MĂ©gabassines, histoire secrĂšte dâun mensonge dâĂtat : le film en accĂšs libre
âșhttps://reporterre.net/Megabassines-histoire-secrete-d-un-mensonge-d-Etat-le-film-en-acces-libr
MĂ©gabassines, histoire secrĂšte dâun mensonge dâĂtat : le film en accĂšs libre
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La santé à la casse
« PĂ©nurie de mĂ©dicaments, mĂ©decins Ă©trangers et prĂ©caires, soignants suspendus et idĂ©al gestionnaire, le dossier du mois diagnostique la casse de lâhĂŽpital public aprĂšs plusieurs dĂ©cennies de diĂšte nĂ©olibĂ©rale. FĂ©vrier »
â»https://www.monde-diplomatique.fr/2024/02/A/66606
Tout juste nommĂ© le 8 fĂ©vrier, le nouveau ministre dĂ©lĂ©guĂ© Ă la santĂ©, M. FrĂ©dĂ©ric Valletoux, doit rĂ©pondre Ă la situation dĂ©sastreuse des hĂŽpitaux publics rĂ©vĂ©lĂ©e par une dĂ©marche unanime et inĂ©dite de leurs responsables. Ă lâinstigation de leurs directeurs, les centres hospitaliers universitaires (CHU) ont lancĂ© un cri dâalarme devant la « dĂ©gradation brutale et prĂ©occupante » de leur situation financiĂšre. Le dĂ©ficit cumulĂ© des trente-deux CHU de France a atteint 1,2 milliard dâeuros Ă la fin de lâannĂ©e 2023 (trois fois plus que celui constatĂ© fin 2022) tandis que la capacitĂ© dâautofinancement et dâinvestissement de ces Ă©tablissements a chutĂ© de 86 %. Dans une initiative sans prĂ©cĂ©dent, les confĂ©rences des directeurs gĂ©nĂ©raux, des doyens des facultĂ©s de mĂ©decine et des prĂ©sidents de commission mĂ©dicale dâĂ©tablissement ont uni leurs voix pour alerter solennellement les pouvoirs publics sur les consĂ©quences de lâinflation, les moyens insuffisants pour financer les investissements prĂ©vus par le SĂ©gur de la santĂ© (2020) et la baisse de leurs recettes consĂ©cutives aux fermetures de lits aprĂšs la crise du Covid-19.
Ă lâissue de leurs conseils de surveillance qui se sont tenus en janvier, tous les grands hĂŽpitaux ont votĂ© des motions appelant Ă la compensation des « chocs exogĂšnes » comme lâinflation et soulignant la nĂ©cessitĂ© de rĂ©tablir un modĂšle Ă©conomique pour sauvegarder leurs Ă©tablissements qui jouent un rĂŽle central dans la chaĂźne des soins. Les prĂ©sidents de ces CHU â qui sont aussi les maires des principales villes de France â ont Ă©crit le 29 janvier dernier au nouveau premier ministre pour quâil apporte des solutions Ă cette situation financiĂšre dramatique. Comme le montre notre dossier du mois de fĂ©vrier, la casse dans le systĂšme de santĂ© français vient de loin.
Il nây a pas quâĂ lâĂ©cole que sĂ©vit le sĂ©paratisme. La sĂ©cession des Ă©lites met en pĂ©ril la santĂ© de tous. Lâindustrie se prĂ©occupe de dividendes plutĂŽt que de fournir les mĂ©dicaments essentiels (lire « Pourquoi des mĂ©dicaments essentiels viennent Ă manquer ») Aperçu. Des mĂ©decins dĂ©sertent vers lâhĂŽpital privĂ©, financĂ© Ă 90 % sur fonds publics, moins Ă©puisant et plus rĂ©munĂ©rateur. Les patients ordinaires ? Souvent laissĂ©s Ă la vigilance de praticiens Ă©trangers prĂ©caires (lire « Ătrangers et prĂ©caires⊠mais mĂ©decins ») ou de personnels paramĂ©dicaux maltraitĂ©s par une administration autoritaire (lire « Les petits soldats de lâhĂŽpital-entreprise »). Quand ils ne renoncent pas aux soins. Un ouvrier a pourtant deux fois plus de chances quâun cadre de dĂ©velopper un diabĂšte ou une maladie psychiatrique. LâĂ©galitĂ© demeure une idĂ©e neuve en matiĂšre de santĂ©. La socialisation, le moyen de sa concrĂ©tisation (lire « Et surtout, lâĂ©galitĂ© »). Aperçu
Ovidie et Anna Mangeotâ : « Câest parce quâil y a eu #MeToo que certains osent dire leur asexualitĂ© » â LibĂ©ration
â»https://www.liberation.fr/lifestyle/intimites/ovidie-et-anna-mangeot-cest-parce-quil-y-a-eu-metoo-que-certains-osent-di
â»https://www.liberation.fr/resizer/JV_G5wfL1Er1E5b6UPEK_O6Jtv4=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1747x2784:1757x2794)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/ZZQZ2EEHJBHUTPL452EURIWWAY.JPG
La premiĂšre, Ovidie, fĂ©ministe et rĂ©alisatrice de documentaire, Ă©crivaine, ancienne travailleuse du sexe, a fait grand bruit en 2023 avec son livre, La chair est triste hĂ©las (ed. Julliard), oĂč elle annonçait ĂȘtre en grĂšve du sexe pour des raisons intimes autant que politiques. La seconde, Anna Mangeot, 25 ans, milite pour la visibilitĂ© asexuelle qui rassemble sur ses rĂ©seaux sociaux une communautĂ© de plus en plus large. Elle vient de publier Asexuelle (Larousse), oĂč elle raconte son parcours, sa prise de conscience de son absence de dĂ©sir charnel et la maniĂšre dont on peut ĂȘtre en couple sans avoir de relations sexuelles. Ensemble, se rencontrant pour la premiĂšre fois dans un petit cafĂ© du XIe arrondissement de Paris, elles confrontent leur parcours inscrit dans un changement sociĂ©tal peut-ĂȘtre majeur.
Composer avec les technologies du web
â»https://phd.julie-blanc.fr
Depuis une dizaine dâannĂ©es, des designers graphiques dĂ©veloppent de nouvelles pratiques autour de lâutilisation des technologies du web pour la mise en forme de publications imprimĂ©es et multisupports. SituĂ©es dans la culture du logiciel libre et de lâopen-source, ces dĂ©marches sont au cĆur dâenjeux conceptuels, politiques et esthĂ©tiques pour le design graphique. Comment comprendre alors ce que lâutilisation rĂ©elle du code change dans la pratique des designers graphiques et en quoi ce changement technique participe-t-il Ă la construction et au dĂ©veloppement dâune communautĂ© de pratique⯠?
