MNA COVID 19

Groupe pluridisciplinaire de recherche sur les Mineurs Non Accompagnés - Institut Convergences Migration

  • Bricolages langagiers [Azita Bathai, Bénédicte Parvaz Ahmad, Rohullah Sidiqullah] ⋅ GISTI
    https://www.gisti.org/spip.php?article6336

    Azita Bathai, Bénédicte Parvaz Ahmad, Rohullah Sidiqullah
    anthropologue, Liminal, locutrice de farsi et dari / linguiste Ertim-Inalco, Liminal, traductrice, locutrice d’hindi, ourdou et pendjabi / interprète médiateur, Liminal, locuteur de pashto, dari, ourdou, arabe

    L’interprète est confronté dans sa tâche à de nombreux termes intraduisibles : ceux qui relèvent des institutions, mais aussi ceux qui renvoient à la subjectivité ou à l’intimité des exilé·es. Et souvent, il n’y a pas d’autres solutions pour être compris·e que de recourir à des périphrases et de s’arranger avec la langue. Dans d’autres cas, l’interprète doit rendre compte des particularités régionales, qui auront toutes leur importance dans certains contextes d’exil.

  • Covid-19 : le droit d’asile « gelé » - ASH | Actualités sociales hebdomadaires

    http://www.ash.tm.fr/asile-immigration/covid-19-le-droit-dasile-gele-551510.php/?latest

    Le contexte sanitaire a servi de justification aux atteintes au droit d’asile. Des atteintes inédites sur tout le territoire, à commencer par la possibilité de faire enregistrer sa demande. Le tribunal administratif de Paris vient d’ordonner aux préfectures d’Ile-de-France et à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) d’ouvrir à nouveau leurs dispositifs. Mais l’administration rechigne.

    La crise sanitaire a justifié, dans plusieurs régions dont l’Ile-de-France, la fermeture des services de premiers accueil (SPADA) et des guichets uniques (GUDA) en préfecture permettant l’enregistrement des demandes d’asile. Saisi en référé par sept associations et sept personnes exilées, le tribunal administratif (TA) de Paris a ordonné le 21 avril la réouverture, sous cinq jours, des bureaux mis progressivement à l’arrêt depuis la mi-mars dans les préfectures franciliennes. « En rendant désormais impossible l’enregistrement et le traitement des demandes d’asile, l’autorité administrative a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit d’asile » affirme le TA.

    Les préfectures avaient mis en avant la protection de la santé de leurs agents : pour le juge, elles se doivent d’appliquer les mesures d’hygiène nécessaires au respect de ce droit fondamental. Sans enregistrement, les arrivants sur le territoire « se retrouvent sans droit au séjour, ni accès à l’allocation et à l’hébergement prévus pour les demandeurs d’asile. C’est extrêmement problématique » déplore Caroline Maillary, responsable du Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigrés), une des associations requérantes. Selon le ministère de l’Intérieur, depuis le 16 mars, 1200 demandes d’asile ont été enregistrées, contre 10 000 pour un mois normal. « Nous n’enregistrons pas les demandes à 100 % du niveau antérieur ; ceci étant, il y a beaucoup moins d’arrivées » justifie le ministère.

    L’OFII est également concernée : sa plateforme téléphonique, première étape nécessaire pour un demandeur d’asile souhaitant se faire enregistrer dans une préfecture francilienne, est à l’arrêt depuis le 22 mars. « Nous l’avons suspendue à partir du moment où les SPADA et GUDA ont fermé en préfecture » argumente Didier Leschi, directeur général de l’OFII : « la plateforme a pour fonction de distribuer des rendez-vous : dès lors qu’il n’y en a pas, elle n’a plus vraiment d’utilité ». Pour Caroline Maillary, cette position est « d’une grande malhonnêteté : dans les faits, la plateforme aurait pu continuer à recevoir des appels ». Le TA a tranché en faveur des associations, et ordonne à l’OFII de remettre en fonctionnement sa ligne sans délai.

    Le ministère de l’Intérieur envisage de faire appel

    Deux jours après s’être vu notifier l’ordonnance du TA, le ministère de l’Intérieur nous indique considérer la possibilité de faire appel, « mais la décision n’est pas officiellement prise ». Quant au délai de cinq jours pour un retour à la normal dans les préfectures, il est jugé « difficile à mettre en œuvre ». Et ce, en raison de la « pluralité d’acteurs » à mobiliser, à l’heure où « nous nous mettons en ordre de bataille pour être en mesure de reprendre les enregistrements au 11 mai », date prévue pour le déconfinement, précise le ministère. Du côté de l’OFII, Didier Leschi explique être « en discussion avec les préfectures » et attendre de « voir comment elles vont procéder »avant toute reprise de la plateforme » s’opposant ainsi au jugement du TA.

