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Craignosse, les turlutosses !

  • Au Royaume-Uni, le gouvernement travailliste coupe dans les aides aux handicapés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/18/au-royaume-uni-le-gouvernement-travailliste-coupe-dans-les-aides-aux-handica

    Le Labour est-il toujours un parti de gauche ? Experts et députés du parti travailliste au pouvoir au Royaume-Uni se posent sérieusement la question après que le gouvernement Starmer a présenté, mardi 18 mars, une mesure très controversée, visant à dégager 5 milliards de livres sterling (plus de 5,9 milliards d’euros) d’économies sur les aides aux personnes handicapées ou atteintes d’une maladie de longue durée. Il s’agit de « réparer le système des prestations sociales, qui ne fonctionne plus », a justifié la ministre du travail et des retraites, Liz Kendall, depuis la Chambre des communes.

    Elle compte essentiellement durcir les #conditions_d’éligibilité du « Personal Independence Payment » (PIP), une allocation jusqu’à présent accessible aux personnes rencontrant des problèmes de santé affectant leur condition de vie ou leur capacité à travailler (problèmes mentaux, de mobilité, etc.). Même celles qui travaillent ou qui perçoivent par ailleurs des allocations logement ou chômage (sous conditions de ressources), peuvent aussi prétendre au PIP. A partir de 2026, ces personnes seront soumises à de nouvelles #évaluations et devront justifier d’invalidités plus conséquentes pour continuer à percevoir cette allocation. Presque 3,7 millions d’entre elles touchaient le PIP au 31 janvier dernier, selon des chiffres du ministère du travail et des retraites, 12 % de plus qu’un an plus tôt et presque 60 % de plus que début 2020, avant le début de la pandémie.

    Cette trajectoire n’est pas tenable pour les finances publiques du pays, a insisté Liz Kendall, qui veut plutôt favoriser le retour au travail des personnes qui le peuvent. « Les faits parlent d’eux-mêmes. Une personne sur dix en âge de travailler réclame désormais des allocations maladies ou d’invalidité, environ 1 million de jeunes gens sont sortis du système éducatif mais ne travaillent pas. Et le nombre de personnes réclamant des pensions d’invalidité est parti pour doubler à 4,3 millions d’ici la fin de cette décennie », a détaillé la ministre mardi. Si rien n’est entrepris, la facture des aides à la santé et au handicap (PIP et autres prestations confondues) grimpera à 100 milliards de livres sterling d’ici 2030, soit davantage que les projections actuelles concernant le budget de la défense.

    Des coupes « immorales et dévastatrices »

    La démographie explique en grande partie cette tendance : la population britannique vieillit. Mais d’autres phénomènes sont à l’œuvre, que le ministre de la santé, Wes Streeting, attribue à des « diagnostics excessifs » de troubles mentaux (dépressions, anxiété, troubles alimentaires) par les médecins, notamment chez les jeunes. Il faut limiter l’accès aux aides, et au contraire encourager ces jeunes à chercher un emploi, afin d’éviter qu’une génération entière soit exclue durablement du monde du travail, ...

    https://archive.ph/YV0ms

    #allocation #revenu #handicap #gauche_cruelle

  • La guerre à l’#accès_aux_droits des étrangers

    Pour les avocats spécialisés en #droit_des_étrangers, la tâche est ardue. Ils occupent une position dominée dans leur champ, les lois évoluent très vite, et une nouvelle forme de #violence se fait jour, y compris contre les magistrats : des campagnes diffamatoires par des médias d’extrême droite – jusqu’à rendre publics les noms des « coupables de l’invasion migratoire ».
    Le gouvernement Bayrou, dans une continuité incrémentale avec l’orientation répressive déjà actée par les gouvernements Attal puis Barnier, est entré dans une #guerre ouverte contre les étrangers.

    L’arsenal lexical et juridique déployé en témoigne : de la #rhétorique de la « #submersion » à l’enterrement du #droit_du_sol à #Mayotte, en passant par la restriction drastique des conditions pour l’#admission_exceptionnelle_auséjour, l’attitude belliqueuse de l’exécutif et de ses alliés dans l’hémicycle n’a de cesse de s’affirmer et de s’assumer, quitte à remettre en cause l’#État_de_droit qui, selon Bruno Retailleau, ne serait désormais ni « intangible, ni sacré ».

    Il faut dire aussi que le vent xénophobe qui souffle sur l’Europe ne fait qu’encourager ces choix nationaux décomplexés : le Nouveau Pacte européen sur l’asile et l’immigration, adopté au printemps 2024 et dont le Plan français de mise en œuvre n’a pas été rendu public malgré les diverses sollicitations associatives, a déjà entériné le renforcement des contrôles aux frontières extérieures, la banalisation de l’#enfermement et du #fichage des étrangers[1],dans un souci de résister « aux situations de #crise et de #force_majeure ».

    C’est donc dans ce contexte politique hostile, caractérisé entre autres par une effervescence législative remarquable qui les oblige à se former constamment, que les avocats exercent leur métier. Ainsi, défendre les droits des personnes étrangères est difficile, d’abord et avant tout parce qu’ils en ont de moins en moins.

    Deuxièmement, les conditions pour exercer le métier afin de défendre ce qui reste de ces #droits peuvent être difficiles, notamment à cause des contraintes multiples d’ordre économique, symbolique ou encore procédural. Tout d’abord, ces professionnels savent qu’ils pratiquent un droit doublement « des pauvres » : d’une part, cette matière est plutôt dépréciée par une grande partie des collègues et magistrats, car souvent perçue comme un droit politique et de second rang, donnant lieu à des contentieux « de masse » répétitifs et donc inintéressants (on aurait plutôt envie de dire « déshumanisants ») ; d’autre part, ces mêmes clients ont souvent réellement des difficultés financières, ce qui explique que la rémunération de leur avocat passe fréquemment par l’#Aide_Juridictionnelle (AJ), dont le montant est loin d’évoluer suivant le taux d’inflation.

    Concernant les obstacles d’ordre procédural, la liste est longue. Que ce soit pour contester une décision d’éloignement du territoire ou une expulsion de terrain devenu lieu de vie informel, le travail de l’avocat doit se faire vite. Souvent, il ne peut être réalisé dans les temps que grâce aux collaborations avec des bénévoles associatifs déjà débordés et à bout de souffle, mais proches des situations de terrain, et donc seuls à même de collecter les nombreuses pièces à déposer pour la demande de l’AJ ou encore pour apporter les preuves des violences subies par les justiciables lors d’évacuations ou d’interpellations musclées. Pour gagner ? Pas autant de fois qu’espéré : les décisions de #justice décevantes sont légion, soit parce qu’elles interviennent ex post, lorsque la #réparation du tort n’est plus possible, soit parce qu’elles entérinent l’#impunité des responsables d’abus, soit parce que, même lorsqu’elles donnent raison aux plaignants, elles ne sont pas exécutées par les préfectures, ou encore elles ont peu de pouvoir dissuasif sur des pratiques policières ou administratives récidivantes.

    Enfin, même lorsque des droits des étrangers existent toujours sur le papier, en faire jouir les titulaires est un parcours du combattant : l’exemple de la #dématérialisation des services publics est un exemple flagrant. Assurément, Franz Kafka en aurait été très inspiré : toutes les démarches liées au #droit_au_séjour des étrangers doivent désormais se faire en ligne, alors que dans certaines préfectures l’impossibilité de prendre un rendez-vous en des temps compatibles avec le renouvellement du #titre_de_séjour fait plonger dans l’#irrégularité beaucoup de personnes parfois durablement installées et insérées professionnellement en France.

    Même la Défenseure des droits, dans un rapport rendu public le 11 décembre 2024, a épinglé l’#Administration_numérique_des_étrangers_en_France (#ANEF) en pointant du doigt sa #responsabilité en matière d’« #atteintes_massives » aux droits des usagers. Parmi ces derniers, les étrangers sont de plus en plus nombreux à faire appel à des avocats censés demander justice en cas de risque ou de perte du droit au séjour à la suite des couacs divers en #préfecture, dans sa version numérique ou non, comme dans le cas des « #refus_de_guichet ». Et encore une fois, pour les avocats il s’agit d’intenter des #procédures_d’urgence (les #référés), qui engorgent la #justice_administrative à cause de dysfonctionnements généralisés dont les responsables sont pourtant les guichets de ce qui reste du #service_public.

    Ces dysfonctionnements sont au cœur d’une stratégie sournoise et très efficace de #fabrication_de_sans-papiers, et les craintes des personnes étrangères sont d’ailleurs bien fondées : avec l’entrée en vigueur de la nouvelle #loi_immigration, dite Darmanin, les refus ou pertes de titre de séjours sont assorties d’obligations de quitter le territoire français (#OQTF), avec, à la clé, le risque d’enfermement en #Centre_de_Rétention_Administrative (#CRA) et d’#éloignement_du_territoire.

    Au vu du nombre grandissant d’étrangers déjà en situation irrégulière ou craignant de le devenir, des nouvelles entreprises privées y ont vu un marché lucratif : elles vendent en effet à ces clients potentiels des démarches censées faciliter leur #régularisation ou encore l’accès à la nationalité française. À coup de pubs sur les réseaux sociaux et dans le métro, puis de slogans aguicheurs (« Devenez citoyen français et démarrez une nouvelle vie ! ») et de visuels bleu-blanc-rouges, ces entreprises facturent des prestations de préparation de dossier à plusieurs centaines voire milliers d’euros, sans toutefois vérifier systématiquement l’éligibilité de la personne au titre demandé et donc sans même garantir le dépôt effectif du dossier[2].Qui sont donc ces magiciens autoproclamés des procédures, qui se font payer à prix d’or ? Les équipes sont présentées sur les sites de ces entreprises comme étant composées d’« experts spécialisés en démarches administratives », et encore de « conseillers dévoués ». Si l’accompagnement d’un avocat est nécessaire ou souhaité, mieux vaut aller voir ailleurs avant d’avoir signé le premier chèque…

    Les temps sont donc troubles. Et ils le sont aussi parce que les vrais professionnels du droit, celles et ceux qui ne cessent de se mettre à jour des derniers changements législatifs ou procéduraux, et de travailler en essayant de tenir les délais de plus en plus serrés de la justice (au rabais) des étrangers, sont ouvertement menacés.

    Le cas du hors-série n° 1 du magazine Frontières est exemplaire d’une attitude fascisante et décomplexée, déterminée à jeter le discrédit sur les avocats, les #magistrats et les #auxiliaires_de_justice (accompagnés bien sûr des ONG, associations, et universitaires « woke »), coupables de défendre les droits de celles et ceux que la fachosphère voudrait bien rayer de la catégorie de justiciables : les #étrangers. Discrédit qui devient #menace et #mise_en_danger, lorsque les noms, les prénoms, la fonction et le lieu d’exercice de ces maîtres à abattre sont rendus publics : en effet, ces supposés coupables du « #chaos_migratoire » sont explicitement identifiés dans ces pages. Plus précisément, plusieurs dizaines d’« #avocats_militants », profitant des dossiers de l’aide juridictionnelle pour « passer des vacances au soleil toute l’année », sont nommément pris à parti. Les magistrats ne sont pas épargnés dans cette cabale, et le magazine les épingle également.

    Plusieurs sonnettes d’alarme ont été tirées, du Conseil des barreaux européens (CCBE) au Conseil supérieur des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel (CSTA) : cette dernière instance relevant du Conseil d’État, généralement très discrète, s’est exprimée publiquement le 11 février dernier pour dénoncer sans ambiguïté les injures et menaces proférées nominativement à l’encontre d’avocats et #juges, ainsi que la mise en cause de l’#indépendance et de l’#impartialité de la justice administrative, estimant que « toutes les suites pénales susceptibles d’être engagées doivent l’être ». La matière pour le faire ne semble pas manquer, et des #plaintes avec constitution de partie civile ont déjà été déposées par le passé par des magistrats, donnant lieu à des contentieux pénaux dont certains sont encore en cours. Mais face à la montée des récriminations violentes contre les juges « rouges », plusieurs juridictions s’organisent pour attribuer la #protection_fonctionnelle à leur personnel.
    Et ce n’est pas bon signe.