Nous inscrivons notre recherche dans une comprĂ©hension anthropocentrĂ©e de la technique. Pour cela, nous utilisons la thĂ©orie historico-culturelle de lâactivitĂ© et lâapproche instrumentale pour Ă©tudier lâactivitĂ© de composition et son dĂ©veloppement ainsi que les changements du systĂšme socio-technique associĂ©. De plus, dans une perspective de recherche portĂ©e par la pratique, nous mobilisons notre propre expĂ©rience de designer graphique inscrite dans une communautĂ© dâacteurs et dâactrices porteurs de ces transformations.
Trois Ă©tudes empiriques analysent lâactivitĂ© de composition sous plusieurs angles. Lâune dâelle participe, sous la forme dâun hackathon, Ă la conception collective dâun outil permettant la crĂ©ation de livres imprimĂ©s depuis les navigateurs web (paged.js). Nos rĂ©sultats sont mis en perspective avec des questionnements plus gĂ©nĂ©raux des transformations sociotechniques induites par lâintroduction des pratiques du logiciel libre dans le design graphique. Nous soutenons que lâintroduction des technologies du web dans la chaĂźne graphique accompagnent les pratiques crĂ©atives et esthĂ©tiques des designers et ouvrent de nouvelles perspectives dâactivitĂ© collective, permettant Ă cette communautĂ© de dĂ©velopper ses propres instruments et donc ses propres pratiques.
Jâai commencĂ© Ă lire. Il me faudrait un NR ;TL, ca me fait un peu lâimpression dâune redite de bases connues si on traine dans la PAO, et jây cherche plutot lâhistoire rĂ©cente, les aspects techniques qui rapprochent la PAO et le web, sans les trouver avant la page 50. Mais bon, une fois que je lâaurai lu, jâen garderai lâessentiel.
Ca fait papier de recherche en « Ă©cole dâart », on cherche Ă se prouver des choses plus quâĂ prouver des choses.
prĂ©fĂšre vraiment sa petite promenade les jours de tempĂȘte : entre la peau qui lui pendouille sous les bras et les roulettes du dĂ©ambulateur, ça lui donne lâimpression de faire du char Ă voile.
Autoroute A69 Castres-Toulouse : le rapporteur spĂ©cial de lâONU sur les dĂ©fenseurs de lâenvironnement se rend dans le Tarn
â»https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/tarn/albi/autoroute-a69-castres-toulouse-le-rapporteur-special-de
â»https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/8ccYiLKTLNUqROo2xOzMiRlERN4/930x620/regions/2024/02/21/epalivethree746089-65d63605f0473224196965.jpg
Le rĂŽle du Rapporteur SpĂ©cial est de « prendre des mesures pour protĂ©ger toute personne faisant face Ă une pĂ©nalisation, persĂ©cution, ou mesure vexatoire pour avoir cherchĂ© Ă exercer ses droits au titre de la Convention dâAarhus. »
Tomas Statius / X
â»https://twitter.com/TomasStatius/status/1760214082014020003
Pendant 3 ans, jâai travaillĂ© au sein de LHreports et avec dâautres journalistes (du Monde, du Spiegel, du Guardian) sur #Frontex. Quelques rĂ©flexions sur la candidature de son ancien directeur, Fabrice #Leggeri sur une liste #RN et ce qui en est dit. Un fil đ§¶
En quelque sorte une double confirmation. 1. Frontex est bien dirigĂ©e par des extrĂ©mistes susceptibles de commettre des crimes contre lâhumanitĂ©. 2. Le RN est bien composĂ© de gens dangereux susceptibles de commettre des crimes contre lâhumanitĂ©. Continuer Ă faire comme si le RN faisait partie de lâarc rĂ©publicain est tjs et encore une aberration. Ou de la pure malveillance.
#Frontex #RN
#Fabrice_Leggeri prépare son impunité relative à ses #crimes.
Continuer Ă faire comme si le RN faisait partie de lâarc rĂ©publicain est tjs et encore une aberration. Ou de la pure malveillance.
Oui et on peut dĂ©sormais parler de collusion entre toutes les composantes de lâ#Ă©tat_de_droite.
« Macron et le RN sont muets sur le fait que les rĂ©sistants communistes Ă©trangers aient comptĂ© parmi les plus Ă©minents patriotes de France »
â»https://qg.media/2024/02/19/macron-et-le-rn-sont-muets-sur-le-fait-que-les-resistants-communistes-etranger
Ă quelques jours de la panthĂ©onisation des Ă©poux Manouchian, ce mercredi 21 fĂ©vrier, dont le souvenir imprĂšgne la tristement cĂ©lĂšbre « Affiche rouge », lâhommage national emmenĂ© par Emmanuel Macron laisse prĂ©sager un accent mis sur leur origine armĂ©nienne plus que sur leur engagement communiste, et une instrumentalisation de leurs actes de bravoure. Sâengageant Ă contre-courant des historiographies dominantes, Annie Lacroix-Riz revient pour QG sur le rĂ©cit mĂ©connu des ces ardents militants communistes dâorigine immigrĂ©e, qui dĂ©fendirent la France au pĂ©ril de leurs vies, avec une bravoure que beaucoup de « bons Français » nâeurent jamais.
LâextrĂȘme droite veut profaner la mĂ©moire du rĂ©sistant Missak Manouchian
â»https://contre-attaque.net/2024/02/20/lextreme-droite-veut-profaner-la-memoire-du-resistant-missak-manouch
Dans cette pĂ©riode de confusion gĂ©nĂ©rale, tous les repĂšres sont mĂ©thodiquement dĂ©molis. LâĂ©tĂ© dernier, le gouvernement a proclamĂ© un nouvel « arc rĂ©publicain » qui allait de lâextrĂȘme droite au Parti Socialiste, excluant la gauche, et considĂ©rant ainsi que toute valeur rĂ©solument Ă©cologiste, anti-raciste ou anticapitaliste Ă©taient « anti-rĂ©publicaine ». Ainsi, le « front rĂ©publicain » qui sâopposait jadis Ă lâextrĂȘme droite se transformait en barrage contre la gauche.En novembre, nous avons vu une fausse « marche contre lâantisĂ©mitisme » rĂ©unir les pires politiciens racistes, notamment Le Pen et Zemmour, les hĂ©ritiers historique du pĂ©tainisme et de la collaboration en guise dâinvitĂ©s dâhonneur, pendant que la gauche Ă©tait huĂ©e et diffamĂ©e en continu dans la rue et les mĂ©dias.
Voici Ă prĂ©sent la cheffe de file du Rassemblement National qui annonce sa participation Ă la cĂ©rĂ©monie de panthĂ©onisation de Missak et MĂ©linĂ©e Manouchian. Cet Ă©vĂ©nement aura lieu mercredi 21 fĂ©vrier, Ă lâinitiative de Macron.
