• Souvent les gens qui parlent bien sont bourrés de contradictions.
    Tu vis dans un monde où tu uses de tes contradictions.
    Tu peux plus être vrai, neuf, comme un bébé...
    Tu joues
     ;et tu fais du mal aux âmes sensibles, à ceux qui t’aiment, à ceux qui t’ont donné de la valeur, tu fais du mal et tu t’en sors car tu sais que ton image est bien, que t’as tout fait pour qu’elle le soit.
    Je copie un extrait court.
    Le charme d’Olivier Roy : reconnaître ses contradictions. Et dire qui il est.
    « Nous avons aussi attaqué l’hôtel Hilton lors de la visite à Paris de Richard Nixon, le président des Etats Unis nouvellement élu et venu, en février 1969, pour l’ouverture de la Conférence sur le Viêtnam....Quand je pense qu’il m’est arrivé plus tard de dormir dans le même Hilton ! J’en ressens presque de la nostalgie »

    J’entame avec gourmandise les récits passionnants d’Olivier Roy. Un voyage intense par procuration . Une prise de conscience sur ta condition précaire et tes blocages alors que tu rêves d’ailleurs. Purée on perd son temps souvent. A lire vraiment.

    En quête de l’Orient Perdu. Olivier Roy

  • Poème :
    O bête sauvage qui cracha sur la descendance de Abdel Qader al Jilani par haine et peur ;
    Tu devras apprendre à nous manipuler pour tes intérêts en pensant à ton avenir près d’Allah.
    Crois-en les poussières d’anges, ta méchanceté et ta ruse te seront comptées. Notre victoire viendra de notre lutte à nous accrocher à la voie de la sincérité dans tous ce que nous entreprendrons, peu importe que nous soyons faibles un temps, puis forts à un autre.
    Réduits par tes maléfices nous serons, solides nos descendances seront !
    Sans faille, sans artifices, pour un monde meilleur, d’amour et de paix et de reconnaissance.
    O bête sauvage qui crains la force d’un coeur d’enfant tu changeras toi aussi en pensant ton avenir près d’Allah.
    Inch’Allah !

  • Adel Ltifi a osé colporter des mensonges lors de la conférence « Les soulèvements démocratiques à l’épreuve du Da’ech » en affirmant avec assurance que Ennahda avait soutenu Ansar al Charia suite aux assassinats de Chokri Belaid puis de Mohammed Brahmi.
    Ennahdha s’est positionné clairement contre Ansar Chariah qui représente à leurs yeux une réelle menace. Désormais cette organisation est déclarée organisation terroriste. De plus le milieu jihadiste n’est pas en phase avec le discours, jugé trop démocrate, voire "laïc", du cheikh Ghanouchi ; et sa condamnation récente des meurtres opérés par Da’ech, son rappel des valeurs de l’Islam, son désir de maintenir la démocratie en Tunisie est un défi courageux lancé aux jihadistes.
    Il y a une volonté de la part "d’intellectuels" arabes en France de favoriser le camp politique arabe qui soutient encore les dictateurs, Nidaa Tounes en est un exemple frappant, ses liens avec Assad annoncent un danger réel et le cheikh Ghanouchi devra composer autrement avec les anciens benalistes réintégrés dans le rouages administratifs tunisiens après la chute de Ben Ali pour ne pas connaitre le même sort que Mohamed Morsi. "Ennahdha était surtout vu comme le parti victime, si ce n’est martyr. Mais on oublie rapidement que l’objectif de Ennahdha depuis la transformation du Mouvement de la Tendance Islamique en Ennahdha, est précisément de gouverner l’Etat tunisien comme il est. De plus l’échec de l’expérience algérienne a conduit les dirigeants de Nahdha à renoncer à l’idée d’une révolution sociale. Ils restent très méfiants et sont encore dans une optique où leur première crainte est d’être chassé du pouvoir. Leur objectif est désormais de sécuriser leur position en tant que premier parti plus que d’incarner l’anti-système. Le prix à payer serait bien trop lourd." Ennahda retrouvant le même statut "semi – légal" connu par les Frères Musulmans avant l’élection démocratique du Président Morsi sa perspective politique de collaboration avec les forces tunisiennes en présence, Nidaa Tounes en l’occurence, ne lui servira certes pas de tremplin politique à long terme si Ennahda est réélu.
    La "coalition gouvernementale islamo-destourienne" semble être en marche sous l’oeil averti et expert des gouvernements occidentaux, espérons que les tunisiens ne soient pas les otages de calculs politiques et de collaborations Nord-Sud dont les intérêts sont autres que le bien être du peuple tunisien.
    Touns Safyin, le pouvoir au peuple tunisien !

    Lilia Marsali

    #Tunisie #Ennahda #NidaaTounes #AdelLtifi #Elections

  • Djihadistes français ou le rejet de la culture médiatique postcoloniale :

    Déconstruction d’un phénomène minoritaire surmédiatisé

    Par une absence d’application de solutions politiques internationales radicales en

    matière de justice internationale en Syrie, le conflit syrien a malheureusement attiré des

    jeunes français soit d’héritage musulman, soit convertis, de tranches d’âges, d’origines,

    et de catégories socioprofessionnelles diverses, qui ont par « mécanismes » endossé

    volontairement le rôle de « défenseurs » des opprimés abandonnés par les grandes puissances

    mondiales. C’est dans une vision biaisée de « héros » que ces djihadistes français accourent

    pour sauver ceux-là même qui subissent depuis plus de trois ans les exactions du régime

    syrien soutenu par des milices internationales avec lesquelles ces « nouveaux héros » de la

    toile terroriste désiraient rivaliser. Les djihadistes français ont ainsi rejoint facilement le

    groupe djihadiste armée le plus radical, classé « terroriste », l’Etat Islamique d’Iraq et du

    Levant nouvellement renommé Etat Islamique, dénommé Da’ech en Syrie et dans la presse

    francophone, et ce sans avoir réellement réfléchi aux conséquences de leur engagement.

    Les djihadistes français sont de facto majoritairement représentés dans la presse francophone

    bien qu’ils ne représentent qu’une minorité de la population musulmane en France. Les

    raisons de cette surmédiatisation viennent en partie des exactions commises par leur groupe

    radical sur des minorités ethnico religieuses : les chrétiens, les yazidis, les kurdes mais

    aussi par les enlèvements de journalistes étrangers et des décapitations appliquées comme

    sentences. Ces djihadistes ont choisi d’exprimer leur colère sous couvert de l’Islam qu’ils

    maîtrisent peu en général. Ils sont « chaperonnés » par des discours religieux de leur chef

    Al Baghdâdi autoproclamé « Calife » qui font office de lois. Ces lois que l’on désignerait

    de réceptacle de colères et d’amertumes certes inspirées de la substance du texte coranique

    détourné par opportunisme sont l’aboutissement de tout un mélange d’expériences, de

    frustrations, de mal être et de projections. Paradoxalement cette attention médiatique se fait

    rare lorsque les exactions sont portées sur des membres de la majorité religieuse en Syrie.

