• Le changement c’est main tenue !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/09/le-changement-cest-main-tenue

    N’en voulez pas s’il vous plaît à l’amant de la première dame
    Il ne pourra pas faire mieux que ce qu’il fait : porter une jupe plutôt qu’un pantalon.
    Il vous a prévenu et c’est vous qui l’avez retenu...
    Qu’il était normal, qu’il est normal et qu’il sera normal.
    Toutes ses promesses ont été tenues ... maintenues... entretenues.
    Le changement c’est à vous de le faire maintenant...

  • Les héros sont fatigués

    L’artiste : On dirait que tu t’emmêles les pinceaux ?
    L’artisan : Aucun risque... de pinceau, je n’en ai qu’un... et j’y tiens
    L’artiste : Accroche-toi à ton pinceau dans ce cas... j’enlève l’échelle
    L’artisan : tu es complètement marteau... pourquoi tu enlèverais l’échelle ?
    L’artiste : Pour décrocher la lune, t’as pas besoin de te raccrocher à la muraille de Chine
    L’artisan : de quoi tu parles ? Tu peux décrypter s’il te plaît ?
    L’artiste : tu es un artiste, non ? Pour que tu brilles, je ne crois pas que tu aies besoin de béquilles
    L’artisan : tu es drôle, si tu enlèves l’échelle, j’ai toutes les chances de partir en vrille
    L’artiste : tu n’as pas besoin d’échelle... accroche-toi à ton pinceau
    L’artisan : je ne suis pas artiste peintre... mais tout au plus un peintre en bâtiment. Ce qu’on appelle : un artisan ... un artisan qui peint ... un artisan peintre.
    L’artiste : et qu’est-ce que tu peins ?
    L’artisan : je peins les choses comme elles sont
    L’artiste : tu n’es pas un artiste alors... je ne te dis pas ma déception.
    L’artisan : qu’est-ce que tu as contre les artisans ?
    L’artiste : ça arrange bien les choses, je le sais... mais ça ne les change pas.
    L’artisan : quoi que tu dises, quoi que tu fasses, un mur reste un mur
    L’artiste : on peut toujours le détruire
    L’artisan : pour quoi faire... pour le reconstruire le jour d’après ?
    L’artiste : non pour inciter les autres à ne plus en construire
    L’artisan : 4 murs et un toit... nous en avons tous besoin
    L’artiste : oui... je ne dis pas non... une maison... une prison... une raison
    L’artisan : tu m’as l’air un peu dérangé... est-ce que je me trompe ?
    L’artiste : je viens de bruler l’école d’où je suis issue
    L’artisan : quelle école ?
    L’artiste : l’école des arts et métiers
    L’artisan : tu es complètement givré... tu vas te retrouver entre quatre murs
    L’artiste : je voulais séparer les arts et les sots métiers.
    L’artisan : il n’y a pas de sot métier
    L’artiste : c’est ce qu’on dit quand on est sot !
    L’artisan : selon toi, il n’y a que de sots métiers
    L’artiste : ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit
    L’artisan : tu as dit quoi ?
    L’artiste : qu’il n’y a que des sots pour exercer un métier
    L’artisan : comment faire sinon pour vivre
    L’artiste : on s’accroche au pinceau et on enlève l’échelle !
    L’artisan : quelle belle chute
    L’artiste : autrement, tu n’apprendras jamais
    L’artisan : apprendre quoi ?
    L’artiste : que tu ne perds rien pour apprendre
    L’artisan : je ne comprends même pas ce que tu dis
    L’artiste : dans ce cas, il faut apprendre à peindre les choses telles qu’elles doivent être.
    L’artisan : et elles doivent être comment ?
    L’artiste : comme tu les as rêvées
    L’artisan : je n’ai pas le temps de rêver... je ne veux pas crever.
    L’artiste : tout est là... tu ne vis pas... tu crèves déjà.
    L’artisan : dans ce cas, je ne suis pas seul, nous sommes plusieurs dans ce cas
    L’artiste : j’enlève l’échelle ... accroche-toi au pinceau
    L’artisan : merde, tu t’appelles comment... Jean-Marc Ayrault ?

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/07/les-heros-sont-fatigues

  • Politude !

    Je suis bien obligée de tenir des propos vulgaires, rien que pour me démarquer de la vulgarité des manières :
    Vulgarité des manières qui ne datent pas d’hier
    Le premier homme n’a qu’une couille
    On croyait qu’il n’en avait pas assez avec deux
    Nous voilà rassurés... il n’en a qu’une. Parce qu’il ne peut en avoir qu’une
    En revanche, la première dame qui a prétendu n’en avoir aucune... elle en a trois sous le pied (Trierweiler)
    Et elle vient de le prouver, s’il vous plaît
    En damant le pion à son double... à la face du monde entier
    Faut-il s’en réjouir ou maudire ce couple président sans ciel
    Où la première dame joue les surhommes.

