• James Jackson sur X : “A German Jew whose family were killed at Auschwitz was arrested and accused by police of “glorifying the Holocaust” after he gave a speech where he said “Zionism is fascism””
    https://x.com/derJamesJackson/status/1941839413379535165

    Un juif allemand dont la famille a été tuée à Auschwitz a été arrêté et accusé par la police de « glorifier l’Holocauste » après avoir prononcé un discours dans lequel il a déclaré que « le sionisme est un fascisme ».

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1941513902912626688/pu/vid/avc1/1280x720/crMTCslS48UHRQ3_.mp4?tag=12

    • kater hofmann 😼 🛸🚴🏼
      @KaterHofmann
      5:06 PM · 5 juil. 2025

      Berlin. Auf der heutigen heutigen palästinasolidarischen wurde Thomas von der Jüdischen Stimme von der Berliner Polizei festgenommen, in ein Polizeiwagen gesetzt und abtransportiert.
      Alle Mitglieder der Familie seines Vaters wurden von den Deutschen in Auschwitz ermordet. #B0507
      https://x.com/KaterHofmann/status/1941514120941142383

      Berlin. Lors du rassemblement de solidarité avec la Palestine qui s’est tenu aujourd’hui, Thomas, de la Jewish Voice, a été arrêté par la police berlinoise, mis dans une voiture de police et emmené.
      Tous les membres de la famille de son père ont été assassinés par les Allemands à Auschwitz. #B0507

  • Se convertir au #sionisme : comment les descendants des #nazis sont devenus les “nouveaux juifs”. – Tsedek !
    https://tsedek.fr/2025/07/05/se-convertir-au-sionisme-comment-les-descendants-des-nazis-sont-devenus-les-n

    Dans le cadre de son “nouveau chapitre” historique, l’#Allemagne s’est transformée en une sorte de shtetl juif. Les descendants des nazis adoptent des symboles juifs, admirent le sionisme et s’attaquent aux juifs qui critiquent Israël – le tout bien sûr, au nom de la lutte contre l’#antisémitisme.

    Texte écrit par Iris Hefetz et publié en hébreu le 30.06.2025 sur le site de la revue #Mekomit, traduit par les membres de Tsedek ! avec son autorisation.

  • Grosse promotion pour Tony Blair : après criminel de guerre en Irak, criminel contre l’humanité à Gaza. Tony Blair’s staff took part in ‘Gaza Riviera’ project with BCG
    https://www.ft.com/content/0b1bc761-c572-4b61-882a-fb4467259dcd

    The Tony Blair Institute participated in a project to develop a postwar Gaza plan that envisaged kick-starting the enclave’s economy with a “Trump Riviera” and an “Elon Musk Smart Manufacturing Zone”.

    The plan outlined in a slide deck, seen by the Financial Times, was led by Israeli businessmen and used financial models developed inside Boston Consulting Group (BCG) to reimagine Gaza as a thriving trading hub.

    Titled the “Great Trust” and shared with the Trump administration, it proposed paying half a million Palestinians to leave the area and attracting private investors to develop Gaza.

    While the Tony Blair Institute (TBI) did not author or endorse the final slide deck, two staff members at the former UK prime minister’s institute participated in message groups and calls as the project developed, according to people familiar with the work.

    One lengthy document on postwar Gaza, written by a TBI staff member, was shared within the group for consideration. This included the idea of a “Gaza Riviera” with artificial islands off the coast akin to those in Dubai, blockchain-based trade initiatives, a deep water port to tie Gaza into the India-Middle East-Europe economic corridor, and low-tax “special economic zones”.

    The TBI document said the devastating war in Gaza had “created a once-in-a-century opportunity to rebuild Gaza from first principles . . . as a secure, modern prosperous society”.

  • #Microsoft coupe les mails de la #Cour_Pénale_Internationale, un avertissement pour tous les Européens

    Alors que son président s’était engagé à protéger les données des Européens, Microsoft a retiré à la CPI l’#accès à ses services. La #coupure fait suite à une volonté de l’administration américaine, à laquelle Microsoft s’est soumis malgré ses promesses.

    Lors de sa visite à Bruxelles, #Brad_Smith, le président de Microsoft, l’avait juré. Son groupe s’engagerait à défendre les intérêts et les données des Européens face aux aléas géopolitiques, y compris d’éventuelles pressions de l’administration américaine.

    Mais les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Et après ce joli discours – où Brad Smith assurait avec emphase que Microsoft « dépend de manière critique de la confiance de ses clients, des pays et des gouvernements à travers l’Europe » –, la raison dictait d’avoir des preuves qui confirmeraient cet engagement avant de le croire.

    Or peu après cette déclaration, on apprenait que Microsoft suspendait la #messagerie et d’autres services utilisés par le bureau du procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) de La Haye, Karim Khan.

    Cette coupure se conformait aux sanctions imposées par Washington à l’encontre du personnel du CPI après que la Cour a décidé d’ouvrir des enquêtes sur de hauts dignitaires israéliens.

    Le contexte est sulfureux, mais ce n’est pas le fond du problème. Quoi que l’on pense de ces enquêtes d’un côté, et de la légitimité des sanctions américaines de l’autre, cette affaire prouve que Microsoft a non seulement la capacité, mais aussi la volonté d’exécuter les directives de l’État américain et de couper les services à tout acteur jugé indésirable par son administration.

    Une posture qui va à l’encontre des engagements pris par Brad Smith sur le sol européen.

    Un clic de souris qui résonne dans le monde entier

    Cette coupure est, si je puis dire, un clic de souris qui résonne dans le monde entier. Un clic qui devrait en tout cas faire réfléchir les décideurs sur leurs relations « de confiance » avec Microsoft.

    De fait, plusieurs institutions publiques néerlandaises ont aussitôt accéléré leurs recherches de solutions alternatives, hébergées en Europe. Dans le même temps, le nombre de demandes de backups pour sécuriser les données dans Microsoft aurait bondi. En Allemagne, la presse s’est fait l’écho d’un regain d’intérêt pour des systèmes de sauvegarde face à une possible perte d’accès aux services Microsoft. Dans les pays nordiques comme en France, l’idée d’un avenir numérique moins dépendant d’Azure est encore plus ancienne et cette affaire ne fait que la raviver.

    Une vague d’interruptions de service volontaire par Microsoft est hautement improbable – l’éditeur fait 25 % de ses revenus en Europe, il ne peut pas se passer de ce marché sous peine de suicide commercial. Il ne s’agit donc pas d’avoir peur.

    Mais lorsqu’un prestataire clé sur lequel les organisations comptent depuis des années se montre soumis aux volontés d’un gouvernement étranger, fût-il ami, la plupart des responsables IT (en particulier dans le secteur public) savent qu’il est temps de trouver une alternative « au cas où ». Avoir un plan B est une question de bon sens.

    Le véritable problème pour Microsoft pourrait d’ailleurs être là : dans l’IT, les plans B deviennent souvent les plans A. Une fuite modeste de clients peut vite se transformer en exode. Les gouvernements sont par nature prudents, mais ils sont aussi assez moutonniers. Quand l’un d’entre eux change de chemin, les autres ont plus tendance à le suivre.

    Un changement d’ambiance vers moins de confiance

    Cette affaire ne provoquera donc pas d’exode de chez Microsoft. D’ailleurs, même en imaginant que ce soit techniquement possible (ce qui bien souvent n’est pas le cas), les organisations sont plus préoccupées que paniquées.

    Mais l’affaire marque un changement d’ambiance : jusque-là très fidèles à Microsoft, plusieurs structures discutent désormais ouvertement de la nécessité de réduire leur dépendance à l’éditeur américain.

    Les inquiétudes liées à de possibles pressions des autorités américaines sur les hyperscalers – Microsoft, Google ou AWS – existent depuis longtemps. Mais elles étaient atténuées par les promesses répétées de ces fournisseurs de protéger leurs clients.

    Cependant, nombreux sont ceux qui estiment que Microsoft, à l’épreuve du feu, n’a pas tenu parole. Et qu’au lieu d’être un défenseur d’un pilier de la communauté juridique mondiale, il a agi comme un instrument de la politique américaine.

    Une alternative suisse à la rescousse de la CPI

    Victimes de cette coupure, la CPI et Karim Khan se seraient tournés vers #Proton_Mail, un service de messagerie, chiffrée de bout en bout, plébiscité par les lanceurs d’alerte.

    Proton Mail n’est pas une panacée. Le service est soumis au droit suisse, qui oblige (lui aussi) sur demande à divulguer certaines données à un gouvernement (ici, Helvète). Mais ces informations se cantonnent à certaines métadonnées, comme l’adresse IP, et ne concernent pas les mails eux-mêmes.

    En passant à une alternative, il y a fort à parier que Karim Khan a dû renoncer à certaines fonctionnalités et à une certaine facilité d’utilisation, mais il doit aussi se dire que c’est un petit prix à payer pour protéger ses équipes et son institution de l’influence du gouvernement américain.

    Trouver une alternative est peut-être un choix que d’autres devront envisager dans les mois ou les années qui viennent. Car si cette affaire rappelle une chose, c’est qu’on ne peut pas toujours faire confiance aux fournisseurs cloud pour garantir la souveraineté des données, malgré leurs discours.

    Et dans ce cas précis, malheureusement, les actes de Microsoft résonnent bien plus fort que les mots rassurants de Brad Smith.

    https://www.lemagit.fr/actualites/366624982/Microsoft-coupe-les-mails-de-la-Cour-Penale-Internationale-un-avertissement-
    #mails #CPI

    • Et à l’inverse, l’une des multiples apparitions de Microsoft dans le rapport de Fransceca Albanese sur la complicité des entreprises dans le génocide :
      https://www.ohchr.org/sites/default/files/documents/hrbodies/hrcouncil/sessions-regular/session59/advance-version/a-hrc-59-23-aev.pdf

      41. Microsoft, Alphabet and Amazon grant Israel virtually government-wide access to their cloud and artificial intelligence technologies, enhancing data processing, decisionmaking and surveillance and analysis capacities.99 In October 2023, when the Israeli internal military cloud overloaded,100 Microsoft, with its Azure platform, and the Project Nimbus consortium stepped in with critical cloud and artificial intelligence infrastructure.101 Their Israel-located servers ensure data sovereignty and a shield from accountability,102 under favourable contracts offering minimal restrictions or oversight.103 In July 2024, an Israeli colonel described cloud tech as a weapon in every sense of the word, citing these companies.104

    • Je n’ai toujours pas la réponse de ce à quoi nous engage le fait de cocher la case des CGU de Google ou de Microsoft, par exemple. J’attends la confirmation de la crainte que nous sommes ensuite liés de fait aux lois américaines en tant que client d’une entreprise américaine.

  • Comment la vitrine suisse de la Fondation humanitaire de Gaza s’est écroulée - rts.ch - Suisse
    https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/la-suisse-dissout-la-controversee-fondation-humanitaire-de-gaza-a-geneve-2893184

    L’Autorité fédérale de surveillance des fondations a lancé mercredi la dissolution de l’antenne genevoise de la très controversée Fondation humanitaire de Gaza. Selon des informations du Pôle enquête de la RTS, le représentant suisse a été induit en erreur par des mandataires étrangers. Son retrait subit a rendu la dissolution inévitable.

