a civilizing mission. In Der Judenstaat (The Jewish State) from 1896, he wrote:

    “We should there (in Palestine) form a portion of a rampart of Europe against Asia, an outpost of civilization as opposed to barbarism. We should, as a neutral State, remain in contact with all Europe, which would have to guarantee our existence.”(p.29)

    Almost 40 Years later, the vision of a superior Jewish state became increasingly within reach. It is worth mentioning that the CV had already strongly criticized the ZVfD in 1930 when writing in their magazine (IX, July 11, 1930) that the Zionist movement “committed a stab in the back of the Jewish community”, referring to the commitment of the Zionists to unscientific racial theories and the recognition of the “Jewish Question”. This criticism had been published in the official CV-Zeitung three years before Hitler came into power and, hence, three years before Haavara.
    Zionist Groups collaborated with the Nazis to weaken Communism in Europe and to foster a Jewish State — while the Jewish Working Class was fighting Fascism.

    On January 8, The Zionist newspaper Jüdische Rundschau declared during the meeting of the local ZVFD Council their willingness to engage in discussion with the Nazis, noting that

    “The anti-liberal character of German nationalism meets with the anti-liberal position of Zionism, and here we are faced with the chance of finding not a basis for understanding but one for discussion.”

    This happened during a time when Jewish organisations such as the CV, together with antifascist groups, Unions and parties like the Communist Party of Germany (KPD) were joining the international call for an economic boycott of Nazi Germany (commonly referred to as the Anti-Nazi Boycott Campaign. Among the participants were the International Federation of Trade Unions (IFTU), the French League for the Defense of Human and Civil Rights, the Jewish Labour Bund of various European countries, the Dutch Anti-Nazi League, as well as various Unions from the United States, the Socialist Workers’ Party (SWP) and the Joint Boycott Council of the American Jewish Congress and Jewish Labour Committee.)

    Both the CV and the KPD have been prohibited by Law and prosecuted from 1933 onwards (the CV followed in 1938), with thousands of KPD members arrested, and their organisation deprived of their property. The increasing suppression of antifascist groups played into the hands of Zionists, who criticized that

    “the boycott propaganda which they are making against Germany is in its very nature un-Zionist, since Zionism does not want to fight, but to persuade and to build.” (as quoted from A statement of the Zionist Union of Germany regarding the State of the Jews in the new German State, published in Zwei Welten, Sigfried Moses zum 75. Geburtstag (Tel Aviv, 1962)

    As a consequence, the ZVfD got rewarded with a more comprehensive platform within the German public, as the Nazis were hoping that more Jews could be converted to the idea. To the public, the Nazis meanwhile declared that Zionism would promote the “immigration of all Jews,” as written in the Reichsgesetzblatt (Reich Law Bulletin, Part I, №118/1939, pp. 1097. ) This contrasted with the claim of Alfred Rosenberg, a Nazi ideologue and head of the NSDAP Office of Foreign Affairs, who stated, that “Zionism must be vigorously supported so that a certain number of German Jews are transported annually to Palestine or at least made to leave the country.”

    Since Judaism was established as a race under Nazi ideology, a more significant number of citizens automatically fell under the category “Jewish” who often did not follow the Jewish faith before the race laws but were now classified as Jewish and similarly faced persecution, deportation and death. It’s also worth mentioning that, according to the Friedrich Ebert Stiftung, approximately 80,000 people Jews migrated from eastern parts of Europe to Germany during the First World War, further shifting the demographics as most of them were from a working-class background.
    On 4 March 1943, nine members of the German Jewish communist resistance group led by Herbert Baum were executed by guillotine in Berlin for an arson attack on a Nazi anti-communist exhibition. Pictured here (clockwise): Marianne Prager-Joachim, Siegbert Rotholz, Hella Hirsch, Hanni Meyer, Heinz Birnbaum and Lothar Salinger. Source of pic: https://workingclasshistory.tumblr.com

    An estimated amount of 60,000 German Jews migrated to Palestine until 1939 via Haavara, with around 55,000 of them coming from wealthy backgrounds. Attempts to rescue Jewish people from working-class backgrounds existed, however, independent of Haavara, such as the Kindertransport, which included 10,000 children, or the Youth Aliyah, which included 5,000 juveniles. Another 5,000 to 10,000 Jews from working-class backgrounds emigrated through other initiatives.

