Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Les ultra-riches paient trois fois moins d’impĂŽts qu’il y a 40 ans
    ▻https://lareleveetlapeste.fr/les-ultra-riches-paient-trois-fois-moins-dimpots-quil-y-a-40-ans-d

    Des Ă©tudes menĂ©es au BrĂ©sil, en France, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis ont montrĂ© que les ultra-riches avaient en moyenne un taux d’imposition effectif infĂ©rieur Ă  celui des travailleurs et travailleuses ordinaires.

    L’analyse met en avant que dans les pays du G20, la part du revenu national attribuĂ© aux 1% des plus riches a augmentĂ© de 45% au cours des quatre derniĂšres dĂ©cennies. Tandis que les taux d’imposition pour cette tranche de contribuables ont diminuĂ© d’un tiers (60 % environ en 1980 pour 40 % en 2022).

    En 2022, les 1% du pays du G20 ont gagné 18 000 milliards de dollars, une somme supérieure au PIB de Chine.

    Pourtant, d’aprĂšs une enquĂȘte menĂ©e par Survation pour le compte de Patriotic Millionaires, sur 2300 personnes des pays du G20 qui dĂ©tiennent plus d’un million de dollars d’actifs investissables (c’est-Ă -dire les 5 % des plus riches), prĂšs de trois quart de ces millionnaires sont favorables Ă  une augmentation des impĂŽts sur la fortune. Tandis que plus de la moitiĂ© pensent que les richesses extrĂȘmes reprĂ©sentent « une menace pour la dĂ©mocratie ».

    Je ne vois pas trĂšs bien ce qui empĂȘche ces malheureux super riches Ă  faire un don bien dodu au trĂ©sor public puisque ça les titille de partout.

  • Violences sexuelles : « Ce qui se passe dans le milieu du cinĂ©ma se passe aussi ailleurs, Ă  l’universitĂ©, dans les Ă©coles, dans l’édition »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/07/violences-sexuelles-ce-qui-se-passe-dans-le-milieu-du-cinema-se-passe-aussi-

    Toutes, nous les connaissons toutes, toutes ces histoires qui circulent quand mĂȘme, en dĂ©pit du silence, entre chercheuses, entre enseignantes, entre Ă©tudiantes, entre Ă©ditrices, entre Ă©crivaines, entre artistes, collĂšgues, amies, Ă  l’universitĂ©, dans les maisons d’édition, dans les festivals de littĂ©rature, dans le monde des arts. Des histoires comme on se donne des nouvelles des derniĂšres victimes recensĂ©es, des derniĂšres injustices accomplies.

    Jamais la littĂ©rature n’a adouci les mƓurs : dans les dĂ©partements de littĂ©rature, dans les laboratoires, dans les unitĂ©s de formation et de recherche, mais aussi dans toute l’universitĂ©, dans les bureaux des maisons d’édition, dans toutes les coulisses possibles de l’écriture littĂ©raire et scientifique, dans les coulisses de la crĂ©ation. Dans les couples aussi.

    La condamnation, le 13 fĂ©vrier, pour violences conjugales du professeur Ă©mĂ©rite, spĂ©cialiste du lyrisme et poĂšte Jean-Michel Maulpoix, Prix Goncourt de la poĂ©sie 2022, Ă  dix-huit mois de prison avec sursis pour prĂ©judice infligĂ© Ă  son Ă©pouse, chercheuse et enseignante en lettres, confirme que ni la littĂ©rature ni l’universitĂ© ne sauvent les femmes.

    Depuis que nous sommes Ă©tudiantes, depuis que nous sommes doctorantes, depuis que nous sommes enseignantes, depuis que nous sommes assistantes d’édition, Ă©ditrices, Ă©crivaines, chercheuses, artistes, depuis que nous sommes vacataires, prĂ©caires, depuis que nous sommes jeunes ou vieilles.

    De l’impunitĂ© sous toutes ses formes

    A chaque Ă©tape, nous avons subi ou pris connaissance d’injustices, d’agressions, de viols, d’intimidations, de silences imposĂ©s, de menaces, de brutalitĂ©s, d’opĂ©rations en tout genre qui rabaissent, de vols de savoirs, de chantages, de destructions d’Ɠuvres, mĂȘme. De l’impunitĂ© sous toutes ses formes. De l’impunitĂ©, au rĂ©sultat, de proclamĂ©s « lettrĂ©s » ou « diplĂŽmĂ©s » qui se comportent souvent comme des prĂ©dateurs, presque toujours comme des ĂȘtres supĂ©rieurs. On peut remplir des pages et des pages avec toutes ces histoires.
    La hiérarchie se marie parfaitement avec sexisme et misogynie. Il y a les insultes balancées par un poÚte institutionnel et il y a les ralentissements de carriÚre, les opérations de séduction misérables, à tous les ùges, pour monnayer les postes, les contrats, les avancements.
    Mais alors, avec #metoo, en littĂ©rature, Ă  l’universitĂ©, dans l’édition, rien n’a changĂ© ? Rien n’a changĂ© dans ce petit monde acadĂ©mique des lettres, dans le milieu littĂ©raire et Ă©ditorial qui cohabite avec lui dans l’amour des livres, de la science, des arts, dans l’universitĂ© en entier ? Rien n’a changĂ© dans ce pays dont le prĂ©sident, sans honte, soutient dans l’émission « C Ă  vous » [en dĂ©cembre 2023] un prĂ©sumĂ© innocent violeur et agresseur multirĂ©cidiviste ?

    Si. Quelque chose a changĂ© dans cette si masculine RĂ©publique des lettres. Certaines histoires sont si fracassantes qu’elles en deviennent forcĂ©ment publiques, spectaculairement. Il n’est plus possible de nier. Ce qui se passe dans le milieu du cinĂ©ma se passe aussi ailleurs, Ă  l’universitĂ©, dans les Ă©coles, dans les maisons d’édition, dans le monde des arts
 Partout ? Qui se souvient, en 1980, du fĂ©minicide d’HĂ©lĂšne Rytmann par le philosophe Louis Althusser ?

    Si tu parles, t’es morte dans le milieu

    CĂ©cile Poisson, nous voulons aujourd’hui te rendre hommage. Pour que ta mĂ©moire et ton souvenir nous aident Ă  ne plus nous laisser violenter d’une maniĂšre ou d’une autre. Au nom des femmes. CĂ©cile, tu Ă©tais enseignante-chercheuse en lettres, spĂ©cialiste des mythes en littĂ©rature, « sentinelle Ă©galitĂ© » dans ton universitĂ©. Cette annĂ©e, tu aurais eu 49 ans. Tu as Ă©tĂ© assassinĂ©e, le 20 mars 2023, par un homme « cultivĂ© », « diplĂŽmĂ© », tout ce qu’il faut sur le CV, ton mari : un assassin surtout.

    Ton fĂ©minicide a fracassĂ© les murs en bĂ©ton de l’universitĂ© au sein de laquelle les #femmes sont souvent agressĂ©es sexuellement, menacĂ©es de chantage, violentĂ©es d’une maniĂšre ou d’une autre, plagiĂ©es, discriminĂ©es, sous emprise, sans que leurs aĂźnĂ©s toujours les soutiennent.

    Face Ă  ces crimes, face Ă  tous ces tĂ©moignages d’injustice, nous avons le sentiment que l’omerta rĂšgne en puissance. Les agresseurs se font passer pour des victimes. Ainsi se poursuit la violence en refusant la reconnaissance. Toutes, nous les connaissons, ceux qui agissent pour le pire.

    Si tu parles, t’es morte dans le milieu. Ta carriĂšre est morte. Ta rĂ©putation est morte. Morte pour de vrai ou morte pour de faux, tu es morte. Aujourd’hui, #noustoutes, nous signons sans peur, en notre seul nom, un appel Ă  l’organisation d’Etats gĂ©nĂ©raux pour les femmes dans l’universitĂ©, dans l’édition, dans la littĂ©rature. Et nous appelons nos amies historiennes, philosophes, scientifiques, sociologues, artistes, Ă  nous rejoindre, pour que #metoouniversitĂ©, #metoolittĂ©rature, #metoophilosophie, #metooarts, #metoosciences inventent un autre monde aussi : sans dĂ©ni, sans injustice, sans prĂ©dation.

    Premiers signataires : Marie Darrieussecq, romanciĂšre ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littĂ©rature 2022 ; Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique, Ă  l’universitĂ© de Reims ; Camille Kouchner, autrice et maĂźtresse de confĂ©rences Ă  l’universitĂ© Paris CitĂ© ; Marielle MacĂ©, directrice d’études Ă  l’Ecole des hautes Ă©tudes en sciences sociales (EHESS) ; Laure Murat, professeure au dĂ©partement d’études françaises et francophones Ă  l’universitĂ© de Californie Ă  Los Angeles ; Lydie Salvayre, romanciĂšre ; Tiphaine Samoyault, directrice d’études Ă  l’EHESS ; GisĂšle Sapiro, directrice de recherche Ă  l’EHESS ; Vanessa Springora, autrice et Ă©ditrice ; Alice Zeniter, romanciĂšre.

    Liste complĂšte des signataires ▻https://docs.google.com/document/d/18dAds8Jzit8sM3ZEZqyiCto826BAhA_j7r4NQrar3R0/edit

    #VSS #appel #tribune

  • Budget 2025 : Bercy annonce 20 milliards d’économies, les collectivitĂ©s dans le viseur
    ▻https://www.la-croix.com/economie/budget-2025-bercy-annonce-20-milliards-d-economies-les-collectivites-dans-

    Vous avez aimĂ© les agriculteurs qui ne pourront plus vivre que grĂące Ă  l’agrivoltaĂŻsme et leurs hangars ? Vous adorerez les collectivitĂ©s dont la courbe d’IFER va croĂźtre Ă  mesure de la dĂ©crue des dotations de l’Etat . Les ENR ne se substitueront pas aux fossiles, en revanche elles permettront le maintien encore quelques temps du systĂšme...

