• Loi sur la fin de vie : derrière le souci de la « mort digne », une nouvelle attaque validiste | Mathilde Teni et Maddi Ordoki
    https://www.revolutionpermanente.fr/Loi-sur-la-fin-de-vie-derriere-le-souci-de-la-mort-digne-une-no

    Le débat sur la loi fin de vie s’est rouvert ce lundi 12 mai à l’Assemblée nationale. Derrière le paternalisme des parlementaires et le discours sur la « mort digne », un texte de loi qui ignore volontairement les inégalités sociales et qui pourrait conduire des patients à demander la mort, non pour échapper à la maladie, mais à la pauvreté. Source : Révolution permanente

  • La gifle de Bayrou et le mythe tenace des violences « éducatives”
    https://frustrationmagazine.fr/gifle-bayrou

    En avril 2002, François Bayrou est en pleine campagne présidentielle. En visite dans un quartier de Strasbourg et entouré de jeunes gens et d’enfants, il s’interrompt soudain et gifle un enfant de 11 ans en lui disant “tu me fais pas les poches”, un demi sourire aux lèvres. Le geste est illégal, le contexte invérifiable […]

    #Décrypter_-_Éducation

  • « Hobby de tuer des bébés » : polémique en Israël après une diatribe du chef de la gauche - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/hobby-de-tuer-des-bebes-polemique-en-israel-apres-une-diatribe-du-chef-de

    « Hobby de tuer des bébés » : polémique en Israël après une diatribe du chef de la gauche

    Mardi, Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne et ancien général de l’armée, a critiqué la guerre menée par son pays dans la bande de Gaza, estimant que l’État hébreu était « en passe de devenir un paria ».

    La polémique est lancée, signe que la façon dont Israël mène la guerre à Gaza ne convient pas à tout le monde. Interrogé ce mardi par un journaliste sur la radio publique, Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne et ancien général de l’armée, a déclaré que son pays était « en passe de devenir un État paria parmi les nations » affirmant que la guerre dans l’enclave palestinienne était menée « au profit d’objectifs politiques ».

    « Un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés, et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », a affirmé Yaïr Golan, qui dirige la coalition « Les Démocrates », dans une allusion au plan d’« émigration volontaire » des Palestiniens de Gaza soutenu par le gouvernement.

  • Police could search homes and phones after pregnancy loss | The Observer
    https://observer.co.uk/news/national/article/police-could-search-homes-and-seize-phones-after-sudden-pregnancy-loss

    New national guidance suggests officers look for menstrual tracking apps or abortion drugs

    Police have been issued guidance on how to search women’s homes for abortion drugs and check their phones for menstrual cycle tracking apps after unexpected pregnancy loss.

    (...)

    Details are also provided for how police could bypass legal requirements for a court order to obtain medical records about a woman’s abortion from #NHS providers.

    (...)

    Ah oui, c’est écrit en anglais, mais c’est pas chez Trump. C’est chez les gauchistes anglais dirigés par le marxiste Starmer.

  • Refus d’obtempérer à Paris en 2022 : non-lieu ordonné pour les policiers, dont l’auteur du tir qui avait tué une passagère
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/05/16/refus-d-obtemperer-a-paris-en-2022-non-lieu-ordonne-pour-les-policiers-dont-

    Rayana, une jeune femme de 21 ans, passagère d’un véhicule refusant d’obtempérer, avait été tuée par le tir d’un des agents de police. Les juges d’instruction ont estimé que les tirs des fonctionnaires étaient « absolument nécessaires et strictement proportionnés au regard de la situation ».

    (Mais en aucune façon, l’eMonde ne se résoudra à parler de #violences_policières et de leurs #impunités).

  • Au lieu d’une loi pour imposer l’installation des médecins généralistes (qui n’a de toute façon aucun effet, si ce n’est de faire illusion et de faire descendre les fils a papa dans la rue), on ne voudrait pas réquisitionner tous les cabinets de pseudo médecine et les renvoyer passer des vrai diplômes reconnus.
    Hein les ethiopathes , chiropracteurs, rebouteux en tout genre.
    Vous occupez la place d’un vrai médecin.

    • Un ami chinois disait que l’homme occidental s’intéresse aux médecines asiatiques vu qu’il n’a plus les connaissances des sorcières qu’il a brûlé.

  • Le président de l’#UGA #censure des œuvres artistiques suite à une pétition de l’UNI

    Énoncé des faits :

    À la suite d’une pétition initiée par l’UNI, #Yassine_Lakhnech a décidé de retirer plusieurs inscriptions artistiques apposées sur les parois vitrées de la galerie des amphithéâtres, dans le bâtiment Pierre Mendès France.

    Ces inscriptions, réalisées dans le cadre du « #Mois_de_l’égalité » organisé en mars, font partie d’un projet artistique mobilisant étudiants et personnels de l’université contre le racisme et les discriminations. L’artiste « #Petite_Poissone », une Grenobloise de 42 ans, a encadré les ateliers au cours desquels ces messages ont été créés. Environ quarante messages engagés ont été affichés dans la galerie.

    L’UNI a vivement dénoncé ces œuvres, les qualifiant de « propagande anti-blancs ». Le délégué national du syndicat, Yvenn Le Coz, a estimé que ces messages « encouragent un racisme à l’encontre des personnes blanches et diffusent une idéologie ‘woke’ selon laquelle notre société serait structurellement raciste », réclamant leur retrait auprès de l’administration universitaire.