    Malgré le soutien de #Gérald_Darmanin aux magistrats menacés, dans ses nouvelles fonctions de Ministre de la Justice, son homologue de l’Intérieur a repris un vieux cheval de bataille qui revient à fustiger la supposée « #confiscation_du_pouvoir_normatif » par les juridictions européennes ou nationales : en défendant la légitimité du #non-respect_du_droit lorsqu’il est considéré incompatible avec les principes nationaux, une brèche de plus a été ouverte par #Bruno_Retailleau pour qui « on doit changer la loi. Aujourd’hui, on a quantité de règles juridiques qui ne protègent pas la société française ».

    En réalité, Gérald Darmanin doit en partager le raisonnement, puisque, lorsqu’il était lui-même à l’Intérieur, il avait osé autoriser l’expulsion d’un ressortissant Ouzbèke soupçonné de radicalisation malgré la décision contraire de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), pour ensuite être débouté par le juge des référés du Conseil d’État qui avait enjoint sa réadmission. Ce #contrôle_juridictionnel est considéré par un nombre croissant d’élus, et d’internautes violents, comme excessif et nuisible à l’efficacité du maintien de l’ordre. De là à traiter les avocats et magistrats « fautifs » de trop brider les ambitions sécuritaires du gouvernement comme des ennemis intérieurs, il n’y a qu’un pas.

    Les plus optimistes pourront toujours considérer le #Conseil_Constitutionnel comme le dernier rempart vis-à-vis des risques d’ingérence de l’exécutif sur le judiciaire. Mais que peut-on attendre de cette institution et de son #impartialité, lorsque l’on sait que les « Sages » sont souvent d’anciens professionnels de la politique, peu ou pas formés au droit, dont #Richard_Ferrand, à peine nommé, est un exemple parfait ?

    L’histoire nous le dira. En attendant, il serait opportun de penser à faire front.

    https://aoc.media/analyse/2025/03/16/la-guerre-a-lacces-aux-droits-des-etrangers
    #mots #vocabulaire #terminologie #Etat_de_droit #xénophobie #contrôles_frontaliers #avocats #juges_rouges
    ping @reka @isskein @karine4

  • Face à la mortalité infantile, la France ne peut plus détourner le regard
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/face-a-la-mortalite-infantile-la-france-ne-peut-plus-detourner-le-regard-

    En 2024, 663 000 enfants sont nés en France. Parmi eux, 2 800 bébés ont perdu la vie avant même leur premier anniversaire. Dont 70 % au cours de leurs 28 premiers jours. Avec un taux de mortalité infantile atteignant désormais 4,1 décès pour 1 000 naissances vivantes, notre pays se classe tout en bas de l’échelle européenne : 23e sur 27, entre la Pologne et la Bulgarie.

    Ce triste phénomène n’est pas nouveau. Depuis 2020, année où le taux de mortalité infantile était de 3,5 pour 1 000, la hausse est constante : 3,6 en 2021, 3,9 en 2023 et 4,1 en 2024…

    • Le secteur de la prévention, lui, représenté notamment par les centres de protection maternelle et infantile (#PMI) affiche une déliquescence avancée, ôtant aux publics les plus fragiles des solutions de suivi adaptées, alors que c’était pourtant le cas dans les années 1990 et 2000, et que la précarité multiplie par cinq les risques d’issues malheureuses. En vingt ans, le nombre de mères et d’enfants suivis par ces services a été divisé par deux.

      En lien, le rapport d’une députée macroniste de 2019 :

      - en 1995, près de 900 000 enfants avaient été vus en consultation de PMI, représentant 2,7 millions d’examens ; en 2016, l’activité ne s’élève plus qu’à 550 000 consultants (1,49 million d’examen), soit une baisse de -45 %, et se concentre sur la tranche des 0-2 ans alors que la PMI est compétente jusqu’à 6 ans ;
      – les visites à domicile infantiles par des infirmières puéricultrices ont vu leur nombre presque divisé par 2 en 25 ans (1 million en 1991, 580 000 en 2016) [...]

      Grâce à un questionnaire détaillé adressé aux départements visités, la mission a constaté que 20 % à 30 % des effectifs des PMI étaient consacrés aux missions relatives aux modes de garde (...). De plus, une partie croissante des visites à domicile infantiles de la PMI se fait à la demande de l’aide sociale à l’enfance, dans le cadre d’informations préoccupantes. Ces visites relevant de l’urgence sociale tendent à se substituer aux visites de prévention « prévenante » et fragilisent le lien de confiance entre la PMI et les familles. Cette gestion des informations préoccupantes absorbe environ 10 % du temps des équipes.

      Au total, 30 % à 40 % des moyens humains sont donc « dérivés » du cœur de métier préventif de la PMI, obligeant les équipes à pratiquer un hyper-ciblage sur les publics les plus vulnérables et les enfants les plus jeunes.

      Par ailleurs, le budget général des PMI accuse une baisse significative sur la période récente (–4 % de 2013 à 2017), et le manque de médecins (jusqu’à 50 % de postes vacants dans certaines PMI) va s’aggraver puisque deux-tiers des médecins de PMI atteindront l’âge de la retraite d’ici 2020.

      https://solidarites.gouv.fr/rapport-de-michele-peyron-pour-sauver-la-pmi-agissons-maintenant

      Dans une étude de la DREES, on apprend que le nombre de médecins en PMI a diminué de 25% entre 2010 et 2019...
      https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications-communique-de-presse/etudes-et-resultats/protection-maternelle-et-infantile-pmi-un

    • https://www.humanite.fr/societe/bebes/mortalite-infantile-pourquoi-la-france-est-lun-des-pires-eleves-deurope

      Autre différence majeure entre les bons élèves et les plus mauvais, dont nous faisons partie : le nombre de sages-femmes par femmes enceintes. « Chez nous, une patiente en travail peut être suivie par une sage-femme qui s’occupe de deux, trois, quatre femmes en même temps, observe Camille Le Ray, gynécologue-obstétricienne et chercheuse au Cress (Centre de recherche en épidémiologie statistique). Donc l’accompagnement n’est pas du tout le même. Quand on va en Suède, le one-to-one est la règle : une sage-femme par femme enceinte. Bien évidemment cela a un coût. Mais les études démontrent clairement que cet encadrement permet d’améliorer les issues. »
      Par ailleurs, dans ce dernier pays, le secteur de la prévention est un pilier loin d’être sous-estimé. Les futures mamans ont par exemple la chance de voir une sage-femme entre jusqu’à dix fois avant d’accoucher. Des consultations gratuites se tiennent dans un centre très proche du domicile de la future mère. Si en France les 1 300 centres de protection maternelle et infantile (PMI) qui quadrillent le territoire sont censés assurer ce rôle, cela dépend des moyens de chacun d’entre eux. Qui diffèrent largement selon leur localisation…

      https://www.buchetchastel.fr/catalogue/41

      4,1 décès pour 1 000 naissances : c’est le taux de mortalité infantile dans notre pays. Un chiffre en constante augmentation depuis 2020. Méconnu, ce chiffre classe la France tout en bas de l’échelle européenne. Pire, nous faisons face à un paradoxe troublant : alors que notre natalité baisse, notre mortalité infantile augmente ! Que se passe-t-il pour que, chaque année, près de 2 800 bébés ne soufflent pas leur première bougie ? Et que 70 % d’entre eux meurent à la maternité ? Cette enquête, exceptionnelle, révèle et analyse cette catastrophe. Fermeture des petites structures, surcharge et cadences infernales dans les CHU, restriction du recours aux césariennes, dégradation du suivi des prématurés, effondrement de la protection maternelle et infantile... En parallèle, les textes de lois dépassés, la valse des ministres de la Santé et l’opportunisme d’un certain nombre d’acteurs qui profitent de la démission des pouvoirs publics empêchent toute réaction. Cette révoltante réalité est enfin mise au jour. Ce livre édifiant porte la voix de ceux qui n’ont pas eu le temps d’apprendre à parler.

    • La mortalité infantile augmente : leur enquête dévoile « le scandale des accouchements en France » | Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/sante/la-mortalite-infantile-augmente-leur-enquete-devoile-le-scandale-des-ac

      En 2024, près de 2 000 enfants sont morts, en France, lors de leur premier mois. Face à un taux de mortalité infantile en hausse, deux journalistes publient un livre enquête qui met en cause le « dysfonctionnement général du système de santé ».

      Votre livre porte, dans son titre, « 4,1 », soit le nombre de décès de bébés avant l’âge d’un an, pour 1 000 naissances vivantes. En quoi est-il si alarmant ?
      Anthony Cortes : Notre enquête est partie de la lecture d’un rapport de l’Insee, à l’été 2023, qui faisait état d’un taux de 3,9, passé à 4,1 en 2024. En Europe, la France figure aujourd’hui au 23e rang des pays sur 27. On s’est posé la question de savoir pourquoi elle était devenue aussi mauvaise élève, alors qu’elle a été longtemps montrée comme un exemple. En 2011, le taux était même descendu à 3,5. Souvent, les responsabilités pointées pour expliquer la récente hausse de mortalité sont en lien avec les comportements individuels : l’âge des femmes qui augmente, le tabagisme, etc. Nous avons voulu nous intéresser aux raisons plus structurelles, comme le démantèlement de l’offre de santé, et mettre en lumière ces destins brisés.

      À partir des années 1970, la fermeture planifiée de petites maternités a pourtant permis de faire chuter le taux de mortalité, et ce, jusqu’à la fin des années 1990…
      Le lancement de ce grand plan a entraîné la fermeture de 75 % des maternités en l’espace de 50 ans. Et c’était plutôt une bonne chose au départ : on est passé d’un taux de mortalité de 18 pour 1 000 à 4,8, en 1998, grâce à un bond en matière de sécurité pour les patientes et les enfants. Notre livre n’est pas un plaidoyer « pro petite maternité ». La question qu’on pose est : n’est-on pas allé trop loin dans cette logique de fermeture, sans penser au maillage territorial ?

      Quels ont été les effets néfastes de la poursuite de cette logique de fermeture de petites maternités dans les années 2000 ?
      La conséquence est la création de déserts médicaux, avec un éloignement des femmes des maternités de plus en plus important : aujourd’hui, 900 000 femmes en âge de procréer habitent à plus de 30 minutes d’une maternité et le taux de celles qui résident à plus de 45 minutes a augmenté de 40 % depuis les années 2000. Cette distance constitue une perte de chance : une étude menée en Bourgogne explique que le taux de mortalité périnatal est doublé quand on habite à plus de 45 minutes d’une maternité.

      Certaines de ces petites maternités ne peuvent pas gérer des situations critiques comme la réanimation. L’Académie de médecine pose même la question de savoir s’il n’est pas plus sécurisant d’accoucher dans un véhicule du Samu…

      En France, ce n’est pas comme en Suède, où les femmes vivent assez loin des maternités et où existe un système de transport médicalisé de haute sécurité. Dans notre pays, ce sont souvent les pompiers qui interviennent mais ils ne sont pas équipés pour procéder à ces accouchements. Dans certains départements, des sages-femmes s’engagent d’ailleurs comme pompiers volontaires, pour prêter main-forte.

