• Cours de cinéma : « Harry, un flic qui vous veut du bien » par Frédéric Bas
    http://www.dailymotion.com/video/xvrh3x_cours-de-cinema-harry-un-flic-qui-vous-veut-du-bien-par-frederic

    « La série de films autour du personnage de Harry Callahan occupe une place à part dans l’oeuvre de l’acteur-réalisateur Eastwood et l’histoire du polar américain. Emblématique du courant des cop movies des années 1970 justifiant la violence policière au nom d’un fantasme sécuritaire, Dirty Harry va incarner sur près de vingt ans une figure sombre et polémique de l’Ordre et révolutionner la représentation du policier dans le cinéma américain. » Frédéric Bas

  • 15 mars : Concert de soutien au Rémouleur - local auto-organisé de lutte et de critique sociale - Montreuil -
    http://www.demosphere.eu/node/35241

    Le concert aura lieu à « La Parole Errante », 9 rue François Debergue

    Concert pour soutenir le local... et participer aux frais de loyer, de l’infokiosque, de la bibliothèque etc...

    http://infokiosques.net/le_remouleur

    avec :

    Grand p’tit louis & son trio (rock’n’soul mélodramatique),
    Singe des rues (rap),
    Joujou (discopunk poétique),
    Subtle Turnhips (garage punk),
    des interventions de King kong concept,
    et un dj pour finir la soirée sur le dance floor...

  • Suicide à la prison de Pau : la mère cherche toujours à connaître la vérité
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/03/06/suicide-a-la-prison-de-pau-la-mere-cherche-toujours-a-connai

    Le 5 août 2008, Fabrice Latapie est retrouvé mort d’une surdose de subutex, substitut à l’héroïne, dans sa cellule. Sa mère, Chantal Favre, défendue par Me Denise Pombieilh, cherche toujours à connaître la vérité. « Mon fils est entré pour la première fois en prison pour y purger toute une série de petites peines. Il devait sortir en septembre 2008 » explique-t-elle.

    « Quinze jours avant sa mort, le 20 juillet, j’ai écrit au juge, au procureur, au directeur de la prison, à tout le monde pour les avertir que mon fils était fragile et qu’il risquait de se suicider s’il était transféré dans une autre prison ». En effet, seul en cellule, le jeune Fabrice était auparavant avec deux codétenus qui le menaçaient et qu’il risquait de retrouver en cas de transfert à Tarbes, transfert décidé par l’administration régionale sans tenir compte de l’alerte lancée par la mère du jeune homme.

    #prison #suicide #subutex #bubu

  • Vis ma vie dans une prison
    http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130308_00279155

    Que se passe-t-il derrière les murs des prisons ? Farid Gaber, jeune homme incarcéré pendant sept ans, y a répondu en filmant, durant ce laps de temps, son quotidien au sein de l’établissement pénitentiaire d’Arlon. Comment ? À l’aide d’un simple téléphone portable – un « bidule » comme on dit derrière les barreaux, acheté à un autre détenu pour la modique somme de… 200 euros.

    C’est ce document inédit que diffuse ce soir le magazine Reporters. L’occasion de découvrir, de l’intérieur, la vie de détenus pas aussi coupés du monde qu’on pourrait le penser : télévision, ordinateur portable, cuisinière et, donc, téléphone portable, la technologie moderne est omniprésente dans les cellules. « La prison s’ouvre, il est donc normal qu’elle s’ouvre également à certains risques », réagit, face à ce documentaire, Valérie Lebrun, directrice de la prison d’Ittre et sollicitée en lieu et place de son homologue arlonais, qui a refusé de s’étendre sur le sujet.

    #prison

  • La rhétorique négationniste .

