benevolat-grandmix

Le Grand Mix est une scène de musiques actuelles (labellisée SMAC par le Ministère de la Culture et de la Communication) à Tourcoing. Cette salle de 650 places ouverte en 1997, est gérée par l’association La Passerelle. L’association mène un projet culturel et artistique dans la salle de spectacles (et hors les murs) [...]

  • Concert au Lycée Colbert – L’action culturelle au Grand Mix
    http://www.legrandmix.com/actionculturelle/?p=3429

    Cet après-midi, le hip-hop qui a fait raisonner les couloirs du lycée. Le trio composé de Malik Berki, MC Métis et Mystraw s’est produit devant les élèves et leurs professeurs.
    La communication autour du concert a été imaginée et réalisée par les élèves de Passe ta Chronique d’Abord tandis que l’installation technique a été assurée par la section SEN (Systèmes Électroniques Numériques) du lycée. Un concert convivial qui a réuni plus de 150 élèves autour du beatmaking, du beatbox et du rap.

  • Le monde de la musique rend hommage à Ikutaro Kakehashi, fondateur de la marque Roland
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/monde-musique-rend-hommage-ikutaro-kakehashi-fondateur-marque-instruments-r

    Certains ouvrent la voie, donnent l’impulsion au changement, à l’évolution... C’est le cas d’Ikutaro Kakehashi, ingénieur devenu un grand homme de la musique à qui l’on doit nombre de synthétiseurs, tables de mixages et boîtes à rythmes. À l’annonce de son décès ce 1er avril, de nombreux artistes se sont exprimés sur Twitter pour lui rendre hommage.

  • Musicoin - La blockchain qui va libérer les artistes - Korben
    https://korben.info/musicoin.html

    Depuis toujours, la musique et les artistes sont liés à Internet... Internet est une immense salle de concert où chacun peut découvrir de nouveaux talents, et échanger avec ses artistes préférés, voire avec d’autres fans. Et pour les artistes, c’est pareil... Chacun peut se faire connaitre, faire découvrir sa musique, échanger avec son public, trouver d’autres musiciens, d’autres passionnés...etc.

  • Festivals : le coût de la sécurité a explosé depuis 2015
    http://www.dna.fr/actualite/2017/04/20/festivals-le-cout-de-la-securite-a-explose-depuis-2015

    Festivals : le coût de la sécurité a explosé depuis 2015
    Alors que le Printemps de Bourges ouvre la saison des festivals, une étude du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) dévoilée ce jeudi montre que, depuis les attentats de novembre 2015, le budget des festivals français a dû faire face à d’énormes surcoûts liés à la sécurité, plus de 3,7 millions d’euros. Jusqu’à en menacer l’équilibre financier voire l’existence même.

    Depuis les attentats de 2015, les surcoûts ont atteint plus de 3,7 millions d’euros pour les festivals, dont les Eurockéennes de Belfort. Photo Eurockéennes/Mael Joanas
    « Le 13 novembre 2015, ce qui a été visé, c’est la jeunesse, la vie, le spectacle vivant. On s’est tous sentis un peu mort ce jour-là ». C’est ce qu’exprimait quelques jours après l’attentat au Bataclan Guy Marseguerra, président du PRODISS (syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles, soit 340 entreprises en France) entouré de Jules Frutos, co-gérant du Bataclan et de plusieurs autres producteurs de l’Hexagone. 

    La culture visée, au cœur même d’un des lieux musicaux emblématiques de Paris, poussait alors ces professionnels à réclamer une aide d’urgence pour « faire face au défi de la sécurité » et « éviter une catastrophe culturelle ». 

    Bonne fréquentation des festivals en 2016 mais...

    Fragilisée par ces événements, leur répétition et la menace terroriste toujours présente, la filière a finalement obtenu 18 millions d’euros dans le cadre d’un fonds d’urgence, ainsi que 4 autres millions pour 2017, a annoncé mercredi le ministère de la Culture.

    Si dans les mois qui ont suivi les attentats, la fréquentation a chuté de près de 80 % dans les salles, la plupart des festivals de l’Hexagone, eux, n’ont pas connu, en 2016, de désertion du public. Au contraire, comme si le besoin de culture, de musique et d’échanges restait plus fort. Certains festivals ont même affiché complet, comme les Eurockéennes de Belfort, ou les Nuits Sonores à Lyon qui ont également battu leur record de fréquentation. 

    3,7 millions, surcoût de sécurité pour les festivals depuis 2015
    Pourtant, derrière cette satisfaction, leur pérennité est, pour certains, menacée par des surcoûts liés à la sécurité. C’est ce que révèle l’étude menée par le Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV) et rendue publique ce jeudi après-midi au Printemps de Bourges, qui ouvre la saison des festivals.

    Cette étude, portant sur 87 festivals (musiques actuelles et variétés) soutenus par le Fonds d’urgence, montre que le total des surcoûts « sécurité » atteint 3 738 000 millions d’euros sur des budgets totaux de festivals de 138, 2 millions d’euros.