    The Jewish working class, including those of Jewish “descent”, constituted a significant portion of the anti-fascist resistance in Germany. Many members were active in left-wing groups such as the Rote Kapelle or associated with Herbert Baum, who led several youth organizations comprising Jewish communists and socialists. Most of them, including Baum, were later arrested and executed by the Nazis.
    What exactly was the Haavara Agreement, and did it benefit Nazi Germany’s economic growth?

    Established in 1933 under Hitler and David Ben-Gurion, the Haavara Agreement was designed to facilitate the migration of German Jews to Palestine — while also promoting German exports to the area. Initially, Hanotea, a citrus planting company, sought permission to transfer capital from Germany to Palestine, laying the groundwork for the two established companies that followed: Haavara in Tel Aviv and its sister company, Paltreu, in Berlin. During its eight years of ongoing collaborations, approximately 140 million Reichsmarks (RM) of Jewish assets had been transferred, partially used to purchase German goods for export to Palestine. Jewish emigrants were required to deposit a minimum of £1,000 into a designated Haavara account in Germany (according to the World Bank data on inflation, £1,000 in 1935 would be equivalent to roughly £104,973.06 in 2024.) Jewish importers then used the required 1000 pounds to purchase German goods exported to Palestine. Upon the arrival of these goods in Palestine, the equivalent value in Palestinian pounds was deposited into a Haavara account at the Anglo-Palestine Bank. This conversion allowed Jewish emigrants to access their funds in the local currency, minus any applicable fees and administrative costs. As a result, wealthy Zionists were able to transfer a significant portion of their wealth from Germany to Palestine, facilitating their resettlement while, at the same time, helping the German economy to grow.

    The Anglo-Palestine Bank was founded in 1902 by the Jewish Colonial Trust, a key financial institution in the Yishuv (the Jewish community in Palestine). It played a significant role in the economic activities of Zionist organisations and was operated under British Mandate laws.

    The agreement connected German assets to the British bank while significantly boosting Germany’s export economy, with the influx helping stabilize Germany’s currency reserves. Exporting goods to Palestine stimulated Germany’s industry and manufacturing sector, reducing unemployment and fostering economic recovery in the 1930s. This was essential for the country after the Great Depression and the ongoing reparations imposed by the Treaty of Versailles.

    But most importantly, the agreement further undermined the calls for an international economic boycott. In a memorandum by Nazi State Secretary Wilhelm Stuckart in 1937, he emphasized the agreement’s benefits, noting that Palestine was the only country where Jews did not boycott German goods. However, the agreement also faced criticism within Nazi ranks, particularly after the Arab rebellion in Palestine in 1936. Some Nazi officials, like Consul-General Döhre, feared that support for Zionist policies would alienate Arabs and harm German interests in the region. Despite these concerns, Hitler decided to continue the Haavara transfers, seeing the promotion of Jewish emigration to Palestine as beneficial for both Zionist endeavours and the German economy. The agreement remained in effect until long after the outbreak of World War II and its atrocities.

    It is no coincidence that the Communist Party of Israel first published the controversial issue of Haavara in 1969. From the very start, almost exclusively wealthy Jewish people were able and intended to migrate — apart from a certain number of workers needed for the practical aspects of building a country (mainly in agriculture and building). Since the early days of Nazi rule in Germany, Zionist organisations maintained covert connections with Nazi intelligence services that both benefitted the migration to Palestine and weakened communist movements in Europe. On March 25, 1933, a meeting took place between Kurt Blumenfeld, Max Naumann (founder of the Verband Nationaldeutscher Juden, League of National German Jews) and Hermann Göring to discuss the boycott against Jewish businesses and to seek their assistance in preventing international protests against Nazi antisemitism. During the meeting, Göring demanded that the Jewish leaders help halt the planned anti-Nazi rally in New York (however, Blumenfeld expressed their inability to influence foreign Jewish communities.) Leopold von Mildenstein, an SS officer, published a series of pro-Zionist articles after a trip to Palestine, further highlighting Nazi support for Zionist colonization. Mildenstein headed the SD’s Jewish Affairs Department, which continued contacts with Zionist leaders, including Feivel Polkes of the Haganah, the Zionist underground army. According to declassified documents of the CIA, Polkes met with SS officers Adolf Eichmann and Herbert Hagen in Cairo in 1937, expressing Zionist expansionist goals and praising Nazi anti-Semitic policies for increasing emigration to Palestine. Those documents further note that Polkes provided the SS with intelligence, including information on both Arab leaders and members of the German Communist Party KPD. While there have been occasional attempts by individuals or groups to reconcile elements of Zionism with socialist or communist ideas, such as the socialist-Zionist organisation Hashomer Hatzair or Maki, such efforts have been a minority and generally faced significant challenges due to the fundamental differences in their ideological foundations and goals — as can be seen in the trajectory of ideology between Marx and Hess (“class vs. race”).

