• #prisons : la #France demeure le cancre européen
    http://fr.myeurop.info/2016/09/01/prisons-la-france-demeure-le-cancre-europ-en-14714

    Daniel Vigneron

    Avec l’état d’urgence, la France est de nouveau confrontée à un problème aigu de #surpopulation_carcérale. Un nouveau plan d’adaptation est annoncé même si, à ce jour, contrairement à ses voisins, l’Héxagone n’est pas parvenu à mener une politique carcérale cohérente et constante.

    Depuis plus de vingt ans, la question de la surpopulation carcérale et des mauvaises conditions de vie dans les prisons est un sujet de préoccupation constant pour les pouvoirs public lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Italie #Pays-Bas #Portugal #Royaume-Uni #Jean-Jacques_Urvoas #Manuel_Valls #réforme_carcérale #RFI

  • Trieste, la ville qui a libéré les malades mentaux

    http://www.rfi.fr/europe/20120531-trieste-antipsychiatrie-franco-basaglia-maladie-mentale

    « Psychiatrie sociale »

    « La psychiatrie exercée ici est une psychiatrie sociale. Elle ne s’intéresse pas qu’aux symptômes, mais aussi et surtout à la complexité et à la globalité de la vie des personnes, assure Oletta Chiarappa, assistante sociale au sein du service de santé mentale depuis 30 ans. Nous pensons qu’une personne qui vit dignement, qui a un travail, un logement, la possibilité de se sociabiliser et les mêmes droits que les autres, va aller mieux ».

    A son arrivée dans un centre psychiatrique, le patient établit avec l’équipe un projet de vie. Au début, il s’agit de l’aider à retrouver ses repères : se lever à heures fixes, s’habiller correctement, ranger sa chambre. Puis on l’amène à participer à des activités, au sein du centre ou dans des associations partenaires, avant de lui trouver un travail. Chaque malade étant différent, les équipes du service de santé mentale cherchent à mettre en place des projets adaptés à chacun. « C’est du sur-mesure », explique Oletta Chiarappa. Du sur-mesure dont 5 000 malades ont profité en 2011, certains venant même parfois d’autres régions d’Italie pour être traités.

    Un rapport d’égal à égal entre personnel et patients

    Elia est l’un d’eux. Lorsqu’il est arrivé au centre Maddalena en 2011 après une tentative de suicide, ce professeur de théâtre a proposé de mettre ses connaissances artistiques au service des autres patients. Il ne l’a plus quitté, revenant chaque après-midi pour encadrer des activités de théâtre et d’arts plastiques. « Une des plus grandes satisfactions est de voir des personnes arriver avec un extrême manque de confiance en elles et en leurs capacités en affirmant qu’elles ne savent rien faire, et sortir avec quelque chose réalisée de leurs propres mains, et dire : ’ voilà, ça c’est moi qui l’ai fait ’ et être fières », rapporte Elia d’une voix posée.

    Il appelle ces activités des « laboratoires », car elles permettent à chacun de faire partager ses connaissances aux autres. Tout le monde est libre d’y participer. Des élèves d’Elia, des membres du personnel ou même de simples visiteurs se mêlent ainsi aux malades. « Ces laboratoires bousculent la hiérarchie entre personnel et patients, en les mettant sur le même pied d’égalité et de dignité, dit encore Elia. Une personne qui a acquis des techniques peut les enseigner à une autre ».

    #psychiatrie #folie #autonomie #prison #abolition #enfermement

  • Des maisons de détenus à la place des #prisons ? - 7SUR7.be
    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2359552/2015/06/15/Des-maisons-de-detenus-a-la-place-des-prisons.dhtml

    De telles infrastructures existent à l’étranger. Chez nous, les porteurs du projet espèrent que les maisons de détention obtiendront une place dans le troisième Masterplan Prisons que le ministre de la Justice Koen Geens doit présenter cet été, a-t-on appris lundi de la bouche de Hans Claus, secrétaire de l’asbl « Les Maisons » et directeur de la prison de Termonde.

    Le but : préparer à l’après-prison
    Le projet a démarré dans le giron de la Liga voor Mensenrechten en 2011, sous l’intitulé « Exécution différenciée de la peine ». Depuis, des étudiants et des professionnels du monde pénitentiaire et de la justice, mais aussi des architectes, se sont penchés sur la problématique des prisons et l’objectif sociétal de la détention. Des projets concrets de « maisons de détention » en sont sortis, avec plans, budget, personnel, et tous les détails nécessaires à leur réalisation, le tout rassemblé dans un livre ("Les Maisons, vers une approche pénitentiaire durable") dont les auteurs espèrent qu’il inspirera les décideurs politiques.

