Le gouvernement compte dix-neuf millionnaires
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/12/02/declarations-des-ministres-le-gouvernement-plus-riche-qu-en-2017-compte-19-m
Le gouvernement compte dix-neuf millionnaires
▻https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2022/12/02/declarations-des-ministres-le-gouvernement-plus-riche-qu-en-2017-compte-19-m
.... les ministres du gouvernement Borne possèdent un patrimoine net moyen de 1,9 million d’euros – et 1,5 million d’euros en retranchant les dettes. Ce qui les place, pour leur grande majorité, dans les 10 % des Français les plus riches, et au-dessus de la moyenne du gouvernement d’Edouard Philippe de 2017.
Le membre le plus fortuné du gouvernement actuel est, de loin, Franck Riester, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, âgé de 48 ans, qui détient près de 11 millions d’euros de patrimoine.
Les revenus accumulés par Elisabeth Borne et ses ministres au cours des cinq dernières années les placent également très au-dessus du niveau de vie des Français, avec une moyenne de plus de 11 000 euros par mois, ou 135 000 euros par an (net).
En tête, le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a totalisé plus de 3 millions d’euros de rémunération en cinq ans, notamment dans la période précédant son entrée au gouvernement (2020), grâce à ses activités d’avocat, les droits d’auteur de ses livres et ses prestations au théâtre. Il est suivi de près par Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports, qui a, elle aussi, cumulé près de 3 millions d’euros en cinq ans, grâce à ses postes de direction chez Axa, Carrefour et à la Fédération française de tennis.
edit
étonnant, la secrétaire d’État à la Ruralité disposerait d’un revenu inférieur au revenu médian.
en même temps
.... plus de la moitié du patrimoine des ministres (52 %) provient de l’immobilier. A trois exceptions près – Gabriel Attal (comptes publics), Charlotte Caubel et Hervé Berville (mer) –, tous les membres du gouvernement possèdent au moins un appartement ou une maison. Le record en la matière est détenu par Dominique Faure, la ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité, qui détient, avec sa famille, cinq maisons, deux appartements et des terres agricoles.
Le gouvernement Borne nommé au début de l’été est une véritable armée qui compte pas moins de 41 ministres et 565 conseillers. Il va couter au contribuable 174 millions d’euros d’argent public par an. Cela représente une hausse de 4,3% par rapport au gouvernement Castex...
▻https://mastodon.social/@contreattaque/109233996316739593
La société a-t-elle encore les moyens de supporter toute cette #violence_des_riches ?
Pour « ambiancer » notre repos dominical (enfin celles et ceux qui peuvent encore en profiter) :
dès qu’on s’intéresse à une bande organisée, on découvre des brochette d’inconnus, ici, une vue toute partielle qui excepte d’autres brochettes de gavés au carré, mais quand même : Oudéa Castera [edit on la connaît mieux maintenant, avant d’être au gouvernement, elle était salariée à 35 000 par mois par la fédération française de tennis ►https://seenthis.net/messages/982324 et quand même, vu sa discrétion, elle n’a pas acceptée une telle baisse de salaire pour le prestige et la notoriété, qu’at-elle en tête, c’est quoi le mobile ?] , Firmin Le Boddo, Lescure, un Colonna (?) et d’autres signalés ci-dessus par ce tableau des patrimoines
Le Dniepr, un fleuve au coeur de la guerre en Ukraine
▻https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/carte-le-dniepr-un-fleuve-au-coeur-de-la-guerre-en-ukraine_2184094.html
Ce que la dématérialisation fait au travail social | Hubert Guillaud @hubertguillaud
▻https://hubertguillaud.wordpress.com/2022/11/28/ce-que-la-dematerialisation-fait-au-travail-social
Nadia Okbani dresse le même constat chez les agents de la CAF. La dématérialisation a commencé par une diversification des modes de contacts, ou ouvrant au contact par mail ou en ligne. Puis, le mode de contact numérique a été rendu obligatoire pour certaines démarches, comme la prime d’activité et les aides personnalisées au logement étudiant. Désormais, la norme, c’est la démarche en ligne. Et pour mieux l’imposer, c’est l’accueil physique dans les agences qui a été modifié. Désormais, le rendez-vous prévaut. On n’a plus accès aux agents à l’accueil des Caf, mais à des ordinateurs dans un espace de libre service. Bien souvent, il n’y a plus d’accueil assis, hormis pour ceux qui attendent leur rendez-vous. Il y a bien des conseillers présents, mais ceux-ci ne maîtrisent pas la gestion des droits, ils ne sont là que pour accompagner les usagers à faire leur démarches en ligne ou à prendre rendez-vous sur un ordinateur. Les conseillers présents sont formés en 14 semaines, quand il faut 18 mois de formation à un agent pour maîtriser la complexité des prestations. Dans ces espaces, les publics attendent, s’impatientent. Certains gèrent leurs démarches. Les conseillers activent les publics pour qu’ils réalisent leurs démarches seuls. Or, bien souvent, les publics viennent pour des questions précises et n’obtiennent pas de réponses puisqu’ils n’accèdent pas à ceux qui pourraient les leur apporter. Prendre un rendez-vous en ligne est lui-même compliqué. Bien souvent, il n’y a pas de créneau qui sont proposés (les rendez-vous sont libérés à certains moments de la semaine, et c’est l’information capitale : à quel moment faut-il se connecter pour espérer avoir un créneau de rendez-vous). Certains motifs qu’il faut renseigner pour en obtenir un, ne fournissent pas de rendez-vous. D’autres au contraire ouvrent plus facilement un accès, comme le fait de déclarer être enceinte. Souvent, l’agent vous appelle la veille du rendez-vous au prétexte de le préparer, rappeler les documents nécessaires à apporter… bien souvent, c’est pour tenter de trouver une raison de l’annuler. Quant aux rendez-vous pour un RSA, les 20 minutes maximum que les agents peuvent passer avec un usager, fait qu’ils sont décomposés en plusieurs rendez-vous, quand ils ne sont pas sans cesse reportés. Au final, constate Nadia Okbani : “ce sont les publics les plus précarisés qui sont les plus éloignés des agents les plus compétents, alors que ce sont eux qui en ont le plus besoin”, d’abord parce que leurs situations sont souvent compliquées et nécessitent des savoirs-faire pour dénouer l’écheveau complexe des droits auxquels ils pourraient avoir accès.