    A similar situation could be seen in Italy with Mussolini and his collaboration with the radical Zionist Revisionist group under Ze’ev Jabotinsky. Jabotinsky, the founder of the movement, has advocated for the establishment of a Jewish state on both banks of the Jordan River, rejecting the more moderate approach of the mainstream Zionist leadership. In 1932, he proposed that the mandate over Palestine should go to Italy, as Mussolini would be more amendable towards founding a Jewish State than Britain was. Mussolini also supported the Revisionists in the early 1930s, by permitting a Revisionist training camp in Italy for Navy soldiers. Jabotinsky, who lived in Italy during the 1920s, has expressed his admiration for Mussolini in multiple instances. The cooperation between Zionists and Fascists lasted long after Jews had been put into concentration camps across Europe. Other more radical Zionist groups, such as the Stern Gang, who split from the Irgun in 1940, even proposed to fight alongside the Nazis against the British in Palestine. According to Edwin Black’s book The Transfer Agreement: The Dramatic Story of the Pact Between the Third Reich and Jewish Palestine, it’s further documented that the Zionist leadership in Palestine considered continuing economic relations with Nazi Germany despite the Holocaust. The list goes on. However, unlike the “common narrative”, collaboration wasn’t limited to radical Zionist groups surrounding Jabotinsky or Stern, as seen in the case of the ZVfD. In Conclusion, and to quote Hannah Arendt in her famous work Eichman in Jerusalem, the cooperation between the Nazis and Zionists was, first and foremost, driven by a shared interest in increasing Jewish emigration to Palestine, not by an effort to save as many Jews as possible, let alone the fight against the rising threat of fascism across Europe. Arendt concludes, that

    “…these Jews from Palestine spoke a language not different from that of Eichmann. They had been sent to Europe by the communal settlements in Palestine. They were not interested in rescue operations: “That was not their job. They wanted to select “suitable material,” and their chief enemy, prior to the extermination program, was not those who made life impossible for Jews in the old countries, Germany or Austria, but those who barred access to the new homeland; that enemy was definitely Britain, not Germany. Indeed, they were in a position to deal with the Nazi authorities on a footing amounting to equality, which native Jews were not, since they enjoyed the protection of the mandatory power; they were probably among the first Jews to talk openly about mutual interests and were certainly the first to be given permission “

    It is questionable whether a continuously weakened Germany, crippled by the Great Depression and a successfully implemented trade boycott, would have been capable of initiating another World War. This remains all purely speculative. However, it is undeniable that the only solution to save as many Jewish lives as possible in Europe would have been the overthrow of the fascist regimes. The Haavara Agreement can be seen, at best, as a cynical collaboration that underscores the apathy of those in power towards the lower socioeconomic classes while exploiting their identities. The evaluation of the Haavara Agreement largely depends on the perspective from which it is narrated and whether it is reduced to an ethical problem alone. From a utilitarian perspective, it might be seen as a “necessary evil,” a strategic move to save lives (however selected by wealth) under dire circumstances. Conversely, a deontological view, focusing on the moral issues of “collaborating with evil” as a means to an end, would lead to its condemnation. This dichotomy highlights the role of perspective but fails to capture the broader socioeconomic context and political consequences of Haavara and similar controversial events in history by reducing them solely to a moral issue (as morality is inherently debatable.)
    The silencing of critical Jewish voices in Germany is the 2024 version of Germany’s “The Jew”

    For Germany, the ongoing suppression of pro-Palestine protesters includes many of the Jewish community itself, such as the Jüdische Stimme für Frieden, who organised the Palestine forum that got violently dissolved in April (and their money being frozen by their bank, Sparkasse). German media outlets do not hesitate to call critics of the Israeli government antisemites — a bizarre move that shows the current state of discourse culture in Germany. Even survivors of the Holocaust, like Moshe Zuckerman, Rolf Becker and Esther Bejanaro, have faced harsh criticism for their public condemnation of Netanyahu’s politics and the atrocities committed in Gaza and, according to the International Court of Justice (ICJ), illegitimate annexation of the West Bank. Unsurprisingly, among those are the Antideutsche, again (“Anti-Germans”; I have written about this bizarre and very german phenomenon here).