    Le plan semblait bien préparé, du moins sur le papier. A la fin de l’année dernière, des officiels israéliens et américains cachés derrière le plan GHF (Gaza Humanitarian Foundation) ont décidé de passer à l’action en se servant d’intermédiaires internationaux pour reprendre en main toute l’aide humanitaire à Gaza et court-circuiter les grandes agences de l’ONU.

    Des sociétés de mercenaires et de consulting basées aux Etats-Unis ont été mandatées en premier lieu. Mais une partie du plan devait passer par la Suisse pour tenter d’attirer du financement sous le label de la neutralité et de la Genève internationale

    Selon des informations du Pôle enquête de la RTS, c’est un réseau d’agents d’affaires qui a permis de trouver un représentant suisse, en l’occurrence un avocat ayant pignon sur rue à Genève. Des partenaires d’affaires à l’international avec qui il avait l’habitude de traiter l’ont convaincu de donner une adresse et un représentant en Suisse à la fondation, comme l’exige la loi.

    C’est donc le nom de cet avocat et celui de deux autres agents d’affaires étrangers qui ont permis de valider au début de cette année l’inscription de la Fondation humanitaire de Gaza au registre du commerce de Genève, avec l’aval de l’Autorité fédérale de surveillance des fondations. Mais au début du mois de mai, l’affaire a mal tourné.

    L’avocat genevois a été alors sollicité par des journalistes du Temps pour réagir aux informations qui commençaient à fuiter des Etats-Unis et d’Israël sur la réalité du plan, davantage militaire qu’humanitaire, de la fondation. L’avocat a démissionné le jour même de la parution de l’article du Temps. Son nom a fait soudain le tour du monde, mais il n’a jamais livré les vraies raisons de sa démission.

    Contacté par le Pôle enquête de la RTS, il a répété sa volonté de ne pas accorder d’interview. Mais il a tout de même accepté d’en dire un peu plus sur son revirement. Il indique avoir démissionné après avoir constaté que des partenaires d’affaires internationaux l’ont sollicité sans lui donner toutes les informations sur la réalité du plan autour de cette fondation. Un plan qui contrevient à ses valeurs. L’administrateur n’a ainsi jamais été actif pour la fondation et aucun compte bancaire n’a d’ailleurs été ouvert.
    La fondation ne s’oppose pas à sa dissolution

    Le retrait de l’avocat genevois a placé formellement la fondation dans l’illégalité puisqu’elle n’avait plus de représentant suisse ni d’adresse à Genève. Le réviseur comptable désigné s’est également défilé. Autant d’éléments qui ont conduit l’Autorité fédérale de surveillance des fondations (ASF) à se saisir rapidement de ce dossier politiquement très sensible. L’ONG TRIAL international basée à Genève a participé à mettre la pression avec deux dénonciations déposées auprès des autorités helvétiques pour faire la lumière sur les activités de l’organisation.

    Le couperet vient donc de tomber avec l’ouverture d’une procédure de dissolution ordonnée par l’ASF. Un délai de 30 jours court à partir de ce 2 juillet, mais rien ne devrait s’opposer à la dissolution. « La fondation a confirmé à l’ASF qu’elle n’avait jamais exercé d’activités en Suisse et qu’elle entendait dissoudre l’antenne enregistrée à Genève », a confirmé à la RTS le service de communication du Département fédéral de l’intérieur en charge du dossier.

    La vitrine suisse se sera donc rapidement écroulée. Aux Etats-Unis aussi, le potentiel non-respect du droit humanitaire et son utilisation à des fins militaires a également provoqué des départs, à commencer par celui du directeur de la fondation, un ancien Marine s’estimant trahi. Il a été remplacé par un prêcheur évangéliste proche de Donald Trump.

    De nombreux morts et un fonctionnement opaque

    Plus discrètement, le grand cabinet de conseil Boston Consulting Group a rompu son mandat d’appui opérationnel à mesure que les morts se comptaient autour des centres de distribution d’aide de la fondation. Restent à l’œuvre deux sociétés de mercenaires dirigées par d’ex-agents de la CIA et des Forces spéciales de l’armée américaine, UG Solutions et Safe Reach Solutions. Aucune information n’est donnée sur le financement de la fondation, qui semble d’abord passer par les Etats-Unis et Israël.

    Des centaines de morts et des milliers de blessés sont attribués au système d’aide militarisé. La fondation, elle, dément tout incident mortel, tandis que l’armée israélienne affirme tirer en l’air ou devoir contrer des mouvements de foule hostiles. De très nombreuses ONG et la plupart des Etats européens dénoncent cette situation et exigent de revenir au système conventionnel de distribution d’aide. La Suisse ne s’est pas encore clairement positionnée, tandis que le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme a qualifié de « crime de guerre » l’utilisation de la nourriture comme une arme à Gaza.

  • “Associated Press” (AP):

    US contractors say their colleagues are firing live ammo as Palestinians seek food in Gaza - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=63XTo2EyLZA&pp=ygUQQXNzaWNpYXRlZCBwcmVzcw%3D%3D

    American contractors guarding aid distribution sites in Gaza are using live ammunition and stun grenades as hungry Palestinians scramble for food, according to accounts and videos obtained by The Associated Press. Two U.S. contractors, speaking to the AP on condition of anonymity because they were revealing their employers’ internal operations, said they were coming forward because they were disturbed by what they considered dangerous and irresponsible practices. (

    • L’omniprésence de ce sinistre individu sur les « chaines d’infox en continu » ...

      https://www.monde-diplomatique.fr/2024/05/GRESH/66828

      « Tsahal » dans votre salon

      Pour défendre ses intérêts, imposer son récit et faire taire ses contempteurs en se présentant le plus souvent comme victime de ses ennemis arabes, Israël dispose d’un vaste réseau d’ambassadeurs et de propagandistes en tout genre. Sa stratégie est d’autant plus efficace que Tel-Aviv bénéficie de la sympathie de nombreux médias occidentaux.

    • je découvre au passage https://www.caminteresse.fr/societe/pour-quelle-raison-dit-on-mon-quand-on-sadresse-a-un-general-1176702 qui revient sur l’utilisation du terme « mon colonel »

      Comme le relate l’Académie française sur son site, il pourrait s’agir de l’abréviation de « monsieur le général », et non pas de l’adjectif possessif « mon » ! Cette formule de politesse doit être utilisée par les militaires subalternes lorsqu’ils s’adressent à un supérieur. Ils doivent donc dire : « mon général », « mon colonel », « mon commandant », « mon capitaine », « mon lieutenant », « mon adjudant ». Cependant, à partir de ce grade, le « mon » disparaît et les soldats n’utilisent plus que le grade : sergent ou caporal. Toutefois, l’usage de l’abréviation « mon » ne s’applique pas quand un soldat s’adresse à des femmes gradées, il suffit de leur donner leur grade. Les civils sont bien évidemment exemptés de ces traditions militaires (...) le dictionnaire de l’Académie française, qui stipule qu’un civil peut simplement dire « Général », « Capitaine », « Lieutenant », etc. La formulation « Monsieur le général », plus soutenue, peut en revanche être employée dans le cadre d’une correspondance, en formule d’appel ou de courtoisie. (...) les marins de la Marine nationale ne disent pas « mon » quand ils s’adressent à un lieutenant ou à un général. Ces derniers disent simplement « lieutenant », ou « général ».

  • New York : le socialiste Zohran Mamdani renverse le favori Andrew Cuomo à la primaire démocrate
    https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20250625-new-york-le-socialiste-zohran-mamdani-renverse-le-favori-andrew-c

    Outre le très curieux adjectif « socialiste », cet article (y compris dans la suite) ne dit mot du positionnement de Hamdani vis-à-vis d’Israel. Le Jerusalem Post s’en charge...

    Le socialiste Zohran Mamdani a remporté mardi la primaire démocrate pour la mairie de New York, face à l’ex-gouverneur Andrew Cuomo, pourtant grand favori. À 33 ans, cet élu du Queens a bâti sa campagne sur la lutte contre la vie chère, séduisant un électorat jeune et populaire. Il devient désormais le favori pour l’élection municipale de novembre.

    Une victoire surprise. Le candidat de l’aile gauche du Parti démocrate, le socialiste Zohran Mamdani, a remporté mardi 24 juin la primaire pour l’élection à la mairie de New York, a reconnu son rival Andrew Cuomo, une sensation dans son camp après une campagne contre la vie chère et la promesse de taxer les hauts revenus.

    « Ce soir n’était pas notre soir... Il (Zohran Mamdani) a gagné », a concédé, sourire crispé, l’ancien gouverneur Cuomo devant ses partisans, alors que le comptage des votes n’était pas encore totalement terminé.

    Avec près de 95 % de bulletins dépouillés, soit près d’un million, Zohran Mamdani mène la course en tête avec plus de 43 % des voix, contre 36 % pour Andrew Cuomo.

    Cette victoire à portée de mains est une sensation dans le camp démocrate. Zohran Mamdani, élu local de 33 ans, qui se revendique « progressiste et musulman », a rattrapé jusqu’à 30 points de retard dans les sondages sur l’ancien gouverneur, plus centriste, Andrew Cuomo, pour finir en tête.

    https://www.jpost.com/american-politics/article-858909

    Born in Uganda to a family of Indian descent, Mamdani, who would be the city’s first Muslim mayor, has a history of pro-Palestinian

    (...) As the Israel-Hamas war in Gaza continued and antisemitism rose in New York City and elsewhere, both Israel and anti-Jewish hate emerged as central issues in the race. Cuomo called antisemitism “the most serious and most important issue” in the mayoral campaign and “in many ways, the toughest issue facing the city of New York and the country.”

    Mamdani, by contrast, is an outspoken critic of Israel who has long supported the movement to boycott it. He condemned Israel after the attacks of Oct. 7; defended speaking with popular Twitch streamer Hasan Piker, who has been accused of antisemitism; and has defended — then disavowed — the phrase “globalize the intifada,” which many Jews see as a call to violence against Israelis.

  • Itai Ater et Yossi Spiegel, universitaires israéliens : « Nous ne sommes pas notre gouvernement »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/06/19/itai-ater-et-yossi-spiegel-universitaires-israeliens-nous-ne-sommes-pas-notr

    Les appels à boycotter les universitaires israéliens se multiplient. S’ils peuvent en comprendre les motifs, deux professeurs d’économie à Tel-Aviv rappellent, dans une tribune au « Monde », que l’université était en première ligne de l’opposition au gouvernement Nétanyahou avant la guerre, et le reste plus que jamais.