    • ▻https://www.economie.gouv.fr/entreprises/imposition-forfaitaire-entreprises-reseaux-ifer#

      L’imposition forfaitaire des entreprises de rĂ©seaux (IFER) est une taxe prĂ©levĂ©e au profit des collectivitĂ©s territoriales ou d’organismes divers. Quelles sont les entreprises concernĂ©es ? Quel est le montant de l’IFER ? Voici tout ce qu’il faut savoir.

      ▻https://www.collectivites-locales.gouv.fr/finances-locales/imposition-forfaitaire-des-entreprises-en-reseau

    • Parmi les secteurs oĂč des Ă©conomies sont envisagĂ©es figurent les aides aux entreprises, les dispositifs en faveur de la jeunesse, les politiques de l’emploi, les affections de longue durĂ©e, les aides au secteur du cinĂ©ma ou encore l’absentĂ©isme dans la fonction publique


      « Cure de dĂ©sintoxication de la dĂ©pense publique »
      « Est-il vraiment lĂ©gitime et pouvons-nous encore nous permettre que le nombre de jours d’absence parmi les personnels des collectivitĂ©s locales soit de 17 par an, quand il est de 12 dans le privĂ©, et de 10 dans les services de l’État ? », s’est interrogĂ© Bruno Le Maire, qui veut aussi s’attaquer Ă  l’« empilement d’échelons d’administrations locales ».

    • merci @sombre pour les prĂ©cisions sur les IFER
      quel bazar que ces IFER ! dans le REI (Recensement des Ă©lĂ©ments d’imposition) qui compile la totalitĂ© des impĂŽts locaux au niveau de la commune, il y a 77 colonnes (!) concernant l’IFER dans toutes ses composantes.

      Par rapport Ă  la remarque de @RoiNu, il y a de la marge de progression pour les IFER : dans mon EPCI, seules 3 communes (sur 24) prĂ©lĂšvent de l’IFER pour un total d’un peu moins de 13 k€ au profit de l’EPCI et un peu plus de la moitiĂ© de ce montant au profit du dĂ©partement
 Pour l’ensemble de la rĂ©gion (Bretagne) 28 M€ en 2022.

      Pour les Ă©oliennes en mer qui nous concernent directement (voir mon post prĂ©cĂ©dent ;-), pour le moment, pas d’imposition au profit des communes littorales. Mais, la redistribution de la manne fait partie des Ă©lĂ©ments en discussion (assez opaque, il faut bien le dire)


    • Dans mon bled de 300 habitants, quand un Engie Green (sic) dĂ©barque avec un projet de 10ha d’agrivoltaĂŻque, ils nous mettent cash sous le nez 16K€ annuels d’IFER pour la commune. Pour ordre de grandeur, la dotation globale de fonctionnement (DGF) est +/- 60K€. Bref, je ne doute pas que la pression s’accroisse sur les petites communes rurales pour accepter de devenir des pourvoyeuses Ă©nergĂ©tiques pour les villes (comme pour la bouffe). Dans ma commune de 1500 ha, la moitiĂ© est en forĂȘt, l’autre en agricole (Ă©levage principalement), donc en mettant 40ha en agrivoltaĂŻque (soit 5% de la surface agricole) on parvient Ă  remplacer la DGF par de l’IFER. Sauf qu’une fois qu’on y aura pris goĂ»t et que les panneaux seront lĂ  dans 5% de toutes les campagnes (dans 10 ans), mon petit doigt me dit qu’on fera affaisser tranquillement le ratio d’IFER communal au profit des structures interco et rĂ©gionales.

    • Ah ! je crois que je localise
 ce n’est pas lĂ  que Mme Royal a Ă©tĂ© dĂ©putĂ©e ? Si c’est le cas, j’avais Ă©tĂ© faire un tour (rapide
) Ă  l’usine qui, Ă  l’époque, Ă©tait RhĂŽne-Poulenc.
      62 communes dans la comm’ comm’ dont 40 de moins de 600 habitants. Et ça, c’est aprùs les fusions de 2019


    • Non, je suis 100 km au sud-est de Melle. Et Ă  Melle, ils ont du maĂŻs, des Ă©oliennes et des mĂ©gabassines. M’enfin c’est la mĂȘme logique...

  • IndemnitĂ©s de licenciement : le barĂšme Macron n’a pas eu l’effet escomptĂ©
    ▻https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/indemnites-de-licenciement-le-bareme-macron-n-a-pas-eu-l-effet-escompte_AN-20


    Je me demandais pourquoi des gus maltraitĂ©s au boulot demandaient l’annulation du licenciement. Maintenant, je comprends mieux.

    Autre effet nĂ©gatif : aprĂšs la mise en place de la mesure, les avocats de salariĂ©s ont multipliĂ© les demandes d’annulation de licenciement, parfois avec succĂšs et avec Ă  la clĂ© des indemnitĂ©s beaucoup plus importantes que celles prĂ©vues par le barĂšme.

    Pour rappel, il faut souligner que la mise en place de cette mesure avait suscitĂ© la colĂšre de nombreux juges qui considĂ©raient qu’ils n’avaient plus la possibilitĂ© de rĂ©parer les prĂ©judices subis par les salariĂ©s licenciĂ©s. Certains du coup n’ont pas hĂ©sitĂ© Ă  s’engouffrer dans les failles du dispositif. Les deux experts soulignent ainsi que « l’opposition d’une partie des juges et la mobilisation des avocats de salariĂ©s, dans un contexte oĂč les marges d’interprĂ©tation du droit et d’apprĂ©ciation des faits offrent d’importantes marges de manƓuvre, ont vraisemblablement fortement limitĂ©, voire sapĂ©, l’impact du barĂšme sur l’indemnisation de licenciement ».

  • L’IVG en polĂ©mique, encore, sur X. by NightHaunter on Thread Reader App – Thread Reader App
    ▻https://threadreaderapp.com/thread/1765319654375919790.html

    L’IVG en polĂ©mique, encore, sur X.

    J’étais interne, alors en deuxiĂšme semestre, et je partais dans une petite ville du Nord de la France pour travailler plusieurs mois avec un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste.
    Ce mĂ©decin faisait de l’ #IVG mĂ©dicamenteuse Ă  son cabinet.
    Et j’ai beaucoup appris.
    J’ai appris que les femmes venaient honteuses, abattues, tristes, terrifiĂ©es.
    Souvent le soir, aprĂšs 19h, en secret, sur conseil d’une amie qui avait dit que ce mĂ©decin-lĂ , lui, il aiderait.
    J’ai vu des femmes de tout ñge, de tout milieu social, de toute religion.
    J’ai appris qu’en France, les femmes avaient d’immenses difficultĂ©s pour un acte qui, en rĂ©alitĂ©, appartient Ă  la libertĂ© de choix, leur libertĂ© du corps, leur libertĂ©, tout court.
    J’ai vu tellement de pleurs, de mains qui tremblent, de voix brisĂ©es, de secrets terribles.
    On rendait cet acte mĂ©dical difficile, culpabilisant, on le rendait terrifiant parce qu’il fallait que la femme « assume ses conneries ».
    Heureusement, l’homme, lui n’assumait jamais rien.
    Nous recueillions des secrets, des peines et des angoisses dans le cabinet.
    Il fallait prendre le temps, Ă©couter.puis on faisait l’échographie, dans le respect, avant d’expliquer la dĂ©marche, ce qui allait se passer et comment.
    Il fallait accompagner.
    Quand mon maĂźtre de stage m’a proposĂ© de mener les entretiens suivants, j’ai naturellement acceptĂ©.
    Puis, petit Ă  petit, j’ai appris la terrible vĂ©ritĂ©.
    Ces femmes qui venaient nous voir Ă  pas d’heure, c’était pour le cacher Ă  l’entourage, au mari.
    C’était aussi parce que mon praticien Ă©tait le seul respectueux de la rĂ©gion Ă  faire ces IVG.
    J’ai appris que des soignants faisaient des choses immondes envers ces femmes.
    Des pharmaciens qui refusaient les médicaments ou les commandaient en retard.
    Des gynĂ©co qui faisaient entendre le cƓur Ă  l’écho ou qui remettaient des mĂ©dailles pieuses pour la rĂ©flexion.
    J’ai appris que ces femmes avaient honte, elles avaient peur.
    Constamment jugĂ©es, constamment rabaissĂ©es par des hommes... Et mĂȘme d’autres femmes.
    Ceux-lĂ  mĂȘme qui auraient dĂ» leur venir en aide Ă©taient lĂ  Ă  les dĂ©truire, Ă  les mĂ©priser.
    Une honte.
    Que ces femmes aient Ă©tĂ© victimes de viols (conjugaux ou pas), que la grossesse soit non dĂ©sirĂ©e ou impossible pour les circonstances, que la femme soit en dĂ©tresse, ces gens s’en foutaient.
    Les anti-IVG se foutent de la vie humaine, ils ont des principes, des diktats.
    Mais jamais un anti-IVG qui combat pour la vie d’un enfant ne viendra prendre en charge ce gamin non dĂ©sirĂ© derriĂšre. Aucun ne viendra soutenir la femme, le couple. Aucun.
    Mais ils ont leur principe, leurs dieux, leur bĂȘtise.
    Alors aujourd’hui, l’IVG est inscrite dans la constitution, oui, il reste plein à faire. Oui, la combat continuera jusqu’à ce que la moindre femme en femme puisse entreprendre une IVG libre et sans problùme.
    Oui, le combat continue contre l’obscurantisme et la cruautĂ©.
    Et aujourd’hui, maintenant aux urgences pĂ©diatriques, je sais le bouleversement apportĂ© par une naissance non dĂ©sirĂ©, je sais la peine, la destruction pour l’enfant, la mĂšre, tous.
    Je sais, quand les militants anti-IVG s’en foutent comme les connards qu’ils sont.
    La femme a le droit de disposer de son corps, comme elle veut, pour la raison qu’elle veut et elle n’a aucun compte à vous rendre.
    Et je salue le courage de toutes celles qui entreprennent ce parcours contre vents et marées encore actuellement.
    Merci, enfin, Ă  toutes ces femmes, jeunes et moins jeunes, que j’ai consultĂ© en IVG en tant qu’interne, pour leur courage, pour ce qu’elles m’ont apportĂ©, moi, petit mec qui ne pourra jamais vraiment comprendre.
    Merci Ă  vous.