    In a video message, political activist Bejanaro (96) states:

    “What Adolf Hitler and the National Socialists did to the Jewish people — the extermination of 6 million individuals, the Holocaust — must not serve as justification for Israel to discriminate against the Palestinian people. It is of utmost importance that people in Germany understand that criticism of Israel does not equate to antisemitism. I did not survive the concentration camps of Auschwitz and Ravensbrück, nor the Nazi Death Marches, to be labelled an antisemite by so-called ‘Antideutsche’ and their cohorts.”

    This deliberate conflation of Zionism, a political ideology, with Judaism, a religion, is a political and rhetorical tool that isn’t new but has tremendously increased since the 7th of October. Not all Jews identify as Zionists. And Zionism is not Nazism. However, historically, both share common grounds by acknowledging the “Jewish Question” and perceiving “Race” as the pivotal historical force, with major German Zionist organisations condemning the Anti-Fascist Trade Boycott instead of joining the fight to save Europe from Fascism. The immediate accusation of antisemitism, thrown towards every critic — and particularly in Germany, deliberately obscures those historical events and also obscures the heterogeneity of the Jewish community by portraying “the Jews” as a homogenous bloc — ironically, a very German tradition, cynic voices could argue. It further supports the rise of antisemitism by intentionally refusing to differentiate Zionism and Judaism — then using this very rise of violent attacks against the Jewish community as a legitimation for the “100% solidarity stance” made by the German government towards Netanyahu’s government. The question remains: Is Germany, along with its media outlets, deliberately ignoring these critical voices to shape the narrative by further conflating the distinctions between religion, “race,” and politics?

    Further Sources:

    Arendt, Hannah: Eichmann in Jerusalem, Penguin Classics, 1963.

    Black, Edwin: “The Transfer Agreement: The Dramatic Story of the Pact Between the Third Reich and Jewish Palestine”,

    Herzl, Theodor: The Jewish State. An attempt at a modern solution of the Jewish Question, New York, 1943.

    Jacob Boas, A Nazi Travels to Palestine, History Today (London, January 1980), p.33.

    Polkehn, Klaus: The Secret Contacts: Zionism and Nazi Germany, 1933 -1941, in Journal of Palestine Studies, 1976, Vol. 5, №3/4 (Spring-Summer, 1976), University of California Press

    Lenni Brenner, Zionism in the Age of the Dictators

    Edwin Black, The Transfer Agreement: The Dramatic Story of the Pact Between the Third Reich and Jewish Palestine

    Francis R. Nicosia, Zionism and Anti-Semitism in Nazi Germany

    Mark Jonathan Harris and Deborah Oppenheimer: Into the Arms of Strangers: Stories of the Kindertransport” by Mark Jonathan Harris and Deborah Oppenheimer.

    Judith Tydor Baumel: Youth Aliyah: The Challenge of Jewish Youth Immigration“

    Talibi, Omar: The Palestinian and Jewish Working Class and Its Organisations, 1918–1939, https://manifold.umn.edu/read/ces0801-03/section/f4b677a6-25b4-4b9e-9738-1b10ccb6c6c4#en23

    Tress, Madeline: Fascist Components in the Political Thought of Vladimir Jabotinsky, Arab Studies Quarterly , Fall 1984, Vol. 6, №4 (Fall 1984), pp. 304–324

    World Bank data on inflation: World Bank.
    https://data.worldbank.org/indicator/NY.GDP.DEFL.KD.ZG?locations=GB

    A lire : Leopold von Mildenstein – Wikipedia
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Leopold_von_Mildenstein

    #nazis #sionisme #histoire

  • “The Sick as a Revolutionary Subject” — Looking Back at the Socialist Patient Collective (SPK) and how it politicized Mental Illness
    https://medium.com/@isabelle.angelina/the-sick-as-a-revolutionary-subject-looking-back-at-the-socialist-patient-co

    Voici le premier texte que je découvre sur #internet qui s’intéresse à l’histoire du collectif SPK au lieu de dénoncer sa réflexion comme délire d’une bande de fous dangereux. Apparamment il faut prendre une distance assez grande pour abandonner la perspective médico-nazie toujours omniprésente.