    Dans tous les cas, les associations vont « rester hyper vigilantes » sur la question du nombre de rendez-vous journalier octroyés à la réouverture, insiste Caroline Maillary. L’ordonnance du TA laisse la possibilité d’enregistrer moins de demandes pour s’adapter aux consignes sanitaires : une souplesse « dommageable » aux yeux de la responsable du Gisti, qui craint des déblocages inférieurs aux besoins. Le ministère de l’Intérieur l’assure déjà : « ce ne sera pas, en tout état de cause, une réouverture en pleine capacité » des guichets.

    « On a suspendu le droit d’asile »

    Pour Gérard Sadik, responsable des questions d’asile à la Cimade, « c’est inédit : le droit d’asile a été gelé pendant le confinement ». Les durées des titres de séjours ont bien été prolongés, les délais de recours allongés... Mais sans possibilité d’enregistrer de nouvelles demandes, ni d’obtenir son entretien à l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), « on a suspendu le droit d’asile ».

    Au-delà du traitement des demandes, les dispositifs de mise à l’abri et d’aide alimentaire aux exilés sont lacunaires : « le 115 est complètement débordé. La plupart des gens à la rue n’ont pas de chèques services, hormis les demandeurs d’asile déclarés ; leur montant n’est de toute façon pas suffisant » constate Caroline Maillary. Les conditions matérielles d’accueil dues aux demandeurs d’asiles ne sont pas toujours assurées. Entre autres, des problèmes avec la carte ADA (allocation pour demandeurs d’asile) remontent. La responsable du Gisti donne l’exemple d’une famille avec deux enfants « qui crevait la dalle, à qui l’OFII devait plus de 2 000 euros mais dont la carte avait été désactivée. L’OFII nous a répondu que c’était compliqué de les convoquer en préfecture, au vu de la situation sanitaire ». Les atteintes au droit d’asile se cristallisent aussi dans « tous ces petits détails pratiques qui font de la vie des gens un enfer » souligne-t-elle.

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    Cartes ADA : « se préparer à une grande catastrophe »

    Les cartes ADA ne pourront plus fonctionner fin juillet, en raison de l’arrivée à échéance du marché public signé avec l’Agence de services et de paiements. « Une grosse opération de renouvellement va être mise en œuvre sur les prochains mois » confirme Didier Leschi. Or, près de 60 000 cartes sont à remplacer avant cette date - et la procédure a pris du retard. « Une opération avait été programmée début mars, avec convocation de tous les demandeurs d’asile, mais est arrivé le confinement… » explique Gérard Sadik. Ce dernier témoigne de demandeurs d’asile localisés à Lorient, « à qui on a demandé de venir chercher leurs nouvelles cartes à Paris le 27 avril. Mais il n’existe pas de motif autorisant à se déplacer pour cela ! » Le responsable associatif envisage de « se préparer à une grande catastrophe » cet été, qui concernerait nombre de demandeurs d’asile pour lesquels l’allocation est indispensable.

  • Tribunal administratif de Bordeaux, Ordonnance du 24 avril 2020 n°2001841.

    Un mineur isolé ressortissant ivoirien disposant de documents d’état civil fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance par le Conseil départemental. Il saisit le juge des enfants dont la date d’audience est reportée sine die en raison de la crise sanitaire actuelle. Le mineur produit un extrait du registre des actes de l’état civil, un certificat de nationalité. « Il n’est pas sérieusement contesté par le département, qui n’établit ni même n’allègue que [sa] prise en charge excéderait ses capacités, que le requérant est seul, sans famille connu, dépourvu de ressources et sans hébergement. Dès lors, eu égard à ces conditions de vie, à la situation d’urgence sanitaire nécessitant un confinement généralisé des personnes (...) pour assurer la protection générale de la population et à la saisine pendante d’un juge du tribunal des enfants de Bordeaux, l’abstention du département (...) à prendre en compte les besoins élémentaires de l’intéressé en ce qui concerne l’hébergement, fait apparaitre une carence caractérisée, qui est de nature à l’exposer à des traitements inhumains ou dégradants et porte ainsi une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale » Injonction de prendre en charge le mineur sous 96h dans une structure protection de l’enfance. - InfoMIE.net

    https://www.infomie.net/spip.php?article5931

  • Mineurs non accompagnés : les « grands oubliés » de la crise - ASH | Actualités sociales hebdomadaires

    http://www.ash.tm.fr/racine/veille-juridique/enfance-famille/mineurs-non-accompagnes-les-grands-oublies-de-la-crise-550740.php/?latest

    Beaucoup de mineurs non accompagnés (MNA) ne bénéficient plus de la mise à l’abri qui leur est due. Associations et professionnels demandent des mesures contraignantes à l’égard des départements pour leur assurer une réelle protection.