Et comme les bénéficiaires n’ont pas d’aide pour savoir ce qu’ils doivent répondre ou ne pas répondre, on peut ensuite jouer les matamores en les accusant d’être des fraudeurs, quand il ne s’agit que de déclarations remplies de bonne foi.
Les agents qui sont habilités à agir sur les dossiers sont obligés de le faire à la va-vite, vu la charge de travail qu’ils ont. Chaque interaction entre la CAF et l’usager pend 2-3 semaines, donc il ne faut pas perdre le fil de sa propre demande. Les agents CAF en guichet (rencontrés sur rendez-vous uniquement) n’ont pas les habilitations pour agir directement sur les dossiers.
Côté usager il faut bien connaître ses droits (au moins aussi bien que les agents) pour persévérer. Normal que le non-recours soit très élévé.
Et si vous avez l’occasion de voir la conf gesticulée de Nadia, si elle la joue encore, c’est très bien ! :)
Je l’avais évoqué mais son nom de scène c’était Leïla :
▻https://seenthis.net/messages/427856#message428606
▻https://web.archive.org/web/20180829203901/http://upbordeaux.fr/Je-vais-tout-CAF-ter-Le-RSA-un
Face à la complexité des situations, partout, la violence gronde. A la CAF : ▻https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20130512.RUE6146/caf-derriere-mon-guichet-j-ecoute-mais-je-ne-peux-rien-faire.html comme à Pôle Emploi : ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/291122/agressions-pole-emploi-les-agents-en-premiere-ligne-cause-des-rates-du-sys
bof, l’article de mediapart à propos de ce qui se passe dans les Pôle montre que la violence la plus fréquente, c’est la menace de suicide ►https://justpaste.it/6dp9c
« Les Amandiers » ou les yeux grands fermés | Mona Chollet
▻https://www.la-meridienne.info/Les-Amandiers-ou-les-yeux-grands-fermes
Il y a quelque chose de fascinant dans la façon dont Les Amandiers, le film de Valeria Bruni-Tedeschi (sorti le 16 novembre), et les polémiques qui l’entourent semblent être en train de cristalliser un conflit de générations au cinéma et au théâtre. Source : La méridienne
Elle m’a vachement déçue, là, Valeria.
Pas @mona, hein !
Elle est milliardaire, elle a 58 ans, il en a 25, c"est un « jeune espoir », cherchez l’erreur...
Parfois il est faut utiliser la violence pour obtenir des résultats révélateurs de ses acteurs. En ce qui concerne le comportement de la Bruni et de son idole défunt il s’agit d’actes insiginifiants pour la qualité du résultat, de la pièce de théâtre ou du film réalisé. Je les concidère comme reflets des relations de classe violentes qui marquent forcément les relations entre les sexes, empreignent le travail des artistes qui cherchent un chemin de vivre pour leur art. Tu n’y échappes pas si tu nes pas muni d’un ample patrimoine familial.
Je me rappelle de l’ambiance à Nanterre au début des années 1980 et de l’exubérance des jeunes acteurs des classes de théâtre. Un de nos amis apprenti metteur en scène devenu prof de lycée plus tard défendait l’idée que le travail de réalisateur ou de metteur en scène imposait une approche dictatoriale sinon la création n’atteindrait qu’un niveau médiocre.
Je n’ai jamais été d’accord avec ces idées. J’admire ses oeuvres mais j’ai toujours trouvé repoussantes les relations au sein de la bande à Fassbinder. Donc oui, merci à @mona, je souscris entièrement aux affirmations de son texte.
Il y a pourtant des sujets qu’on ne traite pas sans plonger dans le monde de la violence sans bornes.
C’est un sujet à part qui m’intéresse ici :
▻https://seenthis.net/messages/981570
Shervien Ajipour - Baraye
Chômage : le gouvernement a menti, passe en force et punit les chômeurs - Rapports de Force
►https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/chomage-le-gouvernement-a-menti-passe-en-force-et-punit-les-chomeurs
Ce lundi matin Olivier Dussopt a présenté aux syndicats et au patronat le projet du gouvernement qui s’appliquera dès le 1er février 2023 aux salariés arrivant en fin de contrat de travail après cette date qui s’inscriront à Pôle emploi. Pour elles et eux, la durée d’indemnisation sera raccourcie de 25 % dès lors qu’elle excède 6 mois. Ainsi, la durée maximale pour recevoir ses allocations se verra appliquer un coefficient de 0,75 par rapport à aujourd’hui. Elle passera de 24 mois à 18 mois. C’est ce que le gouvernement appelle la période verte, celle d’une conjoncture « favorable » du marché du travail. À l’inverse, la période rouge sera caractérisée par un taux de chômage passant la barre des 9 % au sens du Bureau international du travail. Comme ce taux est aujourd’hui de 7,3 %, l’exécutif considère que nous sommes en période verte. Et publiera un décret d’ici trois mois, que lui permet l’adoption la semaine dernière de la loi « portant mesures d’urgence relatives au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi ».