    Si le négationnisme visait la vérité historique, il ne multiplierait pas les attaques contradictoires contre les prétendus “exterminationnistes”. Le but est ailleurs. Il s’agit, par des moyens rhétoriques (généralisations abusives, citations controuvées, affirmations péremptoires, fabulations pseudo-historiques, démarche en crabe, dénégations, brouillage des références, argument d’autorité mêlé au sarcasme crispé...), de saper la crédibilité des universitaires et du monde savant, en les faisant passer pour des affabulateurs au service de l’idéologie dominante. Il s’agit surtout de briser le consensus propre à la démocratie, au nom d’un dissensus corrupteur se réclamant d’une liberté bâillonnée...

    Invités : Gilles Karmasyn, concepteur et animateur avec Nicolas Bernard du site Pratique de l’histoire et dévoiements négationnistes et Michael Rinn, professeur en sciences du langage à l’Université de Brest, agrégé de lettres, docteur en linguistique, qui a publié des travaux sur l’indicible de la Shoah (Les récits du génocide. 1998 ; « Imre Kertész. Une écriture de l’extrême contemporain », 2005 ; « L’effet de style. Au sujet du Sang du ciel de Piotr Rawicz », 2007). Depuis plusieurs années, il analyse les discours de l’extrême contemporain (Rhétorique de la communication publique, 2002), théorisant le fonctionnement argumentatif des nouvelles techniques de communication (« La mémoire courte d’Internet », 2006 : « Cybernégationnismes », 2006).
    Invité(s) :
    Gilles Karmasyn
    Michael Rinn, linguiste, professeur en sciences du langage

    http://www.franceculture.fr/emission-tire-ta-langue-la-rhetorique-negationniste-2013-03-03

    • Avec en dernier « lien(s) » le conseil d’aller lire :
      Le pathos négationniste des sites islamistes par l’intervenant Michael Rinn :
      http://books.google.fr/books?id=ouazL12hOAgC

      Hum…

      Et donc ce texte se termine par l’élégante conclusion :

      Or la radicalisation progressive des discours, partant de l’argumentaire pseudo-modéré d’un Tariq Ramadan, à la polémique ad hominem de Lounis Aggoun, en passant par le sémantisme erroné de François Burgat, permet de renforcer les liens toujours plus étroits entre antisionisme, antisémitisme, islamisme et totalitarisme. La pathos négationniste paraît ainsi délimiter les menaces de la barbarie contemporaine.

      Et allons donc… On part d’une analyse du discours négationniste pour en arriver à une dénonciation de l’antisionisme, avec imputation d’antisémitisme. Mais pourquoi ?

    • A titre rapide, et sans connaissance totale des implications de la lecture, je dirai qu’en France la critique des juifs est interdite sous peine d’être accusé de racisme (punis par la loi). Pour cette raison beaucoup d’auteurs d’extrême droite ont abandonné simplement le terme, pour le remplacer mécaniquement par « antisionnisme ». C’est ce que dénonce entre autre le dictionnaire sur l’extrême droite a l’article conspiration.
      Ce choix d’employer antisionnisme au lieu d’anti-juif, permet par ailleurs a cette extrême droite d’en rajouter avec le confusionnisme rouge-brun déjà accentué par certains groupes.
      D’une manière générale a mon avis, c’est à l’antisionnisme de gauche qui ne serait pas un antisémitisme de prendre toute les précaution nécessaire pour a la fois dénoncer cette confusion et affirmer qu’elle ne la partage pas.

    • C’est une plaisanterie ?

      c’est à l’antisionnisme de gauche qui ne serait pas un antisémitisme de prendre toute les précaution nécessaire

      Ta tournure au conditionnel : « qui ne serait pas un antisémitisme », est d’une élégance rare. Charmant, vraiment. Tu en as d’autres, des imputations automatiques de ce genre, ou c’est juste sur ce sujet-là ?