    Ainsi les djihadistes concentrent l’attention des agences de presse francophone.

    Pourquoi ces jeunes français musulmans minoritaires ont – ils quitté leur pays,

    sacrifiant leur confort matériel, pour se fondre dans une extrême violence qu’ils n’avaient

    peut-être pas expérimentée auparavant dans leur environnement en France ? L’empathie,

    l’identification à un groupe religieux étranger en détresse, l’indignation réelle n’expliquent

    pas tout.

    Quelles sont les raisons qui les ont conduits à rejoindre

    spécifiquement un mouvement d’une extrême violence plus dangereux qu’Al Qaeda, à travers

    une réflexion sur leur comportement sociologique en France et leur degré de conscientisation

    politique. Tout d’abord en tant qu’acteurs citoyens et ensuite en tant qu’audience passive.

    Deux cas de figures sont liés dans les faits. La récupération

    d’un mouvement contestataire « La Marche pour l’Egalite et les Droits » devenue par

    stratégie politique « La Marche des Beurs » et la création d’une culture de dépendance via un

    programme télévisuelle Le Jamel Comedy Club où les stéréotypes battent leur plein, ont

    endigué toute forme de conscientisation politique dans les banlieues et au-delà après les

    émeutes en 2005. « La Marche pour l’Egalite et les Droits » fut un premier échec de

    conscientisation politique et l’échec d’un manque de visibilité d’une minorité religieuse dans

    l’industrie médiatique française. Etrangement Jamel Debbouze sera en 2013 le personnage

    principal du film sur « La Marche des Beurs ». L’absence de projets culturels en banlieues

    autres que le divertissement médiatisé favorisera par conséquent la création d’une culture de

    dépendance pour catalyser un mouvement social contestataire. En effet, afin d’apaiser ce

    mouvement contestataire légitime assez violent dans sa forme l’industrie médiatique

    française a essayé de rendre visible une minorité ethnique en jouant sur les egos, les

    paillettes, la reconnaissance via le « star system » jusqu’à engendrer un climat malsain de

    contradiction. En outre « La Marche des Beurs » et les émeutes en banlieues ont en

    commun des revendications d’ordre politique et sociale. Cependant l’apparition d’une

    revendication à caractère religieux du mouvement ouvrier de l’immigration révèlera par la

    suite d’autres revendications sociétales à caractère religieux dans un espace laïc qui empêchent

    toute forme d’épanouissement privé d’ordre religieux et qui se posera en contradiction avec

    la représentation médiatique du jeune « Beur » laïc, moitié athée, moitié musulman et des

    fantasmes créés autour. Laïcs et religieux, « beurs » ou « musulmans », tous deux stigmatisés

    sont pourtant concernés par les mêmes revendications. Idem pour les émeutes en banlieues :

    là où le vide laisse s’installer une culture médiatique post coloniale sera la période qui suit les

    émeutes en banlieues. Ce problème ne sera pas dans le champ médiatique résolu par

    l’intégration de programme télévisuel de divertissement censé correspondre aux attentes

    d’une jeunesse contestataire. Bien au contraire il résidera une absence de conscientisation

    majeure politique en France malgré des foyers d’organisation tels que le MIB englouti par

    les Indigènes de la République paradoxalement trop médiatisés depuis les émeutes de

    banlieues cependant lent à s’engager dans la scène politique, et un militantisme associatif

    actif, complètement ignoré, puis écrasé par un militantisme opportuniste.

    Afin de déconstruire ce phénomène minoritaire de djihadistes pour en extraire

    les causes réelles de leur passage à l’action à l’étranger, il serait pertinent de penser puis d’analyser

    l’hypothèse d’un rejet d’une culture médiatique post coloniale instaurée à la suite des

    émeutes des quartiers en France et de mettre en rapport les insatisfactions d’une minorité de

    citoyens français avec cet ersatz médiatique préfabriqué à la hâte censé catalyser une certaine

    tranche de la population issue d’une culture populaire ou pas . On pourrait ainsi réfléchir

    sur les effets et les conséquences d’une mauvaise représentation médiatique de leur groupe

    ethnico religieux. Aussi, les djihadistes français représentent un phénomène contestataire

    apolitique minoritaire qui révèle une histoire citoyenne à travers son désengagement total des

    luttes et du militantisme puisqu’ils s’expatrient brutalement vers un autre environnement. Il

    serait également intéressant d’explorer les raisons de ce désengagement afin de comprendre

    sa transfiguration dans un champ de violence, en un état de guerre où tout avenir est incertain.

    Ainsi, l’approche de cette réflexion empirique s’inscrit dans des démarches de déconstruction

    d’un phénomène sociologique violent, minoritaire, représenté médiatiquement dans la

    presse francophone et dans une méthode d’analyse de la critique du discours de la presse

    francophone. Il serait pertinent de montrer enfin en quoi le paradoxe qui s’impose, à savoir

    une représentation accrue dans la presse francophone d’élite en tant que djihadistes et une

    invisibilité médiatique de leur groupe sociologique en tant qu’individu français, est-il la clef

    de compréhension d’un rejet d’une culture médiatique identifié qui mènerait à une forme de

    violence.

    Lilia Marsali

  • Tu t’ennuies , t’as des soucis ? Viens flipper à l’Iremmo
    Débat qui va être passionnant !

    Qui sont les djihadistes français ?
    Mardi 14 octobre (18h30 - 20h30)

    Mardi 14 octobre (18h30 - 20h30)

    avec :

    – David Thomson, journaliste, reporter au service Afrique de RFI. Il a couvert la guerre en Libye et les révolutions arabes en tant que correspondant de France 24 et RFI.

    Il est l’auteur de Les français djihadistes, éditions Les Arènes, 2014.

    – Dounia Bouzar, anthropologue, spécialiste du fait religieux et de la gestion de la laïcité au sein des institutions et des entreprises, est directrice du CPDSI (Centre de Prévention des Dérives Sectaires liées à l’islam), rattaché à la MIVILUDES (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives Sectaires) et au CIPD (Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance).

