Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Guerre au Soudan : prĂšs de 230 000 mĂšres et enfants « risquent de mourir de faim »- L’En Dehors
    ▻http://endehors.net/news/guerre-au-soudan-pres-de-230-000-meres-et-enfants-risquent-de-mourir-de-fa

    Guerre au Soudan : prĂšs de 230 000 mĂšres et enfants « risquent de mourir de faim » ▻https://t.co/9mpJdcwcOm L’En Dehors (@endehors2) March 13, 2024 @Mediarezo ActualitĂ© / #Mediarezo

  • Des similaritĂ©s entre la mĂ©nopause des humaines
 et des cĂ©tacĂ©s – LibĂ©ration
    ▻https://www.liberation.fr/sciences/biologie/des-similarites-entre-la-menopause-des-humaines-et-des-cetaces-20240313_6

    Dans une Ă©tude publiĂ©e cette semaine dans « Nature », des biologistes britanniques font Ă©tat d’une « histoire convergente » entre Homo Sapiens et cinq espĂšces de cĂ©tacĂ©s, Ă©galement concernĂ©es par l’arrĂȘt du cycle ovarien, rare chez les mammifĂšres.

  • Niveau de vie, santĂ© : le monde post-covid a rebondi, en oubliant les pauvres | Le TĂ©lĂ©gramme
    ▻https://www.letelegramme.fr/monde/niveau-de-vie-sante-le-monde-post-covid-a-rebondi-en-oubliant-les-pauvr

    L’humanitĂ© a retrouvĂ© son niveau de dĂ©veloppement d’avant la pandĂ©mie, mais le record prĂ©vu pour 2023 cache un fossĂ© qui, dĂ©sormais, se creuse entre pays riches et pauvres dans un monde fragile comme un « chĂąteau de cartes », met en garde l’Onu.

    En 2020 et 2021, pour la premiĂšre fois depuis sa crĂ©ation il y a plus de 30 ans, l’indice de dĂ©veloppement humain, qui prend en compte espĂ©rance de vie, Ă©ducation, et niveau de vie, avait reculĂ© deux annĂ©es de suite, revenant cinq ans en arriĂšre en raison d’une superposition de crises sans prĂ©cĂ©dent, dont la covid-19. Mais, depuis, « nous avons vu un rebond », explique Achim Steiner, patron du Programme de l’Onu pour le dĂ©veloppement (Pnud) qui a publiĂ© le rapport, mercredi.

    « LaissĂ©s pour compte »
    « Nous constatons que les segments les plus pauvres et les plus vulnĂ©rables de notre sociĂ©tĂ© sont laissĂ©s pour compte », alors que les objectifs de dĂ©veloppement de l’Onu pour 2030 visent Ă  ce que personne ne soit laissĂ© pour compte, en commençant « par ceux qui sont le plus loin derriĂšre », a insistĂ© Pedro Conceição, responsable du rapport.

    Au sommet de la liste de l’indice de dĂ©veloppement se trouvent toujours la Suisse, la NorvĂšge et l’Islande. Comme elles, les autres pays de l’OCDE devraient tous avoir retrouvĂ©, en 2023, leur niveau de dĂ©veloppement de 2019. En queue de peloton, la Somalie, le Soudan du Sud et la Centrafrique. Plus de la moitiĂ© des pays les moins avancĂ©s n’ont pas rĂ©cupĂ©rĂ© des impacts de la pandĂ©mie, la plupart sur le continent africain.

    Des pays piégés
    Il y a aussi « un groupe extrĂȘme » de pays comme le Soudan, l’Afghanistan ou la Birmanie que « la combinaison de la pandĂ©mie, de crises fiscales et de conflits, parfois de guerres civiles, a piĂ©gĂ©s dans une situation oĂč la reprise n’est pas au programme », dĂ©plore Achim Steiner, rejetant le « rĂ©cit habituel selon lequel le monde est en train de se remettre ».

    Selon le Pnud, l’Afghanistan a, par exemple, perdu dix ans en termes de dĂ©veloppement humain, et, en Ukraine, l’indice est Ă  son plus bas depuis 2004.

    Il y a plus de gens qui ont faim, plus de pauvres qu’il y a dix ans
    Et le fossé qui se creuse met encore plus en péril un monde multipolaire, géopolitiquement plus divisé que jamais.

    « Nous vivons dans un monde plus riche que jamais dans l’histoire humaine, au moins en termes financiers (
). Mais il y a plus de gens qui ont faim, plus de pauvres qu’il y a dix ans. De plus en plus de guerres Ă  travers le monde, avec des dizaines de millions de rĂ©fugiĂ©s », note Achim Steiner. « C’est un monde plus risquĂ©, qui se retourne contre lui-mĂȘme ».

    Le rapport baptisĂ© « Sortir de l’impasse : rĂ©imaginer la coopĂ©ration dans un monde polarisĂ© », se penche sur les lacunes de la coopĂ©ration internationale, mettant en avant un « paradoxe dĂ©mocratique ».

    Ainsi, si la majoritĂ© des habitants de la planĂšte disent soutenir les valeurs dĂ©mocratiques, « le populisme explose », les mentalitĂ©s du « chacun pour soi » reviennent et les Ă©lecteurs portent au pouvoir des dirigeants qui « sapent » cette dĂ©mocratie, relĂšve le Pnud. Plaçant l’humanitĂ© Ă  « un carrefour malheureux » oĂč « la mĂ©fiance et la polarisation risquent une collision frontale avec une planĂšte malade ».

    À un moment oĂč les pays devraient « travailler ensemble », « nous transformons nos partenaires, dont nous avons besoin, en ennemis », dĂ©nonce Achim Steiner. « Nous dĂ©pensons des montants excessifs dans les budgets de dĂ©fense » sans financer la lutte contre « les principaux facteurs de risque du XXIe siĂšcle : inĂ©galitĂ©s, changement climatique, cybercriminalitĂ©, la prochaine pandĂ©mie ».

  • LibertĂ© des mĂ©dias : les eurodĂ©putĂ©s adoptent une loi inĂ©dite pour mieux la protĂ©ger | Le TĂ©lĂ©gramme
    ▻https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/multimedia/liberte-des-medias-les-eurodeputes-adoptent-une-loi-inedite-pour-mieux-

    Le texte de « loi sur la libertĂ© des mĂ©dias » a Ă©tĂ© largement approuvĂ©, par 464 voix pour, 92 contre et 65 abstentions, ce mercredi, par les eurodĂ©putĂ©s.

    « Nous ne devons pas fermer les yeux sur le fait que la libertĂ© de la presse est menacĂ©e dans le monde entier, y compris en Europe. Le meurtre de Daphne Caruana Galizia Ă  Malte, les atteintes Ă  la libertĂ© et au pluralisme de la presse en Hongrie, et bien d’autres choses le montrent clairement », a dĂ©clarĂ© l’eurodĂ©putĂ©e allemande Sabine Verheyen, rapporteure du texte.