    Conclusion : l’Indonésie est aussi loin de l’Allemagne que le sort du patient moyen l’est de celui des maîtres du triage à l’entrée des chambres à gaz.

    25.1.2024 by Isa Bellum - A great deal has been written about the Antipsychiatry movement. As one of their most radical proponents, founded in 1969 in the German city of Heidelberg, the SPK has had its great share of misrepresentation—especially within the German media landscape of the 1970s. Lots of it was factually wrong, however, spread by the boulevard press (mainly conservative and right-wing) politicians and literature, including Stephan Aust’s “Der Baader-Meinhof-Komplex,” contributing to the mythologization of the collective.

    During the tumultuous upheaval surrounding the ’68 movements until the ‘German Autumn’ in 1977, the SPK gained notorious prominence, particularly for its emphasis on leveraging illness as a means for political agitation. In his preface for their theoretical work “Turning Illness into a Weapon” from 1972, Jean-Paul Sartre referred to the collective as the “sole potential radicalization of anti-psychiatry.”

    With the concept of ‘lay therapists,’ the SPK pioneered group therapy in Germany and organized the very first patient assembly in the history of the Federal Republic of Germany in 1969. Moreover, their approach to mental illness from an emancipatory perspective not only rejects the notion that mental illness is solely an individual phenomenon, often associated with further “guilt-tripping”, but deeply challenges the stereotype of the ‘passive, helpless patient.’

    The irrationality expressed in a chapter title of Aust’s book, ‘Irre ans Gewehr!’, which translates to ‘Mad Men to the Rifle!’, a quote mistakenly attributed to SPK founder Dr. Wolfgang Hubert, can be seen as symptomatic in the depiction of the collective: a bunch of absurd ideas made by ‘the insane.’

    However, such framing undermines their productive, sharp theoretical foundations in terms of providing emancipatory (self-) help and conducting a profound analysis of the connections between capitalism and mental illness. Crucial for comprehending both the collective’s roots and development is to understand further the particular historical and societal circumstances that contributed to its foundation, success, and disappearance from the public eye.

    First and foremost, we must acknowledge the (often ignored) fact that, despite transitioning into a federal democratic republic in 1949, Germany’s health system and political landscape continued to foster Third Reich ideologies.
    Pretext: The Legacy of National Socialism and the Beginning of the Antipsychiatry Movement in Postwar Germany

    The roots of modern psychiatry and the classification of “the sick” can be traced back to the 19th century, and Foucault’s insightful work, “Madness and Civilization,” highlights how psychiatry has consistently functioned as a tool for imposing social control, representing a power structure in its own right. The systematic effort to not only assimilate but eliminate what was deemed a “burden of the mentally ill” began during World War I under the term “Hunger Euthanasia” and reached its grim climax with the Nazi health policy in 1933, enacted through the “Law for the Prevention of Hereditarily Diseased Offspring.” Involving doctors, psychiatrists, and scientists, the law led to numerous forced sterilizations and the deliberate mass killing of both mentally and physically ill individuals. By the war’s end, approximately 200,000 people had fallen victim to euthanasia, a chilling euphemism for genocide.

    Additionally, following Germany’s capitulation, around 20,000 hospitalized individuals had been abandoned by the Allies, leaving them to perish in the now-deserted clinics.

    The post-war health institutions were in a dilapidated state. Despite the “economic boom” of the 1950s, patients remained neglected and largely forgotten. After the establishment of the Federal Republic of Germany in 1949, Nazism-related convictions decreased, and a “pardon fever” within the German justice system began. Between 1949 and 1993, only 31 (!) court proceedings related to euthanasia took place nationwide, without comprehensive historical or legal investigations. In other words, many Nazis — politicians, doctors, Psychiatrists and other “euthanasia experts” continued to hold public positions for the upcoming decades, both within the medical and political landscape of Germany.

