Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Autoroute A69 Castres-Toulouse : le rapporteur spĂ©cial de l’ONU sur les dĂ©fenseurs de l’environnement se rend dans le Tarn
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/autoroute-a69-castres-toulouse-le-rapporteur-special-de
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/8ccYiLKTLNUqROo2xOzMiRlERN4/930x620/regions/2024/02/21/epalivethree746089-65d63605f0473224196965.jpg

    Le rĂŽle du Rapporteur SpĂ©cial est de « prendre des mesures pour protĂ©ger toute personne faisant face Ă  une pĂ©nalisation, persĂ©cution, ou mesure vexatoire pour avoir cherchĂ© Ă  exercer ses droits au titre de la Convention d’Aarhus. »

  • « Macron et le RN sont muets sur le fait que les rĂ©sistants communistes Ă©trangers aient comptĂ© parmi les plus Ă©minents patriotes de France »
    ▻https://qg.media/2024/02/19/macron-et-le-rn-sont-muets-sur-le-fait-que-les-resistants-communistes-etranger

    À quelques jours de la panthĂ©onisation des Ă©poux Manouchian, ce mercredi 21 fĂ©vrier, dont le souvenir imprĂšgne la tristement cĂ©lĂšbre « Affiche rouge », l’hommage national emmenĂ© par Emmanuel Macron laisse prĂ©sager un accent mis sur leur origine armĂ©nienne plus que sur leur engagement communiste, et une instrumentalisation de leurs actes de bravoure. S’engageant Ă  contre-courant des historiographies dominantes, Annie Lacroix-Riz revient pour QG sur le rĂ©cit mĂ©connu des ces ardents militants communistes d’origine immigrĂ©e, qui dĂ©fendirent la France au pĂ©ril de leurs vies, avec une bravoure que beaucoup de « bons Français » n’eurent jamais.

    • L’extrĂȘme droite veut profaner la mĂ©moire du rĂ©sistant Missak Manouchian
      ▻https://contre-attaque.net/2024/02/20/lextreme-droite-veut-profaner-la-memoire-du-resistant-missak-manouch


      Dans cette pĂ©riode de confusion gĂ©nĂ©rale, tous les repĂšres sont mĂ©thodiquement dĂ©molis. L’étĂ© dernier, le gouvernement a proclamĂ© un nouvel « arc rĂ©publicain » qui allait de l’extrĂȘme droite au Parti Socialiste, excluant la gauche, et considĂ©rant ainsi que toute valeur rĂ©solument Ă©cologiste, anti-raciste ou anticapitaliste Ă©taient « anti-rĂ©publicaine ». Ainsi, le « front rĂ©publicain » qui s’opposait jadis Ă  l’extrĂȘme droite se transformait en barrage contre la gauche.

      En novembre, nous avons vu une fausse « marche contre l’antisĂ©mitisme » rĂ©unir les pires politiciens racistes, notamment Le Pen et Zemmour, les hĂ©ritiers historique du pĂ©tainisme et de la collaboration en guise d’invitĂ©s d’honneur, pendant que la gauche Ă©tait huĂ©e et diffamĂ©e en continu dans la rue et les mĂ©dias.

      Voici Ă  prĂ©sent la cheffe de file du Rassemblement National qui annonce sa participation Ă  la cĂ©rĂ©monie de panthĂ©onisation de Missak et MĂ©linĂ©e Manouchian. Cet Ă©vĂ©nement aura lieu mercredi 21 fĂ©vrier, Ă  l’initiative de Macron.

      Au mois de juin 2023, Emmanuel Macron annonçait l’entrĂ©e de Missak Manouchian et sa compagne MĂ©linĂ©e au PanthĂ©on, le temple des personnalitĂ©s qui ont marquĂ© l’histoire de France. Manouchian Ă©tait un rĂ©sistant armĂ©nien qui a pratiquĂ© la lutte armĂ©e et la guĂ©rilla urbaine contre les nazis. Il est mort assassinĂ©s en 1944, avec d’autres membres de son rĂ©seau, les Francs Tireurs Partisans. Les nazis les avaient dĂ©crits comme « l’armĂ©e du crime » sur l’Affiche rouge, insistant sur le fait qu’ils Ă©taient juifs et Ă©trangers. Les FTP-MOI Ă©taient composĂ©s de prolĂ©taires immigrĂ©s luttant contre l’extrĂȘme droite. Ils reprĂ©sentaient absolument tout ce que le RN et le reste de la droite cherche encore aujourd’hui Ă  Ă©liminer.

      Autrement dit, l’hĂ©ritiĂšre d’un parti fondĂ© par des nazis et des collabos compte profaner par sa prĂ©sence la mĂ©moire d’un rĂ©sistant communiste qui combattu jusqu’à la mort contre le fascisme. La dissonance cognitive de l’époque est Ă  son paroxysme.

      Cette « panthĂ©onisation » en elle mĂȘme est un scandale. C’est le mĂȘme Emmanuel Macron qui dĂ©clarait en novembre 2018 que « PĂ©tain Ă©tait un grand soldat » et qui a dissout des collectifs antifascistes quelques annĂ©es plus tard. C’est le mĂȘme qui criminalise les hĂ©ritiers de Manouchian, qui enferme les militant-es antifascistes et couvre l’extrĂȘme droite, jusqu’au sein de sa police.

      Quant au parti de Marine Le Pen, redisons-le : il a littĂ©ralement Ă©tĂ© fondĂ© par les assassins de Manouchian et ses camarades ! Marine Le Pen est une millionnaire, hĂ©ritiĂšre, raciste. Manouchian Ă©tait un prolĂ©taire immigrĂ© antifasciste. Tout les oppose.

      « Que Marine Le Pen ait l’outrecuidance d’ĂȘtre prĂ©sente, je ne peux pas le supporter », a dĂ©clarĂ© Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein, chef des Francs-tireurs partisans pour la rĂ©gion parisienne. « Elle n’est pas la bienvenue, compte tenu de sa filiation, de la personnalitĂ© des fondateurs du Front National, des blagues dĂ©lirantes de son pĂšre sur “Durafour-crĂ©matoire” et autres », explique-t-il Ă  LibĂ©ration.

      Reste Ă  savoir si la prĂ©sence obscĂšne de fascistes le jour d’une commĂ©moration en mĂ©moire d’un couple d’antifascistes, vĂ©ritable profanation mĂ©morielle, se dĂ©roulera dans le calme. Ce qui serait une honte historique.

    • « Rappelons que si inviter Le Pen ne dĂ©range pas Macron, ce dernier a fait le choix de ne pas inviter LĂ©on Landini rĂ©sistant FTP MOI et prĂ©sident de l’amical des rĂ©sistants des bataillons Carmagnole LibertĂ© »
      ▻https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/video-leon-landini-resistant-ftp-moi-evince-de-lentree-au-pant
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=ep5ZT7XJALo

      Tout un symbole. D’un cotĂ© LĂ©on Landini, rĂ©sistant FTP MOI, prĂ©sident de l’amicale des rĂ©sistants des bataillons FTP MOI Carmagnole LibertĂ©, Ă©vincĂ© par l’ElysĂ©e de l’entrĂ©e au PanthĂ©on de Manouchian, ses camarades, compagnons d’arme. De l’autre Marine Le Pen, fille de Jean Marie Le Pen fondateur du RN au cotĂ© de waffen SS, invitĂ© officiellement par Emmanuel Macron. Les prĂ©fĂ©rences politiques et sympathies du rĂ©gime Macron sont on ne peut plus claires. LĂ©on Landini, dans une vidĂ©o rĂ©alisĂ©e ce 17 fĂ©vrier 2024 revient sur les raisons trĂšs politiques de son Ă©viction, des raisons qui ont tout Ă  voir avec l’effacement systĂ©matique de celui de la rĂ©sistance communiste, et en particulier celle des FTP MOI, et de leur combat antifasciste pour une France libre, souveraine, la France des travailleurs.

      Honorer Manouchian et les FTP-MOI c’est rendre enfin justice Ă  la rĂ©sistance communiste, cesser de criminaliser le communisme en poussant Ă  la fascisation, mettre fin Ă  la dissolution de la France dans l’UE atlantique. ▻https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/honorer-manouchian-et-les-ftp-moi-cest-rendre-enfin-justice-a-

      Missak Manouchian au PanthĂ©on : dans une lettre ouverte Ă  Emmanuel Macron, les FTP-MOI dĂ©noncent leur Ă©viction de la cĂ©rĂ©monie et ses raisons. ▻https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/missak-manouchian-au-pantheon-dans-une-lettre-ouverte-a-emmanu

      Sous la couverture de la reconnaissance officielle des combats menĂ©s pour la libĂ©ration de la France par les immigrĂ©s lors de la DeuxiĂšme guerre mondiale, l’ostracisme continue. LĂ©on Landini (98 ANS), dernier officier vivant des FTP-MOI (Franc-tireur et Partisan de la Main d’Oeuvre ImmigrĂ©e) n’a pas Ă©tĂ© invitĂ© ce 21 fĂ©vrier au PanthĂ©on malgrĂ© ses demandes rĂ©pĂ©tĂ©es Ă  l’ElysĂ©e. Refus mĂ©prisant : « on reviendra vers vous si votre demande est acceptĂ©e ». Pourquoi ce refus ? Mais pour la mĂȘme raison honteuse que les FTP-MOI ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par les fascistes : parce qu’il est encore et toujours un indomptable communiste luttant contre le fascisme et dĂ©fendant Ă  la fois l’internationalisme prolĂ©tarien et la libertĂ©, l’indĂ©pendance et la souverainetĂ© de la France.

      Un rappel historique ; le groupe Manouchian s’appelait les FTP-MOI :
      Franc-Tireurs Partisans - Main d’Oeuvre ImmigrĂ©e !

    • PanthĂ©onisation de Manouchian : opĂ©ration dĂ©tournement de mĂ©moire pour Macron et le RN
      ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Pantheonisation-de-Manouchian-operation-detournement-de-memoire

      La panthĂ©onisation de Manouchian et les hommages hypocrites de la classe politique, du prĂ©sident de la RĂ©publique au Rassemblement national, s’inscrivent dans le dĂ©tournement de la mĂ©moire d’un communiste et internationaliste, aux antipodes de la xĂ©nophobie ambiante.

      Avant de salir Manouchian, Le Pen dĂ©jeunait avec l’AfD qui appelle Ă  la « remigration »
      ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Avant-de-salir-Manouchian-Le-Pen-dejeunait-avec-l-AfD-qui-appel

      La veille de la cĂ©rĂ©monie d’hommage Ă  Manouchian, immigrĂ© rĂ©sistant, le RN a partagĂ© un dĂ©jeuner avec la prĂ©sidente de l’AfD, le parti d’extrĂȘme droite allemand qui a organisĂ© fin 2023 une rencontre visant Ă  expulser plusieurs millions d’Allemands d’origine Ă©trangĂšre du territoire !

    • Feu ! Chatterton sauve la cĂ©rĂ©monie de panthĂ©onisation de Missak et MĂ©linĂ©e Manouchian
      ▻https://www.telerama.fr/debats-reportages/feu-chatterton-sauve-la-ceremonie-de-pantheonisation-de-missak-et-melinee-m
      ▻https://www.dailymotion.com/video/x8t3bnq

      L’entrĂ©e au PanthĂ©on des rĂ©sistants communistes a donc Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e ce mercredi, sous la pluie, et souillĂ©e par la prĂ©sence du RN et un contexte politique rĂ©voltant. Seul le texte d’Aragon, sublimĂ© par Arthur Teboul, leur a rendu un hommage digne, Ă©mouvant.