    « La loi europĂ©enne sur la libertĂ© des mĂ©dias est notre rĂ©ponse Ă  cette menace », a poursuivi l’élue, issue du PPE (Parti populaire europĂ©en, droite), ce mardi lors d’un dĂ©bat en session plĂ©niĂšre Ă  Strasbourg (France).

    Des difficultés pour les médias en Hongrie et en Pologne
    Ce projet de rĂšglement avait Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en septembre 2022 par la Commission europĂ©enne pour protĂ©ger le pluralisme et l’indĂ©pendance des mĂ©dias, face Ă  une dĂ©tĂ©rioration de la situation dans des pays de l’Union europĂ©enne comme la Hongrie et la Pologne, mais aussi aux logiciels espions type Pegasus ou Predator utilisĂ©s contre des journalistes.

    « Cela n’a pas Ă©tĂ© facile d’en arriver lĂ . La loi avait beaucoup d’opposants, si ce n’est d’ennemis », a rappelĂ© la vice-prĂ©sidente de la Commission, Vera Jourova, chargĂ©e des valeurs et de la transparence, alors que des eurodĂ©putĂ©s d’extrĂȘme droite ont accusĂ© l’UE d’avoir excĂ©dĂ© ses compĂ©tences en lĂ©gifĂ©rant sur le sujet.

    Le texte porte notamment sur le respect du secret des sources journalistiques et sur l’interdiction de dĂ©ployer des technologies de surveillance telles que des logiciels espions dans des appareils utilisĂ©s par des journalistes.

    Garantir l’indĂ©pendance Ă©ditoriale
    Pendant les nĂ©gociations, la France, notamment, avait insistĂ© pour inclure une possibilitĂ© d’exception « au nom de la sauvegarde de la sĂ©curitĂ© nationale », suscitant l’inquiĂ©tude de la profession et des dĂ©fenseurs de la libertĂ© de la presse. Des possibilitĂ©s de dĂ©rogations sont prĂ©vues mais elles ne mentionnent finalement pas la sĂ©curitĂ© nationale et sont limitĂ©es.

    L’utilisation de logiciels espions dans des appareils utilisĂ©s par des journalistes n’est possible que si elle concerne un certain nombre d’« infractions graves » et si elle est autorisĂ©e par une « autoritĂ© judiciaire ou une autoritĂ© dĂ©cisionnelle indĂ©pendante et impartiale », entre autres conditions.

    La lĂ©gislation fixe aux pays de l’UE des obligations pour mieux garantir l’indĂ©pendance Ă©ditoriale et fonctionnelle des mĂ©dias publics, notamment par un financement « durable et prĂ©visible ». Le texte contient aussi des garde-fous pour protĂ©ger les contenus journalistiques d’éventuels abus dans la modĂ©ration par les plateformes en ligne.

    Afin d’éviter que ces plateformes ne suppriment ou ne restreignent arbitrairement des articles ou des reportages vidĂ©o, la loi prĂ©voit un traitement Ă  part pour les mĂ©dias respectant un certain nombre de conditions d’indĂ©pendance notamment.

    Une « avancĂ©e majeure » pour RSF
    La loi introduit par ailleurs des obligations de transparence sur la propriété des médias.

    Elle prĂ©voit ainsi la crĂ©ation d’un nouveau ComitĂ© europĂ©en indĂ©pendant pour les services de mĂ©dias, composĂ© des reprĂ©sentants des autoritĂ©s nationales de rĂ©gulation des Vingt-Sept. Cet organisme devra assurer un encadrement plus strict des concentrations dans ce secteur : il sera chargĂ© d’émettre un avis – non contraignant — sur ces opĂ©rations du point de vue de leur effet sur le pluralisme.

    Reporters sans frontiĂšres (RSF) a saluĂ© le vote, « une avancĂ©e majeure en faveur du droit Ă  l’information au sein de l’Union europĂ©enne ».

    « De l’indĂ©pendance Ă©ditoriale Ă  l’encadrement des concentrations en passant par la publicitĂ© d’État et une meilleure protection des contenus en ligne produits par des mĂ©dias d’information, les propositions de RSF ont Ă©tĂ© entendues et prises en compte », s’est fĂ©licitĂ©e Julie Majerczak, directrice du bureau de l’ONG Ă  Bruxelles.

    L’eurodĂ©putĂ©e nĂ©erlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe, centristes et libĂ©raux) a soulignĂ© que la lĂ©gislation « ne marcherait que si la Commission europĂ©enne s’assure de sa stricte application », en sĂ©vissant contre les gouvernements qui exercent des pressions sur des mĂ©dias. Le texte devra encore ĂȘtre formellement adoptĂ© par le Conseil europĂ©en (États membres).

  • Guerre en Ukraine : la mĂ©tamorphose d’Emmanuel Macron, colombe devenue faucon
    ▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/14/guerre-en-ukraine-la-metamorphose-d-emmanuel-macron-colombe-devenue-faucon_6

    « De toute façon, dans l’annĂ©e qui vient, je vais devoir envoyer des mecs Ă  Odessa », lĂąche, d’un air dĂ©gagĂ©, le chef de l’Etat devant une poignĂ©e d’invitĂ©s.

    RĂ©armement dĂ©mographique âžĄïž envoyer des mecs Ă  Odessa.

    • Il veut sa guerre de CrimĂ©e Ă  lui.

      Il veut ses rues, ses boulevards et ses statues. Il veut ses monuments aux morts. Sa vitrification aussi ? Qui sait.

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Crim%C3%A9e

      La guerre de CrimĂ©e oppose de 1853 Ă  1856 l’Empire russe Ă  une coalition formĂ©e de l’Empire ottoman, de l’Empire français, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne. ProvoquĂ© par l’expansionnisme russe et la crainte de l’effondrement de l’Empire ottoman, le conflit se dĂ©roule essentiellement en CrimĂ©e autour de la base navale de SĂ©bastopol. Il s’achĂšve par la dĂ©faite de la Russie, entĂ©rinĂ©e par le traitĂ© de Paris de 1856.

      Il pense sereinement que l’on va pouvoir tranquillement se battre avec des armes conventionnelles jusqu’au bout, sur le territoire ukrainien, sans toucher aux territoires de l’OTAN. Il pense vraiment qu’il va ĂȘtre possible de crĂ©er un pont logistique suffisant jusqu’aux cĂŽtes de la Mer Noire, et supplanter l’armĂ©e russe, et que tant qu’on est d’accord pour Ă©viter les coups bas sur le territoire rĂ©ciproque, on peut se faire la guerre.

      En fait, ce n’est pas que ça sera un Ă©chec. Ça sera que ça n’aura pas marchĂ©. Et on passera Ă  autre chose. En envoyant des lacrymos et des grenades sur tous les pacifistes en France qui rĂąleront que bon, tous ces morts pour Odessa, on aurait aimĂ© les Ă©viter. Mais il continuera de s’en contrefoutre.