    En moyenne, les surcoûts s’élèvent à 42 970 euros par festival, soit 13 613 euros par jour. D’après cette étude, pilotée par Mary Vercauteren, en charge des aides aux festivals au sein du CNV, ces coûts supplémentaires sont à 91 % liés aux deux postes : "Contrôle et surveillance" et « Aménagement du site, et périmètre et gestion de flux ». Il est évidemment plus compliqué de sécuriser un festival aménagé sur une zone naturelle qu’une salle de spectacles, et cela engendre d’autres coûts.

    Certains festivals ont disparu...

    Sur les 1 887 festivals habituellement pris en compte par les études du CNV, les charges varient. Entre 2014 et 2016, elles ont globalement augmenté pour le secteur technique-logistique-sécurité de 7%, et, dans le même temps, les charges artistiques (cachets d’artiste par exemple) ont, elles, continué à flamber de 6 %. C’est dire si ces événements musicaux traversent une période difficile alors même que, selon le CNV, "les aides des collectivités territoriales ont tendance à se stabiliser, voire à diminuer".

    Entre 2008 et 2016, 78 % des manifestations ont connu une hausse de leur budget, quand 22 % étaient en baisse. Certains ont même tout simplement mis la clef sous la porte, pour des raisons diverses, comme l’emblématique « Rock dans tous ses Etats » à Evreux (Eure), le BIG Festival à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques ou « Musiques en Stock » à Cluses (Haute-Savoie). L’année 2017 s’annonce encore périlleuse pour de nombreux festivals, dans un contexte financier fragile, et sur fond d’incertitude politique...
     
    Ce jeudi, le ministère de la Culture a sorti un guide de recommandations « Gérer la sûreté et la sécurité des événements et sites culturels », et annonce avoir créer 73 emplois pour la sécurité de ses établissements publics nationaux à vocation culturelle.

    Après l’attentat de Nice, le gouvernement annonçait un renforcement des mesures de sécurité pour les festivals.

  • Les Inrocks - Disquaire Day : les disques qui font envie aux disquaires
    http://www.lesinrocks.com/2017/04/19/musique/disquaire-day-les-disques-qui-font-envie-aux-disquaires-11935377

    A l’approche du Disquaire Day 2017 (samedi 22 avril), nous avons demandé à cinq disquaires français une petite sélection perso de disques qui sortent pour l’occasion. Et ça donne envie.
    Florian Schall,
    de La Face Cachée, à Metz

  • La grogne monte contre le Disquaire Day chez les indépendants et les défenseurs du vinyle - Musiques - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/musique/la-grogne-monte-contre-le-disquaire-day-chez-les-independants-et-les-defens

    Ce samedi 22 avril a lieu la septième édition du Disquaire Day. L’événement, dont la raison d’être est de promouvoir les indépendants, est contesté par certains petits disquaires et labels déplorant la mainmise des majors sur l’opération.

  • Live Report - Lemon Twigs + Lo Moon au Grand Mix - Lille La Nuit.com
    http://www.lillelanuit.com/live-report/concerts/lemon-twigs-lo-moon-au-grand-mix

    Après un passage au Bistrot de Saint So pour apprécier comme il se doit la nouvelle formule et les nouveaux titres de {TFP} live, il a fallu se dépêcher pour aller au Grand Mix rejoindre la grande soirée qui nous attendait. Les nouvelles chansons de Tim Fromont Placenti sont extrêmement prometteuses et si on est forcément décontenancé par le trio, il est aussi porteur de sacrées promesses. On sait qu’avec ce songwriter, on ne risque ni l’ennui ni la médiocrité. En mouvement, toujours. On en reparlera. 
    A l’arrivée au Grand Mix, on sait tout de suite que c’est un grand soir. On devine ça à des murmures, à des bruissements, à l’impatience, au piétinement général, à l’étuve encore modérée des premiers beaux jours. C’est Lo Moon qui ouvre la soirée avec une jolie pop rêveuse. Le groupe tisse des climats séduisants aux claviers. On les connaît peu mais c’est un projet qui semble très mature et très abouti. C’est déjà une jolie prouesse puisqu’on a envie d’y revenir. On a aussi pensé à Talk Talk dans le phrasé et la mélodie, à certaines colorations de Cure dans le traitement des claviers. Il semble qu’un single seulement soit disponible pour le moment.