    Le code de l’action sociale et des familles ne laisse aucune place à l’interprétation : en cas de doute sur l’âge de mineurs non accompagnés (MNA), les départements ont l’obligation de leur fournir un accueil provisoire d’urgence (APU), le temps de leur évaluation. Une obligation censée avoir été confortée et prolongée lors des débats sur le projet de loi d’urgence sanitaire. Adrien Taquet, secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance, s’en était fait l’écho dans un communiqué daté du 24 mars : « Les débats ont permis de réaffirmer que tout jeune évalué mineur ou majeur sera mis à l’abri, soit par une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE), soit via un hébergement d’urgence, durant cette période de crise exceptionnelle. » Mais, sur le terrain, la situation semble bien différente. Le 6 avril, 36 associations et 88 avocats d’enfants ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi qu’à Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, à Nicole Belloubet, garde des Sceaux, et à Adrien Taquet pour dénoncer le sort réservé à ces « grands oubliés » et réclamer leur protection.

    Dans ce courrier, les signataires notent que, en violation de la loi, certains départements continuent de refuser l’accueil provisoire d’urgence aux MNA lorsqu’ils se présentent pour demander une protection. D’autres mettent fin à leur prise en charge après avoir remis en cause leur minorité – une décision contraire au principe de continuité de l’accueil rappelé par Olivier Véran. Ils relèvent également la non-exécution des ordonnances de placement provisoire décidées par les juges, ainsi que l’abandon des jeunes dont la minorité a été contestée avant la crise et qui doivent survivre dans la rue, les campements ou les squats. Plusieurs départements sont pointés du doigt : « Dans la Nièvre, le Cher et le Doubs, aucun accueil provisoire d’urgence n’est mis en place. » Paris est mis en cause, avec « un accueil provisoire d’urgence très limité suite à la fermeture provisoire du dispositif d’évaluation ». A Marseille, « l’activité du dispositif d’évaluation y a également été suspendue ». La liste est loin d’être exhaustive, les associations témoignant de leurs difficultés à recueillir certains informations.

    Des mesures plus contraignantes

    Avocate au barreau de Toulouse et présidente de l’Association de défense des étrangers (ADE), Anita Bouix est consternée par les retours de plusieurs de ses confrères. « Une de mes consœurs dans le Tarn a vu quatre de ses clients, des jeunes évalués majeurs, être mis à la rue avec une simple attestation de déplacement dérogatoire indiquant qu’ils allaient pratiquer une activité sportive. » Une décision qui, là encore, va à l’encontre des consignes d’Adrien Taquet précisant que, mineurs ou majeurs, les jeunes doivent être mis en sécurité dans un dispositif de l’ASE ou dans un hébergement d’urgence. D’autant que, le 3 avril, la direction générale de la cohésion sociale (DGCS) a envoyé une note de recommandations – « Mise à l’abri et évaluation sociale des personnes se déclarant mineures non accompagnées » – qui rappelle le principe d’une protection inconditionnelle jusqu’à la fin du confinement, quels que soient les délais et les conclusions de l’évaluation de minorité du jeune. Cette note confirme que les conseils départementaux ont la possibilité de conclure leur évaluation sans recourir au fichier d’appui à l’évaluation de la minorité (AEM). Au niveau judiciaire, le plan de continuité des juridictions prévoit le maintien d’une permanence en assistance éducative dans les tribunaux pour enfants afin de prendre les mesures utiles à l’égard de ceux exposés à une situation de danger. Une disposition non suivie d’effet, selon Anita Bouix : « Nous avions des audiences prévues – les juges des enfants devaient statuer sur les recours de certains mineurs –, mais elles ont été reportées sans nouvelle date. C’est bien la preuve que le fait de protéger ces jeunes n’est pas considéré comme un contentieux essentiel. Continuer à garder des étrangers en centre de rétention administrative est considéré comme un contentieux essentiel qui doit conduire des juges et greffiers à se déplacer au tribunal, avec les risques que cela comporte. Mais protéger des MNA, non. »

    Pour les organisations et professionnels qui œuvrent quotidiennement auprès de ce public, il n’est plus question de se contenter de déclarations d’intention. « Ce ne sont que des recommandations, il faudrait des ordonnances. Aujourd’hui, le gouvernement est en mesure d’aller plus loin et de prendre des mesures plus contraignantes à l’égard des départements par voie d’ordonnance ou de circulaire », estime Corentin Bailleul, chargé de plaidoyer spécialisé sur l’immigration et la protection de l’enfance pour l’Unicef. Un positionnement qui pourrait être difficile à tenir, alors que le financement de la prise en charge des MNA est l’objet d’un bras de fer entre le gouvernement et les départements. Pour appuyer ces derniers, les signataires de la lettre ouverte proposent que l’Etat renforce sa participation au financement de l’accueil provisoire d’urgence.