    In the late 1950s, inspired by developments in Italy, GB and the US, reform-oriented groups emerged in West Germany, exploring new social psychiatric approaches. However, institutionalization admission remained the primary treatment for mental illnesses in the 1950s and 1960s due to a scarcity of psychotherapeutic assistance. The absence of ambulant services led to unnecessary hospitalizations, insufficient follow-up care, frequent relapses, and rehospitalization, creating a cycle known as “revolving door psychiatry.” About 75% of psychiatric patients were involuntarily admitted, with ambiguous legal incapacitation, often based on attributing “dangerousness” to those refusing admission. For the persons in question, this often led to prolonged deprivation of liberty without legal assistance — often locked inside hospitals for years.

    David Cooper coined the term Antipsychiatry in 1966 to critique psychiatry within a broader societal context. In contrast to reformists, the focus was on analysing the structure of psychiatry and challenging traditional understandings of mental illnesses, including criticism of the biological concept of illness and hierarchical role assignments within psychiatry.

    The theoretical foundations of the SPK

    As a young, ambitious physician, Dr. Huber began his work at the University Polyclinic in Heidelberg in 1966. Shocked by the lack of assistance, especially for young individuals, he opened a psychological counselling centre that quickly gained popularity. From the outset, young people from working-class backgrounds became regular clients in addition to students. Due to its increasing politicization (Huber was involved in political activity such as university occupations), he was dismissed in 1970 and opened his therapy centre near the University of Heidelberg.

    Unlike classical Antipsychiatry, the criticism of the SPK was less directed towards institutional psychiatry “in itself” but rather focused on society and its “extraterritorialization of forms of misery, characteristic of capitalism”. Their theoretical frame was based on “the categorical system of radical dialectics and Marx’s political economy, combined with the progressive elements of psychoanalysis”. The term dialectics originates from Hegel: dialectical development generally arises from contradictions — the antithesis follows the thesis until the synthesis resolves the contradiction (broadly speaking). The dialectic is applied within Marxism to the modern class struggle between the proletariat and the bourgeoisie. Due to the division of labour, the intersubjectively shared state of alienation arises from the contradiction between “human nature” and the (dehumanized) living conditions of the working class. For the worker, this state can only be resolved by gaining the means of production and the subsequent classless society that will follow as soon as all production is controlled by public means in the hands of the proletariat. Here, the proletariat represents the revolutionary subject, with communism as its real movement, able to abolish the status quo.

    SPK’s theory is fundamentally rooted in the Marxist dialectic, tailored to the specificities of modern capitalist society in the 20th century. Broadly speaking, life was marked by increased material prosperity in Western societies, while mental illness continued to rise steadily:

    “When Marx wrote The Capital, the most apparent form of exploitation was the material poverty of the workers. Today, this material destitution is less overt. The most conspicuous form of exploitation in contemporary times is illness. Hence, the term ‘proletariat’ must now encompass most of the exploited, equating to the sick.”

    According to the SPK, the capitalist production process leads to isolation, expressed as the symptom of “illness” in the individual. This illness arises as a contradiction between the yearning for life, drawing on Freud with the substitution of “libido” for “life drive,” and the limitation of life imposed by the individual’s specific conditions in capitalism. The healthcare system, however, perceives “illness” merely as an isolated “individual fate,” causing patients to view their ailment as a self-inflicted failure, detached from a broader societal context.

    When the patient recognizes the connection, the illness’s productive aspect becomes apparent. Since everyone in capitalist society is fundamentally considered sick, “illness” serves as both a starting condition and a symptom of a wider societal issue. Consequently, the SPK distinguishes between conscious and unconscious patients. While the unconscious patient is deemed socially “healthy” solely due to their ability to work, the conscious patient is already in a state of protest — with his or her suffering as a necessary symptom. Hence, “protest” is defined as the progressive, and “inhibition” is the reactionary element of illness. This distinction leads to the understanding that, as illness also has societal (supra-individual) causes, it can only be overcome collectively. Only then does the suffering transform into political protest, turning the patient into a “revolutionary subject.” By acknowledging the link between personal suffering and society, the patient undergoes a process akin to Marx’s concept of class consciousness.