      Presque un mois aprĂšs la promulgation de la loi immigration, loi scĂ©lĂ©rate qui introduit notamment le concept de prĂ©fĂ©rence nationale, et dix jours aprĂšs l’annonce par GĂ©rald Darmanin de la fin du droit du sol Ă  Mayotte, voilĂ  que Missak Manouchian et ses compagnons d’armes allaient subir le dernier outrage Ă  l’heure de leur hĂ©roĂŻsation : la prĂ©sence Ă  la cĂ©rĂ©monie de Marine Le Pen, prĂ©sidente d’un parti fondĂ© par des collaborateurs et d’anciens SS. La souillure et la honte.

      Et puis, et puis
 La nuit frissonnante, le vent par rafales, la pluie telle une froide caresse, et la voix d’Arthur Teboul s’élevant comme un poĂšme entre les colonnes du PanthĂ©on. « Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses/Adieu la vie, adieu la lumiĂšre et le vent. » Le chanteur de Feu ! Chatterton interprĂšte L’Affiche rouge, Ă©crit par Louis Aragon, longtemps chantĂ© par LĂ©o FerrĂ©, et c’est une splendeur. Un moment suspendu oĂč sensibilitĂ©, sobriĂ©tĂ© et intelligence convergent pour faire cĂ©der toutes les digues et dĂ©ferler l’émotion. Rendre enfin aux « 20 et 3 Ă©trangers et nos frĂšres pourtant » les honneurs qui leur sont dus.

      Merci FeuChatterton !

  • En ce moment on peut voir les PyrĂ©nĂ©es depuis la provence !

    l’observation pourra se faire ce mardi depuis le mont Caume, mercredi depuis le Gros Cerveau et ce jeudi depuis le Faron ou le Coudon

    Un jour, Alain OrignĂ© tombe sur le carnet manuscrit du baron Franz Xaver Von Zach, un astronome nĂ© en 1754 qui relate avoir entendu parler de l’histoire d’une Ăźle fantĂŽme qui apparaĂźtrait plusieurs fois dans l’annĂ©e au large de Marseille. MalgrĂ© les moqueries des pĂȘcheurs qui hurlent Ă  l’hĂ©rĂ©sie, le Baron dĂ©cide d’aller constater par lui-mĂȘme ce que d’autres disent avoir vu.

    Et effectivement, en 1808, il confirme cette rĂ©alitĂ© observable depuis Notre-Dame de la Garde. Il s’agit en rĂ©alitĂ© des montagnes des PyrĂ©nĂ©es qui apparaissent devant le soleil grĂące Ă  la rĂ©fraction atmosphĂ©rique lorsque certaines conditions d’alignement ont lieu. À l’époque, les savants avaient du mal Ă  croire Franz Xaver Von Zach, puisque d’aprĂšs eux, observer un sommet montagneux aussi lointain n’avait rien de probable.

    ▻https://www.varmatin.com/vie-locale/durant-les-prochains-jours-les-pyrenees-seront-visibles-depuis-les-monts-t

  • Les tensions en Cisjordanie, obstacle Ă  une solution Ă  deux États, selon Borrel
    18 février 2024 - Par AFP et Times of Israel Staff
    ▻https://fr.timesofisrael.com/les-tensions-en-cisjordanie-obstacle-a-une-solution-a-deux-etats-s

    Le chef de la diplomatie europĂ©enne Josep Borrell a estimĂ© dimanche que les tensions en Cisjordanie, oĂč les attaques contre des Palestiniens se sont multipliĂ©es, constitue « le rĂ©el obstacle » Ă  une solution Ă  deux États entre IsraĂ©liens et Palestiniens.

    « Je suis surpris parce que tout le monde parle de mettre fin Ă  la guerre Ă  Gaza, mais personne n’a beaucoup parlĂ© de la Cisjordanie, qui est le vĂ©ritable obstacle Ă  la solution des deux États », a jugĂ© le responsable Ă  la tribune de la ConfĂ©rence de Munich sur la sĂ©curitĂ©.

    « La Cisjordanie est en Ă©bullition, le niveau de violence contre les Palestiniens augmente depuis le 7 octobre, il Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs Ă©levĂ© avant cela », a-t-il rappelĂ©. (...)

  • Berlin: Taxifahrer veranstalten Anti-Berlinale – Protest gegen Uber mit eigenem Filmfestival
    ▻https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/berlin-taxifahrer-veranstalten-anti-berlinale-protest-gegen-uber-mi


    Klaus Meier ist ehemaliger Taxifahrer und Veranstalter des Protest-Festivals bei der Berlinale. Foto Gerd Engelsmann

    16.2.2024 von JosĂ©-Luis Amsler - Erneut wird die Berlinale vom US-Mietwagenkonzern Uber gesponsert. Berliner Taxifahrer protestieren dagegen – mit einem eigenen Filmfestival.

    WĂ€hrend Filmstars im Blitzlichtgewitter ĂŒber den roten Teppich schreiten, geht fĂŒr Klaus Meier ein StĂŒck Berlin verloren. Unweit des Berlinale-Palasts steht der 63-JĂ€hrige mit seinem Großraumtaxi. An diesem Donnerstag beginnt mit der Eröffnungsgala am Potsdamer Platz die 74. Berlinale. Hauptsponsor ist, wie schon im letzten Jahr, das US-Mietwagenunternehmen Uber. FĂŒr Meier ist das ein Skandal.
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    #pawall

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    • :-) @monolecte

      Taxifahrer veranstalten Anti-Berlinale: Protest gegen Uber mit eigenem Filmfestival

      Erneut wird die Berlinale vom US-Mietwagenkonzern Uber gesponsert. Berliner Taxifahrer protestieren dagegen – mit einem eigenen Filmfestival.

      WĂ€hrend Filmstars im Blitzlichtgewitter ĂŒber den roten Teppich schreiten, geht fĂŒr Klaus Meier ein StĂŒck Berlin verloren. Unweit des Berlinale-Palasts steht der 63-JĂ€hrige mit seinem Großraumtaxi. An diesem Donnerstag beginnt mit der Eröffnungsgala am Potsdamer Platz die 74. Berlinale. Hauptsponsor ist, wie schon im letzten Jahr, das US-Mietwagenunternehmen Uber. FĂŒr Meier ist das ein Skandal.

      „Uber steht fĂŒr die Zerstörung einer Branche, fĂŒr Ausbeutung, Lohndumping und das systematische Brechen von Gesetzen“, sagt er der Berliner Zeitung am Telefon. Um auf den drohenden Niedergang des Taxigewerbes aufmerksam zu machen, will Meier wĂ€hrend des gesamten Festivals in Sichtweite des roten Teppichs protestieren – mit einem eigenen Filmfestival.
      Taxi-Protest bei der Berlinale: „Uber zerstört Existenzen“

      Meier hatte schon im vergangenen Jahr eine kleine Demonstration gegen das Uber-Sponsoring organisiert. Mit der Partnerschaft habe sich das Festival auf die Seite eines „Zerstörers von Existenzen“ gestellt. „Das darf sich nicht wiederholen“, sagte Meier damals der Berliner Zeitung. Die Demo habe die Festivalleitung ignoriert. Anfang Dezember habe er dann erfahren, dass Uber erneut als Hauptsponsor bei der Berlinale eingeladen wird.

      Statt nun erneut mit Schildern und Parolen fĂŒr das Anliegen der Taxifahrer zu streiten, setzt der 63-JĂ€hrige in diesem Jahr selbst auf die Kunst der bewegten Bilder. Das „TaxiFilmFest“ soll ein eigenstĂ€ndiges Festival auf vier RĂ€dern sein, eine Gegen-Berlinale im Großraumtaxi.

      Die Idee fĂŒr das Filmfest hatte Meier bei der Mitarbeit an einem Nachbarschaftsprojekt. Mit Filmen habe der gebĂŒrtige Berliner bereits seit seiner Kindheit zu tun. „Mein Vater hat wĂ€hrend des Zweiten Weltkrieges beim Trickfilm in Babelsberg gearbeitet“, erzĂ€hlt Meier am Telefon. „Ich bin quasi im Filmstudio großgeworden“. Auch mit Veranstaltungen kennt sich der ehemalige Taxifahrer aus. Mitte der Neunzigerjahre arbeitete Meier als Freischaffender fĂŒr Film- und Fernsehproduktionen, organisierte das Berliner „VideoFest“ und spĂ€ter die „Transmediale“ mit.
      Draußen Demo, drinnen Filmfest

      Mit seinem mobilen Festival will Meier nicht nur auf die prekĂ€ren Arbeitsbedingungen der Berliner Taxifahrer aufmerksam machen. Ebenso gehe es darum, ein positives Bild des Gewerbes zu vermitteln. Den Menschen „auch mal was anderes zu zeigen, als den griesgrĂ€migen Taxifahrer, der immerzu wĂŒtend ist, weil er kein Geld mehr verdient.“ Formal handelt es sich bei dem Festival trotzdem um eine Demonstration, die auch bei der Berliner Versammlungsbehörde angemeldet ist.

      „Wir sind zwei in einem, Protest und Filmfest“, erklĂ€rt Meier. „Das Taxi hat eine harte Schale und einen weichen Kern – so wie wir Berliner halt. Draußen ist die Kundgebung mit Forderungen an die Politik. Drinnen findet das Festival unter Freunden statt.“ Auf dem Programm stehen dabei ausschließlich Filme, in denen Taxis eine wichtige Rolle spielen: „Hallo Taxi“, „Das fĂŒnfte Element“ und – natĂŒrlich – Martin Scorseses New-Hollywood-Klassiker „Taxi Driver“.

      Damit soll auch die kulturelle Bedeutung des Taxis fĂŒr die Stadt hervorgehoben werden. „Das Taxi war immer schon Seismograf fĂŒr die gesellschaftliche Entwicklung in Berlin“, sagt Meier. „Das ging schon in der Nachkriegszeit los. Dann gab es die Studentenbewegung und das studentische Taxi, spĂ€ter dann das migrantische Taxi.“ Letztlich leiste die Branche weit mehr, als nur das Fahren von GĂ€sten von A nach B. „Taxifahrer kennen ihre Stadt, wissen in welchen Lebenssitutationen die Menschen stecken und haben immer ein offenes Ohr“, sagt Meier. All das werde durch Unternehmen wie Uber bedroht.
      Kritik gegen Uber: „Organisierte Schwarzarbeit“

      Die Liste der VorwĂŒrfe gegen den US-Konzern ist lang. Anfang der 2010er-Jahre wurde die Mietwagen-App noch als vielversprechendes Start-Up gefeiert, dass den Personenverkehr revolutionieren sollte. Schnell hĂ€uften sich Berichte ĂŒber schlechte Arbeitsbedingungen und eine aggressive Unternehmenskultur, sogar von Gewalt gegenĂŒber Mitarbeitern war die Rede. 2022 veröffentliche die britischen Zeitung The Guardian eine Auswertung von 124.000 internen Dokumenten, laut der Uber im Zuge seiner weltweiten Expansion gezielt Gesetze gebrochen, Behörden getĂ€uscht und Regierungen beeinflusst haben soll.

      In Deutschland gelten fĂŒr den Mietwagenkonzern zwar strengere Regeln, doch auch hier steht Uber in der Kritik. In einer Recherche des RBB wird das GeschĂ€ftsmodell des Unternehmens als „organisierte Schwarzarbeit“ beschrieben. Uber selbst tritt dabei nur als Vermittler auf. AuftrĂ€ge, die ĂŒber die App ankommen, werden an kleinere Mietwagenfirmen weitergeleitet, die wiederum die Fahrer beschĂ€ftigen. Werden dort gesetzliche Standards missachtet, fĂ€llt das nicht auf Uber zurĂŒck.