  • Coronavirus - Aude : la vie en confinement à la Maison d’enfants de Lézignan-Corbières - lindependant.fr

    https://www.lindependant.fr/2020/04/13/la-vie-en-confinement-a-la-maison-denfants-de-lezignan-corbieres,884520

    Comment la Maison d’enfants, en charge de jeunes entre 6 et 18 ans, fait-elle face à l’obligation de confinement ?

    Alors que la majorité des enfants du territoire est en famille, 15 jeunes relevant de la protection de l’enfance sont confinés au sein des deux unités de la Maison d’enfants, gérée par l’association des Pupilles de l’enseignement public de l’Aude (PEP 11). Son directeur général adjoint, Mourad Mamou, responsable du pôle social qui regroupe les trois Maisons d’enfants (Narbonne, Carcassonne, Lézignan), répond à nos questions. Nous avons un personnel avec un grand sens de l’engagement

    Quelle est l’organisation de la Maison d’enfants ?

    Sur la ville, nous avons deux unités, « Frêche » située près du lycée, et « Clemenceau » en ville. Douze enfants sont suivis dans la 1re, qui bénéficie de nouveaux locaux et d’un extérieur. Six autres sont réunis dans la 2e unité, un très grand appartement sans extérieur, moins adapté pour un confinement, mais ça se passe bien. En temps normal, les enfants sont scolarisés – la majorité en primaire et au collège, plus un ou deux lycéens et un apprenti – et certains retournent dans leur famille le week-end. Quand le confinement est arrivé, trois d’entre eux y étaient et y sont restés, nous les suivons à distance en contactant régulièrement les familles et là encore, ça se passe bien.

    Comment avez-vous fait face à la crise ?

    À Lézignan, les écoles ont fermé avant la mesure nationale, il a fallu s’organiser. Au début, ça n’a pas été facile. Mais nous avons un personnel (*) avec un grand sens de l’engagement, de la solidarité et des responsabilités : l’équipe a su mobiliser ses ressources pour suivre les jeunes dans leur scolarité (pour éviter une rupture), dans les activités quotidiennes et de loisirs, mais aussi pour réorganiser les plannings en tenant compte des obligations de garde de leurs propres enfants. De ce fait, le service n’a pas été dégradé et je tiens à les remercier.

    Anticipation et gestion exemplaire

    En 2009, lors de l’épidémie de grippe H1N1, un plan d’activité de continuité avait été mis en place avec différents scénarios (école fermée, confinement, cas de maladie, absence de personnel, mesures sanitaires, protocole d’hygiène, stock de produits, équipements…) : « Nous avons anticipé la pandémie actuelle grâce à ce plan. Il nous restait des masques de l’époque et nous avions constitué tout l’équipement nécessaire. À ce jour, nous n’avons aucun cas de Covid-19 chez les enfants ou le personnel. Nous avons prévu des chambres isolées, voire une unité si ça devait se produire. Nous prenons aussi la température de nos jeunes deux fois par jour, ainsi que du personnel à la prise du service. On travaille en étroite collaboration avec le Département, notre organisme de tutelle, qui nous a fait parvenir des masques. Il nous a aussi fourni du matériel informatique pour la poursuite de la scolarité. Nous travaillons avec les familles, les jeunes et le personnel à l’aide des nouvelles technologies et ça nous interroge quant à nos modes d’intervention à faire évoluer. On doit sortir renforcé de cette crise et adapter nos futures pratiques d’accompagnement à distance », note Mourad Mamou, directeur général adjoint de la Maison d’enfants.

  • Val-de-Marne : le département renforce les moyens de la protection de l’enfance durant le confinement - Le Parisien

    http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-le-departement-renforce-les-moyens-de-la-protection-de-l-enf

    Par Marion Kremp
    Le 14 avril 2020 à 18h55

    Mission « prioritaire » du département du Val-de-Marne, la protection des enfants vulnérables et des jeunes majeurs se poursuit et se renforce durant cette période de confinement, tristement propice à l ’accroissement des violences intrafamiliales.