    Tribune pathétique mais terriblement révélatrice de deux universitaires israéliens alors que se multiplient les appels à cesser les coopérations universitaires ainsi qu’à suspendre l’accord avec l’Union européenne qui permet à des universités israéliennes de bénéficier de montants très importants, qui alimentent directement de nombreuses entreprises du secteur de la défense, et en fait impliquées dans la colonisation et le génocide (cf. https://agencemediapalestine.fr/blog/2025/06/17/en-plein-genocide-lunion-europeenne-continue-de-financer-israel ainsi que https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/israel-les-universites-maillon-essentiel-de-l-entreprise-coloniale,8312).
    Dans cette tribune, les deux chercheurs mettent en avant leur opposition au gouvernement Netanyahu, leur défense de la démocratie (opposition à la réforme de la Cour suprème), ainsi que leur volonté d’arrêter la guerre pour permettre le retour des captifs, comme disent-ils 70% de la population. Mais ce texte n’utilise jamais les mots Palestine, Palestiniens ou Cisjordanie. Les massacres en cours sont euphémisés par l’expression "les images horribles de Gaza qui apparaissent dans les médias" qui laisse ouverte l’interprétation que ces images ne sont qu’une fabrication sans lien avec la réalité. Nulle part ils ne condamnent les massacres d’enfants et de civils, ni ne dénoncent la destruction des hopitaux, des écoles et des université, ni la famine organisée, etc. Ils ne comprennent pas où est vraiment le problème : le génocide, le nettoyage ethnique et l’apartheid, le refus de co-exister avec le peuple palestinien en reconnaissant les droits politiques de ce dernier. En fait, l’article les décrit comme seuls, victimes d’un sentiment anti-israélien croissant qui semble n’avoir aucune cause, tandis que ces bons militants de la démocratie affrontent de leurs mains nues un gouvernement autoritaire menaçant les libertés académiques. Nous, Européens, devrions les remercier pour cela et les soutenir, d’abord au niveau du porte-monnaie. Eh bien, je pense que cela montre à quel point il est justifié de poursuivre le boycott académique et de faire pression sur l’Union européenne pour remettre en cause l’accord d’association avec Israël, qui va au-delà des coopérations universitaires et doit toucher évidemment les armes mais aussi faire cesser les facilités aux échanges commerciaux.

  • Des pratiques violant le droit international sont présentées comme des prouesses militaires.

    L’agression est présentée comme de la légitime défense et la légitime défense comme de l’agression ce qui permet d’afficher ouvertement l’ubuesque volonté de “défendre” l’agresseur contre l’agressé.

    La destruction, criminelle, des atouts économiques de l’Iran est présentée comme une opération visant à nuire le régime iranien.

    C’est quand même pas banal.

  • Confusionnisme et révisionnisme sont les mamelles de la propagande sioniste : exemple avec ce très bel effort de Libé : « L’étau s’est desserré » : comment intellectuels et artistes ont haussé le ton dans la dénonciation de la guerre à Gaza
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/letau-sest-desserre-comment-intellectuels-et-artistes-ont-hausse-le-ton-d

    Difficile d’imaginer pire bouffonerie : le truc commence en citant Annie Ernaux pour terminer sur BHL qui entend bien « exprimer ses critiques depuis Israël ».

  • Israel says it will screen 7 October attacks to Greta Thunberg and other activists after Gaza-bound aid boat ’diverted’
    https://news.sky.com/story/gaza-bound-aid-boat-carrying-greta-thunberg-and-other-activists-diverted-t

    The Israeli military will show Greta Thunberg and other activists footage of the 7 October attacks after a Gaza-bound aid boat was diverted to Israel, the country’s defence minister has said.

    En revanche personne ne pense qu’il faudrait forcer les ministres israéliens à regarder des images de leur génocide à Gaza : ils le font déjà et trouvent que c’est un spectacle formidable.

  • À l’Assemblée, une atmosphère de « #chasse_aux_sorcières » contre les collaborateurs insoumis

    La #commission_d’enquête de #Laurent_Wauquiez sur les « liens » entre La France insoumise et les « réseaux propageant l’idéologie islamiste » a été jugée irrecevable après un vote très serré. Mais les collaborateurs parlementaires ciblés, tous racisés, dénoncent le fantasme d’un « #complot_musulman » dont ils font les frais.

    La commission d’enquête parlementaire contre #La_France_insoumise (#LFI) voulue par Laurent Wauquiez n’aura pas lieu. Le président du groupe Droite républicaine (DR) à l’Assemblée nationale l’avait annoncée en grande pompe à la mi-mai sur Europe 1, radio du groupe Bolloré, suscitant la joie de la fachosphère. Elle ciblait explicitement le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et était censée mettre au jour ses « liens » avec « des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’#idéologie_islamiste », selon son intitulé.

    Mais elle a été jugée irrecevable lors d’un vote très serré en commission des lois mardi 3 juin (lire encadré). « C’était le va-tout de Laurent Wauquiez avant le congrès du parti Les Républicains », rappelle la députée communiste Elsa Faucillon, membre de la commission des lois. « Au-delà même du contenu crasse de son exposé des motifs, la forme n’était pas recevable : non seulement les éléments sont très opaques, mais cela revenait à utiliser les moyens de l’Assemblée pour un agenda politique personnel », explique-t-elle.

    La nouvelle a provoqué un « ouf » de soulagement dans les rangs de LFI, où le vote était guetté avec inquiétude. Depuis plusieurs mois, des tentatives de proscription de plus en plus officielles se multiplient et marquent de simples militant·es au fer rouge. « Je suis abasourdie, je me demande si un jour un ministre de l’intérieur ne va pas appeler à notre dissolution, alors que jusqu’à présent cela relevait de la fiction », témoigne Manon Monmirel, collaboratrice parlementaire du député insoumis Éric Coquerel.

    Le texte de Laurent Wauquiez ciblait sans les nommer – mais explicitement – certains collaborateurs et collaboratrices parlementaires du groupe présidé par Mathilde Panot. Sans aller aussi loin que le dossier du magazine d’extrême droite Frontières, qui avait jeté en pâture une dizaine de noms au mois d’avril en leur imputant le plus souvent des informations partielles – voire fausses – ou de simples messages politiques, il reprenait à son compte le même soupçon « d’#entrisme par des organisations ou militants islamistes dans la perspective des futures échéances électorales », notamment les municipales de 2026.

    La difficulté à se défendre

    Celles et ceux dont les noms avaient été diffusés dans le magazine s’attendaient donc à être auditionné·es, avec tout ce que cela comporte de risques en matière d’exposition à la vindicte sur les réseaux sociaux. « C’était à nouveau le risque de subir du cyberharcèlement, d’avoir des problèmes d’employabilité, sans moyen de se défendre juridiquement », commente Louise Brody, membre du bureau de la CGT collaborateurs et collaboratrices parlementaires, invoquant le coût financier des poursuites pour diffamation.

    –-

    La #commission_Wauquiez échoue de peu

    Le coup est passé tout près. À l’issue d’une heure de réunion, la commission des lois a finalement jugé irrecevable la proposition de résolution de Laurent Wauquiez visant à créer une commission d’enquête sur « les représentants de mouvements politiques […] soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste ».

    Vingt-trois députés se sont prononcés contre, autant pour, l’égalité étant insuffisante à valider le processus. L’ensemble de la gauche, qui a tout fait pour enterrer cette commission « indigne », a aussi pu compter in extremis sur l’abstention de quelques députés macronistes, à commencer par le président de la commission des lois Florent Boudié.

    Ils ont pourtant été nombreux à défendre l’initiative. Le député Droite républicaine Vincent Jeanbrun, qui prenait la parole pour son chef de groupe – lequel a brillé par son absence –, a ainsi dénoncé, à l’instar de l’extrême droite, les acteurs politiques qui seraient les « relais » de « l’idéologie islamiste qui s’infiltre dans nos institutions ».

    Loin de s’opposer à la criminalisation manifeste d’un adversaire politique, le camp présidentiel – qui a laissé liberté de vote à ses commissaires – est même allé encore un cran au-dessus, Sébastien Huygue s’indignant d’une prétendue « complaisance entre élus et réseaux islamistes, voire terroristes ». Feignant d’imaginer que cette commission d’enquête pourrait être autre chose qu’un « règlement de comptes politiques », le MoDem ne s’est pas opposé non plus. De même que les députés Horizons, le parti d’Édouard Philippe, qui ont voté en faveur de la #recevabilité.

    La gauche s’est finalement retrouvée bien seule à dénoncer un « procès politique », une entaille grave dans la séparation des pouvoirs, et l’« agenda islamophobe » de Laurent Wauquiez. Ancien macroniste, le député Paul Molac, aujourd’hui membre du petit groupe centriste Liberté, indépendants, outre-mer et territoires (Liot), a résumé cette « cabale politicienne » d’une saillie : « Ça me rappelle le maccarthysme ou la révolution culturelle. Je proposerais bien [à Laurent Wauquiez] de se mettre au vert à Saint-Pierre-et-Miquelon. »

    –-

    Après la parution du numéro Frontières sur le « parti de l’étranger » – expression maurrassienne utilisée pour qualifier LFI –, certain·es ont fermé leurs comptes sur les réseaux sociaux et ont pris pour habitude de créer des boucles Telegram pour signaler la présence de ces journalistes qui militent activement pour l’« union des droites ».

    « Certains d’entre nous étaient tétanisés, et on avait tous remarqué que 90 % des collabs cités étaient racisés », se souvient Manon Monmirel. « Dans leur matrice, parce qu’on est arabe ou noir, on a une proximité avec le terrorisme islamiste », résume Aziza Nouioua, collaboratrice parlementaire de Thomas Portes, ciblée par Frontières pour avoir relayé des posts d’Urgence Palestine – que le ministère de l’intérieur veut dissoudre –, de l’Association France Palestine solidarité (AFPS) ou encore de la campagne BDS.

    Ismaël El Hajri, collaborateur parlementaire de Louis Boyard, a fait l’expérience de cet amalgame raciste avant même la parution de Frontières. Après un portrait dans Le Journal du dimanche (Le JDD) en septembre 2024 signé Alexis Bergeron – un pseudonyme selon toute vraisemblance –, s’appuyant sur un thread du compte X « Les Corsaires » – un collectif « pro-liberté d’expression » marqué à l’extrême droite –, son nom a été mentionné par Le Figaro Magazine dans un article qui posait cette question : « Si LFI profite de la communauté musulmane pour obtenir des votes, ce parti est-il devenu un cheval de Troie pour les islamistes afin d’exercer une influence politique et sociale ? »

    Sans avoir été contacté, il y était décrit comme « proche » de l’imam Iquioussen et « ancien militant engagé pour la défense de Baraka City et du CCIF [Collectif contre l’islamophobie en France – ndlr] ». « Sous mes yeux, un mensonge devient vérité journalistique », écrivait-il alors sur X, ajoutant : « Si l’on m’attaque aujourd’hui, c’est pour ce que je suis : un enfant de l’immigration maghrébine, militant antiraciste qui travaille à l’Assemblée nationale. »

    Le Figaro Magazine n’avait pas publié son droit de réponse mais avait supprimé le passage contesté en ligne, « dans un souci d’apaisement », selon un courrier du directeur général du groupe Marc Feuillée, consulté par Mediapart. « C’est la preuve absolue que c’était répréhensible du point de vue du droit de la presse », affirme Simon Peteytas, avocat d’Ismaël El Hajri. Celui-ci en était resté là, faute de moyens. « La diffamation est une procédure coûteuse, et ce sont des infractions difficiles à caractériser », convient l’avocat.
    Un cas emblématique

    Le mal est en tout cas fait pour le militant de Villeneuve-Saint-George (Val-de-Marne). « Si on tape mon nom sur Google, on tombe sur des dizaines d’articles qui me disent “islamiste” sans aucune preuve factuelle, dit-il. On a essayé d’alerter sur cette dérive : comment un mensonge a pu devenir une vérité dans un magazine mainstream ? Nous sommes victimes des jeux d’influence et de surenchère entre les macronistes, LR et le Rassemblement national. Et cela n’avait jamais pris une forme aussi sérieuse que la possibilité d’une commission d’enquête. »

    Pour le député insoumis Antoine Léaument, membre de la commission des lois, il y a en effet « un franchissement de seuil ». Le cas le plus emblématique de cette dérive est celui de Mohamed Awad, collaborateur parlementaire de Paul Vannier. Quand il a lu l’exposé des motifs de la commission d’enquête, celui-ci s’est immédiatement reconnu – il était lui aussi parmi les personnalités ciblées par Frontières pour avoir été responsable de la section locale des Jeunes musulmans de France à La Courneuve (Seine-Saint-Denis).