    Le président s’est alors exécuté suivant les injonctions de l’UNI. Il a déclaré au journal Le FIGARO (https://www.lefigaro.fr/actualite-france/l-universite-de-grenoble-retire-en-urgence-des-oeuvres-d-art-conspuant-les-) et dans un communiqué de presse : « Le contenu des messages a été élaboré lors d’ateliers artistiques par des personnels et des étudiants. Leur contenu n’est pas à l’initiative de l’établissement. Malheureusement, certains messages ont échappé à la vigilance de l’Université et sont incompatibles avec les #valeurs et les #principes républicains que l’université incarne ».

    Dans le même temps la page wikipedia de « Petite Poissone » a fait l’objet de modifications insultantes.
    Notre analyse

    Cette attaque de l’UNI contre les libertés académiques et artistiques est organisée minutieusement. Elle concerne ces dernières semaines de nombreuses universités en France et présente dans sa forme et les thématiques ciblées, des similitudes avec les actions de l’extrême droite américaine contre les universités. Rappelons qu’à Grenoble, le représentant de l’UNI a été aux législatives de 2024, candidat suppléant pour le RN.

    Le président de l’université en acceptant la demande de l’UNI a fait une double faute.

    - En premier lieu, il a pris la décision seul sans en référer à aucune des instances de l’université (Directoire, CA, CaC). Cela pose un problème grave. Soit les messages en question tombent sous le coup de la loi et il se doit de porter l’affaire devant les instances judiciaires et disciplinaires compétentes, soit ce n’est pas le cas et il porte atteinte à la liberté artistique, composante majeure de la liberté d’expression, d’autant plus qu’il s’agissait d’un travail collectif des personnels et des étudiants de l’UGA.
    – En cas de doute sur les messages inscrits, le président aurait dû à minima porter l’affaire devant le comité d’éthique de l’UGA pour statuer sur ce cas. Il aurait également pu prendre les avis du directoire et du CA. Cela illustre parfaitement la conception du pouvoir qu’à Yassine Lakhnech, autoritaire, solitaire et autocratique. Dans le cas présent, l’urgence de la décision ne pouvait être caractérisée puisqu’il semble que ces œuvres étaient affichées depuis 2 mois.

    Le président montre une fois encore son traitement asymétrique des questions éthiques à l’université. Les exemples des conférences récentes de Rima Hassan, Alain Bauer et Hanane Mansouri où le président a été plus que complaisant avec des personnalités controversées et d’extrême droite alors qu’il a demandé des conditions restrictives à la conférence de Rima Hassan est particulièrement parlant.

    En conclusion

    Nous constatons — et l’avons déjà souligné à plusieurs reprises — une dérive vers l’extrême droite du président et de tout ou partie de l’équipe présidentielle, ainsi qu’un mépris caractérisé pour les instances collectives de l’université.

    En agissant ainsi, le président de l’université — élu grâce à la voix de l’UNI au CA — se rend complice des attaques contre les libertés artistiques et académiques que mène l’extrême droite trumpiste partout dans le monde. Il alimente le climat délétère qu’entretient sa composante française, dont l’UNI fait partie, désinhibée par les politiques fascistes de l’administration américaine.

    En retirant, sans discussion, des œuvres d’art élaborées par des membres du personnel et des étudiants, il montre son mépris pour le travail des membres de la communauté universitaire.

    UGA en commun dénonce fermement le mode de prise de décision autocratique du président et sa participation de fait à l’entreprise de destruction des libertés académiques, artistiques et plus largement de la liberté d’expression.

    UGA en commun souligne de plus la responsabilité de la VP à l’égalité des chances et du VP culture et culture scientifique forcément concernés par ce dossier et qui à l’heure actuelle ne se sont pas désolidarisés de la décision du président.

    UGA en commun exprime par ailleurs son soutien à « Petite Poissone » attaquée par des mentions insultantes sur sa fiche wikipedia.

    Quant au fond des messages qui, selon le président, posaient problème, nous renvoyons les lecteurs aux nombreuses références académiques sérieuses qui soulignent actuellement l’asymétrie de traitement par les institutions des diverses catégories de population. Provoquer sur ces questions – un des rôles de l’art contemporain – pour susciter du débat est sans doute salutaire.

    Par cette action, l’UGA est bien loin d’incarner les valeurs et principes républicains tels que revendiqués par le président.

    https://ugaencommun.fr/le-president-de-luga-censure-des-oeuvres-artistiques-suite-a-une-petitio
    #université_grenoble_alpes #féminisme #mois_de_l'égalité

  • L’euthanasie n’est pas de gauche
    https://presages.kessel.media/posts/pst_7dfa334e74154baba483108952c17356/leuthanasie-nest-pas-de-gauche
    https://img.kessel.media/cdn-cgi/image/w=1200,h=630,fit=contain,fill=blur,auto=compress,fm=jpg,trim.top=53,trim.left=0,trim.width=900,trim.height=506/2024/03/05/33cdf005-8d87-46d3-bfe7-2ae912df7cd5

    Le débat est aujourd’hui caricaturé de la sorte : être de droite, c’est être contre l’euthanasie, en mode réac voire intégriste religieux. Être de gauche, ce serait être pour “une fin de vie digne”, en mode progressisme, en faveur des réformes “sociétales”.

    (Rappelons que l’adjectif sociétal est un mot inutile, un trompe l’oeil qui entend distinguer ce qui a trait aux libertés individuelles voire à la morale, là où le social relèverait de l’organisation de la vie collective et des rapports sociaux, économiques et politiques. Or, comme vous le savez, tout est politique. Le social inclut le sociétal et on ne peut pas séparer ce qui relève de l’individu vs du collectif.)