    Non, mon intention n’est pas de sauver le soldat Royal
    Mais de dénoncer ce royaume délétère
    Où seul l’instinct grégaire légifère...
    Tout à l’égo... l’égotisme le plus vulgaire
    De madame... Rottweiler !
    Elle ne peut pas être plus socialiste que les socialistes, tout de même,
    ni plus royaliste que le roi
    Et pourtant, elle l’est... et vient de l’étayer
    C’est elle qui va gouverner au nez et à la barbe de tous les français
    On ne le savait pas, maintenant on le sait. Nous sommes faits !

    Une femme peut en détruire une autre
    Une femme peut nuire plus qu’aucun autre
    Une femme peut tromper tous les hommes du premier jusqu’au dernier... faut-il le rappeler ?
    Cette Valérie me rappelle Salomé
    Celle qui a demandé la tête de Jean le Baptiste et l’a obtenu sur un plateau doré...
    Parce que c’est le moment de se demander
    Si notre élu est un homme pour de vrai
    Avec une couille en moins et une embrouille en plus !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/06/politude

  • La bourse ou les amis ?

    Les bons comptes font les bons amis
    Lieu commun qui ne m’inspire rien de bon
    Bonté divine...
    Que l’homme est mesquin
    Bonté divine...
    Que la femme est mesquine !
    Les bons comptes font les bons amis....
    Ha ! ha ! ha !et pourtant c’est ce qu’on dit !
    Parce que l’erreur est humaine
    L’économie inhumaine, qui assimile les comptes à jour avec les contes des mille et une nuits
    Pourquoi dit-on que les bons comptes font les bons amis ?
    Parce qu’on compte avec ou parce qu’on compte dessus ?
    En sachant qu’on ne peut compter avec que si on ne compte pas dessus.
    Ou peut-être parce qu’on ne veut pas avoir à compter ?
    Oui, c’est ce qu’on dit pour ne pas tourner en rond....
    On fait en sorte pour que les comptes soient bons...
    Ah ! Ah ! Ah !
    Bonne attitude... mauvaise habitude
    Pour ne pas se retrouver seul à seul avec sa solitude
    Honnêteté de gens malhonnêtes... Facebook... Internet....
    Moralité sans parfum d’éternité
    Les comptables ont beau compter
    La vérité, la beauté, l’amitié, ne seront jamais rentables ou comptables, les bons comptes ne font les bons amis que pour ceux qui aiment l’argent et collectionnent les amis
    Des amis côtés en bourse
    Car je vous le dis en vérité :
    La bourse ou les amis,
    Vous avez peur de l’argent
    Vous avez peur de la vie
    1+1, ça peut faire deux
    Mais ça peut aussi faire de l’ombre à Dieu
    Pour se faire des amis, il ne faut ni compter avec, ni compter dessus mais les aimer et laisser la vie se faire.
    Aimer la vie et les laisser faire...
    Heureux ! Sont ceux qui ne savent et ne sauront jamais compter...

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/05/la-bourse-ou-les-amis

  • Barbara : Allo Rebecca
    Rebecca : C’est toi Barbara ?
    Barbara : je suis dans tous mes états
    Rebecca : Moi aussi, figure-toi, je pleure nos enfants... ceux qu’on a abattu comme des chiens
    Barbara : tu vas rester longtemps en Israël ?
    Rébecca : le temps de faire mon travail de deuil
    Barbara : je crois qu’on ne viendra jamais à bout des pires atrocités... ecce homo... le voici... le revoilà.
    Rébecca : comment leur dire : assez ! Assez ! C’en est assez ! Du sordide... nous en sommes lassés.
    Barbara : C’est qu’on en arrive à justifier l’injustifiable... une première dans l’histoire de l’inhumanité...
    Rébecca : et toi comment ça va ?
    Barbara : ça va mais ça ne me va pas... je suis au plus bas
    Rébecca : qu’est-ce qui t’arrive ?
    Barbara : on m’a volé mon chien... le petit berger allemand...
    Rébecca : arrête, s’il te plaît... je n’en peux plus... j’ai l’impression que plus rien ne va.
    Barbara : j’y suis un peu trop attachée... je l’avoue... Pour moi, c’est l’effondrement de tout
    Rébecca : qu’est-ce que tu comptes faire ?
    Barbara : qu’est-ce que tu veux que je fasse... j’espère c’est tout ce que je fais... j’espère que le ravisseur va bien le traiter.
    Rébecca : sinon, il ne l’aurait pas volé.
    Barbara : tu plaisantes... il va le transformer en valeur marchande...
    Rébecca : dans ce cas, espérons qu’il va tomber sur un bon repreneur.
    Barbara : je crois que je vais te laisser... tu n’as pas l’air très inspirée... avec tous les morts que tu as sur les bras, en tout cas, j’espère que ton dieu sera là pour les recevoir... J’appelle Indira.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/lextinction

  • Le Franc pays

    Mère : tu ne m’as toujours pas dit comment tu vas appeler ton pays ?

    Enfant : le pays des affranchis... le franc pays... le voici !

    Mère : c’est joli. Et tu voudrais y faire régner une liberté absolue ?

    Enfant : oui, une liberté illimitée

    Mère : mais tu le sais sans limites... il n’y a pas de liberté

    Enfant : c’est un mensonge éhonté

    Mère : entre la monarchie, l’oligarchie et la démocratie, pour quel type de gouvernement tu as opté ?