    Le constat de base est que le système carcéral belge, basé sur de grosses prisons centrées sur le principe de sécurité maximale, ne parvient pas à réaliser sa tâche première : préparer les détenus à un retour réussi dans la société. « Il est inscrit dans la loi que l’on doit offrir un suivi individuel à chaque détenu, mais on ne l’applique actuellement pas », rappelle Hervé Louveaux, représentant de l’Association Syndicale des Magistrats, appelé à s’exprimer lors de la présentation du livre. « Le projet politique semble avancer exactement dans le sens inverse de ce qui est prôné de plus en plus globalement dans la littérature scientifique », ajoute Marie-Sophie Devresse, professeur de criminologie à l’UCL, évoquant entre autres « l’importance de la porosité entre l’univers des personnes incarcérées et l’extérieur ». Si l’argent est bien souvent le nerf de la guerre, les maisons de détention ne reviendraient pas plus cher à l’Etat que les prisons actuelles, précise Hans Claus : « 203 euros par jour et par détenu » pour un des projets détaillés, et un personnel équivalent.

    Pourquoi pas ?
    Du côté du ministre Geens, on indique lundi « être ouvert à des initiatives », mais sans précisions. La porte-parole Sieghild Lacoere précise que le Masterplan Prisons « est en train d’être finalisé, et des discussions sont encore en cours ». Ce troisième Masterplan est attendu pour la fin juin environ.

    Ses prédécesseurs ont mené ces dernières années à la construction de plusieurs nouvelles prisons, dont celles de Leuze-en-Hainaut et Marche-en-Famenne. Ils comprennent aussi le projet controversé de Haren, un énorme complexe carcéral qui serait entre autres composé de trois prisons pour hommes et une pour femme. Un projet qui par définition se trouve à l’opposé de ce que défendent les porteurs du concept des maisons de détention. « A travers l’investissement de centaines de millions d’euros dans la construction de nouvelles prisons, le gouvernement continue à opter pour des établissements classiques : uniformes, à grande échelle et avant tout basés sur la sécurité. Les connaissances sur l’impact négatif de ces établissements pénitentiaires ont pourtant progressé », indiquent les auteurs du livre « Les Maisons ».

  • Iaata : L’ordre règne dans la ville rose !
    http://cqfd-journal.org/Iaata-L-ordre-regne-dans-la-ville

    Le site « Information anti autoritaire Toulouse et alentours » (Iaata) est dans le viseur des autorités depuis le début du mois de mai. Surprise ! c’est par la presse que l’équipe apprend que la plateforme d’infos qu’elle anime est poursuivie en justice et que son prétendu administrateur a été placé (...) — CQFD n°133 (juin 2015), Médias, Iaata, 1, 2, 3, iaata.info, Rebellyon, paris-luttes.info, La Rotative

  • Allemagne : 24.000 postiers en grève illimitée, Services - Conseil
    http://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/021146446112-allemagne-24000-postiers-en-greve-illimitee-1129597.php

    Le syndicat réclame une réduction du temps de travail hebdomadaire à 36 heures, au lieu de 38,5 heures actuellement, à salaire identique. Sont concernés 140.000 salariés des centres de tri et facteurs. Le mouvement a commencé la semaine dernière avec quelque 7.000 grévistes et a pris de plus en plus d’ampleur, causant de sérieuses perturbations. Selon un pointage réalisé jeudi par Deutsche Post, 80% des lettres et des paquets arrivaient tout de même à temps (plus que la veille avec respectivement 76% et 62%).

  • Trans, la marche amère - par Hélène Hazera <3
    http://www.liberation.fr/societe/2014/10/16/trans-la-marche-amere_1123301

    Trans, la marche amère
    Hélène HAZERA Cofondatrice de la commission trans d’Act Up-Paris 16 octobre 2014 à 17:06

    TRIBUNE

    Pour la 18e fois, les trans et celles et ceux qui les soutiennent vont marcher dans Paris. C’est un moment de visibilité importante pour notre communauté, et un moment pacifique et joyeux. Mais cette année, le cœur y est à peine. En 2006, François Hollande avait promis une loi permettant aux trans un changement d’identité sans opération stérilisante. Il a réitéré cet engagement dans ses promesses électorales : la définition de transsexuel a évolué en « trans » incluant des personnes vivant leur vie sociale dans un autre genre sans changement de sexe génital.

    Et puis, les égouts du Moyen Age se sont ouverts avec la Manif pour tous, et si le gouvernement a pu faire voter le mariage égalitaire, avec la PMA des lesbiennes, nous avons été sacrifiéEs aux cathos-fachos. Le gouvernement a eu peur. Avec le passage récent du Sénat à droite les chances que cette loi soit votée sont plus que ténues.

    Pourquoi les médias n’ont jamais voulu voir dans les anathèmes de la Manif pour tous, comme dans ces balivernes contre le « gender », des attaques contre la communauté trans ? Pourquoi personne n’a compris qu’une pancarte comme « Ma maman s’appelle Robert » est une attaque directe contre la transparentalité ? Une amie n’a pas vu son fils depuis trente ans, depuis son divorce : sa femme a prétexté le changement de sexe de son ancien mari pour obtenir la garde exclusive de l’enfant. Ici, on réclame la filiation, ailleurs, on la nie.