    Elle est notamment l’auteure de Désamorcer l’islam radical et de Ils cherchent le paradis, ils ont trouvé l’enfer, tous deux parus aux éditions de l’Atelier en 2014.

    http://www.iremmo.org/spip/spip.php?article509

  • Devastated health services

    Moreover, the dramatic increase in the number of injured – an average of 25 000 new injuries each month - combined with severe shortages in surgical supplies (including basic anaesthetic medicines), as well as frequent power cuts, make it impossible for hospitals to cope with the demand for surgical treatment.

    Many people are going without critical treatment. “In a bad week, we receive up to 100 injured people, and because of the shortage of basic treatments, we are not able to treat them adequately,” explains Dr Abrash, who is an administrative director of a hospital in the western city of Homs.http://www.who.int/features/2014/syria-health-tragedy/en

  • Tewfik Aclimandos sur sa page Facebook « Comme la culture historique du président Obama ne semble pas être à la hauteur de son immense intelligence, je lui rappelle que les interventions américaine au Vietnam, égyptienne au Yémen, Soviétique en Afghanistan, ont toutes commencé par une toute petite implication qui est devenue grande avant d’être un enlisement. S’il est sérieux, je veux dire s’il veut vraiment régler les questions irakienne, syrienne et da’e shit, il doit vraiment se préparer à cette éventualité, ou à réfléchir sérieusement sur comment l’éviter.
    Ce rappel semble méprisant, mais je m’explique : en 2003, l’invasion de l’Irak me semblait être, à la lumière de ce qu’on savait, une immense connerie, mais je me suis dit : après tout ces messieurs républicains passent pour être très forts en politique étrangère, ils savent ce qu’ils font et surtout ils savent des choses qu’on ignore. Eh bien non ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient (comme l’avait vu et affirmé Jean Paul II) Depuis, j’ai cessé de croire en cela.
    Et une petite digression sur la prolifération des théories des complots. Leur popularité doit être expliquée par plusieurs facteurs, traits culturels, systèmes de représentations, structures psychologiques, etc. Mais il y a un facteur qui est omis : quand une politique aura clairement, aux yeux de Mr Tout le monde, tel effet désastreux, il lui est difficile de croire que les hommes politiques sont les seuls à ne pas avoir vu cela. Eh bien, oui, les hommes politiques, aidés en cela par les experts, sont souvent aveugles. »

    #Syrie #Da'ech #Obama #Hypocrisie

  • Urgent Urgent Urgent . L’hopital Atareb en Syrie va fermer. Aussi merci de signer svp et de partager avant lundi pour sauver Atareb. c’est tres important, des enfants, des adultes n’auront plus le droit a des traitements, c’est tres grave, faute de partenaires financiers.

    Merci d’aider svp a faire que la campagne de Hand in Hand for Syria يدا بيد لنبني سوريا aboutisse.
    Cet appel est un cri a l’aide : si des sommes ne sont pas reunies d’ici peu de temps, les syriens pourront baigner dans la douleur et le sang sous l’indifference de tous.

    #SaveAtareb :
    Comment faire ? Il vous suffit de copier ce message" “#SaveAtarebHospital that gives free medical care and a lifeline to ordinary people living in war torn parts of Syria. http://thndr.it/1noN7bm” sur
    – Twitter - Facebook - TUMBLR

    Merci a vous.

    https://www.thunderclap.it/projects/12975-stop-hospital-closing-in-syria

    #Atareb #Syria #Help #Hospital

  • URGENT ENSEMBLES NOUS POUVONS TOUS FAIRE QUELQUE CHOSE

    PETITION A SIGNER SVP ET A PARTAGER

    Les faits : http://www.h24info.ma/maroc/politique/maroc/algerie-deux-familles-syriennes-prises-entre-deux-feux/23889

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Le_President_Abdelaziz_Bouteflika_et_Abdelmalek_Sellal_Premier_Ministre_Sauvez_les_refugies_syriens_expulses_dAlgerie/edit

    Monsieur le Président de la #République #Algérienne #AbdelazizBouteflika,
    Monsieur le Premier Ministre #AbdelmalekSellal,

    De mon statut de citoyenne du monde et militante des #Droits de #l’Homme j’ose attirer votre attention sur le traitement inhumain réservé aux #réfugiés #syriens en Algérie. Depuis janvier 2014 le sort des réfugiés syriens s’est résumé à un grossier ballottage de vies humaines entre deux pays souverains, l’#Algérie et le #Maroc. En ce moment même deux familles syriennes comptent des adultes et des enfants souffrant de malnutrition. L’état de santé d’un des enfants d’un an et demi, Afinate, est très critique et nécessite une aide médicale de toute urgence.
    Cette incompréhensible négligence faite envers les réfugiés syriens par vos services dits « démocratiques » traduit un profond mépris qui doit retentir dans toutes les consciences humaines comme une alarme immense lorsque les droits desdits réfugiés n’ont aucune vie juridique dans un pays qui veut montrer l’exemple d’engagement dans la « ratification de traités internationaux » parmi les pays Africains.
    Il est utile de rappeler que les réfugiés syriens sont des êtres humains qui méritent mieux que vos #expulsions répétitives et vos #blocages punitifs. Serait-ce un racisme à peine masqué ? J’ose espérer que non car si tel est le cas il destinerait un avenir tragique à des adultes affaiblis et à leurs enfants qui ne sont pas responsables des projets d’hommes politiques puissants. Cette situation n’a que trop duré. Il est grand temps de prendre vos responsabilités et d’arrêter d’expulser des réfugiés syriens qui ont éminemment besoin d’aide.
    Aussi permettez-moi de vous suggérer de mettre à leur disposition des actions humanitaires d’urgence, des hébergements gratuits au sein de vos structures sociales, une prise en charge totale en soins médicaux ainsi que la régularisation de leur situation administrative. Le droit d’asile doit être offert à toute personne en situation de danger.
    Ainsi je me permets humblement de vous faire un rapport succinct évoquant les raisons qui ont motivé les syriens à fuir leur pays. Ils ont fui les bombardements quotidiens dans leur ville, la famine due au blocus, les massacres. Ces raisons sont des preuves suffisantes pour vous inciter à prendre des mesures adéquates urgentes.

    La volonté du peuple algérien dans l’entraide est reconnue internationalement. Il est par conséquent du ressort de son gouvernement de hisser ses actes futurs à hauteur de la générosité de son peuple. J’espère sincèrement de votre part de l’humanité envers les réfugiés syriens enfermés dans votre no man’s land.
    .
    Lilia Marsali.