    Enfant : je vais te surprendre : j’ai opté pour la monarchie

    Mère : tu voudrais retirer le pouvoir au peuple, pour le mettre entre les mains d’un seul

    Enfant : seul un monarque un vrai, pourrait rendre le pouvoir au peuple

    Mère : mais pourquoi le reprendre pour le rendre ?

    Enfant : parce qu’avec la démocratie, le peuple n’a jamais rien pu

    Mère : et pourtant, on dit que c’est le régime le moins pire pour gouverner la cité

    Enfant : c’est ce qu’on dit, mais ce n’est pas la vérité !

    Mère : si tu remets le pouvoir entre les mains d’un seul, ce sera de nouveau, l’absolutisme, l’obscurantisme, la tyrannie

    Enfant : pas entre les mains de n’importe qui

    Mère : le pouvoir corrompt st rend fou même le plus sage d’entre nous

    Enfant : ça vaut mieux que l’opinion d’une majorité artificielle

    Mère : qu’est-ce que tu fais du suffrage universel ?

    Enfant : il n’a jamais été universel ! Ce sont toujours des forces particulières qui l’emportent

    Mère : oui mais à la suite d’un vote

    Enfant : quel vote ? C’est une question de côte, comme pour le tiercé

    Mère : et ton monarque ? Il règnera en vertu de quel décret ? Qu’est-ce qui va lui donner une légitimité ? Le sang franc qui coule dans ses veines ?

    Enfant : je pense à son haut niveau de conscience

    Mère : ça y est... tu es élitiste... tu crois au mythe du plus intelligent ?

    Enfant : pas le plus intelligent mais le plus digne de Foi

    Mère : mais même le plus sage n’est pas à l’abri du pire dérapage

    Enfant : le philosophe roi, tu vois ce que c’est ?

    Mère : c’est une légende platonicienne

    Enfant : celui qui aime la sagesse n’a que faire de sa légende personnelle

    Mère : ton optimisme a été démenti par l’Histoire

    Enfant : Au plus sage on n’a jamais remis le pouvoir

    Mère : et comment vas-tu choisir le plus sage ? Tu ne vas pas organiser un concours ?

    Enfant : un comité de sages s’en chargera

    Mère : ce sera un gouvernement aristocratique qui verra toujours des sots se faire passer pour les meilleurs

    Enfant : on choisit bien les plus belles architectures... pourquoi ne pas choisir parmi les plus belles envergures ?

    Mère : parce que ce sont toujours des abrutis qui votent

    Enfant : parce qu’il n’y a que des abrutis qui se présentent

    Mère : cite-moi un seul sage parmi les philosophes ?

    Enfant : Platon... même mort il pourra encore gouverner un pays comme la Grèce

    Mère : tu es idéaliste mon petit et c’est triste

    Enfant : Les matérialistes sont en train de rendre l’âme

    Mère : il faut être réaliste

    Enfant : Alors soyons royalistes et exigeons l’Impossible !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/le-franc-pays

  • L’indomptable Marine

    Marine est bleue
    Marine a lieu
    Nos vœux lui importent peu
    Elle veut le pouvoir
    C’est le pouvoir qu’elle veut
    Rien que pour noyer tous les serpents qui se mordent la queue
    Marine est bleue marine…la dame est sans vague à l’âme, elle divague, fait des vagues et tempête pour un ou deux gags.
    Comme la mer, elle voudrait constituer un bruit de fond qui subtilise le vent pour créer quelques mouvements, quelques troubles dans nos rangs.
    Elle est désormais audible, presque flexible. On s’y précipite pour l’écouter, on tend l’oreille pour l’entendre chanter les mots bleus, qu’on a tous au fond des yeux quand on regarde les cieux ou quand on vide les lieux.
    Toute autre couleur sonne creux… tout autre valeur n’a aucune valeur à ses yeux.
    Marine c’est l’océan qui va déborder avec nos peines, parce qu’elle ne saura jamais tenir les rennes… du pouvoir ... du devoir... et du savoir !
    Marine est blanche comme neige
    Elle ne craint ni les vilaines sorcières qui veulent lui faire la peau
    Ni les 27 nains qui veulent faire de l’Europe
    Un seul et même drapeau.
    Elle est franche parce qu’elle cherche en amont à laver plus blanc et en aval à essuyer tous les affronts.
    Elle parle franc et impose sa griffe sur tous les fronts
    Et elle est d’autant plus crédible qu’elle ne s’adresse qu’à notre part irascible ou sensible
    Bleu marine
    Blanche comme neige
    Et rouge comme le sang
    Celui qui coule dans ses veines et qui ne coulera jamais dans les miennes
    Parce que l’amour ignore la haine… c’est pour ça que je l’aime
    Parce que la haine ignore l’amour ... c’est pour ça qu’elle me fait de la peine.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/03/lindomptable-marine

  • La civilisation expliquée à mon chien !

