• Journées LaTeX de Lyon 2017 : supports de présentation - Geekographie Maïeulesque
    https://geekographie.maieul.net/214

    Des journées LaTeX « Édition et typographie numériques, épistémologie » se tiennent en ce moment à l’EnsSib. J’y interviens pour deux conférences.

    D’une part, on m’a demandé de parler de XeTeX et des nouveaux moteurs — c’est-à-dire LuaTeX — parce que je recommande effectivement l’emploi de Xe(La)TeX à qui débute, notamment pour la gestion de l’UTF-8.

    Je présente donc dans cette conférence pourquoi ces deux moteurs sont meilleures que pdfTeX pour gérer l’UTF-8, mais aussi pour d’autres problèmes. Et j’expose aussi leurs différences.

    D’autre part, en tant que mainteneur de (r)(e)ledmac / (r)(l)edpar depuis 2011, et pour une sessions spécifiquement consacré à la typographie, j’ai jugé utile de faire un bilan d’étape de mon travail, et surtout des choix majeurs que j’ai effectués.

    #LaTeX #éditions_critiques #typographie #unicode #UTF-8

  • Les 10% les plus #riches vont bénéficier de 4 milliards d’euros de baisse d’impôts grâce à Macron
    http://www.politique.net/2017090801-baisse-d-impots-pour-les-plus-riches.htm

    i vous gagnez plus de 3 599 euros net par mois, alors vous avez de la chance : non seulement vous faites partie des 10% les plus riches en France, mais vous allez, en plus, bénéficier d’une belle baisse d’impôts.

    • L’extrémiste Monsieur Macron et la France insoumise
      http://www.manuelbompard.fr/lextremiste-monsieur-macron

      Dans une déclaration à Athènes, le président de la République s’en est donc pris aux « fainéants », aux « cyniques » et aux « extrêmes » qui ne voudraient pas de la profonde transformation qu’il propose à la France. Déjà, à la fin du mois d’août, déjà depuis l’étranger, il avait dénoncé les Français « qui détestent les réformes », reprenant à son compte ce vocabulaire qu’avait usé Nicolas Sarkozy, en son temps, jusqu’à la corde.

      Cette stratégie est bien connue. Elle vise à construire un clivage dans la société entre ceux qui voudraient réformer, et ceux qui ne le voudraient pas et opposer ceux qui seraient prêts à faire des efforts et ceux qui se contenteraient de leurs petits conforts personnels. Le président de la République serait donc l’homme énergique qui, par la force de son engagement, pourrait dépasser les tabous et supprimer les verrous qui corsètent la société...

  • Miximum — Pour arrêter de galérer avec Git
    https://www.miximum.fr/blog/enfin-comprendre-git

    J’adore Git ! Depuis 5 ans que je l’utilise quotidiennement, je ne me lasse pas d’admirer la puissance sublime de cet outil, et je ne compte plus les fois ou ma vie fut sauvée par l’une ou l’autre de ces obscures mais miraculeuses commandes. D’ailleurs, n’est-ce pas Aristote qui as dit « Donnez-moi vim et git, et je soulèverai le monde » ? Ce n’est pas un hasard si en Swahili, « Git » signifie « divinité toute puissante à la sagacité du renard, la volupté de l’hippopotame et la virilité du bonobo ».

    Je dois pourtant reconnaître que Git n’est pas forcément l’outil le plus abordable qui soit. Toutes ces commandes bizarres ! Toutes ces options apparemment redondantes ! Cette documentation cryptique ! Et ce worflow de travail, qui nécessite 18 étapes pour pousser un patch sur le serveur. Tel un fier et farouche étalon des steppes sauvages, Git ne se laissera approcher qu’avec cisconspection, et demandera beaucoup de patience avant de s’avouer dompté.

    (perso je le trouve bien fichu) #git #tutoriel #versionnement

  • De Linux Libertine à Libertinus - Geekographie Maïeulesque
    https://geekographie.maieul.net/215

    Il y a un certain temps, j’avais publié un fork de la police Linux Libertine corrigeant un bug sur les chiffres elzéviriens en italique gras [1]. Depuis la police Linux Libertine a été officiellement forkée par Khaled Hosny sous le nom de « Libertinus ». L’auteur a corrigé le bug et d’autres.

    Autant donc utiliser celle-ci.

    #typographie

  • La grève des Deliveroo : un miracle social | NPA
    https://npa2009.org/actualite/social-autres/la-greve-des-deliveroo-un-miracle-social

    À République, c’est près d’une centaine de livreurs parisiens, anciens comme nouveaux contrats, qui se sont rassemblés vendredi soir, rejoints par certains d’autres plateformes (Foodora, Stuart et UberEATS). Ce nombre peut paraître dérisoire mais en plein mois d’août et pour une initiative montée en quelques jours, ses organisateurs parlent d’une réussite. Des dizaines de militants CGT, CNT, Solidaires et du Front social étaient aussi venus les soutenir ainsi que de rares politiques (le socialiste Gérard Filoche et Julien Bayou d’EELV). Outre des prises de parole de Jérôme Pimot, ancien coursier, et d’autres membres du CLAP, une représentante des grévistes de Bordeaux ainsi que le secrétaire général de l’union départementale CGT de Paris et un responsable de SUD Commerce se sont aussi exprimés.

    Une manifestation sauvage s’est ensuite ébranlée aux cris de « au trou le kangourou (l’emblème de la compagnie) » ou « Deliveroo, t’es foutu, les bikers sont dans la rue », en direction de plusieurs restaurants dont certains ont accepté de bloquer leurs commandes en signe de solidarité (à Lyon, une quarantaine de livreurs ont fait de même). La prochaine date de mobilisation a été fixée au 28 août, date d’entrée en application des nouveaux contrats. D’ici là, les livreurs comptent bien élargir, avec l’aide de leurs soutiens, la participation à la mobilisation à davantage de collègues et de villes, et internationaliser leur lutte en faisant de cette date une journée internationale de grève contre Deliveroo.

    Quelle que soit l’issue de leur combat, le courage des livreurs, qui peuvent être remerciés simplement en appuyant sur un bouton, a déjà changé beaucoup de choses : outre le regard porté sur eux, ils ont tordu le cou à la fatalité qui voudrait que des travailleurs « indépendants » soient incapables d’actions collectives. Le mythe de l’ubérisation heureuse, vendu entre autres par Macron, est aussi mis en mal. Plus encore, alors que le pouvoir, à travers sa loi Travail XXL, veut généraliser à l’ensemble du monde du travail ce modèle « social », où la loi cède le pas au contrat, leur détermination est un formidable encouragement à se mobiliser le 12 septembre et après.

  • Le CLAP : les livreurs à vélo parisiens contre-attaquent
    https://lundi.am/Le-CLAP-les-livreurs-a-velo-parisiens-contre-attaquent

    Le 11 mai à la librairie Rideau Rouge du 18e arrondissement, justement, le CLAP rencontrait la rédaction de la revue Jef Klak qui présentait son dernier numéro "Ch’val de course" sur le thème du jeu, comprenant notamment le témoignage éclairant d’un ex-livreur "Prends-le-cool". Et Jérôme d’annoncer son projet d’application de livraison à vélo coopérative. Le développeur Alexandre Segura, avec qui il travaille, a mis en ligne CoopCycle, un code en open source qui a vocation à servir à toutes les plateformes locales autogérées qui le souhaitent. « Je sais bien que mon site ne va pas rivaliser avec les géants qui dominent le marché, » précise le geek. « Mais faut pas oublier qu’à la base Internet c’était un truc libertaire qui appartenait à tout le monde. À nous de le récupérer. »

    https://coopcycle.org/fr

    CoopCycle est une plateforme de livraison de repas à vélo open-source, gratuite pour les coopératives. Organisez-vous, nous fournissons la technologie.