« Pour pouvoir revenir dans la période de droits communs, il faut revenir à 9 % ou qu’il y ait une augmentation rapide du chômage de +0,8 % sur un trimestre », détaille Denis Gravouil. « Il faudrait qu’il y ait un krach boursier pour que l’on retourne à 9 % d’ici février », ce qui fait dire au négociateur CGT pour l’assurance chômage que dès le mois de février prochain, il y aura bien une baisse effective de 25 % de la durée d’indemnisation. Mais si d’aventure dans l’année qui vient ou les suivantes, le taux de chômage connaissait une nette augmentation, les demandeurs d’emploi n’auraient aucune protection supplémentaire par rapport aux droits actuels. Au mieux, ils retrouveraient les droits existants avant le 1er février 2023. Fini le « protéger davantage ».
Une régression particulièrement dure pour les seniors
Si la punition est sévère pour les demandeurs d’emploi, elle l’est encore davantage pour les plus âgés. En effet, les demandeurs d’emploi ayant 53 ou 54 ans verront leurs allocations limitées à 22,5 mois au lieu de 30 mois aujourd’hui. Et les plus de 55 ans passeront à compter du 1er février à une durée d’indemnisation chômage de 27 mois au lieu de 36 mois. « Dans les effets ce n’est pas la même chose. Perdre 6 mois, c’est déjà grave, mais perdre 9 mois quand on a 55 ans, c’est d’autant plus douloureux qu’on a du mal à retrouver du travail à plus de 55 ans » se scandalise Denis Gravouil.
Pourtant, selon lui, l’argument n’a pas fait dévier le gouvernement de sa trajectoire. Pour seule réponse à cette objection, l’exécutif imagine que cela incitera les employeurs [philantrhopes, oeuf corse, ndc] à moins se séparer de leurs salariés les plus âgés. Un argument déjà servi pendant le premier cycle de concertation sur la réforme des retraites portant sur l’emploi des seniors. Sans que le ministère du Travail ne donne aucun élément concret ou chiffré qui corrobore cette intuition gouvernementale.
Des justifications bidon
Le seul argument que le gouvernement a présenté pour justifier sa réforme est qu’elle inciterait les demandeurs d’emploi à reprendre plus rapidement un travail. Pourtant, selon les chiffres de l’Unédic, 45 % des chômeurs reprennent une activité dans les trois premiers mois après l’ouverture de leurs droits. De plus, seulement 250 000 à 390 000 offres d’emploi à Pôle emploi (180 000 à 273 000 postes à équivalent temps plein) n’ont pas trouvé preneur en 2021, selon une étude de l’organisme public datant de février dernier. Et ce, sur 9 millions d’offres cette année-là. Une goutte d’eau qui de toute façon ne permettrait pas aux 3,16 millions d’inscrits en catégorie A de retrouver le chemin de l’emploi. Et encore moins aux 5,43 millions d’inscrits à Pôle emploi, toutes catégories confondues.
Mais à la place des chiffres, le gouvernement a préféré répéter à l’infini qu’il était scandaleux que les employeurs ne trouvent personne pour travailler. S’il n’a jamais quantifié réellement ce phénomène, il a tout bonnement éludé les causes des difficultés de recrutement dans certains secteurs. « Les difficultés de recrutement viennent d’abord d’un déficit de compétences liées aux besoins des entreprises, mais aussi des conditions de travail proposées », proteste la CFDT aujourd’hui dans un communiqué de presse. Une explication conforme aux analyses de la Dares, l’organisme d’études et statistiques du ministère du Travail, que le ministre du Travail semble ne pas avoir lu.
Ignorer la réalité semble être une boussole pour le gouvernement sur le dossier du chômage. Pour exemple : l’aberration qui consiste à ne pas prendre en considération les variations locales ou sectorielles des besoins de recrutement ou du niveau de chômage. En effet, le taux de chômage varie du simple au double entre les départements de la Loire-Atlantique (5,8 %) et des Pyrénées-Orientales (11,6 %). À moins de considérer, par exemple, qu’un chômeur de 55 ans ayant exercé son activité dans les travaux publics et vivant à Perpignan candidate à un poste de chauffeur de bus à Nantes. Mais finalement, l’objectif est peut-être tout simplement ailleurs. « Ce sont près de 3 à 4 milliards d’euros d’économies qui seront réalisées sans qu’aucun effort ne soit attendu des employeurs », affirme la CFDT à propos de cette réforme.
#toctoc #droit_au_chômage #retraites #ceux_qui_ne_sont_rien #travail #emploi #droits_sociaux
Quand tu expliques à un macroniste ce qu’il a voté...
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1594769949339389952/pu/vid/1280x720/cqZAVvFJCb66F-Mq.mp4?tag=12
▻https://twitter.com/HadrienClouet/status/1594770012752969731?cxt=HHwWhoCwyZG44aEsAAAA
Assurance-chômage : les fourberies du gouvernement pour baisser les droits
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/211122/assurance-chomage-les-fourberies-du-gouvernement-pour-baisser-les-droits
(...) l’étau n’est pas près de se desserrer.
Cette réduction, inédite et drastique, de la durée des droits sera maintenue tant que le taux de chômage, actuellement de 7,3 %, restera sous la barre des 9 %. Un seuil qui n’a pas été atteint en France depuis le quatrième trimestre 2017. Même en pleine crise du Covid, le pire épisode économique depuis dix ans, il a été contenu à 8,8 %. Nul doute, au vu de ces évolutions statistiques, que le gouvernement compte bien voir son indicateur rester « au vert » pendant un long moment.