    Grosse pression pour les brindilles de citrons, c’est peu dire qu’elles sont très attendues. Le Mix bouge, on cherche l’angle idéal pour voir, un sold out nerveux et piaffant. On s’avoue quelques craintes, un groupe jeté beaucoup trop vite sur la route avec un seul album, ça peut donner une prestation toute de précarité. Pour peu que s’y mêle un peu d’appréhension avec l’option paralysie et ça s’écroule. En fait, on va prendre une grosse, une très grosse claque, un truc à vous remettre d’aplomb d’un seul geste... A vous faire regarder vos chaussures deux ou trois minutes pour masquer votre embarras d’avoir pensé que ça pouvait être léger. Les Lemon Twigs sont totalement et impeccablement au point et ne vont pas se contenter de réciter leur bréviaire pop sous la forme d’un album joué d’un bout à l’autre. Ils iront même chercher une chanson de leur père, Ronnie d’Addario, issue de son tout premier album, Take a show. On assume fièrement la filiation. On osera, au rappel, titiller les Fab Four sur un The End impeccable à deux au chant sur un seul micro et on a deux trois chansons d’avance. Énorme.
    YouTube fourmille de vidéos des frères d’Addario très jeunes en train de s’amuser dans leur chambre avec du Hip-Hop ou de jouer live avec MOTP, Members of the press, un groupe de reprises. Papa n’a pas dû faire grand chose pour les retenir... Et ils montent parfois sur scène avec lui. Ils ne débutent pas en fait, pas du tout. Ils sont totalement prêts. Ça pourrait être ennuyeux et on est parfois gênés devant des groupes trop prédestinés à la carrière typique de fratrie conditionnée au berceau. Sauf que ce soir, on va tout de même avoir une démonstration de talent vrai. Ça change tout. 

    Les voix sont au top directement et les leçons d’harmonies vocales ont porté leurs fruits, entre Beatles et Beach Boys. Michael jubile d’être Keith Moon derrière les fûts et il vaut le détour à lui tout seul. Rien n’est approximatif, c’est puissant et précis. Il fracasse toms et cymbales à tour de bras tout en restant très carré, les baguettes tournent dans tous les sens.Ensemble, ils ont déjà une dimension scénique très affirmée et occupent la scène du Grand Mix avec des années de métier derrière eux, très calés.
    C’est à la fois d’abord tranquille et bravache. On crâne dans le bon sens du terme, on se la joue assez gentiment avec distance et humour, Brian promettant de revenir pour régner sur le pays avant de s’excuser de cet abus de pouvoir. Le Grand Mix est bouillant dès la fin du premier morceau. C’est le dernier show en France, ça ajoute peut être un peu de relâchement et de plaisir, Megan Zeankowksi en bassiste impassible, Danny Ayala en complice habitué aux délires des deux frères. Le show tourne complètement et Keith Moon devient Pete Townshend quand Michael quitte ses fûts pour chanter et jouer de la guitare. Il n’a pas la réserve de son frère et arpente la scène en donnant tous les deux mètres des coups de pieds dignes d’un kick-boxer, ça sera parfois beaucoup, voire un peu trop mais ça joue et ça envoie, il riffe le bras suspendu en l’air à la fin des accords comme un Keith Richards jeune et en pleine forme. Les gars sont même capables de venir à trois seulement pour harmoniser sur un simple fond d’accords joué aux claviers (How lucky Am I.).
    C’est très bluffant. Oui, c’est vrai, le pastiche sixties/seventies peut être un peu encombrant parfois mais franchement, ils ont tout pour eux, la folie et la raison. On ne s’est pas fait gentiment convaincre, on s’est fait casser la figure.

  • Ce bracelet vous permet de ressentir les basses de votre musique : une expérience d’écoute unique | Daily Geek Show
    http://dailygeekshow.com/brasslet-musique-bracelet

    Afin que vous perceviez votre musique comme le jour de votre premier concert ou de vos soirées en boîte de nuit, le Basslet est un bracelet qui vous fera ressentir la basse de votre musique, pour faire de votre écoute quotidienne une expérience puissante, unique et mobile.

  • La Chorale Kids à la découverte de la technique son et lumière - L’action culturelle au Grand Mix
    http://www.legrandmix.com/actionculturelle/2017/03/09/les-kids-a-la-decouverte-de-la-technique-son-et-lumiere

    Hier, c’est accompagnée de Sylvain et Aurélien, régisseur général et assistant régie que la chorale Kids a visité le Grand Mix, l’occasion pour les jeunes choristes de parler technique et de découvrir l’envers du décor en vue de la Guinguette des Chorales du 10 juin où ils se produiront sur scène. Au programme, découverte du matériel son et lumière et bien sûr quelques tests micro pour les nombreux volontaires !

  • Protection des données | Sma
    http://www.sma-syndicat.org/2017/03/protection-des-donnees

    Un peu plus d’une année nous sépare encore de la mise en application du règlement européen sur la protection des données personnelles (appelé GDPR, pour General data protection régulation). Un délai qui semble bien court aux entreprises, sur lesquelles pèse la menace de lourdes sanctions en cas de non-conformité. Comment être prêt pour le 25 mai 2018 ? L’Université AFCDP des Correspondants informatique et libertés (CIL) a délivré quelques pistes concrètes.