    Les services du conseil départemental ont ainsi lancé un appel au volontariat auprès de leurs agents pour renforcer les équipes dans les sept foyers départementaux gérés en propre. Afin de maintenir leur fonctionnement 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, des éducateurs supplémentaires sont mobilisés en journée. Tout comme des cuisiniers, du personnel de service et des animateurs.
    Cinquante enfants ont pu être placés

    En coopération avec les services judiciaires et les associations de protection de l’enfance, l’accueil d’urgence des enfants vulnérables se poursuit tout comme leurs placements à plus long terme dans des structures agréées, les foyers associatifs et les familles d’accueil. Cinquante enfants ont pu être placés ces dernières semaines dans les vingt-cinq maisons d’enfant à caractère social et les familles d’accueil.

    « On reste sur des chiffres assez habituels mais ce qui change depuis le début du confinement c’est que les transmissions d’information préoccupante donnent lieu quasi systématiquement à un placement. En temps normal, on vise le dialogue puis l’intervention en accompagnement à domicile. Là nous sommes face à des situations de maltraitance avérées. Les situations compliquées que nous suivions se dégradent du fait du confinement. Nous restons très vigilants, nous gardons un lien de grande proximité avec les enfants, les jeunes et les familles », assure Isabelle Santiago (PS), vice-présidente en charge de la protection de l’enfance et de l’adolescence.
    Des équipes d’éducateurs se rendent à domicile dans les situations d’urgence

    Les éducateurs du département continuent d’établir un lien téléphonique régulier pour un suivi à domicile des enfants placés. Pour les situations d’urgence, des équipes d’éducateurs se rendent à domicile dans les cas d’enfants victimes de violences intrafamiliales. Notamment via la cellule de recueil d’informations préoccupantes (Crip) qui analyse et recueille les remontées du 119, des travailleurs sociaux ou encore des villes et des hôpitaux.

    Pour assurer la continuité de cette mission de protection de l’enfance et des jeunes majeurs, le département a ainsi annoncé qu’il renouvelait tous les contrats en cours.

  • L’aide sociale à l’enfance de Tarn-et-Garonne doit faire face malgré le Covid-19 - ladepeche.fr

    https://www.ladepeche.fr/2020/04/14/laide-sociale-a-lenfance-de-tarn-et-garonne-doit-faire-face-malgre-le-covi

    Dans cette crise sanitaire qui impose un confinement, la mission des travailleurs sociaux est délicate. L’association de la Sauvegarde de l’enfance de Tarn-et-Garonne continue malgré tout à veiller sur des mineurs en difficulté.

  • Protection de l’enfance : « J’ai l’impression de les abandonner au pire moment » - Libération

    https://www.liberation.fr/france/2020/04/16/protection-de-l-enfance-j-ai-l-impression-de-les-abandonner-au-pire-momen
    https://medias.liberation.fr/photo/1307610-10472763894jpg.jpg?modified_at=1587055156&picto=fb&amp

    A l’ASE, les professionnels s’inquiètent des conséquences du confinement pour les enfants en foyer, dans une famille d’accueil ou avec leurs parents. Les mesures du gouvernement se mettent en place lentement, avec des disparités régionales.

  • Organisation pour le passage des diplômes en apprentissage - Ministère du Travail

    https://travail-emploi.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/organisation-pour-le-passage-des-diplomes-en-apprentissage

    Eu égard aux circonstances exceptionnelles liées à l’épidémie COVID-19, et suite aux annonces du Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse du 3 avril 2020, le ministère du Travail et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ont décidé d’aménager et d’assouplir les règles et l’organisation du passage des diplômes préparés par l’apprentissage pour cette fin d’année scolaire.

  • Allemagne : arrivée des premiers mineurs isolés en provenance des camps de migrants grecs

    http://www.rfi.fr/fr/europe/20200418-allemagne-arriv%C3%A9e-premiers-mineurs-isol%C3%A9s-en-provenance-camps

    Quarante-sept migrants mineurs non accompagnés sont arrivés ce samedi matin en Allemagne. Ils viennent des camps de réfugiés situés sur les îles grecques où règnent des conditions d’hébergement insalubres.

    Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibault

    « L’Allemagne tient ses promesses. Nous faisons un geste en faveur d’une plus grande solidarité en Europe. Je suppose que nos partenaires vont également tenir leurs engagements aussi vite que possible. » Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer s’est félicité de l’arrivée ce samedi matin, en Basse-Saxe, de 47 réfugiés mineurs non accompagnés.

    Originaires de Syrie, d’Afghanistan et d’Érythrée, ils se trouvaient dans des camps sur les îles grecques de Samos, Lesbos et Chios. Après un examen médical avant leur départ, ils vont être placés en quarantaine durant deux semaines.