Au mois de juin 2023, Emmanuel Macron annonçait lâentrĂ©e de Missak Manouchian et sa compagne MĂ©linĂ©e au PanthĂ©on, le temple des personnalitĂ©s qui ont marquĂ© lâhistoire de France. Manouchian Ă©tait un rĂ©sistant armĂ©nien qui a pratiquĂ© la lutte armĂ©e et la guĂ©rilla urbaine contre les nazis. Il est mort assassinĂ©s en 1944, avec dâautres membres de son rĂ©seau, les Francs Tireurs Partisans. Les nazis les avaient dĂ©crits comme « lâarmĂ©e du crime » sur lâAffiche rouge, insistant sur le fait quâils Ă©taient juifs et Ă©trangers. Les FTP-MOI Ă©taient composĂ©s de prolĂ©taires immigrĂ©s luttant contre lâextrĂȘme droite. Ils reprĂ©sentaient absolument tout ce que le RN et le reste de la droite cherche encore aujourdâhui Ă Ă©liminer.
Autrement dit, lâhĂ©ritiĂšre dâun parti fondĂ© par des nazis et des collabos compte profaner par sa prĂ©sence la mĂ©moire dâun rĂ©sistant communiste qui combattu jusquâĂ la mort contre le fascisme. La dissonance cognitive de lâĂ©poque est Ă son paroxysme.
Cette « panthĂ©onisation » en elle mĂȘme est un scandale. Câest le mĂȘme Emmanuel Macron qui dĂ©clarait en novembre 2018 que « PĂ©tain Ă©tait un grand soldat » et qui a dissout des collectifs antifascistes quelques annĂ©es plus tard. Câest le mĂȘme qui criminalise les hĂ©ritiers de Manouchian, qui enferme les militant-es antifascistes et couvre lâextrĂȘme droite, jusquâau sein de sa police.
Quant au parti de Marine Le Pen, redisons-le : il a littéralement été fondé par les assassins de Manouchian et ses camarades ! Marine Le Pen est une millionnaire, héritiÚre, raciste. Manouchian était un prolétaire immigré antifasciste. Tout les oppose.
« Que Marine Le Pen ait lâoutrecuidance dâĂȘtre prĂ©sente, je ne peux pas le supporter », a dĂ©clarĂ© Georges Duffau-Epstein, fils de Joseph Epstein, chef des Francs-tireurs partisans pour la rĂ©gion parisienne. « Elle nâest pas la bienvenue, compte tenu de sa filiation, de la personnalitĂ© des fondateurs du Front National, des blagues dĂ©lirantes de son pĂšre sur “Durafour-crĂ©matoire” et autres », explique-t-il Ă LibĂ©ration.
Reste Ă savoir si la prĂ©sence obscĂšne de fascistes le jour dâune commĂ©moration en mĂ©moire dâun couple dâantifascistes, vĂ©ritable profanation mĂ©morielle, se dĂ©roulera dans le calme. Ce qui serait une honte historique.
« Rappelons que si inviter Le Pen ne dĂ©range pas Macron, ce dernier a fait le choix de ne pas inviter LĂ©on Landini rĂ©sistant FTP MOI et prĂ©sident de lâamical des rĂ©sistants des bataillons Carmagnole LibertĂ© »
â»https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/video-leon-landini-resistant-ftp-moi-evince-de-lentree-au-pant
â»https://www.youtube.com/watch?v=ep5ZT7XJALo
Tout un symbole. Dâun cotĂ© LĂ©on Landini, rĂ©sistant FTP MOI, prĂ©sident de lâamicale des rĂ©sistants des bataillons FTP MOI Carmagnole LibertĂ©, Ă©vincĂ© par lâElysĂ©e de lâentrĂ©e au PanthĂ©on de Manouchian, ses camarades, compagnons dâarme. De lâautre Marine Le Pen, fille de Jean Marie Le Pen fondateur du RN au cotĂ© de waffen SS, invitĂ© officiellement par Emmanuel Macron. Les prĂ©fĂ©rences politiques et sympathies du rĂ©gime Macron sont on ne peut plus claires. LĂ©on Landini, dans une vidĂ©o rĂ©alisĂ©e ce 17 fĂ©vrier 2024 revient sur les raisons trĂšs politiques de son Ă©viction, des raisons qui ont tout Ă voir avec lâeffacement systĂ©matique de celui de la rĂ©sistance communiste, et en particulier celle des FTP MOI, et de leur combat antifasciste pour une France libre, souveraine, la France des travailleurs.
Honorer Manouchian et les FTP-MOI câest rendre enfin justice Ă la rĂ©sistance communiste, cesser de criminaliser le communisme en poussant Ă la fascisation, mettre fin Ă la dissolution de la France dans lâUE atlantique. â»https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/honorer-manouchian-et-les-ftp-moi-cest-rendre-enfin-justice-a-
Missak Manouchian au PanthĂ©on : dans une lettre ouverte Ă Emmanuel Macron, les FTP-MOI dĂ©noncent leur Ă©viction de la cĂ©rĂ©monie et ses raisons. â»https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/missak-manouchian-au-pantheon-dans-une-lettre-ouverte-a-emmanu
Sous la couverture de la reconnaissance officielle des combats menĂ©s pour la libĂ©ration de la France par les immigrĂ©s lors de la DeuxiĂšme guerre mondiale, lâostracisme continue. LĂ©on Landini (98 ANS), dernier officier vivant des FTP-MOI (Franc-tireur et Partisan de la Main dâOeuvre ImmigrĂ©e) nâa pas Ă©tĂ© invitĂ© ce 21 fĂ©vrier au PanthĂ©on malgrĂ© ses demandes rĂ©pĂ©tĂ©es Ă lâElysĂ©e. Refus mĂ©prisant : « on reviendra vers vous si votre demande est acceptĂ©e ». Pourquoi ce refus ? Mais pour la mĂȘme raison honteuse que les FTP-MOI ont Ă©tĂ© massacrĂ©s par les fascistes : parce quâil est encore et toujours un indomptable communiste luttant contre le fascisme et dĂ©fendant Ă la fois lâinternationalisme prolĂ©tarien et la libertĂ©, lâindĂ©pendance et la souverainetĂ© de la France.
Un rappel historique ; le groupe Manouchian sâappelait les FTP-MOI :
Franc-Tireurs Partisans - Main dâOeuvre ImmigrĂ©e !
Extrait du communiqué des Amis de Maurice Rajfus
Panthéonisation de Manouchian : opération détournement de mémoire pour Macron et le RN
â»https://www.revolutionpermanente.fr/Pantheonisation-de-Manouchian-operation-detournement-de-memoire
La panthĂ©onisation de Manouchian et les hommages hypocrites de la classe politique, du prĂ©sident de la RĂ©publique au Rassemblement national, sâinscrivent dans le dĂ©tournement de la mĂ©moire dâun communiste et internationaliste, aux antipodes de la xĂ©nophobie ambiante.