    • Ma formation me force a mettre des précautions particulière sur ces sujets la, tellement la confusion est courante, et les précisions pas toujours évidente. Beaucoup se sont réclamé de gauche, et a travers un parcours tournant autour de la laïcité et de la critique de la religion, se retrouve aujourd’hui effectivement dans des courants d’extrême droite. Comme je ne connais pas les gens a priori, que je ne vois que leur écris, pour moi l’affirmation de juste être de gauche et contre le sionnisme ne suffit pas a se prémunir des réinterprétation certes abusives, mais possible.
      Quand on écrit un texte sur ces sujets la, on le fait en connaissance de la scène sur laquelle a lieu le débat. A partir de là, il faut toujours prendre ses précautions pour éviter les interprétations abusives, quand c’est possible.

    • Par exemple sur un autre sujet, comme l’écologie, et surtout la décroissance, personellement je prends toujours le soin de critiquer les courants de droite et d’extrême droite qui pourrait se reconnaitre dans certaines des critiques que j’effectue. En particulier, je critique le malthusianisme et les localismes qui parfois servent en fait de prétexte a travers un « régionnalisme » a une transposition de l’idéologie du patriotisme.

  • Lalibre.be - Et si on imaginait des prisons intelligentes ?
    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/801369/et-si-on-imaginait-des-prisons-intelligentes.html

    Il propose une approche radicalement différente de celle privilégiée aujourd’hui. Premier coup de pelle : on ferme les 35 grandes (voire très grandes) prisons actuelles et on les remplace par des centaines de « maisons de détention », pour une dizaine de détenus. Voilà qui évite, selon les concepteurs, la stigmatisation de la prison et permet de s’adapter de manière plus flexible et plus souple aux besoins individuels des détenus.

    #prison

  • La pilule masculine contraceptive existe-t-elle ? | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/04/19961-pilule-masculine-contraceptive-existe-t-elle

    Oui. Une contraception hormonale masculine fondée sur le même principe que la pilule féminine a été utilisée dans notre service de biologie de la reproduction de l’hôpital Bicêtre, dès 1979.

    Le figaro qui se met à faire de l’info sur la contraception ca me surprend. Chez libé et le monde ils font encore de la retape pour les labos. La semaine dernière j’étaie tombé sur ceci qui m’avait surprise aussi :
    http://madame.lefigaro.fr/societe/sterilisation-tabou-tres-francais-210213-354670

    Me voila encore toute confusionnée, le figaro plus progressiste que Libé et moi qui trouve un truc intéressant sur le figaro. C’est grave docteur ?

    #contraception_masculine #methode_Essure #contraception_définitive
    #condition_masculine

    • @mad_meg oui malheureusement c’est très grave, le figaro paye encore des journalistes qui font même parfois de l’investigation (hein c’est quoi ça ?) contrairement aux autres journaux. Enfin, c’est un copain qui m’a expliqué cela et donc pourquoi parfois on peut y trouver de bonnes sources !

    • j’ai eu la même surprise récemment, même si c’est dans un tout autre domaine, quand j’ai comparé l’article sur la mort de Daniel Darc, qui était plus documenté sur le figaro que sur le monde. Et surtout dans les commentaires, les lecteurs du figaro étaient plus nombreux à le connaître, peut-être sa conversion tardive à la religion explique cela...

  • L’horloge universelle - La résistance de Peter Watkins

    Le documentaire d’auteur est désormais soumis aux impératifs des marchés télévisuels. Au banc des accusés, L’horloge universelle, machine infernale imposant durées et thématiques. Geoff Bowie rencontre le grand documentariste britannique Peter Watkins sur le plateau de tournage du film La Commune, un documentaire de six heures sur l’insurrection française de 1871. Réflexion sur l’intégrité, la mondialisation et la résistance artistique.

    http://www.youtube.com/watch?v=Cic8eJPSu80

    À voir en entier sur l’Office National du Canada
    http://www.onf.ca/film/horloge_universelle_resistance_de_peter_watkins

  • Un député veut des brouilleurs d’ondes dans les prisons
    http://www.pcinpact.com/news/78001-un-depute-veut-brouilleurs-d-ondes-dans-prisons.htm