      Kristian Ronneburg, verkehrspolitischer Sprecher der Linken im Berliner Abgeordnetenhaus, begleitet die Situation seit lĂ€ngerem kritisch. „Das Taxigewerbe ist durch die Öffnung des Marktes und Deregulierung seit Jahren durch unlautere Konkurrenz mit Mietwagenvermittlern wie Uber enorm unter Druck geraten“, sagte Ronneburg der Berliner Zeitung. Auch in Deutschland sei immer wieder deutlich geworden, „wie Uber offen und verdeckt RechtsbrĂŒche begeht“.
      „Die Menschen werden von Uber bewusst in eine Falle gelockt“

      TaxiFilmFest-Veranstalter Klaus Meier erzĂ€hlt, dass es sich bei den Fahrern oft um BĂŒrgergeldempfĂ€nger oder GeflĂŒchtete handele, die fĂŒr einen Stundenlohn von vier oder fĂŒnf Euro angestellt werden. Was fĂŒr angehende Fahrer zunĂ€chst wie ein unkomplizierter Weg aussehe, unter der Hand etwas dazuzuverdienen, fĂŒhre schnell in eine Sackgasse: Lange Schichten, fehlender Arbeitsschutz, keine Weiterbildungsmöglichkeiten. „Diese Menschen werden von Uber bewusst in eine Falle gelockt“, sagt Meier.

      Gerade in Berlin sollen Partnerfirmen von Uber konsequent den gesetzlichen Mindestlohn missachten. Die Fahrpreise fĂŒr Kunden variieren, werden je nach Tageszeit und Nachfrage in der App bestimmt – sind aber fast immer billiger, als dieselbe Fahrt mit dem Taxi gekostet hĂ€tte. Meier ist sich sicher: „Rein rechnerisch ist es nicht möglich, dass Uber zu diesen Fahrpreisen den Mindestlohn zahlt.“

      Das bestĂ€tigt auch Kristian Ronneburg von den Linken. „Es sind bereits viele FĂ€lle dokumentiert, bei denen Fahrerinnen und Fahrer Umsatzprovisionen bekommen, die umgerechnet auf geleistete Arbeitsstunden, unterhalb des Mindestlohns liegen“, so der Verkehrsexperte. „Dumping-Löhne fĂŒhren dann wiederum zu einem Dumping-Wettbewerb und der hat ganz reale strukturelle Folgen fĂŒr das Gewerbe – er macht es kaputt.“
      Uber reagiert auf Kritik: Gesetzliches Handeln hat „oberste PrioritĂ€t“

      Ein Sprecher des Uber-Konzerns erklĂ€rt auf Anfrage der Berliner Zeitung, gesetzeskonformes Handeln habe fĂŒr das Unternehmen „oberste PrioritĂ€t“. Auch die Partnerunternehmen seien vertraglich dazu verpflichtet, sich an alle rechtlichen Vorgaben zu halten. „Sofern sie sich nicht an die Regeln halten und wir davon Kenntnis erlangen, ziehen wir entsprechende Konsequenzen, bis hin zu einer Sperrung auf unserer Plattform“, versichert der Sprecher.

      Nach Ansicht des Unternehmens hÀtten die Probleme der Taxibranche nicht nur mit dem gestiegenen Wettbewerb zu tun. Auch in StÀdten, in denen Uber gar nicht vertreten sei, leide das Taxi-Gewerbe.

      Zugleich bemĂŒhe man sich um ein partnerschaftliches VerhĂ€ltnis mit der Branche. TatsĂ€chlich arbeiten einige Taxi-Unternehmen angesichts schwindender UmsĂ€tze inzwischen mit Uber zusammen, lassen sich AuftrĂ€ge ĂŒber die App vermitteln. Allein in Berlin betreffe dies mehr als 1000 Fahrzeuge, erklĂ€rt der Uber-Sprecher. Durch eine Partnerschaft könnten sich Taxifahrer „zusĂ€tzliche Erlösquellen erschließen und von der hohen Nachfrage der internationalen Uber-Community profitieren“.

      Klaus Meier kritisiert diese Zusammenarbeit. Dass sich Taxifahrer aus Angst vor dem Existenzverlust mit Uber zusammentun – sich dem Unternehmen unterordnen – sei zwar nachvollziehbar, beschleunige aber nur die Übernahme des Marktes durch den Konzern. „Die begreifen nicht, dass es eine SolidaritĂ€t innerhalb des Gewerbes braucht, wenn man ĂŒberleben will“, so Meier.
      Mehr Wettbewerb, weniger Regeln

      Bis 2019 war der 63-JĂ€hrige noch selbst auf den Straßen Berlins unterwegs. Seit einigen Jahren kĂŒmmert sich Meier als „Taxi-Soziallotse“ um die Sorgen und Nöte seiner Kollegen. Er berĂ€t Taxifahrer in prekĂ€ren ArbeitsverhĂ€ltnissen, hilft bei BehördengĂ€ngen, vermittelt RechtsbeistĂ€nde. „Ich helfe den Fahrern, Orientierung in schwierigen Lebenslagen zu finden“, beschreibt Meier seinen Beruf.

      Immer öfter gehe es dabei um die Folgen der VerdrĂ€ngung durch Uber – die von der Bundespolitik maßgeblich vorangetrieben wurde. TatsĂ€chlich ist der Konzern erst seit einigen Jahren in Deutschland aktiv, lange verhinderten gesetzliche Bestimmungen den Markteintritt. 2021 lockerte dann der damalige Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU) das Personenbeförderungsgesetz. „Mehr Wettbewerb, weniger Regeln“, war die Devise. Erst dadurch konnten sich Uber und Co. mit ihrem GeschĂ€ftsmodell in Deutschland etablieren, sagt Meier. „FĂŒr die Taxifahrer war das eine Katastrophe“.

      Was fĂŒr die Berliner Taxibranche zum existentiellen Problem wird, trifft bei den Verbrauchern bislang auf ĂŒberwiegend positive Resonanz. Seit Jahren wĂ€chst die Zahl der Uber-Kunden, 2022 hatten weltweit ĂŒber 130 Millionen Menschen die App installiert. Das dĂŒrfte vor allem daran liegen, dass die Fahrten mit dem Mietwagenservice deutlich gĂŒnstiger sind, als die Konkurrenz – laut Angaben des Unternehmens zwischen 30 und 40 Prozent pro Fahrt. Gerade jĂŒngere Menschen und Menschen mit geringem Einkommen wĂ€hlen immer öfter die App, auch als Alternative zum ÖPNV.
      Mindestpreise fĂŒr Uber-Fahrten? „Das Problem ist ein anderes“

      Aufgrund der immensen Preisunterschiede wurde 2021 die Möglichkeit einer Mindestbepreisung gesetzlich verankert. Demnach wĂ€re es auch in Berlin möglich, eine Untergrenze fĂŒr Uber- und Taxifahrten festzulegen. Dass der Senat von dieser Regelung Gebrauch machen könnte, gilt jedoch als unwahrscheinlich. „Leider gibt es bei den Genehmigungsbehörden bisher noch Unsicherheiten bezĂŒglich der rechtssicheren DurchfĂŒhrung“, erklĂ€rt Linken-Politiker Kristian Ronneburg. Der Vorschlag werde vom Senat geprĂŒft.

      Klaus Meier steht einer Mindestbepreisung kritisch gegenĂŒber. Letztlich seien es nicht die Gesetze, die fĂŒr die Verarmung des Gewerbes sorgten, sondern deren mangelhafte Durchsetzung. „Wo die Behörden darauf achten, dass Gesetze eingehalten werden, kriegt Uber keinen Fuß auf den Boden“, sagt Meier. „In Hamburg gibt es praktisch keine Uber-Fahrzeuge. Wer die Bedingungen nicht erfĂŒllt, bekommt keine Zulassung.“ In Berlin sei das anders. Hier interessierten sich die Behörden schlichtweg nicht fĂŒr die Arbeitsbedingungen der Fahrer, vermutet Meier. „In dem Moment wo der Mindestlohn in Berlin konsequent durchgesetzt werden wĂŒrde, könnte Uber sein Lohndumping nicht mehr aufrechterhalten.“

      Infolge der gestiegenen Konkurrenz mĂŒssten derweil auch viele Taxifahrer unter Mindestlohn arbeiten, um mithalten zu können. „Als ich 1985 angefangen habe, konnten Taxifahrer noch gut von ihrem Beruf leben“, sagt Meier. „Heute ist das ein Armutsjob.“ Die Betriebe, die faire Löhne zahlen, wĂŒrden wiederum ihre AuftrĂ€ge verlieren. Meier: „Alle Taxibetriebe, die ehrlich arbeiten, stehen gerade kurz vor der Insolvenz.“
      Linken-Politiker: Kooperation mit Uber „politisch höchst fragwĂŒrdig“

      Dass die Berlinale als kulturelles AushÀngeschild der Hauptstadt mit Uber zusammenarbeitet, trifft auch bei Politikern auf Kritik. Die Linke-Fraktion im Berliner Abgeordnetenhaus fordert in einer Beschlussempfehlung von Ende Januar die Landesregierung auf, der Kooperation einen Riegel vorzuschieben.

      Kristian Ronneburg hat den Antrag mit ausgearbeitet. Dass die Berlinale als öffentlich bezuschusstes Festival ausgerechnet dem „grĂ¶ĂŸten und finanzstĂ€rksten Gegenspieler der Taxen“ den Vorzug gibt, sei „politisch höchst fragwĂŒrdig“, sagt Ronneburg. Laut dem Antrag seiner Fraktion soll bei der nĂ€chsten Berlinale im Jahr 2025 der Transport der GĂ€ste „ausschließlich mit dem Berliner Taxigewerbe“ erfolgen. Dadurch entgangene Sponsorengelder sollen entweder durch andere Partner kompensiert, oder aus dem Berliner Haushalt bezahlt werden.

      Der Sprecher des Uber-Konzerns erklĂ€rt auf Nachfrage, man könne die Forderungen der Linke-Fraktion nicht nachvollziehen. „Mit unserem Engagement bei der Berlinale unterstĂŒtzen wir die Kultur- und Filmszene in der Hauptstadt“, so der Sprecher.
      Berlinale sieht mögliche Partnerschaft mit Taxifahrern skeptisch

      Auch die Festivalleitung reagiert auf Nachfrage eher zurĂŒckhaltend auf den Vorschlag der Linken. „Die Berlinale arbeitet seit vielen Jahren mit unterschiedlichen Partnern beim Fahrdienst zusammen“, erklĂ€rt eine Berlinale-Sprecherin der Berliner Zeitung. Diese Partner wĂŒrden nicht nicht nur die Kosten und Organisation des Fahrdienstes ĂŒbernehmen, sondern auch die Fahrzeuge selbst stellen.

      Dass die Berliner Taxifahrer diese Aufgabe stemmen könnten, sei bislang nicht ersichtlich. „Eine Partnerschaft mit Taxiunternehmen wĂŒrde Fahrzeuge, Lohnkosten der Fahrer, sowie alle Betriebsmittel (inkl. Sponsoring) beinhalten“, so die Sprecherin. „Ein entsprechendes tragfĂ€higes Angebot aus dem Umfeld der Taxi-Unternehmen liegt uns nicht vor.“ Dennoch arbeite man im Hintergrund an einer Lösung, sei seit lĂ€ngerem mit Taxivertretern im Austausch.