Avant de salir Manouchian, Le Pen dĂ©jeunait avec lâAfD qui appelle Ă la « remigration »
â»https://www.revolutionpermanente.fr/Avant-de-salir-Manouchian-Le-Pen-dejeunait-avec-l-AfD-qui-appel
La veille de la cĂ©rĂ©monie dâhommage Ă Manouchian, immigrĂ© rĂ©sistant, le RN a partagĂ© un dĂ©jeuner avec la prĂ©sidente de lâAfD, le parti dâextrĂȘme droite allemand qui a organisĂ© fin 2023 une rencontre visant Ă expulser plusieurs millions dâAllemands dâorigine Ă©trangĂšre du territoire !
Feu ! Chatterton sauve la cérémonie de panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
â»https://www.telerama.fr/debats-reportages/feu-chatterton-sauve-la-ceremonie-de-pantheonisation-de-missak-et-melinee-m
â»https://www.dailymotion.com/video/x8t3bnq
LâentrĂ©e au PanthĂ©on des rĂ©sistants communistes a donc Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e ce mercredi, sous la pluie, et souillĂ©e par la prĂ©sence du RN et un contexte politique rĂ©voltant. Seul le texte dâAragon, sublimĂ© par Arthur Teboul, leur a rendu un hommage digne, Ă©mouvant.
Presque un mois aprĂšs la promulgation de la loi immigration, loi scĂ©lĂ©rate qui introduit notamment le concept de prĂ©fĂ©rence nationale, et dix jours aprĂšs lâannonce par GĂ©rald Darmanin de la fin du droit du sol Ă Mayotte, voilĂ que Missak Manouchian et ses compagnons dâarmes allaient subir le dernier outrage Ă lâheure de leur hĂ©roĂŻsation : la prĂ©sence Ă la cĂ©rĂ©monie de Marine Le Pen, prĂ©sidente dâun parti fondĂ© par des collaborateurs et dâanciens SS. La souillure et la honte.
Et puis, et puis⊠La nuit frissonnante, le vent par rafales, la pluie telle une froide caresse, et la voix dâArthur Teboul sâĂ©levant comme un poĂšme entre les colonnes du PanthĂ©on. « Adieu la peine et le plaisir, adieu les roses/Adieu la vie, adieu la lumiĂšre et le vent. » Le chanteur de Feu ! Chatterton interprĂšte LâAffiche rouge, Ă©crit par Louis Aragon, longtemps chantĂ© par LĂ©o FerrĂ©, et câest une splendeur. Un moment suspendu oĂč sensibilitĂ©, sobriĂ©tĂ© et intelligence convergent pour faire cĂ©der toutes les digues et dĂ©ferler lâĂ©motion. Rendre enfin aux « 20 et 3 Ă©trangers et nos frĂšres pourtant » les honneurs qui leur sont dus.
Merci FeuChatterton !
nâen peut plus des titres de la presse locale : « Ils rĂ©cupĂšrent des bouchons pour lutter contre le cancer ». Lol. Contre les fuites urinaires on aurait compris mais contre le crabe on ne voit pas trop le rapport.
En ce moment on peut voir les Pyrénées depuis la provence !
lâobservation pourra se faire ce mardi depuis le mont Caume, mercredi depuis le Gros Cerveau et ce jeudi depuis le Faron ou le Coudon
Un jour, Alain OrignĂ© tombe sur le carnet manuscrit du baron Franz Xaver Von Zach, un astronome nĂ© en 1754 qui relate avoir entendu parler de lâhistoire dâune Ăźle fantĂŽme qui apparaĂźtrait plusieurs fois dans lâannĂ©e au large de Marseille. MalgrĂ© les moqueries des pĂȘcheurs qui hurlent Ă lâhĂ©rĂ©sie, le Baron dĂ©cide dâaller constater par lui-mĂȘme ce que dâautres disent avoir vu.
Et effectivement, en 1808, il confirme cette rĂ©alitĂ© observable depuis Notre-Dame de la Garde. Il sâagit en rĂ©alitĂ© des montagnes des PyrĂ©nĂ©es qui apparaissent devant le soleil grĂące Ă la rĂ©fraction atmosphĂ©rique lorsque certaines conditions dâalignement ont lieu. Ă lâĂ©poque, les savants avaient du mal Ă croire Franz Xaver Von Zach, puisque dâaprĂšs eux, observer un sommet montagneux aussi lointain nâavait rien de probable.
â»https://www.varmatin.com/vie-locale/durant-les-prochains-jours-les-pyrenees-seront-visibles-depuis-les-monts-t
Les tensions en Cisjordanie, obstacle Ă une solution Ă deux Ătats, selon Borrel
18 février 2024 - Par AFP et Times of Israel Staff
â»https://fr.timesofisrael.com/les-tensions-en-cisjordanie-obstacle-a-une-solution-a-deux-etats-s
Le chef de la diplomatie europĂ©enne Josep Borrell a estimĂ© dimanche que les tensions en Cisjordanie, oĂč les attaques contre des Palestiniens se sont multipliĂ©es, constitue « le rĂ©el obstacle » Ă une solution Ă deux Ătats entre IsraĂ©liens et Palestiniens.
« Je suis surpris parce que tout le monde parle de mettre fin Ă la guerre Ă Gaza, mais personne nâa beaucoup parlĂ© de la Cisjordanie, qui est le vĂ©ritable obstacle Ă la solution des deux Ătats », a jugĂ© le responsable Ă la tribune de la ConfĂ©rence de Munich sur la sĂ©curitĂ©.
« La Cisjordanie est en Ă©bullition, le niveau de violence contre les Palestiniens augmente depuis le 7 octobre, il Ă©tait dĂ©jĂ trĂšs Ă©levĂ© avant cela », a-t-il rappelĂ©. (...)
Berlin: Taxifahrer veranstalten Anti-Berlinale â Protest gegen Uber mit eigenem Filmfestival
â»https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/berlin-taxifahrer-veranstalten-anti-berlinale-protest-gegen-uber-mi
16.2.2024 von JosĂ©-Luis Amsler - Erneut wird die Berlinale vom US-Mietwagenkonzern Uber gesponsert. Berliner Taxifahrer protestieren dagegen â mit einem eigenen Filmfestival.
WĂ€hrend Filmstars im Blitzlichtgewitter ĂŒber den roten Teppich schreiten, geht fĂŒr Klaus Meier ein StĂŒck Berlin verloren. Unweit des Berlinale-Palasts steht der 63-JĂ€hrige mit seinem GroĂraumtaxi. An diesem Donnerstag beginnt mit der Eröffnungsgala am Potsdamer Platz die 74. Berlinale. Hauptsponsor ist, wie schon im letzten Jahr, das US-Mietwagenunternehmen Uber. FĂŒr Meier ist das ein Skandal.
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#Taxi #Kultur #Film #Kino #Berlin #Mitte #Potsdamer_StraĂe #EichhornstraĂe #TaxiFilmFest #Berlinale #Boulevard_der_Stars #Journalismus #Presse #TaxiFilmFest #Medienecho
Das ist eine Ăberraschung!