    Mais si “la gauche” est favorable au fait de pouvoir choisir une mort digne, elle ne prend pas en compte l’avis des personnes handicapées. Moi aussi je suis favorable à la mort digne et à abréger les souffrances. Mais, avant de pouvoir mourir dans la dignité, il faut pouvoir vivre une vie digne. Et si on veut donner le choix de la mort, il faut que ce choix ne soit pas biaisé.

    Or, aujourd’hui, on le sait, les personnes handicapées n’ont pas accès à une vie digne.
    Dans un contexte de destruction généralisée des services publics, le système de santé est en crise, détruit par l’enchaînement des réformes, la chasse aux pauvres et aux malades.
    L’accompagnement de la fin de vie n’est pas satisfaisant. Les soins palliatifs pour les personnes en fin de vie sont sous-développés en France, l’accompagnement à domicile est rendu complexe, les coupes budgétaires dégradent toujours plus la prise en charge. 21 départements restent dépourvus d’unités de soins palliatifs

  • Le projet de loi « Fin de vie », qu’en disent les personnes handicapées antivalidistes ?
    https://www.lalutineduweb.fr/projet-loi-fin-vie-personnes-handicapees-antivalidistes

    J’ai décidé de compiler ici des ressources qui doivent être lues, regardées, écoutées afin de vraiment comprendre de quoi il est question ainsi que les implications concrètes de ce projet de loi pour des vies que beaucoup semblent préférer oublier. Source : La Lutine du Web

    • De nombreux patients en psychiatrie seront concernés en raison de la nature « incurable » de leur trouble selon les psychiatres. L’amendement excluant les patients en déficience intellectuelle a été rejeté. L’amendement exigeant de vérifier que le patient fait sa demande de façon libre et éclairée a aussi été rejeté. Le médecin peut être seul juge de cela. L’article 4 dans son intégralité laisse beaucoup de place à la subjectivité.

      De nombreux amendements visant à vérifier l’état mental, le discernement, le consentement mais aussi l’absence de coercition financière ou matérielle du patient ont été rejetés. Cependant le texte actuel ne prévoit rien de suffisant sur ces sujets. Il y a une superposition totale entre les personnes pouvant décider de l’institutionnalisation, et de celles pouvant être consultées par le médecin évaluant la demande d’aide à mourir. Rien ne permet au patient d’avoir accès à une vie en dehors des institutions, ou à des aides à domicile plutôt qu’en hôpital, avant de se voir administrer la substance létale.

      Les contrôles et évaluations de l’aide à mourir se feront a posteriori, donc après les décès. La commission qui en est chargée ne représente pas les patients et les personnes institutionnalisées de façon équitable.

      (...) L’aide à mourir pourra prendre place directement dans les établissements hébergeant des personnes dépendantes, handicapées, âgées, mais aussi des établissements en lien avec le milieu carcéral.

      [...]

      Article 9 paragraphe 4. On est sur un gros morceau, amendement demandé par les lobbyistes de @ADMDFRANCE , qui accusent les anti-validistes d’être des vilains lobbyistes, c’est cocasse… Encore une fois leur demande est acceptée : l’aide à mourir est réputée « mort naturelle ».

      Nous nageons en pleine dystopie, les mots signifient l’inverse de qu’ils signifiaient à la demande de l’État. Non seulement ce projet de loi nous fait quitter le cadre de l’euthanasie pour entrer dans celui du suicide assisté, mais en plus, il faut créer une novlangue assortie : le mot suicide est évincé, et l’administration volontaire d’une substance létale devient une mort naturelle.

      #fin_de_vie #suicide_assisté#euthanasie #maladie #handicap #psychiatrisés

    • Aide à mourir : un projet de loi dangereux dont les dérives sont déjà prévisibles. SNJMG
      https://drive.google.com/file/d/1X6palIkDbrTJtBU3CyyvoESSEvrOaNOC/view?pli=1

      Le débat sur une telle loi aurait pu être imaginé à un autre moment de l’histoire, et dans un contexte où l’assurance de moyens de subsistance et de soins décents serait acquise à long terme pour tous-tes. Malheureusement, il ne l’est pas en France en 2025, alors qu’on observe, et ce de façon encore plus criante depuis 5 ans, un refus inquiétant du progrès en santé, la normalisation des prises de positions eugénistes, validistes et âgistes, l’acceptation de pertes d’un nombre indécent de vies humaines, l’exclusion de l’espace public et la mise en danger de personnes vulnérables et que parallèlement on assiste à la constante régression de nos droits sociaux et à l’effondrement du système de santé public ainsi que des services publics de façon générale. Les discours sur les vies “dignes d’être vécues” se multiplient. Dans ce cadre, légiférer maintenant est en soi déjà inquiétant.

      Car le sujet ne peut être extrait de son contexte, et si l’attitude individualisante consistant à vouloir soi-même le droit de choisir de mourir si les souffrances sont insupportables est tout à fait compréhensible, le contexte social, la pression latente qui s’exerce sur les individus sont des éléments essentiels. Une recherche médicale correctement financée, des conditions de soins et de vie décentes pour tous-tes les malades doivent être un préalable.

  • Elisabeth Borne veut « forcer le destin » avec des #quotas de filles dans les #prépas scientifiques
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/education/elisabeth-borne-veut-forcer-le-destin-avec-des-quotas-de-filles-dans-les-pr

    Face au manque d’#ingénieurs et à la faible proportion de #filles dans les #filières #scientifiques, la ministre de l’Education Elisabeth Borne annonce un plan « Filles et maths » destiné à s’attaquer aux #stéréotypes de #genre.