  • Le dĂ©rapage du dĂ©ficit oblige l’exĂ©cutif Ă  trouver 20 milliards d’économies en plus
    ▻https://www.lefigaro.fr/conjoncture/le-derapage-du-deficit-oblige-l-executif-a-trouver-20-milliards-d-economies


    Oh, là là, on serre le kiki des gueux et on file le blé récupéré aux riches sans condition et ça fait chuter les recettes. Vraiment on comprend pas.
    Ben on va faire deux fois pire pour voir si ça va mieux ! đŸ€„

    Les prochains mois promettent aux Français des choix douloureux, alors que ce dĂ©but d’annĂ©e ressemble Ă  une vĂ©ritable descente aux enfers pour les comptes publics. Chaque semaine apporte son lot de mauvaises nouvelles. Mercredi, face Ă  des dĂ©putĂ©s effarĂ©s, Bruno Le Maire, auditionnĂ© Ă  l’AssemblĂ©e nationale avec Thomas Cazenave, ministre des Comptes publics, a prĂ©venu que la France dĂ©passerait « significativement » son objectif de dĂ©ficit fixĂ© Ă  4,9 % pour 2023. Ce dĂ©rapage intervient alors que le ministre de l’Économie a dĂ©jĂ  annoncĂ© il y a deux semaines sur TF1 une importante rĂ©vision de la prĂ©vision de croissance pour 2024, abaissĂ©e de 1,4 % Ă  1 %. Bruno Le Maire a aussi corrigĂ© la prĂ©vision de croissance pour 2023 (0,9 % plutĂŽt que 1 %) en raison de la chute inattendue des recettes, infĂ©rieures de plus de 7 milliards au montant attendu.

    • AustĂ©ritĂ© : 10 milliards de coupes budgĂ©taires en 2024, 12 milliards en 2025
      ▻https://contre-attaque.net/2024/03/07/austerite-10-milliards-de-coupes-budgetaires-en-2024-12-milliards-en

      Dimanche 18 janvier, le renflement brun qui nous sert de Ministre de l’Économie a annoncĂ© 10 milliards d’euros « d’économies » Ă  faire exclusivement sur le budget de l’État. Cela s’appelle un plan d’austĂ©ritĂ© gigantesque qui passe par le saccage terminal du service public. Voici le dĂ©tail du massacre :

      Enseignement : 8000 postes en moins alors qu’il manque dĂ©jĂ  des centaines d’enseignants dans les classes et que les Ă©tablissements tombent pour certains en ruine. Ce sont 691 millions d’euros qui vont ĂȘtre retirĂ©s au budget de l’Éducation !

      Recherche : 7500 postes en moins. Macron dĂ©truit l’universitĂ© et la recherche, dĂ©jĂ  en crise depuis des annĂ©es. Ce sont des milliers de futur-es universitaires privĂ©-es de carriĂšre. 904 millions d’euros arrachĂ©s Ă  ce secteur essentiel.

      Écologie : 2,1 milliards d’euros en moins pour la transition Ă©cologique ! Macron se dĂ©barrasse dĂ©finitivement des derniĂšres touches de greenwashing et assume un gouvernement Ă©codicaire.

      Dans le secteur de l’agriculture et de l’alimentation pourtant crucial : 1200 postes en moins.

      Pour la diplomatie : 400 postes supprimĂ©s, dans un contexte de crise gĂ©opolitique mondiale, alors qu’un rĂ©seau diplomatique efficace est dĂ©cisif pour construire la paix. Mais Macron veut la guerre : 174 millions en moins pour la politique extĂ©rieure.

      Le gouvernement enlÚve aussi 78 millions pour les Outre-Mers, pourtant en grande difficulté sociale, 70 millions à la Santé, 232 millions pour le MinistÚre des solidarités, 307 millions pour le Sport, en pleine année olympique, 1,1 milliard pour le ministÚre du travail, donc de nouveaux reculs pour les droits des travailleur-euses et le chÎmage


      Un seul secteur n’aura aucun poste supprimĂ© : la police. Macron a mĂȘme dĂ©bloquĂ© des milliards pour l’armer jusqu’aux dents et augmenter les salaires de sa milice.

      Mais ce n’était qu’un dĂ©but. Dans un entretien au Monde, Bruno Le Maire a expliquĂ© qu’il comptait organiser des coupes encore plus importantes : au moins 12 milliards d’euros d’économies supplĂ©mentaires en 2025. Ce n’est mĂȘme plus l’austĂ©ritĂ©, c’est une vĂ©ritable purge de l’État au profit du privĂ©.

      Pour rappel, en France chaque annĂ©e, l’État vers sous forme « d’aide aux entreprises » entre 150 et 200 milliards d’euros aux patrons. Depuis 20 ans, ces aides aux entreprises augmentent de 7% par an contre 3% pour les aides sociales, de l’argent public dilapidĂ© de façon non Ă©valuĂ©e et non conditionnĂ©e. L’évasion fiscale est Ă©valuĂ©e autour de 100 milliards par an. Pour la guerre en Ukraine : 3 milliards ont Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©s il y a quelques jours.

      Pourtant, il n’est toujours pas question pour le renflement brun d’augmenter les impĂŽts des plus fortunĂ©s ou des grandes entreprises. « Je suis opposĂ© depuis sept ans Ă  toute augmentation des impĂŽts. Dans un pays qui a un des niveaux de pression fiscale les plus Ă©levĂ©s au monde, c’est une impasse », a rappelĂ© le ministre.

      En 2023, les entreprises du CAC 40 ont encore réalisé des bénéfices records et versé des sommes inédites sous formes de dividendes à leurs actionnaires parasites.

      Au moment oĂč Bruno annonçait sa cure d’austĂ©ritĂ©, le bilan de l’annĂ©e 2023 rĂ©vĂ©lait que les 31 entreprises du CAC40 avaient engrangĂ© plus de 150 milliards d’euros de bĂ©nĂ©fices nets cumulĂ©s, dont 11 milliards pour BNP Paribas, plus de 18 milliards pour Stellantis, plus de 21 milliards pour TotalEnergies
 Largement de quoi compenser les prĂ©tendus dĂ©ficits publics.

  • Gaza : l’injustifiable politique de la terre brĂ»lĂ©e d’IsraĂ«l
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/06/gaza-l-injustifiable-politique-de-la-terre-brulee-d-israel_6220433_3232.html

    Éditorial Le Monde

    Cinq mois aprĂšs le dĂ©but de la riposte israĂ©lienne en rĂ©ponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a Ă©tĂ© rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisĂ© reste un champ de ruines.
    [
]
    L’argument tactique est cependant relativisĂ© par les dĂ©clarations des responsables israĂ©liens qui pointent ouvertement un autre objectif.
    « Quiconque reviendra ici, s’ils reviennent ensuite, trouvera une terre brĂ»lĂ©e. Pas de maisons, pas d’agriculture, rien. Ils n’ont pas d’avenir », indiquait ainsi le 4 novembre le colonel Yogev Bar-Shesht, un responsable de l’administration civile (en fait, militaire) chargĂ©e des territoires palestiniens.

    Ça bouge, ça bouge,

    NĂ©anmoins, Le Monde s’abstient, pour le moment (?), de qualifier la nature de l’objectif clairement dĂ©crit.

    • Avec une Une fournie (version internet) :

      Dans la ville de Gaza abandonnĂ©e Ă  la faim et au chaos, des survivants livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes
      Le champ de ruines qu’est devenue la bande de Gaza vu par des images satellites
      L’injustifiable politique de la terre brĂ»lĂ©e d’IsraĂ«l dans la bande de Gaza
      Les douze universitĂ©s de #Gaza dĂ©truites ou endommagĂ©es par l’armĂ©e israĂ©lienne : « C’est une #guerre contre l’éducation »

      Il leur a fallut attendre que la dĂ©cimation par la faim et les Ă©pidĂ©mies pĂšse davantage que les tombereaux de morts et de blessĂ©s directement dus Ă  l’armĂ©e.

  • Des forĂȘts en vie

    La sĂ©rie documentaire (LSD) de France culture a diffusĂ© le mercredi 6 mars 2024 un formidable opus dĂ©diĂ© Ă  l’évolution contemporaine des forĂȘts françaises. Un Ă©blouissement comparable Ă  la dĂ©couverte Ă  partir de 1975 des trois volumes du Catalogue des ressources, adaptation française du Whole earth catalog, diffusĂ©e par la librairie ParallĂšle, rue Saint HonorĂ© Ă  Paris, fleuron de notre bibliothĂšque.

    ▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/des-forets-en-vie-6125980

  • Argentine : l’agence de presse publique TĂ©lam fermĂ©e Ă  ses salariĂ©s, le site web inaccessible
    ▻https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240305-argentine-l-agence-de-presse-publique-t%C3%A9lam-ferm%C3%A9e-%C3%A0-ses

    PubliĂ© le : 05/03/2024 - 04:48
    En Argentine, le gouvernement a suspendu pour une semaine les activitĂ©s de l’agence de presse publique TĂ©lam. Vendredi, le prĂ©sident Javier Milei avait annoncĂ© la fermeture de l’agence, qu’il a qualifiĂ© « d’organe de propagande ».