  • SYRIE : LA REVOLUTION PARASITEE

    En marge d’une internationalisation étatique, dangereusement assymétrique, qui est connue, la crise syrienne a donné lieu à une internationalisation “infra étatique” qui est à la fois trop et trop mal connue. La révolte populaire nationale, d’inspiration démocratique, largement laïque et transconfessionnelle, a croisé en effet la route d’une autre dynamique protestataire, régionale celle-là, voire mondiale : celle du “Jihad global” et ses “Jihadistes sans frontières”. Cette internationalisation se révèle être de type “parasitaire” et/ou “prédatrice”. La révolte populaire se fait “parasiter” non point tant parce que les jihadistes de l’”Etat islamique d’Irak et du Levant” sont majoritairement étrangers que parce qu’ils évoluent dans une temporalité, dans une territorialité et au service d’objectifs qui sont clairement différents de ceux d’une large majorité des militants de l’opposition nationale. Profitant de l’affaiblissement conjoncturel de l’Etat syrien, les “Jihadistes sans frontières” ont entrepris de réaliser sur son territoire l’utopie sectaire régionale d’un “Etat islamique” pour lequel ils continuent à combattre en Afghanistan mais qu’ils ont échoué pour l’heure à imposer ailleurs, notamment en Irak ou au Sahel. (.../... à paraitre)

    #FrancoisBurgat (sur FB) #Syrie #EIIL #jihadisme #revolution

  • Réponse à Clotilde, étudiante en journalisme

    Chère Clotilde L,
    Vous me demandez (notamment) si les actions de Boko Haram, s’ajoutant à d’autres méfaits attribués à “l’islamisme” (Al-Qaida, AQMI, le départ de Français pour mener le djihad en Syrie...) ne seraient pas dues au fait que "l’islam ne dispose pas d’une autorité unique ? ».
    La tendance, solidement ancrée, qui consiste à faire porter à la religion des “terroristes”, dès lors qu’ils l’évoquent pour se justifier, la responsabilité de leurs actes est, à mon sens, une parfaite fausse piste. Elle nous éloigne de la matrice, le plus souvent trivialement politique, des comportements incriminés. Prenons le temps de considérer sérieusement la piste que vous nous suggérez : “Ne serait-ce pas parce que l’Islam n’a pas de direction unique” qu’il produit toute cette violence ? Sans doute serez-vous d’accord avec moi pour considérer que si l’existence d’une direction unifiée (par exemple le pape et/ou l’évêque de Canterbury) était garante de modération, cela devrait se vérifier dans l’histoire de notre très chrétienne civilisation occidentale. Sans même remonter aux croisades, faisons donc sommairement le compte des victimes innocentes des entreprises humaines auxquelles la religion chrétienne a été directement ou indirectement liée : le peuplement de l’Amérique du sud par les conquistadores très chrétiens par exemple, mais aussi nombre d’entreprises conduites par des “chrétiens” que leurs leaders religieux, si tant est qu’ils aient cherché à le faire, ne sont pas parvenus à freiner : le peuplement de l’Amérique du nord, les grands massacres liés à l’expansion coloniale et impériale du 19ème siècle et du 20ème siècle sur les 4 continents, l’apartheid sud africain ou le sort des aborigènes australiens, ces « cousins » des indiens exterminés en Améririque. Enfin, même si (en mettant les massacres du stalinisme sur le compte du seul matérialisme marxiste) nous ne retenons, au chapitre des grandes tueries commises sur des terres européennes “christianisées”, que le nazisme, il faut, calculette en main, se rendre à une évidence incontournable : en matière de violence, les “performances” de l’Islam au regard de celles de cette religion chrétienne dont, malgré ses divisions, le commandement a été en grande partie unifié, sans être nulles (par exemple en matière de traite des noirs ou de traitement des Arméniens, fut-ce par des Turcs très laïques) paraissent ridiculement modestes, pour ne pas dire littéralement insignifiantes. C’est donc qu’il faut chercher ailleurs que dans l’absence d’un clergé musulman hiérarchisé l’origine des plaies humaines telles que Boko Haram. Ce n’est pas ce bon chrétien norvégien Anders Breivik qui nous contredira : les entraves, si brutales et inacceptables soient-elles, à la vie de lycéennes, doivent lui paraître bien lénifiantes… lui qui pour sa part, a préféré mettre purement et simplement un terme à celle de ses victimes. Il faut donc chercher ailleurs .
    Boko Haram et Islam. Réponse à Clotilde, étudiante en journalisme (suite)

    Chère Clotilde,

    Pour aller au-delà de la condamnation verbale de comportements aussi parfaitement inacceptables que ceux des leaders de Boko Haram, Il faut se donner les moyens non seulement d’arrêter les agissements de ces "terroristes" mais également de démanteler durablement la machine qui les produit. Or, pour ce faire, je vous l’ai dit, ma conviction est que la lecture critique, même très attentive, du Coran, ne nous serait que de très peu d’utilité. Mon expérience m’a conduit à regarder plutôt du côté du politique - c’est-à-dire des conditions dans lesquelles vivent les auteurs de la violence - pour comprendre les mécanismes de sa “fabrication” et pouvoir dès lors les entraver. ll faut ainsi aller voir comment et pourquoi la société nigériane, musulmane et chrétienne, a laissé se développer en son sein de telles excroissances pathologiques, et connaitre, si l’on veut pouvoir les combattre efficacement, le processus qui a mené cette “Association des gens de la Sunna pour la prédication et le Jihad” (l’appellation initiale de Boko Haram) à adopter ces comportements de rupture dont l’objectif est à l’évidence de provoquer le monde entier. Cela ne doit aboutir en rien à “excuser” ces comportements, ni même à les banaliser. Et cela n’est pas antinomique avec la possibilité de recourir ponctuellement à la force pour y mettre un terme, tout particulièrement lorsque sont visées des personnes aucunement impliquées dans le processus de fabrication de la violence. Pour avoir quelques chances d’être efficace, notre réponse doit ainsi passer obligatoirement par la case “compréhension”. Comment un groupe a-t-il pu mobiliser impunément plusieurs milliers de combattants, bénéficier du soutien au moins passif d’une bonne partie de la population et , depuis plusieurs années, tenir tête à un Etat ? Ne connaissant absolument rien du Nigéria, je ne puis malheureusement pas me hasarder à vous répondre sur ce terrain. Je fais toutefois le pari que le sous-développement chronique doit faire partie du paysage nigerian. Il est fort possible que la région Nord où s’est développé Boko Haram en soit particulièrement victime. Il n’est pas impensable que la corruption du pouvoir central ait sans doute discrédité de longue date tout processus institutionnel de règlement des différends politiques. Il n’est pas impossible non plus que, lorsqu’elle a été au pouvoir, le comportement d’une minorité chrétienne ait contribué à confessionnaliser l’affrontement, ni que cette minorité ait été soutenue de façon inconsidérée par les Occidentaux, peut-être même pour protéger des intérêts basement matériels, que-sais-je... Je suis presque sûr enfin que dans l’histoire récente du nord du Nigeria on devrait trouver la trace de poussées répressives d’une violence extrême, incluant de véritables campagnes d’assassinats (je dis bien d’assassinats, pas de simples menaces sur la vie) de plusieurs centaines de personnes. Il n’est pas impensable que de telles campagnes, si elles ont eu lieu, n’aient généré aucune réaction de la “communauté internationale” en général, de ses élites médiatiques et politiques en particulier. Mais je vous laisse le soin de vérifier si ces pistes sont les bonnes. Les premières occurrences académiques disponibles sur internet semblent toutefois conforter mes intuitions. Dans l’une d’entre elles, Marc Antoine de Monclos écrit notamment….“À l’analyse, il s’avère (...) que le mouvement Boko Haram est un révélateur du politique : non parce qu’il est porteur d’un projet de société islamique, mais parce qu’il catalyse les angoisses d’une nation inachevée et dévoile les intrigues d’un pouvoir mal légitimé. (...) Loin des clichés sur un prétendu choc des civilisations entre le Nord et le Sud, la singularité de la secte au Nigeria s’apprécie d’abord au regard de son recours à des attentats-suicides. Or la dérive terroriste de Boko Haram doit beaucoup à la brutalité de la répression des forces de l’ordre, et pas seulement à des contacts plus ou moins avérés et réguliers avec une mouvance jihadiste internationale”.
    Boko Haram
    Réponse à Clotilde (suite et... fin :-))