.... « 100 000 à 150 000 retours à l’emploi sont espérés en 2023 », certifie-t-il, persuadé que ce nouveau tour de vis ne précipitera pas les chômeuses et les chômeurs vers des contrats précaires. « La part des contrats courts est en baisse permanente », a assuré Olivier Dussopt. C’est vite oublier cette étude, publiée en octobre 2022, par la Dares et documentant « le rebond des CDD d’un jour ou moins ». Au deuxième trimestre 2022, ils ont dépassé de 14 % leur niveau d’avant la crise Covid.
Avec cette nouvelle réforme, une boucle infernale se dessine : les précaires seront poussés vers des emplois précaires qui, eux-mêmes, les jetteront dans les griffes de la première réforme de l’assurance-chômage qui pénalise... le recours aux contrats courts.
.... l’exécutif semble déjà réfléchir à une troisième réforme. Les partenaires sociaux seront invités, avant fin 2023, à se réunir pour négocier de nouvelles règles. La modulation, autrement appelée « contracyclicité », pourra alors être enrichie de leurs propositions. Si Olivier Dussopt feint de leur laisser de la marge pour intégrer « plus de protection », il semble déjà prêt « à durcir une seconde fois » la durée de versement des allocations-chômage.
Et il avance même un nouveau « coefficient réducteur de 0,6 » si le taux de chômage atteint 5 %. Cela reviendrait à abaisser à 14 mois la durée d’indemnisation maximum, au lieu de 24.
« Nous avons voulu faire simple », s’est félicité le ministre du travail, en présentant les nouvelles règles, qui entreront en vigueur dans à peine plus de deux mois. Le démantèlement, pièce par pièce, des droits à l’assurance-chômage va se poursuivre. L’absence de mobilisation pour la cause des chômeurs et des chômeuses donne un boulevard au gouvernement et lui simplifie, il faut le reconnaître, grandement la tâche.
Assurance-chômage : une réforme discutable, un édito Le Monde qui exprime un scepticisme feutré : ne pas insulter l’avenir tout en se foutant éperdument des premier.e.s concerné.e.s
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/11/23/assurance-chomage-une-reforme-discutable_6151236_3232.html
Le raisonnement selon lequel l’instauration d’un régime d’indemnisation plus sévère conduirait mécaniquement à réduire les tensions sur le marché du travail peut sembler cohérent. Sa limite est qu’il ne s’appuie sur aucune étude sérieuse et détaillée.
(...) la justification d’un recul sur des acquis sociaux ne peut tenir que si les résultats sur le front de l’emploi sont très nets en fin de quinquennat. Le pari n’est pas gagné.
L’oeil dans le rétro : réforme de l’#assurance-chômage, les syndicats dénoncent une remise en cause du paritarisme
▻https://justpaste.it/busgo
un article où le mot chômeurs n’apparait que deux fois, pour un syndicalisme boutiquier.
à #paritarisme formel, #tripartisme réel, et cela s’est vu : à la fondation de l’Unédic par De Gaulle en 1958 ; lors de la crise de 1982, avec étatisation sous Aubry (▻https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000701672). sans compter que toutes les lois donnant forme au travail et au salaire (dont le SMIC horaire) déterminent puissamment les mécanismes dont l’Unédic a la charge.
Reporterre, cynique boute-feu irresponsable
Cinq manifestants, arrêtés lors de la manifestation de Sainte Soline, dont l’un gravement blessé d’un tir de LBD (orbite fracturée) a été placé en GAV par les gendarmes venus l’interpeller au CHU où il avait été évacué, ont été inculpés de « participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou dégradations » (un an de prison).
Ils comparaitront le 28 novembre prochain à Poitiers.
Le même jour cinq autres manifestants itou après une action à Bures.
Suivront au moins quatre autres manifestants, à qui il est reproché leur participation à deux manifs précédentes dans le Marais Poitevin…
« On n’a pas réussi à interpeller les personnes qui ont jeté des cocktails Molotov, des boules de pétanque sur les forces de l’ordre, qui ont tiré des mortiers », reconnaissait le procureur de la République de Niort, Julien Wattebled, deux jours après la mobilisation (Mediapart).
Après les sorties fracassantes de Darmanin sur les « éco-terroristes ». Eric-Dupont-Moretti invitait les parquets par une circulaire datée du 9 novembre à la plus grande sévérité.
Là-dessus l’autoproclamé « quotidien de l’écologie » ne trouve rien de mieux à faire que de publier une « défense et illustration du sabotage », photos à l’appui, sur lesquelles on peut identifier les contrevenants ( !), un délire « ultra-gauchiste » rappelant les belles heures de « l’autonomie » des années 80.
Pain bénit pour nos adeptes étatiques de la nouvelle stratégie de la tension. Des clous dans le cercueil des 5 inculpés qui vont comparaître à Poitiers le 28 novembre ! Sous réserve d’une étude juridique approfondie certains passages de cet article pourraient même tomber sous le coup de la loi.
Cynisme mercantile : caressons la base dans le sens du poil. Et surtout soutenez-nous financièrement…
Tout-à-fait logiquement les inculpés sont défendus par deux branquignols membres d’un énigmatique collectif de défense contre les violences étatiques, qui vont plaider « la désobéissance civile » et faire du procès une « tribune politique »…
Le lendemain, pas gèné, le même Reporterre publie un autre article, titré « Ultras, violents, ces medias qui criminalisent les écologistes »…
Gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge…
– Megabassines, les ingrédients d’une lutte efficace
▻https://reporterre.net/Megabassines-petit-manuel-d-une-lutte-efficace
– - Ultras, violents, ces medias qui criminalisent les écologistes
▻https://reporterre.net/Ultras-violents-Ces-medias-qui-criminalisent-les-ecologistes
Je ne comprends pas ce que tu écris. Il y a peu d’images, elles sont plus bucoliques que ce que l’on peut trouver partout. L’article porte essentiellement sur le processus qui sous tend la lutte.