  • La ville de Varsovie va dĂ©penser 27 millions d’euros en abris antiaĂ©riens – Euractiv FR
    ▻https://www.euractiv.fr/section/ukraine/news/la-ville-de-varsovie-va-depenser-27-millions-deuros-en-abris-antiaeriens


    #guerre

    Varsovie va renforcer sa sĂ©curitĂ© au cours des deux ou trois prochaines annĂ©es en consacrant plus de 27 millions d’euros Ă  des abris antiaĂ©riens et Ă  d’autres mesures de sĂ©curitĂ© alors que la guerre fait rage en Ukraine, a annoncĂ© mercredi (13 mars) le maire de la ville, RafaƂ Trzaskowski.

  • En Cisjordanie, les enfants palestiniens meurent aussi | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/130324/en-cisjordanie-les-enfants-palestiniens-meurent-aussi

    Depuis le 7 octobre 2023, les enfants de Cisjordanie et de JĂ©rusalem-Est occupĂ©es voient leurs droits encore plus malmenĂ©s qu’avant. « 128 enfants palestiniens » y ont Ă©tĂ© tuĂ©s depuis cinq mois, indique Ayed Abu Eqtaish, de l’ONG DĂ©fense des enfants International.

  • Notation des allocataires : la CAF Ă©tend sa surveillance Ă  l’analyse des revenus en temps rĂ©el – La Quadrature du Net
    â–șhttps://www.laquadrature.net/2024/03/13/notation-des-allocataires-la-caf-etend-sa-surveillance-a-lanalyse-des-

    La dĂ©libĂ©ration de la CNIL qui acte l’autorisation accordĂ©e Ă  la CAF de ce renforcement sans prĂ©cĂ©dent des capacitĂ©s de surveillance de son algorithme de notation laisse sans voix12. Loin de s’opposer au projet, ses recommandations se limitent Ă  demander Ă  ce qu’une attention particuliĂšre soit « accordĂ©e Ă  la transparence » de l’algorithme et Ă  ce que
 le « gain de productivitĂ© du dispositif » fasse l’objet d’un « rapport circonstanciĂ© et chiffrĂ© ». La violation de l’intimitĂ© des plus de 30 millions de personnes vivant dans un foyer bĂ©nĂ©ficiant d’une aide de la CAF est donc ramenĂ©e Ă  une simple question d’argent


    Nulle part n’apparaĂźt la moindre critique politique d’un tel dispositif, alors mĂȘme que cela fait plus d’un an que, aux cĂŽtĂ©s de diffĂ©rents collectifs et de la DĂ©fenseure des Droits, nous alertons sur les consĂ©quences humaines dĂ©sastreuses de cet algorithme. La CNIL alerte par contre la CNAF sur le risque mĂ©diatique auquelle elle s’expose en rappelant qu’un scandale autour d’un algorithme en tout point similaire a « conduit le gouvernement nĂ©erlandais Ă  dĂ©missionner en janvier 2021 ». Une illustration caricaturale de la transformation du « gendarme des donnĂ©es » en simple agence de communication pour administrations dĂ©sireuses de ficher la population.

    On relĂšvera Ă©galement un bref passage de la CNIL sur les « consĂ©quences dramatiques » du risque de « dĂ©cisions individuelles biaisĂ©es » conduisant l’autoritĂ© Ă  demander Ă  ce que l’algorithme soit « conçu avec soin ». Celui-ci dĂ©montre – au mieux – l’incompĂ©tence technique de ses membres. Rappelons que cet algorithme ne vise pas Ă  dĂ©tecter la fraude mais les indus ayant pour origine des erreurs dĂ©claratives. Or, ces erreurs se concentrent, structurellement, sur les allocataires aux minima sociaux, en raison de la complexitĂ© des rĂšgles d’encadrement de ces prestations13. Le ciblage des plus prĂ©caires par l’algorithme de la CAF n’est donc pas accidentel mais nĂ©cessaire Ă  l’atteinte de son objectif politique : assurer le « rendement des contrĂŽles ». La seule façon d’éviter de tels « biais » est donc de s’opposer Ă  l’usage mĂȘme de l’algorithme.

  • Cyberattaque, soyez vigilants ! |France Travail
    ▻https://www.francetravail.fr/candidat/soyez-vigilants/cyberattaque-soyez-vigilants.html

    Suite Ă  une cyberattaque dont France Travail et Cap emploi ont Ă©tĂ© victimes, des informations personnelles concernant les demandeurs d’emploi actuellement inscrits Ă  France Travail, les personnes prĂ©cĂ©demment inscrites au cours des 20 derniĂšres annĂ©es ainsi que les personnes non inscrites sur la liste des demandeurs d’emploi mais ayant un espace candidat sur francetravail.fr sont susceptibles d’ĂȘtre divulguĂ©es et d’ĂȘtre exploitĂ©es de maniĂšre illĂ©gale.

    Compte tenu des investigations techniques menĂ©es, les donnĂ©es personnelles exposĂ©es sont les suivantes : nom et prĂ©nom, numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, date de naissance, identifiant France Travail, adresses mail et postales et numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone.

    (...)

  • Le saigneur BollorĂ© a des comptes Ă  rendre Ă  l’AssemblĂ©e
    â–șhttps://lesjours.fr/obsessions/l-empire/ep201-audition-bollore

    Ses apparitions sont trop rares pour ne pas sauter Ă  pieds joints sur l’occasion : Vincent BollorĂ© parle. AprĂšs sa valetaille du groupe Canal+ interrogĂ©e il y a deux semaines une journĂ©e durant (lire l’épisode 200, « L’empire BollorĂ© exposĂ© façon puzzle Ă  l’AssemblĂ©e ») et en attendant, demain jeudi 14 mars, l’audition de son bouffon Cyril Hanouna, c’est Ă  lui de prendre la parole, auditionnĂ© pendant deux heures par la commission d’enquĂȘte de l’AssemblĂ©e nationale sur la tĂ©lĂ©vision numĂ©rique terrestre (TNT). Officiellement, Vincent BollorĂ© est entendu en sa qualitĂ© d’actionnaire majoritaire de Vivendi (Ă  prĂšs de 30 %), elle-mĂȘme proprio de Canal+ qui dĂ©tient les autorisations d’émettre de C8 et CNews. Et ces derniĂšres, au casier singuliĂšrement lourd et sans commune mesure avec leurs rivales (lire l’épisode 198, « CNews et C8 ont chaud aux frĂ©quences »), sont particuliĂšrement dans la sauce alors que l’Arcom s’apprĂȘte Ă  procĂ©der d’ici l’étĂ© au renouvellement d’une quinzaine de frĂ©quences.

  • DĂ©finition du viol : osez le consentement ! - Actu-Juridique
    â–șhttps://www.actu-juridique.fr/penal/definition-du-viol-osez-le-consentement

    Établir le viol autour du dĂ©faut de consentement n’est donc ni le signe d’un dĂ©sengagement du lĂ©gislateur sur le juge, ni un acte militant, ni un renoncement de souverainetĂ© face Ă  des propositions europĂ©ennes mais adaptation du droit aux exigences de rationalisation de la rĂšgle de droit tout en permettant au juge de dĂ©velopper une casuistique adaptĂ©e Ă  la diversitĂ© des situations[11].

    La réforme, si elle intervient, ne résoudra pas tout.