    – assis ! - couché !
    – assis ! - assis !
    – couché ! - assis !
    – assez ! C’en est assez ! Je suis fâchée ! Petit fasciste !
    – je ne vais pas aller par 4 chemins...
    – parce que TU crois qu’il y en a qu’un !
    – détrompe-toi, il en a plusieurs
    – tu n’es pas seul au monde... il n’y a pas qu’un seul monde... et si tu ne le crois pas c’est parce que tu es immonde.
    – non, je ne suis pas vénère... tu es un berger... et si j’étais toi, je ne serai pas fier
    – je n’aime pas te voir te comporter comme si tu étais au-dessus des autres...
    – tu es un chien semblable à tous les chiens, tu les vaux tous mais n’importe lequel te vaut !
    – pas la peine de remuer la queue... je désapprouve ta conduite, ta suffisante insuffisance.
    – oui, tu as empêché tout le monde de dormir, en aboyant sur le chien de la voisine
    – pour qui tu te prends ? Pour qui tu le prends ? Pour un bâtard, c’est cela ?
    – non... pas la peine de me faire les yeux doux... ni risettes... ni courbettes !
    – si tu étais vraiment supérieur à lui, pourquoi tu lui abois dessus ?
    – ça y est, je t’ai mis la puce à l’oreille : un supérieur ne peut en vouloir à un inférieur sauf s’il ne lui était pas vraiment supérieur ou que l’autre ne lui était pas vraiment inférieur.
    – baisse les yeux... j’ai honte de toi... ça y est, j’ai compris... ce n’est pas lui qui te pose problème
    – c’est parce qu’il s’est offert une femelle... et qu’à deux, ils vont faire plein de petits
    – et qu’un ça va... c’est quand ils deviennent nombreux que ça ne va plus... c’est ça ?
    – à bas les bâtards, mon berger allemand en a marre... et il aboie pour nous en faire part.
    – sa chienne de vie, ne peut pas se réduire à la vie de n’importe qu’elle chienne
    – il se sent bien élevé, bien dressé, bien domestiqué... que dis-je civilisé... la civilisation c’est son lobby
    – il ne supporte pas les chiens sauvages, les rebelles à tout élevage.
    – et si on inversait mon petit bonhomme, parce que je t’avoue que tu me rappelles les hommes
    – et si on inversait cette fâcheuse tendance en se disant que les soit disant races pures sont autrement plus viles et plus serviles que les impures... qui sont plus proches de la vie et plus aptes à la garantir.
    – on ne peut les asservir, ni les soumettre à nos petits délires.
    Ils aboient quand ils ont faim... mais n’aboient pas pour faire les chiens.
    – ah désolée, ce n’est pas le bâtard de la voisine qui te pose problème mais la voisine elle-même ?
    Pourquoi ? Parce qu’elle le nourrit ?
    Non ! Parce qu’elle fait semblant d’ignorer qu’il y a d’autres chiens à nourrir.
    – tu sais ce que tu es, mon chien-chien... une horreur de la nature... tout ce que tu mérites, c’est une piqure !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/la-civilisation

  • Miss France a un cancer !

    LJDP :
    Y a quelqu’un.... pour voter blanc ?
    VB :
    Personne, et un peu chacun de nous à la fois.

    LJDP :
    Tout le monde n’a pas l’intention de « voter blanc » !

    VB :
    On croit encore au système ... On porte des lunettes avec un filtre mono-chromo soit très Bleu, Bleu, Vert, Orange, Rouge ou très Rouge.
    On n’ose pas enlever ce filtre parce qu’on a toujours vu les choses de cette façon... le changement... ça fait peur !
    LJDP :
    Et on verra quoi, si on enlève les lunettes ?
    VB :
    La Vie sous son vrai jour, sa vrai lumière, la lumière blanche.
    Le Blanc n’est que la somme de toutes les couleurs : un peu de très Bleu, de Bleu, de Vert, de Orange, de Rouge, de très Rouge...

    LJDP :
    Tu nous proposes de quitter une chapelle pour en retrouver une autre.
    VB :
    Non justement !
    Dans ta chapelle, on entend : « Ce que je dis est bien ! ce que pense l’autre est mal, il n’existe qu’une seule couleur, celle de mon parti ! »
    Se retrouver à l’extérieur, c’est penser par soit même. Écouter la Nature qui est en nous... elle ne triche pas !
    LJDP :
    qu’est-ce que tu sous entends ?
    VB :
    tu trouveras normal que des personnes qui font la démarche d’aller déposer un choix, leur vision des choses, dans l’urne communale, soient purement ignorées dans le résultat final ?

    LJDP :
    Personne ne t’empêche de voter blanc. Le système ne te demande que de respecter LA règle du jeu !

    VB :
    Règle qui est tout faite pour nous mettre en hors-jeu !
    Imagine que tu es Miss France.
    tu aimes bien en faire qu’à ta tête....faire des excès.
    Le corps lui va encaisser, en silence ce que le cerveau lui impose.
    Pas d’over-dose, la coupe se rempli goutte après goutte...
    Puis un matin, en palpant en ton sein, tu sentiras une petite boule :
    MISS FRANCE A UN CANCER !
    Certes en sortant de l’examen, tu es toujours en vie, juste un peu assommée.
    Que vas-tu faire ?
    Garderas-tu ton train de vie en ignorant le cri d’alarme que le corps vient de pousser ?
    te demanderas-tu : Pourquoi mon corps m’envoie ce message ?