« Il y a une vraie volonté de faire commun, affirme Nicolas Girod, secrétaire national de la Confédération paysanne. C’est une agréable surprise. On se respecte. On a appris au fil des années à mieux se connaître pour éviter de tomber dans les scléroses identitaires. On a créé les bases d’un mouvement accueillant et ouvert. »
Reporterre sait être catastrophique, ce n’est pas le cas ici
Désolé que tu comprennes pas, on ne jette pas du charbon dans la chaudière quand le pouvoir s’apprête à massacrer les 5 inculpés...
c’est au contraire de la justice, ce pseudopode de la police, que toute #défense_militante désindividualise les faits. les exemples sont innombrables, je ne citerais que le procès de Bobigny en 1973, contre une avortée dont les « circonstances atténuantes » ne furent pas utilisées par la défense. comme on sait ce fut un procès pour le droit à l’avortement, avec la contribution de la branquignole Gisèle Halimi ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Procès_de_Bobigny
c’est précisement parce que le pouvoir monte les enchères ("écoterrorisme") qu’un travail politique visant à légitimer de mettre à l’arrêt diverses « productions » et entreprises devient toujours plus nécessaire.
L’amalgame avec le procès de Bobigny est particulièrement spécieux.
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre :
Ouest-France : Vendée. Une centaine d’agriculteurs dénoncent les saccages des anti-bassines.
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/vendee/vendee-une-centaine-d-agriculteurs-denoncent-les-saccages-des-anti-bass
« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » bé l’autre « camp »/point de vue, pourrait dire la même chose non ?
« Les méchants sont cons, ils croient que c’est nous les méchants alors que c’est eux » :p
Déjà le point Goodwin ? Force est de constater que certains constats et questionnements n’ont donc pas droit de cité. Dont acte.
Euh le point godwin c’est quand on parle de nazi, t’as vu ça où ?
Je dis juste que la phrase sus-citée n’argumente rien vu que l’autre camp peut littéralement dire la même chose (comme souvent).
l’heure est donc grave, reste le droit de citer
Ce n’est pas parce qu’il y a des lois, ce n’est pas parce que j’ai des droits que je suis habilité à me défendre ; c’est dans la mesure où je me défends que mes droits existent et que la loi me respecte. C’est donc avant tout la dynamique de la défense qui peut donner aux lois et aux droits une valeur pour nous indispensable. Le droit n’est rien s’il ne prend vie dans la défense qui le provoque ; et seule la défense donne, valablement, force à la loi.
Se défendre (...) c’est refuser de jouer le jeu des instances de pouvoir et se servir du droit pour limiter leurs actions. Ainsi entendue, la défense a valeur absolue. Elle ne saurait être limitée ou désarmée par le fait que la situation était pire autrefois ou pourrait être meilleure plus tard. On ne se défend qu’au présent : l’inacceptable n’est pas relatif.
Agression brutale d’un militant anti-bassine devant chez lui
▻https://contre-attaque.net/2022/11/25/agression-brutale-dun-militant-anti-bassine-devant-chez-lui
La grande subvention : Le capitalisme français sous perfusion
►https://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme
Le thème est bien connu : dans notre pays, il y aurait d’un côté les « entrepreneurs » du secteur privé qui ne comptent pas leurs heures pour « créer des richesses » et des emplois, ne devant leurs revenus qu’à la force de leur travail, et de l’autre les fonctionnaires, fardeau budgétaire terrible pour […]
Ces 25% du budget de l’État dépensés chaque année, nous n’en voyons pas la couleur. Ils sont absorbés ailleurs. Et on appelle cela « l’économie de marché », « la loi du marché », « le capitalisme globalisé » ? La vérité, c’est que nous subventionnons les entreprises privées à hauteur de 10 milliards d’euros par an en 1980, nous renseigne ce même rapport, contre au moins 140 milliards en 2021.
C’est à l’aune de cette #spoliation que l’on reconnaît la « grandeur d’une nation » ...
L’exploitation en milieu associatif et dans la coopération au développement
▻https://blogs.mediapart.fr/cadtm/blog/081122/l-exploitation-en-milieu-associatif-et-dans-la-cooperation-au-develo
Naissance d’un veau à six pattes dans une ferme agricole
Comment Marc : avez-vous déjà vu ferme non agricole ? La Dépêche ne devrait pas tarder à tomber dans la corbeille du Gorafi...
▻https://www.lepoint.fr/sciences-nature/aveyron-naissance-d-un-veau-a-six-pattes-dans-une-ferme-agricole-09-11-2022-
Un chasseur meurt après avoir été percuté par un cerf
Comment Marc : le Gorafi a-t-il racheté la Voix du Nord ?
▻https://www.lepoint.fr/faits-divers/meuse-un-chasseur-meurt-apres-avoir-ete-percute-par-un-cerf-09-11-2022-24969
Agnès Panier Runnacher et les paradis fiscaux
Comment Marc : à croire que pour être nommé ministre par le Micronier faut avoir un fonds dans un paradis fiscal...
▻https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/conflit-dinterets-agnes-pannier-runacher-contrainte-de-monter-au-creneau-18
Une lecture géographique de la crise électrique au Liban et des bonus cartographiques – Hybridelec
▻https://hybridelec.hypotheses.org/874
Depuis l’été 2021, la population du Liban n’a plus accès à l’électricité publique que 2 à 3 heures par jour, avec parfois des pannes totales. Cette déliquescence extrême a des origines remontant à la guerre civile (1975-1990), malgré une amélioration temporaire jusqu’à 2006. Depuis, le secteur connaît une dégradation aux raisons multiples, entre insuffisance de la capacité installée, manque d’investissement, blocage des importations de combustible, corruption, clientélisme… Cette gabegie a également des dimensions géographiques.