â»https://justpaste.it/cultq
:-) @monolecte
Taxifahrer veranstalten Anti-Berlinale: Protest gegen Uber mit eigenem Filmfestival
Erneut wird die Berlinale vom US-Mietwagenkonzern Uber gesponsert. Berliner Taxifahrer protestieren dagegen â mit einem eigenen Filmfestival.
WĂ€hrend Filmstars im Blitzlichtgewitter ĂŒber den roten Teppich schreiten, geht fĂŒr Klaus Meier ein StĂŒck Berlin verloren. Unweit des Berlinale-Palasts steht der 63-JĂ€hrige mit seinem GroĂraumtaxi. An diesem Donnerstag beginnt mit der Eröffnungsgala am Potsdamer Platz die 74. Berlinale. Hauptsponsor ist, wie schon im letzten Jahr, das US-Mietwagenunternehmen Uber. FĂŒr Meier ist das ein Skandal.
âUber steht fĂŒr die Zerstörung einer Branche, fĂŒr Ausbeutung, Lohndumping und das systematische Brechen von Gesetzenâ, sagt er der Berliner Zeitung am Telefon. Um auf den drohenden Niedergang des Taxigewerbes aufmerksam zu machen, will Meier wĂ€hrend des gesamten Festivals in Sichtweite des roten Teppichs protestieren â mit einem eigenen Filmfestival.
Taxi-Protest bei der Berlinale: âUber zerstört Existenzenâ
Meier hatte schon im vergangenen Jahr eine kleine Demonstration gegen das Uber-Sponsoring organisiert. Mit der Partnerschaft habe sich das Festival auf die Seite eines âZerstörers von Existenzenâ gestellt. âDas darf sich nicht wiederholenâ, sagte Meier damals der Berliner Zeitung. Die Demo habe die Festivalleitung ignoriert. Anfang Dezember habe er dann erfahren, dass Uber erneut als Hauptsponsor bei der Berlinale eingeladen wird.
Statt nun erneut mit Schildern und Parolen fĂŒr das Anliegen der Taxifahrer zu streiten, setzt der 63-JĂ€hrige in diesem Jahr selbst auf die Kunst der bewegten Bilder. Das âTaxiFilmFestâ soll ein eigenstĂ€ndiges Festival auf vier RĂ€dern sein, eine Gegen-Berlinale im GroĂraumtaxi.
Die Idee fĂŒr das Filmfest hatte Meier bei der Mitarbeit an einem Nachbarschaftsprojekt. Mit Filmen habe der gebĂŒrtige Berliner bereits seit seiner Kindheit zu tun. âMein Vater hat wĂ€hrend des Zweiten Weltkrieges beim Trickfilm in Babelsberg gearbeitetâ, erzĂ€hlt Meier am Telefon. âIch bin quasi im Filmstudio groĂgewordenâ. Auch mit Veranstaltungen kennt sich der ehemalige Taxifahrer aus. Mitte der Neunzigerjahre arbeitete Meier als Freischaffender fĂŒr Film- und Fernsehproduktionen, organisierte das Berliner âVideoFestâ und spĂ€ter die âTransmedialeâ mit.
DrauĂen Demo, drinnen Filmfest
Mit seinem mobilen Festival will Meier nicht nur auf die prekĂ€ren Arbeitsbedingungen der Berliner Taxifahrer aufmerksam machen. Ebenso gehe es darum, ein positives Bild des Gewerbes zu vermitteln. Den Menschen âauch mal was anderes zu zeigen, als den griesgrĂ€migen Taxifahrer, der immerzu wĂŒtend ist, weil er kein Geld mehr verdient.â Formal handelt es sich bei dem Festival trotzdem um eine Demonstration, die auch bei der Berliner Versammlungsbehörde angemeldet ist.
âWir sind zwei in einem, Protest und Filmfestâ, erklĂ€rt Meier. âDas Taxi hat eine harte Schale und einen weichen Kern â so wie wir Berliner halt. DrauĂen ist die Kundgebung mit Forderungen an die Politik. Drinnen findet das Festival unter Freunden statt.â Auf dem Programm stehen dabei ausschlieĂlich Filme, in denen Taxis eine wichtige Rolle spielen: âHallo Taxiâ, âDas fĂŒnfte Elementâ und â natĂŒrlich â Martin Scorseses New-Hollywood-Klassiker âTaxi Driverâ.
Damit soll auch die kulturelle Bedeutung des Taxis fĂŒr die Stadt hervorgehoben werden. âDas Taxi war immer schon Seismograf fĂŒr die gesellschaftliche Entwicklung in Berlinâ, sagt Meier. âDas ging schon in der Nachkriegszeit los. Dann gab es die Studentenbewegung und das studentische Taxi, spĂ€ter dann das migrantische Taxi.â Letztlich leiste die Branche weit mehr, als nur das Fahren von GĂ€sten von A nach B. âTaxifahrer kennen ihre Stadt, wissen in welchen Lebenssitutationen die Menschen stecken und haben immer ein offenes Ohrâ, sagt Meier. All das werde durch Unternehmen wie Uber bedroht.
Kritik gegen Uber: âOrganisierte Schwarzarbeitâ
Die Liste der VorwĂŒrfe gegen den US-Konzern ist lang. Anfang der 2010er-Jahre wurde die Mietwagen-App noch als vielversprechendes Start-Up gefeiert, dass den Personenverkehr revolutionieren sollte. Schnell hĂ€uften sich Berichte ĂŒber schlechte Arbeitsbedingungen und eine aggressive Unternehmenskultur, sogar von Gewalt gegenĂŒber Mitarbeitern war die Rede. 2022 veröffentliche die britischen Zeitung The Guardian eine Auswertung von 124.000 internen Dokumenten, laut der Uber im Zuge seiner weltweiten Expansion gezielt Gesetze gebrochen, Behörden getĂ€uscht und Regierungen beeinflusst haben soll.
In Deutschland gelten fĂŒr den Mietwagenkonzern zwar strengere Regeln, doch auch hier steht Uber in der Kritik. In einer Recherche des RBB wird das GeschĂ€ftsmodell des Unternehmens als âorganisierte Schwarzarbeitâ beschrieben. Uber selbst tritt dabei nur als Vermittler auf. AuftrĂ€ge, die ĂŒber die App ankommen, werden an kleinere Mietwagenfirmen weitergeleitet, die wiederum die Fahrer beschĂ€ftigen. Werden dort gesetzliche Standards missachtet, fĂ€llt das nicht auf Uber zurĂŒck.
Kristian Ronneburg, verkehrspolitischer Sprecher der Linken im Berliner Abgeordnetenhaus, begleitet die Situation seit lĂ€ngerem kritisch. âDas Taxigewerbe ist durch die Ăffnung des Marktes und Deregulierung seit Jahren durch unlautere Konkurrenz mit Mietwagenvermittlern wie Uber enorm unter Druck geratenâ, sagte Ronneburg der Berliner Zeitung. Auch in Deutschland sei immer wieder deutlich geworden, âwie Uber offen und verdeckt RechtsbrĂŒche begehtâ.