    LJDP :
    je ne comprends pas les paraboles.... encore moins les métaphores...Lumière... s’il te plaît !

    VB :
    Le 06 mai 2012, chaque particule de ce corps « France » peut, par le scanner des urnes, lancer son cri d’alarme en votant « contre ce cerveau exécutif ».
    Vote blanc non reconnu certes ! mais vote blanc exprimé.
    Sera-t-il entendu ?
    Le 12 mai 2012, chaque enfant de la patrie descendra dans la rue, l’étendard BLANC élevé !
    Des citoyens BLANC se présenteront pour les législatives.
    Par les urnes, l’assemblée sera alors Bleu, BLANCHE ou Rouge...
    En devenant BLANCHE, plus de parti monochrome imposant SA loi.
    Une nouvelle constituante pourra alors voir le jour, Miss France pourra guérir !
    Plus d’excès, et de « je n’en fais qu’a ma tête ».
    Le cerveau dirigera toujours mais ne décidera plus tout, à l’encontre du corps...
    Miss France repartira sur des bases saines en son sein...Cette nouvelle constitution sera son nouveau régime. Et cette Ré évolution, notre Révolution

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/02/miss-france-a-le-cancer

  • Le Front commun

    C’est terrible la conscience
    Cette petite flamme qui danse
    Pas celle qui me rend présent, les choses présentes
    Mais celles qui brillent par leur absence
    C’est terrible la conscience
    Parce que je ne suis pas seule au monde
    Je suis peut être dingue, mais je distingue
    Entre la conscience psychologique et la conscience morale
    Le je ne suis rien... et le je vous dois tout
    C’est terrible la conscience
    Pour donner ou retirer du sens
    À la vie. À autrui
    Cette petite flamme qui tremble
    Et éclaire l’ensemble
    Oui, je me sens obligée... dans l’obligation de bouger
    Et de faire bouger les lignes
    Qui nous séparent de la vie, d’autrui
    Je me sens obligée de tendre la main
    À tous ceux qui ne se sentent pas la force de remonter la pente
    À tous ceux qui ont avec moi, une partie liée :
    La même raison de vivre et de désespérer
    Oui, je me sens obligée de prendre les armes
    Et de monter à l’assaut d’un immense quiproquo
    Qui prétend que c’est une question financière
    Alors qu’il n’en est rien... rectifie la bergère
    C’est juste une question d’appréciation...
    qui vaut le plus, veut peut-être le moins ?
    Avec l’austérité qui se profile à l’horizon,
    Nous en sommes tous témoins
    C’est notre vision que l’on doit réviser
    Nos valeurs que l’on doit imposer
    Pour ne plus être à la merci du système
    Osons... faisons... FRONT COMMUN
    Contre les indignes et les indignés
    Soyons plus dignes que jamais !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/01/le-front-commun

  • Sale homme
    Salam, Shalom, sale homme !
    Voilà de quoi faire sauter le train-train du discours quotidien...
    Sale homme, ce n’est pas, forcément un homme sale
    Monsieur Propre peut être un sale homme
    Ce n’est pas un être qui a un défaut... mais un défaut qui ronge l’être...
    On dit : défaut d’être... pour dire, pour certains l’inconvénient d’être ou d’exister, comme quand on dit : il aurait mieux fait de ne pas être... de ne pas exister.
    Mais ça nous concerne tous et sans exception, cette folie d’être...de trop !
    Et c’est être fou par un autre tour de folie que de se sentir à l’abri de ce genre de disqualification... cette disgrâce qui nous frappe en plein visage...
    Oui... nous sommes de sales hommes... certains diront que c’est à cause du péché... d’autres diront que c’est parce que nous sommes mal léchés...
    Seulement voilà, il en est ainsi et ne peut en être autrement : l’homme est sale... quoi de plus banal ! Injure ou parjure ?
    La saleté n’en demeure pas moins le propre de l’homme...
    Remarquez, il vaudrait peut être mieux avoir les mains sales que pas de mains du tout.
    C’est tout le charme discret de l’opposition entre Éthique et Politique.
    Le politique a toujours les mains sales. L’Éthique n’a pas de mains du tout. Ou en rêve. On ne peut pas faire une omelette sans casser des œufs... ce lieu commun en dit long sur l’impossible mariage entre le vice et la vertu... le Bien en politique c’est la Force, d’où le vice et ses diverses fortunes.
    La force sur le plan éthique c’est de dénoncer la force, d’où les infortunes de la vertu. Pas de chance. On ne peut pas courir plusieurs lièvres à la fois... encore un lieu commun pour dire qu’on n’a pas le choix : soit on affirme le primat du politique en disant que tout est force et rapport de forces. Soit on affirme le primat de l’éthique en disant que le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître... que le bien et la bienveillance restent nos vrais et véritables recours. Donc rêve...
    Sale homme où sont passées tes valeurs ? Il faut savoir ce que tu veux !
    Mal traiter ou être mal traité ... dire le mal ou te l’entendre dire ?
    Ni l’un, ni l’autre. Je te vois venir... la big réconciliation entre éthique et politique, entre arabes et juifs... tu rêves d’un monde meilleur... d’un autre traitement des déchets... d’une politique qui te débarrasse de toutes les souillures ? La fin de la marche... la trêve quoi ?
    Donc rêve... sale homme. Parce que ta morale ne sera jamais ni saine ni sauve !
    Entre politique et éthique, le serpent se mordra toujours la queue... le cercle est vicieux et ne peut être vertueux...
    Soyons réalistes... n’exigeons pas l’impossible...
    Parce que l’être humain est ce qu’il est... au cœur d’une intrigue ou d’une sombre alternative : ou bien... ou bien... qui fait plus de mal que de bien...
    Tu es au four OU au moulin... mais pas à deux endroits à la fois... la main sur le cœur... OU... la main à la pâte.
    Tueur pour que ta cité ne soit pas perdue....ou rêveur pour ne pas perdre ton dû.
    Quand tu as compris l’inutilité de ces salamalecs, on se permet de te dire : sale mec, même si tu étais le premier d’entre eux... en sachant que les premiers seront les derniers. Et que les derniers resteront toujours les derniers !
    http://www.lejournaldepersonne.com/2012/01/sale-homme