    Les entreprises de tous les pays membres de l’Union européenne devront être en mesure d’assurer la protection des données de leurs clients. Un défi de taille, notamment face à la volumétrie de ces données et à leur dispersion. Le règlement européen aura des incidences à de nombreux échelons de l’entreprise, de la gestion des données aux relations avec les sous-traitants, en passant par l’élaboration de nouvelles mentions légales. Face à l’étendue des chantiers, nombre de sociétés craignent de ne pas avoir effectué les changements imposés par le règlement européen d’ici à son entrée en vigueur. Pas question pour autant de tout mener de front. Lors d’une table ronde animée par Albine Vincent, chef du service des correspondants informatique et libertés à la CNIL, Michel Rime, CIL du Groupe Argosyn, Virginie Langlet, CIL du département des Alpes-Maritimes et Michel Bazet, CIL d’AG2R La Mondiale, ont délivré leurs bonnes pratiques, afin que chaque société puisse initier sa mise en conformité.

  • En immersion derrière les « projos » du Grand Mix - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/44371/article/2017-03-16/en-immersion-derriere-les-projos-du-grand-mix#

    Jauge à 650 spectateurs. Parfois rock, parfois jazz, le Grand Mix cultive sa réputation depuis 20 ans. Pour ça, le travail derrière les projos est intense. Nous avons suivi la petite symphonie d’avant-concert de Mathieu Boogaerts et Peter Von Poehl.
    Par Bérangère Barret | Publié le 16/03/2017

    « Salut JP ! » On se claque la bise, entre bar et salle. Il est 21 h et le Grand Mix ressemble déjà à un mini-chaudron bouillonnant d’ambiance. Peter Von Poehl entonne d’une voix claire et scintillante un nuage pop cool accroché à la programmation des Paradis artificiels1. Le bar ovale, en fond de salle comme une bulle d’aération aux effluves éthyliques, fourmille de rumeurs et de commandes. C’est une institution du lieu. Tout comme « JP », air goguenard et chemise à carreaux, qui le tient depuis des années. Il est 21 h, le concert vient de commencer, mais lui est là depuis des heures. Il a, durant l’après-midi, coupé les échalotes, cisaillé la ciboulette, mixé les pois chiches pour le « miam-miam » – la petite restauration - du soir. Un concert au Grand Mix se prépare par des dizaines de postes parallèles qui se rejoignent le soir pour former un ensemble à la chorégraphie millimétrée.

    lumières et gélatines

    Premier « poste » à s’animer dans une salle vide, le matin des concerts : le technique. Sylvain, régisseur, a reçu depuis quelques jours déjà le « rider ». Une fiche recensant les desiderata des artistes, les instruments de chacun et leur implantation sur scène, le « plan de feu » avec la disposition des projecteurs et des gélatines (filtres de couleurs)… Pour ce soir, le « plan de feu » de Mathieu Boogaerts est ultra-précis. Celui de Peter Von Poehl, quasi-inexistant, il sera à la libre interprétation du technicien du jour. En revanche, le franco-suédois viendra avec son propre technicien son. Les configurations changent selon les artistes, la salle de concert sait s’adapter.

    Il est 14 h. Les projecteurs ont été installés. La salle aux allures fantomatiques s’anime tout doucement. Un homme seul, pantalon large et écharpe vieillissante, chantonne et gratte les cordes de sa guitare sur une scène encore sombre. C’est Mathieu Boogaerts en pleines « balances », avec face à lui trois techniciens aux consoles. Réglages : son, lumière, plateau… Un moment crucial pour l’artiste et les équipes, « sorte de répétition technique générale », souffle Sylvain. Deux heures trente sont prévues pour Mathieu Boogaerts. Il termine avec une mise au point des lumières, chanson par chanson. À côté, le batteur de Peter Von Poehl s’exerce dans un coin. Le mixeur de JP ajoute une note maison à ce tableau musical.

    Catering et carottes râpées

    Les carottes râpées sont prêtes pour le soir, Peter Von Poehl se pointe, discret. Silhouette longiligne, chevelure d’un blond enfantin, il prend sa guitare, se plonge dans les balances. Il a deux heures. Avant le catering. Avant la pause repas, préambule à chaque concert pour les artistes. Au Grand Mix, ce moment se déroule dans les bureaux, rue Saint-Jacques. Une salle à manger comme à la maison, avec Laure aux fourneaux. « Les artistes aiment cette ambiance, ils retrouvent le temps du repas un « chez eux » qu’ils ont parfois quitté depuis des mois, quand ils sont en tournée », raconte Vincent, du Grand Mix. Pendant ce temps, à la salle, ça s’agite. Les bénévoles arrivent. Ils seront 17 ce soir pour aider les 11 employés de la maison. Une aide précieuse. Et un supplément d’âme, aussi, tant ces passionnés, heureux de donner un coup de main avant, pendant et après les concerts, forment une « petite famille » soudée. Vous les croiserez sans doute à l’entrée, au bureau des cartes « adhérents », ou encore derrière le bar… en train de donner un coup de main à JP.

  • EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/44179/article/2017-03-14/ehpad-les-residents-se-plongent-dans-un-bain-de-musique-electronique

    EHPAD : les résidents se plongent dans un bain de musique électronique
    Ce mardi, le duo Chamberlain est venu donner un concert à l’EHPAD. Et ce n’est qu’un début : pendant deux mois, les deux artistes vont effectuer une dizaine d’interventions au centre hospitalier, dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix, qui vise à apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus se déplacer pour en profiter.
    Par Myriam Zenini (texte) et Ludovic Maillard (photos) | Publié le14/03/2017

    Ils sont partis pour rester quelque temps dans le centre hospitalier de Wattrelos, Anatole et Mathieu. Les deux musiciens du duo Chamberlain ont donné leur premier concert , ce mardi après-midi dans la salle polyvalente de l’EHPAD, devant plus de 80 résidents de l’établissement. Des premières notes qui font office de présentation officielle : dans le cadre d’un projet porté par le Grand Mix , mais initié par la Direction régionale des affaires culturelles et l’Agence régionale de santé (lire par ailleurs), les deux artistes vont revenir, à raison d’une à deux fois par semaine .
    « 
    Certains concerts seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue.

     »
    « Nous allons intervenir dans différents endroits du centre hospitalier : dans la salle de rééducation à l’effort, en balnéothérapie, dans les soins de suite, souligne Mathieu. Nous donnerons des concerts qui mêleront une partie du répertoire de Chamberlain et certains seront improvisés en fonction de l’endroit où on joue ». En tout, chaque visite des artistes devrait durer une journée complète.

    Des aînés réceptifs

    L’idée de ce projet, baptisé Culture et santé, est d’apporter la culture à ceux qui ne peuvent plus y avoir accès. « Ce n’est pas de l’art-thérapie », précise Juliette Callot, responsable des actions culturelles au Grand Mix. En choisissant d’organiser ce projet, pour la deuxième année consécutive, la scène de musiques actuelles tourquennoise fait un pari : celui d’apporter une musique un peu différente , et « l’adapter à un environnement ». Dans cette optique, le choix de Chamberlain s’est fait assez naturellement. Les deux musiciens, pianistes de formation, travaillent une musique électro jugée par la suite « apaisante » par une aide-soignante, séduite par le concert.
    Elle n’est pas la seule. « Je l’attendais, ce concert ! Ils sont magnifiques ! » s’est exclamée Ginette Moudart, ancienne vendeuse de disques au Laboureur. Un autre résident a carrément demandé le micro pour partager son enthousiasme : « Nous remercions ces artistes qui nous ont présenté des choses magnifique s » a-t-il lancé, entre deux applaudissements. « Ils ont été réceptifs », estime de son côté Anatole. Après le concert, les deux hommes ont discuté avec des résidents. Un autre aspect qui a compté dans le choix des artistes, observe Juliette Callot. « Nous voulions des gens sensibles à l’action culturelle, pour avoir de l’artistique mais aussi de l’humain. »

    Un partenariat entre la santé et la culture

    C’est la deuxième année consécutive que le centre hospitalier de Wattrelos travaille avec la scène de musiques actuelles le Grand Mix. Organisée dans le cadre du projet Culture et santé, cette action est le fruit d’un partenariat entre le ministère de la Santé et de la Culture, décliné dans les régions. « L’idée est d’apporter une certaine démocratisation culturelle en organisant la rencontre entre les créateurs, l’œuvre et le public », détaille Claire Goulleu, chargée de mission par l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Dans la région, environ 60 établissements sont concernés par ce programme.
    Le duo Chamberlain est donc financé par ces acteurs différents, mais aussi par la Société des auteurs et compositeurs de musique (SACEM). Leur action au sein de l’hôpital se terminera comme elle a commencé, par un concert de clôture prévu le 22 juin
    .❞

    • FRANCE CULTURE

      Prendre soin
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/prendre-soin

      Abelle • il y a 3 mois
      Je suis tellement d’accord avec tout ce que j’ai entendu et que je lis ici, quel courage, quel combat ! De se lever le matin ou l’après-midi (pour le personnel de nuit, encore plus isolé) pour vivre ça, c’est immonde. Dans beaucoup d’établissements les conditions ne sont pas si inhumaines, mais restent insupportables. Voilà l’évolution. L’état a fait en sorte de mettre les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dans des cases en les normalisant en EHPAD et pour le coup en rendant légitime la maltraitance des résidents, mais aussi celle des soignants. Manque de personnel et salaire de merde. Et pourtant on forme depuis plusieurs toute cette jeunesse dans ’l’aide à la personne’ - ça recrute. Le principal responsable est l’état évidemment, alors attention aux votes. Pour finir, restez solidaire, c’est la base de tout mouvement légitime...

      Les maisons de retraite sont-elles des lieux de privation de liberté ?
      https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/les-maisons-de-retraite-sont-elles-des-lieux-de-privation-de-liberte


      Les familles, elles, s’interrogent : nos parents, nos grands-parents, que nous pensions avoir accompagné en maison de retraite, vivent-ils en fait en prison ? Ce qui représente tout de même une communauté de 700 000 personnes aujourd’hui, répartis au sein d’une dizaine de milliers d’établissements.