      Pour quelles raisons « 91 % des petites maternités seraient en sursis permanent », comme vous l’écrivez ?
      Aujourd’hui, les petites maternités doivent assurer la triple permanence des soins pour fonctionner : il doit y avoir un anesthésiste, un pédiatre et un gynécologue-obstétricien, mais aussi des sages-femmes. Quand un personnel est manquant, la structure est menacée de fermeture temporaire ou définitive. Or, aujourd’hui, on fait face à une pénurie énorme de soignants. Partout en France, des fermetures peuvent donc arriver à tout moment. Tout à coup, on ne peut plus accoucher dans son département et il est nécessaire de faire une heure et demie de route pour aller dans une autre maternité, inconnue, ce qui crée une angoisse absolue chez les parents, et les mères en particulier. Et aussi une désorganisation territoriale à laquelle doivent répondre les ARS et les établissements, en panique.

      Vous pointez aussi, parmi les causes possibles de cette mortalité infantile, l’explosion du nombre de médecins intérimaires, ces « mercenaires » dont les gardes peuvent être payées plusieurs milliers d’euros.
      Ils sont 12 000 aujourd’hui, un nombre qui a doublé en dix ans, avec pour conséquence d’assécher les finances d’hôpitaux déjà en difficulté. Nous avons collecté plusieurs témoignages assez hallucinants : les maternités sont tellement dépendantes de ces intérimaires qu’elles finissent par prendre ce qui vient et pas toujours « le haut du panier ». Souvent, l’apparition de ces intérimaires, en masse, désorganise les équipes en place. Certains d’entre eux ne sont pas assez formés, ne se mêlent pas assez à la dynamique de l’équipe, et peuvent même être sources de maltraitance, d’une certaine façon.

      Votre enquête montre aussi que les très grosses maternités, ces « usines à bébés » qui réalisent plus de 5 000 accouchements par an, connaissent aussi leur lot de problèmes. Quels sont-ils ?
      Nous sommes dans un entre-deux mortifère avec, d’un côté, des petites maternités en grande difficulté dont le maintien pose question, et, de l’autre, des grands services surchargés par la fermeture des petits et handicapés par des cadences infernales. Jusqu’à avoir des difficultés pour prendre en charge les cas les plus critiques, notamment les prématurés, malgré les équipements disponibles. Petites et grandes maternités sont les deux faces d’une même pièce d’un dysfonctionnement général qui cause des incidents dramatiques.

      Vous évoquez aussi les fermetures « financières » de maternités privées, la course à l’activité dans le public, la césarienne qui fait l’objet d’un débat médical, comme d’autres faisceaux d’indices pour expliquer cette hausse de mortalité infantile. Mais pour mieux évaluer toutes ces causes, vous dites qu’il manque un registre de naissances, une base de données suffisamment solide pour sortir du brouillard statistique…
      On pose cette création de registre de naissances comme la première solution à espérer car il va bien falloir, un jour, trancher les différents débats pour enfin agir : pourquoi est-ce qu’on meurt plus en France, à quel endroit, à partir de quelle sociologie, pour quelle raison épidémiologique, etc. Le principe serait de fusionner les données qui existent à droite et à gauche, afin d’avoir des éléments objectifs qui permettent d’évaluer les politiques publiques déjà mises en place et de planifier une réponse à la hauteur, comme cela se fait en Suède et en Finlande. Son coût serait marginal : le député LR Philippe Juvin l’a chiffré entre trois et quatre millions d’euros.

      Des maternités bretonnes, comme celles de Carhaix (29) et Guingamp (22), sont en grande difficulté. Quelles seraient les solutions possibles ?
      On donne l’exemple de Ploërmel (56), qui dispose de tous les labels qualité. Son fonctionnement est plutôt intéressant. Le personnel est « mis en commun », selon les besoins : tel gynécologue va aller dans tel établissement qui appartient au même réseau. À Guingamp, la situation est beaucoup plus compliquée tant l’hôpital a été loin dans le recours aux intérimaires, qui ont totalement sabordé les finances. Les conditions de sécurité y sont très compliquées à réunir.

  • Will RFK Jr’s vaccine agenda make America contagious again?
    https://www.nature.com/articles/d41586-025-00709-9

    Measles was declared eliminated from the United States in 2000, but sporadic outbreaks still occur when unvaccinated travellers bring the virus in from abroad. This year’s outbreak has proved deadly: in February, an unvaccinated and otherwise healthy six-year-old in #Texas became the first person in a decade to die from measles in the United States. Officials are evaluating another possible measles death in New Mexico.

    At least 95% of a population must be vaccinated against measles to achieve herd immunity, whereby enough of a population is immune that a disease will not spread. In the United States, the level dropped just below that, to 93% during the COVID-19 pandemic, and has yet to recover. Measles is one of the most infectious human diseases, meaning that even a slight dip in vaccine coverage can make a big difference, says Ashley Gromis, a social epidemiologist at the RAND Corporation, a think tank in Santa Monica, California.

    The 95% vaccination goal also assumes that unvaccinated individuals are evenly distributed throughout the population, she says. In practice, that is rarely the case. In Texas, about 94% of children entering kindergarten are vaccinated against measles. But in the region where the current outbreak began, only 82% are. “These pockets in which you have lots of susceptible individuals helps disease start circulating,” says Gromis.

    Such numbers mean the United States is now “dangerously close” to losing ‘elimination’ status for measles, says Margaret Doll, an epidemiologist at Albany College of Pharmacy and Health Sciences in New York. Given that prospect, it is particularly important for public-health officials to promote vaccines, she says. “You would like that message to be supported by our leading health authorities.

    Yet the opposite seems to be happening. [...]

    [...] after initially downplaying the severity of the outbreak during a cabinet meeting, Kennedy issued a statement acknowledging the importance of vaccination in preventing measles.

    But he also emphasized good nutrition and treatment with vitamin A as ways to reduce measles severity. In an interview on 4 March, he praised the benefits of cod liver oil.

    This has fuelled confusion in Texas, where public-health officials are hearing stories of parents giving unvaccinated children vitamin A, which can be toxic at high doses, rather than getting them vaccinated.

    #rougeole #vaccin #rfkjr #enfants

  • Errances paramédicales - Une perspective féministe sur la naturopathie
    https://www.jefklak.org/errances-paramedicales

    Les brochures des naturopathes et praticien·nes des #médecines_non_conventionnelles racontent en creux la solitude, les symptômes mal identifiés ou psychologisés, l’#errance_médicale. Elles racontent les stress particuliers qui touchent au médicament : les trai­tements aux résultats décevants, la crainte des effets secondaires, le manque de transparence, d’information, de reconnaissance des affects et des compétences des personnes soignées. La confiance a aussi été entamée par les scandales sanitaires comme celui du Médiator, l’escroquerie du Spasfon, où les industries pharmaceutiques et les pouvoirs publics ont sciemment mis en danger des gens pour engranger des bénéfices à court terme. Ces brochures disent enfin les vulnérabilités historiquement produites par le milieu médical, autant de « zones d’expérience dévastées », pour reprendre l’expression utilisée par Isabelle Stengers dans son Sorcellerie capitaliste.

    Au regard du coût des formations (12 995 euros pour la formation de quinze mois à l’Institut supérieur de #naturopathie), des consultations (entre 60 et 110 euros), des probiotiques et des compléments alimentaires, de l’acquisition ou de la location de machines (osmoseur, physioscan), la surreprésentation des femmes et minorités de genre parmi les usager·es de ces médecines se traduit par une saisie directe de leurs ressources. L’enjeu est économique, mais aussi clinique. Selon la morale vitaliste dix-neuviémiste que diffusent les médecines naturelles, il ne s’agit pas exactement de prévenir ou de guérir la maladie mais de produire plus de vie. Le programme thérapeutique associé à cette idée est assez opaque : évacuer des toxines (mais que sont-elles exactement ?), dynamiser l’organisme, régénérer les cellules (qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?). Dans ce rapport métaphorisé au corps, la matérialité des maladies s’estompe. Connaître précisément leur fonctionnement biologique perd de l’intérêt ; la guérissabilité n’est pas nécessairement à l’agenda. #Femmes et minorités de genre font ainsi l’expérience d’une autre errance médicale, tout aussi fragilisante, prenant les chemins de traverse enherbés des médecines douces et naturelles, ce qui retarde souvent leur prise en charge médicale.

    L’enjeu de genre autour de l’alimentation est par ailleurs exacerbé. Les médecines naturelles diffusent implicitement ou explicitement une critique de la modernité alimentaire, et avec elle, l’idée selon laquelle on s’intoxiquerait en mangeant mal, que des aliments comme le sucre seraient « meurtriers » quand d’autres prolongeraient la vie. Le rapport à soi encouragé par ce programme thérapeutique pousse à une amélioration constante de son #alimentation et de son #hygiène, gage d’une aptitude à la #santé et à la vitalité. Chez une population féminine historiquement sujette aux privations et à un contrôle social permanent exercé sur ce qu’elle mange, la discipline de la bonne alimentation est un pipeline menant droit à des conduites à risque, comme l’orthorexie. C’est également majoritairement aux femmes qu’incombe la responsabilité de l’alimentation des enfants, et pour elles les injonctions sophistiquées à parfaire son alimentation peuvent déboucher sur des préoccupations sans fin. L’essor de thérapeutiques onéreuses et incertaines dans leurs effets cliniques capture ainsi les multiples vulnérabilités féminines.

    • Merci pour le partage, le point de vue est intéressant, il est toujours bon de rappeler que si les pseudo-médecines prospèrent c’est aussi parce que notre système de santé est défaillant et notamment très souvent sexiste (et raciste aussi).
      Ce qui est embêtant avec la naturopathie (et d’autres pseudo-médecines) c’est qu’elle garde une image vaguement positive auprès des gens, quelque chose de plus ou moins similaire à la diététique, du soin à base de plantes, inoffensif etc.
      Une collègue était partie de l’entreprise pour suivre une formation de naturopathe, d’aucuns n’y voyaient qu’un choix professionnel comme un autre... Il y a quelques années, alors que nous étions sans le sou, un ami très proche (accessoirement mon colocataire) s’était embarqué là dedans, pompant toutes ses économies (heureusement il s’est rapidement arrêté, au vu du contenu de la formation, complètement ésotérique). Il savait qu’il ne fallait pas trop m’en parler... car de mon côté je ne mâche jamais mes mots face à ce genre de pratiques, ce qui a le don de choquer l’assistance la plupart du temps (surtout si c’est dans le cadre du travail, lieu du consensus béat par excellence), je sais sur le moment que je ne vais pas convaincre grand monde mais je pense faire comprendre que le sujet n’est pas consensuel et au moins si ça peut calmer les ardeurs de certain⋅e⋅s à vouloir embrigader les gens là dedans ce sera toujours ça de pris (je fais idem sur l’ostéopathie et je me prends des volées de bois vert).

  • Norway denies Russian accusation of militarising Svalbard Arctic islands | Reuters
    https://www.reuters.com/world/europe/russia-accuses-norway-militarising-svalbard-arctic-islands-2025-03-14
    tiens ! ça pouvait se voir venir…

    Russia accused Norway of militarising the Svalbard archipelago, a claim Norway denied in a comment to news agency NTB after Russia on Friday had summoned the Norwegian ambassador to Moscow over the matter.
    “Moscow called on the Norwegian side to renounce any activity that undermines the international legal foundations of the archipelago’s regime,” a statement by the Russian Foreign Ministry said.

    It added such activity could lead to escalating tension or increase conflict potential in the Spitsbergen territory.

    Norwegian foreign ministry spokesperson denied the claim.
    “Svalbard is part of Norway and part of NATO. Norwegian authorities obviously act in accordance with the Svalbard Treaty,” Ministry press officer Mathias Rongved told NTB.
    Spitsbergen is the largest island in the Arctic Svalbard archipelago, located roughly halfway between the North Pole and the European mainland.
    Svalbard is governed under a 1920 treaty giving Norway sovereignty but allowing citizens of signatory states to settle there without a Norwegian visa.