  • Française de souche

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/francaise-de-souche

    Bleu Marine : je m’appelle Bleu Marine
    Ciel Bleu : Je m’appelle Bleu Ciel
    Bleu Marine : je suis patriote. J’aime mon pays et je fais tout pour lui
    Ciel Bleu : Je suis patriote ; je fais tout pour qu’on aime mon pays
    Bleu Marine : nous sommes envahis. Et je m’élève contre les envahisseurs
    Ciel Bleu : c’est le principe du marché : la porte ouverte à toutes les fenêtres comme le dit si bien un juif marocain.
    Bleu Marine : la préférence française... je ne vois rien de mieux pour gommer tous les abus, tous les excès, tous les déchets
    Ciel Bleu : la référence française parce qu’il n’y a que les autres pour nous rendre fiers de nous-mêmes.
    Bleu Marine : quels autres ? Les agents de dissolution de notre identité française ?
    Ciel Bleu : Parce que la France n’est pas un pré carré mais un champ de possibilités...
    Bleu Marine : un champ dévasté par les enfoirés de tous les pays... qui y trouvent matière à tisser et à ratisser.
    Ciel Bleu : non, un champ magnétique qui se vend au plus offrant et s’étonne de voir proliférer les clients.
    Bleu Marine : c’est un problème juridique qui réclame une volonté politique.
    Ciel Bleu : non, c’est un problème économique que je peux résumer en deux mots, le capital a piégé tout le monde.
    Bleu Marine : si tu veux, n’empêche qu’on a vendu la France... et moi je me propose de la racheter
    Ciel Bleu : on ne peut pas racheter le passé... c’est hors de prix
    Bleu Marine : on peut changer l’avenir en réhabilitant la nation française, la monnaie française, la tradition française.
    Ciel Bleu : les hommes cherchent des ressources et ne sont plus tentés par un retour aux sources.
    Bleu Marine : pas de ressources sans retour aux sources, c’est le b-a-ba de tout mon combat.
    Ciel Bleu : avec la mondialisation ils ont plutôt retenu l’inverse : qu’on se ressource plutôt ailleurs que chez soi.
    Bleu Marine : d’où la crise... des finances et de la matière grise. Cette fuite en avant est la pire des sottises
    Ciel Bleu : tu n’as donc pas encore compris que le profit n’a ni race, ni couleur ni odeur... c’est un mélo tout terrain.
    Bleu Marine : un profit qui ne profite qu’aux autres, j’appelle ça un désastre économique et politique.
    Ciel Bleu : je le répète : les hommes n’y sont pour rien... c’est le système qui fausse la donne
    Bleu Marine : non, c’est la volonté politique qui s’évertue à pourrir une situation que je cherche à assainir.
    Ciel Bleu : encore un argument idéologique : une bourgeoise qui dénonce la bourgeoisie et l’embourgeoisement des esprits.
    Bleu Marine : je ne suis pas une bourgeoise... mes racines sont marines.
    Ciel Bleu : dans ce cas, pourquoi tu cherches à enfermer l’océan dans une bouteille ?
    Bleu Marine : pour le préserver figure-toi, de toute pollution et pour que nos poissons ne finissent pas dans les filets du voisin
    Ciel Bleu : le nationalisme n’est pas la solution...
    Bleu Marine : tu es entrain d’insinuer que le problème c’est qu’il n’y a pas de solution ?
    Ciel Bleu : je suis entrain de te dire que TA SOLUTION, n’est pas la solution du problème
    Bleu Marine : le problème, je n’en vois qu’un : bientôt plus de France ni de français
    Ciel Bleu : ce n’est pas en chassant tous les étrangers que tu vas retrouver... ta maison, ta raison ou ta 5ème saison
    Bleu Marine : m’y retrouver c’est déjà ça et après on verra
    Ciel Bleu : tu as raison c’est plus facile de rejeter les pauvres algériens que les riches américains
    Bleu Marine : les uns, puis les autres... mais les plus menaçants en premier
    Ciel Bleu : c’est l’Islam qui te fait cet effet ?
    Bleu Marine : l’islamisation des esprits, oui cette culture de la soumission et de l’endoctrinement à tout bout de champ
    Ciel Bleu : c’est de l’argent ni plus , ni moins. Pourquoi tu ne rejettes pas le Qatar, l’Arabie, le Koweït et tout l’or noir ?
    Bleu Marine : sans hésitation ... mais en attendant je commence par les chasseurs de dot.
    Ciel Bleu : Tu me fais de la peine parce que ton combat ne rime à rien
    Bleu Marine : il n’y a en pas d’autre
    Ciel Bleu : j’ai la naïveté de croire que le vrai patriotisme est inconcevable sans un brin de communisme
    Bleu Marine : tu es bien naïve... en effet...ton brin de muguet à une logue histoire : le totalitarisme.
    Ciel Bleu : aussi scabreuse que celle du nationalisme
    Bleu Marine : on dirait que tu as signé un pacte avec le diable
    Ciel Bleu : lequel ? Celui qui relie l’extrême gauche à l’extrême droite ?
    Bleu Marine : je ne me sens concernée ni par l’une, ni par l’autre
    Ciel Bleu : avec ta culture du rejet tu finiras par te rejeter toi-même
    Bleu Marine : et avec ton sens du compromis tu es promise à un avenir sans avenir
    Ciel Bleu : si on te donnait les moyens de faire le vide, qui mettras-tu à la porte le chasseur, le pêcheur ou le berger ?
    Bleu Marine : le berger qui ne prend pas soin de ses brebis, le chasseur qui chasse en dehors de ses terres et le pêcheur qui pêche le poisson destiné à une autre population que la sienne
    Ciel Bleu : bizarre tu viens de dresser en deux temps trois mouvements le portrait robot de l’occident.