      Die scharfe Kritik an den GeschĂ€ftspraktiken ihres Hauptsponsors weist die Berlinale zurĂŒck. „Wir wĂ€hlen unsere Partner im Vorfeld sorgfĂ€ltig aus und unterziehen sie einer PrĂŒfung mit umfangreichen Recherchen“, so die Sprecherin. Laut geltender Rechtslage dĂŒrfe Uber in Berlin legal operieren, danach richte man sich. Zudem habe Uber der Festivalleitung „glaubwĂŒrdig versichert, dass die GeschĂ€ftspraktiken ihrer Anfangsjahre nicht mehr existieren und sie sich klar davon distanziert haben.“ Informationen verschiedener Medien, sowie der Berliner Linken, zeichnen ein anderes Bild.
      „Mit Martin Scorsese wĂŒrden wir gerne mal einen Kaffee trinken“

      Wenn Klaus Meier ab Donnerstag an jedem Berlinale-Abend mit seinem Großraumtaxi in Berlin-Mitte steht, will er von all dem erstmal nichts mehr hören. Ihm gehe bei seinem „TaxiFilmFest“ darum, die Freude an dem Beruf nach außen zu tragen, trotz des ernsten Hintergrundes. Auch gegen die Berlinale hege man grundsĂ€tzlich keinen Groll. „Niemand von uns hat etwas gegen das Festival“, sagt Meier. „Ohne die Berlinale wĂ€re unsere Stadt um einiges Ärmer. Aber dieses Sponsoring von Uber haben die wirklich nicht nötig.“

      Kommende Woche wird es dann doch nochmal politisch: Am 21. Februar soll Meier bei einer Sitzung des MobilitĂ€tsausschusses im Berliner Abgeordnetenhaus die Interessen der Taxifahrer vertreten. Auch ein Abgesandter von Uber wird dort fĂŒr das Unternehmen vorsprechen. „Das wird ein Spaß“, sagt Meier lachend.

      Bevor es an diesem Abend zur Eröffnung seines Festivals geht – auf dem Programm steht ein Überraschungsfilm – muss der 63-JĂ€hrige noch einen wichtigen Anruf tĂ€tigen. „Ich wollte mich noch bei der Berlinale-Leitung melden, damit die dem Martin Scorsese mal einen netten Gruß von uns ausrichten“, sagt Meier. „Mit dem wĂŒrden wir gerne mal einen Kaffee trinken und uns fĂŒr seinen tollen Film bedanken. Am liebsten hier bei uns im Taxi.“

  • « Quelle mauvaise foi ! »... la ministre Dominique Faure rĂ©pond aux critiques aprĂšs des propos maladroits sur les malades du cancer
    ▻https://www.ladepeche.fr/2024/02/18/quelle-mauvaise-foi-dominique-faure-repond-aux-critiques-apres-des-propos-

    InterrogĂ©e par France Culture sur la maniĂšre dont elle a vĂ©cu le rĂ©cent remaniement, la ministre a dressĂ© un « parallĂšle » entre cette pĂ©riode de flottement et l’attente vĂ©cue par les personnes « Ă  qui on a diagnostiquĂ© un cancer ».

    « J’ai fait ce parallĂšle avec des gens Ă  qui on a diagnostiquĂ© un cancer et qui attendent pendant quatre semaines, cinq semaines parfois, les rĂ©sultats des analyses pour savoir quelle forme de cancer, comment ils vont ĂȘtre soignĂ©s, quels risques ils ont. Et donc la vie, elle apprend la patience », a-t-elle expliquĂ© au micro de nos confrĂšres.

    • Depuis 2017, c’est toujours la mĂȘme question, la mĂȘme sidĂ©ration : mais comment c’est possible d’ĂȘtre aussi cons ? Comment c’est possible que tous ces macronistes soient aussi abrutis ?

    • Ben lĂ , ce n’est pas qu’une citation, on a le dĂ©roulĂ© complet, oui, c’est sidĂ©rant de bĂȘtise crasse, totalement hors-sol, mais dans quel plastique sont-iels fondu·es ?

    • #disruption

      disruption \dis.ʁyp.sjɔ̃\ fĂ©minin

      (Didactique) Rupture, fracture.
      II paroĂźt qu’à l’époque de la disruption des roches calcaires contre les roches schisteuses. — (Jean Louis Giraud Soulavie, Histoire naturelle de la France mĂ©ridionale, 1781)
      (Fusion nuclĂ©aire) (Physique nuclĂ©aire, magnĂ©tohydrodynamique, physique des plasmas) Interruption brutale du courant gĂ©nĂ©rĂ© par le plasma thermonuclĂ©aire d’un tokamak.
      Étude d’une mĂ©thode d’amortissement des disruptions d’un plasma de tokamak. — (CĂ©dric Reux, Étude d’une mĂ©thode d’amortissement des disruptions d’un plasma de tokamak, 2010, thĂšse de doctorat.)
      (Marketing) (Anglicisme) StratĂ©gie d’innovation par la remise en question des formes gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©es sur un marchĂ©, pour accoucher d’une « vision », crĂ©atrice de produits ou de services radicalement innovants.
      L’humanitĂ© vit dĂ©sormais au rythme de la disruption. La disruption, c’est une innovation qui place son inventeur dans une situation de monopole quasi absolu du marchĂ© qu’il vient de crĂ©er - ce qui lui permet de rafler la mise, sans crainte de concurrent. — (Pascal Chabot, interview dans TĂ©lĂ©rama n° 3558, 21 mars 2018, page 6.)
      La disruption est une rupture, une innovation radicale qui rebat totalement les cartes d’un marchĂ© Ă©tabli. Sa recette commence Ă  ĂȘtre connue : un astucieux mĂ©lange d’esprit entrepreneurial et de nouvelles technologies « de rupture ». — (IrĂ©nĂ©e RĂ©gnauld, « La dĂ©mocratie Ă  l’épreuve de la "disruption" », Socialter, numĂ©ro 29, juin-juillet 2018, page 68.)
      (Psychologie) AccĂ©lĂ©ration de la sociĂ©tĂ© qui gĂ©nĂšre une perte de repĂšres chez l’individu

      ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/disruption

  • La grande subvention : Le capitalisme français sous perfusion
    â–șhttps://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme

    Le thĂšme est bien connu : dans notre pays, il y aurait d’un cĂŽtĂ© les « entrepreneurs » du secteur privĂ© qui ne comptent pas leurs heures pour « crĂ©er des richesses » et des emplois, ne devant leurs revenus qu’à la force de leur travail, et de l’autre les fonctionnaires, fardeau budgĂ©taire terrible pour la sociĂ©tĂ©, qui ne produisent rien d’autre que du service public dĂ©ficitaire et peu performant. D’un cĂŽtĂ© un apport, de l’autre un coĂ»t. Or, rien n’est plus faux : dĂ©sormais, le secteur privĂ© coĂ»te au contribuable bien plus cher que nombre de services publics. Car chaque annĂ©e, l’Etat dĂ©pense 157 milliards d’euros en subventions, crĂ©dits d’impĂŽts et exonĂ©rations de cotisations au profit des entreprises privĂ©es de toutes tailles et de tous secteurs. C’est deux fois le budget de l’Education nationale, et cela reprĂ©sente 30% du budget de l’État en 2021.

    (De la thĂ©ophanie des possĂ©dants au pays de l’#argent_magique)

  • Érosion des sols dans les Alpes : « C’est assez Ă©tonnant », une Ă©tude dĂ©montre l’impact de l’activitĂ© humaine depuis 3800 ans
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/erosion-des-sols-dans-les-alpes-c-est-assez-etonnant-un
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/LUQsik8jrzin_1JTXEEE4HZhNcU/930x620/regions/2024/02/16/bour6355-01-00-00-01-21-65cf8bcccbede608225967.jpg

    Il y a 3 800 ans, l’activitĂ© humaine a pris de l’ampleur dans les Alpes, notamment avec l’élevage. Puis lors du Moyen Âge, de nouvelles pratiques agricoles se sont dĂ©veloppĂ©es. Tout cela a provoquĂ© une Ă©rosion bien plus forte que celle due au climat.

    Pas surpris de l’effet, William Rapuc souligne avec Ă©tonnement l’importance du phĂ©nomĂšne. « On s’attendait un petit peu Ă  ce rĂ©sultat. Mais c’est quand mĂȘme assez Ă©tonnant que l’effet du pastoralisme sur l’érosion cause une augmentation de deux fois l’érosion naturelle. »

  • Ivan Illich, Le silence comme bien commun, 1981 – Et vous n’avez encore rien vu

    ▻https://sniadecki.wordpress.com/2024/02/18/illich-silence-fr

    La gestion Ă©lectronique d’un problĂšme politique peut ĂȘtre envisagĂ©e de multiples façons. Je propose, comme introduction Ă  cette consultation publique, d’approcher cette question sous l’angle de l’écologie politique. L’écologie, au cours des dix derniĂšres annĂ©es, a acquis une nouvelle signification. Il s’agit encore du nom d’une branche particuliĂšre de la biologie professionnelle, mais le terme sert Ă  prĂ©sent de plus en plus de label au nom duquel un large public politiquement organisĂ© analyse et influence les dĂ©cisions techniques. Je veux me concentrer sur les nouveaux appareils Ă©lectroniques comme reprĂ©sentant un changement technique dans l’environnement humain qui, mĂȘme encore bĂ©nin, doit rester sous contrĂŽle politique (et pas uniquement celui des experts).

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    Au cours des treize minutes qu’il me reste Ă  cette tribune, je vais m’attacher Ă  clarifier une distinction que je crois fondamentale pour l’écologie politique. Je vais distinguer l’environnement comme bien commun de l’environnement comme ressource.

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    Leur premiĂšre rĂ©action est de penser Ă  l’apparition d’un nouvel ordre capitaliste. ConfrontĂ©s Ă  cette douloureuse nouveautĂ©, ils oublient que le mouvement des enclosures signifie Ă©galement quelque chose de plus simple. L’enclosure des communaux instaure un nouvel ordre Ă©cologique : l’enclosure n’a pas seulement pour effet de transfĂ©rer physiquement aux riches propriĂ©taires le contrĂŽle des pĂąturages. L’enclosure marque un changement radical dans les attitudes de la sociĂ©tĂ© face Ă  l’environnement. Auparavant, dans n’importe quel systĂšme juridique, une grande partie de l’environnement Ă©tait considĂ©rĂ©e comme faisant partie des communaux desquels une majoritĂ© de gens tiraient une large part de leur subsistance sans devoir recourir au marchĂ©. AprĂšs l’avĂšnement de l’enclosure, l’environnement devint en premiĂšre instance une ressource au service des « entreprises » lesquelles, en dĂ©veloppant une main-d’Ɠuvre salariĂ©e, ont transformĂ© la nature en biens et services dont dĂ©pendent la satisfaction des besoins essentiels des consommateurs. Cette transformation est l’angle mort de l’économie politique.

    #communs #commons #bien_commun #Ivan_Illich #subsistance

  • « Le pavillon fait partie du rĂȘve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
    ▻https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l

    « Oui, le pavillon fait partie du rĂȘve français ! » Gabriel Attal a Ă©tĂ© ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en dĂ©calage avec la politique du gouvernement, apprĂ©cieront. « J’assume de vouloir continuer Ă  permettre Ă  tous les Français qui le veulent, de s’offrir leur propre maison. Ça fait partie du rĂȘve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent Ă  se loger, si c’est leur choix, dans une maison individuelle », a dĂ©clarĂ© le chef du gouvernement, en dĂ©placement Ă  Villejuif (94) pour prĂ©senter les grandes lignes de son « choc d’offre ».