    Le trentenaire, petites lunettes sur le nez et crâne déjà dégarni, a été investi par LFI en 2024 dans la quatrième circonscription du département francilien, fief de Marie-George Buffet, pour croiser le fer avec la sortante communiste, Soumya Bourouaha, qui a été élue. Depuis son joli score de 40 % à La Courneuve, son nom circule pour les municipales de 2026. Et cette percée coïncide aussi avec le début d’un harcèlement médiatique intense.

    Deux jours avant le second tour, Le JDD avait lancé les hostilités : « LFI a-t-elle investi un ancien responsable d’une organisation islamique cofondée par Hassan Iquioussen ? » Le magazine de Vincent Bolloré se basait sur les propos du militant d’extrême droite Damien Rieu, qui en voulait pour preuve un journal municipal daté de 2016. Page 11, on aperçoit Mohamed Awad, présenté comme un « président de l’association JMF de La Courneuve ».

    « Jeune Musulman de France » : cette association de quartier, de loi 1901, avait alors pignon sur rue, bénéficiant de plus de 50 000 euros de subventions publiques émanant de l’État, de la région, du département et de la ville. Mohamed Awad, originaire de la commune, l’a rejointe après avoir suivi sa scolarité à Paris, à l’école des enfants du spectacle, où il a été envoyé pour ses talents de pianiste.

    Au programme : soutien scolaire, actions culturelles ou organisation de forums de l’orientation… « C’était un peu l’esprit de la JOC [Jeunesse ouvrière chrétienne – ndlr] par où sont passées Sophie Binet ou Marie-George Buffet. Je m’y suis investi pleinement », raconte celui qui est devenu trésorier de l’association.
    Monde parallèle

    Mais avec les attentats de janvier 2015, les choses changent. Toutes les subventions de l’État sont coupées brutalement, au motif que l’association serait un « terreau de radicalisation ». Le jeune homme de 22 ans obtient alors un rendez-vous avec le préfet de l’égalité des chances de l’époque, Didier Leschi. « Autour de la table, il y avait une personne chargée de la radicalisation : j’ai compris que c’était fini », se rappelle Mohamed Awad, qui dit avoir découvert ce jour-là ce qu’est « l’islamophobie d’État ».

    Diplômé de droit, il s’engage ensuite au sein de LFI dans le XVIIIe arrondissement de Paris, où il milite avec Paul Vannier, qui lui fait rapidement gravir les échelons. En 2020, il est propulsé sur la liste des municipales, puis devient secrétaire général du groupe insoumis à la région Île-de-France. Il est ensuite recruté en janvier 2023 comme assistant parlementaire du député du Val-d’Oise.

    Il déplore aujourd’hui qu’on le ramène « à une appartenance religieuse supposée ». « Je suis tout le contraire : ma vie militante repose sur l’idée de dire que les musulmans sont des citoyens français à part entière. Je sais que je cristallise un truc d’intégration que l’extrême droite déteste. On me refuse le droit d’avoir des aspirations politiques et de les mettre en œuvre », dit-il à Mediapart.

    « Ils veulent qu’on ait peur, qu’on ne puisse plus s’engager. Ils ne supportent pas qu’au cœur d’une institution qui représente le pouvoir, des gens défendent des positions antiracistes et anticolonialistes », abonde Aziza Nouioua.

    Cette ambiance de « chasse aux sorcières » n’étonne guère les Insoumis·es : l’enchaînement du rapport sur l’influence des Frères musulmans en France et de la commission d’enquête demandée par Laurent Wauquiez, ou encore la sortie de Bruno Retailleau sur les « barbares », voilà qui indique, à leurs yeux, le cap bien sombre du moment.

    « Tout cela participe à accréditer l’idée qu’il existe un complot musulman. Une réalité alternative est en train de passer pour une réalité tout court. Et dans ce cadre, LFI, conseillée dans l’ombre par des Noirs et des Arabes, ne peut être que le parti de l’étranger », décrypte Ismaël El Hajri, qui espère, comme ses collègues, sortir bientôt de ce monde parallèle.

    https://www.mediapart.fr/journal/politique/030625/l-assemblee-une-atmosphere-de-chasse-aux-sorcieres-contre-les-collaborateu
    #FI #France_insoumise #islamophobie #racisme #irrecevabilité

  • Muhammad Shehada sur la prétendue « complexité » promue par la propagande israélienne :
    https://x.com/muhammadshehad2/status/1929302503096541594

    Déjà-vu : les israéliens font exactement la même chose aujourd’hui que lorsqu’ils ont assassiné Shireen Abu Akleh : inonder internet et les médias de démentis, et faire honte à quiconque « tire des conclusions hâtives ».

    Leur objectif n’est pas de prouver qu’ils n’ont pas massacré 35 personnes venues chercher de l’aide aujourd’hui, mais plutôt de semer la confusion, afin que les médias traditionnels et les responsables politiques attendent « que les choses deviennent plus claires ».

    Et d’ici à ce que les médias confirment qu’Israël a bien fait ce que nous avons tous vu à la caméra, il sera trop tard pour que le monde s’en préoccupe.

    L’arme la plus puissante d’Israël, c’est : « c’est compliqué ». Le but de la propagande israélienne n’est pas de vous convaincre qu’Israël a raison, mais plutôt de vous épuiser, de vous lasser, de vous vider mentalement pour que vous finissiez par trouver le sujet trop lourd, trop complexe, et que vous détourniez les yeux.

    Un bon ami a un jour assisté à une session de formation dans un consulat israélien aux États-Unis (en prétendant être sioniste). Le formateur israélien a dit : « 10 à 20 % des gens sur les campus sont pro-palestiniens, 10 à 20 % sont pro-israéliens. Que faites-vous avec les 60 à 80 % restants ? »

    Les participants ont répondu avec enthousiasme : « On essaie de les convaincre. »

    Mais le formateur a dit : « Non, c’est la mauvaise stratégie. Vous devez leur faire croire que ce sujet est “compliqué”, pour qu’ils l’évitent. Et s’ils insistent, alors faites-leur honte, demandez-leur pourquoi ils se concentrent sur ce conflit parmi tous ceux dans le monde — est-ce que ce n’est pas parce qu’ils sont antisémites ?  »

    Voilà la propagande israélienne en résumé, telle qu’on la voit se dérouler aujourd’hui. Ils ont été pris la main dans le sac, en train de tuer 35 Gazaouis affamés venus chercher de l’aide et d’en blesser plus de 170. Et pour éviter une vague d’indignation mondiale, ils nient que cela ait eu lieu ou accusent le Hamas de l’avoir fait — afin que les gens hésitent à condamner Israël « tant que les faits ne sont pas clairs ». Mais à ce moment-là, il sera trop tard.

    C’est exactement ainsi qu’ils ont géré la crise après l’assassinat de Shireen Abu Akleh. Ne les laissez pas recommencer aujourd’hui en toute impunité !

  • Tiens c’est vrai, qu’est-ce qu’il devient, @reka? World’s Cartographers Continue Living Secret Life Of Luxury On Idyllic, Never Disclosed 8th Continent
    https://theonion.com/world-s-cartographers-continue-living-secret-life-of-lu-1828830864

    “Those suckers who don’t understand map-making are really missing out—although it’s entirely possible that their feeble brains couldn’t even begin to comprehend such beauty. We live here free of war and violence, free of all society’s ills, making rapturous love to whoever we please and sleeping beneath the stars on the warm sand. No non-cartographer should ever sully this place with their uncultured presence.”

  • Le village de Blatten pulvérisé par l’effondrement du glacier du Birch, une personne portée disparue - rts.ch - Valais
    https://www.rts.ch/info/regions/valais/2025/minute-par-minute/28897978.html

    Le village de Blatten pulvérisé par l’effondrement du glacier du Birch, une personne portée disparue

    – A Blatten, dans le Lötschental, le glacier du Birch s’est effondré mercredi après-midi. L’éboulement a détruit une bonne partie du village haut-valaisan. Les débris bouchent également la rivière Lonza.

    – Une personne est portée disparue après l’éboulement. Le village avait été évacué de manière préventive le 19 mai. Les éboulements s’étaient intensifiés ces derniers jours.

    Vidéo terrifiante insérée dans l’article avec le son produit par la catastrophe.

    Une autre vidéo mais non sonorisée —>
    https://video.twimg.com/amplify_video/1927768067779502080/vid/avc1/1272x720/QdS2CrfF03FOANZi.mp4?tag=16

    #Suisse #Valais #glaciers_alpins

    • D’un point de vue géologique, le « scénario catastrophe » s’est produit

      « Ce qu’il s’est passé, c’est un peu l’impensable, le scénario catastrophe », a commenté le géomorphologue Christophe Lambiel, maître d’enseignement et de recherche à l’Unil et spécialiste des glaciers, invité mercredi soir dans Forum.

      « Avec les éboulements successifs, on avait échappé à l’effondrement total du pilier au-dessus de Blatten et on savait que le risque provenait désormais du glacier. Mais personnellement, je ne pensais pas qu’on pourrait assister à un tel effondrement global. Actuellement, on n’a encore aucune information sur l’ampleur de la partie qui s’est détachée. Mais il est certainement parti sur plusieurs centaines de mètres. C’est vraiment le scénario du pire », explique-t-il.

      Instabilité accentuée par le réchauffement

      Selon l’expert, le changement climatique a « probablement » joué un rôle. « Ce glacier est très particulier : alors que la quasi-totalité des glaciers des Alpes sont en fort retrait, celui-ci était un des seuls qui avançait de plusieurs mètres par année, depuis une dizaine d’années », expose-t-il.