    Il conviendra Ă©galement d’interroger le manque de statistiques fiabilisĂ©es, les complexitĂ©s de la procĂ©dure pĂ©nale et ses longueurs induites (lĂ©gitimement ressenties par les parties comme insupportables[12]), les modalitĂ©s insuffisantes de prise en charge des victimes de violences sexuelles, l’absence de rĂ©flexion rĂ©elle sur les infractions sexuelles commises sur les mineurs par les mineurs[13] et enfin les moyens de la justice et des forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieures dĂ©diĂ©es.

    Encore beaucoup de chemin(s) Ă  parcourir.

  • Ketty Introduces AI Book Designer: Revolutionizing Book Production
    ▻https://www.robotscooking.com/ketty-ai-designer

    Effortless Book Design with AI

    The AI Book Designer introduces a groundbreaking approach to book design by allowing users to style and format their books using simple, intuitive commands. Users can say “make the book look modern”, “make the text more readable” or click on a chapter title and instruct the AI to “add this to the header,” and the changes are applied instantly. This eliminates the need for knowing complex design software or coding, making professional-grade design accessible to everyone.

    Where we are headed

    As we look towards the future development of the AI Book Designer, there are several ideas we are currently thinking about:

    AI-Generated Cover Designs: Generate a range of cover options based on user input.
    Collaborative AI Design: Enable multiple users to work on the same book design simultaneously (concurrently). This feature could be particularly useful for larger publishing teams or co-authored projects.
    AI-Assisted Image Management: Automatically apply styles and optimize the placement of images within the book layout.

    Join the Movement

    Coko believes AI has the potential to transform book production, making it accessible and efficient for everyone. By combining open-source code and principles with cutting-edge technology, Coko is paving the way for a new era of automated typesetting and book design.

    #Typographie #Coko #Intelligence_artificielle

  • Un projet de registrar coopĂ©ratif en France

    Notamment suite à l’horrible rachat de Gandi et les prix capitalistes x 10.

    Arthur Vuillard : « Il y a un peu plus d’un an, je
 » - Framapiaf
    ▻https://framapiaf.org/@arthru/112082374307495622

    Explication :
    ▻https://hashbang.coop/blog/appel-a-interet-pour-un-bureau-denregistrement-cooperatif

    Quel est le problĂšme des registrars actuels ?

    Les registraires actuels sont des entreprises commerciales à but lucratif. Cela signifie que les personnes détenant ces entreprises décident des tarifs appliquées, des services proposés et du support, le marché guidant leurs décisions.

    Lorsque j’ai publiĂ© le sondage, c’était en rĂ©action Ă  l’annonce de la vente de Gandi Ă  Total Webhosting Solutions. Des craintes avaient alors Ă©tĂ© publiĂ©es Ă  propos de la hausse des prix et de la baisse de qualitĂ© qui pourraient avoir lieu chez Gandi suite Ă  ce rachat, ce qui aurait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© constatĂ© suite Ă  d’autres rachats de la part de Total Webhosting Solutions.

    Je n’ai pas personnellement constatĂ© de baisse de qualitĂ©, mais il y a bien eu une hausse des prix : des boites mails prĂ©cĂ©demment inclues avec l’achat du nom de domaine ne l’étaient plus, et ont maintenant un tarif qu’on peut juger Ă©levĂ©.

    EDIT : j’ai participĂ© Ă  un comitĂ© de pilotage informatique du Groupement RĂ©gional Alimentaire de ProximitĂ© oĂč nous avons parlĂ© Âœh des problĂšmes de disponibilitĂ© et de dĂ©livrabilitĂ© de Gandi Mail...

    Cette situation illustre la problĂ©matique : un registrar peut changer de politique du jour au lendemain sans prendre en considĂ©ration ses usagers et usagĂšres.

    Sondage :
    ▻https://hashbang.coop/formulaire-dinteret-pour-un-bureau-denregistrement-cooperatif

  • La moitiĂ© du revenu des mĂ©nages est socialisĂ©e, un rempart contre les inĂ©galitĂ©s | Alternatives Economiques
    ▻https://www.alternatives-economiques.fr/moitie-revenu-menages-socialisee-un-rempart-contre-inegal/00109949

    Nous vivons dans une sociĂ©tĂ© profondĂ©ment salariale mais aussi et indissociablement rĂ©publicaine eu Ă©gard Ă  l’ampleur de l’intervention publique. Et cette intervention rĂ©duit considĂ©rablement les inĂ©galitĂ©s. L’Insee a publiĂ© en ce sens une remarquable Ă©tude s’appuyant, elle aussi, sur une approche extensive du revenu.

    Ses rĂ©sultats sont Ă©loquents : les 10 % les plus riches reçoivent dix-huit fois plus de revenus primaires que les plus pauvres (13 % de la population), mais cet Ă©cart passe Ă  trois une fois pris en compte tout ce que les mĂ©nages paient sous forme d’impĂŽts ou cotisations et surtout – car c’est d’abord par la dĂ©pense que la redistribution opĂšre – tout ce qu’ils reçoivent en prestations et transferts8.

  • "Nos logements sont indignes, nos salaires dĂ©risoires" : les bergers dĂ©pitĂ©s par l’arrĂȘt des nĂ©gociations sur leurs #conditions_de_travail

    Dans les #Alpes, les #bergers dĂ©noncent l’arrĂȘt des nĂ©gociations sur leurs conditions de travail. Depuis deux ans, ils luttent pour une meilleure #rĂ©munĂ©ration mais aussi des #habitats plus dignes. Alors que des pourparlers devaient se tenir, les reprĂ©sentants des Ă©leveurs ont annulĂ© les discussions.

    « Pas de gaz pour cuisiner, pas d’chauffage sans incendier, pas de place pour se relever, un matelas pour tout plancher » : il y a un peu moins d’un an, Pastor X & the Black PatouX dĂ©nonçait dans un clip de rap montagnard, les conditions dans lesquelles certains bergers travaillent en #estive, notamment en #Savoie, dans le parc national de la #Vanoise.

    Ils vivent dans des #cabanes de 4 mĂštres carrĂ©s, sans toilettes, ni gaz, ni eau potable. Des #abris_d'urgence dans l’attente de construction de chalets d’#alpage. Mais ces solutions, censĂ©es ĂȘtre temporaires, sont devenues insoutenables pour les premiers intĂ©ressĂ©s (voir notre reportage ci-dessous).

    90 heures de travail au lieu des 44 réglementaires

    « On estime qu’on a des conditions de logement qui sont indignes en alpage mais aussi ailleurs », dĂ©clare Tomas Bustarret, membre du syndicat de gardiens de troupeaux de l’IsĂšre.

    #PromiscuitĂ© et #insalubritĂ© viennent s’ajouter Ă  des conditions de travail que les bergers jugent intolĂ©rables.

    « Les #salaires varient entre 1500 et 2500 euros, la moyenne est autour de 1900-2000 euros pour 44 heures de travail lĂ©gales. Mais, dans les faits, on fait 70 Ă  90 heures de travail. Donc, rapportĂ© au nombre d’heures travaillĂ©es, ces salaires sont dĂ©risoires », poursuit-il.