    (le plan prévoit la promotion de l’écriture inclusive (...) (...) (je plaisante...))

    Conséquences du #bac_blanquer

    On en parlait déjà en 2022 :
    https://seenthis.net/messages/945854

    • C’est une stratégie éculée que l’on retrouve un peu partout. D’un côté intégrer en decorum les idées de l’opposition wokiste et de l’autre sabrer ce qui existe. Ici Promoteur_1er pompe quelques idées écolos avec 4 trottoirs-cyclables (défoncés) et le stationnement payant partout tout en augmentant les tarifs de bus/métro (la faute des écolos). Dans le même temps il poursuit sa chasse aux étrangers artistes musiciens et éructe dans son torchon de droite son soutien à une autoroute illégale qui pue la corruption.

  • Mélenchon : les journalistes politiques chassent en meute - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Melenchon-les-journalistes-politiques-chassent-en

    Mais c’est un genre indéniablement très prisé… et fort rentable : ouvrant un droit automatique à défiler des plateaux de l’audiovisuel aux Unes des journaux, les dénonciations des « ambiguïtés » et « dérives » du « gourou » Mélenchon se succèdent les unes après les autres [2]. Elles sont dans l’air du temps ; celui d’une diabolisation sans fin de la gauche. Dans L’Union (6/05), tout en confessant ne pas l’avoir lu, un journaliste se délecte d’un « livre qui pourrait mettre la meute aux abois » : « Le livre pourrait faire mordre la poussière à LFI, notamment en prévision des prochaines échéances électorales. […] [L]aissons justement la démocratie faire son œuvre et désigner son maillon faible. »

  • N’avons-nous pas répété depuis des siècles l’adage de Descartes :
    "Je pense, donc je suis" ?

    Mais est-ce toujours vrai à l’ère de #ChatGPT ?
    Selon OpenAI, 400 millions de personnes utiliseraient leur chatbot chaque semaine

    On salue l’#innovation
    On applaudit la #rapidité

    Mais on oublie souvent de regarder la partie immergée de l’iceberg, là où apparaissent les premiers signes de #dépendance fonctionnelle...

    Les premières études évoquent plusieurs répercussions préoccupantes :

    👉 Perte d’#autonomie → difficulté à réfléchir sans l’outil

    👉 Perte de #confiance_en_soi → angoisse à l’idée de prendre des décisions seul

    👉 Dépendance à l’outil → stress en l’absence de ses recommandations

    👉 Affaiblissement de la #réflexion personnelle → le cerveau s’habitue à externaliser ses processus de pensée

    On veut aller vite
    On veut être efficace

    Mais on oublie les impacts à long terme :

    1️⃣Déléguer notre réflexion à l’IA pourrait affaiblir gravement l’#intelligence_collective des organisations

    2️⃣ L’IA crée une #dépendance_cognitive qui pourrait limiter l’#innovation_humaine et la #pensée_critique

    Alors, quand un employé me dit, après une formation :
    “Vous m’avez ouvert les yeux… je vais recommencer à réfléchir par moi-même.”

    C’est une victoire !
    Pour lui
    Pour notre communauté
    Et pour son entreprise

    Nous devons former les équipes à penser sans l’IA et à renforcer notre innovation humaine avec elle

    Parce que si nous demandons aux machines de penser à notre place,
    nous perdrons ce qui fait de nous des êtres humains 🧠

    Et vous, comment préparez-vous vos équipes à préserver leur souveraineté cognitive face à l’IA ?

    https://www.linkedin.com/posts/laurie-michel-vivala_hyperconnectivitaez-ia-chatgpt-activity-7323307641005
    #IA #AI #intelligence_artificielle #pensée #iceberg #ressources_pédagogiques

  • Des pharmaciens interdits d’exercer pour avoir distribué des médicaments à l’unité | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/060525/des-pharmaciens-interdits-d-exercer-pour-avoir-distribue-des-medicaments-l

    Deux officines pourraient fermer sur le plateau de Millevaches. Elles ont été durement sanctionnées par l’ordre régional des pharmaciens, qui leur reproche d’avoir dispensé le compte juste de médicaments en tension d’approvisionnement ou présentant des risques addictifs, en dehors du cadre légal.

    Ce scandale, putain !

    • Dans le bled où je suis, je connais une pharmacie qui délivre la juste quantité de médicament. Elle le fait pour une simple raison d’approvisionnement insuffisant. La pharmacienne le notifie sur l’ordonnance mais est-ce que cette justification est agréée par l’assurance maladie ?

    • La sanction est unanimement considérée comme lourde. Un couple de pharmacien·nes corrézien·nes installé·es en plein désert médical a appris dans un courrier envoyé le 30 avril 2025 son interdiction d’exercer pour une durée de six mois, dont quatre avec sursis, décidée par le conseil régional de l’ordre des pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine. Et ce, pour avoir dispensé des médicaments régulièrement en rupture de stock ou à risques addictifs à l’unité, comme ils l’avaient raconté à Mediapart.

      Depuis leurs officines respectives, Eliza Castagné et Antoine Prioux distribuent le compte rond de cachets aux patient·es, facturant la boîte une seule fois, en leur indiquant et en conservant soigneusement le numéro de lot et les dates de péremption pour assurer la traçabilité. À la suite de la publication de notre article, le conseil régional de l’ordre des pharmaciens de Nouvelle-Aquitaine les a convoqué·es à une audience qui s’est tenue le 16 avril 2025. La juridiction ordinale n’a pas répondu aux questions de Mediapart.