    The treaty restricts the military uses of the archipelago, but the islands are not a demilitarised zone.
    There are two Russian settlements on the island, Barentsburg and Pyramiden, with some 340 residents currently, out of a total population of 2,945, according to Statistics Norway.
    Norway is NATO’s monitor for the vast 2 million square kilometre area of the North Atlantic used by the Russian northern fleet’s nuclear submarines. The area Norway monitors includes the waters between Svalbard and the mainland.
    Russia has in the past accused Norway of militarising Svalbard.

  • Musk cuts the team finding Ukrainian children stolen by Russia
    https://inews.co.uk/news/world/musk-cuts-team-finding-ukraine-stolen-children-russia-3581184

    The US government has been funding a specialist team based at Yale University, who have used open source technology to trace the lost children and help repatriate them.

    But this team, which has already helped to locate hundreds of children, has now had its funding paused, amid tech tycoon Musk’s chainsaw slashing of the federal budget via the so-called department of government efficiency (#Doge).

    [...]

    There have been more than 19,500 reports of “unlawful deportation and forced transfer of children”, with campaigners claiming Russia is taking the children to erase Ukrainian culture and indoctrinate the younger generation into a pro-Russia mindset. Mykola Kuleba, founder of the charity Save Ukraine, previously said: “Russia is stealing our future.”

    Around 1,240 children have so far been repatriated, according to Bring Kids Back UA, an initiative launched by Volodymyr Zelensky to rescue all children from deportation and occupation.

    When the search team gathers evidence, it passes the lead to Ukrainian authorities to attempt to bring back the children. The i Paper has confirmed that Yale Humanitarian Research Lab’s data has been used to reunite some families.

    The decision to cut funding could now harm Ukraine’s capabilities to reunite more children with their families.

    [...]

    The lab is part of the Conflict Observatory programme, which was set up with funding from the US State Department’s Bureau of Conflict and Stabilisation Operations to investigate and publish evidence of Russia-perpetrated war crimes and other atrocities in Ukraine. Other organisations also previously fed into the initiative.

    [...]

    The i Paper understands Yale’s work has been on pause since late January, with researchers being shut out from their work and files.

    The lab also shares its evidence with Europol, the law enforcement agency of the European Union, and the ICC, as part of their efforts to prosecute Russian individuals and agencies.

    The abrupt closure meant efforts to transfer its latest evidence to Europol was not completed. It is also understood that the formal evidence-sharing agreement with the ICC ended.

    The website for the Conflict Observatory appears to have been taken down.

    #Ukraine #enfants

  • J’ai réussi à faire une passerelle RSS de Seenthis vers Bluesky, pour reposter automatiquement mes trucs de Seenthis sur Bluesky.

    Pour cela j’ai ouvert un compte gratuit sur Pipedream :
    https://pipedream.com

    Là j’ai fait un « workflow » (je crois que ça s’appelle comme ça) composé de deux parties :
    – un déclencheur à partir de mon flux RSS,
    – un script NodeJS qui fabrique le message et le poste sur Blueksy.

    Pour la configuration de « trigger », là c’est simple, c’est réglé sur 15 minutes, avec le « Feed URL » qui est l’adresse de mon flux RSS de Seenthis. En l’occurence :
    https://seenthis.net/people/arno/feed

    Le truc où ça se passe ensuite, c’est le script NodeJS. Dans mon cas :

    import Atproto from '@atproto/api';
    const { RichText, BskyAgent } = Atproto;

    const agent = new BskyAgent({
     service: 'https://bsky.social'
    });

    await agent.login({
     identifier: 'arno-spip.bsky.social',
     password: 'XXXXX'
    });
    export default defineComponent({
     async run({ steps, $ }) {

       var t = `${steps["trigger"]["event"]["summary"]}`;
       t = t.substr(0, 230);
       var l = t.lastIndexOf(" ");
       t = t.substr(0,l)+"…";

       const rt = new RichText({
         text: t+`

    ${steps["trigger"]["event"]["link"]}`
       });


       await rt.detectFacets(agent);
       await agent.post({
         text: rt.text,
         facets: rt.facets,
         createdAt: new Date().toISOString()
       })
     },
    })

    Évidemment, à identifier et password: 'XXX', il faut mettre les infos qui correspondent à ton propre compte Bluesky.

    Ensuite il faut faire « Deploy » et ça tourne.

  • Après avoir rompu le contrat avec la France, l’Australie risque de ne jamais recevoir sa commande de sous-marins américains | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/laustralie-risque-de-ne-jamais-recevoir-sa-commande-de-sous-marins-amer

    Quatre ans après avoir annulé le « deal du siècle » avec la France pour des sous-marins conventionnels, l’Australie affiche son inquiétude. La commande pourrait ne jamais être honorée par les États-Unis.
    […]
    Trois ans après ce coup de Trafalgar, le rêve d’obtenir des sous-marins nucléaires made in USA a viré au cauchemar. Initialement chiffrée à 269 milliards de dollars (environ 247 milliards d’euros), la note n’a cessé de croître, tandis que l’industrie navale américaine peine à augmenter sa cadence de production. Dans le meilleur des scénarios, les sous-marins Virginia arriveront en 2032, soit avec deux ans de retard. Actuellement dotée de 49 sous-marins nucléaires d’attaque, l’US Navy vise 66, mais à raison d’un sous-marin par an, la production est bien en deçà des prévisions.
    […]
    Canberra pourrait ne jamais voir la couleur de sa commande, même si 500 millions de dollars (458 millions d’euros) ont été réglés à Washington, le 8 février dernier.

    De plus, trois jours après réception de cette enveloppe, un rapport publié par le Congrès américain suggère à l’Australie de préférer le déploiement de sous-marins sous pavillon américain. Une véritable vassalisation ? « Il était clair, dès le début, que les grands perdants de l’affaire étaient les Australiens », se moque un proche du dossier. « Ils ont perdu vingt ans d’efforts pour bâtir une industrie de défense. »

  • Éloge de l’impropriétaire
    https://laviedesidees.fr/Catherine-Malabou-Il-n-y-a-pas-eu-de-Revolution

    Marx a mal lu #Proudhon : il lui reproche d’avoir négligé les rapports de production, alors que l’anarchiste français s’intéresse à l’assujettissement politique qu’amène selon lui nécessairement la propriété privée.

    #Philosophie #propriété #anarchisme #Marx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250312_malabou.pdf

  • « Le Rapport Brazza », le document qui réfute la thèse d’une France coloniale civilisatrice
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/03/12/le-rapport-brazza-le-document-qui-refute-la-these-d-une-france-coloniale-civ

    Les éditions du Passager clandestin publient en version « poche » ce texte révélant dès 1905 les exactions du système colonial français. Longtemps dissimulé au public, il avait été redécouvert grâce au minutieux travail de l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch, qui en actualise la préface.

    […]

    En mars 1905, l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza embarque pour le Congo sous protectorat français afin d’y enquêter sur une affaire qui secoue l’opinion publique française, la mort cruelle d’un prisonnier tué par un fonctionnaire colonial à l’aide d’une cartouche de dynamite.

    […]

    La charge est sévère contre l’Etat français et le régime concessionnaire, mis en place pour limiter l’investissement public. La mission découvre ainsi l’organisation de prises d’otages afin d’obliger les populations à payer l’impôt en nature réclamé par l’administration. A Bangui, 45 femmes sont mortes de faim en 1904 alors qu’elles étaient enfermées à plus de 60 dans une case de 6 mètres de long, pour contraindre leurs maris à fournir une partie de leur récolte de caoutchouc. Dans une autre région, 119 « femmes et fillettes » sont enlevées pour les mêmes raisons, avant d’être relâchées sur intervention de Brazza.

  • Vote RN et racialisation de la solidarité
    https://laviedesidees.fr/Vote-RN-et-racialisation-de-la-solidarite

    Le welfare chauvinism, « chauvinisme du bien-être », désigne la tendance à soutenir les politiques sociales sous condition que celles-ci soient réservées aux seuls nationaux. Jusqu’à quel point cette catégorie peut-elle s’appliquer à l’électorat du Rassemblement national ?

    #Politique #solidarité #racisme #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250311_faury.pdf

    • ... les électeurs du #RN ne s’éloignent pas de la gauche uniquement dans leur rapport à l’immigration et aux minorités ethno-raciales. Y compris sur des enjeux plus spécifiquement relatifs aux rapports entre classes sociales, cet électorat présente beaucoup d’attitudes qu’on pourrait qualifier de « workfaristes ». Le terme de workfare, venu des États-Unis, mais qui a essaimé depuis, permet de qualifier la « nouvelle norme de la mise au travail » qui « oblige les allocataires de l’aide sociale à travailler pour percevoir leur allocation » (Simonet, 2020 ; voir aussi Barbier, 2008). Désignant un ensemble de réformes du système d’assistance [6], la notion renvoie plus largement à une rhétorique et à une pensée « habituellement associées au répertoire libéral de protection sociale, qui dénoncent les effets désincitatifs des prestations sociales » (Palier, 2008), accompagnant le tournant rigoriste dans le contrôle des chômeurs et des pauvres (Vivès et al, 2023 ; Duvoux, 2012).

      #workfare_chauvinism #Félicien_Faury

  • #Le_Pen, #Ferrand et l’inéligibilité : le grand #soupçon de la #collusion | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110325/le-pen-ferrand-et-l-ineligibilite-le-grand-soupcon-de-la-collusion

    Le Pen, Ferrand et l’inéligibilité : le grand soupçon de la collusion
    Tandis que la députée mise sur une décision du Conseil constitutionnel pour limiter la peine d’inéligibilité qui la menace, le nouveau président de l’institution – désigné grâce au RN – assume la rhétorique de l’extrême droite contre le « gouvernement des juges ».

    Michel Deléan, Youmni Kezzouf et Antton Rouget

    Des #tractations ont eu lieu entre le RN et Richard Ferrand avant le vote qui a permis à ce dernier d’accéder à la présidence du Conseil constitutionnel.
    Ils sont sur la même ligne : non au « gouvernement des juges ». Une vieille antienne de l’extrême droite alors qu’en démocratie, les magistrat·es ne font qu’appliquer la loi votée par les parlementaires.
    L’enjeu ? Marine Le Pen connaîtra le 31 mars le jugement la concernant de l’affaire dite des assistants du parti. Les procureurs ont réclamé cinq ans de prison dont trois avec sursis. Mais aussi qu’elle soit immédiatement déclarée inéligible.

    Une question fait débat depuis : est-il normal d’appliquer l’inéligibilité à un·e élu·e avant même que la justice se soit prononcée en appel ?
    Pour un·e député·e, l’inéligibilité n’a déjà pas les mêmes conséquences que pour un·e maire ou un·e élu·e local·e lambda. Un·e parlementaire ne peut pas être immédiatement déchu·e de son mandat. Il faut forcément attendre une décision définitive de la justice.
    En revanche, l’inéligibilité lui interdit de pouvoir solliciter d’autres mandats. Marine Le Pen pourrait ainsi être empêchée de se présenter à la prochaine élection présidentielle.
    Elle a cependant un espoir : le 18 mars, le même Conseil constitutionnel doit se prononcer sur les conséquences de l’inéligibilité pour un élu de Mayotte. Celui-ci n’est pas député : il a donc perdu son mandat d’élu local, en dépit du fait qu’il a fait appel.
    Marine Le Pen n’est dès lors pas concernée par cette décision. Mais si cet élu obtenait gain de cause, elle pourrait espérer en tirer un bénéfice politique en criant à l’injustice.