    « La présence de téléphones portables dans un centre pénitentiaire constitue une faille majeure de sécurité. Les détenus peuvent ainsi avoir accès à internet, joindre des personnes extérieures... » s’inquiète aujourd’hui le député Cornut-Gentille. Face à ce problème, l’élu met néanmoins en avant une solution : l’installation de « brouilleurs d’ondes efficaces » dans les établissements pénitentiaires. Selon lui, une telle mesure « serait une première réponse à cette faille » et permettrait d’« endiguer l’introduction illégale de téléphones portables dans les établissements pénitentiaires ».
    #prison #communication #CGLPL

    Quelques jours avant la mise en ligne de cette vidéo sur YouTube, le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait remis au président de la République son rapport d’activité pour l’année 2012. Lors de son précédent rapport (PDF), Jean-Marie Delarue recommandait aux autorités de favoriser l’utilisation par les détenus de moyens de communication électroniques (Web, courriels...), mais à des fins « d’insertion (par exemple recherche d’emploi ou de logement), d’enseignement, de formation, de travail ». Et ce dans des conditions d’encadrement particulières, notamment sous forme de salles communes garantissant « un accès aisé et « protégé » sous la surveillance du personnel, avec contrôle de l’usage du « web » et de courriels, a posteriori, dans les mêmes conditions que celles de la correspondance ».

  • Histoire Carcérale : Vue sur la prison chez Laurent Jacqua
    http://laurent-jacqua.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/03/05/histoire-carcerale.html

    Voici que les médias s’interressent à la prison, en ce moment c’est à la mode ! C’est comme un serpent de mer, mais bon c’est toujours bon a prendre. Hier sur France inter était diffusé une émission sur l’histoire de la prison et de sa population pénale. Très intéressant pour ceux qui veulent comprendre comment nous en sommes arrivée au desastre d’aujourd’hui. je vous laisse écouter.

  • Aux quatre coin-coins du Canard Enchaîné, film de Bernard Baissat - bonnesbobines
    http://bbernard.canalblog.com/archives/2013/01/05/26076045.html

    AUX QUATRE COIN COINS DU CANARD ENCHAINE

    un film de Bernard Baissat, 1987

    RESUME

    Comment depuis plus de 70 ans, dans un siècle en plein bouleversement, le CANARD a-t-il pu maintenir et même raffermir sa place dans la presse, sans rien perdre de son esprit et de son mordant ?

    L’HISTOIRE (53 min.) du journal commence pendant la guerre de 14-18, quand Maurice Maréchal décide de lutter contre le bourrage de crâne de la “grande” presse en donnant naissance à un CANARD rebelle. Ce volatile saura faire entendre sa voix à l’occasion de tous les grands évènements de l’histoire pour protéger la société des hommes contre la loi des puissants.

    Les PORTRAITS (45 min.) de quelques journalistes et dessinateurs du journal révèlent des personnalités riches et diverses qui toutes partagent une même déontologie Canard.

    Les TRADITIONS (34min.) sont profondémenËt enracinées et fidèlement repectées. On les retrouve dans la forme du journal mais aussi dans l’esprit d’irrespect, d’insolence et de liberté face à toutes les représentations du pouvoir.

    Les AFFAIRES (40 min.) : Si le CANARD a pu lancer le journalisme d’investigation en France, c’est parce qu’il a su rester “libre, indépendant et propre”, comme le voulait son fondateur, gardant ainsi la confiance de ses lecteurs.

  • 4 mars 2013 « Pense-bête StreetArt Paris - Collages -
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=4336

    En ce qui concerne les encollages d’un support papier, pas de sous-traitance privée, ça coûterait visiblement trop cher, alors ce sont des agents de la Propreté de Paris qui s’activent, comme ici, à l’aide d’un simple grattoir téléscopique. Et qui mettent en lambeaux des motifs qui, avouent-ils hors micro, leur plaisent plutôt. Lumbago assuré en fin de journée, avant que d’autres visiteurs nocturnes ne viennent en remettre une couche.
    Le mythe de Sysiphe, version iconographique.