  • Le Père Noël est un immigré

    Immigrés ... A vos âmes, beaux et étranges citoyens !
    Unissez-vous contre la jeunesse du passé et la vieillesse de l’avenir
    Vous êtes chez vous... pas la peine de vous souhaiter la bienvenue ...
    Et tant pis pour ceux qui ne se sentent pas chez eux
    Vous faîtes la pluie et vous êtes le beau temps
    Vos parents grands parents ont sué pour bâtir leurs maisons
    La moindre des choses est que vous les habitiez
    Ils ont construit leur voiture
    La moindre des choses est que vous en profitiez
    Ne vous sentez surtout pas redevables,
    Et de quoi grand diable !
    La France, vous l’avez choisie, chérie et fleurie.
    Elle vous revient de gré ou de force
    Comme elle revient de droit à tous ceux qui l’adorent et l’honorent

    Immigrés ... A vos âmes, beaux et étranges citoyens !
    C’est à vous de vous battre pour sauver cette portion de terre
    En la débarrassant de ses fils indignes et de ses filles malignes
    C’est à vous de désigner le mauvais citoyen
    De dégager l’élu malveillant et de dénoncer l’État malfaisant !
    Résistez au rejet et refusez à tout jamais le statut d’objet
    Vous êtes désormais sujets responsables donc libres :
    De rompre le pacte... s’il n’est plus républicain
    De dissoudre l’assemblée, si elle n’est plus représentative
    D’évincer le président s’il trahit son serment :
    Celui de rassembler toutes les forces vives de la nation.
    Sans vous la France n’est pas la France,
    Que ceux qui ne l’entendent pas de cette oreille, la quittent...

    Immigrés... A vos âmes, beaux et étranges citoyens
    Vous n’avez pas choisi d’y naître ... mais vous avez choisi d’y laisser votre peau, d’y verser votre sang... d’y noyer votre chagrin !
    Nul ne pourra vous déloger ni vous déporter
    Parce que vous la méritez... cette part de vérité...
    Même si la réciproque n’est pas toujours vraie !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/le-pere-noel-est-un-immigre

  • Le toc des civilisations

    Je crois que notre époque a renoncé à la vieille opposition entre l’universel et le particulier.
    Pour consacrer la seule véritable opposition entre le particulier et le particulier.
    Les particuliers vont devoir s’affronter pour toujours et à jamais.
    Particuliers contre particuliers
    Luttent à mort... pour une vie de lutte
    Mal nécessaire... pour un bien universel
    L’impérialisme contre l’anti-impérialisme
    Le sionisme contre l’antisionisme
    L’anti-islamisme contre l’Islamisme
    Des destins particuliers... des buts particuliers... des rêves particuliers
    Avec la même obsession pour l’universel
    Avec la même prétention à l’universel
    Ils y prétendent tous... à cet universel particulier
    Des religions pour commencer... des religions pour en finir...
    – les religions laïques avec une raison souveraine
    – et les religions du livre avec une volonté souterraine
    ... toutes imbues d’elles-mêmes
    Particuliers et particulières... toujours rebelles à la lumière
    Ça ne vous rappelle pas quelqu’un ?
    Être de controverse et de discorde ?
    Judas... l’irrationnel, Joyeux Noël !
    De deux choses, l’une
    Ou judas a trahi l’universel pour le particulier
    Et il est traître pour l’éternité
    Ou Judas a trahi le particulier pour l’universel
    Et c’est l’éternité qui l’a trahi