Trois grilles de lecture s’imposent. La première est celle du communautarisme libanais, ancré dans des territoires divisés. Pour les élites politico-confessionnelles, l’électricité est à la fois une ressource à sécuriser pour leur territoire et une source de pouvoir. La deuxième renvoie à l’opposition entre centre et périphéries du pays et aux inégalités spatiales dans la distribution de l’électricité. La troisième est régionale et géopolitique : la dépendance du Liban aux importations d’hydrocarbures est une source majeure de vulnérabilité face aux conflits et blocus affectant les infrastructures énergétiques, mais aussi face aux évolutions brutales des marchés internationaux, à l’impact aggravé par la dévaluation récente.
Face à ces défis, le territoire libanais offre-t-il des ressources permettant une autonomisation de la production énergétique ? Les promesses du gaz du bassin levantin sont encore incertaines, et si les énergies renouvelables ont un vrai potentiel, leur exploitation dépend d’une transformation de la gouvernance. En attendant, l’essor rapide des technologies individuelles ne comble pas les lignes de fracture internes au Liban et risque de les accentuer.
Éric Verdeil, 2022, La crise électrique du Liban : une lecture géographique, Moyen Orient, n°56, oct.-déc., pp.56-62.
Je me suis entretenu le 11 octobre avec Eric Bataillon, pour son émission Orient-Hebdo sur Radio France Internationale, au sujet de cet article : vous pouvez écouter le podcast qui en présente les principaux arguments :
▻https://www.rfi.fr/fr/podcasts/orient-hebdo/20221024-revue-moyen-orient-un-dossier-consacr%C3%A9-au-liban-la-question-de-l-%
#Au_Poste ouvre ses portes et son site auposte.fr ! C’est la révolution !
▻http://www.davduf.net/au-poste-ouvre-ses-portes-et-son-site-auposte-fr-2313
Un mois de travail acharné. Une communauté de rédacteurs déchaînés, des développeurs dingos, Au Poste est devenu auposte.fr Un refuge, un abri, une communauté libre. Des archives, des contextualisations, des analyses. Pas de mouchard sur le site (un seul pour gérer les cookies, un pour le système de paiement et c’est tout : pas de Google Font, pas de Google Analytics : on traque personne ici). Au Poste s’émancipe de Twitch. Nos vidéos sont hébergées (à 99%) sur la plateforme libre PeerTube. On bâtit (...) Au Poste
Chèque énergie pour les ménages chauffés au fioul domestique
Comment Marc : bonjour l’usine à gaz :-)
▻https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046528171
France culture, A voix nue
Noëlle Herrenschmidt, l’aquarelliste sans limites
Comment Marc : Nonobstant l’hallucinant ego de l’invitée, un témoignage éclairant sur la dialectique justice-dessin.
En sous-texte la campagne électorale de Mme Broué, mobilisant ses réseaux pour succéder à la mère tape-dur, Sandrine Treinert, justement épinglée par Libé il y a peu.
▻https://podcasts.apple.com/lt/podcast/a-voix-nue/id300710791
Le retour des « contrats de Cahors »
Comment Marc : comment la Macronie mène la guerre aux collectivités locales...
▻https://www.maire-info.com/budget-de-l'etat/budget-2023-un-deuxieme-49-3...-qui-signe-le-retour-des-contrats-de-caho
Budget 2023 : un deuxième 49-3... qui signe le retour des contrats de Cahors ! | Maire-Info, quotidien d’information destiné aux élus locaux
▻https://www.maire-info.com/budget-de-l%27etat/budget-2023-un-deuxieme-49-3...-qui-signe-le-retour-des-contrats-de-caho
De façon totalement inattendue, l’exécutif vient de réintroduire, hier, les très décriés contrats de Cahors dans le projet de loi de finances pour 2023, après avoir dégainé le 49-3. Au même moment, le Sénat vidait de leur substance les nouveaux « contrats de confiance » voulus par l’exécutif dans le cadre de la loi de programmation budgétaire. Une situation ubuesque.
Le secteur local devrait donc bien participer à l’effort de redressement des comptes publics via un tout nouveau dispositif de contractualisation. C’est la surprise au goût amer, pour les collectivités, concoctée par la Première ministre après avoir dégainé une nouvelle fois, hier, l’article 49-3 de la Constitution, mettant fin au débat de la partie « dépenses » du projet de loi de finances (PLF) pour 2023.
le très gauchiste Maire-Info, organe de l’AMF, cite – longuement – Mathilde Panot…
Mission « collectivités » : un débat reporté puis empêché
Les collectivités locales n’auront donc finalement pas eu droit à la discussion qu’elles attendaient, en séance. Celle-ci s’annonçant explosive, le gouvernement, privé de majorité absolue, risquait de s’exposer à de nouvelles déconvenues lors des votes.
Symbole des tensions au sein de l’Assemblée, les élus « insoumis » ont d’ailleurs décidé de quitter l’hémicycle au moment où Élisabeth Borne démarrait son allocution, la cheffe de file de LFI, Mathilde Panot, critiquant « la voix autoritaire continue » de la part d’un « gouvernement de récidivistes ». « On arrête les débats juste avant celui sur les collectivités locales. Ils ont fait exprès pour qu’on ne puisse pas en discuter, alors que les communes sont étranglées par les prix de l’énergie et de l’alimentaire », a-t-elle fustigé.