    #uber #travail #coopérative #opensource

  • Réformer aujourd’hui : Pour l’arrêt de l’importation du charbon de bois uruguayen !
    https://reformeraujourdhui.blogspot.fr/2017/07/pour-larret-de-limportation-du-charbon.html

    Quel amateur de barbecue en Europe pourrait s’imaginer que le charbon de bois qu’il utilise est un charbon de bois tropical utilisé issu de la déforestation en Amérique du Sud ? C’est pourtant ce que vient de mettre à jour l’organisation écologiste britannique Earthsight. Dans son rapport « Choice Cuts », l’ONG révèle le parcours du charbon du bois provenant du Chaco paraguayen jusque dans des filiales d’Aldi, de Lidl et de Carrefour en Allemagne et en Espagne ainsi que dans des supermarchés, commerces et restaurants au Royaume-Uni, Portugal, Italie, Pays-Bas, Grèce, Pologne.

    • A cause de l’espèce de #paywall de Libération :

      Stop au cyberharcèlement islamophobe contre l’association Lallab
      Libération, le 23 août 2017

      Nous, féministes, militant·e·s, chercheur·se·s, journalistes, artistes, citoyen·n·es, universitaires et entrepreneur·se·s, apportons notre soutien à Lallab. Le succès de cette jeune association féministe et antiraciste lui vaut de devoir répondre à nouveau à une campagne de désinformation, et à ses militantes de subir un épuisant cyberharcèlement nourri d’islamophobie et de sexisme. Cet acharnement doit cesser.

      Lallab entend lutter contre les préjugés sur les femmes musulmanes. Sa mission est claire : produire un environnement, des ressources et des outils favorisant la liberté, pour que chaque femme musulmane puisse définir son identité et son parcours de vie. Lallab est une association areligieuse, aconfessionnelle et apartisane dont le rêve est qu’aucune femme ne soit plus jugée, discriminée ou violentée en raison de son genre, de son physique, de son orientation sexuelle, de ses origines ou encore de ses convictions religieuses.

      Ces objectifs sont affirmés dans les statuts de l’association déposés en préfecture, sur son site internet et dans tous ses outils de communication. On peut par exemple lire ceci sur cette page de leur site : « Les femmes musulmanes sont réduites à un silence paradoxal. On ne cesse de parler d’elles mais sans jamais leur donner la parole. […] Les musulmanes sont représentées comme un bloc homogène avec une histoire unique. Ecrire soi-même son histoire est un moyen de se la réapproprier et de déconstruire les mythes qui y sont attachés. […] Notre combat va au-delà des droits des femmes musulmanes ! Nous souhaitons que chaque personne puisse être non pas ce que l’on souhaite qu’elle soit, mais bien ce qu’elle veut être. »

      Afin de concrétiser cet objectif, Lallab a développé des outils militants : réalisation d’une série documentaire « Women Sense Tour in Muslim Countries », organisation de projections débats, édition d’un magazine en ligne, réalisation de portraits mettant en valeur la diversité des vies et des parcours de femmes musulmanes, animation d’un réseau de bénévoles, d’ateliers de sensibilisation et de rencontres culturelles, notamment un festival féministe qui a réuni plus de 500 personnes à la Bellevilloise en mai 2017.

      En un peu plus d’un an, le travail de Lallab a été salué par de nombreuses instances. La Fondation de France a récompensé sa cofondatrice, Sarah Zouak, dans le cadre de son prix « Déclic Jeune » pour sa série documentaire. Cette dernière a aussi reçu le premier prix de Coexister « Femme française émergente 2016 » ou le premier prix « militante associative » du Gala de la femme africaine. L’énergie de l’association lui a valu de nombreux reportages et articles dans la presse : le Monde, Télérama, TV5 Monde, Cheek, ELLE, Grazia… Un tel bilan devrait apporter au moins du respect pour le travail effectué et les objectifs visés. Mais l’accomplissement de Lallab vient de lui valoir une nouvelle campagne de désinformation et de cyberharcèlement misogyne et islamophobe, la troisième en huit mois.

      Le déclencheur a été, cette fois-ci, l’annonce que l’association se dotait à la rentrée d’une équipe de deux salariées et de trois volontaires du service civique. L’agence d’Etat concernée a été noyée sur les réseaux sociaux de messages occultant la réalité du travail de Lallab, véhiculant approximations, procès d’intention et mensonges à son sujet. Cette campagne virulente n’a pas uniquement visé l’association. Ses militantes ont été personnellement victimes d’un attirail de cyberviolences : surveillance sur les réseaux sociaux, recherche et diffusion en ligne d’informations privées, menaces de viol, de meurtre, insultes, raids de cyberharceleur·se·s. Ces méthodes, nourries par le sentiment d’impunité de ceux qui s’y adonnent, résultent en une culpabilisation des victimes, une silenciation des concerné·e·s, et, plus préoccupant encore, entraînent une banalisation d’attitudes et de propos islamophobes.

      La cyberviolence a porté en partie ses fruits. Sans en discuter d’abord avec l’association, l’Agence du service civique a annoncé le retrait des annonces pour les trois candidatures, avant de rétropédaler, face à une réaction massive de soutien à Lallab sur les réseaux sociaux. Selon l’agence, ce retrait n’ait été motivé que par des problèmes techniques. Cela doit cesser. En plus de menacer la structure de l’association et ses activités militantes, ces violences ont un impact physique et psychique massif sur les bénévoles. Nous ne pouvons rester silencieux·ses face à un tel acharnement. Se taire serait se rendre complices. C’est la raison pour laquelle, après avoir manifesté individuellement notre soutien à Lallab, nous nous rassemblons pour cosigner cette tribune et montrer notre détermination à défendre l’association, ses membres et ses valeurs, contre les responsables des raids virtuels dirigés contre elles.

      A l’origine des trois campagnes dirigées contre Lallab, on trouve des membres de l’extrême droite et de groupes identitaires, mais aussi des personnes prétendant défendre une vision « intransigeante » de la laïcité et de l’universalisme républicain. En plus de reposer sur une compréhension erronée de la loi de 1905, cette supposée intransigeance est en réalité une intolérance, voire une paranoïa, qui s’exerce à l’égard d’une seule religion : l’islam. Cette vision les rend complices de l’extrême droite, les amène à hurler avec elle, et à défendre une vision raciste et sexiste de la société. À cet égard, nous dénonçons la responsabilité particulière du Printemps républicain, ou encore du site Ikhwan Info. Supposément de gauche, féministe, universaliste et laïque, ce mouvement s’en prend ici à une association qui rassemble des femmes directement concernées par la misogynie et le racisme, et qui s’auto-organisent pour lutter contre. Ces structures passent par l’approximation et la manipulation pour défendre un universalisme abstrait et une République qui dissimule mal ses inégalités.

