Il est très tard et je suis totalement carbonisé, mais je rebondis sur la proposition d’Odilon : il serait très bon de penser chacune des cartes, c’est-à-dire chacun des pays ou des régions - je ne me souviens plus du programme mais j’imagine Russie, Brésil, États-Unis au moins, selon plusieurs perspectives et principes :
– un pays est toujours organisé de manière « dissymétrique » avec centre(s) actif(s) et périphérie, zones utiles et moins utiles, des régions attractives et d’autres répulsives, etc... et une ou plusieurs colonnes vertébrales ou pour utiliser un jargon géographique, un ou plusieurs corridors multimodaux (en somme une zone où y a plein de trucs qui circulent).
– Il faut rester simple, un croquis dépouillé avec pas trop d’éléments dessus mais solidement argumenté avec une vraie intention cartographique et une légende bien construite (qui montre une géographie systémique) vaut mieux qu’un croquis très fouillé et encombré avec une légende mal pensée (qui montre une géographie descriptive)
– il faudrait aussi sans doute pouvoir remettre la région ou le pays dans le contexte global mais je ne suis pas sur si c’est prévu et s’il y a ds fonds de cartes « monde » si c’est un pays qui tombe à l’examen.
– Pour le dessin, toujours penser selon le principe 3 + 1 : n’importe quel dessin, tableaux, croquis, carte, c’est des surfaces, avec des points et des lignes - points et lignes sur plan, Kandinsky, 1926 - (3) qu’accompagnent du texte qui renseigne sur ces formes (+1) - Légende, toponymie, etc... quand on a bien compris ce système graphique, qu’on en a bien conscience, qu’on s’en est bien absorbé, on a réglé 50% du problème cartographique. Je mets ça là en illustration de ce que veux dire :
il suffit ensuite de choisir une des trois formes graphiques aux éléments géographiques (que l’on doit connaître au préalable) à placer dans le croquis : un axe de développement, un corridor, c’est une ou des lignes, des zones attractives ou répulsives, des centres et des périphérie, c’est des surfaces, des centres de pouvoir, c’est des points, etc...
Ce sont des principes un peu abstraits, mais j’espère que ça aide. En exemple une esquisse assez simple :
Enfin, pour réussir une esquisse, il est toujours nécessaire de bien connaître son sujet, ça commence en fait par là : la carte n’est que le miroir de la connaissance, du savoir que l’on a préalablement absorbé sur le territoire qu’on se propose de cartographier. Il faut donc bien lire ce que les manuels disent de ces pays.
Si j’avais un peu plus de temps, et en ayant pris connaissance des programmes, j’aurai bien fait un petit cours par skype (comme on est bio on évite l’avion). La semaine prochaine peut-être ?