    LE PARTAGE OU LA TERREUR

    Faut-il régler le problème par les armes me demandez vous enfin, chère Clotilde, et passer du “devoir d’indignation à un devoir d’action avec des interventions militaires concrètes contre les groupes terroristes islamiques” ?
    S’il faut bien sûr envisager de libérer les lycéennes nigérianes par tous les moyens, la gestion de Boko Haram réclame à mes yeux plus encore qu’une nouvelle campagne militaire. D’autres que vous (ou moi) ont songé en effet à combattre par les armes l’écume radicale des groupes islamiques. C’est notamment l’objectif de l’interminable guerre menée en Afghanistan, contre Al Qaïda, par les Etats-Unis et leurs alliés. C’est aussi le “sens” donné à l’exécution par des drones américains, sur le seul territoire du Yémen, depuis 2002, de plus de... 800 personnes (je dis bien huit cent). Avec une efficacité qui n’a pour l’heure convaincu absolument personne. Le “tout sécuritaire” reste notre réaction la plus spontanée. Mais pas plus que celle du taureau face au chiffon rouge, il n’est certain qu’elle soit la plus efficace. Alors dans quelle direction faut il chercher ?
    Il y a une dizaine d’année, au lendemain des attentats de Londres, j’avais essayé d’identifier la moins mauvaise de ces directions dans lesquelles nous pourrions tenter de nous mobiliser. L’article était paru le 13 juillet 2005 dans Libération sous le titre “Le partage ou la terreur”. Il n’a, me semble t-il, pas complètement perdu son actualité : "Malgré l’ampleur des moyens affectés à leur mise au point, les armes de lutte contre le terrorisme viennent une nouvelle fois de démontrer les limites de leur efficacité. Des dizaines de citoyens innocents ont à nouveau payé le prix de cette carence manifeste de notre défense. Ils vivaient hier à Londres. C’est demain à Copenhague, à Rome ou ailleurs que d’autres encore pourraient mourir. Peu d’explications de nos experts en contre terrorisme sont à ce jour réellement convaincantes. Faut-il « fermer les universités islamiques du Golfe », comme le suggère celui-ci ? Intensifier le programme de réforme de la culture de l’autre et le rythme de son apprentissage de la « liberté », des « droits de l’homme » et de la « démocratie », comme celui-là en semble convaincu ? Faut-il dresser de nouveaux murs ? Faut-il renforcer, encore et toujours, suspicion et répression et, sans craindre d’améliorer les performances de la vieille « machine » répressive « à fabriquer des poseurs de bombes », construire de nouveaux Guantanamo ?
    Il se pourrait pourtant qu’une arme autrement plus efficace ait d’ores et déjà été identifiée. Et que seul un refus aveugle de la mettre en oeuvre soit à l’origine de l’échec retentissant et répété de notre offensive contre le fléau terroriste du XXIe siècle. C’est son coût, semble-t-il, qui préviendrait ceux qui en ont les moyens de la mettre en oeuvre et de protéger leurs concitoyens.
    Cette arme est, il est vrai, particulièrement coûteuse ; et les nantis, grands et petits, « occidentaux » ou « musulmans » de l’ordre mondial du XXIe siècle naissant semblent peu enclins à vouloir en payer le prix. On les comprend : l’arme s’appelle en effet... « partage ». Et elle vise... tout ce que, précisément, ils n’entendent pas partager. Les ressources économiques et financières bien sûr, à l’échelle de la planète ou à celle de chacune de ses nations. Le pouvoir politique ensuite, accaparé par tous les leaders au long cours qui d’« élections » en « réélections » en privent toute une génération. La Palestine aussi, dont le partage, promis depuis si longtemps, est devenu aujourd’hui une parfaite fiction. Il faudrait également partager... l’émotion, devant toutes les victimes de toutes les violences, et dénoncer pour ce faire le monopole que s’arrogent en ce domaine les humanistes à géométrie variable. Partager, également, et peut-être plus encore, le droit de faire connaître et valoir sa vérité, son histoire, petite et grande, et sa vision du monde aux heures de grande écoute, sur les écrans ou dans les haut-parleurs d’une presse de moins en moins plurielle.
    Partager, en effet, ne veut pas toujours dire donner. Il peut s’agir aussi de savoir prendre. C’est le cas pour... l’avis des autres. Or, si nous « fabriquons » notre information au lieu de la collecter, si les voix du monde ne nous parviennent plus que par des canaux dont nous avons pris le contrôle, si nous en arrivons à ne plus entendre que le son de notre propre voix, nous nous privons du bénéfice d’une denrée vitale : le point de vue des autres, celui-là même qui nous permet de nous connaître dans notre relativité et, éventuellement, dans nos faiblesses et nos erreurs. Un tel enfermement ressemble vite à une forme d’autisme. C’est peut-être bien ce mal-là qui guette une partie de l’establishment médiatique et politique de notre planète. Et qui l’empêche de partager, en quelque sorte, le poids des responsabilités de « la terreur ».
    Le partage ou la terreur. Le choix, pour l’heure, est encore le nôtre".

