Petite sélection par
Dead Moon Night radio show
▻https://www.mixcloud.com/dmnradioshow/dmn93-tell-me-about-punk-rock
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This drawings say ’The Coran/Charlie Hebdo is crap: it doesn’t stop bullets !’ - a 16 year old in Nantes has been arrested for publishing the one on the left with the comment ’ironic’ (►http://www.ouest-france.fr/apologie-du-terrorisme-un-lyceen-nantais-poursuivi-pour-un-dessin-31194). The drawing on the right is the actual Charlie Hebdo cover it satirizes. I also find that the caricature is indeed ironic - I even laughed when it was published hours after the massacre. So here it is, published on my account - now arrest me: those twin pictures are a wonderful opportunity to explain that freedom of speech must apply equally to all. #Streisand me !
Blogged at ▻http://serendipity.ruwenzori.net/index.php/2015/01/21/french-legislation-is-crap-it-doesnt-stop-bullets - French legislation is crap, it doesn’t stop bullets !
"Dans la dèche à Paris et à Londres" par George Orwell ( 1933 )
▻http://enuncombatdouteux.blogspot.fr/2014/05/dans-la-deche-paris-et-londres-par.html
Curieuse sensation qu’un premier contact avec la « débine ». C’est une chose à laquelle vous avez tellement pensé, que vous avez si souvent redoutée, une calamité dont vous avez toujours su qu’elle s’abattrait sur vous à un moment ou à un autre. Et quand vient ce moment, tout prend un tour si totalement et si prosaïquement
différent.
Vous vous imaginiez que ce serait très simple : c’est en fait extraordinairement compliqué. Vous vous imaginiez que ce serait terrible : ce n’est que sordide et fastidieux. C’est la petitesse inhérente à la pauvreté que vous commencez par découvrir. Les expédients auxquels elle vous réduit, les mesquineries alambiquées, les économies de bouts de chandelle. ( ... )
Un mapamundi muestra qué productos son los más exportados en cada país
▻http://cdn.rt.com/actualidad/public_images/a1a/a1ab8b976c8062d6ce23143a905c07a3_article.jpg
▻http://actualidad.rt.com/economia/view/128232-mapa-exportaciones-comercio-pais
Signalé par Patrice Cujo
La « boussole de Farinelli » légendée par Gian Paolo Torricelli
Avec Farinelli, c’est en général toujours génial sauf que là, je ne comprends rien. Si donc quelqu’un(e) a le courage de se plonger dans ce truc et me dire ce qu’il(elle) comprend... Ce serait cool
https://dl.dropbox.com/s/ljlz3e8nfubzov4/boussole.jpg
Voici la Légende de G.P. Torricelli :
AXE HORIZONTAL :
– dimension épistémique propre à la connaissance.
– l’abstraction s’oppose à l’autopsie
AXE VERTICAL :
– dimension méthodologique inhérente aux moyens
– au dessin (graphique) s’oppose le discours
Horizontalement, la vision mythique préfigure la signification sociale de la géographie, par contre, l’abstraction (ou la raison) en symbolise la vision « utilitaire ». Corrélativement, mais sur l’autre axe (vertical), le discours préfigure le logos (la parole) et le dessin la carte.
voir aussi les photos d’une "expo art et cartographie" à laquelle participait Patrice Cujo.
►https://picasaweb.google.com/sebastiencujo/GAMECOctobre2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCO7_1ti4u-qBxwE&feat=dir
#cartographie #cartographie-critique #cartographie-radicale
En attendant les nanomerguez de carbone par Christophe Goby
►http://cqfd-journal.org/En-attendant-les-nanomerguez-de
C’est le dernier avatar de l’industrialisation des animaux : identifier chaque animal, savoir de quel élevage il provient, ce qu’il a mangé le 29 février dernier. Le puçage par ce gadget qu’on appelle RFID (pour Radio Fréquence Identification) est en train de se généraliser pour chaque être vivant. C’est aussi la fin des pâturages tranquilles, de l’estive, des bergers qui couraient la montagne que racontent Antoine Costa et Florian Pourchi dans leur documentaire Mouton 2.0 – La Puce à l’oreille. Les « industriels de la production animale » comme préfère les nommer Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse et aujourd’hui penseuse de la cause animale, veulent plus de rentabilité, de contrôle. Les éleveurs de la Drôme ou des Alpes-de-Haute-Provence, eux, souhaitent perpétuer une relation entre l’homme et son troupeau. Ils ne sont pas sur le déclin, certains sont même très jeunes et fiers de produire de la viande de qualité, provenant de bêtes qui mangent encore de l’herbe. Le contraste est saisissant quand on voit ces fameuses vaches à hublot qu’un chercheur malicieux de l’Institut national de recherche agronomique (Inra) présente à l’écran. On le voit enfourner sa main dans la panse de la vache et en retirer une mixture chaude comme s’il accomplissait un geste de chirurgien.
Il y a bien un monde entre ces messieurs des instituts de l’élevage, des chambres d’agriculture et celui d’hommes et de femmes ayant choisi de cultiver la campagne, d’élever des animaux en leur prodiguant des soins homéopathiques comme le feraient des parents aimants. Ces paysans connaissent leur métier, leur terre mais savent aussi leur légitimité. Face à eux, la loi des consortiums et des grosses sociétés alimentaires épaulés par des entreprises high tech comme le Pôle de traçabilité de Valence (Drôme) qui commercialise des puces RFID, et dont le patron nous explique les aspects commerciaux novateurs. Dans la montagne, les bergers poussent leur troupeau, renouent avec des peurs ancestrales, guident des bêtes sur des pentes abruptes. À Reillanne (Alpes-de-Haute-Provence) ou Vachères en Quint (Drôme), des éleveurs disent leur opposition à la technocratie. Ces combats contre la vaccination ovine, la fièvre catarrhale et maintenant le puçage ne font la une d’aucun grand magazine. Les régimes minceur et l’épilation du maillot remplacent la tonte. Mieux vaut ne rien savoir sur les merguez qu’on va griller cet été, sauf à connaître leur origine… en cas de pandémie ! Comme le dit cet éleveur de Limans (Alpes-de-Haute-Provence), « traçabilité ne veut pas dire qualité ». Il s’agit juste pour la filière viande de faire croire qu’on peut élever des animaux sans les traiter comme des êtres vivants, repérer un lot quand il est défectueux, et l’éliminer comme ce fut le cas pour la vache folle.
Ils font peur, ces chercheurs, avec leur mine réjouie quand ils expliquent que pucés, les ovins peuvent être détectés dès leurs premières chaleurs pour être inséminés. On ne perd pas une minute. Sitôt que l’œstrus naît chez la brebis, elle est repérée pour servir de reproductrice. Et l’Inra de travailler main dans la main avec l’industriel prêt à commercialiser le prototype conçu.
Les éleveurs qui témoignent dans ce documentaire sont tellement à part dans ce monde vendu à la marchandise qu’ils sont juste un collectif sans nom, sans syndicat. Ils ne viennent d’aucun parti. Ils veulent rester maîtres de leur vie et de leur activité comme Antoine de Ruffray ou Alain Guibert. Contre eux, il y a cette société qui veut concentrer les bêtes dans du béton, rendre l’animal viande avant d’avoir vécu.