je n’ai pas aimé retrouver mes cartes dans des contextes assez peu gracieux voire franchement obscènes
Dans le cas où une reprise te pose vraiment un problème, parce qu’il y a un abus manifeste (commercial ou politique), tu as le droit d’auteur qui est censé te protéger, et tu peux envoyer ton avocat. Je tiens à a disposition (gracieusement) un modèle de #mise_en_demeure très efficace.
Comme dit larcenet, les gens ne sont pas toujours polis… mais au fond, ce qui irrite, ce n’est pas qu’ils réutilisent ton travail dans un contexte miteux ; c’est que tu sois au courant. Autrefois des abruti·e·s réutilisaient ton travail et tu le savais pas, parce que tu ne lisais pas leurs journaux et que tu n’assistais pas à leurs conférences. Aujourd’hui par la grâce de l’organisation de toute l’information du monde, tu retrouves la moindre réutilisation, fût-elle la plus minable, et tu as le loisir de pouvoir t’en offusquer.
Il faut sans doute s’en accommoder
et même plus :) Certes on peut éventuellement mitiger le "problème" :
1. tatouer les images avec l’url du site (au risque de faire moche sur le site lui-même) ;
2. interdire à gogole images de référencer les images (au risque de ne pas “faire référence”) ;
Pour faire du logiciel libre depuis 1999, j’ai choisi l’option 3 :
3. s’en foutre et estimer que ce n’est pas un problème
Parfois un site très très à droite, ou encore l’armée, utilise SPIP, et ça ne m’émeut plus.
Si tu as peur d’être accusé d’"endosser" les réutilisations sauvages de ton travail, je crois qu’il n’y a vraiment plus personne qui pense ça. Et si jamais on te pose la question ("ah oui vous publiez chez cet abruti de XXXX maintenant ?"), tu peux faire une mise au point, qui sera tout à fait crédible.
Par exemple quand ton ami Besson avait lancé son site des vrais Français ouverts et sympas en utilisant SPIP, je m’étais fendu d’une petite bafouille : ►http://zzz.rezo.net/SPIP-est-il-un-logiciel-francais.html