    Le gars, il est arrivĂ© au pouvoir en disant qu’il veut supprimer tous les ministĂšres sauf les finances, la police et les militaires.
    Mais chez nous, on a fait comme si c’était drĂŽle, ce type qui se comporte devant les camĂ©ras comme s’il Ă©tait dans un film de zombies. Le gars te dit qu’il considĂšre que l’état, il n’est que policier, et toi lĂ , tu fais comme si c’était drĂŽle.

    Et chez nous, quand on te dit qu’une agence de presse publique est fermĂ©e du jour au lendemain, avec les flics qui se postent dans les locaux, on t’utilise une fois encore la forme passive, comme si c’était la mĂ©tĂ©o.

    Le vieux crĂ©tin que je suis se souvient de la fois oĂč une tĂ©lĂ© privĂ©e avait Ă©tĂ© privĂ©e de ses frĂ©quences Ă  l’issue de la procĂ©dure standard de renouvellement des frĂ©quences. Pas de flics, pas de dĂ©cision arbitraire, juste une procĂ©dure de renouvellement de frĂ©quence Ă  la façon dont ça fonctionne chez nous depuis l’ORTF ( :-)). C’était au VĂ©nĂ©zuela. Ce jour-lĂ , chez nous, on t’avait hurlĂ© Ă  la dictature bolchĂ©vique. Chavez, c’est pas Milei. Chavez on l’appelle « le Caudillo ». Milei, on l’appelle « le PrĂ©sident Milei ».

    Mais nous on a le droit de juger les choses selon des normes diffĂ©rentes quand on veut et comme on veut, et c’est nous qui dĂ©cidons et c’est vous qui obĂ©issez. Le deux poids deux mesures intĂ©riorisĂ© par nos journalistes, c’est toujours aussi consternant mĂȘme quand on y est habituĂ©.

  • Grille des salaires informatique 2024
    ▻https://www.externatic.fr/grille-des-salaires-2024

    L’annĂ©e 2023 a marquĂ© un tournant pour l’économie informatique, avec une stabilitĂ© salariale, des dĂ©fis croissants pour les startups et des changements notables dans les pratiques de recrutement.

    A force, vous finissez par le savoir que je cherche Ă  embaucher, et que c’est compliquĂ©. J’ai Ă  peu prĂšs dĂ©blatĂ©rĂ© sur tous les airs. Les candidats sont nuls, veulent tous des salaires de dirigeant du CAC40 dĂšs la sortie de l’alternance... et j’en passe.

    Je tombe sur cette grille de salaire, et merci à eux de formaliser ce bidule. Parce que c’est un de mes problùmes.

    J’ai des « 5, 10 et 20 ans d’expĂ©rience » dans l’équipe. Il y a 5 ans, on avait une pyramide de salaires presque logique. Et les covids+startups sont arrivĂ©s. Et lĂ , j’ai donc les candidats Ă  5 ans d’expĂ©rience qui demandent les mĂȘmes salaires que les 20 ans d’expĂ©rience (avec 5 jours de tĂ©lĂ©travail). Cela fait 3-4 ans que je tente de remonter tout le monde, et on se retrouve dĂ©sormais avec qq chose d’à peu prĂšs conforme.

    Le truc, c’est qu’une fois les salaires octroyĂ©s, faut gagner l’argent qui les paie. Et lĂ , c’est la mĂȘme affaire. Il faut augmenter les prix de vente si on ne veut pas se retrouver en burn out collectif. MĂȘme effort, augmentation progressive des prix de vente.

    Mais c’est en quelque sorte sans fin. Le candidat 5 ans d’expĂ©rience me donne son salaire actuel. Je lui propose +7%. Il me rĂ©pond qu’il ne viendra pas Ă  moins de +14%. Ça me saoule, tant pis pour moi, pour l’équipe, hors de question de devoir augmenter toute l’équipe de 10 Ă  20% juste parce qu’il y a un candidat qui dĂ©cide que c’est le salaire qu’il « mĂ©rite ».

    La grille de salaire est pas mal parce qu’elle dit que le candidat demande le haut de la fourchette++, mais qu’il n’est pas totalement dĂ©connant non plus, et elle montre une seconde chose.

    Observez les postes dit de « support » aux utilisateurs. Oui, les postes pĂ©nibles oĂč il faut porter assistance, sur le poste de travail. Les postes du « care » de l’informatique. Oui, ce sont les moins bien payĂ©s. Parce que s’occuper des humains c’est facile et ça ne doit pas coĂ»ter cher. Par contre, s’occuper des machines et leur faire faire ce qu’on veut, c’est plus noble, et ça justifie de filer des salaires de fin de carriĂšre Ă  des dĂ©butants.

    Et lĂ , je vous parle d’informatique. Mais on pourrait tenir le mĂȘme raisonnement pour les ingĂ©nieurs qui bossent avec les industriels. Il y a ceux qui bossent pour l’industrie quelconque... salaires « normaux ». Et ceux qui bossent pour les pĂ©troliers. La mention « industrie pĂ©troliĂšre » sur le CV, c’est de suite +30 Ă  +40% sur le salaire Ă  mĂȘme niveau d’expĂ©rience et d’anciennetĂ©.

    Plusieurs semaines que je rumine ce truc sans savoir par quel bout le prendre, parfaitement conscient du cĂŽtĂ© acrobatique du discours. Et Ă  vrai dire, ça donne juste envie de lĂącher l’affaire. Filer des salaires de fin de carriĂšre Ă  des gamins, ça me zut (les gamins ils veulent le mĂȘme salaire que ce que je me paie, vous voyez le dĂ©lire ? oui, j’ai pas un Porsche Cayenne sur le parking, c’est pas mon trip, on est des gagne-petits dans la boiboite, des crevards de l’informatique, on ne survend pas les prestations, on leur en donne pour leur argent Ă  nos clients...).

    • Haha moi je me paye moins que le salaire « jeune diplomĂ© » de mon poste aprĂšs 20 ans d’expĂ©rience. À la limite lĂ  juste depuis un an je me paye ce premier palier parce que j’ai un CDD de 2 ans pour un projet prĂ©cis avec une universitĂ© publique (qui a une grille du coup). Mais Ă  la fin de l’annĂ©e rebelote pour redescendre.

      Sinon c’est beaucoup trop compliquĂ© ces grilles : Bernard Friot il dit juste de 1 Ă  3 niveaux, voire de 1 Ă  5 grand maximum, et surtout quelque soit le mĂ©tier !

      Et encore il dit que ça c’est parce qu’avec notre Ă©ducation libĂ©rale, l’état d’esprit des gens n’est pas prĂȘt Ă  assumer la responsabilitĂ© d’un salaire unique (= la responsabilitĂ© de participer ensemble Ă  toutes les tĂąches, faciles ou complexes, ingrates ou pas, quelque soit notre revenu) et donc il faut garder des paliers dans un premier temps. Mais que Ă  terme, au fil des annĂ©es, le but est bien de glisser petit Ă  petit vers un salaire unique quelque soit les tĂąches.

      C’est le cas dans le rĂ©seau Libre-Entreprise : certaines boites ont des paliers restreints (surtout pas de 1 Ă  10), et un certain nombre de boites ont choisi le salaire unique dĂšs le dĂ©part : parce que les gens dĂšs le dĂ©part ont tous (celleux qui ont fondĂ©, et celleux qu’illes recrutent) l’état d’esprit communiste. Ah oui : et pour ĂȘtre dans le rĂ©seau faut obligatoirement une personne = une voix, quelque soit le statut (coopĂ©rative ou autre).
      ▻https://www.libre-entreprise.org/charte

    • Je n’arrĂȘte pas de dire que ça vaut le coup de former soi-mĂȘme les grands dĂ©butants, pas forcĂ©ment des jeunes loups aux dents qui grincent : parce que les gus, en plus de les payer trop cher, faut se les fader 7 h/jour et lĂ , t’as juste pas envie.

      Y a des gens qui cherchent une reconversion et qui seraient reconnaissant de ne pas avoir pour se faire une formation roulĂ©e sous les aisselles, dispensĂ©e sur un coin de table, au prix d’une annĂ©e d’étude universitaire.

    • Bizarrement (enfin non) c’est souvent ceux qui se voient bien plus compĂ©tents qu’ils ne le sont qui demandent des salaires mirobolants. J’en ai un dans mon Ă©quipe qui m’a pondu un laĂŻus de 20 lignes Ă  sa gloire pour rĂ©clamer un salaire qu’il ne devrait avoir que dans 5 ans au moins (Ă  mes yeux et s’il progresse parce que c’est pas trop ça lĂ ...).
      Et les candidats qui sortent de formation et qui réclament un 38K (et on est en province hein), ah ah...
      Mais oui le salaire unique ou la grille à paliers restreints ça rÚglerait pas mal de problÚmes.

    • Et d’un cĂŽtĂ© quand le modĂšle de rĂ©ussite vantĂ© par nos dirigeants c’est de faire du pognon Ă  tout prix, comment en vouloir vraiment Ă  ces candidats/collĂšgues qui pensent que tout passe par lĂ  ? Quand le patron gagne 10 fois ce qu’ils gagnent, ben oui je comprends que le refus d’augmentation ça passe pas toujours bien... (remarque, ça leur apprend ce que c’est le capitalisme tiens)

  • Le gouvernement incite les crĂšches Ă  augmenter leur personnel de 150 euros mensuels
    ▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/05/le-gouvernement-incite-les-creches-a-augmenter-leur-personnel-de-150-euros-m

    Cette disposition d’accompagnement, qui « sera effective » aprĂšs un « vote par le conseil d’administration de la CNAF », concerne tous les personnels en contact avec les enfants et les dirigeants des crĂšches, soit 150 000 personnes, selon le ministĂšre du travail.

    Le gouvernement veut inciter les crĂšches Ă  augmenter de 150 euros net par mois leurs personnels, une augmentation qui sera financĂ©e Ă  66 % par la branche famille de la SĂ©curitĂ© sociale (...)