    #StreetArt

  • En attendant la révolution, on pourra bientôt jouer à l’émeute :
    http://www.riotgame.org

    We are a very small team set-up in Italy trying to complete a detailed and polished simulator based on the actions of real riots happening around the world - mainly for iOS and Android (eventually also available for PC and MAC).

    We need some funding for software, licenses, a means to have every member of our team eat and sleep under a roof, and hopefully a way to visit and observe the various riots and manifestations happening in our world today. Since we are living in a country that is drowning in debts and corruption, it is practically impossible to find a way of funding our project here in Italy, so we are hoping that we can get some help from all you out there.
    The main purpose of this project is to create a game that will get people to be interactive with two opposing forces during clashes between rioters and police while showing the moral aspects and viewpoints of both sides.

    So please, share this link and visit indiegogo for more information about the project.

    http://www.youtube.com/watch?v=2jWYCXneCn8

    #jeux_vidéos #émeutes

  • Anarchie sur linoléum : entretien avec Tanxxx et petit précis de linogravure
    http://atelier.mediaslibres.lautre.net/Anarchie-sur-linoleum-entretien.html

    Les belles affiches qui parlent de lutte, c’est comme la musique : on ne fera pas de révolution en s’en passant ! Tanxxx, illustratrice bordelaise, a réalisé une linogravure de soutien à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Beaucoup d’entre nous ont découvert à cette occasion cette alternative à la sérigraphie à la portée de tous et toutes. Tanxxx la détaille dans la brochure Cut or Die disponible à la suite de l’entretien.

  • Patrimoine carcéral des régions françaises
    http://patrimoinecarceral.blogspot.fr

    L’univers carcéral français connaît de profondes mutations en ces premières années du XXIe siècle. Le blog regroupe des informations sur le devenir des établissements, hérités bien souvent du XIXe sècle, sur leur reconversion ou leur destruction. Il propose une réflexion sur le concept nouveau de « patrimoine carcéral ». Il est conçu par des étudiants en master patrimoine ( deuxième année) de l’Université de Rouen, dans le cadre d’enseignements sur les « frontières du patrimoine »

    #prison #histoire #architecture

  • Prisons : les détenus vont continuer à payer la télé au prix fort - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2013/03/03/la-tele-encore-au-prix-fort-983033-7.php

    La décision avait pourtant fait grand bruit. Face aux pressions répétées de la Cour des comptes et même du Conseil de l’Europe dénonçant des écarts allant de 4 à 40 euros par mois pour louer une télévision en prison et une gestion parfois opaque de cette manne, Michèle Alliot-Marie avait finalement tranché en 2010 : il devait en coûter 8 euros par mois dans tous les établissements français. Soit le prix coûtant compte tenu des marchés passés, selon le ministère.

    Annoncée à grand renfort médiatique, cette mesure devait prendre effet au 1er janvier 2012 dans les établissements publics et au 1er janvier 2013 pour ceux, de plus en plus nombreux, dans lesquels l’administration pénitentiaire délègue la gestion à des entreprises privées où le tarif était plafonné à 18 euros.

    Mais, en toute discrétion cette fois, la chancellerie a finalement fait machine arrière, comme en témoigne une note confidentielle de la direction de l’administration pénitentiaire datant d’octobre 2012 que « Sud Ouest » s’est procurée. « Le directeur du cabinet du garde des Sceaux a décidé que la mise en œuvre de ce nouveau tarif serait différée à l’échéance des contrats en cours d’exécution. »

    En clair, si les établissements publics proposent désormais la télévision à 8 euros, les détenus des 40 établissements en gestion privée continueront à payer 18 euros jusqu’à nouvel ordre.