      La raison : il se trouve sous une haute paroi rocheuse prise dans un permafrost qui s’est dégradé sous l’effet du réchauffement ces 10-15 dernières années. « Cela affecte la stabilité des parois, donc on a eu une forte augmentation des chutes de blocs rocheux », explique Christophe Lambiel. « Cela a amené beaucoup de poids sur le glacier, et c’est un facteur déterminant dans sa vitesse. C’est pour ça qu’il était dans une position très instable. Et les éboulements des dernières semaines l’ont chargé encore plus. »

      Formation d’un lac

      Le géomorphologue alerte enfin sur un autre risque qui plane sur la vallée : la formation d’un lac en raison des gravats qui obstruent la rivière Lonza.

      « Il va faire très chaud ces prochains jours et on est en période de fonte de neige. Donc il va vite falloir imaginer un système pour évacuer cette eau, pour éviter que le lac grandisse trop, parce que c’est un réel risque pour toute la vallée en contrebas, jusqu’à Gampel. »

      « Mais pour l’instant, c’est inimaginable de se rendre sur la zone pour y travailler », précise-t-il.

  • Des nouvelles de la démocratie en France :
    https://www.lefigaro.fr/politique/a-l-assemblee-la-motion-de-rejet-pour-accelerer-l-examen-de-la-loi-agricole

    Du presque jamais vu dans l’histoire parlementaire. Ce lundi, à l’Assemblée nationale, l’alliance des macronistes et des LR, bien aidés par le Rassemblement national, sont parvenus à faire adopter à 274 voix contre 121 une motion de rejet sur une proposition de loi qu’ils défendaient pourtant. Le texte, qui vise à lever les contraintes qui pèsent sur l’exercice du métier d’agriculteur, est ainsi considéré comme retoqué par l’Assemblée nationale, après son adoption au Sénat il y a quelques semaines.

    […]

    La manœuvre législative est inédite. Loin de vouloir se faire hara-kiri, les défenseurs de cette loi ont décidé de faire tomber leur texte pour une seule raison : passer outre l’obstruction parlementaire des écologistes et des Insoumis, qui avaient déposé plus de 2 500 amendements, et ainsi faire adopter le texte d’ici quelques jours au sein d’une commission mixte paritaire qui réunira à huis clos sept députés et sept sénateurs.

  • La #maison_en_A : une #alternative solide, pas chère et à construire seul

    À 65 ans, #Elizabeth_Faure a construit quasiment toute seule sa #maison_en_forme_de_A, pour 40 000 euros. Une alternative féministe, écologiste et peu chère, qui essaime grâce à ses conseils.

    Le long de la route bordée de merisiers, les champs s’étalent à perte de vue dans le vallon, sous un ciel azur. Puis, derrière quelques maisons, un grand triangle apparaît dans le paysage tout vert. En se rapprochant, au fond d’un lotissement, la figure est, en réalité, une maison. Une maison en forme de A.

    Bienvenue chez Elizabeth Faure. C’est dans le village de Lusignac, en Dordogne, qu’elle a construit sa maison quasiment toute seule, en 2013, à 65 ans, pour 40 000 euros. Une « maison pour les fauchés », comme elle le dit, dans laquelle on a rapidement envie de rester.

    L’édifice en bois de 180 m2 sur deux étages est doté d’une terrasse donnant sur un petit bois. L’autre côté s’ouvre sur un jardin peuplé de bananiers du Japon, d’aeoniums, de yuccas et d’un potager. Posée sur des piliers, la bâtisse a peu d’emprise au sol.

    https://www.youtube.com/watch?v=t6-DCuS4fSY

    « J’ai fait au moins cher »

    En train de cueillir quelques herbes aromatiques pour le repas, Elizabeth avait proposé, avant même notre rencontre, de venir dormir la veille dans le dortoir des invités au premier étage, puis de rester déjeuner. La « vieille hippie », comme elle se surnomme, aime recevoir du monde et a rendu sa maison conviviale.

    Malgré l’inclinaison des murs formée par le toit à double pente, on ne se sent pas du tout écrasé, au contraire, la hauteur sous plafond est confortable. La cuisine et le salon forment une large pièce éclairée grâce à plusieurs grandes fenêtres. Les poutres apparentes, les murs sont ornés de calligraphies et, à côté des chaises en bambou, une balançoire trône au milieu du séjour.

    « Ces meubles, c’est de la récup’. Dans cette maison, j’ai fait au moins cher », dit la septuagénaire aux yeux bleus perçants derrière ses lunettes. Elizabeth explique n’avoir « rien inventé » : « Les maisons en forme de A existent depuis la nuit des temps, c’est la forme la plus solide et la plus simple, donc la moins chère, à construire soi-même. »

    Autodidacte

    Lorsqu’elle a démarré son projet en 2013, Elizabeth vivait du RSA, le revenu de solidarité active : « Je n’ai jamais cherché à faire du fric dans ma vie. Si j’ai voulu être bâtisseuse, c’était pour aider les pauvres, les riches n’avaient pas besoin de moi. »

    Après une enfance au Maroc, Elizabeth est arrivée en France à l’adolescence. Rapidement, elle a cherché à partir, d’abord au Canada, puis en Angleterre. « Mon père a refusé de payer mes études d’architecte, il trouvait que ça ne servait à rien, car j’étais une fille. Je me suis débrouillée seule pour les financer et je suis allée à Londres. »

    À la fin des années 1960, elle a vécu dans des maisons menacées de démolition par la construction d’une autoroute autour de la capitale britannique, et en parallèle, elle en a rénovées plusieurs pour des familles dans le besoin. « En occupant ces squats, on a gagné la lutte contre l’autoroute. Des gens y habitent encore pour 1 livre par mois [près de 1,20 euro] », sourit-elle, avant d’allumer sa cigarette roulée et de se servir un verre de vin rouge.

    Après s’être mariée à un Anglais et avoir donné naissance à sa fille en 1975, Elizabeth a multiplié les chantiers de rénovation à New York, Paris ou en Dordogne, souvent gracieusement.

    En 2003, une idée lui est venue en regardant un reportage sur des cabanes pour SDF, réalisées par l’association Emmaüs. « C’était vraiment pas terrible, se souvient-elle. On peut être pauvre, sans être obligé de vivre dans la misère. Je me suis dit que je pouvais faire mieux. » Elle a proposé à l’association de fabriquer des maisons en A de 25 m2 pour 6 000 euros. Sans succès.
    « On me disait que je n’y arriverais jamais »

    Pas de quoi lui faire perdre sa détermination pour autant. « Je me suis dit qu’un jour, je la construirais pour moi. L’idée était de montrer que si une vieille de 65 ans sans trop de moyens pouvait construire sa maison, tout le monde pouvait le faire. » En 2013, la désormais célibataire a sauté le pas et a acheté le terrain à la mairie de Lusignac.

    « À la base, un ami devait m’aider, mais il a préféré partir en vacances et je me suis retrouvée toute seule. » Malgré les critiques — « les gens me disaient que j’étais folle, que je n’y arriverais jamais » —, elle a démarré en février 2013 par la construction d’une cabane de jardin afin de vivre sur le chantier.

    Seconde étape, les fondations sous la pluie : « C’était difficile, il y avait de la boue partout et le sol était très dur, je devais creuser à la pelleteuse puis terminer au marteau-piqueur », retrace Elizabeth. Elle s’est ensuite occupée de l’installation de la fosse septique, « le plus important dans une maison ! »

    Pour lever les premiers des dix-huit triangles formant la structure de la maison, Elizabeth a fait appel à « [s]on meilleur pote anglais Hugues et le cantonnier du village, qui est venu avec un ami ». Pour le reste, « je devais trouver des astuces pour porter des choses lourdes. Quand tu es seul, tu dois être malin. Tu te construis toi-même, tu apprends tes limites et tu te dépasses, c’est super pour l’estime de soi ! »

    Le plancher posé, Elizabeth a installé les panneaux constitués de copeaux de bois, pour avoir une bonne isolation thermique. « Pour les fixer sur la structure, il a fallu 15 kilos de clous ! » Elle a également utilisé de la laine de verre et du polystyrène extrudé à l’extérieur. Pour la toiture, elle a posé des tuiles en bitume pour éventuellement installer des panneaux solaires. « Je l’aurais bien fait, mais je n’ai pas les sous. »

    Sept mois plus tard, la structure a été terminée et Elizabeth a emménagé dans sa maison. Restait l’isolation avant la chute des températures à l’automne. En juin 2014, un an et demi après le début des travaux, « je prenais ma douche dans ma salle de bain, l’essentiel était là ».

    La levée des triangles, les pauses dans la piscine gonflable avec Hugues autour d’un verre de vin rouge, l’installation de l’électricité et de la plomberie… tout est raconté dans le documentaire La Maison en A de Morgane Launay, une amie d’Elizabeth qui a tout plaqué pour suivre le chantier pendant un an. Présenté dans des cinémas de la région, puis mis en accès libre sur internet en 2018, le documentaire a été repéré par les magasins de bricolage Castorama, qui feront un reportage sur la maison en A en 2020. De quoi créer un boom.
    Des tutos pour essaimer

    « Malgré le Covid et les restrictions sanitaires, des centaines de gens défilaient chez moi pour voir la maison, ils avaient plein de questions pour construire la leur, se rappelle Elizabeth. J’ai reçu aussi des appels de personnes au Canada, aux Comores, en Nouvelle-Calédonie… C’était fou. »

    L’affluence est devenue telle qu’elle a limité les visites au samedi. « Je recevais encore 50 personnes toutes les semaines. Mon amie Morgane a proposé de créer une chaîne YouTube avec des tutoriels, pour éviter de répéter tout le temps la même chose. »

    Leur chaîne sobrement intitulée La Maison en A propose ainsi une cinquantaine de vidéos détaillant toutes les étapes du projet, du permis de construire à l’étude thermique en passant par l’assemblage de l’ossature. À l’image, on y voit par exemple Elizabeth expliquer, un décamètre et un crayon à la main, comment gérer les imprévus : « Là, on va être obligé de raccourcir ce madrier pour que ça passe, je suis nulle à chier à la tronçonneuse, mais on s’en fout, on fait ce que l’on peut ! » s’exclame-t-elle, toujours avec un franc-parler naturel.

    Malgré les plus de 800 000 vues sur le documentaire et les 3 millions de personnes qui suivent sa chaîne YouTube et ses réseaux sociaux, Elizabeth n’a pas touché d’argent. « Ce n’était pas le but, j’ai réalisé le rêve de ma vie : permettre aux gens de faire leur maison tout seul, pour pas cher. »

    Depuis, une centaine de maisons en A ont été construites en France, y compris une en Russie, et 200 autres sont en construction dans l’Hexagone. En Dordogne, une dizaine de personnes se sont installées pour cette raison. Face à l’engouement, dans le territoire du Ribéracois où elle habite, « on ne délivre plus de permis de construire pour les maisons en A, sous prétexte qu’elles dénaturent le paysage rural, c’est lamentable », souffle Elizabeth.