    Les gamins n’auront plus de goĂ»ter Ă  4h, histoire de financer les 33% manquants.

    Et s’ils font la mĂȘme chose en HEPAD, les vieux non plus.

  • Les grandes manƓuvres des Ă©tablissements privĂ©s catholiques pour contourner la rĂ©forme des collĂšges
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/020324/les-grandes-manoeuvres-des-etablissements-prives-catholiques-pour-contourn

    Jusqu’à prĂ©sent, le privĂ© sous contrat ne s’était pas vraiment manifestĂ©. Mais mercredi 28 fĂ©vrier, Philippe Delorme, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’enseignement privĂ© catholique (Sgec), a montrĂ© quelques signes d’agacement dans Le Monde. Il a notamment affirmĂ© que, faute de budget supplĂ©mentaire, il n’appliquerait pas la rĂ©forme telle quelle et s’en tiendrait aux moyens dĂ©gagĂ©s via la suppression de la « 26e heure » [l’heure hebdomadaire de soutien en français et maths mise en place par Pap Ndiaye]. Soit l’équivalent de 370 postes pour l’enseignement privĂ© catholique Ă  l’échelle nationale, permettant selon lui la crĂ©ation de 1 480 groupes seulement.

    C’est sur cette base que les directions diocĂ©saines de l’enseignement catholique ont tentĂ© d’influer directement auprĂšs des rectorats, selon plusieurs tĂ©moignages recueillis par Mediapart. QuestionnĂ© sur ces tractations, Philippe Delorme assure que la plupart des discussions ont d’ailleurs Ă©tĂ© fructueuses. « Mais ça ne se situe pas Ă  mon niveau, nous indique-t-il. Les chefs d’établissement et les responsables locaux sont Ă  la manƓuvre. »

    À Amiens (Somme) par exemple, dans le privĂ©, les groupes de niveau ne s’appliqueraient que pour les classes de 6e [alors que c’est aussi prĂ©vu pour les 5e]. ReprĂ©sentante du Sgec pour le dĂ©partement, Sylvie Seillier le confirme : « Avec le rectorat, on est tombĂ©s d’accord sur le fait de rĂ©cupĂ©rer toutes les “26e heure” pour les 6e des 43 collĂšges [privĂ©s] de l’acadĂ©mie. On a pu repĂ©rer les Ă©tablissements oĂč les effectifs d’élĂšves ayant eu un score infĂ©rieur Ă  200 [considĂ©rĂ©s comme Ă©tant les plus faibles - ndlr] lors des Ă©valuations de 6e Ă©taient les plus nombreux. Et on a rĂ©parti l’enveloppe dont nous disposions en fonction des besoins », dĂ©taille la directrice diocĂ©saine, estimant que les rĂ©sultats des Ă©lĂšves sont comparables d’une annĂ©e Ă  l’autre pour un mĂȘme collĂšge. « On s’est rencontrĂ©s en groupe de travail, on s’est bien compris. Depuis plusieurs annĂ©es, nous Ă©voluons dans un climat de confiance », se fĂ©licite-t-elle.

    À Lille (Nord), les groupes de niveau devraient ĂȘtre organisĂ©s en 6e et en 5e, mais pas de maniĂšre systĂ©matique, ni pour l’ensemble des heures de mathĂ©matiques et de français. « Aujourd’hui, c’est rĂ©glĂ©. On a travaillĂ© avec le rectorat. Un calcul a Ă©tĂ© fait par rapport au nombre de groupes. On a travaillĂ© Ă  volume constant », affirme Hubert Antoine, directeur diocĂ©sain chargĂ© de la coordination des Ă©tablissements catholiques de l’acadĂ©mie. Ici, les concessions ont Ă©tĂ© faites sur la jauge minimale d’élĂšves en difficultĂ©. « Elle sera plus grande que ce qu’il aurait fallu
 Donc il y aura quelques Ă©tablissements oĂč il n’y aura pas de groupes », prĂ©cise-t-il.

    Selon Philippe Delorme, les nĂ©gociations seraient en bon chemin, voire carrĂ©ment actĂ©es dans la plupart des acadĂ©mies de France. Comme en Normandie, Ă  Reims (Marne), Ă  Grenoble (IsĂšre) ou encore Ă  Dijon (CĂŽte-d’Or). « Ce n’est pas qu’elles vont fermer les yeux... Elles sont d’accord pour dire qu’on n’a pas eu de moyens supplĂ©mentaires. C’est une question de financement, on n’a aucune hostilitĂ© », insiste le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Sgec, qui s’avoue d’ailleurs plutĂŽt favorable Ă  la rĂ©forme en cours [...].

    [...]

    Mis Ă  part ces quelques situations de blocage, la souplesse affichĂ©e çà et lĂ  est Ă©tonnante. Surtout comparĂ©e aux tensions et Ă  la rigiditĂ© auxquelles sont soumis la plupart des Ă©tablissements du public. « Le privĂ© a toujours eu cette latitude d’appliquer Ă  sa guise. Je pense au passage Ă  4,5 jours par semaine dans le primaire en 2013, sous François Hollande. Le privĂ© ne l’avait pas appliquĂ©, purement et simplement, et personne ne s’en est Ă©mu Ă  l’époque », remarque la principale d’un collĂšge public.

    Audrey Chanonat, la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale pĂ©dagogique du SNPDEN-Unsa, relĂšve qu’il en fut de mĂȘme pour « la rĂ©forme de 2016 et les groupes de travaux interdisciplinaires [EPI] ». Idem « quand certains collĂšges crĂ©ent des options qui n’existent pas pour le diplĂŽme national du brevet, du genre “intelligence artificielle”, ajoute-t-elle. C’est pour attirer de nouveaux Ă©lĂšves... »

    Selon la responsable syndicale, ces rĂ©flexes sont symptomatiques « de ce qui se passe depuis plus de vingt ans » dans la relation entre public et privĂ©. « Quand un texte ne convient pas Ă  une majoritĂ© de familles, le privĂ© ne l’applique pas. Cette fois-ci, ils prennent le prĂ©texte des moyens
 Mais nous aussi, nous prenons sur nos marges d’autonomie ! En rĂ©alitĂ©, le privĂ© sous contrat est soumis Ă  l’application des textes. Il s’en dĂ©douane, mais il ne devrait pas », s’indigne-t-elle, assurant qu’aucune tractation n’a eu lieu dans le public Ă  ce jour « et surtout pas “rectorat par rectorat” ».

    InterrogĂ© sur ces tractations, le ministĂšre de l’éducation nationale dĂ©ment. « Il n’y a pas d’accord, se dĂ©fend l’entourage de la ministre, Nicole Belloubet. La rĂ©forme s’appliquera bien partout, sans exception dans le privĂ© sous contrat, selon l’article L442-5 du code de l’éducation. » Également questionnĂ©s, plusieurs des diffĂ©rents rectorats citĂ©s par les directions diocĂ©saines de l’enseignement catholique ont fini par nous adresser une rĂ©ponse similaire (voir notre BoĂźte noire). Un rĂ©tropĂ©dalage dont le Sgec devra se contenter d’ici Ă  la publication des textes rĂ©glementaires, prĂ©vue dans les prochains jours.

    #éducation #collÚge #enseignement_privé

  • Risques liĂ©s aux « nouveaux OGM » : l’Anses recommande une Ă©valuation au cas par cas, dans un avis restĂ© confidentiel
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/05/risques-lies-aux-nouveaux-ogm-l-anses-recommande-une-evaluation-au-cas-par-c

    Qu’est devenue l’expertise de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (#Anses) sur les plantes issues des nouvelles techniques gĂ©nomiques (#NGT) – ou « nouveaux OGM » ? Le rapport d’experts supervisĂ© par l’agence a Ă©tĂ© finalisĂ© le 11 dĂ©cembre et l’avis formel de l’Anses, fondĂ© sur ce rapport, a Ă©tĂ© signĂ© le 22 janvier par son directeur gĂ©nĂ©ral, BenoĂźt Vallet, et immĂ©diatement transmis au gouvernement. L’Anses avait prĂ©vu de publier le rapport et l’avis tout dĂ©but fĂ©vrier – de source proche du dossier, la publication a Ă©tĂ© bloquĂ©e sur « pression politique ».
    La date Ă©tait importante : l’expertise de l’agence devait Ă©clairer le choix des eurodĂ©putĂ©s, qui ont votĂ©, le 7 fĂ©vrier, pour ouvrir la voie sous conditions Ă  ces « nouveaux OGM » en Europe. En dĂ©pit de ce vote, le projet de la Commission europĂ©enne d’assouplir la rĂ©glementation est aujourd’hui encalminĂ© faute d’accord entre les Etats-membres, renvoyĂ© Ă  la prochaine mandature. Mardi 5 mars, l’Anses n’avait toujours rien rendu public, ne donne pas d’explication Ă  ces atermoiements, ne fait aucun commentaire et assure que tout sera publiĂ© prochainement.
    L’avis de l’Anses, que Le Monde a pu consulter, est en opposition frontale avec la position dĂ©fendue sur le sujet par la France Ă  Bruxelles, ainsi qu’avec la position majoritairement exprimĂ©e par les eurodĂ©putĂ©s Renew au Parlement europĂ©en. Celle-ci Ă©tait de dispenser certaines plantes NGT (portant moins de 20 modifications gĂ©nĂ©tiques et rĂ©pondant Ă  des objectifs de durabilitĂ©) d’évaluation des risques pour la santĂ© et l’environnement, de traçabilitĂ© et d’étiquetage.

