Faire de Google le responsable de tous les maux de la presse est une malhonnêteté intellectuelle. La voie dans laquelle tous les acteurs de la presse se sont engagés – et ce bien avant l’avènement de l’Internet – est celle de la vente d’audience qualifiée. Dans le contexte du Web, c’est le credo de la course échevelée à l’audience, fortement encouragée par les annonceurs, qui a fait du racolage médiatique une nécessité impérieuse.
La multiplication des supports et la montée en puissance du Web a fait voler en éclat ce modèle : désormais, les annonceurs peuvent pratiquement se passer de la presse écrite, fut-elle en ligne, pour toucher leur public.
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