    Parmi les membres de la communauté de la maison en A, « il y a des jeunes et des vieux de tous les milieux sociaux, plusieurs sont devenus des amis ». En revanche, Elizabeth ne supporte pas ceux qui lui disent comment elle aurait dû faire telle ou telle chose. « Face à ces mecs-là, je n’ai plus la patience. La dernière fois, un type me dit que mes conseils pour faire de la peinture à la farine ne fonctionnent pas. Évidemment, il avait sauté des étapes... », raconte celle qui a toute sa vie fait face à la présomption d’incompétence sur les chantiers.

    C’est pour cette raison qu’Elizabeth préfère travailler avec des femmes, à l’exception de son meilleur ami Hugues. Que ce soit Morgane Launay, la réalisatrice du documentaire, ou Ambre Chatelain, qui écrit une bande dessinée en aquarelle sur Elizabeth, cette dernière préfère parler de leurs talents plutôt que des siens. « L’idée de cette BD, c’est de s’adresser aux petites filles, pour leur montrer qu’elles aussi pourraient construire leur maison. On a tout de même décidé de garder quelques gros mots, ça permet d’être plus libre ! »

    https://reporterre.net/La-maison-en-A-une-alternative-solide-pas-chere-et-a-construire-seul
    #auto-fabrication #logement #auto-construction
    #tuto #tutoriel

  • Une commission d’enquête à l’Assemblée sur LFI
    https://www.leparisien.fr/politique/une-commission-denquete-a-lassemblee-sur-lfi-16-05-2025-NV37BQJHBNHFPASFQ

    « Démasquer LFI », qu’il considère comme « Le premier danger politique pour la France ». Laurent Wauquiez n’y est pas allé avec le dos de la cuillère sur Europe 1 ce vendredi matin. Le patron des députés Droite Républicaine (DR, le nom des LR à l’assemblée) a annoncé qu’il avait « obtenu la création d’une commission d’enquête de la droite parlementaire contre LFI ». Une démarche pour le moins inhabituelle.

    Dans les faits, l’intitulé de ladite commission - qui s’est fixée pour mission d’enquêter sur « les liens existants entre les représentants des mouvements politiques et des organisations soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie islamiste » - ne vise pas nommément la France Insoumise, mais c’est clairement le parti de Jean-Luc Mélenchon qui est ciblé. « On se serait fait retoquer par LFI à juste titre. C’est plus générique, mais ça ne change rien sur le fond », souligne-t-on chez LR.

    #on_n’a_pas_attendu_trump

    • L’article du Parisien me semble minimiser l’aspect délirant des raisons données par Wauquiez. Donc, malheureusement, ce lien vers une radio qui propage les bonnes valeurs qu’elles sont bonnes :
      https://www.europe1.fr/politique/nous-avons-obtenu-la-creation-de-la-commission-denquete-parlementaire-contre

      Évoquant un « privilège rouge » qui permettrait au mouvement créé par Jean-Luc Mélenchon de bénéficier d’une « tolérance » dans « une partie de la classe politique et médiatique », le député de Haute-Loire cite pêle-mêle « leur complicité avec les réseaux des Frères musulmans, leur tolérance inacceptable sur le Hamas, la façon dont ils minimisent l’antisémitisme » ou encore « leur travail de sape des forces de l’ordre ».

      Concrètement, des députés, eurodéputés ou encore collaborateurs parlementaires de la France insoumise seront auditionnés et invités à s’exprimer sur des sujets précis dont certains ont été soulevés ce vendredi par Laurent Wauquiez : « Que faisait Rima Hassan en Jordanie, à une manifestation de soutien au Hamas ? Que faisait Raphaël Arnault, fiché S, quand il a reçu à l’Assemblée nationale des membres du CCIE, émanation du CCIF, dissout en France après l’assassinat de Samuel Paty ? », interroge notamment l’ancien patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

      Dénoncer le génocide palestinien, l’islamophobie d’État et les violences policières sont les motifs principaux reprochées à LFI.

    • Apuka attendre la réponse du berger à la bergère : une commission pour enquêter sur « les liens existants entre les représentants des mouvements politiques et des organisations soutenant l’action fachiste ou propageant l’idéologie nazie ». Comme personne n’a de majorité, zont du mal à justifier leur salaire alors ils font des grosses commissions d’enquête.

    • https://en.wikipedia.org/wiki/Project_Esther

      Project Esther is a project of the Heritage Foundation, a Washington, D.C.-based conservative think tank, that aims to suppress pro-Palestinian protests and what it classifies as antisemitism. The effort has received support from several evangelical Christian organizations but no major Jewish ones. It has been criticized for incorporating antisemitic tropes into its rhetoric.[1][2] According to The New York Times, Slate, Haaretz, The Forward, and Jewish Insider, Project Esther does not address right-wing antisemitism.[3][4][2][5][6] Project Esther broadly labels criticism of Israel as terrorism and calls for targeting universities, students, and American progressive politics and politicians.[6] The New York Times found more than half of its proposals had been called for or acted upon by the second Trump administration.[6]

      A propos de #Project2025 :

      Reflections on Authoritarian Times Trump’s win surprised few political realists. What has taken nearly everyone by surprise is the rapid rollout of chaotic authoritarian governing facilitated by a detailed planning and strategy document (Project 2025), plutotechnocratic sycophants like Zuckerberg and Bezos, a docile Republican Party, a hapless Democratic one, a radical right Supreme Court majority, a limp mainstream media, a highly siloed social media, and a dis-educated popular base.

      Référencé ici :
      https://seenthis.net/messages/1115399

  • #Génocide à Gaza : Le Monde attend que la Cour internationale de Justice l’autorise pour utilisé ce terme très connoté politiquement et utilisé par les « opposants les plus virulents à Israël » (heureusement, les opposants moins virulents sont plus raisonnables... ou aveugles, ou lâches ?). Quant au gouvernement français, il trouve « inacceptable » ce que fait Israël à Gaza mais hélas, il ne sait pas quoi pour l’en empêcher et évidemment, il n’utilise pas non plus le terme « génocide » car il ne fait pas parti des opposants virulents, ni même mous à Israël, mais plutôt de ses amis

    https://tldr.nettime.org/@bfluzin/114460899578481882

    Position très courageuse du journal de référence Le Monde, qui attend que la justice lui autorise d’employer certains mots car après tout, en tant que journaliste, on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe hein, tant que la justice n’a pas tranché.

    • et par ailleurs, on apprend à l’occasion d’un débat à l’Assemblée nationale française que certains parlementaires n’hésitent à demander que
      "toute coopération renforcée avec l’Algérie soit subordonnée à des avancées concrètes et mesurables en matière d’État de droit et de libertés fondamentales, et à faire de la libération de Boualem Sansal une exigence préalable dans le cadre des discussions sur la modernisation de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie ».
      https://www.mediapart.fr/journal/politique/060525/l-assemblee-nationale-se-dechire-sur-la-resolution-boualem-sansal
      La condamnation de Boualem Sansal est effectivement scandaleuse. On aimerait néanmoins que les députés proposent aussi de suspendre toute coopération avec l’Etat israélien puisqu’il ne respecte ni le droit international ni les libertés fondamentales et qu’il est régime criminel et génocidaire.
      #deux_poids_deux_mesures

    • Pitoyable JN Barrot

      Israël/Territoires palestiniens - Situation dans la bande de Gaza - Réponses de M. Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, à des questions au Gouvernement, en séance publique, à l’Assemblée nationale (Paris, 06/05/2025)
      Monsieur le député Richard Ramos, président du groupe d’amitié France-Palestine,
      Nous sommes aujourd’hui, Mesdames et Messieurs les députés, le 6 mai. Et cela fait maintenant deux mois et quatre jours qu’aucune aide humanitaire n’est entrée à Gaza. Le résultat, c’est que Gaza est au bord de l’effondrement, au bord du chaos et, vous l’avez dit, Monsieur le Député, au bord de la famine. Les Gazaouis manquent de tout. Ils sont affamés, ils sont assoiffés. Et nous ne pouvons pas, personne ne peut rester sourd aux cris d’alarme de la Croix-Rouge et des Nations unies. Personne ne peut détourner le regard des souffrances des familles palestiniennes qui ont été décimées telles que celles que nous avons rencontrées avec le Président de la République, il y a quelques jours, à El-Arich en Egypte, à 30 km de la bande de Gaza. Et c’est pourquoi la France, inlassablement, appelle comme vous l’avez fait à un cessez-le-feu immédiat, à l’accès sans délai et sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza, et à la libération immédiate de tous les otages du Hamas, qui doit être désarmé pour qu’un avenir politique puisse se dessiner pour la Palestine comme pour Israël. Parce que oui, au-delà de l’urgence, au-delà des dénonciations et des condamnations, la France entend oeuvrer activement à une solution politique, une solution à deux Etats, seule susceptible de ramener la paix et la stabilité dans la région et à répondre à l’aspiration légitime des Israéliens comme des Palestiniens à vivre en sécurité. C’est dans ce sens que nous travaillons pour préparer cette conférence des Nations Unies que la France coprésidera aux côtés de l’Arabie saoudite, à la préparation de laquelle je souhaite que le groupe d’amitié entre la France et la Palestine, que le groupe d’amitié entre la France et Israël, puissent contribuer très activement.
      –—
      Madame la députée [Gabrielle Cathala],
      J’entends votre indignation face au sort catastrophique des civils à Gaza. Mais où est votre indignation, Madame la Députée, face aux crimes abjects du Hamas, qui dans la nuit du 7 octobre 2023 a assassiné froidement 1.200 personnes, dont 48 de nos compatriotes ? Sachez le dire ! C’est aussi ça que de porter la parole de la France ! C’est de reconnaître le terrorisme, c’est de reconnaître l’antisémitisme, c’est de reconnaître un pogrom là où il y a un pogrom.
      Pour le reste, Madame la Députée, vous avez à plusieurs reprises fait état du crime de génocide. Comme vous le savez, c’est une qualification juridique qui appartient à la Cour internationale de justice ou à la Cour pénale internationale d’établir. C’est la raison pour laquelle la France n’utilise pas ce terme qui n’a pas été qualifié en droit.
      Enfin, vous parlez d’un silence de la France, d’une inaction de la France. Mais c’est la France qui la première a accueilli, un mois après le 7 octobre, la Conférence internationale de soutien humanitaire à Gaza. C’est la France qui, premier pays occidental à le faire, a accueilli à bord du Dixmude les blessés palestiniens pour qu’ils y soient soignés. C’est la France qui a été motrice, au niveau national comme au niveau européen, des sanctions à l’encontre des colons extrémistes et violents. Et c’est la France qui, aujourd’hui, aux côtés de l’Arabie saoudite, porte le projet d’une solution politique à deux Etats, avec le moment venu, une reconnaissance de l’Etat de Palestine. Tout cela, Madame la Députée, quand la France le fait, quand la France illustre, sachez le reconnaître !
      –—
      Madame la députée Ayda Hadizadeh,
      Vous avez raison. Lorsque hier, les autorités israéliennes ont dévoilé leur projet de conquête de Gaza, elles ont ainsi porté une triple atteinte. Une atteinte d’abord à la dignité humaine, parce que chacun a le droit de pouvoir vivre dans son pays, sur le sol qui l’a vu grandir. Une atteinte au droit international, parce que toute forme de colonisation, de déplacement forcé de population, sont des violations manifestes de la Charte des Nations unies. Une atteinte enfin à l’espoir qui demeure et que nous voulons entretenir d’une solution politique pour cette région, qui ramène durablement la paix et la stabilité.
      La paix et la stabilité, mais aussi la sécurité pour les Israéliens. Parce que nous avons parlé tout à l’heure du 7 octobre, dont on ne peut pas sous-estimer à quel point c’est un traumatisme profond pour le peuple israélien. Mais ce n’est pas faire offense au peuple israélien que de rappeler à son gouvernement que les décisions qu’il prend mettent en cause durablement la sécurité d’Israël. Car on ne construit pas de sécurité durable sur des décombres, sur des déplacements de population et sur de la colonisation. C’est pourquoi, à plusieurs reprises déjà, nous avons, à titre national, pris des sanctions contre les colons extrémistes et violents. Et qu’au niveau européen, par deux reprises, la France a été à l’origine de deux trains de sanctions. Et je ne m’interdis pas de proposer à nouveau des désignations, que ce soit au niveau national ou au niveau européen, si nous devions voir la colonisation se poursuivre dans les faits en Cisjordanie comme à Gaza.
      Et ensuite, sur la solution politique que nous pouvons rendre possible grâce à la décision qui est entre les mains du Président de la République, qui est celle de la reconnaissance de l’Etat de Palestine, pour laquelle il a montré sa disponibilité, eh bien c’est tout ce qui va nous occuper d’ici le mois de juin, pour faire en sorte que cette conférence que la France coprésidera avec l’Arabie saoudite soit un jalon décisif dans le chemin vers un Etat palestinien.