    Le soupçon était persistant depuis plusieurs semaines ; il prend désormais corps. Richard Ferrand, nouveau président du Conseil constitutionnel, qui a prêté serment vendredi 7 mars devant Emmanuel Macron, a négocié le soutien du Rassemblement national (RN) – qui ne s’est pas opposé à sa nomination – en lui offrant des garanties autour d’un programme commun contre le « gouvernement des juges », a révélé Libération dans une enquête publiée lundi 10 mars.

    D’après le quotidien, des « émissaires se disant proches » de Richard Ferrand auraient échangé directement avec l’entourage de Marine Le Pen en amont de son audition devant les membres des commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat – où sa nomination s’est jouée à une voix près – pour rassurer la cheffe de file de l’extrême droite sur son projet à la tête du Conseil constitutionnel.

    Sollicité par Mediapart à ce sujet, Richard Ferrand nous a indiqué n’avoir « mandaté aucun émissaire » pour sa campagne, sans pour autant contester que des tractations (directes ou indirectes) aient pu avoir lieu avec le RN. Questionné sur l’existence de ces discussions, l’entourage de Marine Le Pen n’a pas souhaité faire de commentaire.

    Le président du Conseil constitutionnel, lui, assume de dénoncer la menace d’un prétendu « gouvernement des juges », faisant ainsi la part belle à la rhétorique développée par l’extrême droite face à ses déboires judiciaires. « J’ai toujours veillé à préciser que le Conseil, ainsi qu’il le rappelle systématiquement, “ne dispose pas d’un pouvoir général d’appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement” », précise-t-il cependant.

    « L’État de droit, c’est le contraire du gouvernement des juges, qui constitue une dérive antidémocratique et oligarchique, à l’image des Parlements de l’Ancien Régime, qui ont […] conduit à la Révolution », avait par exemple dénoncé Marine Le Pen lors de la présidentielle de 2017, pour justifier son refus de se rendre à une convocation des juges d’instruction chargés de l’affaire des assistants parlementaires de son parti.

    Les attaques de la patronne du RN et de son entourage contre la justice n’ont ensuite fait que redoubler, atteignant leur paroxysme à la fin du procès de l’affaire des assistants en novembre 2024, au terme duquel le parquet a requis cinq ans d’inéligibilité contre Marine Le Pen avec exécution provisoire (sans suspension en cas d’appel). Cette demande de condamnation, quand bien même elle est prévue par les textes et appliquée dans bon nombre de situations pour des faits moins graves, a provoqué un flot d’attaques contre la justice.

    Dans ce contexte particulier, Richard Ferrand – qui a lui-même connu le feu des « affaires » – avait déjà glissé l’idée, en propos liminaire de son audition devant le Parlement, le 19 février, que le Conseil constitutionnel « doit se garder de statuer au-delà [des compétences qui lui sont attribuées], sauf à tendre vers ce que nous ne voulons pas, c’est-à-dire un gouvernement des juges ».

    Des propos que le RN avait salués le jour même pour justifier le fait de laisser ce fidèle parmi les fidèles d’Emmanuel Macron accéder à la présidence du Conseil. « Nous avons posé des questions précises sur comment il envisageait sa présidence, il nous a rassurés, argumentait alors le porte-parole du groupe d’extrême droite, Bryan Masson. Il s’est engagé devant les députés, en expliquant qu’il ne devait pas y avoir de gouvernement des juges. »

    La #QPC, l’inéligibilité et l’exécution provisoire pour les élus
    L’enjeu est de premier ordre pour le RN et sa candidate déclarée à la présidentielle de 2027, dont l’avenir politique est suspendu au jugement de l’affaire des assistants, qui doit être rendu le 31 mars. Toute la question est de savoir ce que signifierait l’exécution provisoire réclamée lors des réquisitions pour Marine Le Pen. Et c’est là que le rôle du Conseil constitutionnel présidé par Richard Ferrand prête à confusion.

    En effet, le 18 mars, le Conseil constitutionnel doit justement examiner une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui porte sur l’exécution de l’inéligibilité des élu·es. Une QPC est une procédure qui permet à tout·e citoyen·ne de contester la loi qui lui est appliquée s’il ou elle estime qu’elle est contraire aux droits et libertés garantis par la Constitution.

    C’est ce qu’a fait Rachadi Saindou, un élu local de Mayotte, condamné notamment à quatre ans d’inéligibilité avec exécution provisoire pour des faits de détournements de fonds publics et de prise illégale d’intérêts. L’élu conteste le caractère automatique de l’application de cette peine, qui l’a privé de son mandat sans attendre un procès en appel. Le Conseil d’État, qui est la juridiction qui fait office de filtre dans cette affaire, a accepté de transmettre sa demande au Conseil constitutionnel.

    L’ancien maire de Toulon (Var) Hubert Falco, également condamné à une peine d’inéligibilité avec effet immédiat et déchu de son mandat pour des détournements, avait déjà tenté de porter la question devant le Conseil constitutionnel. Mais la Cour de cassation avait joué son rôle de filtre et rejeté sa demande de transmettre la QPC en décembre 2024.

    Pour bien comprendre pourquoi le filtre n’est pas exercé par la même institution : la Cour de cassation a ce rôle quand il s’agit de justice civile ou pénale. Le Conseil d’État quand il s’agit de justice administrative. 

    Lors de son refus de transmission, la Cour de cassation avait précisé que l’exécution provisoire, prévue par le Code pénal et le Code de procédure pénale, visait à favoriser l’exécution de la peine même en cas de recours, et à empêcher la récidive.

    En l’état actuel du droit, si Marine Le Pen devait être déclarée immédiatement inéligible, elle ne pourrait a priori pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027.

    Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, ce dernier motif pourrait bénéficier à Marine Le Pen. « A priori, cette dernière ne compte pas fuir à l’étranger pour échapper à la condamnation […]. Ensuite, on peut juger peu probable qu’entre le jugement de première instance et l’appel, elle décide de mettre en place un système de financement occulte du parti sur les fonds du Parlement européen », a-t-il déclaré dans Le Figaro – occultant au passage les autres affaires avec lesquelles le RN est aux prises.

    Mais à y regarder de plus près, la QPC de Rachadi Saindou, si elle devait être couronnée de succès, ne devrait pas bénéficier à Marine Le Pen. En effet, les conséquences de l’inéligibilité ne s’appliquent pas de la même façon à tous les types d’élu·es selon la jurisprudence.

    Rachadi Saindou soulève la question en tant qu’élu local. Or Marine Le Pen est députée, et les député·es et sénateurs et sénatrices bénéficient déjà d’une décision du Conseil constitutionnel qui leur confère un statut plus favorable que celui des élus locaux : leur inéligibilité ne peut être prononcée que lorsque toutes les voies de recours ont été épuisées. En clair, ils conservent forcément leur mandat de parlementaire. Marine Le Pen sera toujours députée le 1er avril, quelle que soit la décision de justice.

    En l’état actuel du droit, si Marine Le Pen devait être déclarée immédiatement inéligible, elle ne pourrait a priori pas se présenter à l’élection présidentielle de 2027, pas plus qu’à un nouveau mandat de députée. La décision Saindou n’y changera rien.

    Mais à l’évidence, la décision concernant cet élu de Mayotte sera utilisée politiquement. On peut facilement imaginer que s’il obtenait gain de cause, la cheffe de file de l’extrême droite et son équipe de juristes trouveraient un motif pour s’engouffrer dans la brèche et pour saisir le Conseil constitutionnel à son tour. Et qu’une campagne médiatique serait aussitôt déclenchée pour remettre en cause la portée de son inéligibilité et pourfendre un « gouvernement des juges » qui priverait les électeurs et électrices de leur liberté de choix.

    Michel Deléan, Youmni Kezzouf et Antton Rouget

  • La #NASA licencie la chercheuse sur le climat #Katherine_Calvin, #scientifique en chef de l’#agence
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/11/la-nasa-licencie-sa-scientifique-en-chef-une-chercheuse-sur-le-climat_657915

    La NASA licencie la chercheuse sur le climat Katherine Calvin, scientifique en chef de l’agence

    Katherine Calvin avait été nommée à ce poste en 2022 pour conseiller la direction de la NASA sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. En tout, une vingtaine de postes sont concernés dans l’agence spatiale américaine.

    Par Audrey Garric

    L’assaut contre la #science se poursuit aux Etats-Unis. La NASA, l’agence spatiale américaine, a annoncé, mardi 10 mars, qu’elle allait fermer le Bureau de sa scientifique en chef, Katherine Calvin, ainsi que le Bureau de la technologie, de la politique et de la stratégie et la branche sur les politiques de diversité, équité et inclusion au sein du Bureau de la diversité. En tout, une vingtaine de personnes sont concernées.

    Katherine Calvin, une brillante scientifique d’une quarantaine d’années, avait été nommée à son poste en 2022 par l’ancien président Joe Biden pour conseiller la direction de la NASA sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. Elle a également été conseillère principale de l’agence sur le climat. Cette chercheuse spécialisée dans l’utilisation humaine des ressources mondiales (terres, eau, énergie, etc.) est également coprésidente du groupe 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), consacré aux solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

    Fin février, elle s’était vue interdire par l’administration républicaine de participer à la dernière session plénière de l’institution onusienne en Chine. La NASA a aussi démantelé l’équipe technique qui l’aidait à animer le groupe 3, ce qui compromet l’élaboration du prochain rapport du GIEC sur la limitation des rejets carbonés. Katherine Calvin participe toutefois depuis lundi, en distanciel, à la première réunion des auteurs principaux d’un autre rapport spécial du GIEC qui sera consacré aux villes.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Aux Etats-Unis, l’administration Trump mène un « sabotage » en règle des sciences du climat
    Directives du DOGE

    Le Bureau du scientifique en chef de la NASA existe depuis 1982, précise le New York Times. Le Bureau de la technologie, de la politique et de la stratégie a, quant à lui, été créé en 2021 afin de fournir des analyses rapides sur des sujets transversaux, comme la mise en place d’une gouvernance mondiale autour des futures activités sur la Lune.

    Ces décisions sont une application des directives du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) d’Elon Musk qui procède à des coupes drastiques dans les agences fédérales américaines. Ce dernier est par ailleurs impliqué dans le business aérospatial à travers sa société SpaceX. « Nous avons commencé à mettre en œuvre une réduction progressive des effectifs, indique l’administratrice Janet Petro dans un mémo aux salariés. Même si cela implique des ajustements difficiles, nous considérons que c’est l’occasion de remodeler notre personnel (…) tout en fournissant aux citoyens américains une agence efficace. »
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    Ces #licenciements interviennent alors que des rumeurs circulent autour de velléités de la Maison Blanche de réduire de moitié le budget scientifique de la NASA. Une telle baisse, qui devrait être validée au Congrès, n’entraînerait rien d’autre, selon l’ONG The Planetary Society, qu’une « extinction de la science et de l’exploration spatiales aux Etats-Unis ».
    « Chasse aux sorcières »

    « Le rôle de la NASA dans la surveillance de la Terre est primordial », prévient de son côté la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe 1 du GIEC, qui se dit « touchée » par le « traitement humiliant et brutal » réservé aux chercheurs américains. Elle craint que la poursuite de la coopération scientifique internationale et le partage de données autour de l’atmosphère et de l’océan en soient affectés, notamment si l’agence est réorientée vers l’exploration de Mars au détriment des sciences de la Terre. La climatologue redoute également que cette « chasse aux sorcières » touche le Goddard Institute for Space Studies de la NASA, l’un des plus anciens et des plus grands laboratoires du monde en sciences du climat.
    Lire aussi la chronique | Article réservé à nos abonnés « Donald Trump et Elon Musk plongent la science américaine dans un indescriptible chaos »

    Un scientifique américain de la NASA dans le domaine de l’astrophysique vient de candidater au programme « Safe Place for Science » mis en place par Aix-Marseille Université le 6 mars pour accueillir des chercheurs empêchés de travailler aux Etats-Unis. « Il ne souhaite pas que son nom soit mentionné par peur des représailles », précise le président de l’université, Eric Berton. L’établissement, qui a déjà reçu 45 candidatures de scientifiques travaillant aux Etats-Unis, projette d’accueillir une quinzaine de chercheurs grâce à un budget de 10 à 15 millions d’euros sur trois ans.