    #François BURGAT #BokoHaram #Islamisme #Politique #Journalisme

  • Interview de Brian Slocock

    6) What should anti-imperialists do to save the Syrians from this second Holocaust?

    A very difficult question. There is a huge lack of understanding of the Syrian situation in the west, exploited by the false “anti-imperialists” who dominate much of the Anglo-American left. We have to work to clear that out of the way. And we can do elementary things like expose the crimes of the regime, promote humanitarian aid, and provide a channel through which the voice of the Syrian civil opposition can be heard. But at the end of the day we must face an unavoidable issue – the future of the Syrian people can only be secured by the downfall of the regime. If that could be achieved by the Syrian opposition itself, it would be marvellous.

    http://liliamarsali.wordpress.com/2014/05/21/brian-slocock-i-might-be-prepared-to-side-with-russia-agains

  • #Syrie (cela vaut aussi pour les peuples vivant dans les pays sous dictatures comme en Algerie) : Si le droit international n’a prevu aucun article, aucune clause faisant mention d’une protection contre la complicite directe et indirecte des pays dits civilises a un genocide, a un crime contre l’humanite, (qui n’ont au demeurant toujours pas modifie les conditions d’’utilisation d’un droit de veto par peur de porter atteinte a Israel), il revient de plein droit au peuple syrien exile, a la diaspora syrienne dans le monde, de s’accaparer de force toute la legitimite d’une campagne electorale en dehors de la Syrie, opposant des candidats d’experience politique, exiles et reconnus par leurs pairs a Bachar al Assad et a ses candidats infeodes au regime sanguinaire. Aussi, le role des pays dits civilises doit jouer en ce sens : en plus d’interdire les elections de Bachar al Assad au sein de leurs ambassades ils doivent aussi permettre aux opposants d’etre elus au sein meme de leurs ambassades. Quant aux pays musulmans, et la je pense a la Turquie, a la Jordanie, au Liban ils doivent assurer aux syriens exiles dans les camps le pouvoir de participer a leur campagne electorale egalement en meme temps que celle des syriens exiles en Occident. On nous a longtemps siffler aux oreilles « droit d’ingerence par-ci, droit d’ingerence par-la » et le droit au peuple syrien a disposer d’eux memes en cas de genocide est aussi un droit a imposer a toutes pensees neocoloniales ( et le mot est plus que juste) qui refusent de voir en ces luttes arabes un processus decoloniale aussi, tout comme ils se refusent de le voir en l’Islam ! Le challenge est de taille pour les syriens en occident et exiles dans les pays arabes. Ce n’est pas tant de mesurer le taux d’hypocrisie des puissances mondiales dans le conflit syrien, c’est surtout, par solidarite avec des hommes et des femmes courageux qui se battent jusqu’a la mort, d’imposer aux anti imperialistes du monde qu’ils existent et que c’est leur droit ! Ainsi les syriens pourront envisager une intervention militaire par choix, et personne n’aura le droit de s’opposer a leur choix, personne. Car les syriens sont des etres Libres, ils nous l’ont prouve maintes fois. Aussi ! #anticapitalistes #ingerence #decolonisation #luttes #genocide #droitsdelhomme

  • INDIGNATION

    Associations, organisations et amis solidaires soyez présentes jeudi à partir de 15 heures devant le parc. Appelez la Mairie de ST Ouen pour la réouverture du parc Tel 0149456789 demandez le Cabinet du Maire.
    Bien cordialement Asso Revivre"

    Le parc de saint Ouen où s’étaient installées les familles syriennes a été fermé.

    L’association Revivre appelle à être présent aujourd’hui jeudi à partir de 15 H devant le parc et à contacter la mairie de saint Ouen pour la réouverture du parc : 01 49 45 67 89 demandez le Cabinet du Maire.

    « Ce matin à 10 heures, le Maire de St Ouen me confirmait par téléphone qu’il n’avait pas de solution alternative à l’ouverture de gymnase comme la mise à disposition d’un local. Prenant acte j’en ai informé le Préfet qui suit notre dossier il a été convenu qu’une subvention serait attribuée à Revivre par le Ministère de l’Intérieur pour compenser les nuitées de mercredi soir et j’espère des jours suivants concernant les syriens qui ne seront pas encore dans le dispositif de demande d’asile.
    En effet à partir de demain matin un guichet spécial est mis en place Bd Ney avec présence OFPRA /France Terre d’Asile / Permanence Réfugiés Revivre pour enregistrer en une seule fois la demande d’asile . 10 familles seront chaque matin reçues . Demain matin ,les familles les plus vulnérables sont prévues. Parallèlement, ce dispositif entraîne la proposition de logement d’urgence en CADA IdF et Province. Ce soir 2 familles ont déjà été dans un hôtel réservé par la Préfecture dans le 77.

    Donc, alors que les dispositifs se mettent progressivement dans la concertation en place j’apprends à 11 heures que le parc est fermé pour nettoyage....sans date prévue d’ouverture...... Je considère cette décision irresponsable et contre productive. Le Maire à partir de midi n’était plus joignable au (de mon) téléphone. Bien évidemment , les familles étant sur les trottoirs il y des risques pour les enfants ,des problèmes de circulation et du bruit. Les forces de police présentes en ont convenu.

    Associations, organisations et amis solidaires soyez présentes jeudi à partir de 15 heures devant le parc. Appelez la Mairie de ST Ouen pour la réouverture du parc Tel 0149456789 demandez le Cabinet du Maire.
    Bien cordialement Asso Revivre »

    http://association-revivre.fr/category/notre-actualite

  • DEPUIS ALGER, IL Y A PRESQUE 25 ANS : L’EMERGENCE DES ISLAMISTES
    16 avril 2014, 09:20

    FB : “Sous le voile de l’islam algérien” (Au lendemain de la victoire du FIS aux élections locales, le 12 juin 1990) Le Monde dimanche 17- lundi 18 juin 1990 (page 1 et 3)

    (Le 12 juin 1990, les résultats du premier scrutin libre de l’histoire de l’Algérie indépendante donnaient le signal d’une longue régression répressive. Presque vingt cinq ans après, les termes du débat ouvert par l’irruption des islamistes sur la scène maghrébine demeurent d’une étonnante actualité).