    ▻https://justpaste.it/g3zic

  • La maison des arts plastiques et visuels (Mapraa) virĂ©e par la ville de Lyon et la rĂ©gion
    La Mapra Ă©dite depuis des dĂ©cennies le BNN, recueil d’appels Ă  projets et appels d’offres, une prĂ©cieuse ressource pour les artistes-auteurs des arts visuels.
    « - Comme nous vous l’avions annoncĂ©, suite au licenciement Ă©conomique de tous nos salariĂ©s : Bloc-Notes et BNN sont actuellement interrompus »
    La disparition de cette publication est une véritable catastrophe pour le secteur.
    « - Jusqu’à fin mars, suite Ă  notre expulsion ordonnĂ©e par l’adjointe Ă  la culture de Lyon NPG, nous gĂ©rons les obligations, les problĂšmes liĂ©s Ă  ce dĂ©mĂ©nagement forcĂ©. Nous nous organisons, devons vider et mettre en cartons 40 ans de travail. »

    Lyon. « Une honte » : ils protestent contre la fermeture de la Maison des arts plastiques et visuels
    ▻https://www.leprogres.fr/social/2024/02/17/une-honte-ils-protestent-contre-la-fermeture-de-la-maison-des-arts-plastiq

    40 ans d’existence pour la Maison des arts plastiques et visuels Auvergne RhĂŽne-Alpes et une mise Ă  la porte mal vĂ©cue, tant par les milliers d’artistes qu’elle a aidĂ©s que par de nombreux Lyonnais venus ce samedi 17 fĂ©vrier les remercier de leur engagement solidaire au profit d’artistes inconnus.
    « PĂ©naliser la libre crĂ©ation »

    « L’engagement commun de la RĂ©gion et de la ville est une honte. En supprimant leurs subventions Ă  la MAPRAA, gĂ©rĂ©e par des artistes totalement indĂ©pendants, c’est pĂ©naliser la libre crĂ©ation, donc le monde culturel. Au coude Ă  coude ce soir, nous avons tenu Ă  dĂ©noncer publiquement notre mise hors les murs » ont dit en commun les membres du conseil d’administration.

    ▻https://www.facebook.com/lamapraa
    Pour faire un don :
    ▻https://www.helloasso.com/associations/mapraa-maison-des-arts-plastiques-auvergne-rhone-alpes

  • Retraites : les Suisses imposent une hausse des leurs et refusent de travailler plus longtemps | Mediapart | 04.03.24

    Europe — Analyse / Ils sont fous ces HelvĂštes

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040324/les-suisses-imposent-une-hausse-des-retraites-et-refusent-de-travailler-pl

    Dimanche 3 mars, les Suisses ont largement approuvĂ© un treiziĂšme versement pour leurs pensions de retraite par rĂ©partition et rejetĂ© tout report de l’ñge de dĂ©part Ă  la retraite. Une dĂ©cision qui a surpris, mais qui traduit une pression constante sur les revenus des retraitĂ©s.

    Heureusement, nous, on a l’intersyndicale et les initiatives citoyennes !

  • Nuit des artistes-auteurs et autrices le 25 mars 2024 : rendez-vous Ă  partir de 19h00. - La Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse
    ▻https://www.la-charte.fr/actualites/nuit-des-artistes-auteurs-et-autrices-le-25-mars-2024-rendez-vous-a-partir

    Depuis plusieurs mois, les organisations reprĂ©sentantes d’artistes-auteurs et autrices se mobilisent pour faire entendre leur demande d’un statut protecteur.

    #artiste_auteur #précarité

  • Un projet du groupe minier français Eramet en IndonĂ©sie inquiĂšte les associations
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/02/un-projet-du-groupe-minier-francais-eramet-en-indonesie-inquiete-les-associa

    Depuis des mois, des organisations internationales dĂ©noncent les pratiques des entreprises prĂ©sentes sur le site industriel d’Halmahera, accusĂ©es d’atteintes aux droits humains et Ă  l’environnement. Ces inquiĂ©tudes sont encore renforcĂ©es par le nouveau projet d’Eramet, une sociĂ©tĂ© dĂ©tenue Ă  27 % par l’Etat français : elle prĂ©voit la construction, avec son partenaire allemand BASF, d’une usine de transformation Ă  proximitĂ© de la mine. Une installation, baptisĂ©e Sonic Bay, qui pourrait bĂ©nĂ©ficier du soutien financier direct de Paris par le biais d’un fonds d’investissement consacrĂ© aux minerais et mĂ©taux critiques, lancĂ© en 2023.

    « Nous sommes extrĂȘmement inquiets, explique Callum Russell, spĂ©cialiste de l’Asie Ă  Survival. Les activitĂ©s miniĂšres dans cette rĂ©gion Ă©loignĂ©e risquent non seulement de dĂ©truire les forĂȘts et les riviĂšres dont les Hongana Manyawa ont besoin pour survivre, mais aussi d’introduire des maladies infectieuses mortelles. Le projet de Sonic Bay ne fera qu’encourager massivement ces activitĂ©s. » Faute de critĂšres environnementaux et sociaux robustes, « le nouveau fonds d’investissement pour les minerais critiques risque de financer des projets entraĂźnant dĂ©forestation et violations de droits humains », s’alarme aussi Klervi Le Guenic, chargĂ©e de campagne forĂȘts tropicales de l’ONG française CanopĂ©e.

  • UN APPEL INTERNATIONAL - Amour, Ă©meute et cuisine
    ▻http://ecoeuretcuisine.canalblog.com/2024/03/un-appel-international.html

    UN APPEL INTERNATIONAL

    face à la guerre mondiale militarisée qui nous menace

    On sait depuis longtemps dĂ©jĂ  que l’économie capitaliste est Ă  la paix mondiale ce que le massacre de la Saint-BarthĂ©lĂ©my fut Ă  la Pax Dei catholique : une guerre du tous contre tous.

    Cette guerre, assez souvent du moins durant les heures de prospĂ©ritĂ© et de croissance Ă©conomiques, se joue selon les « lois du marchĂ© », quoiqu’elle s’offre toujours assez rĂ©guliĂšrement de rĂ©gler ses comptes les moins diplomatiquement conciliables Ă  la pĂ©riphĂ©rie, oĂč des escarmouches plus ou moins militaires ne cessent d’envoyer Ă  la mort les plus misĂ©reux des humains parmi le grand nombre des misĂ©reux que le capitalisme engendre tous les jours.

    Du YĂ©men au Congo en allant de l’Ukraine Ă  la Syrie - et nous en passons -, c’est bien toujours la siccitĂ© des diffĂ©rents centres vides de l’économie capitaliste globalisĂ©e qui s’exprime sur ses bords.

    C’est que le « marchĂ© » n’a en vĂ©ritĂ© d’autre loi que celle qui lui interdit d’en connaĂźtre aucune ; la croissance et le profit sont Ă  ce prix. Et c’est justement ce profit et cette croissance qui ont maintenant atteint leur derniĂšre limite : les contradictions propre au capitalisme, tant sociales qu’écologiques, devaient fatalement conduire Ă  l’impossibilitĂ© de leur reproduction.

    Il n’est pas jusqu’aux ĂȘtres humains eux-mĂȘmes qui ne soient Ă  prĂ©sent confrontĂ©s Ă  la difficultĂ© de perpĂ©tuer leur propre « espĂšce » ; les autres disparaissent dĂ©jĂ  !

    Socialement, la baisse du taux de profit veut que le capitaliste accentue encore l’exploitation, autrement dit la spoliation, de la masse des prolĂ©taires, lesquels Ă  leur tour se voient contraint de consommer moins, et par lĂ -mĂȘme de limiter les profits du capitaliste. Écologiquement, la croissance indispensable Ă  la perpĂ©tuation du capitalisme est cette puissance qui ne cesse de ravager le terrain mĂȘme sans lequel elle ne saurait exister : le milieu « naturel », qui finit par se rendre invivable, et aussi bien inexploitable.

    Bref, le capitalisme est entré dans sa derniÚre phase...

    et la troisiĂšme guerre mondiale, qui avait commencĂ© sitĂŽt aprĂšs la chute du mur de Berlin en 1989, non seulement sur le « marchĂ© » en tant que pseudo-fin de l’histoire, et victoire dĂ©finitive du capitalisme sur un ennemi qui n’avait jamais Ă©tĂ© lĂ , sinon comme capitalisme bureaucratique, mais bientĂŽt une fois encore militairement Ă  la pĂ©riphĂ©rie – avec la guerre du Golfe en 1991, par exemple -, entre Ă  prĂ©sent dans une phase plus aiguĂ«, et qui verra soit l’effondrement de la quasi entiĂšretĂ© du monde, soit un soulĂšvement rĂ©volutionnaire mondial.

    On sait qu’une thĂ©orie rĂ©volutionnaire suffisante et suffisamment rĂ©pandue manque prĂ©sentement Ă  l’appel, mais ce n’est en vĂ©ritĂ© qu’affaire d’effacement produit Ă  long terme par la propagande bourgeoise et ses contrefaçons multiples.

    Les marchands du monde n’ont pu fatalement produire qu’un monde de marchandises, oĂč de la tomate Ă  l’information presque tout s’est vu falsifiĂ©.

    La thĂ©orie rĂ©volutionnaire n’est pas inexistante, puisqu’elle existe au moins depuis Anacharsis Cloots, Pannekoek, Karl Marx et tant d’autres qui les ont suivi. La thĂ©orie rĂ©volutionnaire naĂźt avec le premier prolĂ©tariat, elle naĂźt du prolĂ©tariat, et le prolĂ©tariat est prĂ©sentement partout ; mais plus que jamais, aprĂšs tant d’annĂ©es d’effacement et de mensonges, depuis l’école jusque dans les mĂ©dias et depuis toutes les maisons blanches jusque dans les bureaux en management des GAFAM, les moyens pratiques et le nombre lui manquent : nous sommes passĂ©s du prolĂ©tariat conscient de la fin du XIXe siĂšcle au prolĂ©tariat-zombie du XXIe siĂšcle – et nous ne prĂ©tendons pas, ni ici ni ailleurs, grandir nos propres mĂ©rites : nous sommes nous-mĂȘmes le produit de cette Ă©poque dĂ©composĂ©e, et notre rĂŽle ne peut qu’ĂȘtre relatif, relativement Ă  ceci que nous ne disons rien de nouveau qui ne soit dĂ» Ă  l’actualisation du rĂ©el dans le mouvement rĂ©el de l’histoire. Nous ne disons donc rien de nouveau, nous le disons quelque peu diffĂ©remment ; c’est l’urgence qui nous appelle :

    la troisiĂšme guerre mondiale n’attend plus, qui va prĂ©cipiter l’humanitĂ© dans l’abĂźme !