      Lallab s’inscrit dans une démarche bienveillante et inclusive. Nous refusons que ses militantes et tant d’autres avec elles, soient constamment scrutées, agressées, acculées et menacées. Nous exigeons que les responsables de ces campagnes rendent des comptes sur les mensonges et les agressions dont ils et elles sont directement ou indirectement responsables. Et, par-dessus tout, nous nous inquiétons de la façon dont les institutions étatiques s’engouffrent systématiquement dans les brèches ouvertes par ces campagnes calomnieuses, compromettant le travail essentiel mené par Lallab contre l’islamophobie qui s’exerce, en France, avec une virulence préoccupante, contre les femmes musulmanes.

      Signataires : Leïla Alaouf, auteure, militante féministe et antiraciste ; Zahra Ali, sociologue à la Rutgers University ; Rebecca Amsellem, cofondatrice des Glorieuses ; Pouria Amirshahi, ancien député, co-fondateur du Mouvement commun ; Christian Andreo, directeur général adjoint de Aides ; Armelle Andro, enseignante à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne ; Judith Aquien, cofondatrice de Thot ; L’association Act Up Paris ; L’association A nous la nuit ! ; L’association En avant toute(s) ; L’association KÂLΠ; L’association FéminiCités ; L’association Les Dégommeuses ; L’association Identité plurielle ; L’association Stop harcèlement de rue ; Pénélope Bagieu, auteure ; Radia Bakkouch, présidente de Coexister ; François.e Blanchon dit.e Fraka ; Alice Barbe, entrepreneuse sociale, directrice Singa France ; Lauren Bastide, journaliste et productrice de podcasts ; Elsa Bastien, journaliste ; Julien Bayou, porte-parole de EE-LV ; Assia Benziane, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois ; Nargesse Bibimoune, auteure, militante antiraciste et féministe ; Fred Bladou, activiste sida ; Sirma Bilge, professeure au département de sociologie de l’université de Montréal ; Laurent Bonnefoy, chercheur au CNRS ; Lucas Bolivard, président de Génération progressiste ; Pascal Boniface, universitaire ; Guillaume Bonnet, fondateur de l’Accélérateur de la mobilisation citoyenne ; Joséphine Bouchez, cofondatrice de Ticket for Change ; Mathilde Boudon-Lamraoui, militante associative ; Anaïs Bourdet, graphiste et créatrice de Paye ta shnek ; Laura Carpentier-Goffre, doctorante au Centre de recherches internationales (Ceri) de Sciences-Po ; Silvia Casalino, ingénieure et militante lesbienne ; Rébecca Chaillon, metteuse en scène, performeuse et artiste associée au Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; Ismahane Chouder, co-présidente du Collectif des féministes pour l’égalité ; Aya Cissoko, auteure et ancienne athlète de haut niveau ; Clumsy, militante antiraciste ; Le collectif Asiatopie ; sensibilisation au racisme anti-asiatique ; Le collectif Des Raciné·e·s ; Le collectif Féministes contre le cyberharcèlement ; Le collectif Féministes par inadvertance ; Le collectif Ferguson in Paris ; Le collectif Garçes ; Le collectif Globule Noir, groupe de soignant·e·s luttant contre les discriminations au sein des institutions hospitalières ; Les collectifs Paye ton bahut, Paye ta blouse, Paye ton couple, Paye ta famille, Paye ton gynéco, Paye ton IVG, Paye ton jeu, Paye ton journal, Paye ton psy, Paye ta race, Paye ta soirée, Paye ta truelle, Paye ta police ; Le collectif de la Pride de Nuit ; Le collectif ROSA ; Le collectif du magazine féministe Simonae.fr ; Le collectif Team Bagarre ; Le Comité de luttes et d’actions queer (CLAQ) ; Alice Coffin, militante féministe et lesbienne ; Virginie Combe, militante pour l’égalité des droits ; Le Couvent de Paname : les sœurs de la perpétuelle indulgence ; Sonia Dayan-Herzbrun, sociologue, Professeure émérite à l’université Paris VII Diderot ; Laurence De Cock, historienne ; Karima Delli, députée européenne EE-LV ; Christine Delphy, sociologue et auteure chez Les Mots sont importants (LMSI) ; Magali Deval, militant·e écologiste et LGBT ; Rokhaya Diallo, écrivaine et journaliste ; Tara Dickman, entrepreneure sociale, formatrice de formateurs sur la laïcité pour les agents du service public ; Lucia Direnberger, militante féministe et sociologue ; Angeline Dorzil, diplômée en Genre, changement social et politiques ; Eva Doumbia, metteure en scène ; Emma, blogueuse féministe ; Eric Fassin, sociologue à l’université Paris VIII ; Gwen Fauchois, lesbienne, blogueuse et activiste ; Amandine Gay, réalisatrice ; Camille Gelpi, journaliste ; Clara Gonzales, activiste féministe ; Nacira Guénif, sociologue à l’université Paris VIII ; Alain Gresh, journaliste ; Samuel Grzybowski, fondateur du mouvement Coexister ; Leïla H., militante féministe et créatrice de Check tes privilèges ; Malika Hamidi, sociologue et auteure de Un féminisme musulman et pourquoi pas ? ; Benoît Hamon, fondateur du Mouvement du 1er Juillet ; Samia Hathroubi, enseignante et militante associative ; Antoine Henry, militant de la lutte contre le sida ; Alix Heuer, militante féministe, cofondatrice de W(e) Talk et des Glorieuses ; Anne-Charlotte Husson, blogueuse et chercheuse sur le genre ; Siham Jibril, entrepreneure, fondatrice de Génération XX ; Hanane Karimi, sociologue et féministe antiraciste ; Rachel Khan, auteure et comédienne ; Azadeh Kian, professeure de sociologie, directrice du Centre d’enseignement, de documentation et de recherches pour les études féministes (Cedref) de l’université Paris-VII Diderot ; Léopold Lambert, rédacteur en chef de The Funambulist ; Stéphanie Lamy, cofondatrice du collectif Abandon de famille - Tolérance zero ; Mathilde Larrère, historienne ; Jehan Lazrak-Toub, cofondatrice de W(e) Talk ; Elisabeth Lebovici, critique d’art et auteure ; Anaïs Lecoq, journaliste ; Cécile Lhuillier, activiste LGBTI+ et féministe ; Johanna Luyssen, journaliste et cheffe du service web à Libération ; Grâce Ly, auteure, productrice ; Maeril, illustratrice et directrice artistique ; Myriam Marzouki, metteure en scène ; Philippe Marlière, politiste ; Jérôme Martin, activiste LGBTQI, professeur, ex-Act Up Paris ; Elsa Miské, co-fondatrice de Slice Up ; Morgane Merteuil, militante féministe ; Madjid Messaoudene, élu de Saint-Denis en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité femmes-hommes ; Khadija Moussou, journaliste à Elle.fr ; Céline Mouzon, journaliste à Alternatives économiques ; Mrs Roots, auteure et blogueuse militante afroféministe ; Musulmans inclusifs de France ; Nadia et Nora, fondatrices du magazine Dialna.fr ; Diariata N’Diaye, créatrice de l’application App-Elles ; Hawa Ndongo, étudiante ; Océanerosemarie, auteure, comédienne, réalisatrice ; Les Ourses à plumes, webzine féministe intersectionnel ; Ovidie, réalisatrice documentariste ; Julie Owono, avocate et directrice exécutive d’Internet sans frontières ; Julie Pascoët, activiste, chargée de plaidoyer à l’European Network Against Racism ; Ndella Paye, militante afroféministe et antiraciste ; Lorraine Poncet, chargée d’étude à l’université Paris-I Panthéo-Sorbonne ; Dorothée Prud’homme, chercheure associée au Centre Emile Durkheim, Sciences-Po Bordeaux ; Sandra Regol, porte parole EE-LV ; Valérie Rey, dite « Crêpe Georgette », militante féministe ; Meriem Rodary, anthropologue et féministe antiraciste ; Emilia Roig, directrice du Intersectional Center for Justice ; Diane Saint-Réquier, militante féministe ; Julien Salingue, docteur en sciences politiques ; Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie ; Geneviève Sellier, universitaire ; Rachid Sguini, illustrateur, auteur du blog Les Gribouillages de Rakidd ; Patrick Simon, démographe ; Laura Slimani, conseillère municipale de Rouen, ancienne présidente des Jeunes socialistes ; Charlotte Soulary, militante féministe ; Pierre Tévanian, professeur de philosophie, auteur chez LMSI ; Elise Thiébaut, auteure ; Sylvie Tissot, sociologue, auteure chez LMSI ; Emilie Tôn, journaliste ; Françoise Vergès, docteure en sciences politiques, titulaire de la chaire « Global South(s) » à la Maison des sciences de l’homme, présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage, auteure ; Nils Wilcke, journaliste à Alternatives Economiques ; Women’s March Barcelona ; Women’s March Geneva ; Women’s March Global ; Women’s March London ; Women’s March Netherlands ; Women’s March Paris.