    In short, “therapy” and “political practice” converge, and its central subject, the “patient,” delineates not a societal role but a specific state of consciousness. Consequently, the SPK’s theory of illness simultaneously serves as a societal analysis, expressing “illness” in all societal domains, with the healthcare system being just one aspect of this “manifestation of authority.” This stance is integral to their analysis of the connection between “illness in capitalism,” where individual suffering is identified as synonymous with societal contradictions.
    Political opposition and further radicalization

    At the same time as the high phase of the SPK, several legislative decrees to oppose left-wing activity were issued by the state of Baden-Württemberg. Not only did the state possess a conservative majority with the CDU (Christian Democratic Union) as the strongest party, but it also employed Hans Filbinger, a former NS naval judge, as the Minister-President. On June 19, 1970, during the Conference on Development Aid, where US Senator McNamara was also present, violent street battles erupted between police and demonstrators. Under the leadership of Prof. Wilhelm Hahn, the Ministry of Culture of Baden-Württemberg immediately prohibited all remaining left-wing student groups, including the Socialist German Student Union SDS, which has existed since 1946. The wave of anti-leftist reprisals culminated in the Anti-Radical Decree of 1972, which affected the SPK’s work and led to plenty of professional bans, particularly within the public sector.

    As a consequence, the mood within the group intensified. The language of the pamphlets became progressively radicalized, and direct action now targeted both the mental health sector and politicians while also claiming solidarity with the Red Army Fraction. During a house search of Huber in July 1971, materials for the production of explosives were seized, which coincided with components of a failed attack on a tax office in Heidelberg. However, Huber could not be directly attributed to the act. In addition to weapons and ammunition, forged identification papers were seized, along with various literature on the topic of “Armed Resistance.” The populistic Boulevard paper BILD called it an “attempted coup”; however, due to lack of evidence, most arrested members were released afterwards. However, Huber, his Wife and four other members went to jail for 4 years.

    The collective disappeared from the public eye before re-emerging in 1976, now under the new name Patientenfront. According to their statements, they are still active globally but have significantly restricted their public presence and largely declined interviews.

    Looking back at the SPK’s short but intensive work, it’s important not to join (both negative and positive) mythologizations. However, one shouldn’t solely reduce the collective to its later, more radicalized actions. The Antipsychiatry movement remained one of the groups that revolutionized the mental health sector and addressed the structural problem of the ongoing presence of former Nazis still active within the German sociopolitical landscape — including their despicable mindset towards how to deal with “the mentally ill”. Especially within the health sector and its self-prescribed oath of apolitical, scientific objectivity, the dogma of ‘keeping apolitical’ not only doesn’t correspond with reality but has served to favour the silencing of a particularly disgusting chapter of German history.

    It is also true that the extension of what was known as the proletariat back when Marx wrote Das Kapital has changed dramatically in the last decades. More and more jobs now belong to the working class, including many that require academic education. A prominent example can be seen in the emerging phenomena of Digital Labour, a term comprising various jobs with various educational backgrounds. What they have in common, however, is an emphasis on “high flexibility”, short-term employment contracts, freelance contract models and performance-based compensation. Many have never met their superiors or colleagues (which further adds to platform workers’ difficulties in unionising to improve their working conditions!) It is also true that mental illness is at a global all-time high — and keeps continuing to rise. The close correlation between capitalism and mental illness, therefore, has been the subject of many contemporary studies, coming to a similar conclusion as the SPK more than half a century ago.

    Source:

    Aust, Stefan: Der Baader-Meinhof-Komplex, 2017

    Bopp, Antipsychiatrie. Theorien, Theraphie, Politik, 1980.

    Foucault: Wahnsinn und Gesellschaft,

    Marx, Karl/Engels, Friedrich: Werke. Hg. vom Institut für Marxismus-Leninismus beim ZK des SED. 42 Bände. Berlin 1962–1983

    Pross: Wir wollten ins Verderben rennen, 2017

    Sozialistisches Patientenkollektiv: SPK-Aus der Krankheit eine Waffe machen. Eine Agitationsschrift des Sozialistischen Patientenkollektivs an der Universität Heidelberg. Mit einem Vorwort von Jean-Paul Sartre. Hg. vom IZRU (Informationszentrum Rote Volksuniversität). München, 1972.

    Keywords
    #Left_Wing
    #History
    #Germany
    #Mental _ealth
    #Capitalism

    Written by Isa Bellum
    Historian based in Indonesia/Music Lover/Dog Worshipper

    #Allemagne #histoire #iatrocratie #Patientenfront