    « Ceux qui ont pu Ă©mettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajoutĂ© Gabriel Attal.

    #immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation

    • Ça sent le bĂ©tonnage de zone agricole et l’étalement urbain, pas du tout viable Ă©cologiquement. La maison individuelle #prĂȘte_a_crever française date du libĂ©ral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel
 cf en quoi l’individualisme a Ă©tĂ© une stratĂ©gie poilitique) et le coup d’Attal ne vient pas de nulle part
 A une Ă©poque, j’étais locataire d’un logement oĂč on recevait des publications au nom de mes propriĂ©taires. Au bout d’un moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir aprĂšs avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise Ă  ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, c’était nh l’hebdo du fn, arf. Bref, donner Ă  chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de l’extrĂȘme droite. Comme c’est Ă©tonnant.

    • En marche arriĂšre
      Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
      ▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm

      La ponction de 1 milliard d’euros dans les crĂ©dits de MaPrimeRĂ©nov’, annoncĂ©e dimanche par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, suscite l’incomprĂ©hension du secteur.
      Par Claire AnĂ©

      MaPrimeRĂ©nov’ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles rĂ©ductions de dĂ©penses annoncĂ©es par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, dimanche 18 fĂ©vrier : cette aide Ă  la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique va perdre 1 milliard d’euros de crĂ©dits en 2024. Elle s’élĂšvera toutefois Ă  4 milliards d’euros, soit 600 millions d’euros de plus qu’en 2023, mais sans permettre l’accĂ©lĂ©ration initialement prĂ©vue.

      Deux trains de mesures venaient dĂ©jĂ  d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©s, afin que la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La premiĂšre salve a Ă©tĂ© lancĂ©e par le ministre de la transition Ă©nergĂ©tique, Christophe BĂ©chu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 fĂ©vrier. Elle prĂ©voit de modifier le diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mĂštres carrĂ©s du statut de #passoire_thermique – Ă©tiquetĂ©s F ou G –, soit 15 % d’entre eux. Ils Ă©chapperont ainsi Ă  l’interdiction de mise en #location, Ă  laquelle sont dĂ©jĂ  soumis les logements classĂ©s G+, qui doit ĂȘtre Ă©tendue Ă  l’ensemble de logements G dĂ©but 2025 et aux F en 2028.
      S’ajoute une confirmation : les travaux de rĂ©novation des G ne s’imposeront pas dĂšs le 1er janvier 2025, mais lors d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriĂ©taire en sera dĂ©sormais exonĂ©rĂ© si le locataire en place refuse de dĂ©mĂ©nager le temps des travaux. Autre nouveautĂ© : l’interdiction de louer un logement classĂ© G sera suspendue pendant deux ans si la copropriĂ©tĂ©, dont il fait partie, vote en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale une rĂ©novation des parties communes

      DeuxiĂšme Ă©tape, jeudi 15 fĂ©vrier : M. BĂ©chu et le ministre dĂ©lĂ©guĂ© au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontrĂ© le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, Olivier Salleron, et celui de la ConfĂ©dĂ©ration de l’artisanat et des petites entreprises du bĂątiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier l’accĂšs Ă  MaPrimeRĂ©nov’, dĂ©but mars, sur trois points : limiter l’obligation de recourir Ă  Mon accompagnateur RĂ©nov’aux propriĂ©taires bĂ©nĂ©ficiant des subventions les plus Ă©levĂ©es, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de l’environnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRĂ©nov’] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rĂ©novation simples et efficaces ».
      Si les premiĂšres annonces ont Ă©tĂ© saluĂ©es par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRĂ©nov’est largement critiquĂ©. La FĂ©dĂ©ration nationale de l’immobilier (Fnaim) a estimĂ© que les allĂ©gements sur les DPE et l’interdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant Ă  « aller plus loin ». Avant de s’alarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard d’euros pour le logement » – le budget 2024 prĂ©voyait dĂ©jĂ  2 milliards d’euros d’économies grĂące Ă  la fin du dispositif de dĂ©fiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions d’euros par le recentrage du prĂȘt Ă  taux zĂ©ro. Et la Fnaim d’insister : la baisse des crĂ©dits allouĂ©s Ă  MaPrimeRĂ©nov’ est « incomprĂ©hensible, alors que les obligations de travaux Ă©nergĂ©tiques imposĂ©es par la loi doivent s’accĂ©lĂ©rer ».

      « IncohĂ©rence totale »
      La FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, aprĂšs avoir apprĂ©ciĂ© les « intentions » du gouvernement visant Ă  relancer MaPrimeRĂ©nov’, dĂ©nonce l’« incohĂ©rence totale » consistant Ă  amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre qu’il n’y ait plus de vision au sommet de l’Etat. (
) Organiser la mutation d’une filiĂšre dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiquĂ©.

      Le prĂ©sident de la Capeb, qui reprĂ©sente des entreprises du bĂątiment de moins de dix salariĂ©s (97 % du secteur), estime pour sa part que « la prioritĂ©, c’est de ramener les particuliers et les artisans sur la rĂ©novation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRĂ©nov’ont Ă©tĂ© moins consommĂ©s l’an dernier qu’en 2022 ». De fait, les aides attribuĂ©es ont diminuĂ© en 2023 – passant de 3,1 milliards d’euros Ă  2,7 milliards d’euros, tandis que 3,4 milliards avaient Ă©tĂ© allouĂ©s, en hausse de 500 millions d’euros. « Si l’enveloppe de 4 milliards d’euros dĂ©sormais prĂ©vue pour 2024 est dĂ©pensĂ©e, nous aurons rĂ©ussi un sacrĂ© coup de pouce », fait valoir l’entourage du ministre du logement.

      Pour nombre d’acteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRĂ©nov’, alors que la nouvelle formule vient Ă  peine d’entrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arriĂšre. Pourtant, on a obtenu de gĂ©nĂ©raliser Mon accompagnateur RĂ©nov’, ce qui Ă©vite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la prioritĂ© aux rĂ©novations d’ampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coĂ»teuses qu’une succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les mĂ©nages les plus modestes. RĂ©duire leur #consommation est d’autant plus nĂ©cessaire que les prix de l’#Ă©nergie ont flambĂ© », alerte LĂ©ana Miska, responsable des affaires publiques de DorĂ©mi, entreprise solidaire spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©novation performante.
      « RĂ©duire l’ambition sur MaPrimerĂ©nov’ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilitĂ©, considĂšre le directeur des Ă©tudes de la Fondation AbbĂ© Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rĂ©novation va aussi crĂ©er de l’attentisme de la part des propriĂ©taires bailleurs. Tout cela Ă  cause du fantasme d’une sortie des passoires thermiques du marchĂ© locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rĂ©novation n’est pas respectĂ©, l’Etat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilitĂ© de demander au juge d’instance que leur bailleur effectue des travaux. »

      InquiĂ©tude sur l’assouplissement annoncĂ© du DPE
      Olivier Sidler, porte-parole de NĂ©gaWatt, association d’experts qui dĂ©veloppe des solutions pour atteindre la neutralitĂ© carbone en 2050, ne comprend pas le recul prĂ©vu sur MaPrimeRĂ©nov’. MĂȘme s’il lui rappelle la mise en pause de la rĂ©duction des pesticides dans l’agriculture, annoncĂ©e par Gabriel Attal au dĂ©but du mois. « Au sein mĂȘme du gouvernement, le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă  la planification Ă©cologique prĂ©voit 200 000 rĂ©novations d’ampleur dĂšs 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montĂ©e en puissance pour arriver Ă  900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crĂ©dits ? Il faut que tout le monde s’y mette, y compris les professionnels : ils ont fait dĂ©raper le coĂ»t de la rĂ©novation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
      Le responsable associatif s’inquiĂšte aussi de l’assouplissement annoncĂ© du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classĂ©s, ce n’est pas Ă  cause du mode de calcul, mais parce qu’ils consomment beaucoup, notamment pour produire de l’eau chaude. Le gouvernement s’apprĂȘte donc Ă  changer le thermomĂštre, mais pas la fiĂšvre ! »

      M. Sidler juge essentiel de ne pas cĂ©der Ă  l’Union nationale des propriĂ©taires immobiliers, Ă  la Fnaim et Ă  Bruno Le Maire, dĂ©sormais chargĂ© de l’énergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomĂštre : « Ils considĂšrent que le calcul du DPE dĂ©savantage le chauffage Ă  l’électricitĂ©, ce qui n’est pas le cas. Or, s’ils obtenaient gain de cause, Ă©normĂ©ment de logements gagneraient des classes Ă©nergĂ©tiques et Ă©chapperaient aux rĂ©novations nĂ©cessaires. »
      Claire Ané

    • Oui, il n’y a pas de pilote dans l’avion.

      Faut savoir que pour lancer des travaux dans une rĂ©sidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut prĂ©senter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis dĂ©briefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel d’offres, dĂ©pouiller les propositions
 quand il y en a et repasser au vote.

      Là, avec des gus qui changent les rùgles tous les 2 mois, c’est totalement impossible.

      On a lancĂ© un appel d’offres pour le DPE obligatoire et fait voter pour l’une des propositions (6 mois de travail) et comme les rĂšgles ont encore changĂ© depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la boite choisie ne rĂ©pond plus, vu qu’on a votĂ© pour un devis qui concrĂštement n’a plus d’objet car ne correspond plus Ă  la lĂ©gislation en cours.

      Donc, va falloir recommencer ?

      Pendant ce temps, les travaux sont bloquĂ©s sur les rĂ©parations d’urgence qui ne rĂ©solvent rien et consomment les budgets.

    • Pour reprendre la mĂ©taphore de la voiture, alors que l’accĂ©lĂ©ration n’a jamais Ă©tĂ© aussi forte, le niveau de carburant indique qu’on est sur la rĂ©serve et que le moteur, Ă  bout de souffle, se met Ă  fumer et Ă  tousser. GrisĂ©s par la vitesse, nous quittons la piste balisĂ©e et dĂ©valons, avec une visibilitĂ© quasi-nulle, une pente abrupte truffĂ©e d’obstacles. Certains passagers se rendent compte que la voiture est trĂšs fragile, mais apparemment pas le conducteur, qui continue Ă  appuyer sur le champignon !

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=K-l-V7XPflA

  • Tout le monde a remarquĂ© que les sites produits en IA remontent toujours en premier sur les moteurs de recherche. Leur but est de se placer en haut du rĂ©fĂ©rencement pour vendre leurs produits avec des stratĂ©gies SEO qui polluent le web. BourrĂ©s d’informations erronĂ©es et d’un français ampoulĂ© approximatif, ils arrivent par exemple Ă  reproduire vaguement le style d’un blog perso. N’empĂȘche, au dĂ©tour d’une phrase, on va te demander de frapper du code au lieu de le taper.