  • Pourquoi les « baisses de charges » sont un piège pour les salarié-es - La Rotative
    https://larotative.info/pourquoi-les-baisses-de-charges-2360.html

    Le gouvernement a annoncé de nouveaux allègements de cotisations pour les salarié-es et les patrons. Couplée à la volonté de tailler dans les dépenses publiques, une telle mesure ferait peser un risque accru sur le financement des dispositifs d’assurances sociales.

    #Baisse_cotisations #leurre

  • La rage : une étude dénombre plus de 200 000 logements vides dans Paris via @paris

    https://paris-luttes.info/plus-de-200-000-logements-vides-a-8559

    Un chiffre à lire les poings serrés. Il n’y a pas de crise du logement à Paris, seulement des apparts gardés de côté par leurs riches propriétaires. C’est le bilan qu’on peut tirer de la dernière étude parue en juillet de l’Atelier parisien d’urbanisme, signalée par France info.

    L’association a dénombré 205 000 logements inoccupés ou occupés exceptionnellement dans un rapport de 50 pages qui donne plein d’infos sur la ville. La proportion de logements vacants atteint 25 % dans les arrondissements du centre, mais elle dépasse aussi les 15 % sur l’ensemble de la ville.

    Y s’énervent, y s’énervent mais je suis sûr certain que c’est dû au « blocage » des loyers dans le bled que les proprios y louent pas.

    Le doc source de l’#APUR, 50p., vue d’ensemble des arrondissements, plus détaillée surf les 1er, 2ème, 3éme, 4éme (plus que le besoin de logement, c’est avant l’inégalité des profits entre propriétaires - Airbnb and so on - qui ont permis l’existence d’une telle étude... )
    http://www.apur.org/sites/default/files/documents/recueil_thematique_1234_arr_paris_0.pdf

    #rente_foncière #Paris #logements_vides #propriété #gabegie #éviction

  • Idée Web à réaliser

    Je suis hallucinée de toujours trouver sur des sites internet de collectivités territoriales ou des entreprises publiques françaises des scripts de sniffeurs (surtout ceux des GAFA) dont le blocage va m’empêcher de poursuivre ma visite.

    Cela veut dire que depuis quelques années, je renonce petit à petit au web car l’accès à l’information est systématiquement filtrée et que rester libre de sa navigation implique de trouver des biais, comme TOR, comme des plugins de blocage de pubs ou de script.
    Je fatigue et je comprends bien la politique qui s’instaure et que les novices ou ceux qui ne veulent pas voir, comme 90% des usager·es du web aujourd’hui doivent subir en toute ignorance et sous prétexte que ce serait trop fatiguant de résister. L’énergie que je dépense pour protéger ma navigation, pour prévenir mes proches, pour avertir mes clients, pour trouver à faire autrement pour rester respectueux des visiteurs, commence à dépasser mes forces.

    Aujourd’hui, c’est un comble, je ne peux pas faire d’achats sur un site de matériaux écologiques nouvelle mouture car les scripts chargés sont définis par les concepteurs comme essentiels. Parfois, on peut avoir près de 20 scripts à bloquer pour en laisser un ou deux de manière à tenter de passer quand même.

    Je ne sais même pas si les fabricants et fabricantes de site internet sont conscients d’inclure dans leurs codes des applications de surveillance de google, facebook, addthis et consorts et d’ainsi se soumettre à un régime autocratique et d’en permettre l’extension.

    D’autant que, fabricante de site internet, je passe du temps à expliquer à mes clients que non, je ne mettrai pas FB et voici les raisons … mais parfois je ne leur explique même pas, je code directement pour éviter les inclusions automatiques comme les fonts google. C’est fastidieux et je ne fais pas payer ce service parce que l’on se moquerait de moi, plus personne ne s’en préoccupe, pourquoi tu t’emmerdes ?

    Lorsque je vois le nombre de scripts qui surveillent les visites, j’ai envie de les bloquer, et j’ai aussi envie de dire que je ne suis pas d’accord. Sauf que le concepteur du site, il s’en moque, mais peut-être pas son client, total novice en web mais pas en pépettes, et c’est à lui que j’ai envie de dire un truc du genre
    « Je vous écris car je refuse d’acheter sur votre nouveau site parce que le script XXX installé me surveille, je vous boycott, si vous respectez la charte YYY de la liberté, demandez au conceteur/trice de retirer ces scripts, vous participerez ainsi à l’indépendance du web et votre image n’en sera que mieux portante »
    et rendre public sur un site dédié ce manque flagrant de respect et l’action en face si elle a porté ses fruits (je pars du prorata que le client ne comprend pas comment fonctionne internet mais qu’il ne veut pas refourguer les données de ses clients à google) pour que les utilisateurs/trices volontaires dans cette démarche puissent facilement agir.
    Que pensez-vous d’un plugin très simple pour navigateur de même type que Noscript mais qui en plus permette de lister dans un fichier texte les types de scripts utilisés, fichier qu’il suffirait de recopier dans un mail à envoyer au commanditaire du site, à la collectivité … etc

    • Les stats c’est le premier et principal point de blocage pour éviter les traceurs. Autant sur des sites de communes ou d’assocs, illes n’ont pas spécialement de raisons d’avoir des scripts de publicité etc, autant illes mettent presque tous google analytics pour avoir des stats plus détaillées que WP ou SPIP. À partir du moment où on a un hébergeur qui propose Piwik sans gros surcoût (Analytics est… gratuit évidemment), voire dans un pack avec le site internet (genre SPIP + Piwik fournit, hum hum), et bien on a résolu 98% du problème à mon avis.