    Audrey Garric

    • une collègue m’en parlait à la manif de vendredi disant : « elle répond plus au mails de soutien (sur mail perso), c pas son genre, elle a peur pour elle », bah elle avait raison... merde !

  • Guerre d’Algérie : France Télévisions déprogramme un documentaire sur l’usage des armes chimiques par l’armée française

    https://www.liberation.fr/international/afrique/guerre-dalgerie-france-televisions-deprogramme-un-documentaire-sur-lusage

    Le documentaire, qui s’appuie sur le travail minutieux de l’historien Christophe Lafaye et sur les archives qu’il a pu réunir, offre pour la première fois une analyse approfondie du recours aux gaz toxiques par l’armée française dès les premiers mois de la guerre d’Algérie. Il met en lumière la stratégie délibérée de l’armée française pour déloger les combattants algériens cachés dans les grottes, une tactique qui s’est rapidement transformée en une véritable guerre chimique. « Avec la torture et le déplacement des populations, la guerre chimique est le dernier élément d’une série de brèches dans les engagements internationaux de la France que celle-ci a bafoués pour mener sa guerre coloniale, précise le documentaire. De 1954 à 1959, la France coloniale n’a pas hésité à gazer, notamment dans les zones montagneuses difficiles d’accès, des populations sans défense. »

    Après une phase d’expérimentation de plusieurs gaz pour en déterminer l’efficacité, l’armée a procédé à au moins 400 interventions chimiques à grande échelle, exposant ainsi des dizaines de milliers de personnes à des substances extrêmement dangereuses. Parmi elles, le gaz CN2D, pourtant interdit par la convention de Genève de 1925. « Il s’agissait d’une stratégie militaire pensée, avec la création d’une section spécialisée dans les armes chimiques au sein de l’armée française, explique la journaliste indépendante Claire Billet, qui a tourné le documentaire l’été dernier dans les régions reculées de la Kabylie et de l’Aurès. L’objectif initial était de faire sortir les combattants des grottes, mais en réalité, les gens mouraient. »

  • Trump’s orders targeting law firms raise constitutional concerns, experts say
    https://www.reuters.com/world/us/trumps-orders-targeting-law-firms-raise-constitutional-concerns-experts-say

    President Donald Trump’s executive orders terminating security clearances and taking other actions against two prominent law firms may violate constitutional protections and represent exceptional acts of retribution against lawyers who have crossed him in the past, according to legal experts.

    The two firms targeted by the Republican president have represented Trump adversaries. Perkins Coie represented the campaign of 2016 Democratic presidential nominee Hillary Clinton, who Trump defeated in his first presidential run. Covington & Burling currently represents Jack Smith, the special counsel appointed during Democratic former President Joe Biden’s administration who brought criminal charges against Trump in two cases.

  • ICE arrests Palestinian activist for involvement in Columbia protests
    https://mondoweiss.net/2025/03/ice-arrests-palestinian-student-for-involvement-in-columbia-protests

    On Saturday the Department of Homeland Security (DHS) arrested Mahmoud Khalil, a leader of the Gaza protests on Columbia University’s campus, at his apartment in New York City.

    Khalil, who is Palestinian, is a permanent U.S. resident, but according to his attorney, Amy Greer, U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents executed a State Department order to revoke his student visa and green card.

    Khalil was a recent graduate of Columbia’s School of International and Public Affairs and had been a lead negotiator for student activists during the Gaza solidarity encampment in the spring of 2024.

    • https://theintercept.com/2025/03/10/mahmoud-khalil-palestine-columbia-immigration-deport

      So, as of Saturday night, Khalil, a legal permanent resident, is being held without charge at an Immigration and Customs Enforcement, or ICE, detention center. His attorney and his wife — a U.S. citizen who is eight months pregnant — were unable to find Khalil in the sprawling ICE carceral system for over 24 hours.

      On Saturday night, Department of Homeland Security agents descended on Khalil’s apartment, a Columbia University-owned property near the school’s Manhattan campus. Khalil called his attorney, Amy Greer, who spoke with the agents on the phone. First, they reportedly said they were acting on State Department orders to revoke the graduate’s student visa. The attorney told them that Khalil has a green card, which Khalil’s wife produced as proof. Then, according to reports, the agent told Greer that they were revoking Khalil’s green card. The agents threatened Khalil’s pregnant wife with arrest too, and then took her husband away.

      “We will be revoking the visas and/or green cards of Hamas supporters in America so they can be deported,” wrote U.S. Secretary of State Marco Rubio on X on Sunday, linking to The Associated Press’s coverage of Khalil’s arrest.

      There is no going back from this point: President Donald Trump’s administration is trying to deport a man solely for his First Amendment-protected activity, without due process. By all existing legal standards, this is illegal and unconstitutional: a violation of First Amendment protections, and the Fifth Amendment-protected right to due process. If Khalil’s green card is revoked and he is deported, no one can have any confidence in legal and constitutional protections as a line of defense against arbitrary state violence and punishment. Khalil’s arrest marks an extraordinary fascist escalation.

  • Une #Histoire globale du climat
    https://laviedesidees.fr/Peter-Frankopan-Les-Metamorphoses-de-la-terre

    Écrire une « nouvelle histoire du monde » depuis les origines de la planète Terre jusqu’à nos jours, en articulant l’histoire des sociétés humaines et celle de la « nature », tel est le pari audacieux de Peter Frankopan.

    #histoire_globale #changement_climatique
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20250310_rozeau.pdf

  • La Turquie construit un mur à la frontière grecque - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/63260/la-turquie-construit-un-mur-a-la-frontiere-grecque

    La Turquie construit un mur à la frontière grecque
    Par La rédaction Publié le : 07/03/2025
    Un nouveau mur sera bientôt érigé à la frontière entre la Turquie et la Grèce, dans la région de l’Evros. Il s’ajoute à la barrière d’acier construite par Athènes à ce même endroit pour empêcher les passages de migrants. Celui-ci se déploiera le long de la frontière entre la Grèce et la Turquie, afin de prévenir les entrées irrégulières de migrants dans l’Union européenne (UE), a annoncé mardi 4 mars le gouverneur de la province turque d’Edirne, Yunus Sezer. « Il est prévu de construire dans un premier temps 8,5 kilomètres cette année », a-t-il précisé.Le responsable a ajouté que d’autres portions de ce mur devraient être érigées ultérieurement le long de la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce, longue de quelque 200 kilomètres et presque intégralement formée par le fleuve Evros.
    La construction de ce mur s’inscrit dans le cadre de l’accord signé en 2016 entre l’Union européenne et la Turquie pour que le pays garde les exilés sur son sol. La Turquie a par ailleurs renforcé ses frontières avec l’Iran et la Syrie. Des murs d’une longueur totale de plus de 1000 km séparent le pays de ses voisins. D’après Hamit Bozarslan, directeur d’études à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et spécialiste de la Turquie, avec la construction de ce nouveau mur à la frontière grecque, Recep Tayyip Erdogan « souhaite faire un geste à l’égard de l’Europe ». « La crise [syrienne] actuelle a des répercussions importantes sur la Turquie et le président sait que l’Europe n’a pas oublié son rôle dans la ‘crise des réfugiés’ de 2015 », affirme-t-il à InfoMigrants.En clair, Recep Tayyip Erdogan veut faire preuve de sa bonne volonté pour s’assurer du soutien de l’UE.
    La Turquie et la Grèce sont déjà séparées par endroits par une barrière d’acier dans la région de l’Evros, érigée par Athènes. En 2022, Le Conseil gouvernemental de sécurité nationale (KYSEA) grec avait même validé son extension de près de 40 km, pour arriver à 100 km au total. « Nous contribuons à la sécurité européenne et nous contribuons également à une politique d’asile européenne [...] plus efficace », avait déclaré le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis lors d’une visite à la frontière en avril 2023.Pour stopper les arrivées de migrants, la Grèce a également investi ces dernières années dans un arsenal ultra-moderne : caméras thermiques et radars high-tech accrochés sur les pylônes le long de la frontière, et même deux canons sonores, positionnés au sud et au nord de l’Evros.
    Dans cette zone ultra militarisée transitent régulièrement des candidats à l’exil, arrivés là après avoir traversé le fleuve Evros. Il arrive que certains groupes restent coincés. En août 2022, 38 migrants, dont une femme enceinte et sept enfants, sont restés bloqués sur un îlot. Selon des médias et des militants, ces personnes étaient coincées sur ce bout de terre situé à la frontière entre la Turquie et la Grèce depuis plusieurs jours.
    Les pushbacks seraient également nombreux dans cette zone, bien que les autorités aient toujours nié avoir recours à ces pratiques. « Les pushbacks existent, j’ai moi-même renvoyé 2000 personnes vers la Turquie », avait confié à InfoMigrants en 2021 un ancien policier à la retraite. « Régulièrement, mes collègues m’appelaient pour me prévenir qu’ils allaient venir avec des migrants. Ils étaient généralement rassemblés par groupe de dix environ. Mon rôle était simple : je les faisais monter sur mon bateau, souvent à la tombée de la nuit et je les ramenais vers les côtes turques ».

    #Covid-19#migrant#migration#grece#turquie#UE#frontiere#mur#militarisation#pushback#droit#politiquemigratoire#sante

  • War heroes and military firsts are among 26,000 images flagged for removal in Pentagon’s DEI purge

    References to a World War II Medal of Honor recipient, the #Enola_Gay aircraft that dropped an atomic bomb on Japan and the first women to pass Marine infantry training are among the tens of thousands of photos and online posts marked for deletion as the Defense Department works to purge diversity, equity and inclusion content, according to a database obtained by The Associated Press.

    The database, which was confirmed by U.S. officials and published by AP, includes more than 26,000 images that have been flagged for removal across every military branch. But the eventual total could be much higher.

    One official, who spoke on condition of anonymity to provide details that have not been made public, said the purge could delete as many as 100,000 images or posts in total, when considering social media pages and other websites that are also being culled for DEI content. The official said it’s not clear if the database has been finalized.

    Defense Secretary Pete Hegseth had given the military until Wednesday to remove content that highlights diversity efforts in its ranks following President Donald Trump’s executive order ending those programs across the federal government.

    But a review of the database also underscores the confusion that has swirled among agencies about what to remove following Trump’s order.

    Aircraft and fish projects are flagged

    In some cases, photos seemed to be flagged for removal simply because their file included the word ”gay,” including service members with that last name and an image of the B-29 aircraft Enola Gay, which dropped the first atomic bomb on Hiroshima, Japan, during World War II.

    Several photos of an Army Corps of Engineers dredging project in California were marked for deletion, apparently because a local engineer in the photo had the last name Gay. And a photo of Army Corps biologists was on the list, seemingly because it mentioned they were recording data about fish — including their weight, size, hatchery and gender.

    In addition, some photos of the Tuskegee Airmen, the nation’s first Black military pilots who served in a segregated WWII unit, were listed on the database, but those may likely be protected due to historical content.

    The Air Force briefly removed new recruit training courses that included videos of the Tuskegee Airmen soon after Trump’s order. That drew the White House’s ire over “malicious compliance,” and the Air Force quickly reversed the removal.