« Nous aurions gagné des millions, voire des milliards » au profit de communes, a encore assuré la députée du Val-de-Marne.
Pourtant, la deuxième partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2023 devait commencer par la question des collectivités la semaine dernière. Au lieu de cela, c’est la mission « justice » qui avait pris sa place et l’examen de la mission dédiée aux « relations avec les collectivités » avait finalement été reporté au 4 novembre sur une demande de l’exécutif… qui « avait besoin de plus de temps », selon l’entourage de Franck Riester, ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Un temps qui a, semble-t-il, été mis à profit pour peaufiner une toute nouvelle mouture de la contractualisation visant les collectivités. Ni vraiment des contrats de confiance, ni vraiment des contrats de Cahors, mais cette fois un mélange des deux.
500 collectivités concernées
C’est via l’article 40 quater et l’amendement n°3236, qui n’était pas encore publié ce matin, que le gouvernement a donc réintroduit ce mécanisme balayé lors de l’examen du projet de loi de programmation budgétaire.
Ce nouveau dispositif de limitation des dépenses des collectivités est ainsi un savant mélange entre les nouveaux contrats de confiance et les anciens contrats de Cahors. Pour faire simple, il table sur la trajectoire budgétaire fixée par les premiers, tout en reprenant le système de sanctions des seconds.
Qui serait ainsi concerné ? Environ 500 collectivités. Parmi lesquelles les régions, les départements ainsi que « les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et les établissements publics territoriaux dont les dépenses réelles de fonctionnement constatées dans le compte de gestion du budget principal au titre de l’année 2021 sont supérieures à 40 millions d’euros ».
La trajectoire budgétaire est celle qui avait été défini par les « contrats de confiance », le PLF pour l’année 2023, la fixant sur cinq ans : l’an prochain, les dépenses ne devraient ainsi pas augmenter de plus 3,8 %, puis de 2,5 % en 2024, de 1,6 % en 2025 et de 1,3 % en 2026 et 2027. Ce qui correspond à une évolution « à un rythme inférieur de 0,5 point au taux d’inflation » durant les cinq prochaines années.
Dans le cas où cette évolution serait supérieure, « des accords de retour à la trajectoire » seraient conclus « à l’issue d’un dialogue » entre le représentant de l’État et les collectivités concernées.
Retour aux sanctions des contrats de Cahors
Pour ce qui est de l’application de l’objectif annuel d’évolution des dépenses, celui-ci pourrait être modulé à la hausse ou à la baisse sur trois ans selon trois critères (démographique, efforts antérieurs et revenu moyen par habitant) qui pourront donner lieu à un bonus ou à un malus de 0,15 %, comme dans les contrats de Cahors.
S’agissant du volet sanctions, ce sont là aussi ces derniers contrats qui feraient référence. Ainsi, pour les collectivités qui ne respecteraient pas leurs engagements – si la différence entre le niveau de dépenses de fonctionnement et l’objectif constaté est « positive » (c’est-à-dire si la collectivité a augmenté ses dépenses davantage que ce qui était défini dans le contrat) – , une « reprise financière dont le montant est égal à 75 % de l’écart constaté » serait appliquée. Celle-ci ne pourrait toutefois excéder 2 % des recettes réelles de fonctionnement du budget principal.
Pour mémoire, dans la version « contrats de confiance », il était prévu que les collectivités qui ne respecteraient pas leurs engagements se voient privées « d’accès à toute dotation de l’État (Dsil, DETR, fonds vert…) ». Puis, si la situation perdurait, elles auraient pu être frappées de reprises financières avant de devoir mener, « avec le représentant de l’État », une « analyse des structures de la dépense de fonctionnement (…), puis un travail pour un retour à une trajectoire financière de maîtrise des dépenses de fonctionnement ».
On peut s’étonner du retour des dispositions des contrats de Cahors en cela que le rapporteur du budget, Jean-René Cazeneuve (Renaissance), n’a cessé de défendre, durant l’examen du projet de budget, la méthode des contrats de confiance qui n’avait « absolument rien à voir » avec les contrats de Cahors, assurant qu’elle était « même orthogonale ».
Sans compter les affirmations à répétition du ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, au début de l’été qui avait assuré qu’on n’y reprendrait plus le gouvernement : « Il va de soi que l’idée de penser que l’on va faire dans ce quinquennat la même chose que ce que l’on a fait dans le précédent, avec un contrat de Cahors, des objectifs, etc., n’existe pas. Je le dis de manière très claire », avait-il notamment déclaré en juillet dernier.
Visiblement indigné, David Lisnard, le président de l’AMF, a réagi ce matin sur twitter à cette situation : « Le gouvernement a en catimini ajouté au PLF (par 49-3) un dispositif inacceptable de contrôle étatique des dépenses des collectivités, pourtant écarté de la LPFP au Parlement ». Pour le maire de Cannes, il s’agit non seulement « d’une atteinte grave au principe de libre administration des collectivités territoriales », mais également d’un sérieux coup de canif dans la relation « de dialogue et à la confiance que l’AMF et le gouvernement étaient en train de bâtir en ce début de quinquennat ».
Là, c’est la tout aussi gauchiste Gazette des Communes en juin :
(surtout pour le choix de l’illustration…)
Quels scénarii après les contrats de Cahors ?