    Des #frais_professionnels s’élevant Ă  1000 euros

    D’autant que les bergers fournissent leurs propres « Ă©quipements » en alpage : les vĂȘtements pour rĂ©sister aux conditions mĂ©tĂ©o mais aussi les chiens de conduite des troupeaux (Border collie).

    « L’utilisation des #chiens n’est pas reconnue au niveau de nos frais », dĂ©plore Tomas Bustarret. « C’est nous qui payons la nourriture, les frais de vĂ©tĂ©rinaire des chiens et aussi nos vĂȘtements qui nous servent pour le travail », dit-il, estimant que ces frais professionnels s’élĂšvent Ă  un millier d’euros par saison.

    La pilule a d’autant plus de mal Ă  passer que l’#Ă©levage ovin est subventionnĂ© dans le cadre du #plan_loup, pour faire face au prĂ©dateur.

    Un secteur trĂšs subventionnĂ© par l’Etat

    « On pourrait ĂȘtre payĂ©s plus, ça ne ferait pas s’effondrer l’économie de nos employeurs », ajoute le jeune homme. « Les salaires sont subventionnĂ©s par le plan #loup pour les gardiens d’ovins Ă  80%, jusqu’à 2 500 euros. Du coup, nous, on tombe un peu des nues quand on nous refuse 200 euros ou 400 euros de plus par mois », dit-il.

    Les gardiens de troupeaux, grands oubliĂ©s de la colĂšre agricole ?

    Cohabitation avec les usagers de la #montagne, retour du loup, mesures environnementales, le métier de berger évolue. Pour toutes ces raisons, les gardiens de troupeaux se sont regroupés en syndicat, affilié à la CGT, pour faire entendre leur voix.

    « L’idĂ©e, c’est d’amĂ©liorer par la rĂ©glementation les conditions de travail des bergers en empĂȘchant les mauvaises pratiques de certains employeurs », avance Tomas Bustarret.

    En avril 2023, ils avaient menĂ© une action devant la maison des agriculteurs de l’IsĂšre.

    Les négociations au point mort

    « C’est une nĂ©gociation. On ne peut pas leur donner satisfaction Ă  200 % mais on essayera d’aller dans leur sens le plus possible », assurait alors Guy Durand, Ă©leveur et reprĂ©sentant pour l’IsĂšre de la FDSEA, au micro de France 3 Alpes.

    Mais ces nĂ©gociations n’ont abouti Ă  rien de concret pour l’instant. Pire, celles qui devaient avoir lieu le 7 mars, ont Ă©tĂ© annulĂ©es par la FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d’exploitants agricoles. Les rendez-vous Ă  l’échelle dĂ©partementale et nationale sur le statut des ouvriers agricoles sont Ă©galement au point mort.

    La remise en cause des #conventions_collectives ?

    Une commission paritaire devrait avoir lieu le 14 mars avec la fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale de l’IsĂšre, « mais la derniĂšre a Ă©tĂ© annulĂ©e deux jours avant donc on ne sait pas si elle va se tenir », dit encore le jeune homme.

    Dans chaque dĂ©partement, une convention collective territoriale est Ă©tablie. « Dans l’Ain, la FNSEA tente de supprimer des accords territoriaux qui assurent des droits spĂ©cifiques aux salariĂ©s agricoles », indique Tomas Bustarret.

    Les bergers et les gardiens de troupeaux se disent prĂȘts Ă  multiplier les actions pour obliger les exploitants agricoles Ă  revenir Ă  la table des nĂ©gociations.

    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/temoignage-nos-logements-sont-indignes-nos-salaires-der
    #travail #montagne #logement

  • Traverser la rue pour manger sainement - Mon blog sur l’écologie politique
    â–șhttps://blog.ecologie-politique.eu/post/Traverser-la-rue-pour-manger-sainement

    Travaillant dans le milieu associatif agricole, j’ai souvent entendu cet argument des choix de consommation aberrants des plus pauvres
 par des personnes de classes sociales Ă  peine plus Ă©levĂ©es et qui dĂ©montraient leur grande ignorance du sujet ainsi qu’un certain manque d’empathie. Les associations comme ATD Quart-Monde, les Civam, associations d’agriculteurs et d’agricultrices, les AMAP ont interrogĂ© les aspirations au bien manger des plus pauvres d’entre nous, avec l’aide de chercheuses comme BĂ©nĂ©dicte Bonzi ou Magali Ramel (j’en profite pour citer aussi Denis Colombi). Le RĂ©seau Civam vient justement de mettre en ligne un documentaire consacrĂ© Ă  cette question, La Part des autres, que je recommande trĂšs, trĂšs chaudement. Contrairement aux trumperies du chef de l’État, il est difficile de se nourrir bien quand on est pauvre, pour tout un faisceau de raisons, et ces associations le constatent dans leur pratique quotidienne.

  • La France, un paradis fiscal
 pour le Qatar ?
    ▻https://theconversation.com/la-france-un-paradis-fiscal-pour-le-qatar-225307

    En rĂ©sumĂ©, l’investissement de 10 milliards d’euros pourrait bien bĂ©nĂ©ficier d’une rentabilitĂ© maximale. Mais ce n’est pas tout. Les entreprises qatariennes, comme toutes les entreprises exploitĂ©es en France, utilisent pleinement les crĂ©dits d’impĂŽt, dont l’efficacitĂ© est loin d’ĂȘtre dĂ©montrĂ©e, mais qui assurent avec certitude aux entreprises un apport en trĂ©sorerie. Si, comme annoncĂ©, le Qatar investit dans l’intelligence artificielle, il profitera pleinement du crĂ©dit impĂŽt-recherche.

    • Dans un monde Ă©galitaire, choisir sa mort pourrait ĂȘtre une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problĂšme de considĂ©rer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs dĂ©cisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maĂźtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la mĂ©ritocratie.

      Le suicide assistĂ© n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prĂ©vention du suicide. OĂč se situe la ligne de dĂ©marcation entre les personnes qui mĂ©ritent une prĂ©vention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du rĂšgne des mĂ©decins sur notre vie et notre mort.

      AprĂšs l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les mĂ©decins on ne peut que s’opposer Ă  toutes ses formes. Je revendique mon droit Ă  ma propre mort mais sans intervention extĂ©rieure. L’euthanasie par contre c’est systĂ©matiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins Ă  commettre des actes illĂ©gaux si je veux bien prĂ©parer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libĂ©rer du contrĂŽle de l’état sur l’accĂšs Ă  toute sorte de substance.