    Une vingtaine d’entre eux ont des parents qui vivent en Allemagne et pourraient ensuite les rejoindre si cela est possible. Les autres seront pris en charge dans la région de Basse-Saxe. Son ministre de l’Intérieur avait visité des camps de réfugiés en Grèce, il y a six mois, et s’était engagé pour l’accueil de réfugiés mineurs non accompagnés.

    Trop peu de mineurs transférés, selon les ONG. L’Allemagne veut en accueillir jusqu’à 500. Au total, dix pays européens se sont engagés à prendre en charge environ 1 500 enfants. Les ONG qui se battent pour l’accueil des migrants dénoncent des transferts bien trop faibles à leurs yeux.

  • Mayenne : le confinement des enfants placés

    https://www.francebleu.fr/infos/societe/mayenne-le-confinement-des-enfants-places-1587399354

    maisons d’accueil, ainsi que des appartements pour les plus grands. A l’intérieur, des enfants en grande détresse, souvent victimes de violences familiales ou appartenant à des familles en difficultés. Depuis le début du confinement, ces jeunes doivent impérativement rester confinés sur leurs lieux d’accueil, les familles ou les foyers. Une période particulièrement douloureuse, pour ces jeunes, déjà fragiles, qui, pour la plupart, supportent mal leur placement.
    Eviter les fugues

    Depuis le début du confinement, les enfants sont privés d’école ou de sport, ces espaces d’évasion, pour eux. Les rencontres avec la famille sont interdites, pour éviter la propagation du virus Covid19. Même si, d’après Elisabeth Doisneau, sénatrice de la Mayenne et vice-présidente du Conseil Départemental, en charge de l’enfance, « les éducateurs ont déployé énergie et imagination », pour les soutenir dans leur travail scolaire, pour les distraire et les rassurer et pour leur faire respecter les règles de protection, malgré tout, les risques de fugues sont encore plus importants que d’habitude.
    Quelques retours dans les familles

    Au cas par cas, avec l’aval des juges et des référents éducatifs, certains enfants ont été autorisés à rentrer dans leurs familles, pour le confinement. C’est le cas de certains jeunes, en fin de placement, dont le travail effectué auprès des parents était abouti ou encore de ceux, trop fragiles pour rester éloigner trop longtemps de leurs familles. « Il faut évaluer le rapport bénéfices-risques » explique Elisabeth Doisneau, pour certains, trop fragiles psychologiquement, il a été préférable, malgré tout, de les remettre dans leurs familles". Lorsque des rencontres ou des retours ont été organisés, cela s’est fait sous surveillance, par vidéo-conférences ou visites à distance.
    Les mineurs isolés, tous placés

    En Mayenne, toujours d’après Elisabeth Doisneau, « tous les mineurs isolés ont été pris en charge et placés ». Ils sont plus de 200, dans le département. Parmi eux, un jeune a été infecté par le Covid19. Il a immédiatement été pris en charge et soigné.

  • Jeunes isolés étrangers : entre errance et confinement indigne par Vanina Delmas | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2020/04/jeunes-isoles-etrangers-entre-errance-et-confinement-indigne-41745

    Malgré les promesses du gouvernement, mineurs et jeunes majeurs isolés étrangers subissent les conséquences du confinement. Sans la pression des citoyens, avocats et associations solidaires, ils seraient encore plus abandonnés et invisibles. Tour de France non exhaustif.

  • Confinement : les exclus contaminés dans les hébergements surpeuplés - ASH | Actualités sociales hebdomadaires

    http://www.ash.tm.fr/exclusions-precarite/confinement-les-exclus-contamines-dans-les-hebergements-surpeuples-551305.php/?latest

    Promiscuité, absence de points d’eau, de sanitaires… Un mois après le début du confinement, le Collectif des associations unies alerte sur la situation dramatique des plus démunis.

  • Jacques Toubon alerte sur les « milliers d’enfants » qui ont « faim » pendant le confinement | Public Senat

    https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/jacques-toubon-alerte-sur-les-milliers-d-enfants-qui-ont-faim-pendant-le
    https://www.publicsenat.fr/sites/default/files/styles/pse_accueil_entete/public/medias/2020/04/dailymotion-x7tg1nz.jpg?itok=38tlbQ9i

    Auditionné par la commission des lois du Sénat, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, met en garde et estime que « l’équilibre du trépied liberté, égalité, sécurité est en cause ». Le confinement est source « d’inégalités sociales très fortes », notamment pour les enfants des familles pauvres.