    En se militarisant un peu plus chaque jour, la troisiĂšme guerre mondiale devient en effet visiblement aujourd’hui ce qu’elle Ă©tait dĂ©jĂ  essentiellement hier : un champ de ruine oĂč tout le nĂ©ant de l’accumulation marchande finit par montrer son vrai visage dans le dĂ©sert que les bombardements laissent derriĂšre eux : rien ne saurait le montrer mieux immĂ©diatement que la destruction en cours de la bande de Gaza.

    Gaza, comme du reste le YĂ©men, et d’ores et dĂ©jĂ  quelques autres lieux dont la multiplication dit ce qui vient, ne sont que les prĂ©mices du carnage total qui approche, lequel promet d’ĂȘtre pire que ses deux principaux prĂ©cĂ©dents : la classe dominante capitaliste appellera ça, elle appelle dĂ©jĂ  ça, une guerre de civilisation, quand il ne s’agit en rĂ©alitĂ© de rien d’autre que d’une guerre sociale absolue.

    La classe dominante bourgeoise a fait le choix du fascisme et du racisme Ă  chaque fois qu’elle a Ă©tĂ© confrontĂ© aux crises du capitalisme, elle a fait le choix Ă  chaque fois d’envoyer Ă  la guerre les millions de prolĂ©taires qu’elle exploitait dĂ©jĂ  devant ça, elle a fait le choix de la destruction pour mieux exiger ensuite des prolĂ©taires restants qu’ils reconstruisent Ă  son profit ; elle fait prĂ©sentement le choix, confrontĂ©e Ă  la fin qui vient du capitalisme, non seulement du fascisme et du racisme, mais de la destruction totale et sans retour, sauf, espĂšre-t-elle, d’elle-mĂȘme : son haut degrĂ© d’inconscience et sa nullitĂ© intellectuelle concrĂšte actuels parle pour elle ; le fĂ©tichisme marchand a fini par la rendre ignorante et folle : elle n’est plus mĂȘme capable de rĂ©aliser qu’elle conduit ses propres enfants au dĂ©sastre !

    L’Empire de la marchandise est l’empire de la schize infinie, qui a profitĂ© jusqu’ici Ă  cette classe dominante, en tant surtout que cette schize cache le conflit rĂ©el dans la « sociĂ©tĂ© » sous de faux conflits plus ou moins spectaculaires qu’elle ne cesse de multiplier. C’est pourquoi jusqu’ici les humains rĂ©ifiĂ©s n’y survivent plus guĂšre autrement qu’en zombies Ă©garĂ©s dans des dĂ©cors qui leur sont Ă©trangers, et sĂ©parĂ©s entre eux par des murs, des faux-semblants, des idĂ©ologies froides et des Ă©crans. En sorte que nous pouvons dire que c’est toute l’immensitĂ© actuelle de cette sĂ©paration abstraite qui cherche maintenant Ă  trouver son expression concrĂšte, en tant qu’espace qui recueille la sĂ©paration, comme dĂ©sert total, oĂč mĂȘme le prolĂ©taire-zombie finira par ne plus pouvoir rĂ©sider.

    La mort seule rĂŽde encore aprĂšs les bombes et la dĂ©forestation !

    Et nous n’avons plus mĂȘme pour nous ce temps qu’évoquait jadis Balthazar GraciĂĄn, dont pouvaient jouir mĂȘme celles et ceux qui n’avaient pas de demeure ; ici et maintenant lui aussi nous est comptĂ© : nous ne voulons pas de cette guerre, et nous savons ne pouvoir l’empĂȘcher que par la rĂ©volution prolĂ©tarienne mondiale.

    L’échec des rĂ©volutions prĂ©cĂ©dentes est regrettable, mais il est vain de le regretter.

    C’est pourquoi nous lançons ici cet appel* :

    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, INSURGEZ-VOUS !

    À BAS LA MARCHANDISE !

    À BAS LA GUERRE !

    À BAS LE CAPITALISME !

    À BAS L’EMPIRE !

    VIVE LA LIBERTÉ L’ÉGALITÉ ET LA FRATERSORORITÉ !

    Autrement dit

    VIVE LA COMMUNE !

    Comité AEC

    Comité Néo-Invisible

  • Maisons fissurĂ©es : rĂ©hydrater le sol pour faire face au retrait-gonflement des argiles
    ▻https://theconversation.com/maisons-fissurees-rehydrater-le-sol-pour-faire-face-au-retrait-gonf

    Des fissuromĂštres posĂ©s sur quelques fissures existantes ont permis d’analyser l’apport de la rĂ©humidification du sol dans la stabilisation de leur ouverture pendant la sĂ©cheresse. Les rĂ©sultats observĂ©s durant les 4 annĂ©es de sĂ©cheresse intense de 2017 Ă  2020 sont satisfaisants tant en termes de stabilisation d’ouverture des fissures existantes que d’absence d’apparition de nouvelles fissures sur les façades confortĂ©es.

    Cette solution est Ă  la fois Ă©cologique, peu coĂ»teuse et durable. À titre indicatif, le procĂ©dĂ© expĂ©rimental MACH a Ă©tĂ© mis en place pour un coĂ»t total de 15 000 euros HT, soit un coĂ»t nettement infĂ©rieur Ă  celui d’un confortement en sous-Ɠuvre traditionnel en moyenne supĂ©rieur Ă  100 000 euros HT.


    Procédé MACH (Maison Confortée par Humidification)
    ▻https://www.ifsttar.fr/collections/ActesInteractifs/AII3/pdfs/163686.pdf

    Un dispositif robuste et manuel a Ă©tĂ© choisi. Le propriĂ©taire de la MACH ouvre la valve d’injection situĂ©e Ă  la sortie du dispositif de collecte et l’eau pĂ©nĂštre dans le dispositif d’injection. Celui-ci est constituĂ© d’un rĂ©seau de points d’injection alimentĂ©s par une nourrice. Les points d’injection sont rĂ©partis autour du pignon de l’extension (un point tous les 1.5 m). Il s’agit d’un tube PVC (5 cm de diamĂštre) qui a Ă©tĂ© foncĂ© dans un trou de tariĂšre descendu Ă  1 mĂštre de profondeur (soit 15 cm sous le niveau des fondations).
    Ainsi, lorsque le propriĂ©taire ouvre la valve d’injection, l’eau s’écoule gravitairement dans le sol.

    #RGA #retrait_gonflement_des_argiles

  • Tous incompĂ©tents ! - Tract contre France Travail et l’insertion professionnelle - Des Chiens d’la casse
    ▻https://paris-luttes.info/tous-incompetents-tract-contre-17948

    Face au refus des tire-aux-flancs qui ne veulent pas aller au charbon, #France_Travail va bien Ă©videmment continuer la fameuse « mission d’insertion professionnelle » qu’avait Pole Emploi. Et cette #insertion, qui est un business Ă  part entiĂšre avec ses acteurs, son marchĂ©, son Ă©conomie, passe de maniĂšre assez centrale par l’acquisition progressive d’une multitude de #compĂ©tences, qui n’en sont d’ailleurs pas vraiment, et qui peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©es par le rĂ©flexe pavlovien de tout bon conseiller en rĂ©insertion : le savoir-ĂȘtre professionnel. Tout un arsenal de concepts Ă©vanescents Ă©tablis par des chercheurs en sciences de l’éducation (qui trouvent lĂ  un dĂ©bouchĂ© formidable pour leurs recherches) est mis en Ɠuvre pour rendre soi-disant transparent le cadre dans lequel se retrouve pris l’allocataire en insertion. Des cohortes d’agents d’insertions travaillent Ă  expliquer Ă  des petits groupes de futurs insĂ©rĂ©s, Ă  coups de stabilo sur des tableaux veleda, la diffĂ©rence fondamentale entre savoir, savoir-ĂȘtre et savoir-faire, savoir transversal et savoir relationnel, catĂ©gories nĂ©buleuses qui ne servent qu’à faire croire que tout ça est pour le mieux dans le meilleur des mondes bien pensĂ© et bien rangĂ©... et faire avaler la couleuvre qui est : aucune qualification n’est nĂ©cessaire ni prise en compte pour travailler, la seule vertu, le seul apprentissage, la seule formation, c’est l’obĂ©issance.

    Dans les chantiers d’insertion par exemple, sorte de contrat prĂ©caire de 4 mois renouvelables 5 fois, on vous fait signer un contrat de « salariĂ© polyvalent » Ă  disposition de votre employeur (bien souvent la communautĂ© de communes ou une autre entitĂ© administrative, qui peut vous envoyer faire ce qu’il veut). En quelques mois, il est possible d’enchaĂźner un bon nombre de tĂąches diffĂ©rentes, surtout dans les secteurs les plus difficiles (BTP, aide Ă  la personne, secteur du nettoyage industriel, manutention
) oĂč vous ĂȘtes la plupart du temps en aucun cas qualifiĂ© et dans des conditions de travail difficiles ou dangereuses. Peu importe, on apprend en faisant pour PĂŽle Emploi, et vous ressortez de ces quelques mois ou annĂ©es avec un CV bien rempli, bardĂ© de plein de nouveaux « savoir-ĂȘtre » et perclu de nouveaux « savoir-faire » transversaux et relationnels que vous, et surtout votre conseiller, pourrez mobiliser pour vous trouver un emploi ! Et vous voilĂ  chair Ă  canon de la remobilisation, nouvel Ouvrier SpĂ©cialisĂ© de la restructuration actuelle du capital, la chaĂźne se diversifie, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  tout accepter, votre contrat le stipule : vous ĂȘtes POLYVALENT.