âDie Menschen werden von Uber bewusst in eine Falle gelocktâ
TaxiFilmFest-Veranstalter Klaus Meier erzĂ€hlt, dass es sich bei den Fahrern oft um BĂŒrgergeldempfĂ€nger oder GeflĂŒchtete handele, die fĂŒr einen Stundenlohn von vier oder fĂŒnf Euro angestellt werden. Was fĂŒr angehende Fahrer zunĂ€chst wie ein unkomplizierter Weg aussehe, unter der Hand etwas dazuzuverdienen, fĂŒhre schnell in eine Sackgasse: Lange Schichten, fehlender Arbeitsschutz, keine Weiterbildungsmöglichkeiten. âDiese Menschen werden von Uber bewusst in eine Falle gelocktâ, sagt Meier.
Gerade in Berlin sollen Partnerfirmen von Uber konsequent den gesetzlichen Mindestlohn missachten. Die Fahrpreise fĂŒr Kunden variieren, werden je nach Tageszeit und Nachfrage in der App bestimmt â sind aber fast immer billiger, als dieselbe Fahrt mit dem Taxi gekostet hĂ€tte. Meier ist sich sicher: âRein rechnerisch ist es nicht möglich, dass Uber zu diesen Fahrpreisen den Mindestlohn zahlt.â
Das bestĂ€tigt auch Kristian Ronneburg von den Linken. âEs sind bereits viele FĂ€lle dokumentiert, bei denen Fahrerinnen und Fahrer Umsatzprovisionen bekommen, die umgerechnet auf geleistete Arbeitsstunden, unterhalb des Mindestlohns liegenâ, so der Verkehrsexperte. âDumping-Löhne fĂŒhren dann wiederum zu einem Dumping-Wettbewerb und der hat ganz reale strukturelle Folgen fĂŒr das Gewerbe â er macht es kaputt.â
Uber reagiert auf Kritik: Gesetzliches Handeln hat âoberste PrioritĂ€tâ
Ein Sprecher des Uber-Konzerns erklĂ€rt auf Anfrage der Berliner Zeitung, gesetzeskonformes Handeln habe fĂŒr das Unternehmen âoberste PrioritĂ€tâ. Auch die Partnerunternehmen seien vertraglich dazu verpflichtet, sich an alle rechtlichen Vorgaben zu halten. âSofern sie sich nicht an die Regeln halten und wir davon Kenntnis erlangen, ziehen wir entsprechende Konsequenzen, bis hin zu einer Sperrung auf unserer Plattformâ, versichert der Sprecher.
Nach Ansicht des Unternehmens hÀtten die Probleme der Taxibranche nicht nur mit dem gestiegenen Wettbewerb zu tun. Auch in StÀdten, in denen Uber gar nicht vertreten sei, leide das Taxi-Gewerbe.
Zugleich bemĂŒhe man sich um ein partnerschaftliches VerhĂ€ltnis mit der Branche. TatsĂ€chlich arbeiten einige Taxi-Unternehmen angesichts schwindender UmsĂ€tze inzwischen mit Uber zusammen, lassen sich AuftrĂ€ge ĂŒber die App vermitteln. Allein in Berlin betreffe dies mehr als 1000 Fahrzeuge, erklĂ€rt der Uber-Sprecher. Durch eine Partnerschaft könnten sich Taxifahrer âzusĂ€tzliche Erlösquellen erschlieĂen und von der hohen Nachfrage der internationalen Uber-Community profitierenâ.
Klaus Meier kritisiert diese Zusammenarbeit. Dass sich Taxifahrer aus Angst vor dem Existenzverlust mit Uber zusammentun â sich dem Unternehmen unterordnen â sei zwar nachvollziehbar, beschleunige aber nur die Ăbernahme des Marktes durch den Konzern. âDie begreifen nicht, dass es eine SolidaritĂ€t innerhalb des Gewerbes braucht, wenn man ĂŒberleben willâ, so Meier.
Mehr Wettbewerb, weniger Regeln
Bis 2019 war der 63-JĂ€hrige noch selbst auf den StraĂen Berlins unterwegs. Seit einigen Jahren kĂŒmmert sich Meier als âTaxi-Soziallotseâ um die Sorgen und Nöte seiner Kollegen. Er berĂ€t Taxifahrer in prekĂ€ren ArbeitsverhĂ€ltnissen, hilft bei BehördengĂ€ngen, vermittelt RechtsbeistĂ€nde. âIch helfe den Fahrern, Orientierung in schwierigen Lebenslagen zu findenâ, beschreibt Meier seinen Beruf.
Immer öfter gehe es dabei um die Folgen der VerdrĂ€ngung durch Uber â die von der Bundespolitik maĂgeblich vorangetrieben wurde. TatsĂ€chlich ist der Konzern erst seit einigen Jahren in Deutschland aktiv, lange verhinderten gesetzliche Bestimmungen den Markteintritt. 2021 lockerte dann der damalige Bundesverkehrsminister Andreas Scheuer (CSU) das Personenbeförderungsgesetz. âMehr Wettbewerb, weniger Regelnâ, war die Devise. Erst dadurch konnten sich Uber und Co. mit ihrem GeschĂ€ftsmodell in Deutschland etablieren, sagt Meier. âFĂŒr die Taxifahrer war das eine Katastropheâ.
Was fĂŒr die Berliner Taxibranche zum existentiellen Problem wird, trifft bei den Verbrauchern bislang auf ĂŒberwiegend positive Resonanz. Seit Jahren wĂ€chst die Zahl der Uber-Kunden, 2022 hatten weltweit ĂŒber 130 Millionen Menschen die App installiert. Das dĂŒrfte vor allem daran liegen, dass die Fahrten mit dem Mietwagenservice deutlich gĂŒnstiger sind, als die Konkurrenz â laut Angaben des Unternehmens zwischen 30 und 40 Prozent pro Fahrt. Gerade jĂŒngere Menschen und Menschen mit geringem Einkommen wĂ€hlen immer öfter die App, auch als Alternative zum ĂPNV.
Mindestpreise fĂŒr Uber-Fahrten? âDas Problem ist ein anderesâ
Aufgrund der immensen Preisunterschiede wurde 2021 die Möglichkeit einer Mindestbepreisung gesetzlich verankert. Demnach wĂ€re es auch in Berlin möglich, eine Untergrenze fĂŒr Uber- und Taxifahrten festzulegen. Dass der Senat von dieser Regelung Gebrauch machen könnte, gilt jedoch als unwahrscheinlich. âLeider gibt es bei den Genehmigungsbehörden bisher noch Unsicherheiten bezĂŒglich der rechtssicheren DurchfĂŒhrungâ, erklĂ€rt Linken-Politiker Kristian Ronneburg. Der Vorschlag werde vom Senat geprĂŒft.