▻https://www.lagazettedescommunes.com/810034/quels-scenarii-apres-les-contrats-de-cahors
Si le nouveau ministre des Collectivités écarte le retour aux contrats de Cahors compte tenu du niveau actuel d’inflation, il ne dit rien du mécanisme à mettre en œuvre pour faire participer les collectivités au redressement des comptes publics. Petit exercice d’imagination…
et ici, long entretien avec le ministre délégué chargé des Comptes publics, le 26/09/22, avec, beaucoup de matière…
(dont quelques unes explosives lorsque le gouvernement se propose de toucher (!) à la fiscalité locale)
Gabriel Attal : « Après les contrats de Cahors, place aux pactes de confiance »
▻https://www.lagazettedescommunes.com/826725/gabriel-attal-apres-les-pactes-de-cahors-place-aux-pactes-de-c
Le ministre délégué chargé des Comptes publics présente en exclusivité pour la Gazette des communes les mesures majeures concernant les collectivités du projet de loi de finances pour 2023, présenté ce matin en conseil des ministres. Le secteur local devra bien participer à l’effort de redressements des comptes publics via des pactes de confiance.
Jamais ils se prennent une petite claque à motion de censure dans les dents, sur la dizaine de 49-3 qu’ils vont dégainer ?
Pour l’instant, LR sont vraiment pas joueurs et cautionnent gentiment la destruction de la patrie ; un de ces 4 ils vont avoir trop honte, non ?
Une concertation sur les services publics pour ne rien changer
Comment Marc : lire la note mentionnée par un lien dans l’article sur le budget 2023...
▻https://blogs.mediapart.fr/collectif-nos-services-publics/blog/011122/une-concertation-sur-les-services-publics-pour-ne-rien-changer
La prise de la bassine en images
▻http://www.eauxglacees.com/La-prise-de-la-bassine-en-images
Récit de la manifestation contre la méga-bassine de Sainte-Soline
▻https://lundi.am/Recit-de-la-manifestation-contre-la-mega-bassine-de-Sainte-Soline
Week-end de lutte victorieuse contre les « mégabassines » à Sainte-Soline : reportage
▻https://contre-attaque.net/2022/10/30/bataille-de-leau-la-fin-de-leur-monde-a-commence
Samedi 29 octobre à Sainte-Soline, des dizaines de personnes ont été blessées, parfois sérieusement, par les explosions de la grenade GM2L, officiellement classée comme « arme de guerre ». Les munitions, tirées avec des fusils « cougar » qui vont jusqu’à 150 mètres, explosaient en l’air, au-dessus des têtes ou au milieu de grappes de manifestant-es. Dans les champs, elles soulevaient des mottes de terre en rafales. L’État français n’hésite pas à prendre le risque de voler des vies pour faire perdurer le saccage de l’environnement, comme il l’a fait avec Rémi Fraisse à Sivens, il y a 8 ans presque jour pour jour.
▻https://contre-attaque.net/2022/10/31/grenades-explosives-le-gouvernement-pret-a-tuer
▻https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2022/10/313423578_5844635688916396_7582123549250706479_n.mp4
il convient de noter que l’utilisation de grenades de désencerclement hors de tout cadre (pas d’encerclement de FDO par les manifestants dont il faudrait se déprendre, pas de tir au sol comme le veut la doctrine d’emploi mais des tirs en cloche) est le fait de gendarmes mobiles, c’est-à-dire de troupes militaires dont il est dans un tel cadre (MDO) hautement improbable qu’ils outrepassent les ordres. la préfète Emmanuelle Dubée porte l’entière responsabilité de ces actes (on vient de le voir, le préfet de Nantes n’est plus mis en cause pour la mort de Rémi Fraisse mais témoin assisté, et la « défense » de s’en satisfaire...).
#terrorisme_anti_écolo #terreur_policière #militarisation #police
Les images de la vidéo sont hypers violentes, des personnes sur un terrain totalement à découvert qui se font tirer dessus à la grenade, lorsque l’un d’eux s’écroule et que les autres hurlent, ça continue quand même à tirer sur eux. Je dis « ça » car ceux qui tirent au nom de macron ne sont plus des êtres humains, mais à peine des chiens obéissants.
Absurdistan écologique : après avoir réprimé un mouvement de défense de l’eau, les autorités restreignent son usage
▻https://contre-attaque.net/2022/11/01/deux-sevres-secheresse-et-restrictions-deau-sur-les-terres-des-mega-
Mega-bassines, le piège d’une agriculture intensive devenu néfaste :
▻https://www.liberation.fr/politique...
Le billet de Thomas Legrand, Libération, 31 octobre 2022.
Mega-bassines : 4000 opposants investissent le chantier de Sainte Soline !
▻http://www.eauxglacees.com/Mega-bassines-4000-opposants?var_mode=calcul
Victor Castanet (l’affaire Orpea), l’affaire Doucet, un suicide et Le Monde
Comment Marc : depuis le quotidien vespéral des marchés n’a dit mot...
▻https://www.livreshebdo.fr/article/affaire-doucet-sophie-lesiewicz-sest-donne-la-mort
Rapport alternatif sur l’Afrique
Comment Marc : pour en finir avec l’idéologie délétère de la Banque Mondi
▻https://www.afrique-gouvernance.net/bdf_document-2322_fr.html
Le gouvernement va former les fonctionnaires aux enjeux climatiques… en les faisant jouer aux cartes
Au début on croit à une blague, pas le genre des Echos et du JDD qui assuraient il y a quinze jours le service après-vente de cette nouvelle pantalonnade de la Macronie. Stanislas Guérini et Elisabeth Borne l’ont confirmé. Un mega-plan de formation, avec pour commencer les 220 directeurs d’administration centrale conviés aux ateliers « ludiques » des « associations » 2tonnes et la Fresque du climat.
▻http://www.eauxglacees.com/Le-gouvernement-va-former-les?var_mode=calcul
(Midterms) Des états désunis face à un scrutin crucial
▻https://www.ledevoir.com/monde/etats-unis/766487/aux-etats-unis-des-etats-desunis-face-a-un-scrutin-crucial