    Many of the images listed in the database already have been removed. Others were still visible Thursday, and it’s not clear if they will be taken down at some point or be allowed to stay, including images with historical significance such as those of the Tuskegee Airmen.

    Asked about the database, Pentagon spokesman John Ullyot said in a statement, “We are pleased by the rapid compliance across the Department with the directive removing DEI content from all platforms. In the rare cases that content is removed that is out of the clearly outlined scope of the directive, we instruct components accordingly.”

    He noted that Hegseth has declared that “DEI is dead” and that efforts to put one group ahead of another through DEI programs erodes camaraderie and threatens mission execution.

    Some images aren’t gone

    In some cases, the removal was partial. The main page in a post titled “Women’s History Month: All-female crew supports warfighters” was removed. But at least one of the photos in that collection about an all-female C-17 crew could still be accessed. A shot from the Army Corps of Engineers titled “Engineering pioneer remembered during Black History Month” was deleted.

    Other photos flagged in the database but still visible Thursday included images of the World War II Women Air Service Pilots and one of U.S. Air Force Col. Jeannie Leavitt, the country’s first female fighter pilot.

    Also still visible was an image of then-Pfc. Christina Fuentes Montenegro becoming one of the first three women to graduate from the Marine Corps’ Infantry Training Battalion and an image of Marine Corps World War II Medal of Honor recipient Pfc. Harold Gonsalves.

    It was unclear why some other images were removed, such as a Marine Corps photo titled “Deadlift contenders raise the bar pound by pound” or a National Guard website image called “Minnesota brothers reunite in Kuwait.”

    Why the database?

    The database of the 26,000 images was created to conform with federal archival laws, so if the services are queried in the future, they can show how they are complying with the law, the U.S. official said. But it may be difficult to ensure the content was archived because the responsibility to ensure each image was preserved was the responsibility of each individual unit.

    https://apnews.com/article/dei-purge-images-pentagon-diversity-women-black-8efcfaec909954f4a24bad0d49c7
    #DEI #USA #trumpisme #Etats-Unis #censure #photographie #archive #histoire #gay

  • « C’est plus possible » : 300 médecins étrangers en grève de la faim contre la précarité
    https://www.revolutionpermanente.fr/C-est-plus-possible-300-medecins-etrangers-en-greve-de-la-faim-
    https://www.revolutionpermanente.fr/IMG/logo/mede.jpg?1741386002

    Ce mardi 5 mars, les Praticiens à diplôme Hors Union Européenne (PADHUE) ont entamé une grève de la faim contre la précarité imposée par le gouvernement qui les empêche d’accéder à leur régularisation et à de meilleures conditions de vie, en continuant à toujours plus les exploiter.

    À l’appel du collectif Ipadecc (Intégration praticiens à diplôme étranger engagés contre la crise), ce sont 300 #médecins_étrangers, qui sont entrés en grève de la faim ce mercredi pour dénoncer la précarité de leur statut. « J’ai déjà réalisé 2 000 consultations d’urologie et 267 interventions chirurgicales, je suis sur Doctolib, je porte le téléphone d’urgence, je fais des gardes et je travaille près de 70 heures par semaine…Le tout pour 1 600 euros par mois », témoigne un urologue au journal Le Dauphiné libéré.
    Ce sont près de 5 000 praticiens à diplôme Hors Union Européenne (PADHUE) qui sont soumis à la même situation : à compétences égales, ils gagnent près de 3 fois moins que les praticiens titulaires et sont contraints à multiplier les contrats précaires. Pour être régularisés, ils doivent passer un contrôle de connaissances (EVC) ayant lieu chaque année et permettant, selon le résultat, l’accès à des postes stables par spécialités. Cette année, c’est 20% des postes à pourvoir par ce biais qui ont été supprimés, laissant des milliers de praticiens sur le carreau.

    #medecine #santé #hôpital

  • Bombe découverte près de la gare du Nord
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/direct-gare-du-nord-le-trafic-sera-chamboule-toute-la-journee-previent-


    C’est un message de la dernière grande guerre qui nous avertit de ce que sera la prochaine.

    Bombardement du 21 avril 1944
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_du_21_avril_1944

    La mission prévoit que l’attaque s’effectue en deux phases à une heure d’intervalle avec un jalonnement précis de la cible3. Le bombardement dura près de deux heures. Il se déroula en deux phases : la première du dépôt de La Chapelle (à l’angle de la rue des Poissonniers et de la rue Ordener, près du métro Torcy (actuellement Marx-Dormoy) et de la gare de Pont-Marcadet) à la rue du Docteur-Heulin ; la deuxième, de la rue du Docteur-Heulin au pont de Soissons. Dans les deux premières minutes, le bombardement est d’une haute précision ; mais à cause de la fumée, la visibilité baisse par la suite et les bombes tombent dans des zones habitées.

    247 Avro Lancaster et 22 de Havilland DH.98 Mosquito du 627e squadron, équipés de bandes d’aluminium pour tromper les radars allemands.

    2 000 bombes furent larguées, faisant 641 morts (dont 218 de la Plaine Saint-Denis2), dont une centaine sur un terrain vague impasse Marteau, plus 377 blessés4. La gare de La Chapelle-Saint-Denis est lourdement atteinte, ainsi que le dépôt de La Plaine et le cimetière parisien de Saint-Ouen.

    Sur les 2000 bombes larguées, la plupart l’ont été à basse altitude avec une bonne précision, celles des bombardiers américains opérant à haute altitude ayant été moins précises : de ce fait, seules 200 bombes ont manqué leurs objectifs et frappé la population civile2.

    De nombreux immeubles avenue du Président-Wilson, rue du Landy et rue du Bailly sont détruits5. La résistance parisienne, alertée par les Alliés, s’est efforcée de secourir les habitants, telles les résistantes Suzanne Leclézio et Yvonne Ziegler qui se sont illustrées dans l’aide aux victimes lors de cet épisode de la Seconde Guerre mondiale6.

    Voici ce que l’on peut lire sur ce bombardement dans la presse de l’époque :

    « Le 20 avril 1944, l’aviation alliée, pour paralyser le trafic allemand à la gare des marchandises de la Chapelle, dans les ateliers du chemin de fer du Nord et dans les vastes chantiers de la STCRP, dut effectuer, de 23 h 30 à 2 h du matin, un des plus violents bombardements que Paris eut à subir. La rue des Poissonniers n’est plus à son extrémité qu’un chemin défoncé. Sur le seul parcours de notre rue et dans les petites rues adjacentes, il y eut 150 morts, 500 blessés et plus de 2 000 sinistrés. Dans l’ensemble du dix-huitième arrondissement, le bureau compétent nous a signalé 15 000 personnes sinistrées7. »

    Bombardements de Paris et de sa banlieue durant la Seconde Guerre mondiale
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_de_Paris_et_de_sa_banlieue_durant_la_Seconde_Guerre_mond

    26 août 1944 - Bombardement allemand vers 23 heures sur la capitale et sa proche banlieue.

    Une centaine de bombardiers du IXe Fliegkorps de la Luftwaffe décolle de Belgique avec pour objectif de couper les voies d’approvisionnement de la capitale (Sceaux, Montrouge, Châtenay-Malabry, Villacoublay)57. Il n’est pas prévu dans le plan initial de bombarder Paris (selon les archives allemandes)57. La DCA américaine se laisse surprendre et des bombes explosives et incendiaires tombent sur Paris (hôpital Bichat, au nord du 18e arrondissement, quartier des Blancs-Manteaux dans le Marais, Buttes-Chaumont, Porte de Montreuil, Porte de Vitry, place d’Italie, porte d’Ivry, quartier Mouffetard, Bastille) et sur la banlieue (Bagnolet, Pantin, Montreuil, Sceaux, Bourg-la-Reine, Charenton-le-Pont, Saint-Maur, Ivry et Vitry)57.

    Le bombardement tue 189 personnes et en blesse près de 90057. 431 immeubles sont totalement détruits et près de 1600 le sont partiellement. Une lueur rougeâtre éclaira Paris une bonne partie de la nuit, due à l’embrasement des barriques de la halle aux vins (à l’emplacement actuel de l’université de Jussieu), qui fut totalement détruite.

    Il y a un problème concernant le nombre d’avions allemands qui ont participé à ce raid.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/IX._Fliegerkorps
    https://de.wikipedia.org/wiki/IX._Fliegerkorps

    Im Mai 1944, kurz vor der alliierten Landung in der Normandie verfügte das Korps noch über 107 Bomber. Nach der alliierten Invasion am 6. Juni griff das Korps eine Woche lang erfolglos alliierte Nachschubschiffe im Ärmelkanal an, aufgrund der alliierten Luftüberlegenheit meistens nachts. Allerdings standen dem Korps am Invasionstag nur 24 einsatzbereite Bomber zur Verfügung.

    D’où venaient les 75 avions supplémentaires après le jour J (6 juin 1944) ? L’unité a dû perdre des avions pendant l’avancée de alliés entre juin et août, alors un raid avec une centaire d’avions semble avoir été difficilement possible.

    Danach verminten sie ohne Erfolg die Seinemündung. Sich den Rückzügen des Heeres ab August 1944 anpassend verlegte das Korps zurück ins Reichsgebiet und wurde der Luftflotte Reich unterstellt. Dort erhielt es am 13. November 1944 die Bezeichnung IX. Fliegerkorps (J) (das J stand für Jagd) und führte ehemalige Bomberverbände, die dazu auserkoren waren, in Jagdgeschwader umzuschulen und umzurüsten.

    Bombardements en France durant la Seconde Guerre mondiale
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardements_en_France_durant_la_Seconde_Guerre_mondiale

    Bombardement de Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Bombardement_de_Berlin_pendant_la_Seconde_Guerre_mondiale
    A Berlin on trouve encore toutes les semaines des bombes et obus de la guerre.


    Panneau :

    Nicht alle Blidgänger in Berlin sind aus den Zweiten Weltkrieg

    A Berlin les ratés ne datent que de de la deuxième guerre mondiale ;-)

    Blindgänger in Berlin – Kampfmittelverdachtsflächen in der Hauptstadt
    https://www.berlinjournal.biz/blindgaenger-in-berlin-kampfmittelverdachtsflaechen-in-der-hauptstadt

    13.12.2021 von Thomas Breithaupt - Blindgänger in Berlin – Auch mehr als 76 Jahre nach dem Ende des Zweiten Weltkrieges gibt es auch in der Haptstadt Berlin keine Entwarnungen. Nach Schätzungen werden in den Böden von Berlin noch mindestens 4.600 nicht gezündete Fliegerbomben vermutet. Damit gilt die Hauptstadt von Deutschland als eine der am stärksten mit Weltkriegs-Blindgängern und Altmunition belastete Stadt.

    Blindgänger – Luftangriffe der Alliierten

    Die Luftangriffe der Alliierten auf Berlin im Zweiten Weltkrieg wurden von Einheiten der britischen Royal Air Force (RAF), der US-amerikanischen USAAF, den sowjetischen Luftstreitkräften und der französischen Armée de l’air geflogen. Die drei schwersten Großangriffe auf die Stadt in den letzten drei Monaten vor Kriegsende wurden in der Zeit vom 3. bisd 26. Februar sowie am 18. März 1945 geflogen. Von den insgesamt gezählten 363 Luftangriffen der US-amerikanischen und britischen Luftstreitkräfte auf die Region galten 310 der Stadt selbst, darunter 40 schwere und 29 Großangriffe. Dabei wurden 45.517 Tonnen Bomben abgeworfen.