  • Tribunal administratif de Paris, juge des référés, ordonnance du 15 avril 2020 n° N°2006177/9.

    Un MIE malien fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance et saisit, muni de documents d’état civil, le juge des enfants. « Il n’est cependant pas sérieusement contesté par la Ville de paris, qui n’établit ni même n’allègue que la prise en charge de de M. excéderait ses capacités, que le requérant est seul, sans famille connue, dépourvu de ressources et sans hébergement. Dans les circonstances de l’espèce, eu égard d’une part à la situation d’urgence sanitaire nécessitant un confinement généralisé des personnes se trouvant sur le territoire français pour assurer la protection générale de la population et d’autre part la saisine pendante d’un juge du tribunal des enfants de Paris, dont la vice-présidente a indiqué dans une pièce datée du 8 avril 2020 versée aux débats que le tribunal n’est plus en mesure dans le contexte actuel de solliciter des examens de papiers et d’âge physiologique et d’instruire dans des conditions habituelles les dossiers, il y a lieu de considérer que la Ville de Paris en refusant un hébergement à M. , a porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. » Injonction de proposer un hébergement sous 48h dans une structure agréée protection de l’enfance, adaptée à son âge et à la prévention des risques de propagation du COVID-19 et assurer ses besoins alimentaires, sanitaires et médicaux jusqu’à ce que l’autorité judiciaire se prononce définitivement sur la question relative à sa minorité - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.

    http://www.infomie.net/spip.php?article5927

  • Tribunal administratif de Paris, juge des référés, ordonnance du 15 avril 2020 n° 2006223/9.

    Un MIE malien disposant de documents d’état civil fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance et saisit le tribunal pour enfants dont l’audience a été reportée à une date indéterminée compte tenu de l’état d’urgence sanitaire. « Il n’apparaît pas que la Ville de Paris ait procédé aux vérifications qu’elle aurait dû effectuer, dès lors qu’elle considérait que ces documents d’état-civil ne pouvaient être « rattachés » à l’intéressé. En outre, elle n’établit ni même n’allègue que la prise en charge de M. excéderait ses capacités. Ainsi, compte tenu de la protection particulière à laquelle M. pourrait prétendre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et alors qu’il est constant que le juge des enfants ne se prononcera pas à une date prochaine, il y a lieu de considérer que la Ville de Paris, en refusant à M. de le prendre en charge, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. Dès lors que l’intéressé se trouve dans une situation de grande vulnérabilité, il y a lieu de considérer que la condition d’urgence prévue à l’article L. 521-2 du code de justice administrative est remplie. » Injonction de proposer un hébergement sous 48h dans une structure agréée protection de l’enfance, adaptée à son âge et à la prévention des risques de propagation du COVID-19 et assurer ses besoins alimentaires, sanitaires et médicaux jusqu’à ce que l’autorité judiciaire se prononce définitivement sur la question relative à sa minorité - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.
    http://www.infomie.net/spip.php?article5924

  • Tribunal administratif de Paris, juge des référés, ordonnance du 15 avril 2020 n° 2006241/9.

    Un MIE malien fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance suite à une évaluation diligentée le jour même de sa présentation auprès des services et saisit le tribunal pour enfants, en présentant des documents d’état civil. L’audience a été reportée à une date indéterminée compte tenu de l’état d’urgence sanitaire. « Il n’apparaît pas que la Ville de Paris ait procédé à toutes les investigations auxquelles elle pouvait procéder dans le cadre de l’évaluation initiale de la situation de l’intéressé. En outre, elle n’établit ni même n’allègue que la prise en charge de M. excéderait ses capacités. Ainsi, compte tenu de la protection particulière à laquelle M. pourrait prétendre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, et alors qu’il est constant que le juge des enfants ne se prononcera pas à une date prochaine, il y a lieu de considérer que la Ville de Paris, en refusant à M. de le prendre en charge, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale » Injonction de prendre en charge sous 48h l’hébergement du requérant dans une structure agréée, adaptée à son âge et à la prévention des risques de propagation du COVID-19 et assurer ses besoins alimentaires, sanitaires et médicaux jusqu’à ce que l’autorité judiciaire se prononce définitivement sur la question relative à sa minorité » - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.

    http://www.infomie.net/spip.php?article5925

  • Tribunal administratif de Lyon, juge des référés, ordonnance du 17 avril 2020 n°2002719