    • C’est d’ailleurs pourquoi le Monde refuse de la même manière de qualifier l’attaque du Hamas  de «  terroriste,  » puisque ni la CPI ni la CIJ le font  !

      [ou comment soutenir un génocide quand on n’a pas le courage de ses opinions...]

  • Bonnes choses et famine, par André Markowicz, sur FB, via @mona
    https://www.facebook.com/andre.markowicz/posts/pfbid037ds8eyuL3L9f1iwmUNdScVjZRyW4juiHYjP8EtLcYh5nFhkLeZeH25QuknHaRCffl
    Je continue à récupérer des contenus sur FB dans la perspective de les partager avec ceux qui ont eu bien raison de se barrer et de protéger certains contenus d’une possible censure « arbitraire ».

    Dimanche midi, en déjeunant, j’écoute, l’oreille plus ou moins intéressée, l’émission de Caroline Broué, « Les bonnes choses », – dois-je préciser que j’ai une grande sympathie pour Caroline Broué ? – et, je ne sais pas, je sentais que, cette fois, il y avait quelque chose qui montait en moi, en fait, comme une espèce de sentiment bizarre d’obscénité : j’écoutais un cuisinier, un entrepreneur, amoureux de Paris, Assaf Granit, israélien, qui parlait de cuisine, bien sûr, mais qui parlait aussi du fait qu’il se battait dans l’armée (israélienne, évidemment), et que, bon, pendant les combats, parfois, il arrivait à rentrer chez lui, mais que la cuisine ne parvenait pas à ne plus le faire penser à ses camarades. Enfin, je ne sais plus trop ce qu’il disait, et ça ne m’intéresse absolument pas, de savoir qui il est et ce qu’il fait, mais, voilà, au bout d’un moment, je me suis senti obligé d’éteindre, parce que c’était comme trop. Je ne sais pas comment Caroline Broué prépare ses émissions, si c’est du direct, si c’est enregistré, mais, disons ça, – ça tombait mal, cette émission sur un chef israélien soldat.

    Pendant qu’Assaf Granit agrandit son empire de restauration (quel mot étrange, soudain...), Gaza, aujourd’hui, totalement détruite, on avance vers non pas la disette mais la famine. Et la famine est utilisée comme arme, et utilisée ouvertement, – il existe des hommes politiques israéliens qui le proclament, qu’ils l’utilisent et en sont fiers. Aujourd’hui, d’après les chiffres que j’ai pu trouver, ceux de l’ONU, de toutes les organisations humanitaires présentes, c’est 90% (« Ouest-France », comme d’habitude, se distingue et parle de « 91% au moins... ») de la population de Gaza qui souffre de malnutrition. 90% de Gaza, ça veut dire 2, 2 millions de personnes. Il n’y a pas que le blocus alimentaire, évidemment. Il s’agit d’un blocus sur tout (je n’ai pas compris ce qu’il en est de l’électricté, de savoir d’où elle vient, qui la produit), c’est aussi l’eau, ce sont aussi les médicaments. Il n’y a aucun matériel médical qui entre dans Gaza depuis, si je comprends bien, le début de la reprise des opérations, et même pendant la trêve, les camions d’aide humanitaire étaient, une fois sur deux, voire tout le temps, attaqués par les colons et, pire encore, non par les colons mais par les enfants des colons (je mets en commentaire un reportage hallucinant de la télé suisse, sur des gosses qui détruisent les chargements de farine (même ceux qui n’étaient pas destinés à Gaza), sous les yeux de l’armée, – parce que l’armée laisse faire, quitte à arrêter les gens qui pourraient protester, et, je ne sais pas, le parallèle qui me vient à regarder ces gosses, fanatiques, persuadés de leur bon droit, ai-je besoin de le mettre en mots ?...). Bref, le blocus est total.

    Parce que, oui, Gaza-Plage bat son plein. – Et ce qui me frappe c’est que, si, en février, en mars, les autorités parlaient du blocus comme d’un moyen de pression sur le Hamas pour libérer les otages, aujourd’hui, j’ai beau chercher, je ne trouve pas de mention des otages. Ou plutôt si, bien sûr, mais comme des phrases préliminaires pour un autre argument. Cet argument est clair : il s’agit, comme a dit le député Likoud Moshe Saada, « d’affamer » les gens, et de les affamer « sans pitié pour quiconque » (j’abrège la citation) parce le but n’est pas de libérer les otages, mais qu’ils partent, tous les Palestiniens, tous autant qu’ils sont, hommes, femmes et enfants. Qu’ils soient forcés de partir. Mais qu’avant d’être forcés de partir, c’est-à-dire avant que les pays voisins, et surtout, donc, l’Egypte, soient forcés de les accueillir, eh bien, ils s’entretuent.

    Parce que la première partie de la campagne militaire contre Gaza s’est soldée par un désastre pour les israéliens. Désastre politique, évidemment, mais aussi, – et il faut insister sur ce point – désastre militaire, ce qui, là, était une grande nouveauté. Détruisant Gaza à 80%, l’armée la plus perfectionnée du monde s’est non seulement couverte de honte pour ses massacres de civils, mais a aussi tué, en pleine rue, alors qu’ils agitaient des drapeaux blancs des gens dont il s’est avéré qu’ils étaient des otages, et n’a pas du tout, pas le moins du monde, remis en cause la domination du Hamas, – au contraire (les manifestations contre le Hamas sont nées pendant la trêve. C’est-à-dire qu’il est arrivé à Israel ce qui est arrivé aux USA en Irak et à toute l’Europe occidentale en Afghanistan : ces guerres-là, qui sont des guerres du déséquilibre, personne n’est capable de les gagner. Pas plus les USA qu’Israel. C’est là que la comparaison change.

    Les USA n’avaient pas les moyens, et n’ont pas eu l’idée, d’expulser les Irakiens ou les Afghans (même s’ils ne les ont pas aidés...) d’Irak ou bien d’Afghanistan. Netanyahou, soutenu aujourd’hui par Trump, a bien en tête ces défaites, et c’est pourquoi il a délibérément brisé le cessez-le-feu (tout le monde s’accorde pour dire que ce n’est pas le Hamas), et a lancé cette deuxième phase. Cette deuxième phase sera à nouveau militaire (une nouvelle vague de rappels massifs de réservistes vient d’être lancée), mais j’ai l’impression que la phase militaire ne viendra pas tout de suite. Non, il faut d’abord que les gens, à Gaza, réellement, n’en puissent plus du tout. Il faut faire en sorte que la malnutrition se transforme en famine : et il faut donc qu’à l’intérieur de la société gazaouïte, ou dans ce qui reste de cette société, les tensions augmentent de façon telle qu’il y ait des massacres, que les gens en viennent aux mains, pour ne pas dire aux armes, entre eux, pour récupérer le peu de nourriture qui reste. C’est, du moins, le calcul. Le but est-il de provoquer une famine réelle, – quelque chose comme le Holodomor d’Ukraine ou la famine du Kazakhstan, ou de laisser, comme dans les ghettos d’Europe, les gens s’affaiblir pour être sûrs qu’il n’y aura pas de résistance et que la quête de la nourriture devienne l’unique préoccupation ? –
    Ce qui est sûr, c’est que les photos d’enfants en carence grave, d’enfants squelettiques, commencent à s’accumuler et que, là encore, il y a un parallèle monstrueux qui s’impose, avec d’autres photos – elles, pour la plupart, en noir et blanc.

    Le but ultime n’est pas seulement la recolonisation de Gaza et l’expulsion de 2, 4 millions de personnes (sachant que cette évacuation serait le prélude de l’évacuation de tous les Palestiniens de Cisjordanie), il s’agit aussi de travailler, avec Trump (et donc Poutine, – mais les liens, là, sont plus complexes) à détruire l’Europe occidentale de l’intérieur, – puisque l’Europe est censée répondre sur deux fronts à la fois : sur l’Ukraine, en découvrant qu’elle n’a tout simplement pas les moyens militaires, et sur le Moyen-Orient. Là, c’est pire encore : on proteste, on appelle « au dialogue », à je ne sais pas quoi, mais personne ne parle de mobiliser, je ne sais pas, la flotte pour faire des convois humanitaires qui forceraient Israel à la confrontation avec le monde : parce que, c’est clair, il faudra bien que l’aide, à un moment ou un autre, arrive de l’UE, et que, le blocus étant total, il y ait confrontation, au moins diplomatique, économique. Nous en sommes très très loin.

    L’UE, pour l’instant, laisse faire, et continue de vivre sa propre désintégration de l’intérieur, en élisant des populistes, marionnettes, proches ou lointaines, de Poutine, et, par sa passivité devant ce qui est le plus grand crime commis sur terre au moment où j’écris – cette organisation de la famine pour expulser 2, 4 millions de personnes, – organise, d’ici quelques années, son propre effondrement, ses propres guerres civiles.

    Nous écoutons « Les bonnes choses ».