    La hiérarchie de l’Eglise de France a une lourde responsabilité dans les persécutions qui nous frappent. Le « lexicon » du Vatican reprend les écrits haineux de Mgr Anatrella : « Les transsexuels sont des malades mentaux. » Voilà qui va vous aider dans la recherche d’un emploi ! Cet acharnement contre une des minorités de France les plus touchées par le chômage et la précarité, le non-emploi, la violence et le sida est monstrueux. Depuis Vatican II quel rétropédalage ! Dans ma jeunesse, j’ai connu une bonne sœur transsexuelle intégrée dans un couvent. Aujourd’hui, on n’y penserait même pas, quand d’autres obédiences chrétiennes comme l’anglicanisme ou les épiscopaliens américains ordonnent des ecclésiastiques trans. Notre revendication d’un changement d’état civil libre et gratuit permettrait à des dizaines de milliers de trans en France d’accéder à une vie sociale digne. Mais contre nous, que de boucliers, d’Alain Soral, à feu Antoinette Fouque ! Sans parler du quarteron de médecins spécialistes autoproclamés qui ne veulent pas lâcher leur emprise sur les trans.

    Du haut de mes 40 ans de transidentité (dont vingt à Libération), je peux témoigner qu’à part une minorité de cagots haineux, la société civile a grandement changé à notre égard, en bien. Quand j’avais 20 ans, la prostitution était inéluctable, elle n’est plus majoritaire chez les trans en France, mais très présente encore. Qui pouvait imaginer que l’Espagne se doterait d’une loi (imparfaite) avant nous ? Le Pakistan et l’Indonésie, l’Inde, le Népal ont légiféré sur leurs trans et la France en est incapable ? Le retard pris par les politiciens et les religieux sur cette question est effarant, et symbolique des difficultés de la France à aller de l’avant.
    Hélène HAZERA Cofondatrice de la commission trans d’Act Up-Paris

    • Beaucoup d’infractions pour le code de la route, après le pénal dont je ne connais pas les articles, et enfin, fraude fiscale...Et si on classe déjà le fait de fumer un joint comme une infraction à la loi...

  • Des alternatives aux peines plutôt que des peines alternatives - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/des-alternatives-aux-peines-plutot

    toute l’interview est à lire, particulièrement la partie sur comment envisager une société sans #prison

    GA. Que penses-tu de ces améliorations ?
    JLdLH. Je pense que c’est un plus pour les personnes incarcérées. Mais ce sont des emplâtres qui justifient et prolongent abusivement l’existence de la prison. Redorer les barreaux de la prison n’empêchera jamais que ce soit une prison. Si les prisonniers se sentent moins mal derrière les murs, ils auront moins de raisons de se révolter et se soumettront davantage à l’autorité. Ceux qui sont à l’extérieur, dupes des reflets de la vitrine, considéreront que la prison s’est humanisée. C’est une erreur : enfermement et humanité sont antinomiques.
    Quant aux responsables de la pénitentiaire, ils risquent de se sentir déchargés de la responsabilité de la destruction carcérale par les couleurs pastel qu’ils auront apposées sur les murs des prisons. Au lieu de se sentir des bourreaux, ils se vivront en bienfaiteurs de l’humanité. Un atelier d’informatique peut aider un détenu à trouver du travail à sa sortie. Mais il ne l’empêchera pas d’être infantilisé, déresponsabilisé et désespéré.

    GA. Donc la prison détruit. On parle depuis quelques temps de peines alternatives. Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela détruit moins ?
    JLdLH. En effet, les peines alternatives détruisent moins. Elles détruisent quand même. Farid Ben Rhadi, ancien détenu, a expliqué qu’en tant que détenu il accepterait le bracelet électronique, mais qu’en tant que militant anticarcéral, il se battrait contre. Cette alternative peut permettre à celui qui en bénéficie d’être libre, d’avoir une vie professionnelle, affective et même sexuelle. Mais ce dont il ne se rend pas compte tout de suite, c’est qu’il intériorise la prison. Il est lui-même son propre gardien, il sait qu’il ne doit pas dépasser le périmètre de sécurité. Sans cesse sur le qui-vive, il se traque insidieusement avec les horaires convenus avec ses autorités de tutelle. Finalement il se persécute lui-même et finit par se construire sur le mode paranoïaque. L’effet pervers du système est de donner l’illusion de la liberté, et de créer une autre forme d’enfermement qui est l’aliénation mentale.

    #Prison #alternatives #bracelet_électronique #PSE #Jacques_Lesage #Abolition #Enfermement #Punition

  • Le néolibéralisme remplit les prisons - Libération
    http://www.liberation.fr/economie/2014/05/23/le-neoliberalisme-remplit-les-prisons_1025274

    Le rôle préventif des Dépenses sociales

    Si le lien entre taux d’incarcération et niveau de dépenses sociales publiques ne saute pas forcément aux yeux à la vue du tableau, une étude plus détaillée des deux séries de données montre une plus grande fréquence de haut niveau de dépenses sociales parmi les pays au taux d’incarcération le plus faible. Ainsi, dans la première catégorie de pays (les 17 Etats les plus prompts à enfermer leurs concitoyens), seuls deux consacrent plus d’un quart de leur PIB en dépenses sociales, contre huit dans la seconde moitié. Par ailleurs, la moyenne du taux de dépenses sociales dans le premier tiers de la liste (les 11 pays les plus « incarcérateurs ») est de 17,5 % du PIB, contre 24,5 % pour les 11 pays les moins incarcérateurs.