    Jointe vendredi, la chancellerie confirme ce revirement du cabinet de la garde des Sceaux. Elle met en avant les impératifs budgétaires de 2013 et surtout le coût de la renégociation des contrats avant leur arrivée à échéance avec les sociétés privées : « 10 millions d’euros. » Une somme qui, selon la chancellerie, « n’avait pas été provisionnée ni budgétisée pour 2012 ni 2013 ».

    #prison #robin_des_lois #PPP

  • De le « Mettez du rouge », ou la campagne qui passe un peu à côté pour le 8 mars - Café langues de putes
    http://cafelanguedepute.canalblog.com/archives/2013/03/03/26560076.html

    De plus, les viols c’est rarement dans l’espace public. Je sais qu’on aimerait bien garder cette idée que les violeurs ne sont que des fous qu’on trouve dans des parking souterrains ou à la sortie des boites-de-nuit. Mais la réalité, c’est que c’est souvent à l’intérieur, que c’est souvent une personne connue de la victime (ce fait me fout tellement, tellement la gerbe).

    Donc ton petit speech de « promis, je viendrais au secours d’une demoiselle en détresse », c’est un peu un coup d’épée dans l’eau. Évidemment que moi aussi, j’irais aider une personne en difficulté. Même ma grand mère et son arthrose clopinerait pour foutre des coups de pompes au connard. Cette phrase, c’est aussi con que « Moi, si j’avais une machine à remonter le temps, j’irais tuer Hitler parce qu’il est TROP BAD » (Alors que tout le monde chercherait surtout un moyen de se faire de la thune)(si, bande de menteurs)(et casser la gueule au petit con du collège qui se moquait de notre gros cul et notre absence de nichons).

  • Africville : le secret raciste de l’histoire du Canada | VICE France
    http://www.vice.com/fr/read/africville-histoire-raciste-secrete-du-canada

    Le Canada aime à crier haut et fort qu’entre 1840 et 1860, avant la guerre civile américaine, la Nouvelle-Écosse était le paradis pour tous les individus de couleur cherchant à se défaire des chaînes de l’oppression. Certaines émissions télé canadiennes font même de la propagande à ce sujet : elles montrent des esclaves sortant tout sourire de caisses en bois, prêt à entamer une nouvelle vie, libres dans le Grand Nord. Mais peu de gens sont au courant de l’enfer qu’ont vécu d’anciens esclaves américains – et leurs descendants – sur la côte Est canadienne. En fait, personne n’a jamais entendu parler d’Africville.

    Africville était un quartier noir et pauvre au nord d’Halifax, que les dirigeants locaux de l’époque se sont employés à détruire méthodiquement année après année. Le gouvernement local a tenu à ne jamais fournir à Africville habitations et services de bases – eau, électricité, etc. – et cela a continué jusqu’à ce que le quartier soit totalement détruit en 1964.

    Lors de l’explosion d’Halifax en 1917, la ville a cherché par tous les moyens à implanter des structures industrielles dans Africville. Ceci était une manière détournée de dire aux Noirs et aux pauvres : « OK, cassez-vous maintenant. » Halifax a fini par réaliser son rêve. Malgré la réticence des habitants, ils ont continué à construire des trucs destinés à déprimer les habitants, notamment, pendant la Seconde guerre, un hôpital pour les malades atteints de virus incurables revenants du front européen. À la fin des années 1940, ils y ont implanté une décharge de déchets toxiques. Leur plan a fonctionné et dégoûtée, la totalité des résidents de la zone s’est barrée. Depuis ce jour, Eddie Carvery essaie de se faire entendre.

  • Prison des Baumettes : « A dix dans les douches, ça peut mal tourner »
    http://www.rue89.com/2013/03/03/prison-des-baumettes-dix-dans-les-douches-ca-peut-mal-tourner-240196

    Témoignage 03/03/2013 à 13h14
    Prison des Baumettes : « A dix dans les douches, ça peut mal tourner »
    Bruno des Baumettes | Ex-détenu

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    Salle de douche de la maison d’arrêt des hommes 1, Les Baumettes, Marseille (Gr&eacute ; goire Korganow pour le CGLPL)

    « – A propos, Bruno : je t’ai pris du tabac, je voulais voir le goût qu’il avait... il est plus fort que le mien !