      (…)

      Là, il est simplement reproché à ces pharmacien·nes de distribuer des médicaments au compte-goutte au-delà du cadre prévu. Dispenser à l’unité est autorisé pour les produits stupéfiants, dans l’optique d’éviter que les patient·es ne soient tenté·es de poursuivre des traitements qui rendent dépendants.

      En revanche, la loi ne le rend toujours pas possible pour les benzodiazépines, indiqués dans le traitement de l’anxiété et de l’insomnie sévère. Ces anxiolytiques ne sont pas censés être pris plus de douze semaines, comme le rappelle une grande campagne de sensibilisation lancée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) le 10 avril. Toutefois, des millions de Français·es en gobent depuis des années. Neuf millions en ont pris en 2024, ce qui fait de la France le deuxième pays d’Europe le plus consommateur de cette molécule, après l’Espagne.

      Les laboratoires pharmaceutiques, qui ont intérêt à commercialiser toujours plus de boîtes, ne prévoient pas les conditionnements en fonction des durées de traitement recommandées, ce qui peut pousser à la consommation, une fois atteint le nombre de gélules prévu sur l’ordonnance. En leur attribuant le compte juste, Eliza Castagné et Antoine Prioux informent les patient·es du risque d’addiction et du pourquoi de l’opération.

      Nous devrions nous réjouir d’avoir des professionnels comme eux qui jouent leur rôle de préventeurs, alors que les tensions d’approvisionnement sont majeures.
      Laurence Cohen, ex-sénatrice

      Depuis 2022, la loi prévoit également une dispensation à l’unité pour les antibiotiques, régulièrement en tension et toujours surprescrits. Pour autant, les pharmaciens et pharmaciennes sont peu enclin·es à cette pratique « antigaspi », écologique et de santé publique, mais non rémunératrice : ils et elles sont payé·es à la vente des boîtes. Officiellement, moins de 2 000 pharmacien·nes distribuent des antibiotiques à l’unité depuis qu’ils et elles y sont autorisé·es, alors qu’on compte près de 20 000 officines en France.

      Enfin, exceptionnellement, sur des molécules spécifiques en rupture de stock définies sur une liste par arrêté, la pratique de la distribution à l’unité est autorisée : dernièrement, l’ANSM l’a demandée dans le cas d’un antipsychotique, la quétiapine, tant elle manque cruellement aux malades psychiatriques, afin de « permettre aux pharmaciens de dispenser les quantités les plus adaptées de traitement et d’éviter le gaspillage ».

      « Initiative de bon sens »

      En revanche, il n’est pas légalement possible de prendre l’initiative de le faire sur les autres médicaments dits « d’intérêt thérapeutique majeur », régulièrement en rupture de stock. Il y en avait 800 au 31 décembre 2024, selon un récent rapport de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). Le document pointe également une forte hausse des pénuries entre 2021 et 2023.

      « C’est délirant. Au fin fond des territoires, nous sommes seuls pour gérer des injonctions paradoxales liées aux pénuries face à la détresse des patients et nous ne sommes pas soutenus par notre ordre… Au contraire, on se fait taper dessus pour avoir pris une initiative de bon sens », regrette Antoine Prioux, le « pharmacien punk », comme il est surnommé dans le milieu.

      « C’est injuste. Nous sommes pourtant de bons élèves, nous considérons notre rôle de soignants comme central », commente quant à elle Eliza Castagné.

      « La sanction est complètement disproportionnée ; elle est politique et scandaleuse. Nous devrions nous réjouir d’avoir des professionnels comme eux qui jouent leur rôle de préventeurs, alors que les tensions d’approvisionnement sont majeures. L’ANSM ouvre cette possibilité ; ils dispensent à l’unité en fonction des besoins du terrain avec beaucoup de rigueur, cela ne devrait pas être puni », réagit Laurence Cohen, ancienne sénatrice communiste, à l’origine d’un rapport sur les pénuries de médicaments publié en juillet 2023.

      Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, juge également « sévère » la sanction.

      Le couple se retrouve à présent sous le coup de cette interdiction d’exercer qui priverait de fait, en plein désert médical, les patient·es de deux pharmacies s’il décidait de poursuivre cette pratique « antigaspi » : Eliza Castagné est installée à Bugeat, Antoine Prioux à Sornac – deux communes situées dans la Corrèze. Celles et ceux qui en pâtiraient le plus seraient les malades qui ne peuvent pas se déplacer et les résident·es des établissements médico-sociaux du plateau de Millevaches.

    • Autre aspect : je suppose qu’ils ont été dénoncés, parce que je ne vois pas que le conseil de l’ordre face des contrôles-surprises dans les pharmacies de Corrèze. (Quel pays de cons, quand même.)

  • Les femmes vivent plus longtemps mais en moins bonne santé : un projet de recherche tente de comprendre ce paradoxe
    https://theconversation.com/les-femmes-vivent-plus-longtemps-mais-en-moins-bonne-sante-un-proje

    Un projet de recherche tente d’expliquer le paradoxe mortalité-morbidité en mettant en perspective des populations présentant des organisations sociales différentes mais partageant un environnement écologique et économique similaire.

    Alors que les hommes sont plus à risque pour les maladies cardiovasculaires, les femmes ont une incidence plus élevée de maladies inflammatoires ainsi que pour les dépressions. Ce raisonnement ne s’applique pas à l’individu – imaginairement isolé et maître de sa destinée – mais se déploie à l’échelle des populations humaines.