    FORTE IMPOSITION, PEU D’INCARCÉRATIONS
    Assez logiquement, le taux de prélèvements obligatoires (PO) est lui aussi corrélé au taux d’incarcération, le financement des dépenses sociales nécessitant un haut niveau d’impôts. Même si les impôts peuvent s’orienter vers d’autres priorités. Ainsi, les Etats-Unis, dont les PO ne sont pas négligeables, consacrent deux fois plus de moyens (en part de PIB) à la défense que la France. Reste qu’au sein de la première moitié de pays - les plus incarcérateurs -, aucun n’applique un taux de PO de plus de 40 % du PIB, alors qu’ils sont sept dans ce cas dans la seconde moitié. Par ailleurs, parmi le premier tiers de pays, le taux moyen de PO est de 29,5 %, contre 37,7 % pour les 11 pays les moins répressifs.

    LIMITER LES INÉGALITÉS FREINE LA CRIMINALITÉ
    Le taux d’incarcération semble aussi étroitement lié aux inégalités de revenus. L’indicateur d’inégalités correspondant, après redistribution sociale (versement des diverses prestations), au rapport entre le revenu moyen des 10 % de la population les plus aisés (9e décile) et le revenu moyen des 10 % les moins favorisés (1er décile). Là encore, la statistique économique semble confirmer la logique sociale : plus une société limite les inégalités, moins les tensions, et donc les incarcérations liées à la criminalité, sont importantes. Ainsi, au sein de la première moitié de pays (les plus incarcérateurs), seuls 4 affichent un rapport d’inégalités de revenus inférieur à 4, contre 12 pays au sein du second groupe. Enfin, parmi les 11 pays les plus accros à la détention, le niveau d’inégalités moyen est de 5,34 contre 3,65 pour les 11 Etats au taux d’emprisonnement le moins élevé.

    #prison #inegalites #loic_wacquant

  • #Prison [infokiosques.net] - Ya du baston dans la taule
    http://www.infokiosques.net/spip.php?article753

    Une histoire partielle et partiale des luttes anticarcérales en deux temps : un premier volume constitué de récits de mutinerie, où les mutins nous offrent leur point de vue, et deux volumes consacrés à une chronologie de ces luttes des années 1820 à nos jours. Mettant l’accent sur les luttes collectives, ces brochures répondent à l’envie de lire l’histoire à travers des événements cristallisant les rapports de force qui caractérisent chaque situation de détention. De la réappropriation des lieux à la prise de parole, chacun de ces mouvements représente un obstacle potentiel dans les rouages toujours plus huilés de la machine carcérale. Des mouvements qui, comme les détenus, restent étouffés derrière les murs des prisons, pour en nier la portée. Mais l’union faisant la force et décuplant les volontés, de la sujétion au statut du sujet il y a un fossé que la lutte collective aide parfois efficacement à franchir.

    #histoire_des_luttes #enfermement

  • Le travail en prison, un boulot comme un autre ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/21/le-travail-en-prison-un-boulot-comme-un-autre_988916

    En revanche, et c’est là le principal succès des défenseurs de Marylin Moureau, la cour d’appel a estimé que « le fait que le travail soit accompli en détention ne saurait justifier à lui seul le montant dérisoire accordé, très inférieur au montant du minimum légal ». Autrement dit : « La cour a jugé que même privé de contrat de travail, un détenu a le droit à une rémunération décente, c’est-à-dire le smic horaire », explique Me Julien Riffaud. La juridiction a accordé à la plaignante 2 358 euros au titre de rappels de salaire. « La cour a suivi notre calcul, précise l’avocat. On demandait l’application de la convention collective du secteur, qui prévoit 9,50 euros bruts de l’heure. » Selon la loi pénitentiaire de 2009, Marylin Moureau aurait dû toucher une rémunération brute représentant 45% du smic horaire. Elle en était en réalité bien loin. « Elle percevait entre 1,60 et 2 euros bruts de l’heure. A raison de 60 heures par mois, ça faisait en gros 90 euros mensuels », détaille Me Riffaud.

    #travail #prison #droit #smic #oip

  • Une émeute dégénère à Nantes | LE JURA LIBERTAIRE
    http://juralib.noblogs.org/2014/02/23/une-emeute-degenere-a-nantes

    « la présence de la #gauche organisée en cortège au sein de nos #émeutes est inadmissible. Il ne fait aucun doute qu’ils sont venus de toute la France et de l’étranger uniquement dans le but de scander des slogans, brandir des banderoles et ne pas s’en prendre au mobilier urbain. Nous ne les laisserons pas gâcher notre fête. »

    #NDDL via @pguilli

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=K-LUiuZBAqc

  • Lecture en prison : Comment Gallica a aidé un détenu à s’évader
    http://www.actualitte.com/usages/lecture-en-prison-comment-gallica-a-aide-un-detenu-a-s-evader-48325.htm

    Hélène Brochard, bibliothécaire à Lille, a été amenée, à travers une mission « Hors les Murs », à intervenir au sein de la prison de Sequedin. Elle raconte : « Il y avait un détenu condamné à une longue peine, et il avait besoin de travailler. Pour s’occuper l’esprit, conserver une activité... Il s’est donc lancé dans de gros travaux sur le féminisme du XVIIIe siècle. » Évidemment, la bibliothèque ne disposait d’une grosse réserve d’ouvrages sur le sujet : en moyenne, les bibliothèques en prison disposent d’un budget annuel de 2000 € pour les acquisitions...