    #marrant #traduction #violence #code #language #dumb_ia

    • Suite 
 laisse tomber la commande dig + short et essaye donc le fameux creuser + court :)

      Dans une console Linux, la commande serait :
      creuser example.com +court

      #IA

  • La vaccination rĂ©duit considĂ©rablement le risque de COVID Long | Shannon Hall
    ▻https://cabrioles.substack.com/p/la-vaccination-reduit-considerablement

    Un consensus de plus en plus large se dĂ©gage sur le fait que recevoir plusieurs doses de vaccin COVID peut rĂ©duire considĂ©rablement le risque de symptĂŽmes persistants. Une Ă©tude du JAMA a notamment constatĂ© que la prĂ©valence du COVID Long chez les travailleur·euses de la santĂ© est passĂ©e de 41,8 % chez les participant·es non vacciné·es Ă  30 % chez celleux ayant reçu une seule dose, 17,4 % avec deux doses et 16 % avec trois doses. Source : Scientific American via Cabrioles

  • est dĂ©sespĂ©rĂ©e de sa sale manie qui consiste Ă  vĂ©rifier et revĂ©rifier TOUTES les informations qu’elle publie sur ses rĂ©seaux asociaux, d’autant plus que lĂ  le traditionnel dazibao du matin Ă©tait dĂ©jĂ  quasiment rĂ©digĂ© dans sa tĂȘte ! En effet, en entendant dans son petit poste de radio qu’une usine de piles au lithium avait cramĂ© cette nuit dans l’Aveyron elle se disait dans un demi-sommeil que le coin avait dĂ©cidĂ©ment bien changĂ© depuis l’époque oĂč l’on n’y faisait pousser que de la marie-jeanne et des brebis, et elle avait dĂ©jĂ  imaginĂ© qu’elle pourrait rĂ©diger un truc qui se terminerait par l’excellentissime mot-diĂšse : #GardaremLoProzac.

    Las ! en consultant le Vidal voilĂ  qu’elle apprend que ce n’est pas le ProzacÂź qui contient du lithium, mais plutĂŽt des mĂ©docs « concurrents » comme le TĂ©ralitheÂź.

    Bref : pour une fois que la vieille punkĂ chienne voulait essayer d’ĂȘtre dĂ©sopilante, elle a l’impression que toute « la rĂ©alitĂ© » s’est liguĂ©e contre elle pour l’empĂȘcher de s’exprimer.

    #CarambaEncoreRaté.

  • DU NAZISME ZOMBIE
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    GĂ©rard Granel prophĂ©tisait, avant de s’éteindre en 2000 : « Les annĂ©es 30 sont devant nous. » Cette drĂŽle de familiaritĂ© avec les spectres du siĂšcle arriĂšre, qui s’insinue partout au moment mĂȘme oĂč les archives audiovisuelles de ces annĂ©es-lĂ  se voient dĂ©sormais colorisĂ©es, rafraĂźchies et rajeunies, au moment mĂȘme oĂč la fin du noir et blanc abolit l’ancienne distance des temps entre eux et nous, cette familiaritĂ© exige que l’on y fasse, analytiquement, retour. MĂȘme si, en 2017, Johann Chapoutot disait lui-mĂȘme que : « la comparaison est permanente sans ĂȘtre pertinente », la permanence mĂȘme de la question fasciste n’est pas, en elle-mĂȘme, anodine.

    L’approfondissement impertinent de sa permanence nous pose question. Le nĂ©o-kantien de la revue Esprit, MichaĂ«l Foessel, dans son livre RĂ©cidive (2018), disait que le « spectre » de l’annĂ©e 1938 hantait la France de 2018 : mĂȘme « sociĂ©tĂ© qui, sans rien savoir de ce qui [l’attend], [a] dĂ©jĂ  abdiquĂ© sur l’essentiel », mĂȘme « antiparlementarisme par le haut », mĂȘme multiplication des dĂ©crets-lois ou des 49.3, des lois pĂ©nalisant l’entraide (dĂ©crets-lois de Daladier du 2 mai 1938 sur « la police des Ă©trangers »), mĂȘme accoutumance Ă  la xĂ©nophonie, mĂȘme contemption de la LDH, mĂȘme sentiment gĂ©nĂ©ral « que la fĂȘte est finie ». Et ce n’était qu’en 2018.

    Six ans plus tard, en 2024, Macron a bien failli promulguer la prĂ©fĂ©rence ethnoraciste du RN avec sa loi immigration (« Rassemblement national » tire bizarrement sa nouvelle appellation du parti de Marcel DĂ©at, le Rassemblement national populaire de 1941). DĂ©but 2024, on apprend qu’en Allemagne, le parti d’extrĂȘme droite AfD planifie, en secret, en cas de victoire Ă©lectorale, les premiers dispositifs de remigration d’une partie des citoyens allemands dits « non-assimilĂ©s ». Or, si l’on ne fait pas de l’histoire tĂ©lĂ©ologique, pour les nazis, au dĂ©part, il ne s’agissait jamais « que » de cela : faire remigrer les juifs Ă  Madagascar. Comme l’écrit James Q. Whitman : « L’extermination est venue plus tard. Dans la pĂ©riode qui nous intĂ©resse ici, la prioritĂ© des nazis Ă©tait l’émigration forcĂ©e. »

    Alors on pourrait se dire que 2024, ce n’est rien.

    Pourtant, c’est exactement aussi ce que pensaient les contemporains du nazisme : LĂ©on Blum n’écrivait-il pas, en 1932 : « Les nazis sont exclus du pouvoir, ils sont mĂȘme exclus de l’hypothĂšse mĂȘme du pouvoir. » ? Ou encore, 29 jours avant la nomination d’Hitler Ă  la Chancellerie, le 1er Janvier 1933, le quotidien social-dĂ©mocrate VorwĂ€rts ne saluait-il pas la nouvelle annĂ©e en titrant : « Ascension et chute de Hitler » ? Jacques Madaule, de la revue Esprit, ne disait-il pas, en 1938, un an avant Vichy : « Un parti fasciste en France, pour le moment nous ne le voyons pas. ». Madaule ne pouvant pas imaginer que le parti fasciste qu’il cherchait autour de lui allait venir de l’intĂ©rieur mĂȘme des organes de l’État, au moment de la dĂ©faite et de l’avĂšnement de PĂ©tain ?

    AprĂšs tout, aujourd’hui, dans une drĂŽle de symĂ©trie inversĂ©e, le fait d’anticiper, de craindre, de pressentir ou de voir partout « le » fascisme supposĂ©ment s’imposer, est peut-ĂȘtre le signe, justement, comme le disait un gĂ©nie de plateaux tĂ©lĂ© : qu’ « il n’y a aucun dĂ©sastre Ă  l’horizon, sauf dans votre tĂȘte, monsieur. »

  • Normalisant les infections et les dĂ©cĂšs de masse, les CDC abandonnent les directives d’isolement pour le #COVID-19 - World Socialist Web Site
    ▻https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/15/lxjd-f15.html
    ▻https://www.wsws.org/asset/85a2962c-ffe5-44c3-8e24-b6ee2132d877?rendition=1600x900

    Qu’il s’agisse du bĂąclage du dĂ©ploiement initial des tests de masse et de la recherche des contacts, du fait de dĂ©courager activement le dĂ©pistage, d’encourager la rĂ©ouverture prĂ©maturĂ©e des Ă©coles, de dissimuler la science de la transmission par voie aĂ©rienne, de dĂ©nigrer le port du masque, de rĂ©duire les directives d’isolement et de quarantaine en rĂ©ponse au variant Omicron, d’adopter des conceptions eugĂ©nistes ou de dissimuler Ă  plusieurs reprises l’évolution et la propagation de nouveaux variants, les CDC se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre un pion de Wall Street et des grandes entreprises, qui ne sont pas disposĂ©es Ă  accepter les mesures de santĂ© publique les plus minimes, considĂ©rĂ©es comme des entraves Ă  la rĂ©alisation des bĂ©nĂ©fices.

    L’objectif sous-jacent du dernier changement de politique des CDC est de normaliser le COVID-19 et de le traiter comme l’équivalent de la grippe et d’autres agents pathogĂšnes respiratoires, qui sont considĂ©rĂ©s comme « endĂ©miques » et donc comme des caractĂ©ristiques permanentes de la vie sociale moderne. Une conspiration massive de l’État et des mĂ©dias a Ă©tĂ© mise en place pour tenter de conditionner la population Ă  accepter ce discours, tout en dissimulant la science de l’élimination, qui prouve que grĂące Ă  un programme global de santĂ© publique, le COVID-19, la grippe, le VRS et de nombreux autres agents pathogĂšnes pourraient ĂȘtre Ă©liminĂ©s Ă  l’échelle mondiale, ce qui permettrait de sauver des millions de vies chaque annĂ©e.

    De maniĂšre significative, une semaine seulement avant la publication de l’article du Post, une Ă©tude en attente de validation a Ă©tĂ© publiĂ©e. Elle a rĂ©vĂ©lĂ© que l’infection par COVID-19, ainsi que par d’autres agents pathogĂšnes respiratoires comme la grippe et le VRS, augmente considĂ©rablement le risque de dĂ©velopper une dĂ©mence prĂ©coce, le COVID-19 augmentant ce risque de 60 % dans l’annĂ©e qui suit l’infection. Les personnes gravement infectĂ©es par le COVID-19 ont vu leur risque de dĂ©velopper une dĂ©mence prĂ©coce multipliĂ© par 17 par rapport aux personnes non gravement infectĂ©es.

    L’étude ne s’attarde pas sur ce point, mais fait craindre que les rĂ©infections annuelles multiples de l’ensemble de la population par le COVID-19 ne provoquent trĂšs probablement une augmentation substantielle des taux de dĂ©mence, de maladie de Parkinson, de maladie d’Alzheimer et d’autres troubles neurologiques dans les annĂ©es et dĂ©cennies Ă  venir.

    Il ne s’agit lĂ  que d’une facette des risques systĂ©miques pour la santĂ© posĂ©s par le COVID-19 et le COVID long, qui peuvent endommager pratiquement tous les organes du corps et provoquer une dĂ©bilitation Ă  long terme, chaque rĂ©infection ne faisant qu’accroĂźtre ces dangers. Les experts estiment que des centaines de millions de personnes souffrent aujourd’hui du COVID long dans le monde, tandis que l’outil de planification du scĂ©nario Ă©pidĂ©miologique du COVID-19 de McKinsey estime que les coĂ»ts annuels du « COVID endĂ©mique » pourraient se situer entre 137 et 379 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis.

    La logique pro-capitaliste de la politique des CDC est que la sociĂ©tĂ© doit accepter des vagues incessantes d’infection par le COVID-19 et tous les autres agents pathogĂšnes respiratoires, contre lesquels il n’y a pas grand-chose Ă  faire. Les propriĂ©taires de bĂątiments publics et privĂ©s ne devraient pas ĂȘtre obligĂ©s d’installer des filtres HEPA ou des lampes Far-UVC, dont il est prouvĂ© qu’ils rĂ©duisent la transmission par voie aĂ©rienne. Les travailleurs doivent retourner au travail et les enfants Ă  l’école lorsqu’ils sont malades, afin de garantir que la production capitaliste se poursuive sans encombre.

    L’abandon global de la santĂ© publique par tous les gouvernements capitalistes au cours de la pandĂ©mie de COVID-19 est un acte d’accusation dĂ©vastateur de cet ordre social en faillite, qui subordonne tous les besoins sociaux aux intĂ©rĂȘts de profit privĂ© d’une minuscule oligarchie financiĂšre et patronale. Il doit ĂȘtre renversĂ© et remplacĂ© par une Ă©conomie socialiste mondiale planifiĂ©e, seul moyen pour l’humanitĂ© de façonner son avenir et de garantir aux gĂ©nĂ©rations futures le droit Ă  la santĂ©, Ă  un logement de qualitĂ© et Ă  l’égalitĂ© sociale.

  • La classe dirigeante rĂ©clame davantage de « souffrance Ă©conomique », alors que les entreprises accĂ©lĂšrent les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier - World Socialist Web Site
    ▻https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/pers-f16.html
    ▻https://www.wsws.org/asset/5842dd92-aecc-4e3a-af8e-5fad8aba639c?rendition=1600x900
    des nouvelles du « grand remplacement ».