    Unentdeckte Gefahren

    Aber nicht nur Fliegerbomben liegen noch unentdeckt in den Berliner Böden. Auch Mörser-Granaten, Panzerabwehr- und Flakmunition sowie unzählige Patronen aus der Schlacht um Berlin liegen im Boden oder in Flüssen. Vieles davon landete in den letzten Kriegstagen auch in den Berliner Seen, weil die Soldaten der Wehrmacht es nicht den Feinden überlassen wollten.
    Verordnung zur Verhütung von Schäden durch Kampfmittel

    Bauunternehmen die in der Hauptstadt Berlin Bautätigkeiten ausführen wollen und dabei auch Arbeiten im Boden durchführen müssen sich deshalb immer mit der Berliner Verordnung zur Verhütung von Schäden durch Kampfmittel auseinandersetzen. Geplante Bodenarbeiten müssen an die zuständige Senatsverwaltung für Umwelt und Verkehr gemeldet werden. Die prüft dann, ob es sich bei dem Baugrundstück um eine sogenannte Kampfmittelverdachtsfläche handelt. Auch nach Jahrzehnten durchgeführter Bergungen befinden sich noch immer unentdeckte Kampfmittel im Berliner Boden. Die von diesen Kriegsaltlasten ausgehende Risiken und Gefahren erfordern geeignete Untersuchungen, um Risiken gering zu halten und Gefahrensituationen zu vermeiden. Eine Kampfmittelberäumung in der Stadt ist seit dem Ende des Krieges nur punktuell oder anlassbezogen erfolgt. Die Realisierung eines nachweislich kampfmittelfreien Berlin ist bis heute nicht möglich. Werden z.B. bei Erdarbeiten Kampfmittel oder verdächtige Gegenstände aufgefunden, müssen die Arbeiten sofort eingestellt und die Senatsverwaltung für Umwelt, Verkehr und Klimaschutz (SenUVK) verständigt werden. (AH)

    #Paris #Berlin #histoire #guerre #bombardement

  • US cuts off intelligence sharing with Ukraine
    https://www.ft.com/content/c58fccea-00c4-4fad-bc0a-0185b7415579

    Fresh blow to Kyiv as Trump administration shifts on conflict

    The US has cut off intelligence sharing with Kyiv in a move that could seriously hamper the Ukrainian military’s ability to target Russian forces.

    The step follows the decision on Monday by Donald Trump’s administration to suspend military aid deliveries to Ukraine and comes after a dramatic breakdown in relations between the US president and Ukraine’s leader Volodymyr Zelenskyy.

    US intelligence co-operation has been essential for Ukraine’s ability to identify and strike Russian military targets.

    Four officials familiar with the decision confirmed Washington had frozen intelligence channels with Kyiv. John Ratcliffe, director of the CIA, later told Fox Business: “Trump had a real question about whether President Zelenskyy was committed to the peace process, and he said let’s pause.”

    But he added there was hope of the support being restored. “I want to give a chance to think about that, and you saw the response that President Zelenskyy put out,” Ratcliffe added. “So I think on the military front and the intelligence front, the pause that allowed that to happen, I think will go away.”

    While the US has also formally blocked its allies from sharing US intelligence with Ukraine, two officials said recipients with assets inside the country were likely to continue passing on relevant intelligence to Kyiv. But that would not apply to time-sensitive and high-value intelligence, such as that needed for Ukraine to conduct precision strikes on moveable Russian targets.

    “If they don’t reverse it soon, it will become really difficult for the Ukrainians because it takes away their battlefield advantage,” said a senior western official.

    The US decision to ban its allies from passing intelligence to Ukraine was first reported by the Daily Mail.

    • alors que certains dans la #communauté_du_renseignement appellent au renforcement des coopérations (et à la standardisation)

      Improving U.S. Intelligence Sharing With Allies and Partners | Lawfare
      https://www.lawfaremedia.org/article/improving-u.s.-intelligence-sharing-with-allies-and-partners

      The Trump administration’s recent decision to cut off intelligence sharing with Ukraine will get less attention than its halting of military aid, but it will also be consequential. If anything, the United States should be increasing intelligence cooperation not only with Ukraine, but also with other key partners.

      Intelligence sharing is a cornerstone of U.S. efforts to ensure its own security and that of key allies and partners. Effective sharing enhances strategic coordination, enables timely responses to threats, and strengthens trust between nations. Despite its importance, intelligence sharing does not live up to its potential. As Sean Corbett and James Danoy—former senior British and U.S. intelligence officials, respectively—have written, “With few exceptions, and despite the best of intentions, intelligence sharing is uneven, remains the exception rather than the norm, and the prospect of simultaneity at the point of need is remote.” Drawing on a larger research project that drew heavily on interviews with U.S. and allied officials and experts, this piece critically examines the current state of U.S. intelligence sharing, identifies key challenges, and proposes solutions to improve the effectiveness of these partnerships.
      […]
      Trust is the bedrock of intelligence collaboration. Henry Kissinger once remarked that “there is no such thing as friendly intelligence agencies. There are only the intelligence agencies of friendly powers.” Beyond spying, concerns over leaks, misuse, or politicization of shared intelligence can also erode trust. The Snowden disclosures in 2013, for example, strained relations between the U.S. and some of its closest allies, highlighting vulnerabilities in intelligence handling. Another problem is the global nature of U.S. interests: European officials worry that the United States will focus too much on Asia, and Asian partners worry the United States will focus too much on Europe.

      Intelligence sharing is increasingly dependent on secure and interoperable technical systems. However, technological disparities among allies, coupled with differing cybersecurity standards, create significant interoperability challenges. As one Five Eyes official told me, “Just because we have an intelligence sharing agreement doesn’t mean we have intelligence sharing systems.” The absence of standardized data-sharing protocols and encrypted communication systems further exacerbates inefficiencies in real-time intelligence dissemination.

      Differences in intelligence cultures and bureaucratic structures across nations complicate collaboration. While the U.S. intelligence community operates under a relatively centralized framework, despite the bureaucratic weakness of the director of national intelligence, other countries have even more balkanized systems, and many services are politicized. Divergent priorities and intelligence methodologies can hinder seamless integration and coordination. Sir Stephen Lander, the former director general of the U.K. Security Service, remarked in 2004 that some countries “collect haystacks and store them, while others collect hay and store needles, while others again only ever collect needles and not very many of them. The risk of sharing haystacks with needle keepers is that they would not be able to use the material effectively or would be swamped.”

    • c’est, bien sûr, l’inverse qui est en train de se produire…
      • les É.-U. envisageraient de virer le Canada de l’alliance #Five_Eyes
      • et, inversement, les Alliés, effarés de ce que font les É.-U, prennent leurs distances

      US Allies Unsure What Secret Intelligence They Can Share With Trump
      https://foreignpolicy.com/2025/02/27/trump-cia-allies-intelligence-sharing-five-eyes-trust

      As social media mogul Elon Musk takes an axe to the federal government structures that keep the United States functioning, the international relationships that keep Americans secure and prosperous are also suffering rapid unscheduled disassembly. Picking meaningless fights with North American neighbors, seeking to “partner” with Russia, and cutting European allies loose are just the most immediate signs that the fabric of Washington’s foreign relations is unraveling, U.S.-British ties included.

      Beneath the surface, other signs of dissolution may be less visible, but they are just as invidious for U.S. power and security. The latest indication of what may be happening out of the public eye came with this week’s report—which was swiftly denied—that senior White House advisor Peter Navarro is pushing for Canada to be kicked out of the Five Eyes intelligence-sharing partnership.

      Intelligence-sharing arrangements like Five Eyes are part of the web of cooperation among Washington and its friends that has long underpinned U.S. and Western security. The Five Eyes arrangement with fellow English-speaking countries Australia, Britain, Canada, and New Zealand is only the best-known of these; the United States also has bilateral and multilateral arrangements that are far less prominent. Along with NATO and other security alliances, these partnerships have formed the foundation of cooperative security management to preserve the international order and protect the U.S. homeland. But just as with NATO, their value may be called into question by the early actions of the Trump administration.

      Starting well before Trump’s inauguration on Jan. 20, Washington’s intelligence-sharing partners probably began to assess the need to become more reserved about what they can risk sharing with U.S. partners—and what to hold back. Partners will have observed with horror when, during his first term, Trump challenged his own intelligence services, posted a classified photo of an Iranian missile launch site, and eagerly shared secret intelligence with Russian officials. Fears of sharing sensitive information with Washington will have deepened radically following U.S.-Russia talks in Riyadh, when it became clear that the United States now places a higher value on partnering with the Kremlin than the concerns of its European allies.

    • … y compris Israël…

      heureusement, pour le porte-parole du White House National Security Council, le président Trump possède une #vision_claire (lucide) de la menace
      et, tout aussi évidemment, les Alliés concernés nient officiellement toute inquiétude quant à la collaboration avec les É.-U.

      As Trump pivots to Russia, allies weigh sharing less intel with U.S.
      https://www.nbcnews.com/politics/national-security/trump-pivots-russia-allies-weigh-sharing-less-intel-us-rcna194420

      Some U.S. allies are considering scaling back the intelligence they share with Washington in response to the Trump administration’s conciliatory approach to Russia, five sources with direct knowledge of the discussions told NBC News.

      The allies are weighing the move because of concerns about safeguarding foreign assets whose identities could inadvertently be revealed, said the sources, who included two foreign officials.

      Every intelligence agency treats its commitments to foreign agents as sacrosanct, pledging to keep agents safe and shield their identities. Anything that jeopardized that obligation would violate that trust, former officials said, and that could lead some spy services to hold back on some information sharing with Washington.

      The allies, including Israel, Saudi Arabia and members of the so-called Five Eyes spy alliance of English-speaking democracies, are examining how to possibly revise current protocols for sharing intelligence to take the Trump administration’s warming relations with Russia into account, the sources said.

      “Those discussions are already happening,” said a source with direct knowledge of the discussions.

      One Western official said the Trump administration has shaken how longtime allies view the United States and whether it can be relied upon. 

      “There are serious discussions going on about what information can be shared with the United States. The Five Eyes have always worked on the premise that we don’t spy on each other,” the Western official said. “I don’t think that’s reliable anymore.”

      The official added, “That’s right now where we are, and I don’t see any way that changes.”

      No decision or action has been taken, however, the sources said.

      The review is part of a wider examination of the spectrum of relations with Washington among many U.S. allies, including diplomacy, trade and military cooperation, as well as intelligence matters, the sources said. 

      Historic implications
      Though the extent of a U.S. policy change toward Russia remains unclear, allies are weighing the possible implications of what could be a historic shift, a Western official said.

      Asked about allies’ possibly limiting what they share with the United States, a spokesman for the White House National Security Council said President Donald Trump is “clear-eyed” about America’s adversaries.

      “The U.S. has unrivaled intelligence capabilities which is exactly why intelligence sharing initiatives such as the Five Eyes exist,” spokesman Brian Hughes said in an email.

      “President Trump is clear-eyed on all threats our adversaries pose to our national security and he will work with any ally or partner who understands the dangerous world inherited after the disastrous Biden years,” he added. “On Biden’s watch, we had the war in Ukraine, the surrender in Afghanistan, and the slaughter of the innocents on October 7th.”

    • France to continue sharing military intelligence with Ukraine after US freeze | Euronews
      https://www.euronews.com/2025/03/06/france-to-continue-sharing-military-intelligence-with-ukraine-after-us-fre

      *Washington on Wednesday confirmed it had temporarily paused the flow of intelligence to Kyiv on Wednesday, just days after suspending military aid.

      France will keep providing Ukraine with military intelligence after US officials said they had paused intelligence sharing between Washington and Kyiv.

      French Defence Minister Sebastien Lecornu told France Inter on Thursday that the country would continue its intelligence sharing with Ukraine.

      “Our intelligence is sovereign,” Lecornu said. “We have intelligence that we allow Ukraine to benefit from.”