    – OK, pas de soucis, sers-toi... »

    Dois-je lui permettre de faire de même avec toutes mes affaires ? Il vaut mieux pas que je m’énerve : de toute façon, ça n’arrangerait rien. Jean-Marie nous écoute. Il reste imperturbable. Il fait comme si de rien n’était, comme d’hab. Il lit son journal. C’est bientôt l’heure du déjeuner.
    La douche est aussi le fumoir
    Making of
    Bruno a vécu dans la « deuxième nord », une aile réservée aux détenus isolés : les pointeurs, les violeurs, les détraqués et autres y sont mis parce qu’ils ne peuvent pas, pour des raisons de sécurité, voire de vie ou de mort, être mélangés avec les autres détenus de droit commun.

    « Ce journal est dédié à tous mes compagnons grâce auxquels j’ai survécu dans le quartier des “Isolés” des Baumettes. Ceux qu’on traite de “pointeurs” – ces parias des prisons. Votre humanité m’a permis de tenir et d’exister. Merci à vous... »

    Nous avions publié sa première journée, ce post est le dernier publié sur son blog. Témoignage du quotidien matériel – scandaleux au point que le Conseil d’Etat est intervenu – et de ce que vit un prisonnier, ce prisonnier, Bruno. Blandine Grosjean

    Ce matin, j’ai eu un accrochage sévère avec Bébert, après qu’on soit revenu de la douche. Il venait de se faire alpaguer par Habib-l’assassin. Toujours pour du tabac, je crois.

    Ça a commencé là-bas, Bébert a eu la mauvaise idée d’y apporter quelques cigarettes pour Laïd et pour un autre détenu. Quelle idée de porter ses cigarettes jusque dans cette caverne !

    C’est vrai que dès potron-minet, les douches servent aussi de fumoir. Ça permet de patienter en attendant son tour. Le parfum du tabac et de l’humidité s’enroulent autour des serviettes : ça transpire jusqu’à puer.

    Au lieu de faire ça discrètement, Bébert distribue ses cigarettes aux yeux de tout le monde. Et dans ce monde-là, ce matin, il y avait Habib. Ça n’a pas manqué :

    « – Et à moi, tu m’en donnes pas ? !

    – Mais je les lui devais ces cigarettes, il m’en avait données, il fallait que je lui rende.

    – Oui, mais tu en as alors !

    – Mais non, je te dis que j’en ai plus, t’es sourd ou quoi ! »

    Sûrement Bébert considère-t-il qu’Habib est un peu sourd. Il ne lui parle pas : il lui gueule dessus. Il devrait se méfier. A plus de dix dans les douches, ce type de conversation peut mal tourner. Nous sommes collés les uns contre les autres : les gentils avec les méchants. Habib ne lâche rien : presque, il prendrait la douche avec Bébert pour un peu de tabac.
    Bébert l’a bien cherché

    Je me lave en me bouchant les oreilles. Je me dis même que Bébert l’a bien cherché. C’était de la provocation que d’amener des clopes jusqu’ici. Après la douche, il faut encore attendre que le surveillant vienne nous ouvrir. Habib courtise toujours Bébert. Bébert refuse toujours ses avances.

    En sortant, je les vois, l’un suivant l’autre. Bébert tente de semer Habib le long de la grande coursive, Habib continue à le pister comme un gibier ! Vu la différence de gabarit entre les deux bêtes, Bébert fait figure de menu fretin. Habib n’en fera qu’une bouchée. Précautionneusement, j’ai pris la travée d’en face. Je ne me mêle pas à la course. Le vide central nous sépare – le vide qui relie les étages. Le détour me va mieux.