    Le programme EpiGender « influence des normes de genre sur les marqueurs épigénétiques de santé » est une des toutes premières recherches à évaluer par enquête interdisciplinaire l’influence d’une pratique sociale (règle de filiation associée à des règles de résidence) sur la santé des femmes et des hommes en utilisant des marqueurs épigénétiques de santé. L’objectif vise à mettre en lumière les facteurs socioculturels qui influencent la santé humaine suivant le sexe en reliant trois domaines d’investigation scientifiques : les perspectives anthropologiques sur les normes de genre, la science du stress et l’épigénétique sociale.

    #santé #genre #organisation_sociale #épigénétique

  • Vu avec les enfants :

    – An American Werewolf in London (John Landis, 1981). Avec Jeny Agutter, s’il te plaît. Grosse éclate.

    – A Quiet Place (John Krasinski, 2018). Avec Emily Blunt et monsieur Blunt. Pas ouf, mais un film d’horreur PG-13, c’est pratique vu que mes petits ont 13 ans.

    – Volcano (1997), avec Tommy Lee Jones et Anne Heche. On sous-estime les films catastrophe des années 90. C’est un tord.

    – Daylight (1996), avec Sly Stallone. C’est con mais c’est bon. C’est l’époque où dans les films grands publics, le principe c’est que le personnage noir, il meurt, mais le chien il est sauvé alors ça va.

    – Starship Troopers (1997), qu’on a regardés le lendemain d’être allés voir Total Recall. Les gamins n’ont pas tardé à repérer que les uniformes devenaient de plus en plus explicitement nazis au fur et à mesure du film, et on en a profité pour une petite discussion à ce sujet. (J’avais pas remarqué, à l’époque, que dans la première scène du film, à l’école, le sujet du cours est « l’échec de la démocratie ».) Sinon : c’est du gore familial, c’est gentiment crado, ça passe crème.

    – Réservoir Dog (1992, Tarantino), juste avec la grande qui voulait le voir. C’est tout de même un peu dur, mais les dialogues ciselés.

    – Beyond the Infinite Two Minutes (2020). Un petit film japonais tourné en « one shot », mais on passe son temps à se demander comme c’est faisse, c’est super-malin, très rigolo, c’est sympa de voir comment ils ont poussé aussi loin que possible le principe initial du petit paradoxe temporel (les fameuses deux minutes du titre).

    – Tremors (1990) avec Kevin Bacon et Fred Ward. Figure-toi que je l’avais jamais vu. On recommande : c’est con et c’est fun.

    • – Creepshow (1982, de George Romero, écrit par Stephen King). C’est con mais c’est bon.

      – Lake Mungo (2008). Une sorte de found footage, un petit chef d’œuvre du genre, avec une grosse ambiance bien prenante.

      – Ringu (1998). Je ne l’avais jamais vu. OK, ça fait peur. Mais ça ne fait tout de même pas très peur. Je crois que sa réputation

      – The Candidate (1972) avec Robert Redford trop trop beau. On suit ce candidat démocrate sympathique qui s’initie à la politique.

    • – Dead Men Don’t Wear Plaid (1992, de Carl Reiner). Mon film préféré avec Steve Martin. La meilleure parodie de film noir.

      – French connection (1971). Du coup il est mort.

      – The Elephant Man (1980).

      – What We Do in the Shadows (2014). Très marrante parodie de film de vampires. Je crois que c’est devenu un peu culte, depuis.

      – Runaway Jury (2003). C’est Diala qui a dit qu’il fallait le voir, parce que ça ressemble pas mal à Juror #2.

      – Butch Cassidy and the Sundance Kid (1969).

    • Et pour le dernier jour des vacances : Samurai Cop (1991), parce qu’il faut bien un jour initier les enfants à l’art du nanard.

      Alors je savais que celui-là était très mauvais, mais pfiou dites-donc, c’est assez invraisemblable. Le coup de la perruque parce que pour les reshoots, l’acteur principal avait coupé ses beaux cheveux longs, j’étais pas prêt…

  • Bruno Retailleau adopte un ton plus restrictif dans une nouvelle circulaire sur la naturalisation
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2025/05/04/bruno-retailleau-adopte-un-ton-plus-restrictif-dans-une-nouvelle-circulaire-

    Bruno Retailleau adopte un ton plus restrictif dans une nouvelle circulaire sur la naturalisation
    Le Monde avec AFP
    Bruno Retailleau a diffusé une nouvelle circulaire consacrée aux naturalisations des étrangers qui, dans la forme, insiste davantage sur les dispositions susceptibles de restreindre l’accès à la nationalité française, sans grandes modifications sur le fond, selon le document révélé dimanche 4 mai par Le Figaro et consulté par l’Agence France-Presse (AFP). Le ministre de l’intérieur doit en présenter le contenu lundi matin, lors d’un déplacement à la préfecture du Val-de-Marne, à Créteil. Il avait déjà révisé en janvier la circulaire Valls sur les conditions de régularisations des étrangers sans papiers.
    Tenant d’une ligne dure en matière d’immigration et, par ailleurs, candidat à la présidence du parti Les Républicains (LR), M. Retailleau a adressé ce texte de cinq pages, auquel la charte des droits et des devoirs du citoyen français est annexée, à l’ensemble des préfets. Il y rappelle que « la jurisprudence établit la naturalisation non comme un droit, mais comme une décision souveraine du gouvernement ».
    En 2024, 66 745 acquisitions de la nationalité française par décret et par déclaration (mariage, ascendants et fratries) ont été dénombrées, ce qui représente une hausse de 8,3 % par rapport à 2023, qui s’explique par un rattrapage après une année marquée par des difficultés techniques, selon la direction générale des étrangers en France (DGEF), qui dépend du ministère de l’Intérieur.
    En s’appuyant sur une disposition de la loi Darmanin, Bruno Retailleau demande aux préfets de s’assurer du renforcement du niveau de maîtrise requis en langue française pour obtenir la naturalisation et de l’adhésion aux valeurs de la République. Le ministre dresse également la liste des éléments d’appréciation démontrant « l’exemplarité du parcours du demandeur », notamment en ce qui concerne un séjour irrégulier avéré.
    L’autonomie du demandeur est en outre soulignée. Celle-ci doit se traduire par une « insertion professionnelle » de cinq ans, un seuil rehaussé. Le demandeur devra justifier de « ressources suffisantes et stables », hors prestations sociales. Les préfets sont tenus de présenter au ministre un bilan de l’application de la circulaire dans trois mois.