      On arrive à faire des sites sans scripts venant de CDN (des serveurs pour mutualiser les stockages de scripts, images etc), sans polices venant de CDN non plus, sans trop trop de complication. En revanche impossible d’avoir des stats assez complètes de manière simple et rapide actuellement (et le moins cher possible).

    • Pour tout ce qui est scripts externes intrusifs et autres bidules sur des CDN, c’est à nous, artisans développeurs de sites web, de ne pas les utiliser. C’est notre boulot, par conviction politique mais aussi par la conscience des bonnes pratiques (performance par exemple).
      Ça peut demander un petit effort, mais pour moi, ça fait partie du travail aujourd’hui, du niveau de qualité attendu.

      Pour les stats, c’est effectivement plus problématique.
      Mais ça dépend de ce qu’on veut comme stats aussi.
      La plupart des gens qui ont installé ou fait installer un script google analytics sur leur site s’y intéressent en fait à peine, ou bien regardent juste le nombre de visites brutes, souvent pour reporter ça à leur direction.

      Il faut peut être demander aux responsables / commanditaires des sites (clients) de quoi ils ont réellement besoin.

      Il y a des solutions alternatives, par exemple Piwik peut aussi travailler sur les logs apache plutôt qu’avec un script traqueur.
      Du coup c’est pas temprs réel, mais ça demande moins de ressources, à part le moment où la mise à jour est faite (analyse des logs).

    • Il y a toujours la réponse simple du ’franchement, tu devrais pas te préoccuper des stats mais de ton contenu’
      faites donc le comparatif avec, je ne sais pas moi, calculez-vous le nombre de personnes avec qui vous avez échangé ce mois ci, dans la journée, ce qu’ils mangent au petit déjeuner et combien de fois vous avez dit bonjour ? C’est quoi cette habitude de vouloir stocker les données des visiteurs ? Qu’est-ce que ça signifie ? Ne serait-ce pas un vieux relent capitaliste de la bulle internet du siècle dernier qui se vendait aux banquiers en fonction du nombre de visites ?
      Ou un manque de confiance en ses publications, une façon de se défausser du jugement de la qualité d’un site … ? tout ça pour rassurer l’investissement (#misère)

    • De ce que je sais de quelques expériences, pour ce qui est des collectivités, notamment les communes, elles veulent des stats plus détaillées que SPIP, pour savoir combien de gens viennent depuis des appareils de bureaux, mobiles, par exemple. Ainsi que savoir si les gens vont plus voir tels ou tels types de contenus : plus les infos qui bougent actus, ou plus les infos statiques des horaires des services municipaux, ou plus la carte avec les marqueurs, etc. Ce n’est pas des trucs qu’on pourra avoir avec SPIP (déjà ça fait que les articles, et même si on l’étend aux objets comme l’a commencé Tcharlss, ya plein de page=truc, sommaire, etc, qui ne sont pas des objets éditoriaux).

      Pour les petites assocs, ou même pas mal de PME, on dit généralement comme dit @touti, qu’il n’y a pas besoin de tout ça, et que les stats de SPIP suffisent. Mais je comprends que pour des communes ou d’autres (comme les médias, les magazines, par exemple), ça puisse être utile d’avoir des stats plus détaillées que juste le total de visite par article.

      Donc ouais ya Piwik comme déjà dit. Mais comme dit aussi, ce n’est pas forcément simple à mettre en place en entier, à héberger sur le long terme, à maintenir. Moi je ne suis pas hébergeur, c’est un autre métier. Donc il faudrait des Piwik aussi facile à mettre en place que pour analytics. Actuellement tous les derniers sites que j’ai touché avaient tout en interne, scripts, images, polices, etc, mais plusieurs Analytics et je ne savais pas comment débloquer ça. :( (Mais on a expliqué aux gens quand même que ce serait bien de virer un jour…)

      Moi perso, déjà pour des trucs privés, entreprises et assocs, je ne trouve pas ça bien, tout comme dit @touti, mais alors pour les structures publiques, les communes, services publics, etc, je trouve ça parfaitement inadmissibles qu’ils balancent les infos de leurs administrés à Google.

    • Il manque peut être des infos dans les stats de SPIP, basées sur le user-agent et autres, à développer ? stats mobile/desktop, etc...

      Sinon y’a Xiti, que la région Occitanie utilise par exemple, qui donne la possibibilité de stats assez avancées.
      Service géré par une société, oui, mais française.
      Et pas gratuit, mais ça il faut réussir à se le sortir de la tête (et de la tête des clients, plus dur).

      Mais tout ça ne répond pas à la question de départ de @touti, sur la possibilité de « dénoncer » ou d’alerter facilement sur l’utilisation de scripts intrusifs.
      Mais il faudrait pouvoir aussi alerter aussi facilement sur les problèmes d’accessibilité, par exemple.
      Sommes nous tous, nous artisans, irréprochables de ce côté là ?

    • Jusqu’à présent, j’utilisais http://statcounter.com qui permet de gérer assez gratuitement les stats de plusieurs sites en même temps et même d’ouvrir des accès à différents clients sur différents sites avec différents droits…

      Mais en fait, je suis en train d’abandonner les stats. Tout simplement parce que c’est plus nuisible qu’utile et qu’en plus, c’est assez majoritairement faux. En effet, le mauvais web intrusif a poussé de plus en plus de gens à utiliser des bloqueurs et ceux-ci couinent ou zappent sur les scripts qui servent à établir les stats.
      Mais avant même ce phénomène, mise sous pression par un client parce que mon boulot de CM ne lui apportait pas assez de benchmark bordel — un jugement péremptoire qui ne venait que d’une consultation superficielle des stats Google analytic —, j’avais nourri assez rapidement de profonds soupçons quant à la sincérité des stats fournies par Google, sachant que la même entreprise a bâti sa fortune précisément en vendant de la visibilité à ses clients.
      On voit le conflit d’intérêts : je vends de l’exposition et je te file un outil gratuit qui te dit que tu n’as pas l’exposition que tu mérites.

      J’avais donc installé deux autres scripts de stats moins intéressés par la vente de pub et j’avais pu voir que Google minimisait très fortement la réalité des visites sur le site et encore plus celle des lectures d’articles.
      Mais voilà, le client a préféré croire le dealer que la DEA…

      Les seules stats que je consulte encore vaguement, ce sont celles données par le serveur : c’est du brut et à prendre comme un indicateur de variation d’usage.

      En dehors de l’insincérité de Google dans ses stats, il y a aussi les usages qui ont bien changé : en fait, plus de la moitié des gens qui lisent mon blog, par exemple, le font ailleurs que sur mon blog. L’info est lue, elle passe, mais pas chez moi. Les usages RSS sont encore pas mal répandus, entre autres.
      Qu’est-ce qui compte le plus ? Que l’info soit lue ou que j’ai des pings sur mon blog ?

      Ensuite, j’ai remarqué que l’usage des stats modifiait le rapport même au contenu. On peut écrire un truc très intéressant qui ne va pas avoir beaucoup de lecteurs sur le coup, mais pleins en longue traine. Il y a aussi des articles qui sont lus par peu de gens, mais des gens qui vont beaucoup en parler autour d’eux, des idées qui circulent, plus que des textes…
      Qu’est-ce qui compte ?