    Un mineur isolé guinéen disposant de documents d’état civil et ayant fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance saisit le juge des enfants, audience annulée et reportée sans date en raison de l’état d’urgence sanitaire. Le conseil départemental est saisi pour demande de mise à l’abri dans l’attente de la décision du juge des enfants. Refus. « Si la métropole de Lyon conteste la véracité de ces documents, les arguments qu’elle avance, qui ne permettent pas de mettre en évidence une irrégularité, une falsification ou une inexactitude, ne sont toutefois pas de nature à renverser la présomption d’authenticité résultant de l’article 47 précité du code civil. Dans ces conditions, contrairement à ce que soutient la métropole de Lyon, la mise à l’abri que sollicite M. dans l’attente de la décision du juge des enfants saisi par l’intéressé, lui incombe. Par ailleurs, compte tenu de la protection particulière à laquelle M. peut prétendre dans le contexte lié à la situation d’état d’urgence sanitaire, et alors qu’il ne résulte d’aucun élément que le juge des enfants serait amené à se prononcer rapidement, la métropole de Lyon, qui ne soutient pas ne disposer d’aucune solution d’hébergement, en refusant de le prendre en charge, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale. » - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.

    http://www.infomie.net/spip.php?article5923

  • Tribunal administratif de Lyon, juge des référés, ordonnance du 17 avril 2020 n°2002702.

    Un mineur isolé ayant fait l’objet d’un refus d’admission à l’aide sociale à l’enfance saisit le juge des enfants, audience annulée et reportée sans date en raison de l’état d’urgence sanitaire. Sur la base d’éléments nouveaux, le conseil départemental est saisi pour demande de mise à l’abri dans l’attente de la décision du juge des enfants. Refus. « Dans ces conditions, contrairement à ce que soutient la métropole de Lyon, la mise à l’abri que sollicite M. dans l’attente de la décision du juge des enfants saisi par l’intéressé, lui incombe. Par ailleurs, compte tenu de la protection particulière à laquelle M. peut prétendre dans le contexte lié à la situation d’état d’urgence sanitaire, et alors qu’il ne résulte d’aucun élément que le juge des enfants serait amené à se prononcer rapidement, la métropole de Lyon, qui ne soutient pas ne disposer d’aucune solution d’hébergement, en refusant de le prendre en charge, a porté une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ». - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.

    https://www.infomie.net/spip.php?article5922

  • Tribunal administratif de Rennes, juge des référés, ordonnance du 21 avril 2020 n°2001745.

    Par jugement en assistance éducative du TPE de Nantes, un mineur isolé ivoirien disposant de documents d’état civil ayant fait l’objet d’une analyse favorable par la police aux frontières est confié à l’aide sociale à l’enfance du Morbihan. Le Conseil départemental du Morbihan demande la main-levée du placement au motif d’une consultation du fichier VISABIO et sans attendre la décision du juge des enfants met fin à la prise en charge du mineur. « La décision du département du Morbihan, qui au demeurant n’établit ni même n’allègue que la prise en charge de M. excéderait ses capacités, refusant de prendre en charge ce dernier au motif de sa majorité, et alors que le juge des enfants ne s’est pas encore prononcé sur la mainlevée du placement notifié à l’aide sociale à l’enfance, révèle une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ». Injonction de prendre en charge sous 48h le mineur dans une structure agréée, adaptée à son âge et à la prévention des risques de propagation du Covid-19 et d’assurer ses besoins alimentaires, sanitaires et médicaux. - InfoMIE.net

    Ordonnance en pièce-jointe.

    http://www.infomie.net/spip.php?article5926

  • Après passage en justice, le département s’engage à mettre à l’abri 50 mineurs de Saint-Just | Marsactu

    https://marsactu.fr/bref/apres-passage-en-justice-le-departement-sengage-a-mettre-a-labri-50-mineurs

    Pour la prise en charge de 50 mineurs isolés étrangers actuellement hébergés au squat Saint-Just, le département « appliquera naturellement la décision du tribunal administratif », fait savoir la collectivité à La Provence. Lundi, saisi par Médecins du monde et Médecins sans frontières, le tribunal administratif de Marseille a ordonné la mise à l’abri de ces jeunes migrants qui relèvent de la protection du conseil départemental.

    Également concernée par la décision de justice, la préfecture affirme pour sa part que « des échanges ont lieu entre les services de l’État et le conseil départemental pour appuyer celui-ci dans la recherche active d’un lieu convenant à l’accueil desdits mineurs non accompagnés ». « Le délai maximum pour trouver un tel site est celui indiqué dans le jugement (15 jours) », précise-t-elle. Le Collectif 59 Saint-Just a quant à lui commenté sur sa page Facebook. « Martine Vassal, tu n’entends pas mais tu ne pourras te soustraire au doux chant de la justice alors qu’elle est vraiment juste »,