    Les suppressions d’emplois aux États-Unis et dans le monde entier s’accĂ©lĂšrent de jour en jour, les dirigeants d’entreprise assurant Ă  leurs actionnaires que davantage de travail et de profits seront extraits de moins en moins de travailleurs.

    Selon une analyse de Morgan Stanley portant sur les rĂ©centes confĂ©rences tĂ©lĂ©phoniques sur les rĂ©sultats, « les mentions d’“efficacitĂ© opĂ©rationnelle” n’ont jamais Ă©tĂ© aussi nombreuses aux États-Unis au cours de cette saison des rĂ©sultats, car les entreprises se concentrent sur la discipline des dĂ©penses, mais Ă©galement investissent dans des technologies “qui peuvent stimuler la productivitĂ© future, comme l’IA” ».

    Bloomberg, qui a rapportĂ© l’analyse, a ajoutĂ© : « Walt Disney Cie a dĂ©clarĂ© que les bĂ©nĂ©fices de cette annĂ©e augmenteront d’au moins 20 pour cent grĂące Ă  la rĂ©duction des coĂ»ts ». Par « rĂ©duction des coĂ»ts », on entend un massacre d’emplois.

    Une enquĂȘte de ResumeBuilder a rĂ©vĂ©lĂ© que « 38 pour cent des chefs d’entreprise pensent que des licenciements sont probables en 2024, et prĂšs de la moitiĂ© d’entre eux affirment que leur entreprise va geler les embauches ». Quatre personnes interrogĂ©es sur dix ont dĂ©clarĂ© qu’elles remplaçaient les travailleurs par l’intelligence artificielle, Ă©crit Business Insider, ajoutant que « la tendance a dĂ©jĂ  commencĂ©, avec de grandes entreprises technologiques comme Dropbox, Google et IBM annonçant des licenciements dans le cadre d’une nouvelle orientation vers l’IA ».

    • L’objectif de la campagne de suppression d’emplois de la classe dirigeante n’est pas simplement de faire baisser les salaires, mais une restructuration bien plus radicale des relations de classe. Face Ă  la pandĂ©mie de COVID-19, la prioritĂ© criminelle accordĂ©e aux profits plutĂŽt qu’aux vies humaines a entraĂźnĂ© la mort de 1,2 million de personnes rien qu’aux États-Unis, l’affaiblissement de millions d’autres et une forte baisse de la participation au marchĂ© du travail. Le prĂ©sident Trump a supervisĂ© un renflouement bipartisan de Wall Street de plusieurs milliers de milliards de dollars, et le gouvernement Biden a Ă©tĂ© chargĂ© de le faire payer Ă  la classe ouvriĂšre.

      Mais la « pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre » a donnĂ© aux travailleurs une certaine marge de manƓuvre, notamment une flexibilitĂ© relativement plus grande pour trouver des emplois mieux rĂ©munĂ©rĂ©s ou offrant de meilleures conditions. L’objectif de l’augmentation rapide des taux d’intĂ©rĂȘt par la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine a Ă©tĂ© de dĂ©truire mĂȘme ce levier minimal en faisant grimper le chĂŽmage et en terrorisant la classe ouvriĂšre pour qu’elle se soumette.

      Cette politique est si importante que le prĂ©sident de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale, Jerome Powell, a retardĂ© le dĂ©but de la rĂ©duction des taux d’intĂ©rĂȘt, mĂȘme si l’argent quasi gratuit a Ă©tĂ© au cƓur de la hausse record du marchĂ© boursier et de l’enrichissement de l’oligarchie financiĂšre. Au lendemain de la publication du rapport sur l’emploi, qui montrait que les embauches restaient supĂ©rieures aux licenciements, Jerome Powell a indiquĂ© que les futures baisses de taux dĂ©pendaient d’un « affaiblissement suffisant du marchĂ© du travail ».

      Le Financial Times a exprimĂ© les perspectives de la classe dirigeante dans un article paru la semaine derniĂšre, cĂ©lĂ©brant ce qu’il a appelĂ© un « changement dans l’équilibre des pouvoirs au profit de l’employeur ».

  • Un gĂ©nĂ©ral de l’ùre Suharto s’apprĂȘte Ă  prendre la prĂ©sidence indonĂ©sienne - World Socialist Web Site
    ▻https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/17/mhrf-f17.html
    ▻https://www.wsws.org/asset/a1918a0c-124c-445d-a699-f217b0fb2d71?rendition=1600x900

    L’ancien gĂ©nĂ©ral Prabowo, aujourd’hui un riche homme d’affaires, a menĂ© une campagne astucieuse et bien financĂ©e pour se prĂ©senter de maniĂšre absurde comme un grand-pĂšre bien veillant qui aime son chien et promet d’aider les pauvres et de gouverner pour toute la nation. En rĂ©alitĂ©, il s’agit d’un nationaliste politique de droite ayant des liens avec les extrĂ©mistes islamistes. Il mettra rapidement Ă  nĂ©ant ses promesses Ă©lectorales, protĂ©gera les intĂ©rĂȘts de la riche Ă©lite des affaires et n’hĂ©sitera pas Ă  rĂ©primer toute opposition.

  • « Sur l’environnement, le divorce entre la Macronie et la communautĂ© scientifique est dĂ©sormais consommĂ© », StĂ©phane Foucart
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/02/18/sur-l-environnement-le-divorce-entre-la-macronie-et-la-communaute-scientifiq

    Que le pouvoir en place bloque la publication d’un rapport d’expertise n’est jamais anodin. En des temps pas si reculĂ©s, cette rupture d’une forme de pacte dĂ©mocratique entre la #science et l’expertise, d’une part, et les responsables aux affaires, de l’autre, apparaissait mĂȘme comme une transgression majeure et inacceptable, au point d’alimenter l’indignation des revues scientifiques internationales. A l’automne 1997, on se souvient que Nature avait consacrĂ© une couverture sans concession aux tentatives de Claude AllĂšgre, alors ministre de la recherche, de bloquer la publication du rapport d’expertise de l’Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale (Inserm) sur l’amiante.

    Un quart de siĂšcle s’est Ă©coulĂ©, et les mĂȘmes manƓuvres apparaissent dĂ©sormais si normales et bĂ©nignes que leurs auteurs prĂ©sumĂ©s ne prennent mĂȘme plus la peine de les dĂ©mentir. Le ministre de l’agriculture, Marc ["tu as vu, j’ai dit du bien des pesticides"] Fesneau, est ainsi, depuis mi-janvier, en possession d’un rapport de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’#alimentation, de l’#environnement et du travail (#Anses) sur les plantes issues des nouvelles techniques gĂ©nomiques, autrement appelĂ©es « nouveaux OGM ».

    De longue date, l’Anses avait annoncĂ© la publication de cette expertise pour dĂ©but fĂ©vrier, c’est-Ă -dire avant que les dĂ©putĂ©s europĂ©ens ne se prononcent sur les conditions d’un assouplissement rĂ©glementaire de ces nouvelles cultures (ce qu’ils ont fait le 7 fĂ©vrier).

    Multiplication de tribunes

    Sur cette question controversĂ©e, des lettres ouvertes signĂ©es par des centaines de scientifiques circulent et s’opposent, certaines favorables, d’autres hostiles Ă  la dĂ©rĂ©gulation des nouvelles techniques gĂ©nomiques. DĂšs lors, donner accĂšs Ă  une expertise en bonne et due forme sur le sujet aurait Ă©tĂ© nĂ©cessaire Ă  un vote Ă©clairĂ© des eurodĂ©putĂ©s. Cela n’a pas Ă©tĂ© le cas. Selon nos informations, ce rapport de l’Anses a Ă©tĂ© bloquĂ© sur pression politique et, Ă  l’heure oĂč ces lignes sont Ă©crites, il n’est toujours pas public. On ignore ce qu’il contient, mais il est fort probable qu’il ne soit pas aussi enthousiaste que l’aurait dĂ©sirĂ© le gouvernement, favorable au dĂ©ploiement de ces « nouveaux #OGM ». InterrogĂ© le 8 fĂ©vrier par Le Monde, le cabinet de M. Fesneau n’a pas dĂ©menti le blocage du rapport de l’Anses, se bornant Ă  rĂ©pondre, deux relances et quarante-huit heures plus tard : « Pas de commentaires pour nous pour l’instant. »

    C’est un autre signe que, sur l’environnement, le divorce entre la Macronie et la communautĂ© scientifique est dĂ©sormais consommĂ©. Il suffit de parcourir les pages « DĂ©bats » des journaux pour rĂ©aliser l’étendue de ce dĂ©samour. Le 7 fĂ©vrier, dans Le Monde, prĂšs de 80 chercheurs des organismes publics (CNRS, Inrae, Inserm
), spĂ©cialistes des impacts des #pesticides sur l’environnement et la #santĂ©, dĂ©nonçaient « une mise au placard des connaissances scientifiques » sur leurs sujets d’expertise.

    La veille, dans L’Obs, plus de 500 chercheurs estimaient que les dĂ©cisions du gouvernement pour sortir du conflit avec les #agriculteurs contournent les questions structurelles posĂ©es par le mouvement et ne font que « prĂ©parer la prochaine crise » du secteur. Deux jours plus tard, dans La Croix, 140 autres contestaient la mise Ă  l’arrĂȘt du plan national de rĂ©duction des pesticides, expliquant que « l’impact dĂ©lĂ©tĂšre [de ceux-ci] sur la santĂ© et sur l’environnement n’est pas une opinion mais un fait scientifique ». Un peu plus tĂŽt, prĂšs de 1 600 scientifiques demandaient, dans une lettre ouverte, l’abandon du chantier de l’A69, l’autoroute entre Toulouse et Castres (Tarn). D’autres prises de position collectives, sur la gestion de l’eau notamment, ne devraient pas tarder.

    Pilule amĂšre pour les chercheurs

    Pour les chercheurs qui constatent que des annĂ©es d’efforts et de travail, de publications scientifiques et de rapports d’expertise ne servent, en dĂ©finitive, Ă  rien d’autre qu’à alimenter les indices bibliomĂ©triques de leurs organismes, la pilule est amĂšre. Au point que la direction scientifique d’un organisme comme l’Inrae a pris sa plus belle plume pour adresser Ă  tous ses chercheurs engagĂ©s dans le programme « Cultiver et protĂ©ger autrement » un mot « de soutien, et d’encouragement Ă  continuer nos recherches ».

    Un message d’une nature inĂ©dite, qui en dit long sur le moral des troupes. Le directeur scientifique pour l’agriculture de l’Inrae, Christian Huyghe, leur rappelle l’utilitĂ© et la nĂ©cessitĂ© de leurs travaux. « La recherche publique est au bon endroit en pensant loin », leur Ă©crit-il, citant quelques rĂ©sultats rĂ©cents montrant l’insoutenabilitĂ© du #modĂšle_agricole dominant actuel. M. Huyghe cite en particulier une Ă©tude publiĂ©e Ă  l’étĂ© 2023 indiquant une chute de 95 % de la biomasse d’insectes au cours des vingt-quatre derniĂšres annĂ©es, dans les zones de grandes cultures allemandes. Des rĂ©sultats inquiĂ©tants, mĂȘme s’il est plus terrifiant encore de penser que ceux qui dĂ©cident aujourd’hui de l’agriculture de demain n’en ont aucune connaissance, n’en comprennent manifestement pas la gravitĂ© ou, peut-ĂȘtre, s’en moquent complĂštement.