Klaus Meier steht einer Mindestbepreisung kritisch gegenĂŒber. Letztlich seien es nicht die Gesetze, die fĂŒr die Verarmung des Gewerbes sorgten, sondern deren mangelhafte Durchsetzung. âWo die Behörden darauf achten, dass Gesetze eingehalten werden, kriegt Uber keinen FuĂ auf den Bodenâ, sagt Meier. âIn Hamburg gibt es praktisch keine Uber-Fahrzeuge. Wer die Bedingungen nicht erfĂŒllt, bekommt keine Zulassung.â In Berlin sei das anders. Hier interessierten sich die Behörden schlichtweg nicht fĂŒr die Arbeitsbedingungen der Fahrer, vermutet Meier. âIn dem Moment wo der Mindestlohn in Berlin konsequent durchgesetzt werden wĂŒrde, könnte Uber sein Lohndumping nicht mehr aufrechterhalten.â
Infolge der gestiegenen Konkurrenz mĂŒssten derweil auch viele Taxifahrer unter Mindestlohn arbeiten, um mithalten zu können. âAls ich 1985 angefangen habe, konnten Taxifahrer noch gut von ihrem Beruf lebenâ, sagt Meier. âHeute ist das ein Armutsjob.â Die Betriebe, die faire Löhne zahlen, wĂŒrden wiederum ihre AuftrĂ€ge verlieren. Meier: âAlle Taxibetriebe, die ehrlich arbeiten, stehen gerade kurz vor der Insolvenz.â
Linken-Politiker: Kooperation mit Uber âpolitisch höchst fragwĂŒrdigâ
Dass die Berlinale als kulturelles AushÀngeschild der Hauptstadt mit Uber zusammenarbeitet, trifft auch bei Politikern auf Kritik. Die Linke-Fraktion im Berliner Abgeordnetenhaus fordert in einer Beschlussempfehlung von Ende Januar die Landesregierung auf, der Kooperation einen Riegel vorzuschieben.
Kristian Ronneburg hat den Antrag mit ausgearbeitet. Dass die Berlinale als öffentlich bezuschusstes Festival ausgerechnet dem âgröĂten und finanzstĂ€rksten Gegenspieler der Taxenâ den Vorzug gibt, sei âpolitisch höchst fragwĂŒrdigâ, sagt Ronneburg. Laut dem Antrag seiner Fraktion soll bei der nĂ€chsten Berlinale im Jahr 2025 der Transport der GĂ€ste âausschlieĂlich mit dem Berliner Taxigewerbeâ erfolgen. Dadurch entgangene Sponsorengelder sollen entweder durch andere Partner kompensiert, oder aus dem Berliner Haushalt bezahlt werden.
Der Sprecher des Uber-Konzerns erklĂ€rt auf Nachfrage, man könne die Forderungen der Linke-Fraktion nicht nachvollziehen. âMit unserem Engagement bei der Berlinale unterstĂŒtzen wir die Kultur- und Filmszene in der Hauptstadtâ, so der Sprecher.
Berlinale sieht mögliche Partnerschaft mit Taxifahrern skeptisch
Auch die Festivalleitung reagiert auf Nachfrage eher zurĂŒckhaltend auf den Vorschlag der Linken. âDie Berlinale arbeitet seit vielen Jahren mit unterschiedlichen Partnern beim Fahrdienst zusammenâ, erklĂ€rt eine Berlinale-Sprecherin der Berliner Zeitung. Diese Partner wĂŒrden nicht nicht nur die Kosten und Organisation des Fahrdienstes ĂŒbernehmen, sondern auch die Fahrzeuge selbst stellen.
Dass die Berliner Taxifahrer diese Aufgabe stemmen könnten, sei bislang nicht ersichtlich. âEine Partnerschaft mit Taxiunternehmen wĂŒrde Fahrzeuge, Lohnkosten der Fahrer, sowie alle Betriebsmittel (inkl. Sponsoring) beinhaltenâ, so die Sprecherin. âEin entsprechendes tragfĂ€higes Angebot aus dem Umfeld der Taxi-Unternehmen liegt uns nicht vor.â Dennoch arbeite man im Hintergrund an einer Lösung, sei seit lĂ€ngerem mit Taxivertretern im Austausch.
Die scharfe Kritik an den GeschĂ€ftspraktiken ihres Hauptsponsors weist die Berlinale zurĂŒck. âWir wĂ€hlen unsere Partner im Vorfeld sorgfĂ€ltig aus und unterziehen sie einer PrĂŒfung mit umfangreichen Recherchenâ, so die Sprecherin. Laut geltender Rechtslage dĂŒrfe Uber in Berlin legal operieren, danach richte man sich. Zudem habe Uber der Festivalleitung âglaubwĂŒrdig versichert, dass die GeschĂ€ftspraktiken ihrer Anfangsjahre nicht mehr existieren und sie sich klar davon distanziert haben.â Informationen verschiedener Medien, sowie der Berliner Linken, zeichnen ein anderes Bild.
âMit Martin Scorsese wĂŒrden wir gerne mal einen Kaffee trinkenâ
Wenn Klaus Meier ab Donnerstag an jedem Berlinale-Abend mit seinem GroĂraumtaxi in Berlin-Mitte steht, will er von all dem erstmal nichts mehr hören. Ihm gehe bei seinem âTaxiFilmFestâ darum, die Freude an dem Beruf nach auĂen zu tragen, trotz des ernsten Hintergrundes. Auch gegen die Berlinale hege man grundsĂ€tzlich keinen Groll. âNiemand von uns hat etwas gegen das Festivalâ, sagt Meier. âOhne die Berlinale wĂ€re unsere Stadt um einiges Ărmer. Aber dieses Sponsoring von Uber haben die wirklich nicht nötig.â
Kommende Woche wird es dann doch nochmal politisch: Am 21. Februar soll Meier bei einer Sitzung des MobilitĂ€tsausschusses im Berliner Abgeordnetenhaus die Interessen der Taxifahrer vertreten. Auch ein Abgesandter von Uber wird dort fĂŒr das Unternehmen vorsprechen. âDas wird ein SpaĂâ, sagt Meier lachend.
Bevor es an diesem Abend zur Eröffnung seines Festivals geht â auf dem Programm steht ein Ăberraschungsfilm â muss der 63-JĂ€hrige noch einen wichtigen Anruf tĂ€tigen. âIch wollte mich noch bei der Berlinale-Leitung melden, damit die dem Martin Scorsese mal einen netten GruĂ von uns ausrichtenâ, sagt Meier. âMit dem wĂŒrden wir gerne mal einen Kaffee trinken und uns fĂŒr seinen tollen Film bedanken. Am liebsten hier bei uns im Taxi.â
« Quelle mauvaise foi ! »... la ministre Dominique Faure rĂ©pond aux critiques aprĂšs des propos maladroits sur les malades du cancer
â»https://www.ladepeche.fr/2024/02/18/quelle-mauvaise-foi-dominique-faure-repond-aux-critiques-apres-des-propos-
InterrogĂ©e par France Culture sur la maniĂšre dont elle a vĂ©cu le rĂ©cent remaniement, la ministre a dressĂ© un « parallĂšle » entre cette pĂ©riode de flottement et lâattente vĂ©cue par les personnes « Ă qui on a diagnostiquĂ© un cancer ».