  • https://www.la-meridienne.info/L-extreme-droite-ce-n-est-pas-seulement-l-extreme-droite

    Ce combat devrait enfin être pris au sérieux par toutes les personnes qui ne veulent pas voir l’extrême droite au pouvoir. Il est désespérant, quand on relaie une information sur une discrimination islamophobe, de s’entendre encore répondre, par des gens qui se considèrent comme progressistes, des formules affligeantes du genre « Ni Dieu ni maître », « religion opium du peuple », etc. Visiblement l’anticléricalisme se marie très bien avec le vieux complexe de supériorité colonial, de même qu’il s’est longtemps très bien marié avec la misogynie (les femmes à qui on refusait le droit de vote parce que ces idiotes allaient forcément voter comme leur curé leur dirait de le faire).

    On pouvait penser que ces gens ouvriraient enfin les yeux face à un meurtre raciste. Mais non. Après l’assassinat d’Aboubakar Cissé, le 25 avril, j’ai partagé sur Facebook un entretien avec Abdallah Zekri, recteur de la mosquée Sud-Nîmes et vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM). Dans les commentaires, quelqu’un a réagi en citant un extrait d’Imagine de John Lennon : « And no religion too… » (Donc : « Imagine un monde sans religion ».) De même, sur BlueSky, quelqu’un me suggère : « Peut-être faudrait-il tout “simplement” [sic] abolir les religions ? Ça ne rend ni heureux, ni intelligent, ni conscient des enjeux majeurs. » (Apparemment le gars pense qu’il s’y connaît en « intelligence » et en « conscience des enjeux majeurs ».)

    Franchement, c’est insupportable. C’est du victim blaming. C’est du nombrilisme borné et lâche déguisé en progressisme. Essayez seulement d’imaginer ce que vous penseriez de personnes qui auraient réagi en ces termes dans les années 1930, face à l’exacerbation de l’antisémitisme : oui. Voilà. Grandissez un peu, soyez à la hauteur. On n’a plus le temps pour autant de bêtise.

    #islamophobie #racisme #féminisme

    • En outre, ce que l’armée israélienne fait à Gaza, ce n’est pas seulement affamer et déchiqueter des gens, détruire toutes leurs structures de santé (et tuer le personnel médical), les priver de tous les biens élémentaires, les torturer physiquement et psychologiquement en les déplaçant sans cesse, en les bombardant y compris dans de prétendues « zones sûres », etc. C’est aussi détruire leurs lieux de vie, les raser, les transformer en tas de décombres (et bombarder jusqu’aux bulldozers qui permettent de déblayer ces décombres), effacer leur caractère et leur identité, les rendre invivables. Avec le projet – bien résumé par l’atroce clip diffusé par Trump – d’en faire une pure ressource valorisable, que ce soit en termes de promotion immobilière ou d’exploitation du gaz offshore. Une « valorisation » dont les colonies israéliennes en Cisjordanie, défigurant le paysage avec leur architecture carrée et standardisée, donnent déjà une bonne idée.

      #Palestine #Israël #Gaza #Mona_Cholet #génocide

  • Insultes envers Allah, vidéos, suspect en fuite… que sait-on de l’attaque islamophobe dans une mosquée du Gard ?
    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/attaque-dans-une-mosquee-du-gard-le-meurtrier-a-filme-une-partie-de-la-sc

    Un fidèle musulman a été tué vendredi à coups de couteau par un homme, présenté alors par le parquet d’Alès comme un autre fidèle, à l’intérieur de la mosquée Khadidja, à La Grand-Combe. « Deux hommes étaient seuls à l’intérieur de la mosquée, occupés à prier, lorsqu’un des deux a porté plusieurs dizaines de coups de couteau à l’autre vers 8 h 30 du matin, avant de le laisser pour mort et de prendre la fuite », a expliqué le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.

    La victime aurait reçu « 40 ou 50 coups de couteau », selon de premières constatations qui devront être précisées par l’autopsie, a-t-il également souligné. Le corps de la victime a été découvert « vers 11 heures, 11 h 30, lorsque les autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi à la mosquée », a précisé le procureur d’Alès. Des fidèles ont ensuite appelé les pompiers, ceux-ci se chargeant ensuite de contacter la gendarmerie locale.

    Libération a visionné une vidéo que le suspect a filmée après être passé à l’acte. Sur cette séquence de 27 secondes filmée du point de vue de l’auteur, on peut voir un homme au sol, habillé d’une veste de type camouflage militaire, d’un jean bleu et de ce qui ressemble à un qamis blanc, une tenue traditionnelle parfois portée par les hommes pour la prière musulmane.

    Ce dernier gît au sol, avec d’importantes traces de sang sur le qamis, le jean, sur les mains et sur le buste. Il est vivant mais respire avec énormément de difficultés. On aperçoit les chaussettes blanches de l’auteur de la vidéo, ainsi qu’un grand couteau qu’il tient dans sa main droite ensanglantée et qu’il montre en évidence à la caméra. « Je l’ai fait », dit-il avant de s’approcher de la victime qui semble gravement blessée au visage et de lancer : « Ton Allah de merde ! »

    Le suspect fait le tour de la victime avant de crier, toujours le couteau à la main : « Je lui ai planté ses fesses ! » A ce moment, il semble se rendre compte de la présence d’une caméra de surveillance dans la pièce. « Rah, je vais être arrêté, c’est sûr. Il y a une caméra. » Il filme l’opposé de la pièce, là où est censée se trouver cette caméra. Essoufflé, il s’écarte de l’homme au sol, se demande s’il y a « un bureau ou pas ? », se retourne encore une fois vers la victime et crie de nouveau : « Ton Allah de merde ! Enculé. »

    • Homme tué dans une mosquée dans le Gard : « Les fidèles sont déçus que le préfet ne se déplace pas », dit le recteur de la mosquée Sud-Nîmes
      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/meurtres/homme-tue-dans-une-mosquee-dans-le-gard-les-fideles-sont-decus-que-le-p

      « Les fidèles sont un peu déçus que le préfet ne se déplace pas pour leur apporter son soutien et les rassurer, souligne Abdhallah Zekri. Il y a une inquiétude chez les fidèles. Ils ont hâte que l’auteur soit arrêté, ça va ramener de l’apaisement. Ils attendent ça avec impatience. Ils veulent aussi connaître les raisons et surtout qui a fait ça. »

      […]

      Il assure que les musulmans vivent dans un climat de menaces et d’intimidation : « On reçoit des lettres, avec des cercueils dessinés, des ’dégagez chez vous’, ’islam religion de merde’. Malheureusement, à force de recevoir des courriers comme ça, les gens ne portent pas plainte, car à chaque fois on nous dit que l’auteur ne peut pas être identifié, et donc l’affaire est classée. Les musulmans en ont marre d’entendre toujours la même chose et d’aller faire la queue au commissariat pour porter plainte concernant des menaces ou des insultes. »

      Ni ministre, ni préfet, ni appel des députés et des maires à des manifestations contre l’islamophobie ce week-end.

    • Meurtre dans une mosquée du Gard : « Retailleau avait piscine » dénonce Dominique Sopo
      https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/meurtre-dans-une-mosquee-du-gard-retailleau-avait-piscine-denonce-dom

      « Ce qui est étonnant, c’est la timidité des réactions de certains responsables politiques. Je me demande si monsieur Retailleau, hier, avait piscine », a dénoncé au micro de franceinfo Dominique Sopo, président de l’association SOS Racisme, en soulignant que le ministre s’était déplacé immédiatement à Nantes, après le drame qui a touché le lycée Notre-Dame-de-Toutes-Aides.

      Et d’ajouter : « En tant que ministre des cultes, lorsque l’information que ce crime est en partie au moins motivé par la haine envers les musulmans, et bien il y a un silence pour le moins assourdissant ».

    • Je me demande juste au bout de combien d’heures (pas de jours) on va nous expliquer que les ceusses qui condamnent l’attentat commis par un fan d’hitler et l’attaque au couteau par un islamophobe, et qui s’inquiètent de la très faible réaction du gouvernement, en fait c’est juste de la récupération par des politiciens de la gauche radicale islamo-wokiste pour séduire l’électorat antisémite des cités.

    • https://www.leparisien.fr/faits-divers/meurtre-daboubakar-a-la-mosquee-deux-appels-au-rassemblement-contre-lisla

      Après plusieurs critiques sur la réaction timide du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau va se rendre à Alès ce dimanche après-midi pour y rencontrer la communauté musulmane à la sous-préfecture, selon nos informations.

      La Grand-Combe, c’est juste à la sortie d’Alès. Faudrait voir à ce que le monsieur se fende des 15 minutes en bagnole pour aller à la mosquée.

    • Ressentez-vous de la peur au sein de la communauté musulmane du Gard ?

      Abdallah Zekri, recteur de la mosquée Sud-Nîmes et vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM) :

      Oui, les fidèles ont peur pour leur sécurité physique, d’autant plus que l’auteur du meurtre n’a toujours pas été arrêté. Ils sont aussi inquiets par rapport aux discours haineux dans certains médias et sur les réseaux sociaux. On reçoit des lettres, avec des cercueils dessinés, des « Dégagez chez vous », « Islam, religion de merde ». Malheureusement, à force de recevoir des courriers comme ça, les gens ne portent pas plainte, car, à chaque fois, on leur dit que l’auteur ne peut pas être identifié, et donc l’affaire est classée.

      Les musulmans en ont marre d’entendre toujours la même chose et d’aller faire la queue au commissariat pour porter plainte concernant des menaces ou des insultes. Nous demandons à être considérés comme des Français à part entière et non comme des Français à part.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/270425/assassinat-la-mosquee-le-climat-politique-ne-peut-que-favoriser-de-tels-ac

    • Dénoncer LFI, c’était donc dès ce matin, selon Olivier Cyran :
      https://bsky.app/profile/oliviercyran.bsky.social/post/3lnubxztl722k

      Chez les (sous-)"informés" de @franceinfo.fr ce matin, une cuillerée d’indulgence pour Retailleau et une louche de réprobation contre LFI : apparemment, cracher à la gueule des musulmans à l’occasion d’un crime islamophobe, c’est moins gênant tout de même que de manifester contre l’islamophobie.

    • Meurtre dans une mosquée du Gard : après l’arrestation du suspect, un juge d’instruction désigné « pour éclaircir les véritables motivations du passage à l’acte »
      https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/direct-meurtre-dans-une-mosquee-du-gard-le-suspect-s-est-rendu-aux-forc

      « Dès ce [lundi] matin, un juge d’instruction va être désigné pour éclaircir les véritables motivations du passage à l’acte », a complété sur franceinfo le magistrat, justifiant la non-saisine du Parquet national antiterroriste dans cette affaire : « Nous ne sommes pas dans un cadre terroriste. »

    • https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/meurtre-dans-une-mosquee-du-gard-une-marche-blanche-entre-emotion-et-po

      Bruno Retailleau a fini par faire le déplacement dans le Gard dimanche après-midi pour faire un point sur l’enquête et répondre aux critiques. « Être français, être membre de la communauté nationale, ce n’est pas une question de couleur de peau, de religion, de condition sociale, on est français un point c’est tout », a-t-il déclaré. Le ministre ne s’est pas rendu sur les lieux de l’attaque, officiellement pour ne pas perturber ce moment de recueillement, mais annonce une sécurité renforcée ce soir autour de toutes les mosquées de France.