    A la seule Ă©volution de son rapport aux sciences de l’environnement, on mesure toute l’amplitude de la trajectoire du macronisme le long du spectre politique. On s’en souvient : en 2017, l’un des gestes forts du premier quinquennat d’Emmanuel Macron fut d’opposer au MAGA (« Make America great again ») de Donald Trump, le Mopga (« Make our planet great again ») du chef de l’Etat français – programme dont le but premier Ă©tait d’accueillir en France des scientifiques brimĂ©s aux Etats-Unis, parce que travaillant sur le climat ou sur la biodiversitĂ©. En moins de dix ans, le renversement aura donc Ă©tĂ© total. Le Mopga, glisse un chercheur dĂ©sabusĂ© pastichant les codes du marketing politique de la Macronie, est devenu une sorte de Mopdaa (« Make our planet dead after all », « Faire mourir notre planĂšte finalement »).

    #Ă©cologie

    • Comment une partie du CNRS a relayĂ© une campagne d’influence en faveur des « nouveaux OGM »
      ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/02/09/comment-une-partie-du-cnrs-a-relaye-une-campagne-d-influence-en-faveur-des-n


      Des membres de l’Institut de biologie molĂ©culaire des plantes (IBMP) de Strasbourg posent avec un message en faveur des nouvelles techniques gĂ©nomiques. Photo postĂ©e le 5 fĂ©vrier 2023 sur X par le compte de l’IBMP. @CNRS_IBMP / X

      Le vote des eurodĂ©putĂ©s sur la lĂ©gislation encadrant les nouvelles #techniques_gĂ©nomiques, le 7 fĂ©vrier, a donnĂ© lieu Ă  une opĂ©ration de communication impliquant des instances de l’organisation scientifique. Au grand dam de nombre de ses chercheurs.
      Par StĂ©phane Foucart, le 09 fĂ©vrier 2024

      Le recours Ă  l’#autoritĂ©_scientifique est un levier politique puissant. En amont du vote des eurodĂ©putĂ©s, mercredi 7 fĂ©vrier, sur les conditions d’autorisation en Europe des « nouveaux OGM » (organismes gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©s), l’organisation WePlanet a orchestrĂ© sur les rĂ©seaux sociaux une campagne d’influence fondĂ©e sur la mise en avant de chercheurs favorables Ă  la dĂ©rĂ©gulation de la diffusion de ces plantes, issues des nouvelles techniques gĂ©nomiques (#NGT pour New Genomic Techniques). L’organisation, qui se prĂ©sente comme une « ONG Ă©co-moderniste » et milite pour le nuclĂ©aire, les OGM et le dĂ©veloppement de l’alimentation cellulaire, a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un appui apprĂ©ciable en France : celui d’une partie du Centre national de la recherche scientifique (#CNRS).

      Deux jours avant le vote, de hautes instances du vaisseau amiral de la recherche française ont, selon les informations du Monde, invitĂ© les chercheurs de l’#institut_de_biologie, l’un des dix dĂ©partements principaux du CNRS, Ă  participer Ă  la campagne de WePlanet, en leur transmettant les Ă©lĂ©ments de communication concoctĂ©s par l’organisation : hashtags, tweets prĂ©rĂ©digĂ©s, consignes d’interpellation des parlementaires, etc.
      DatĂ© du 5 fĂ©vrier, le courriel est adressĂ© par le secrĂ©tariat de l’institut de biologie du CNRS Ă  une quinzaine de directeurs d’unitĂ©s. Sa fuite, dans des listes de diffusion de chercheurs d’universitĂ©s et d’organismes publics, alimente de nombreux commentaires. InterrogĂ©e, la direction de la communication du CNRS assure que la dĂ©cision de relayer la campagne de WePlanet relĂšve d’une dĂ©cision de son institut de biologie, « adressĂ©e uniquement aux chercheurs de cet institut ».

      « Hold-up »

      « Le CNRS est en faveur d’un assouplissement de la rĂ©glementation des OGM sur les NGT afin d’accĂ©lĂ©rer la recherche et l’innovation Ă  partir de ces nouvelles techniques, lit-on dans le message. A l’occasion de ce dĂ©bat, #WePlanet a coordonnĂ© l’écriture d’une lettre ouverte, notamment signĂ©e par Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, Prix Nobel de chimie 2020, et envoyĂ©e aux membres du Parlement europĂ©en pour les inciter Ă  voter en faveur d’une rĂ©glementation assouplie pour les nouvelles techniques gĂ©nomiques. »
      Le message relaie la proposition de WePlanet aux scientifiques « de se prendre en photo devant leur laboratoire et de publier leur image sur les rĂ©seaux sociaux en utilisant le #GiveGenesAChance [“Donnez une chance aux gĂšnes”] et #NGTs ».

      La lettre ouverte coordonnĂ©e par l’organisation WePlanet et relayĂ©e par l’institut de biologie du CNRS appelle les parlementaires europĂ©ens Ă  « examiner attentivement les avantages de l’adoption des NGT », Ă  « rejeter les tĂ©nĂšbres de l’alarmisme anti-science et Ă  se tourner vers la lumiĂšre de la prospĂ©ritĂ© et du progrĂšs ».
      Le texte a Ă©tĂ© signĂ© par environ 1 500 scientifiques europĂ©ens, souvent chercheurs en biologie molĂ©culaire ou en gĂ©nĂ©tique vĂ©gĂ©tale, dont un peu moins d’une vingtaine dĂ©clarant une affiliation au CNRS. Les NGT sont toutefois l’objet de grandes divergences d’opinions au sein de la communautĂ© scientifique, souvent selon les champs disciplinaires.

      En Ă©cologie et Ă©volution, parmi de nombreux chercheurs interrogĂ©s par Le Monde, ou s’étant exprimĂ©s sur des listes de diffusion scientifiques, la stupĂ©faction et la rĂ©probation dominent. « Un hold-up de quelques-uns sur la voix et la rĂ©putation de nos institutions », grince un professeur du MusĂ©um national d’histoire naturelle. « ConsternĂ© par une prise de position publique de certains acteurs au CNRS qui prend en otage l’ensemble de l’établissement », confie au Monde un Ă©cologue, directeur de recherche au CNRS. « Hallucinant et scandaleux », dit un autre, gĂ©nĂ©ticien Ă  l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement.

      « Texte partisan »

      Le biologiste François Parcy, mĂ©daille d’argent du CNRS, a pour sa part signĂ© la lettre ouverte de WePlanet et a postĂ© sur son compte X une photo en faveur des NGT. « Je l’ai fait par adhĂ©sion au message vĂ©hiculĂ©, sans avoir reçu ce mail d’invitation du CNRS, dit-il. Cette dĂ©marche est surprenante au regard de la frilositĂ© de nos organismes sur ces sujets, mais je trouve bien que l’institut de biologie [du CNRS] s’engage sur ce sujet, alors que de nombreux chercheurs favorables Ă  ces technologies n’osent pas prendre la parole publiquement. »

      « Ce texte apparaĂźt partisan et nĂ©glige les donnĂ©es scientifiques en Ă©cologie et en Ă©volution sur les consĂ©quences dĂ©sastreuses pour l’environnement des OGM, qui n’ont fait qu’augmenter les quantitĂ©s de pesticides rĂ©pandues sans amĂ©liorer les rendements et ont permis de l’appropriation du vivant par des brevets », fait valoir une chercheuse en gĂ©nĂ©tique et Ă©cologie Ă©volutives, directrice de recherche au CNRS et membre de l’AcadĂ©mie des sciences.

      L’institut de biologie du CNRS dit ne pas disposer d’« informations prĂ©cises » sur l’association. Les responsables de WePlanet assurent, eux, que leur organisation a Ă©tĂ© fondĂ©e en fĂ©vrier 2022. InstallĂ©e Ă  Bruxelles, elle dispose de reprĂ©sentants dans plusieurs pays europĂ©ens – sa reprĂ©sentante en France est une ex-cadre d’Areva, fondatrice de l’association Voix du nuclĂ©aire.

      « Permettre un dĂ©bat contradictoire »

      Selon l’institut de biologie, « la position officielle du CNRS [en faveur d’une dĂ©rĂ©gulation des NGT] a Ă©tĂ© Ă©tablie au terme de rĂ©unions avec cinq autres instituts de recherche europĂ©ens ». La direction du CNRS reconnaĂźt cependant que cette position n’est pas le fruit d’une confrontation pluridisciplinaire de points de vue.
      La juriste Christine Noiville, directrice de recherche au CNRS et prĂ©sidente de son comitĂ© d’éthique (Comets), dit comprendre que, derriĂšre la position du CNRS, « il y a le spectre des arrachages d’OGM qui plane encore et la nĂ©cessitĂ© de respecter la libertĂ© acadĂ©mique ». Mme Noiville rappelle toutefois l’un des avis rĂ©cents du Comets selon lequel « si le CNRS venait Ă  dĂ©cider de s’engager en tant qu’institution, c’est-Ă -dire s’il prenait des positions publiques et normatives sur des sujets de sociĂ©tĂ©, (
) il devrait respecter les rĂšgles qui s’appliquent aux #chercheurs – faire connaĂźtre clairement sa position, expliciter les objectifs et valeurs qui la sous-tendent – et permettre un dĂ©bat contradictoire au sein de l’institution ».

      La physicienne MichĂšle Leduc, directrice de recherche Ă©mĂ©rite au CNRS, ancienne prĂ©sidente du Comets, se dit pour sa part trĂšs surprise par cette initiative de l’institut de biologie, qui « s’adresse directement Ă  ses directeurs de laboratoire avec des injonctions prĂ©cises et sans justifier ses options, sur un sujet qui fait l’objet de vifs dĂ©bats scientifiques, non totalement tranchĂ©s et porteurs de graves enjeux politiques ». Elle rappelle « la nĂ©cessitĂ© du #dĂ©bat_dĂ©mocratique Ă©clairĂ© par les scientifiques sur les questions Ă©conomiques et sociĂ©tales ».

      Cet article a Ă©tĂ© modifiĂ© samedi 10 fĂ©vrier 2024 pour supprimer les propos d’une chercheuse qui ne souhaite pas ĂȘtre citĂ©e.

  • Bartolomeo Colleoni
    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Bartolomeo_Colleoni

    Il n’est guĂšre besoin (rĂ©vĂ©rence gardĂ©e) de mettre l’accent sur l’orgueil que Bartolomeo montra dans l’emploi de son patronyme, Coglione (couillon). Seuls, quelques-uns de ses apologistes chercheront plus tard Ă  lui donner une signification diffĂ©rente du sens littĂ©ral, en supposant, avec beaucoup de fantaisie, une origine mythologique du genre cum leone7 (avec un lion) ou caput leonis7 (tĂȘte de lion), dont, par altĂ©ration phonĂ©tique, on serait arrivĂ© Ă  Colleoni, en contredisant ainsi tous les documents officiels oĂč fut toujours employĂ© le terme Coleus7 qui signifie "testicule" – et rien d’autre – en latin.

    Le condottiere Ă©tait tellement fier de son patronyme qu’il en fit le menaçant cri de guerre « Coglia, Coglia » c’est-Ă -dire « Couillons, couillons »15 et continua Ă  les reprĂ©senter, avec un rĂ©alisme accru, sur son blason en y ajoutant les fleurs de lys d’or des AndĂ©caves ou plutĂŽt d’Anjou et la fasce de Bourgogne. Ce fut le condottiere lui-mĂȘme qui prĂ©cisa dans un acte public que ses armes nobiliaires Ă©taient celles qui portaient :

    « duos colionos albos in campo rubeo de supra et unum colionum rubeum in campo albo infra ipsum campum rubeum »7

    ce qui, en hĂ©raldique, s’exprime : coupĂ© de gueules (rouge) et d’argent, Ă  trois paires de testicules de l’un Ă  l’autre.