      CĂŽtĂ© technique il n’y a pas vraiment de problĂšme quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseignĂ© dans les Ă©coles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la dĂ©scription des dangers qu’on recherche. Les diabĂ©tiques possĂšdent gĂ©nĂ©ralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procĂ©dĂ©s Ă  Ă©viter. Par mon pĂšre je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrĂ©e de l’armĂ©e rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les prĂ©paratifs nĂ©cessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute libertĂ©. Sans doute c’est Ă  cause de ce dĂ©fi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un mĂ©decin. Le curĂ© ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout dĂ©fendre la libertĂ© de vivre Ă  sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et Ă  l’abri de la pauvretĂ©. AprĂšs, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventĂ© un nĂ©ologisme pour nous dĂ©solidariser. Le « validisme » est le petit frĂšre mal coiffĂ© du « classissme » qui nie les forces rĂ©volutionnaire qui sont le rĂ©sultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et de pouvoir et se rĂ©solvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la maniĂšre la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coĂ»teux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particuliĂšrement brutale de la lutte des classes Ă  la fois. La notion de « validisme » cache cette vĂ©ritĂ© dans un brouillard de baratin idĂ©oligique.

      GedenkstÀtte #Hadamar
      ▻https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • CĂŽtĂ© technique il n’y a pas vraiment de problĂšme quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseignĂ© dans les Ă©coles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la dĂ©scription des dangers qu’on recherche. Les diabĂ©tiques possĂšdent gĂ©nĂ©ralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problĂšme qu’il soulevait, Ă  savoir que les connaissances en la matiĂšre sont trĂšs parcellaires et conduisent Ă  des ratĂ©s catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap Ă  vie), est toujours d’actualitĂ©.

    • Qui rĂ©fĂ©rence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux
 Les rĂ©fĂ©rences rĂ©elles centrales de l’article Ă©tant :
      – ▻https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU ▻https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapĂ©s, France et Canada ▻https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre Ă  la « sĂ©dation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idĂ©ologique religieux n’est pas soulevĂ©. Souvent le suicide d’un proche Ă©tait masquĂ© car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagnĂ© dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandĂ© de les aider Ă  partir, j’ai refusĂ© cet acte qui m’aurait hantĂ©. N’empĂȘche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_libertĂ© que lui a glissĂ© son mĂ©decin aprĂšs qu’on ait fait le siĂšge de son bureau Ă  l’hĂŽpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle dĂ©tenait son choix (mĂȘme si elle ne l’a pas exercĂ©), et aller en Suisse Ă©tait trop cher.

      AprĂšs ce n’est pas ĂȘtre « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel Ă  l’avortement et Ă  (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit Ă  mourir dignement et dĂ©finitivement Ă  la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer Ă  l’euthanasie et dĂ©veloppe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait mĂȘme pas besoin, puisqu’on peut dĂ©jĂ  :

      En appliquant les directives anticipĂ©es, en dĂ©veloppant les soins palliatifs et la sĂ©dation profonde et continu jusqu’au dĂ©cĂšs, a-t-on besoin de recourir au suicide assistĂ© ou Ă  l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est mĂȘme indiquĂ©, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des Ă©vĂšnements peut certainement ĂȘtre influencĂ©e par la sĂ©dation sans que le contrĂŽle absolu du moment du dĂ©cĂšs ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc ĂȘtre arrĂȘtĂ©s comme tout autre traitement.”

      Bref : non Ă  l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui Ă  la sĂ©dation profonde et controlĂ©e et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal Ă  l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idĂ©e serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privĂ©s !) qui souhaitent lĂ©galiser l’aide active Ă  mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapĂ©s et les gens qui coĂ»tent trop cher ; il y a lĂ  dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est dĂ©jĂ  une torture. L’idĂ©e qu’on leur oppose une lecture thĂ©orique qui concerne d’autre qu’eux-mĂȘmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problĂ©matique (si on tient Ă  recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est dĂ©jĂ  une torture. L’idĂ©e qu’on leur oppose une lecture thĂ©orique qui concerne d’autre eux-mĂȘmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problĂ©matique.

      C’est justement lĂ  qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels
 et beaucoup sociaux. Dans une sociĂ©tĂ© trĂšs inĂ©galitaires (et de plus en plus inĂ©galitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était Ă©galitaire ou tout du moins moins inĂ©galitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sĂ»r toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveautĂ© que le suicide est considĂ©rĂ© comme un fait social et non un choix individuel
 ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est Ă  deux doigts de vouloir rĂ©-interdire le suicide en gĂ©nĂ©ral, parce que c’est un fait social provoquĂ© par nos sociĂ©tĂ© inĂ©galitaires. Le suicide provoquĂ© par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe mĂȘme du suicide, et gĂ©nĂ©ralement sans besoin d’une assistance mĂ©dicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe dĂ©jĂ , de maniĂšre massive, et sans assistance mĂ©dicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide Ă  mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la libertĂ© de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique dĂ©jĂ  sans aide mĂ©dicale.

      À un moment, la tumeur qui dĂ©vore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit Ă  ton choix individuel Ă  ce propos.

    • La lecture politique est complĂštement nĂ©cessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le dĂ©sirent accĂšdent Ă  l’assistance mĂ©dicale nĂ©cessaire. Dans les milieux mĂ©dicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux mĂ©dicaux, prompts (par exemple, encore) Ă  jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stĂ©rilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont lĂ©gions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systĂ©matiquement la solidaritĂ©, l’éducation et la santĂ© publiques — veulent Ă©tendre le pouvoir mĂ©dical sur la fin de vie des « dĂ©considĂ©rĂ©s » de la macronie par pure bontĂ© d’ñme ou empathie ?

      Bien sĂ»r que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe diffĂ©remment selon qui tu es et comment le corps mĂ©dical considĂšre ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers Ă©quivalents, l’accĂšs aux traitements et aux type de traitements n’est pas Ă©quivalent selon qui tu es et d’oĂč tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent Ă  des fins de vie pourries ne sont pas Ă©quivalentes. Et ça me pose problĂšme dans le cadre d’une politique gĂ©nĂ©rale qui aggrave dĂ©libĂ©rĂ©ment les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce dĂ©bat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe Ă  la suspicion fondamentale d’insincĂ©ritĂ© sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’oĂč parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du mĂȘme Ɠil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps mĂ©dical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niĂ©es, voire dĂ©nigrĂ©es et donc pas prises en charge assez tĂŽt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur rĂ©percussion sur l’espĂ©rance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      SĂ©rieusement ?
      Comment Ă©vacuer tous ces paramĂštres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la rĂ©ponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accĂšs Ă  l’avortement est inĂ©galitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette mĂȘme logique, on peut parfaitement prĂ©tendre que l’avortement est un outil d’eugĂ©nisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe diffĂ©remment selon qui tu es et comment le corps mĂ©dical considĂšre ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers Ă©quivalents, l’accĂšs aux traitements et aux type de traitements n’est pas Ă©quivalent selon qui tu es et d’oĂč tu viens.