      En regardant les stats, on se met à chercher la popularité avant la qualité, le fond, le travail dans la continuité, le renforcement de son audience, non pas en termes de qualité et fidélité (très difficile à acquérir en ligne), mais uniquement de manière quantitative. C’est le règne des titres putaclic et des sujets faciles et polémiques…

      En poussant le potard un peu plus loin, je me rends compte que le fait que mon blog ait été viré de Rezo me permet d’écrire aussi sur des trucs pas importants ou sans grande portée… parce que finalement, ça n’aura pas grande incidence sur les variations de lectorat… dont je ne me préoccupe plus.

      Les derniers trucs que je regarde — sur les stats serveur — ce sont les profils matériels et logiciels des lecteurs, quand ils sont disponibles. Juste pour savoir quelle est la plage de tailles d’écran pour lesquelles il faut développer nos sites web… et c’est à peu près tout.

    • Merci à tout·es, ça va me donner un peu de courage. J’avoue ma paresse, quelqu’un·e a-t-il déjà réalisé un addons de navigateur et pourrait alors m’expliquer rapidement comment s’y prendre ?

    • Aujourd’hui pour la pérennité il me semble que c’est plutôt du côté des Web Extensions qu’il faut regarder plutôt que de l’API de Firefox.

    • @touti j’ai peur que cette extension ne soit pas très utilisée quand tu dis :

      Je fatigue et je comprends bien la politique qui s’instaure et que les novices ou ceux qui ne veulent pas voir, comme 90% des usager·es du web aujourd’hui doivent subir en toute ignorance et sous prétexte que ce serait trop fatiguant de résister.

      Seules les personnes qui ont conscience de tout ça iront chercher, éventuellement trouver, et encore plus éventuellement utiliser l’extension en question. Mais comme je ne veux pas de démoraliser, voici quelques liens utiles à propos des webextensions :)

      https://developer.mozilla.org/en-US/Add-ons/WebExtensions
      https://developer.mozilla.org/en-US/Add-ons/WebExtensions/Anatomy_of_a_WebExtension

  • Et si on libérait (vraiment) les licences libres de la propriété intellectuelle ? – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2017/08/05/et-si-on-liberait-vraiment-les-licences-libres-de-la-propriete-intellectu

    Cette semaine, on a appris qu’une cour de justice américaine avait reconnu la valeur contractuelle de la licence GNU-GPL, alors que celle-ci a déjà presque 30 années d’existence, et n’a pas attendu cette consécration jurisprudentielle pour produire des effets réels.

    Il faut à cette occasion rappeler que les licences libres ne constituent pas des « alternatives » au droit d’auteur, contrairement à ce que l’on peut parfois entendre. Elles sont au contraire pour les titulaires d’un droit d’auteur une manière légitime d’exercer leurs prérogatives, étant entendu que le droit d’auteur constitue tout autant une faculté d’autoriser que d’interdire. Depuis 2006, le Code de Propriété Intellectuelle français, même s’il ne contient aucune allusion explicite aux licences libres, reconnaît de son côté la possibilité pour les auteurs de mettre gratuitement leurs oeuvres à la disposition du public

    Les licences libres sont donc nées sous la forme d’une véritable « inception » du copyleft au sein même du droit d’auteur, en vertu d’une tactique qui s’apparente à celle du Cheval de Troie ou de la prise de judo (s’appuyer sur la force de l’adversaire pour le maîtriser). C’est finalement ce qui leur donne leur force, mais aussi paradoxalement, une certaine forme de fragilité, car ces instruments restent en réalité dépendants du système juridique auquel elles empruntent leur validité. La juriste Séverine Dusollier avait déjà pointé en 2006 cette contradiction dans un intéressant article intitulé « Les licences Creative Commons : les outils du maître à l’assaut de la maison du maître« . Le titre s’inspire d’une phrase prononcée lors d’un discours en 1979 par l’écrivaine féministe Audre Lordre :

    Les outils du maître ne détruiront jamais la maison du maître.

    Or il arrivera peut-être un moment où « rester dans la maison du maître » risque de devenir dangereux, voir intenable, pour les licences libres. On voit en effet de plus en plus d’évolutions législatives aberrantes qui tendent à « écraser » les licences libres, en « forçant » les auteurs à maintenir leurs oeuvres dans le système classique contre leur volonté. C’est ce qui se passe par exemple en matière de sonorisation des lieux ouverts au public, qui sont soumis à une redevance perçue par la SPRE, même en ce qui concerne les oeuvres sous licence libre pour lesquelles les auteurs ont pourtant autorisé l’usage gratuit. Le risque existe aussi à présent en matière de photographies, suite au vote l’an dernier de la « taxe Google Images » qui pourrait forcer l’entrée en gestion collective des photos sous licence libre pour contraindre les moteurs de recherche à payer pour leur usage. Et des menaces plus redoutables encore se profilent à l’horizon, avec la discussion qui a lieu en ce moment au niveau du Parlement européen autour un « droit inaliénable à la rémunération » susceptible de provoquer un véritable désastre pour la Culture libre.

    La question n’est donc pas simplement philosophique, car elle touche en réalité aux limites de la stratégie du « Cheval de Troie » qui a été employée jusqu’à présent par les fondateurs des licences libres. Si le système réagit en secrétant des « anticorps juridiques » neutralisant la portée effective des licences libres en prenant le pas sur la volonté des auteurs, alors la « maison du maître » finira par l’emporter et le hack juridique initial de Stallman sera devenu inutile. C’est pourquoi il importe à mon sens aujourd’hui de réfléchir à la façon d’aller plus loin, en coupant une bonne fois pour toutes le cordon ombilical qui raccroche les licences libres à la propriété intellectuelle.

    #Propriété_intellectuelle #licences_ouvertes #réglementation_internationale

  • Le gouvernement sommé par le Conseil d’Etat d’installer des points d’eau et des sanitaires à Calais - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/2017/07/31/gouvernement-somme-conseil-detat-dinstaller-points-deau-sanitaires-calais

    La plus haute juridiction administrative rejette l’appel du Ministère de l’intérieur et de la ville de Calais ,et valide des mesures d’aide, estimant qu’actuellement les migrants sont soumis à des traitements « inhumains et dégradants »

    #gouvernement_Macron #migration

  • La vérité sur la loi Le Chapelier - Alain Lipietz
    http://lipietz.net/spip.php?article3188

    En cet été 2017 où va se décider, par décrets-lois (« ordonnances ») de l’exécutif cette fois, mais avec le feu vert du législatif, un nouveau démantèlent de la négociation collective et de la législation sociale, il n’était pas inutile de replonger le nez dans ce qui fut la base légale, pendant un siècle de surexploitation du prolétariat, de la négociation individuelle du contrat de travail. Ce qu’on appelle parfois « uberisation », encore que l’uberisation actuelle relève plus précisément de ce qu’on appelait au XVIIIe siècle le putting-out system, c’est à dire la subordination d’artisans pseudo-indépendants au capital commercialisant leurs produits, comme pour les canuts lyonnais, mais aujourd’hui via internet.

    #syndicalisme #liberalisme

  • Il y a quarante ans, l’État tuait Vital Michalon, jeune antinucléaire
    https://reporterre.net/Il-y-a-quarante-ans-l-Etat-tuait-Vital-Michalon-jeune-antinucleaire

    Touchant retour en arrière, à l’époque du tout à l’atome et de la création de Superphénix, que les moins de 20 ans... Histoire du nucléaire, de la contestation et de la violence d’État. Histoire d’une famille meurtrie aussi. Histoire de l’arrogance triomphante de la science et des militaristes. Et puis l’inéluctable conclusion au goût de gâchis, en 2 paragraphes. Superphénix n’a servi qu’à pourrir la vie des gens : avant, pendant, et pour des décennies encore...

