Allons plus loin que cette affaire de désordre : les attaques ad hominem et les excommunications ne méritent que le qualificatif de troll (cf. le texte d’Arno* à ce sujet) et stérilisent la pensée. Je ne dis pas « les débats ». Je parle bien de la pensée et de ce qui devrait tous nous permettre d’avancer dans la réflexion et dans cette quête de ce que devrait être le progrès. Ce progrès, cette façon de définir ce qu’est « la gauche », ne se construira que par la diffusion de ces idées et l’éducation de tous à ces idées.
Je n’ai pas la prétention à la vérité, ni à définir ce que sont ces idées, et pas la capacité à rédiger tout cela convenablement. Mais j’ai par contre la prétention de savoir déceler quand un discours me fait progresser et quand il me mène dans une impasse. Cette discussion du printemps dernier m’a mené dans une impasse... et j’utiliserais bien le pluriel d’ailleurs : elle nous mène encore aujourd’hui dans une impasse.
A propos d’Etienne, l’important, ce n’était pas Etienne. L’important à mon sens est ce qu’il a en son temps permis de nous faire prendre conscience à sa suite. La suite de ses travaux et de ce qu’il a partagé avec nous étaient importants aussi. Mais comme l’orage, le génie tombe rarement deux fois au même endroit. Alors, à quoi bon vouloir à tout prix donner autant d’importance à cet homme et à ses recherches du jour ? Les idées qu’il a permis de faire éclore méritent le respect. La suite, si elle est aussi sombre qu’on le prétend ne mérite que le mépris. Comme je m’empresse de l’appliquer quand je ferme l’onglet du navigateur par lequel je suis parfois amené à consulter un site « antifa » (notez les guillemets, elles sont là à dessein).