      Alors voilĂ  qui me rappelle un Ă©vĂšnement survenu il y a une petite vingtaine d’annĂ©es dans ma famille. Le gars, la soixantaine, rĂ©cidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer Ă  sa colonne vertĂ©brale. AprĂšs moults opĂ©rations toutes plus ou moins hasardeuses, il lĂąche l’affaire mais s’entĂȘte Ă  vouloir mourir chez lui et non Ă  l’hĂŽpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son mĂ©decin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait Ă  l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches Ă  la morphine alors qu’il Ă©tait tout Ă  fait envisageable mĂȘme contre sa « volontĂ© » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unitĂ© Ă  l’hosto du coin Ă  l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chiĂ© et ses « derniers instants » ont laissĂ© un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement Ă  quoi mais surtout Ă  QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux


      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sautĂ© aux yeux immĂ©diatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine dĂ©jĂ  Ă©vente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citĂ©e nommĂ©ment comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce dĂ©bat est une manipulation.

    • Euh, d’oĂč que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idĂ©es :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marchĂ© dedans et a rĂ©fĂ©rencĂ© cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi ĂȘtre contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’AssemblĂ©e Nationale dĂ©battra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validĂ©e ou non par une Ă©quipe mĂ©dicale.
      lel aura alors une prescription pour un mĂ©dicament lĂ©tal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignĂ©es (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espĂ©rance de vie infĂ©rieure de 15 ans dues Ă  des pathologies pourtant dĂ©tectables (cancers, problĂšmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrĂšnes ont Ă©tĂ© moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalitĂ© supĂ©rieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une Ă©tude française a montrĂ© qu’aux urgences, Ă  symptĂŽmes identiques, les hommes sont pris plus au sĂ©rieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapĂ©es ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptĂ©s et qui donc peuvent diminuer leur espĂ©rance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcĂ©s.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitiĂ© des patient-es concernĂ©-es n’a pas accĂšs aux soins palliatifs et la majoritĂ© des soins proposĂ©s sont Ă  l’hĂŽpital, ni en ehpad, ni Ă  domicile.

      20 dĂ©partements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide MĂ©dicale d’État va encore ĂȘtre rĂ©formĂ©e ce qui entraĂźnera une moindre qualitĂ© de soins pour les concernĂ©-es. Des mĂ©dicaments et des offres de soins sont rĂ©guliĂšrement dĂ©remboursĂ©s.

      Les exemples pourraient ĂȘtre multipliĂ©s.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rîle important dans l’accùs aux soins.
      Si l’on est moins bien soignĂ©-e, on est Ă©galement moins bien accompagnĂ©-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mĂšre a dĂ©clarĂ© un cancer du pancrĂ©as et est morte 9 mois plus tard, Ă  domicile, aprĂšs une agonie extrĂȘmement douloureuse. Elle a demandĂ© Ă  mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptĂ©es mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus ĂȘtre « digne » (problĂšmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignitĂ© » est un construit social et doit ĂȘtre interrogĂ©.

      A nous rĂ©pĂ©ter qu’il y a des vies qui valent d’ĂȘtre vĂ©cues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confrontĂ©-es Ă  considĂ©rer que leur vie ne vaut pas la peine d’ĂȘtre vĂ©cue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacitĂ© de dĂ©cider si oui ou non iel souhaite encore ĂȘtre euthanasiĂ©-e.

      Dans un systĂšme capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugĂ©niste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport Ă  priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutĂŽt (bĂ©nĂ©fice du doute par dĂ©faut) que ce soit elle qui n’ait pas Ă©tĂ© regardante.

      Tous les autres liens comme dĂ©jĂ  dit c’est un rapport de l’ONU (dĂ©favorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis Ă  plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance Ă  penser que le problĂšme principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-ĂȘtre) future loi est portĂ©e par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la mĂ©fiance gĂ©nĂ©ralisĂ©e... Mais pour le coup, le sieur en question a parlĂ© « d’aide Ă  mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des annĂ©es que le sujet est lĂ , on ne peut pas dire qu’il amĂšne ça comme un cheveu sur la soupe (le problĂšme, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le dĂ©bat actuel (Ă  gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapĂ©s » (et Ă  ce stade on n’est donc plus trĂšs loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous ĂȘtre opposĂ©s.
      J’ai 2 auteurs en tĂȘte qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit Ă  mourir est fondamentalement une idĂ©e de gauche, profondĂ©ment humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du mĂȘme tonneau que « quand on aura rĂ©glĂ© le problĂšme de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-ĂȘtre interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualitĂ©, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      AprĂšs l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisĂ©, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      â–șhttps://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clĂ© du film documentaire : Jamais le pouvoir des mĂ©decins n’a Ă©tĂ© aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prĂ©pare un retour Ă  l’époque guerriĂšre et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prĂ©texte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagĂ©rez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent Ă  une autre Ă©chelle. Je le rĂ©pĂšte : En comparaison avec les SS-TotenkopfverbĂ€nde Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas Ă  la cheville.

      VoilĂ  pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une maniĂšre assez diffĂ©rente.

      AprĂšs ces constats nous sommes dans l’obligation morale de dĂ©fendre notre libertĂ© de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatiguĂ©.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut Ă©chapper Ă  la torture.
      – On veut Ă©viter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraĂźner dans un Ă©tat oĂč on ne souhaĂźte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilitĂ© d’amĂ©lioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (Ï„Î”Ï„ÏÎ±Ï†ÎŹÏÎŒÎ±ÎșÎżÏ‚)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus Ă©picurĂ©ens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une derniĂšre remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libĂ©ralisme partagent la mĂȘme idĂ©e de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impĂ©rialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nĂ©cessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systĂšmes meurtriers façonnĂ©s par des hommes prĂȘts Ă  sacrifier des peuples entiers sur l’hĂŽtel de l’idĂ©ologie de la prospĂ©ritĂ© pour quelques Ă©lus. Heureux qui sait encore faire la diffĂ©rence entre responsabilitĂ© individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont dĂ©jĂ  malmenĂ© leurs ancĂȘtres.

  • J’ai dĂ©couvert une BD sur la division Charlemagne. Vous savez, ces engagĂ©s français du cĂŽtĂ© nazi qui ont eu carrĂ©ment droit Ă  une division SS rien qu’a eux. Certains fuyaient la pendaison parce que les alliĂ©s cavalaient vers Berlin, d’autres la rĂ©pression ou l’exĂ©cution sommaire.
    Et donc on les retrouve à Berlin, aprÚs avoir passé un petit temps sur le front polonais.
    Et franchement, c’est instructif. C’est Ă©crit sans trop d’idĂ©ologie, juste ce qu’il faut d’authentique, et c’est trĂšs renseignĂ©.

    B.D. : Berlin sera notre tombeau

    ▻https://editionspaquet.com/shop/9782889324163-berlin-sera-notre-tombeau-integrale-1185#attr=5765,576

    Et donc pourquoi lire ça aujourd’hui ? Perso, ça me semble fini le cordon de sĂ©curitĂ© face Ă  l’extrĂȘme droite qui s’est imposĂ© pendant 70 ans. Je crois mĂȘme que ce mode de sĂ©grĂ©gation des dĂ©bats a fait du mal et ne nous a pas aidĂ© Ă  nous prĂ©parer Ă  ce qui nous tombe dessus aujourd’hui. Pour lutter contre toutes les formes et tous les Ă©lans droitiers qui nous bousculent tous les jours, si on peut glaner des Ă©lĂ©ments dans ces bribes du passĂ©, ça pourrait nous armer mentalement. Mieux vaut savoir dĂ©tecter plutĂŽt qu’ĂȘtre surpris.