    Le 19 juin 1997, le Premier ministre, Lionel Jospin, a annoncé l’abandon de Superphénix. Un arrêté ministériel du 30 décembre 1998 conduisit à son arrêt définitif. La pression de l’opinion publique, le coût démesuré de la filière et l’accord signé entre les socialistes et les Verts ont poussé cette décision. D’après les calculs de Raymond Avrillier, au total l’installation n’a fonctionné que six mois durant les cinq premières années, deux ans durant les huit ans de son autorisation légale, et un peu plus d’un an, illégalement, de 1994 à 1997.

    Depuis, des travaux de déconstruction ont été engagés, notamment le déchargement des 650 assemblages radioactifs présents dans le cœur du réacteur, et leur entreposage dans une piscine située à proximité de la centrale. Plus de 14 tonnes de plutonium irradié sont ainsi stockées à Creys-Malville. Les 5.500 tonnes de sodium liquide ont été transformées en 39.000 mètres cubes de blocs de béton-sodium légèrement radioactifs, également entreposés sur le site. Et le démantèlement pourrait encore prendre plusieurs années. Des gendarmes gardent en permanence l’ex-centrale, interdisant photos et arrêts prolongés devant le site.

  • Valérian et le cycle des 1000 réincarnations – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2017/07/30/valerian-et-le-cycle-des-1000-reincarnations

    Comme je l’ai dit en introduction, les critiques sont pour l’instant sévères à propos de Valérian et la cité des 1000 planètes. Si la dimension visuelle et les prouesses techniques du film sont saluées, on reproche à Besson la fadeur du scénario, l’inconsistance des personnages et, encore une fois… des emprunts très appuyés à des oeuvres antérieures. Certaines critiques américaines sont à ce titre intéressantes à lire, car elles relèvent que le Valérian de Besson comporte de nombreuses similitudes avec les films… de la prélogie Star Wars, notamment le premier épisode (La menace fantôme). L’intrigue politique, les passages sous-marins sur la planète Naboo, l’environnement urbain de Coruscant : tout ceci aurait été décalqué dans Valérian avec trop de servilité. Mais on arrive à un étrange paradoxe, car comment savoir à présent si c’est Besson qui s’est un peu trop inspiré de Lucas, ou si ces ressemblances avaient été auparavant importées par Lucas dans la prélogie à partir de la bande dessinée originale ? Les emprunts entre les deux univers se superposent au point de former un conglomérat inextricable où il devient difficile de discerner les inspirations des innovations…

  • Mais que devient l’#argent des #pauvres ? - Une heure de peine...
    http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2017/07/mais-que-devient-largent-des-pauvres.html

    Ce sur quoi insiste Matthew Desmond, et bien d’autres chercheurs, c’est que ces dépenses ne sont pas la cause de la pauvreté : tout au contraire, elles en sont la conséquence. C’est parce que l’on a si peu que tout utilisation vertueuse de son argent, toute tentative d’accumulation, d’épargne, de sauvegarde est vouée à l’échec. Ou plutôt demanderait des sacrifices si importants et si incertains qu’il est beaucoup plus rationnel de ne pas les faire : il vaut mieux se faire un festin de homard aujourd’hui, quitte à avoir faim tout le mois, plutôt d’avoir faim pendant plusieurs années pour pouvoir, peut-être, si la conjoncture et la providence le permettent, si l’on ne se fait pas voler ou tuer avant, si l’on ne tombe pas malade, et si l’on trouve comment faire, stabiliser un tout petit peu sa situation... C’est l’une des discussions centrales d’Evicted, même si elle est éparpillée entre les chapitres et les notes de fin : Matthew Desmond démonte sciemment les arguments autour de la « culture de la pauvreté », l’idée selon laquelle les pauvres seraient pauvres parce qu’ils auraient certains comportements particuliers. Il insiste sur le fait que « la pauvreté, c’est la pauvreté », autrement dit que la situation économique à elle seule permet de comprendre ce que font les individus, qu’elle est une cause avant d’être une conséquence, qu’on n’a pas besoin de la théoriser en lui adjoignant une « culture »... Et que, finalement, si chacun d’entre nous se retrouvait à vivre comme les plus pauvres, il ferait probablement pareil.

    #sociologie

    • Vraiment ? vous pouvez lire des recherches qui partent de ce prorata ?

      Il y a quelque chose de vrai là-dedans : si les pauvres sont pauvres, c’est bien, en partie au moins, parce que leurs revenus sont dépensés de façon excessive, d’une façon qui les enferme dans leur situation précaire.

    • Dans son ethnographie des expulsions à Milwaukke, Matthew Desmond refuse précisément de nier ces problèmes : “il y a deux façons de déshumaniser les gens”, note-t-il, “leur nier toute vertu, les absoudre de tout péché” ("There are two ways to dehumanize : the first is to strip people all virtue, the second is to cleanse them of all sin", p. 378).

    • Sur l’#immobilier, la #location et la #guerre_aux_pauvres

      Quand les immeubles ont commencé à apparaître à New York au milieu du XIXe siècle, les loyers dans le pire ghetto étaient 30% plus élevé que dans les beaux quartiers. Dans les années 1920 et 1930, les loyers pour les habitations vétustes des ghettos noirs de Milwaukee, de Philadelphie et d’autres villes du Nord était plus élevés que ceux pour de biens meilleurs logements dans les quartiers blancs. A la fin des années 1960, les loyers dans les plus grandes villes était plus élevés pour les Noirs que pour les Blancs pour des logements équivalents. Les pauvres ne se concentrent pas dans les quartiers en mauvais état parce que les loyers y sont moins élevés. Ils sont là - et c’est tout particulièrement le cas pour les Noirs pauvres - parce qu’ils y sont autorisés.
      Les propriétaires des logements du bas du marché ne baisse généralement pas les prix pour satisfaire la demande et éviter le coût des impayés et des expulsions. Il y a des coûts à éviter ces coûts. Pour beaucoup de propriétaires, il est moins cher de supporter le coût d’une expulsion que de remettre leur bien en état. Il est possible d’économiser des coûts de maintenance si les locataires ont continuellement des loyers de retard (were perpetually behind). Et beaucoup de locataires propres ont continuellement des loyers en retard parce que leur loyer est trop élevé (p. 75).

      +

      ’il y a bien là quelque chose qui explique la pauvreté des plus fragiles : une forme d’exploitation de leur précarité

      Le #marché_de_la_pauvreté est un nouvel eldorado, s’y engouffrent les formateurs de CV, l’anpe, toutes les administrations et contrôleurs de pauvres, les assistantes sociales, les propriétaires qui leur font payer leur maison en louant des studios, et en plus il faut dire merci

      le pauvre fait décidément vivre beaucoup de gens sur son dos pouilleux, respect !