    Qu’à cela ne tienne : Hélène Brochard a contacté l’administration pénitentiaire afin d’obtenir un accès à Gallica, pour fournir le détenu en ouvrages libres de droits sur lesquels il pourrait travailler. « L’administration contrôlait les ouvrages, qu’elle gravait ensuite sur un CD-Rom, afin que le détenu puisse les lire sur son ordinateur personnel. » Une fois les contrôles de sécurité effectués, il a même s’équiper d’une liseuse, achetée sur ses propres deniers, et mener à bien son travail.

    #prison #gallica

  • Aujourd’hui un fait divers fait le tour des médias :
    "Des dealers ont annoncé par voie d’affichage la "fermeture exceptionnelle" d’un point de vente de stupéfiants dans le quartier Mistral de Grenoble, a indiqué la police jeudi, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
    "Fermeture exceptionnelle. Toutes nos excuses. Réouverture prochainement. Merci de votre compréhension", annonce cette affiche, à l’orthographe parfaite, collée sur le pilier d’un immeuble de la rue Albert-Thomas à Grenoble."

    Pour en savoir plus sur ce point de vente original, voir :

    http://www.lepostillon.org/Le-distributeur-automa-shit.html

    Encore une innovation grenobloise !
    Le distributeur automa-shit

    On répète sans arrêt - à raison ! - que Grenoble est une ville innovante. Mais pourquoi diable l’innovation devrait-elle se cantonner dans les quartiers nord de la ville ? Pourquoi la création de richesses, la recherche illimitée de profits devrait-elle se limiter aux laboratoires et centres de recherche de la Presqu’île scientifique ou aux zones d’activités comme Innovallée ?
    Cette profonde injustice est en train d’être réparée : dans les quartiers sud aussi, on se veut à la pointe de la modernité. Le quartier Mistral, longtemps considéré comme perdu pour la cause de l’Innovation, vient de faire parler de lui pour un dispositif installé dernièrement au cœur du quartier : le « distributeur presque automatique de drogue », auquel Le Daubé (2/04/2013) a consacré une pleine page.

    Comment ça marche ? Fini le commerce de drogues à l’ancienne, sous le manteau, dans un hall ou discrètement au coin d’un immeuble. Celui-là était profondément inégalitaire et discriminant : il excluait de fait les personnes timides et celles qui ne connaissaient pas les lieux.
    Grâce au travail de jeunes entrepreneurs, la vente de produits illicite se réalise maintenant à ciel ouvert et à la vue de tous. Sur la place au milieu du quartier, un trou a été creusé dans un mur. N’importe qui peut s’y rendre à toute heure du jour ou de la nuit, quelle que soit sa nationalité, son âge, son orientation sexuelle, sa taille ou le montant de son compte bancaire. L’endroit est même accessible aux personnes à mobilité réduite. Un client nous raconte : « Un interphone permet de signaler sa présence. Une main gantée sort alors du trou et une voix demande quelle est la nature du produit recherché : shit, herbe, coke, tout est disponible. La main gantée prend l’argent, disparaît dans le trou et ressort quelques instants plus tard avec un sachet correspondant à la commande ».

    Depuis une année que ce dispositif innovant est installé, le succès ne se dément pas. Il a véritablement permis d’ouvrir le quartier et de faire venir du monde dans cet endroit injustement enclavé et stigmatisé. On vient de toute l’agglomération à Mistral pour faire ses courses et cette innovation est même devenue une attraction. Une néo-cliente nous a confié : « Je ne consomme pas de drogue, mais j’ai demandé à un ami de l’accompagner pour voir ce nouveau magasin. » Certains jours, en fin d’après-midi, une telle queue se forme devant le « trou » qu’un des ces innovants entrepreneurs est obligé de sortir pour organiser plusieurs files selon les produits désirés, « comme au cinéma ». Les habitants de Mistral voient ainsi défiler toute la journée une faune variée, allant du jeune étudiant chevelu au cadre dynamique avec belle voiture et attaché-case. L’arrivée de ces clients permet même un peu de mixité sociale dans ce quartier où l’essentiel de la population vit chichement. La réussite est telle qu’un témoin anonyme déclare au Daubé (2/04/2013) : « C’est un système très bien organisé qui est vu de près par les plus gros trafiquants parce que les interlocuteurs et les risques sont limités. Et ça brasse des centaines de milliers d’euros. C’est une sorte d’expérimentation qui pourrait être reprise ailleurs. »