      Réduire, toujours réduire... C’est l’heure de l’mettre
      http://www.campuslille.com/index.php/entry/reduire-toujours-reduire

      (Ce mercredi nous recevons en studio des travailleurs qui ont deux points communs : ils exercent au service du public et ce, sur le même territoire. Et comme il paraît qu’il faut réduire les déficits, ils en bavent à deux titres : en bossant aussi à la place du fonctionnaire sur deux qui n’est pas remplacé, et en constatant les effets sur la population de cette pénurie organisée. Dans la santé ou dans l’éducation, dans la vie même du territoire autour de Wattrelos et Roubaix, ils luttent pour vivre et travailler dignement, et donner du sens à ce travail. C’est aussi une manière de dire qu’une autre société est impérative.)

      Le fil de l’émission
      – Le fabuleux générique
      – 3mn05s Ephéméride : Sainte Pénélope
      – 9mn L’actualité du grand cirque
      – 11mn30s : De la réduction des déficits à Wattrelos, Roubaix et environs, leur impact sur la vraie vie, dans les EPHAD, les Collèges, avec nos invités.

  • Le vinyle est-il vraiment meilleur que le CD Audio ?
    http://blogmotion.fr/internet/difference-cd-vinyle-15538

    L’excellent PP Garcia nous fait le plaisir de nous expliquer la différence entre un disque vinyle et un CD Audio, accompagné d’un spécialiste du son.

    On entends souvent : « oui le vinyle est bien meilleur qu’un CD sur la qualité ». Mais qu’en est-il vraiment ?

    Quelle différence entre un vinyle de 20 ans et un vinyle acheté aujourd’hui ?

    Peut-on vraiment comparer une technologie numérique face à de l’analogique ? La réponse, elle, est loin d’être binaire.

  • Une étude confirme que la musique procure autant de plaisir que la drogue et le sexe
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/etude-confirme-ecouter-musique-procure-autant-plaisir-drogue-sexe

    Les substances chimiques produites par notre cerveau en réaction à la musique seraient les mêmes que pour la nourriture, la drogue ou le sexe.

    Tout le monde a déjà ressenti les effets biologiques de la musique sur le corps : des vibrations dans la cage thoracique qui remontent jusqu’au cerveau, produisant une réaction chimique qui influence notre état d’esprit.

  • Votre collection de CD est en train de pourrir, lentement mais sûrement
    http://mobile.lesinrocks.com/2017/02/10/musique/collection-cd-pourrir-lentement-mais-surement-11911608

    Pourquoi les CDs se dégradent-ils petit à petit ? Le site Tedium a tenté de l’expliquer.
    Si le revival du vinyle est bien réel, celui du CD-ROM ne verra peut-être jamais le jour. Ce ne sera pas tant par manque d’affection pour un support qui ne se vend plus beaucoup, mais plutôt à cause d’un problème de fabrication. Vous l’avez peut-être remarqué, mais vos vieux CDs se dégradent peu à peu au fil des années et ce n’est pas dû au hasard.
    Relayé par Motherboard de Vice, le site Tedium s’est penché sur cet étrange phénomène du “disc rot”, un terme anglais qui désigne le fait que les CD-ROMs “pourrissent” tout seuls, au fur et à mesure que le temps passe.
    Comme l’explique le rédacteur de Tedium dans le premier paragraphe de son article, les CDs sont vendus aux consommateurs comme une plateforme durable, solide et inaltérable par le temps. Pourtant, c’est loin d’être le cas.
    Les possesseurs de CDs et de DVD ont peut-être déjà repéré des traces de décoloration sur la face bleue, similaires à des tâches de café, ou une multitude de petits trous de la taille d’une tête d’épingle qui réfléchissent la lumière. Ces marques sont le signe d’une détérioration lente et progressive.

  • S1E17 : Invitée Maëva Justice - Projet D.E.M.O. - Le Grand Mix - Madame ou Madame - L’Emission de Radio
    http://madameoumadame.com/index.php?article20/s1e17-invitee-maeva-justice-projet-d-e-m-o-le-grand-mix

    Bonjour à toutes et tous,

    Le podcast de l’émission du lundi 30 janvier 2017 est disponible !

    Vous pouvez télécharger le podcast en cliquant sur la flèche à droite du lecteur audio
    ou bien en faisant « clic-droit » sur le lecteur audio puis « enregistrer sous... »

    Cette émission était avec la perfectionniste Maëva !

  • Ces disques, parfois honteux, qu’on écoutait quand on était ados
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/albums-adolescence-top-disques

    Alors que la mode Facebook est actuellement à partager ses souvenirs musicaux d’adolescents, on a décidé, modestes journalistes de Konbini que nous sommes, de lever le voile, sans honte aucune, sur les albums qui ont marqué cette période charnière de notre existence – pas si lointaine pour certain(e)s. Le principe de cette enquête mémorielle ? Évoquer 10 à 15 disques qu’on a rincés entre nos 12 et nos 19 premières années d’existence. Histoire de faire le point, et de revenir, nostalgiques, sur ces morceaux qui ont formé, et parfois défoncé, nos oreilles innocentes.