  • Mais que devient l’argent des pauvres ? - Une heure de peine...
    https://uneheuredepeine.blogspot.ch/2017/07/mais-que-devient-largent-des-pauvres.html

    Le budget des pauvres est, une fois de plus, sous les feux des projecteurs. A la faveur de l’annonce d’une baisse de 5€ du montant des APL, les commentaires sur l’argent des plus démunis n’ont pas manqué, entre les réprimandes à ceux qui ont le culot de se plaindre, les bons conseils sur le mode « mais ça ne fait qu’un paquet de clopes ou cinq baguettes » ou les attaques du type « mais ils ont déjà des Iphones ! ». L’argent des pauvres est un problème public : tout le monde a un avis dessus... Seuls les principaux intéressés semblent exclus du débat... C’est qu’ils sont toujours soupçonnés de mal s’en servir, d’être pauvres parce qu’ils ne l’utilisent pas comme il faut, parce qu’ils ont des dépenses dont ils pourraient facilement se passer, s’ils voulaient vraiment s’en sortir, s’ils avaient une vraie culture de vrais winners, et si, finalement, ils ne méritaient pas un petit peu leur sort quand même, quelque part. Il y a quelque chose de vrai là-dedans : si les pauvres sont pauvres, c’est bien, en partie au moins, parce que leurs revenus sont dépensés de façon excessive, d’une façon qui les enferme dans leur situation précaire. La question est donc d’importance. Sans me livrer ici à une analyse exhaustive du budget des ménages les plus fragiles, je voudrais donner quelques éléments de réponses trop souvent ignorés à la question « que font les pauvres avec leur argent ? », en partant notamment d’un des prix Pulitzer de cette année, Evicted du sociologue Matthew Desmond.

    #pauvreté #richesse #classes_sociales

  • La règle et l’exception
    https://blog.monolecte.fr/2017/07/21/la-regle-et-lexception

    Notre gros problème, c’est que nous avons la mémoire courte. Qui se souvient qu’il n’y a pas encore si longtemps, le repos du dimanche était la règle ? Et qui se souvient que cette règle du repos dominical qui avait seulement 111 ans avait été accordée juste pour ne pas user trop vite le salariat au […] L’article La règle et l’exception est apparu en premier sur Le Monolecte.

  • Journées LaTeX — Enssib 11 et 12 septembre 2017
    http://barthes.enssib.fr/LaTeX-2017

    L’Enssib et l’association GUTenberg organisent une double journée d’étude autour de LATEX les 11 et 12 septembre 2017.

    1.1 Public et thèmes

    Ces journées sont majoritairement destinées aux étudiants, chercheurs, praticiens issus des SHS et du design. Elles sont ouvertes aux LATEXiens/iennes de tout niveau, aux étudiants, chercheurs, curieux et professionnels de tous horizons et disciplines.
    Elles porteront sur les nouveaux environnements de LATEX et ses dérivés, sur la typographie numérique, sur l’édition (grand public ou savante).

    Les dimensions épistémologiques (comment LATEX peut faciliter le déploiement d’argumentaires rigoureux), esthétiques (design et LATEX) et techniques (astuces de professionnels, culture numérique du monde LATEX) seront évoquées dans toutes les présentations, directement ou en filigrane. Des tables rondes et ateliers sont aussi prévus.

  • France/Monde | #Enfants disparus : Israël lève le voile sur son terrible secret
    http://www.ledauphine.com/france-monde/2017/07/18/enfants-disparus-israel-leve-le-voile-sur-son-terrible-secret

    Au milieu de rapports sur des expériences destinées à prouver ou non que les Yéménites avaient « du sang nègre », la trace d’au moins quatre enfants sur lesquels un « traitement expérimental actif » a été testé. Morts peu après, ils ont été enterrés à la va-vite, on ne sait où.

    À la création d’Israël, en 1948, des centaines de milliers de Juifs du Proche-Orient affluent en « Terre Promise »... mais sont souvent méprisés par les ashkénazes, ces Juifs d’Europe « originels » de l’État hébreu.

  • Du goût d’aller plus loin en LaTeX - Geekographie Maïeulesque
    https://geekographie.maieul.net/212

    Je suis en ce moment contraint, pour des raisons de relations avec un éditeur, d’utiliser Word pour écrire un texte. Je ne cesse de râler sur divers réseaux sociaux sur l’inefficacité de cet outil, que ce soit à cause du manque de souplesse de Zotero vis-à-vis de biblatex [1] ou de la lenteur de la bascule d’un style à l’autre [2]. Ceci rejoint plusieurs réflexions que je me fais et questions que je me pose depuis que j’utilise LaTeX, c’est-à-dire presque sept ans maintenant. À cet égard, j’aimerais bien l’avis de mes lectrice·cteur·s.

    #LaTeX #Wysiwyg #formation #entraides

  • la Patrie et la Mort | J’ai pris parti
    https://jaiprisparti.wordpress.com/2017/07/19/la-patrie-et-la-mort

    Il y a trois mois encore, Jean-Luc Mélenchon se fendait d’une réaction aux propos de Marine Le Pen sur la non-responsabilité supposée de la France dans la rafle du Vel’ d’Hiv’. Toute attelée à sa tâche de blanchir notre pays et de raviver la flamme patriotique, l’héritière était secondée par F.Philippot qui récitait la doxa d’une France qui n’étais pas à Vichy, mais à Londres, récit national en vigueur de 45 au discours de Jacques Chirac de 95. Car ce dernier discours, celui du Vel d’Hiv’, fut bien le premier du genre à nous inviter à « Ne rien occulter des heures sombres de notre Histoire » et à évoquer explicitement, par la bouche du Président lui même, une France « accomplissant l’irréparable », et la dette que « nous » conservons à l’égard des victimes.

    Jean-Luc Mélenchon avait en avrildernier rapidement réagi à la sortie de la candidate Frontiste, et avec une grande intelligence. Il avait rappelé le caractère blessant de cette saillie, ainsi que l’implication (très pro-active) de l’appareil d’État dans les rafles pendant l’occupation, la lente évolution des discours présidentiels au sujet de cette douloureuse période, et avait conclu par un très républicain « La République française n’est pas coupable, mais la France l’est ».

    Et voici que le même homme, trois mois plus tard, revient vertement sur ses déclarations d’alors. Dans un billet de son blog, le voici revenu aux ambiguïtés qu’il avait enterrées en avril. Il évoque une vision républicaine de l’histoire, (la sienne ?), pour laquelle « la France était à Londres », ranimant ainsi la théorie de la « parenthèse » Vichyste qui ne saurait salir la grandeur de la France. Et de conclure, désormais, « non, non, Vichy, ce n’est pas la France ! ».

    #Vichy #historiographie #changement_de_sens

  • « On ne les met pas au lit, on les jette » : enquête sur le quotidien d’une #maison_de_retraite
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/07/18/dans-le-jura-la-greve-la-plus-longue-de-france_5162040_3224.html

    La réponse, elles la connaissent toutes aux Opalines, un #Ehpad – un établissement d’hébergement pour #personnes_âgées_dépendantes – à Foucherans, dans le Jura. Chaque jour ou presque, les équipes d’aides-soignantes tournent en #sous-effectif, pas de remplacement, ni des absentes ni des malades. Et toutes savent comment ça se passe dans ces cas-là derrière les portes fermées des chambres, ce qu’il leur faudra faire pour boucler le service à temps.

    Une deuxième fille s’est mise à pleurer. C’était un matin comme les autres aux Opalines, mais peut-être le matin de trop. Depuis le 3 avril, une dizaine d’aides-soignantes mènent la #grève la plus longue de France dans un silence national absolu.

    #paywall