    #Covid-19#migration#migrant#france#DGEF#naturalisation#droit#sante#politiquemigratoire

  • Bétharram, Baudis et Besson : la folle communication de Matignon (par La lettre Enquête de Mediapart)

    https://info.mediapart.fr/optiext/optiextension.dll?ID=PlkPlwjexIogddY1x6VVnaB1TxhdBTPV8uTbTfkOMPQEd0rz

    Par Michaël Hajdenberg, coresponsable du pôle Enquête.

    Le 29 janvier 2025, David Perrotin et Antton Rouget écrivent à François Bayrou puis à Matignon à propos de l’affaire Bétharram. Ils lui disent s’interroger sur son « absence de réaction, y compris ces dernières années, malgré la révélation du nombre important de plaignants et le retentissement de cette affaire dans le territoire dans lequel il vit et où il est élu ».

    S’ensuit une quinzaine de questions précises (l’intégralité du message est ici [1]). Le délai donné pour répondre est souple. Cinq jours. Plus si nécessaire. Cependant, face à l’absence de retour – même pas un accusé de réception –, nous finirons par publier notre article dix jours plus tard.

    Le papier fera grand bruit et marquera le début d’un long feuilleton pour le premier ministre (prochain épisode : son audition devant la commission d’enquête le 14 mai), émaillé de mensonges, de contradictions, d’écrans de fumée, distillés à l’Assemblée nationale, en compagnie du collectif de victimes, dans les médias locaux et nationaux.
    En revanche, malgré nos nouvelles sollicitations, après l’annonce par le premier ministre d’une plainte en diffamation à notre égard, puis à chaque article, à chaque révélation, Matignon ne daignera pas nous répondre sur le fond de l’affaire, tout en continuant de donner suite aux autres sollicitations du journal, y compris d’Antton Rouget, pendant la même période.

    [1] https://info.mediapart.fr/optiext/optiextension.dll?ID=Ji6fb1GpwafRkGh_adOcDtbb4Ys0p7BXYfGXjLm37_iQ6lFa

  • RFK Jr.’s autism study to amass medical records of many Americans [22 avril]
    https://www.cbsnews.com/news/rfk-jr-autism-study-medical-records

    Autism evaluations are being canceled over fears about a national registry [1er mai]
    https://www.statnews.com/2025/05/01/autism-registry-fears-hurt-diagnosis-screening-parents-cancel-autism-evalu

    People with autism and parents of autistic kids are asking clinicians to erase their diagnoses and cancelling appointments with medical professionals, according to interviews conducted in recent days at an international autism conference. 

    Amy Esler, a pediatric psychologist at the University of Minnesota, said she has heard of similar cancellations from peers across the country through the International Collaboration for Diagnostic Evaluation of Autism network, which includes more than 20 major autism care and research centers such as Vanderbilt University Medical Center. Families seeking a pre-diagnosis evaluation from the University of North Carolina TEACCH Autism Program have removed themselves from the waitlist, according to Hannah Morton, a UNC psychiatry professor. Multiple organizations declined to comment about the issue.

    #autisme #tsa #rfkjr

  • Toi aussi, invente des cercles de l’enfer, par EnFéeTamine 💊
    https://bsky.app/profile/enfeetamine.bsky.social/post/3ktjpxs257627

    Un cercle mineur des enfers avec ses habitants et ses punitions ⤵️

    Les vendeuses de fringues qui débarquent dans ta cabine sans te demander sont clouées au pilori, leur culotte leur rentre dans la raie mais elles ne peuvent pas l’en sortir.

    Les propriétaires de chiens qui ne ramassent pas les décorations de trottoir sont condamnés à jouer dans the human centipede III le retour de la vengeance du fils Tokyo drift

    Les marketeux qui inventent chaque jour une nouvelle façon de monétiser l’air que tu respires sont condamnés à regarder Canteloup pendant 6h pour obtenir leur pitance

    Les cadres qui parlent fluent le LinkedIn bullshit dans la vraie vie seront condamnés à réciter leur mantra inspirant en portant un technicien sur leurs épaules lors d’un marathon sur pièces de Lego

    Les gens qui commente les recettes avec des « j’ai remplacé le chocolat par de la courgette les loulous ont adoré » seront condamnés à manger tous les jours une recette générée par chatGPT

    Les gens qui utilisent 5 emojis différents par post devront courir pour l’éternité avec des chaussures de clown

    Les gens qui mâchent la bouche ouverte sont punis par écoute en continu d’ASMR Eric Ciotti

    Les gens qui n’utilisent pas leur clignotant doivent repasser le permis avec Gordon Ramsay comme instructeur