    Ça donne un mélange assez fort en termes de culture musicale, de Sum 41 à Jennifer Lopez en passant par les incontestables Rage Against the Machine, le (mauvais) néo-metal à la française et des albums qui sont aujourd’hui considérés comme des classiques.

  • Le Grand Mix attaque l’année en mode grand écart - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/30936/article/2017-01-23/le-grand-mix-attaque-l-annee-en-mode-grand-ecart

    Si le Grand Mix est réputé pour sa programmation éclectique, la scène de musiques actuelles attaque 2017 en ouvrant encore plus grand ses portes aux découvertes. Du rap au récital de piano, en passant par l’afro-funk, le rock et toujours la folk, l’agenda de ses trois prochains mois joue sur toutes les gammes.

    Par Florence MOREAU

    Des soirées festives. La salle tourquennoise adore faire de (belles) surprises. Elle tape fort d’entrée avec l’électrochoc afro-funk de Jupiter & Okwess (vendredi 27 janvier). Sur une transe rebelle congolaise nourrie de percus, de soul et de groove, la soirée s’annonce aussi rythmée que festive. Et pour qu’elle soit partagée par le plus grand nombre, elle sera au tarif unique de 5 € : un « cadeau » qui marque la volonté de la salle d’élargir son public.
    Autre mélange qui devrait tourner à la fête : le métissage venu du Portugal et d’Afrique du Sud concocté par Throes+The Shine (vendredi 24 mars, 13 €), des musiciens qui mélangent leurs racines et leurs percus à de l’électro ingénieuse et des guitares aiguisées pour délivrer une bonne dose d’énergie et un autre live qui s’annonce renversant.
    Des pointures au piano. De nombreux musiciens ont joué Philip Glass. Bruce Brubaker, lui, en a fait sa spécialité. Ce musicien classique qui s’associe souvent à des DJ donnera sa propre lecture de l’œuvre monumentale de Glass, géant de la musique contemporaine américaine. Un récital à mi-chemin entre l’interprétation, la reprise et le remix (mardi 7 février, 16 €) et à la jauge réduite puisqu’en préfiguration assise. Autre pointure et tout autre ambiance avec Roberto Fonseca, un temps pianiste du mythique Buena Vista Social Club. Le Cubain, déjà passé par le théâtre de Tourcoing via le Jazz Festival, promet de chauffer la salle (mercredi 22 mars, 26 €) !
    Des cartons assurés. À chaque saison ses locomotives… pour lesquelles il ne faudra pas tarder à réserver. Le festival Les Paradis artificiels fait halte au Grand Mix pour trois dates avec, en tête d’affiche, l’anti-héros attachant Mathieu Boogaerts (mardi 14 mars, 22 €). Les Femmes s’en mêlent sera également de la partie avec l’électro-pop et la voix céleste de la Canadienne Austra (mardi 28 mars, 19 €). Et la pop psyché assez technique des Lemon Twigs (dimanche 2 avril, 16 €), groupe américain présenté comme les héritiers de Bowie époque seventies, affole déjà les compteurs de réservation.
    Le Grand Mix, 5 place Notre-Dame à Tourcoing. Programme complet et billetterie : www.legrandmix.com

  • Agrandissement du Grand Mix : début des travaux en décembre - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/25887/article/2017-01-06/agrandissement-du-grand-mix-debut-des-travaux-en-decembre

    C’est un beau cadeau d’anniversaire pour le Grand Mix qui va fêter ses vingt ans cette année. L’État vient d’accorder 500 000 € pour son agrandissement, ce qui entraîne la participation de la Région (pour également 500 000 €). Ils viennent s’ajouter à un million d’euros du Département.
    Par A. Cl | Publié le 06/01/2017

    À vingt ans, il est temps de grandir. C’est peut-être ce qu’a pensé la direction des affaires culturelles. Elle vient d’accorder à la ville de Tourcoing 500 000 € pour l’agrandissement du Grand Mix, dont elle est propriétaire des murs.

    C’est une belle reconnaissance de notre travail. Tout semble bien parti pour que les travaux voient le jour

    , commente sobrement Boris Colin, le directeur du Grand Mix.

    En octobre, le conseil municipal de Tourcoing avait inscrit sa volonté d’engager des travaux d’agrandissement avec la requalification du bâtiment Herrebeaux qui jouxte la salle de spectacle. Le coût n’est pas moindre : 3,2 millions d’euros (HT). Le Département a déjà annoncé le déblocage d’un million d’euros. L’État vient donc de signifier son soutien pour un demi-million d’euros dans le cadre du plan État-Région.

    Dans ce cadre, cela débloque automatiquement la subvention de la Région qui sera également de 500 000 €

    , se réjouit Gérald Darmanin, maire de Tourcoing.

    Nous attendons maintenant l’accord de la MEL pour 213 000 €. Quant à la ville, elle finance un tiers du projet.