    En attendant d’essaimer dans d’autres villes ou d’autres quartiers, le dispositif a fait des petits à Mistral même. À quelques centaines de mètres du distributeur automa-shit, un autre point de vente similaire a été installé, avant d’être pris pour cible par la police, qui n’a pas dû mesurer toute la dimension innovante de ce système. Celui-là était en effet équipé « d’un système de visiophonie permettant de voir qui venait acheter de la drogue » (Le Daubé, 27/02/2013). Les policiers ont également découvert un tunnel sur une vingtaine de mètres afin de pouvoir passer du point de vente à la montée d’immeuble voisine, ainsi que des talkies-walkies. Interphones, talkie-walkie, systèmes vidéos de surveillance : on voit ici la volonté de ces jeunes entrepreneurs de s’intégrer au modèle grenoblois en prenant soin d’utiliser le meilleur de la technologie dans leur activité quotidienne. On pourrait même imaginer des collaborations avec le CEA-Grenoble pour créer des innovations technologiques adaptées à ce commerce : robot remplaçant la main humaine gantée, écran tactile intelligent pour choisir son produit, application Iphone pour passer sa commande, pré-paiement en ligne : les débouchés sont potentiellement nombreux. Et pourquoi pas créer un pôle de compétitivité, « Minaloshit » ou « Crolles Beuh », pour assurer la visibilité internationale de ce savoir-faire local ?

    L’esprit ingénieux de ces précurseurs semble en tout cas intéresser le champ politique. L’UMP se sert même de cet exemple pour attaquer le PS au pouvoir. « Ils [NDR : les socialistes] font semblant de réfléchir depuis des mois et des mois pour ne pas décider de mettre en place un vrai réseau de caméras de vidéo protection, tandis que les délinquants installent des systèmes de visiophonie sur la voie publique, rue Albert Thomas à la cité Mistral, pour surveiller la rue et les trafics de drogue ! » (Jean-Claude Peyrin à la première primaire UMP, 20/03/2013). On voit bien que ces actes innovants pourraient pousser les politiques à prendre des décisions courageuses.

    Pour la cité, les effets positifs de cette activité marchande sont légions : outre une baisse sensible du nombre de cambriolages constatée par certains habitants, il faut noter le formidable débouché qu’offre cette activité à de nombreux jeunes. Les opérations menées par la ville de Grenoble, « 100 chances, 100 emplois » ou le « Forum pour l’emploi » ne peuvent se prévaloir d’un tel succès. Rejetés par l’éducation nationale et le marché classique de l’emploi, ils trouvent ici un statut social et un salaire plus que confortable. Guetteur, comptable, convoyeur, vendeur : les métiers sont variés, les perspectives d’évolution de carrière intéressantes. Les séminaires d’entreprise régulièrement organisés à Varces permettent aussi de voir du pays.

    Impossible en revanche de connaître les détails de leur organisation ou le rapport avec leur hiérarchie. Ces jeunes ont en effet intégré la même règle de fonctionnement que les salariés des collectivités publiques ou des grandes entreprises : le devoir de réserve. Leur discipline est aussi rigide que celle des employés de la ville de Grenoble, restant bouches-cousues concernant l’ambiance à l’intérieur de leur organisation et la personnalité de leurs leaders.

    Certaines personnes, envers et contre tout, prétendent que les produits vendus ici seraient dangereux pour la santé. Une attitude de peur et de rejet stérile, dûe au paralysant principe de précaution. Pourtant, aucune étude sérieuse n’a démontré que la consommation de cannabis ou de cocaïne était dangereuse pour la santé, les morts imputés à ces causes étant, comme pour Tchernobyl ou l’industrie chimique, sujettes à de nombreuses controverses. Si on écoutait ces gens-là, frileux par nature, on retournerait au temps de l’alambic-à-papa et de la fumette du tussilage.
    On reproche également à ces pionniers de fournir des produits de plus en plus chers et de moins en moins bonne qualité. Mais il ne s’agit pas de mauvaises intentions, juste de l’application concrète du concept de l’obsolescence programmée, qui guide la croissance de tant d’entreprises dans des secteurs d’activité plus traditionnels.

    Contrairement au Daubé, il ne faut pas voir dans ce commerce et les activités de ces jeunes une menace pour le système. Par le biais de cette « libre-entreprise mistralienne », comme disent certains habitants, ils soutiennent activement le développement du capitalisme sauvage. Des experts nous confirment cette évidence, comme le rappeur quarantenaire Akhénaton : « Les gamins des quartiers n’ont majoritairement plus aucune conscience sociale, ni politique. Ils veulent ressembler à ‘‘monsieur tout le monde’’, mais version riche. (...) Et si certains d’entre eux sont délinquants pour pouvoir accéder à leur idéal, ce ne sont pas des « robin des bois », ce sont des délinquants ultra-libéraux » (Le Huffington Post, 28/02/2013). Le philosophe Jean-Claude Michéa pense, lui, que ces dynamiques businessmen sont « infiniment mieux intégrés [au système capitaliste] que ne le sont les populations, indigènes ou immigrées, dont [ils assurent] le contrôle et l’exploitation à l’intérieur de ces quartiers expérimentaux que l’État [leur] a laissés en gérance ». Il assure que, comme les membres du Medef, ils assignent « à toute activité humaine un objectif unique (la thune), un modèle unique (la transaction violente ou bizness) et un modèle anthropologique unique (être un vrai chacal) ». Leur raison d’être est donc « de recycler, à l’usage des périphéries du système, la pratique et l’imaginaire qui en définissent le Centre et le Sommet. L’ambition de ses membres n’a, certes, jamais été d’être la négation en acte de l’Économie régnante. Ils n’aspirent, tout au contraire, qu’à devenir les goldens boys des bas-fonds. Calcul qui est tout sauf utopique » (Jean-Claude Michéa, L’enseignement de l’ignorance, Climats, 1999).