    Quand je rejoins la porte de la cellule, Bébert et Habib montent déjà la garde. Je reste à distance. Il faut attendre que le geôlier vienne là aussi nous ouvrir. Ils ont dû négocier en chemin. De guerre lasse, Bébert finira par donner quelques clopes à Habib. Si ça valait la peine tout ça : de toute façon, il n’avait guère d’autre solution.

    #prison #baumettes #cglpl

  • Vu de l’intérieur : un détenu nous montre son quotidien dans une prison pour sans-papiers | The Observers
    http://observers.france24.com/fr/content/20130301-vu-interieur-detenu-nous-montre-son-quotidien-une-priso

    Un détenu sans-papiers a réussi à nous faire parvenir des images de son centre de rétention à Corinthe, en Grèce. Photos à l’appui, il nous raconte le quotidien de centaines d’immigrés illégaux emprisonnés avec lui et dénonce des conditions de détention éprouvantes.

    Les arrestations d’immigrés clandestins se sont multipliées depuis le milieu de l’année 2012 en Grèce : en août, un coup de filet de la police, baptisé « Xenios Deus », avait permis d’arrêter 7 000 immigrants venant principalement d’Afrique et d’Asie en moins de 72 heures à Athènes.

    Amnesty International avait dénoncé à ce moment-là les conditions de détention des sans-papiers, certains clandestins restant même en prison après avoir purgé leur peine. Pourtant, les prisons grecques sont pleines à craquer, et le gouvernement a dû construire trente nouveaux centres de rétention à Athènes, certains sur des anciens sites militaires.❞

    #centrederétention #sanspapiers #prison #Grèce

  • Akhenaton: Me, myself and aïe
    http://www.huffingtonpost.fr/akhenaton/mediatisation-delinquance_b_2758556.html

    le premier support culturel de notre pays qu’est la télévision a complètement basculé dans un flot d’informations tragiques et effrayantes, de publicités rassurantes et de téléréalité absurde. L’information se délecte de faits divers violents qui étaient cantonnés aux colonnes de la sixième page du journal local il y a 30 ans. Et tous les Français se disent," mon Dieu, que ce pays est devenu violent !". Violent ? Des aînés me racontaient l’autre jour comment ils se battaient dans les années 60, à 400 gars contre 400 bougres, ou à l’époque des « blousons noirs », comment le public s’affrontait à coup de chaises et de barres de fer pendant un concert de... Johnny ! Cela renvoie le grand méchant « gangster rap » français, si souvent décrié, dans la catégorie « musique pour enfants », si ça se passait aujourd’hui, ces « bastons » feraient la une du JT de 20 heures, et pour peu que les protagonistes soient des « caïds de cité - noirs - arabo - musulmans - armés jusqu’aux dents », on en aurait pour 6 mois...

  • Féminisme : La maison des Babayagas a ouvert à Montreuil
    http://www.20minutes.fr/ledirect/1110203/feminisme-maison-babayagas-ouvert-a-montreuil

    bjectif affiché : changer le regard que porte la société sur la vieillesse, en proposant une alternative « solidaire et citoyenne » à la maison de retraite classique, mais aussi à l’isolement que constitue, pour beaucoup de personnes âgées, le maintien à domicile. « La vieillesse n’est pas une maladie, c’est le plus bel âge », assure Thérèse Clerc, 85 ans. « Le quart de la France a plus de 60 ans, nous sommes 17 millions de vieux... Pour changer notre regard sur la vieillesse, il faut apprendre à vieillir autrement », ajoute-t-elle.

    La maison des Babayagas, qui emprunte son nom aux sorcières mangeuses d’enfants des contes russes, comprend 25 studios d’environ 35 m2, loués en moyenne 420 euros, mais aussi des locaux associatifs, destinés à recevoir une « université du savoir des vieux ».

    #Babayagas