    Ces deux versions en disent long sur le toc des civilisations.
    Toute civilisation qui se prétend universelle trahit les siens.
    Toute civilisation qui tend vers l’universel est trahie par les siens.
    Nous oscillons entre l’une et l’autre civilisation.
    Entre trahir et être trahi... Entre Judas et Jésus
    Pas de conciliation... ni de réconciliation possible
    Les deux sont condamnées à se renier ...
    pour que la paix demeure hors de portée.

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/le-toc-des-civilisations

  • Proletarium

    Nous vivons dans un pays ou 80% des gens sont pauvres
    Qui n’ont jamais goûté et ne gouteront jamais les fruits de la croissance
    Supporter la crise, c’est leur seule et unique chance
    La moitié d’entre nous vit en dessous du seuil de pauvreté
    Nous ne vivons plus, nous survivons !
    Nous ne rêvons plus, nous crevons !
    Nous sommes les nouveaux prolétaires
    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/09/proletarium

  • Les 4 printemps

    Vous voulez vraiment m’interroger sur le printemps arabe, savoir s’il s’agit d’une énorme machination ou d’une révolution selon la norme si je puis dire ?
    C’est difficile... parce que je ne voudrai pas rajouter de la bêtise à la bêtise. Certains auteurs s’accordent à dire qu’il s’agit d’une conspiration, d’une révolution programmée pour ne pas dire annoncée, et à vrai dire je ne suis pas loin de leur emboiter le pas mais je dis attention tout de même ! La paranoïa n’est pas bien loin !
    Et je préfère pour ma part, parler d’opportunisme plutôt que de conspiration, de récupération plutôt que de complot, de calculs plutôt que de scénario... parce qu’il y a pas plus complexe que les choses simples. Le printemps arabe comporte les 4 saisons !
    Première saison :
    L’occident, qui parle mieux que personne de lui-même et qui ignore toujours qu’il y a d’autres versions que la sienne, veut à tout prix vendre « de la démocratie » aux pays en voie de soumission...
    Parce que la démocratie ce n’est pas la voix du peuple mais la voix qu’on accorde au peuple.
    Ce n’est pas la liberté absolue mais une liberté conditionnelle.
    La démocratie au lieu de la dictature. Qui peut rêver mieux ?
    Belle et étrange tendresse...
    L’occident se propose même de financer cette démocratisation féérique ou machiavélique : « On va vous donner les moyens d’être libres et vous nous le rendrez en devenant disponibles et compatibles avec notre vision et gestion du monde ».
    Ce n’est donc pas une démocratisation mais une occidentalisation qui ne dit pas son nom.

    Deuxième saison : Islam, islamisme, islamisation. What else ?
    Entendons nous bien. Il faut cesser de nous prendre pour des enfants de chœur, il n’y a pas lieu de distinguer entre islam modéré et islam radical.
    Il y a l’islam religieux : une verticale pour tous les musulmans et l’islam politique comme horizon pour tous les musulmans... nulle dualité. Ce qu’on appelle l’islamisme n’est qu’une façon pour désigner un autre système de penser.
    Un autre système de valeur, une autre vision du monde qui est extrêmement cohérente même si l’occident la trouve un peu trop contraignante... peut-être parce qu’elle ne s’accorde pas avec ses lumières artificielles et regarde ouvertement le ciel. Or c’est cet islam là qui est en train de voir le jour pour nous persuader qu’il y a un autre monde possible... Belle et étrange tendresse...

    Troisième saison :
    Le laisser faire, le laisser aller en Syrie trahit la main mise invisible de l’Amérique et ses alliés. Un coup de pouce pour la Tunisie... un coup de main pour l’Alexandrie... un coup de pied pour Tripoli mais rien... rien pour secourir la Syrie. Belle et étrange tendresse...
    Pourquoi ?
    Peut-être parce qu’on ne veut pas débarrasser le malade de tous ses maux... et qu’Israël a encore besoin d’un peu d’adversité pour que le monde continue de payer pour sa sécurité.

    Quatrième saison :
    Le Google mania à n’en pas douter a joué un rôle prépondérant. Les réseaux sociaux sont devenus des réseaux spéciaux à la solde de notre oncle d’Amérique pour formater et former de doux révolutionnaires qui incitent au soulèvement, au renversement mais pas au bouleversement ! Quelques gouttes de sang et pas de panneau pour dire : à bas l’occident ... Belle et étrange tendresse...
    De quoi nous mettre quelques puces à l’oreille !

    Tiens, il va falloir que je lise le dernier opus de Tariq Ramadan, avant de vous confirmer que rien ne sert de courir pour ceux qui ne savent pas ce que marcher veut dire

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/12/les-4-printemps