    Un lieu ouvert sur la ville

    Le projet prévoit de créer un espace club baptisé le Petit Mix, avec une jauge de trois cents spectateurs qui pourrait être ouvert en journée. C’était le souhait de Boris Colin et de Rémi Lefebvre, président de la Passerelle qui anime le Grand Mix. « L’idée est aussi de désenclaver le Grand Mix car, aujourd’hui, la salle n’est pas assez ouverte sur la ville. L’idée est aussi de créer un bar ouvert le midi. »

    L’agrandissement devrait aussi permettre la création d’un studio son, la création de loges (actuellement elles sont très à l’étroit). Enfin cela permettra de rassembler les services du Grand Mix et de l’association La Passerelle sur un seul lieu (actuellement installées place Notre-Dame et rue Saint-Jacques)…

    Objectif affiché par la ville : faire du Grand Mix « un espace de référence métropolitain et un lieu de vie ».

    Il faut que le Grand Mix puisse fonctionner de manière modernisée. C’est une rénovation qu’il attend depuis dix ans

    , souligne le maire qui rappelle que l’équipement culturel bénéficie de la plus grosse subvention de la ville (240 000 €).

    Les travaux pourraient commencer en décembre. Pendant les quatorze mois de travaux, le Grand Mix devra programmer ses concerts dans d’autres salles et ce jusqu’en février 2019. Date prévue pour la réouverture.

    Une nouvelle salle dans un quartier rénové

    Il va y avoir de la poussière et des bruits de marteau-piqueur autour et dans le Grand Mix. La salle de concert sera agrandie grâce à l’aménagement du bâtiment Herrebeaux, vide depuis plus de quinze ans et le parking en schiste qui donne rue du Calvaire va être recouvert de macadam.

    Parallèlement les élus tourquennois ont voté la rénovation de la façade de l’église Notre-Dame des Anges. La place Notre-Dame va également subir un lifting, ce qui n’est pas un luxe. Enfin les voiries des rues adjacentes vont être refaites.

  • C’est prouvé : plus on vieillit, plus on reste fan de la même musique
    http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/musique-cetait-mieux-avant-letude-selon-laquelle-gouts-ne-changent-plus-apr

    Selon une étude statistique, nos goûts musicaux seraient destinés à ne plus changer passé l’âge de 33 ans. 

    e quotidien suisse Le Temps vient de relayer une étude plus ou moins passée inaperçue l’année dernière. Sa conclusion ? Nos goûts musicaux n’évolueraient plus passé l’âge de 33 ans. Rassurez-vous, vous ne vous réveillerez pas pour autant le jour de votre anniversaire avec l’envie irrépressible d’écouter l’entière discographie de Johnny Halliday (ou peut-être que si, on n’est pas là pour juger).

    L’étude en question s’est penchée sur l’évolution – ou l’absence d’évolution – de nos goûts musicaux au fil des ans. Pour cela, Ajay Kalia, un collaborateur de Spotify, a notamment fondé ses recherches sur plusieurs autres études, dont “How music recommendation works – and doesn’t work” (“Comment la recommandation de musiques fonctionne ou ne fonctionne pas”), de Brian Whitman, et “Exploring age-specific preferences in listening” (“Exploration des préférences musicales par tranche d’âge”) du musicologue Paul Lamere. Il s’est alors adonné à un travail monstre de compilation de données d’écoute sur Spotify, afin de cerner les principales tendances de consommation musicale de tous les individus de plus de 13 ans aux États-Unis.

    Certes, les conclusions ne vous feront pas tomber de votre chaise : alors que les goûts des moins de 20 ans se concentrent presque exclusivement sur la musique dite mainstream (top 100 des écoutes de Spotify), de Taylor Swift à Drake, l’intérêt des plus de 30 ans s’éloigne du dernier clip des One Direction pour prendre le chemin de musiques moins exposées (top 2 500 des écoutes). Des artistes continuent de faire le pont entre les générations – Bruno Mars par exemple –, mais le désintérêt pour les hits populaires et radiodiffusés en permanence est plus marqué avec l’âge.

    Non pas qu’un trentenaire se passionne pour une musique ultraconfidentielle, mais les artistes sur lesquels ses goûts se centrent dériveraient progressivement vers le bas du classement. D’où cette notion de “taste freeze” (“gel des goûts”) développée par Ajay Kalia. Alors, condamnés à passer au moins 50 ans de votre vie à écouter la même musique ? Sans doute pas, dans la mesure où cette étude tend à décrire une tendance, plus qu’une fatalité. Vous pouvez souffler vos trente bougies la conscience tranquille.

  • A Evreux, le Rock ne sera plus dans tous ses états - Musiques - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/musique/a-evreux-le-rock-ne-sera-plus-dans-tous-ses-etats,151854.php

    Après trente-trois années d’une riche existence, Le Rock dans tous ses états (RDTSE), pionnier des rassemblements rock et musiques actuelles, va disparaître avec l’Abordage, l’association qui l’organisait. La conclusion de longs mois d’un imbroglio politique et financier, sur fond de concurrence accrue entre les festivals.