    À moindres frais, puisque ces élections locales ne remettent pas instantanément en cause l’équilibre institutionnel de l’un de nos principaux interlocuteurs méditerranéens, l’électrochoc du 12 juin va peut-être nous décider à lever le voile sur un courant politique à l’égard duquel notre perception n’a pas encore réussi à dépasser le stade de la répulsion, mais avec lequel il va pourtant nous falloir aujourd’hui apprendre à vivre.

    Est-ce possible ? Oui, si l’on veut bien commencer à admettre que, la terre d’Algérie n’ayant pas subitement accouché de 55 % de fanatiques, l’écume extrémiste du phénomène islamiste doit cesser d’être la seule porte d’entrée de son analyse. Oui si nous voulons bien entreprendre de nous persuader que derrière barbes et hijabs, n’ont pas poussé seulement les extrémistes de nos fantasmes, mais plus banalement une composante essentielle de la génération politique qui, un peu partout dans le monde arabe, est en train de relayer les régimes issus des indépendances.

    Ces « nouveaux riches » de la politique algérienne sont-ils à même de tenir leurs multiples promesses ? Et que va-t-il advenir de cette démocratie naissante dans le président Chadli, seul entre ses pairs, a pris le risque de leur confier en partie la gestion ?

    La réponse ne saurait se faire sur le registre des certitudes. Rappelons – mais est-ce bien nécessaire ? – que les forces islamistes ne sont pas aussi automatiquement porteuses de justice sociale et d’égalitarisme politique que ne clament leurs adhérents. Il faut ensuite, même si l’opération est plus ambitieuse, nous familiariser avec l’idée qu’elles ne sont pas pour autant intrinsèquement et définitivement étrangères à l’univers de la démocratie. Le recours au vocabulaire de la religion (« musulmane s’entend, car sinon comment ne pas avoir de frisson rétrospectif devant les performances européennes de la démocratie chrétienne ?) n’est pas en politique le corollaire obligé de l’émergence du totalitarisme.

    Sans doute le croisement de l’islam et de la mobilisation politique s’est-il parfois exprimé de manière violente. Sans doute y a-t-il eu (par exemple à Téhéran) et très vraisemblablement y aura-t-il encore des régimes pour tenter (comme leurs prédécesseurs l’ont fait avec les valeurs nationalistes) de donner à leur autoritarisme la caution de la religion musulmane.

    Mais il n’en demeure pas moins nécessaire de reconsidérer l’idée trop simple selon laquelle cette violence – qui, entre chrétiens et musulmans, laïque et religieux, gauche et droite, a peut-être été, en terre arabe, la seule denrée politique équitablement répartie – aurait été le produit de l’apparition des seuls mouvements islamistes. Sans doute la prétention « totalisante » des religions monothéistes recèle-t-elle un potentiel « totalitaire » d’autant plus fort en islam que la barrière de la sécularisation y est, au moins en principe, réfutée.

    Mais de l’inquisition catholique au goulag stalinien, l’histoire mondiale est là pour rappeler que, bien moins que leur contenu intrinsèque, ce sont les conditions d’appropriation sociale des dogmes en tout genre, c’est-à-dire l’itinéraire socio-économique, éducatif et culturel, variable d’un pays et d’une époque à l’autre, de ceux qui le manient, qui détermine le niveau d’autoritarisme et de violences politiques dont ils peuvent, le cas échéant, couvrir le déploiement.

    C’est dans ces paramètres socio-historiques que se trouve aujourd’hui l’inconnu de la démocratie algérienne. De ce point de vue, les islamistes que l’Algérie de 1990 à fabriqué ne sont sans doute pas les meilleurs garants d’une poursuite harmonieuse de la délicate transition que le scrutin du 12 juin vient de réactiver. Le potentiel islamiste algérien est, ce qui ne constitue pas un facteur de modération, l’un des plus forts de la région. Parce qu’il se mesure notamment à l’aune de la déculturation coloniale, terrain sur lequel l’Algérie et ses 132 années de colonisation de peuplement font, à l’échelle arabe figure extrême. Par ce que l’un des paradoxes de la politique culturelle du FLN a été, unité nationale oblige, d’avoir longuement occulté le facteur berbère, amplifiant ainsi la propension de son successeur arabe islamique à occuper l’essentiel de l’imaginaire social. Par ce que le monolithisme du système politique, aidé par la rente pétrolière, s’est maintenu beaucoup plus longtemps qu’ailleurs dans la région.

    Et que le besoin de rompre avec la domination de l’ex parti unique est ainsi plus fort encore en l’Algérie que dans la Tunisie voisine où le discours bouquiniste a subi une tentative, même avortée, de rénovation. Plus puissant, le courant algérien, qui évolue sur un terroir dont l’histoire politique et d’ailleurs plus riche de ruptures révolutionnaires que d’adaptations réformistes, est également plus jeune, et donc assez logiquement plus radical.

    Non, si l’on veut bien prendre en compte la fête que les islamistes détiennent aujourd’hui à Alger comme ailleurs l’accès du seul réservoir qui, dans la région, ne soient pas encore vide u en voie de l’être : celui d’une idéologie politique capable de mobiliser les énergies humaines, potion magique à laquelle les régimes voisins, faute de légitimité, ont de moins en moins accès.

    Devront-ils enfin se couper inéluctablement, avec leurs filles et leurs mères, de la moitié de la population du pays ? S’ils ne mesurent pas la perte que représenterait une telle hémorragie humaine et tardent trop à se démarquer clairement, sur le travail des femmes notamment, de positions traditionalistes que la plupart des autres courants islamistes ont d’ores et déjà abandonné, le risque de voir s’accélérer l’exode d’une partie de l’élite féminine laïcisée existe à l’évidence.

    Mais la relation entre le mouvement islamiste et la cause des femmes ne saurait aucunement se réduire à cette seule perspective. À tout le moins si l’on veut bien admettre qu’il existe vraisemblablement une « lecture » du voile qui permet de faire des milliers de femmes qui, un peu partout dans le monde arabe, « ont choisi de leur plein gré de porter » autre chose que des potiches incapables de se déterminer, et de ce carré de tissu autre chose que le symbole de leur volonté perverse de s’abîmer dans l’aliénation.

    Mais on est là au cœur d’un débat que le premier scrutin libre de l’Algérie indépendante, en redonnant un peu de légitimité à ceux que le regard occidental s’est longtemps contenté d’enfermer dans de trop rapides formules d’exclusion, n’a, très utilement, fait que relancer.