    Cette obsession pour les compĂ©tences et les savoirs-ĂȘtres est un leitmotiv pour les patrons et l’État, qui se voit de maniĂšre criarde dans le systĂšme scolaire. DĂšs le plus jeune Ăąge, les Ă©lĂšves sont jugĂ©s en fonction de compĂ©tences qu’ils ont acquises ou pas, et qui peuvent dĂ©passer les disciplines strictement scolaires pour dĂ©border sur les fameuses « compĂ©tences psycho-sociales ». Plus de mauvais Ă©lĂšves : tout le monde acquiert les compĂ©tences en question puisqu’elles sont pour l’État la clĂ© de votre employabilitĂ© polyvalente : le systĂšme se veut formidablement inclusif et intĂ©grateur. Couronnement du parcours d’acquisition de compĂ©tences « de la maternelle au marchĂ© de l’emploi » que se veut maintenant l’école, le #SNU viendra apporter aux adolescents son surplus d’apprentissage de l’obĂ©issance, du respect des institutions et du sacrifice de la vie pour la Nation, avec sa dose de caserne et sa dose de service civil pour fabriquer les petits soldats bardĂ©s de compĂ©tences de la remobilisation. L’objectif est bien de conformer tout un chacun Ă  ce que les patrons et l’État veulent de nous : arriver Ă  l’heure, bien bosser, bien respecter, bien fermer sa gueule face Ă  la hiĂ©rarchie et repartir chez soi, heureux d’avoir contribuĂ© au « #plein-emploi » et au « rĂ©armement Ă©conomique de la nation » si possible !

    #Ă©cole #RSA

  • La #rĂ©pression des militants Ă©cologistes, une « menace majeure pour la dĂ©mocratie », dĂ©nonce l’ONU
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/28/la-repression-des-militants-ecologistes-une-menace-majeure-pour-la-democrati

    Les militants Ă©cologistes sont criminalisĂ©s alors que ce sont eux qui luttent contre les vĂ©ritables criminels, ceux qui soudoient et trafiquent les rapports pour cacher le fait qu’ils savent que leurs choix et actions sont nocifs et engendrent de vrais dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s
 mais c’est juste qu’ils s’en tapent et prĂ©fĂšrent mentir pour accumuler toujours plus de pognon (beaucoup pour Ă©chapper aux consĂ©quences de leurs actes !).

    Interdictions de manifester, interventions brutales des forces de l’ordre, humiliations, intimidations, assimilation au terrorisme, crĂ©ation de nouveaux dĂ©lits, lourdes condamnations
 « La rĂ©pression que subissent actuellement en Europe les militants Ă©cologistes qui ont recours Ă  des actions pacifiques de dĂ©sobĂ©issance civile constitue une menace majeure pour la dĂ©mocratie et les droits humains », alerte le rapporteur spĂ©cial des Nations unies sur les dĂ©fenseurs de l’environnement, le Français Michel Forst, dans un rapport publiĂ© mercredi 28 fĂ©vrier.

    « L’urgence environnementale Ă  laquelle nous sommes collectivement confrontĂ©s et que les scientifiques documentent depuis des dĂ©cennies, ne peut ĂȘtre traitĂ©e si ceux qui tirent la sonnette d’alarme et exigent des mesures sont criminalisĂ©s pour cette raison », estime Michel Forst qui s’est rendu le 23 fĂ©vrier dans le Tarn sur le chantier controversĂ© de l’A69 aprĂšs des plaintes contre la rĂ©ponse policiĂšre pour tenter de dĂ©loger des opposants installĂ©s dans les arbres.

    #criminalisation #Ă©cologie

    • A 69, Les Ă©cureuils sont affamĂ©s et assoiffĂ©s par le prĂ©fet.
      ▻https://www.cyberacteurs.org/cyberactions/a-lettreauprynfetdutarn-6630.html
      « Depuis le 15 fĂ©vrier, les Ă©cureuils n’ont pas accĂšs Ă  la nourriture et Ă  l’eau. Nous demandons au PrĂ©fet Michel Vilbois de cesser ces agissements qui vont Ă  l’encontre de la Convention EuropĂ©enne des Droits de l’Homme et de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme ! »

    • Et si tu n’es pas d’accord avec le massacre de la nature par nos bons maĂźtres et qu’en plus tu le fais savoir, pense Ă  regarder plus rĂ©guliĂšrement sous ta bagnole si t’as pas une balise scotchĂ©e dessous, surtout dans le Limousin ils aiment beaucoup ça.

    • OĂč l’on apprend que la « cellule DEMETER » est une crĂ©ation de Christophe Castaner mis sous trĂšs haute pression par le lobbying de la FNSEA.

      ▻https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-enquete-des-matins-du-samedi/cellule-demeter-enquete-sur-les-derives-de-la-lutte-contre-les-violences

      Selon le document officiel de prĂ©sentation du ministĂšre de l’IntĂ©rieur, cette cellule a un objectif : lutter contre les actes crapuleux (comme les vols de gasoil ou de matĂ©riel) et la criminalitĂ© organisĂ©e.

      Pour le principal syndicat agricole, la FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). “Il fallait envoyer un signal politique et mettre un coup d’arrĂȘt Ă  la montĂ©e en puissance d’un mouvement anti-Ă©levage et anti-viande qui a recours Ă  des actes trĂšs violents comme des abattoirs incendiĂ©s ou des inscriptions du genre â€˜Ă©leveurs = nazis’”, estime le vice-prĂ©sident de la FNSEA, Etienne Gangneron. “Les vols en exploitation s’accĂ©lĂšrent, renchĂ©ri le prĂ©sident de la FNSEA du Cher, Arnaud Lespagnol. Nous avons des matĂ©riels de plus en plus sophistiquĂ©s, du type GPS, qui lorsqu’ils sont dĂ©robĂ©s constituent des prĂ©judices importants.”

  • Au NigĂ©ria, la stratĂ©gie nĂ©olibĂ©rale aggrave la crise Ă©conomique | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/020324/au-nigeria-la-strategie-neoliberale-aggrave-la-crise-economique

    InspirĂ©e par le FMI et la Banque mondiale, la stratĂ©gie de libĂ©ralisation du nouveau prĂ©sident Bola Tinubu a aggravĂ© la crise que traverse depuis prĂšs de dix ans le pays le plus peuplĂ© d’Afrique. Le naira, la monnaie nigĂ©riane, est en chute libre.
    Romaric Godin - 2 mars 2024 Ă  18h27

    #Nigeria #CEDEAO
    ▻https://justpaste.it/e7rd9

  • Un silence arabe,
    par Akram BelkaĂŻd (Le Monde diplomatique, mars 2024)
    ▻https://www.monde-diplomatique.fr/2024/03/BELKAID/66684

    .
    Collectif Hawaf. – « Sahab, le musĂ©e des nuages », de l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde », Institut du monde arabe, Paris, 2023 © Collectif Hawaf - Institut du monde arabe

    « Les Arabes se sont entendus pour ne jamais s’entendre. » De Rabat Ă  Mascate en passant par Le Caire, Amman ou Doha, tous connaissent le cĂ©lĂšbre adage attribuĂ© au penseur Ibn Khaldoun (1332-1406) et souvent citĂ© pour dĂ©plorer les rivalitĂ©s, divisions ou conflits qui ont Ă©maillĂ© l’histoire du Maghreb et du Proche-Orient depuis le milieu du XXe siĂšcle. Mais l’intervention militaire israĂ©lienne Ă  Gaza invalide la maxime, tant cette fois les vingt-deux pays de la Ligue arabe s’accordent pour ne surtout rien faire. Chaque rĂ©union « urgente » de l’instance entĂ©rine son inaction, malgrĂ© quelques tirades grandiloquentes, en dĂ©pit d’un communiquĂ© final pontifiant. On les imagine trop bien : autour d’une grande table ronde, excellences et ventripotences, marĂ©chaux-prĂ©sidents, anciens factieux devenus honorables, mĂąles trop bien ou trĂšs mal Ă©lus qui devisent d’un air grave avant de rejeter l’argument israĂ©lien de « lĂ©gitime dĂ©fense » tout en exigeant, cela va de soi, « l’arrĂȘt immĂ©diat » des combats (11 novembre 2023).

    Et quoi d’autre ? La perspective d’une riposte militaire ? Un appel Ă  des sanctions internationales contre IsraĂ«l comparables Ă  celles infligĂ©es Ă  la Russie aprĂšs son invasion de l’Ukraine ? Une remise en cause radicale du processus de normalisation avec, pourquoi pas, une rupture des relations diplomatiques ? Une rĂ©duction des investissements des fonds souverains du Golfe aux États-Unis afin que cessent les livraisons de bombes et de munitions aux IsraĂ©liens ? Un embargo pĂ©trolier comme en 1973 aprĂšs la guerre du Kippour ? LĂą chay, rien de tout cela ! Si ce n’est un vague appui Ă  la saisine sud-africaine de la Cour internationale de justice pour empĂȘcher l’armĂ©e israĂ©lienne de commettre un gĂ©nocide Ă  Gaza.

    La tendance Ă  la dĂ©robade n’est pas une franche nouveautĂ©. En 2018, la Ligue arabe avait convenu d’élaborer, toujours dans l’urgence et aprĂšs moult brassages d’air, un « plan stratĂ©gique » pour contrer la dĂ©cision de l’administration du prĂ©sident Donald Trump de transfĂ©rer l’ambassade amĂ©ricaine de Tel-Aviv Ă  JĂ©rusalem. Wallah, par Dieu, on allait voir ce que l’on allait voir ! Six ans plus tard, on reste sans nouvelle de ce plan
 (...)