    Ainsi la municipalité devrait-elle considérer les petits commerçants de Mistral et des autres quartiers de Grenoble comme des modèles de développement de son idéologie dans le sud de la ville. Si la mairie soutient - via ses subventions au CEA-Grenoble, aux pôles de compétitivité, aux grandes entreprises de nouvelles technologies comme STMicroélectronics - le capitalisme mondialisé, l’ultralibéralisme, la concurrence acharnée, la recherche illimitée de profit, la marchandisation de la vie, alors pour être en cohérence avec ses actes, elle doit également soutenir les « distributeurs automa-shits » de Mistral.

  • Suède, Pays-Bas... ils ferment des #prisons par manque de détenus
    http://www.francetvinfo.fr/societe/justice/suede-pays-bas-ils-ferment-des-prisons-par-manque-de-detenus_456120.htm

    Pour la troisième année consécutive, la population carcérale a baissé aux Etats-Unis en 2012, notait The New York Times (en anglais), en juillet. « C’est le début de la fin de l’incarcération de masse », indiquait même une chercheuse de la Northeastern University. En 2011 et 2012, dix-sept Etats ont ainsi fermé ou envisagé la fermeture de prisons - parfois pour des raisons économiques.

  • Homos en #prison : la double peine :: : 360°, le magazine lgbt de Suisse romande
    http://360.ch/magazine/page-imprimable/?id=24806

    – Les prisonnières sont-elles entourées par leurs proches ?
    – Beaucoup moins que les hommes. Devant les portes des prisons, vous voyez peu de frères, de pères, de maris. Les épouses et les mères sont beaucoup plus soucieuses de leurs maris et de leurs fils en prison, car on attend des femmes qu’elles soient solidaires. Et la prison est perçue comme encore moins acceptable socialement pour une femme que pour un homme.

  • #PEAV Tournoi de boxe populaire à Paname
    http://singedesrues.blogspot.fr/2013/10/tournoi-de-boxe-populaire-paname.html

    On s’inspire de la traditions italienne, espagnole et allemande qui a développée
    une pratique autonome de la boxe et organise depuis plus de 10 ans des
    tournois antifas au sein de lieux auto-organisés.

    Nous pensons que le sport en général, et les sports de combats en particulier, sont
    des moyens beaucoup plus que des loisirs détachés de toute réalité sociale et
    politique.

    Ce sont des moyens d’auto-défense individuels et collectifs, des moyens
    d’expression, là où parfois le langage pourrait être un obstacle, des moyens de
    se rencontrer et par extension de s’organiser, des moyens de réagir face aux
    attaques sexistes, racistes ou homophobes.

    À la différence du sport tel qu’il se pratique actuellement dans les clubs et en
    compétition, nous n’identifions pas l’adversaire comme l’ennemi. Notre
    démarche n’est pas de développer une performance individuelle qui aurait pour
    but de dominer l’autre. Notre ennemi est avant tout nous-même, comme on dit,
    et vivant dans un monde capitaliste, il est aussi tout ce qui symbolise et
    personnifie notre remise au pas en tant qu’individu isolé, passif et normé.

  • Condamnée à 3828 ans de prison, une militante de l’ETA bientôt libérée

    L’Espagne a dû libérer, mardi, Ines Del Rio Prada, une militante de l’ETA, l’organisation séparatiste basque, condamnée à 3828 ans de prison. Cette décision fait suite à une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
    Par FRANCE 24 (texte)

    La justice espagnole a décidé, mardi 22 octobre, de libérer la militante de l’ETA, le groupe séparatiste basque, Ines Del Rio Prada. Elle avait été condamnée à 3 828 ans de prison, mais une décision de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), devrait contraindre l’Espagne à libérer plusieurs dizaines de prisonniers.

    Le tribunal de l’Audience nationale à Madrid a ordonné la mise en liberté de la militante, âgée de 55 ans, et condamnée pour 24 assassinats lors de plusieurs attentats commis par le groupe armé séparatiste basque. Détenue dans une prison de La Corogne, en Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne, elle doit être libérée dans la journée de mardi.

    Née dans la localité de Tafalla, en Navarre, Inez Del Rio, connue sous les surnoms de « Nieves » ou « La Pequeña » ("La Petite"), avait rejoint au milieu des années 1980 le commando Madrid de l’ETA, l’un des plus meurtriers de l’organisation.

    Elle avait été condamnée entre 1988 et 2000 à 3 828 années de prison, notamment pour avoir participé à l’un des attentats les plus sanglants de l’histoire du groupe armé, dans lequel douze gardes civils avaient été tués le 14 juillet 1986, sur la place de la République Dominicaine à Madrid.

    Arrêtée en 1987

    Outre l’attentat à la voiture piégée de juillet 1986 à Madrid, la militante a participé à l’assassinat par balles de trois militaires en juin 1986, avant de s’enfuir en France, échappant ainsi à la police lors du démantèlement du commando Madrid en janvier 1987.