    #FrancoisBurgat depuis #Alger
    #voile #islamiste #feminisme #politique

  • #PékinExpress is a FRENCH TV reality show that follows series of couples who will hike to or from China. This year, the channel has no SHAME to broadcast its show from Burma, boasting the beauty and culture of this country whilst neglecting the genocide of #Rohingya. The Rohingyas are one of the most persecuted communities in the world. They have been under extreme scrutiny by the #Burmesegovernment. There is a wave of protest against this show happening right now. #M6 website is being bombarded by the hashtag #contrepekinexpress2014. The community in #France is raising its voice loud and clear : the channel has to withdraw this show.

  • This morning in Aleppo, as everyday since 5 months, barrel bombs killed dozen of ordinary Syrians whom some minorities-obsessed Westerners obviously consider as sub-humans. Let’s be clear : expressing concerns for minorities as minorities is legitimate when these minorities are the most vulnerable groups in a society ; but when they in fact provide a minuscule share of the civilian casualties in a conflict, as is currently the case in Syria, such concerns amount to sheer racism. To put it even more clearly : whoever cares more for an Armenian from Kassab than for a Sunni from eastern Aleppo is a racist. I personally care evenly for any innocent civilian killed in this war. #ThomasPierret #SaveAleppo
    https://www.youtube.com/watch?v=CtU48qWxavg

    Traduction #FrancoisBurgat

    « Ce matin, à Alep, comme tous les jours depuis 5 mois, des barils d’explosifs ont tué des douzaines de Syriens "ordinaires", ceux que certains occidentaux obsédés par les minorités semblent considérer comme des sous-hommes.
    Disons les choses clairement : il est parfaitement légitime d’exprimer des inquiétudes pour les minorités lorsque celles ci sont le maillon faible d’une société. Mais lorsqu’elle ne fournissent qu’une infime partie des victimes civiles dans un conflit, comme c’est actuellement le cas en Syrie, une telle obsession ressemble fort à du racisme. Pour dire les choses tout à fait clairement, celui qui se soucie plus pour un Arménien de Kassab que pour un sunnite de l’est d’Alep est un raciste.

  • De l’absence.

    Bachar al Assad et son clan, son regime, ses complices, ses allies ont tue les meres, les peres, les freres, les soeurs, les enfants. Bachar al Assad a voulu tuer l’amour.

    L’amour est toujours present, il enveloppe chaque souvenir et rappelle que le sacrifice menera un jour a la victoire.

    Quelle femme parmi toutes les femmes syriennes !

    Elle ne se resignera pas.
    Ils continueront la lutte jusqu’a la fin de Bachar al Assad.
    Tant qu’ils seront debout l’Amour construira leur chemin.

    Allah Yarhamha w Yarhamhoum Chouhada. http://vimeo.com/90064875

  • A l’heure où je vous la poste Gilbert Achcar vient de signer la pétition, j’ai signé hier : merci d’en faire de même svp.
    Je colle le texte envoyé par Wladimir Glasman qui s’adresse à tous les amis , frères et soeurs des syriens.
    N’hésitez pas à partager.

    Chers amis,
    il est aujourd’hui de notoriété publique que le régime syrien a fait de l’arrestation des défenseurs des Droits de l’Homme, des opposants et des activistes aspirant à un changement pacifique du système politique en Syrie, un moyen ordinaire et tristement banal de son maintien au pouvoir pour un temps qu’il espère illimité.
    Il est également établi que, pour terroriser ceux qui refusent de rester des sujets et veulent être reconnus comme des citoyens, il n’hésite pas à les affamer dans ses prisons ou à les torturer jusqu’à la mort.
    La conférence que l’Institut du Monde Arabe accueillera le 13 mars à 19h00 sera l’occasion de revenir en détail, preuves à l’appui, sur cette politique criminelle.
    Cette situation impose aux esprits libres de se mobiliser en faveur de ceux qui, en Syrie, aujourd’hui, risquent de payer de leur vie leur combat contre un régime d’un autre âge, rangé comme son parrain russe « du mauvais côté de l’Histoire ».
    Il est donc urgent d’inciter les organisations internationales de défense des Droits de l’Homme à faire davantage et en particulier à lancer une campagne pour la libération des prisonniers politiques en Syrie.
    C’est pour les encourager à ne pas les oublier que je souhaite vous inviter, si vous ne l’avez pas encore fait, à lire la pétition : http://syrie.blog.lemonde.fr/2014/03/02/halte-aux-detentions-arbitraires-en-syrie

    et à la signer :

    https://secure.avaaz.org/fr/petition/Aux_organisations_internationales_de_defense_des_Droits_de_lHomme_Lancer_une_campagne_pour_la_liberation_des_prisonniers_1/?Day2Share
    #Syrie# #prisonnierspolitiques#

  • Mon dernier article : #Egypte #FrèresMusulmans #MohamedMorsi #Sissi #jihadisme #justice #YusefalQardawi

    Maréchal Al Sissi : pour un accès au « trône » à tous prix !
    Posted on February 1, 2014 by Lilia Marsali

    Il a fallu très peu de temps au Maréchal Abdel Fattah Khalil al-Sissi pour imposer son culte de la personnalité aux quatre coins du Caire. Tout d’abord dans les boulangeries [1], premières à vendre des gâteaux d’anniversaire « coup d’Etat » couleur vert kaki à l’effigie du Maréchal. Ensuite dans les avenues du centre-ville où ses portraits figés [2], tirés en grand format, défient les hauteurs pyramidales. Enfin c’est dans les mosquées égyptiennes qu’il va se dissoudre dans les sermons. Ce qui précède le vote de la Constitution égyptienne est un air de déjà vu, un spectre shakespearien anti – révolutionnaire qui attendait son heure. Mais voilà sans la fabrication de preuves à charge contre l’ancien Président Mohamed Morsi pour enterrer ad vitam aeternam la vie politique des Frères Musulmans la sortie du spectre se fait plus qu’impatiente.

    http://liliamarsali.wordpress.com/2014/02/01/marechal-al-sissi-pour-un-acces-au-trone-a-tous-prix

  • URGENT: Warning for activists in Damascus: The Assad regime is planning a massive early morning operation at 3:00 am in Damascus on Sunday January 26th to arrest detain activists in various neighbourhoods, with credible sources reporting that regime forces will be carrying out raids and detaining activists in the areas of Al Zahera, Al Qa’aa, Al Ghawas, Abu Habel, Qadam and Nahr Aisha.
    وصلنا ما يلي:

  • urgent urgent urgent

    Avertissement pour les militants à Damas : Le régime d’Assad envisage une opération massive cette nuit à 03h00 à Damas pour arrêter des militants dans différents quartiers. Des sources crédibles indiquent que les forces du régime mèneront des raids dans les quartier de Al Zahera, Al Qa’aa, Al Ghawas, Abu Habel, Qadam et Nahr Aisha.