    #WW2 #nazi #berlin #francais #histoire #collabo

    • Ă©puisĂ©, € 103,00 d’occasion, #bof il nous faudrait une bd sur les membres de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) ▻https://fr.m.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1) et les trawniki ukrainiens.

      Demjanjuk-Prozess - « Ukrainische WachmĂ€nner waren schlimmer als die SS »
      ▻https://www.spiegel.de/panorama/justiz/demjanjuk-prozess-ukrainische-wachmaenner-waren-schlimmer-als-die-ss-a-66874

      La brigade Charlemagne n’était qu’un phĂ©nomĂšne Ă©phĂ©mĂšre. La collaboration des services secrets ouest-allemands avec les travniki et banderistes par contre n’a jamais cessĂ© et trouve son expression actuelle dans le soutien inconditionnel des forces ukrainiennes par l’Allemagne.

      Évidemment l’armĂ©e ukrainienne n’est pas une organisation plus fasciste que n’importe quelle armĂ©e du monde. C’est plutĂŽt une question allemande et Ă©tats-unienne qui tourne autour du positionnement de l’Allemagne contre la Russie depuis la guerre qu’on appelle la premiĂšre guerre mondiale

      Du cĂŽtĂ© francais il faudrait travailler sur les ex-SS allemands qui ont rejoint la lĂ©gion Ă©trangĂšre. L’armĂ©e francaise employait ces vieux messieurs jusqu’au dĂ©part du contingent tricolore de Berlin en 1990 ou 1991. Il n’est pas exclus qu’il y a lĂ  un lien avec la division SS Charlemagne mais je n’en sais rien.

      Alors j’attends la bd antifasciste qui raconte la vie de John Demjanjuk et des trawniki ukrainiens. Elle serait forcĂ©ment d’une grande actualitĂ©.

      #nazis #Ukraine #Bandera #Allemagne #holocauste

  • Le moment « Festen » du cinĂ©ma
    ▻https://www.christian-lehmann.org/post/le-moment-festen-du-cin%C3%A9ma

    Les masculinistes ne cessent d’interpeller les fĂ©ministes sur leur supposĂ©e absence dans certains combats, au grĂ© de leur propre positionnement politique : « OĂč sont les fĂ©ministes pour dĂ©noncer ceci ou cela ? » Mais lĂ  
 oĂč sont les hommes ? Pourquoi se taisent-ils ? Par peur d’ĂȘtre blacklistĂ©s, comme le dit Judith GodrĂšche, comme le dĂ©crit Francis Renaud ? Parce qu’eux-mĂȘmes ont des choses Ă  se reprocher et ont profitĂ© de ce systĂšme ? Parce que les prĂ©dateurs en chef comme Weinstein aux USA, imposent le silence ?

  • Centrale nuclĂ©aire du Blayais : pour StĂ©phane Lhomme, le projet d’EPR2 relĂšve d’une « agitation ridicule »
    ▻https://www.sudouest.fr/environnement/nucleaire/centrale-nucleaire-du-blayais-pour-stephane-lhomme-le-projet-d-epr2-releve-

    On nous avait dit qu’une fois que ces rĂ©acteurs seraient amortis, ils produiraient une Ă©lectricitĂ© quasiment gratuite. Mais en rĂ©alitĂ©, au moment oĂč on y arrive, on s’aperçoit qu’au contraire, les tarifs de l’électricitĂ© nuclĂ©aire sont en train de s’envoler. Je suis certain qu’il n’y aura jamais d’EPR dans le Blayais, et que le nuclĂ©aire disparaĂźtra avec la fermeture des rĂ©acteurs actuels.

    #nucléaire #EPR

  • Why We’re More Exhausted Than Ever | TIME
    ▻https://time.com/6694092/exhaustion-increasing-causes-essay

    New York Times-bestselling author and researcher Dan Buettner spent his career studying “blue zones,” areas in the world where people live longer, healthier lives than anywhere else. In his work, he explains that people who live in blue zones have one thing in common: they live a human-needs-first lifestyle, in which the things that we need as human beings are prioritized. That means eating whole foods, having rich social lives, getting regular movement, and working with a purpose rather than for the sake of maximizing productivity.

    This is a stark contrast to most people’s realities. Outside of these “blue zones,” most people eat processed foods, strategically plan activities to socialize and get movement, and treat work like it comes before everything else. Unfortunately, prioritizing elements found in blue zones requires spare time, energy, and money—things the average (tired) person does not have. An objective look at how most people are living day-to-day doesn’t paint a picture of human needs being met; it paints a picture of enduring our demands. We have not built a human-needs-first society; we have built a business-needs-first society, and it is starting to show.

  • nuit.artiste-auteurs.fr
    â–șhttps://nuit.artistes-auteurs.fr

    Depuis plusieurs mois, les organisations reprĂ©sentantes d’#artistes-auteurs et autrices sont mobilisĂ©es pour faire entendre la voix des artistes-auteurs et autrices afin qu’ils et elles obtiennent un statut protecteur. Et quoi de mieux que de se voir pour manifester votre soutien Ă  ce besoin commun ? On vous l’avait promis, on vous en dit plus !

    1. Des lieux de manifestations prĂ©vus : venez nous rejoindre
    Des rassemblements d’artistes-auteur·rices sont d’ores-et-dĂ©jĂ  prĂ©vus Ă  Rennes, Toulouse, Strasbourg et Paris. L’objectif est de manifester votre soutien et de rĂ©flĂ©chir au statut en toute convivialitĂ©

    2. N’hĂ©sitez pas Ă  organiser un Ă©vĂ©nement prĂšs de chez vous !
    Il se murmure dĂ©jĂ  des rassemblements Ă  Marseille, Nantes, Bruxelles, ou encore Lyon ! Rien n’est figĂ©.
    Contactez-nous Ă  contact@nuit.artistes-auteurs.fr si vous avez besoin d’aide pour l’organisation ou tout simplement pour ĂȘtre rĂ©pertorié·e sur le site.
    Les informations sur cette manifestation culturelle, festive et revendicative seront actualisées en temps réel sur ce site.

    3. Suivez-nous en ligne !
    La programmation d’une Ă©mission, Ă  partir de 19h00, sera proposĂ©e pour exprimer vƓux et revendications argumentĂ©s pour un vĂ©ritable statut et une meilleure reconnaissance du travail de crĂ©ation.
    L’émission organisĂ©e en studio Ă  la fois Ă  Strasbourg et Ă  Paris, sera ponctuĂ©e de capsules vidĂ©os rĂ©alisĂ©es pour l’évĂ©nement.

    4. Exprimez-vous sur les réseaux sociaux grùce aux hashtag #EuropeanArtistStatus et #PayeTonStatut
    Prenez-vous en photo sur les lieux de manifestations et publiez vos images sur vos rĂ©seaux sociaux Ă  l’aide des hashtag #europeenartiststatus et #PayeTonStatut