    Les utilisateurs de trottinettes électriques qui sillonnent le trafic comme s’ils avaient 9 vies seront recouverts de miettes et laisser sur la plage à la merci des goélands

    Les gens qui veulent absolument te faire croire que les endives cuites c’est bon alors que clairement c’est un traumatisme culinaire de l’enfance pour ceux qui ne supportent pas sont condamnés à chanter toutes les face B de Michel Sardou en karaoké public

    Les techbro qui ont tout misé sur les NFT sont condamnés à nan j’déconne eux ils se sont déjà punis tous seuls

    Les gens qui t’empruntent un livre et te le rendent avec les pages cornées parce que c’est comme ça qu’il marque leur page sont condamnés à une épilation du SIF à la super glue

    Les gens qui font de reply to all pour un commentaire qui ne concerne que l’organisateur sont condamnés à lire à voix haute tout l’historique honteux de leur navigateur

    Les gens qui répondent à ta question en t’obligeant à poser une autre question (genre où sont les trombones ? Dans le tiroir à trombone.) sont condamnés à errer sans fin dans un Ikea sans trouver la sortie

    Les gens qui utilisent un souffleur de feuilles thermique sont condamnés à dormir chaque nuit avec un raton laveur sous cocaïne dans leur lit

    Les gens qui prennent entrée plat et te toisent quand tu prends plat dessert sont condamnés à avoir du persil perpétuel entre les dents dans une réunion zoom éternelle

    Les gens qui font la bise « non chez moi c’est 3 » sont condamnés à une intégrale de Francis Lalanne, chansons et pamphlets conspi inclus

    Les gens qui sifflotent en boucle les 2 même phrases d’un refrain sont condamnés au petit bonhomme en mousse à chaque respiration

    Les gens qui te réveillent un jour férié alors que t’avais prévu de faire la grasse mat sont condamnés à l’éternité avec un moustique immortel dans leur chambre

  • https://www.la-meridienne.info/L-extreme-droite-ce-n-est-pas-seulement-l-extreme-droite

    Ce combat devrait enfin être pris au sérieux par toutes les personnes qui ne veulent pas voir l’extrême droite au pouvoir. Il est désespérant, quand on relaie une information sur une discrimination islamophobe, de s’entendre encore répondre, par des gens qui se considèrent comme progressistes, des formules affligeantes du genre « Ni Dieu ni maître », « religion opium du peuple », etc. Visiblement l’anticléricalisme se marie très bien avec le vieux complexe de supériorité colonial, de même qu’il s’est longtemps très bien marié avec la misogynie (les femmes à qui on refusait le droit de vote parce que ces idiotes allaient forcément voter comme leur curé leur dirait de le faire).

    On pouvait penser que ces gens ouvriraient enfin les yeux face à un meurtre raciste. Mais non. Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le 25 avril, j’ai partagé sur Facebook un entretien avec Abdallah Zekri, recteur de la mosquée Sud-Nîmes et vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans les commentaires, quelqu’un a réagi en citant un extrait d’Imagine de John Lennon : « And no religion too… » (Donc : « Imagine un monde sans religion ».) De même, sur BlueSky, quelqu’un me suggère : « Peut-être faudrait-il tout “simplement” [sic] abolir les religions ? Ça ne rend ni heureux, ni intelligent, ni conscient des enjeux majeurs. » (Apparemment le gars pense qu’il s’y connaît en « intelligence » et en « conscience des enjeux majeurs ».)

    Franchement, c’est insupportable. C’est du victim blaming. C’est du nombrilisme borné et lâche déguisé en progressisme. Essayez seulement d’imaginer ce que vous penseriez de personnes qui auraient réagi en ces termes dans les années 1930, face à l’exacerbation de l’antisémitisme : oui. Voilà. Grandissez un peu, soyez à la hauteur. On n’a plus le temps pour autant de bêtise.

    #islamophobie #racisme #féminisme

    • En outre, ce que l’armée israélienne fait à Gaza, ce n’est pas seulement affamer et déchiqueter des gens, détruire toutes leurs structures de santé (et tuer le personnel médical), les priver de tous les biens élémentaires, les torturer physiquement et psychologiquement en les déplaçant sans cesse, en les bombardant y compris dans de prétendues « zones sûres », etc. C’est aussi détruire leurs lieux de vie, les raser, les transformer en tas de décombres (et bombarder jusqu’aux bulldozers qui permettent de déblayer ces décombres), effacer leur caractère et leur identité, les rendre invivables. Avec le projet – bien résumé par l’atroce clip diffusé par Trump – d’en faire une pure ressource valorisable, que ce soit en termes de promotion immobilière ou d’exploitation du gaz offshore. Une « valorisation » dont les colonies israéliennes en Cisjordanie, défigurant le paysage avec leur architecture carrée et standardisée, donnent déjà une bonne idée.

      #Palestine #Israël #Gaza #Mona_Cholet #génocide

  • Femmes d’Exárcheia, peurs sur la ville
    https://www.imagomundi.fr/article105.html

    Dans le cadre d’une campagne d’autonomisation des femmes, nous avons organisé un atelier de cartographie avec un groupe de femmes sur la question du sentiment de sécurité dans les rues d’Excrcheia, un vieux quartier d’Athènes. Il s’agit de confronter nos expériences et de mettre des mots et des images sur la façon dont nous sommes privées, en tant que femmes, de l’usage serein de notre propre ville.

    par Stefania Mizara

    #cartographie #Exarcheia #violence #rue #sexisme #patriarcat #féminisme