    De retour en Espagne, elle a été arrêtée en juillet 1987, alors qu’elle conduisait un véhicule chargé de 35 kilos d’explosifs, dans le but de lancer une série d’attentats dans le sud de l’Espagne.

    Elle aurait dû être libérée en 2017, soit après avoir purgé 30 ans de prison, la peine maximale prévue en Espagne au moment de sa condamnation.

    La justice espagnole, suivant le jugement prononcé à Strasbourg, a donc estimé que la militante devait « être remise en liberté dans les plus brefs délais, étant privée de liberté de manière irrégulière depuis le 3 juillet 2008 », date à laquelle elle aurait dû être libérée selon l’ancien calcul de remises de peine.

    Selon la « doctrine Parot », les remises de peine doivent s’appliquer sur chacune des peines prononcées, et non plus sur la durée maximale de prison effective de 30 ans, ce qui allonge de fait le temps passé derrière les barreaux en cas de condamnations multiples.

    Désaveu pour le gouvernement espagnol

    La décision de la cour de Strasbourg constitue un désaveu pour le gouvernement espagnol, très ferme dans sa politique pénitentiaire envers les détenus de l’ETA : la péninsule ibérique devrait en effet être contrainte de remettre en liberté des dizaines d’autres détenus, parmi lesquels 54 militants de l’organisation.

    Le jugement a, en revanche, été salué par la gauche indépendantiste du Pays basque, qui, tout comme le gouvernement régional, nationaliste conservateur, a appelé Madrid à infléchir sa politique envers les détenus du groupe armé, au nombre d’environ 600 dispersés dans des prisons espagnoles et françaises.

    Cette question des prisonniers est justement au centre des revendications de l’ETA.

    Rendu responsable de la mort de 829 personnes en 40 ans d’attentats pour l’indépendance du Pays basque et de la Navarre, le groupe armé a annoncé en octobre 2011 qu’il renonçait définitivement à la violence, mais refuse toujours de se dissoudre, réclamant une négociation, notamment sur le sort de ses détenus, fermement rejetée par Madrid.

  • la soupe à l’herbe : Rencontrons-nous autour de bons yaourts
    http://soupe-a-l-herbe.blogspot.fr/2013/10/rencontrons-nous-autour-de-bons-yaourts.html

    La grève, c’est comme la neige. Ça rend les gens affables, souriants, une sorte de solidarité qu’on ne soupçonnait pas apparait pouf comme ça, on se soutient. Le temps joue en notre défaveur, l’épuisement, la difficulté financière, tout ça bousille le souvenir de ce moment de début de grève où rien n’est habituel. Je passerai ma vie à courir après cette joie presque juvénile.

  • #PEAV Anne Clerval : « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes » | Humanite
    http://www.humanite.fr/tribunes/551401

    Le terme «  bobo  », inventé par un journaliste réactionnaire aux États-Unis, n’a aucun fondement scientifique. Aucun chercheur en activité ne l’utilise. Je préfère utiliser les termes de gentrifieurs et de gentrification, qui ont été forgés en partie par un courant de géographie radicale anglophone. Cette notion désigne un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires par remplacement de population et transformation matérielle de la ville.

    #Paris #Gentrification #Belleville

  • #Prison A la fac, personne ne sait qu’Alain est détenu | Semi-libre | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/semi-libre/2013/10/15/la-fac-personne-ne-sait-que-je-suis-detenu-231394

    Alors que les autres étudiants se donnent rendez-vous le soir pour réviser ensemble ou préparer les exposés, Alain esquive et étudie « exclusivement tout seul ». Pour l’instant, il ne vend pas la mèche sur ce qu’il appelle en toute pudeur « ma situation ». Même auprès de moi, il glisse des allusions à sa condamnation sans en venir aux faits :

    « J’essaie de reprendre ma vie à zéro. Ce n’est pas facile parce que je pensais que j’étais loin de tout ça. J’avais réussi à construire une petite vie et c’est comme si le passé me rattrapait. Ça a tout recassé. »

    Julie lui fait signer le contrat d’accompagnement qui les lie. Il leur reste beaucoup à faire : débloquer ses papiers de Sécu, restés dans son ancienne prison. Soigner cette carie – « en prison le dentiste a creusé la dent, mais j’ai été transféré avant le plombage ». Changer de lunettes, cette paire est complètement de travers.

  • #Prison « L’espoir a été détruit… » - Interview d’un longue peine dans Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/10/08/l-espoir-a-ete-detruit_938055

    « Au sujet de la libération conditionnelle, j’ai lu l’article 720 à un copain, celui-ci me regardait comme si je lui parlais en chinois. Il serait souhaitable que les juristes apprennent à s’exprimer pour pouvoir être aussi compris des premiers concernés… les détenus. [Il livre alors des pages de calculs prouvant que l’examen de la libération conditionnelle aux deux tiers de la peine, prévue par le texte, n’est guère plus avantageux que l’attente des remises de peines et des crédits de réduction.] Pourquoi le détenu accepterait-il d’engager une démarche de libération conditionnelle dont l’examen prendra au bas mot six mois ? Prenons le cas du patron qui accepterait de donner sa chance à ce détenu, qui peut croire qu’il pourra attendre une année pour l’embaucher ? »