« Jâai fait ce parallĂšle avec des gens Ă qui on a diagnostiquĂ© un cancer et qui attendent pendant quatre semaines, cinq semaines parfois, les rĂ©sultats des analyses pour savoir quelle forme de cancer, comment ils vont ĂȘtre soignĂ©s, quels risques ils ont. Et donc la vie, elle apprend la patience », a-t-elle expliquĂ© au micro de nos confrĂšres.
Depuis 2017, câest toujours la mĂȘme question, la mĂȘme sidĂ©ration : mais comment câest possible dâĂȘtre aussi cons ? Comment câest possible que tous ces macronistes soient aussi abrutis ?
Ben lĂ , ce nâest pas quâune citation, on a le dĂ©roulĂ© complet, oui, câest sidĂ©rant de bĂȘtise crasse, totalement hors-sol, mais dans quel plastique sont-iels fondu·es ?
disruption \dis.Êyp.sjÉÌ\ fĂ©minin
(Didactique) Rupture, fracture.
II paroĂźt quâĂ lâĂ©poque de la disruption des roches calcaires contre les roches schisteuses. — (Jean Louis Giraud Soulavie, Histoire naturelle de la France mĂ©ridionale, 1781)
(Fusion nuclĂ©aire) (Physique nuclĂ©aire, magnĂ©tohydrodynamique, physique des plasmas) Interruption brutale du courant gĂ©nĂ©rĂ© par le plasma thermonuclĂ©aire dâun tokamak.
Ătude dâune mĂ©thode dâamortissement des disruptions dâun plasma de tokamak. — (CĂ©dric Reux, Ătude dâune mĂ©thode dâamortissement des disruptions dâun plasma de tokamak, 2010, thĂšse de doctorat.)
(Marketing) (Anglicisme) StratĂ©gie dâinnovation par la remise en question des formes gĂ©nĂ©ralement pratiquĂ©es sur un marchĂ©, pour accoucher dâune « vision », crĂ©atrice de produits ou de services radicalement innovants.
LâhumanitĂ© vit dĂ©sormais au rythme de la disruption. La disruption, câest une innovation qui place son inventeur dans une situation de monopole quasi absolu du marchĂ© quâil vient de crĂ©er - ce qui lui permet de rafler la mise, sans crainte de concurrent. — (Pascal Chabot, interview dans TĂ©lĂ©rama n° 3558, 21 mars 2018, page 6.)
La disruption est une rupture, une innovation radicale qui rebat totalement les cartes dâun marchĂ© Ă©tabli. Sa recette commence Ă ĂȘtre connue : un astucieux mĂ©lange dâesprit entrepreneurial et de nouvelles technologies « de rupture ». — (IrĂ©nĂ©e RĂ©gnauld, « La dĂ©mocratie Ă lâĂ©preuve de la "disruption" », Socialter, numĂ©ro 29, juin-juillet 2018, page 68.)
(Psychologie) AccĂ©lĂ©ration de la sociĂ©tĂ© qui gĂ©nĂšre une perte de repĂšres chez lâindividu
La grande subvention : Le capitalisme français sous perfusion
âșhttps://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme
Le thĂšme est bien connu : dans notre pays, il y aurait dâun cĂŽtĂ© les « entrepreneurs » du secteur privĂ© qui ne comptent pas leurs heures pour « crĂ©er des richesses » et des emplois, ne devant leurs revenus quâĂ la force de leur travail, et de lâautre les fonctionnaires, fardeau budgĂ©taire terrible pour la sociĂ©tĂ©, qui ne produisent rien dâautre que du service public dĂ©ficitaire et peu performant. Dâun cĂŽtĂ© un apport, de lâautre un coĂ»t. Or, rien nâest plus faux : dĂ©sormais, le secteur privĂ© coĂ»te au contribuable bien plus cher que nombre de services publics. Car chaque annĂ©e, lâEtat dĂ©pense 157 milliards dâeuros en subventions, crĂ©dits dâimpĂŽts et exonĂ©rations de cotisations au profit des entreprises privĂ©es de toutes tailles et de tous secteurs. Câest deux fois le budget de lâEducation nationale, et cela reprĂ©sente 30% du budget de lâĂtat en 2021.
(De la thĂ©ophanie des possĂ©dants au pays de lâ#argent_magique)
Ărosion des sols dans les Alpes : « Câest assez Ă©tonnant », une Ă©tude dĂ©montre lâimpact de lâactivitĂ© humaine depuis 3800 ans
â»https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/savoie/erosion-des-sols-dans-les-alpes-c-est-assez-etonnant-un
â»https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/LUQsik8jrzin_1JTXEEE4HZhNcU/930x620/regions/2024/02/16/bour6355-01-00-00-01-21-65cf8bcccbede608225967.jpg
Il y a 3 800 ans, lâactivitĂ© humaine a pris de lâampleur dans les Alpes, notamment avec lâĂ©levage. Puis lors du Moyen Ăge, de nouvelles pratiques agricoles se sont dĂ©veloppĂ©es. Tout cela a provoquĂ© une Ă©rosion bien plus forte que celle due au climat.
Pas surpris de lâeffet, William Rapuc souligne avec Ă©tonnement lâimportance du phĂ©nomĂšne. « On sâattendait un petit peu Ă ce rĂ©sultat. Mais câest quand mĂȘme assez Ă©tonnant que lâeffet du pastoralisme sur lâĂ©rosion cause une augmentation de deux fois lâĂ©rosion naturelle. »
Ivan Illich, Le silence comme bien commun, 1981 â Et vous nâavez encore rien vuâŠ
â»https://sniadecki.wordpress.com/2024/02/18/illich-silence-fr
La gestion Ă©lectronique dâun problĂšme politique peut ĂȘtre envisagĂ©e de multiples façons. Je propose, comme introduction Ă cette consultation publique, dâapprocher cette question sous lâangle de lâĂ©cologie politique. LâĂ©cologie, au cours des dix derniĂšres annĂ©es, a acquis une nouvelle signification. Il sâagit encore du nom dâune branche particuliĂšre de la biologie professionnelle, mais le terme sert Ă prĂ©sent de plus en plus de label au nom duquel un large public politiquement organisĂ© analyse et influence les dĂ©cisions techniques. Je veux me concentrer sur les nouveaux appareils Ă©lectroniques comme reprĂ©sentant un changement technique dans lâenvironnement humain qui, mĂȘme encore bĂ©nin, doit rester sous contrĂŽle politique (et pas uniquement celui des experts).
[âŠ]
Au cours des treize minutes quâil me reste Ă cette tribune, je vais mâattacher Ă clarifier une distinction que je crois fondamentale pour lâĂ©cologie politique. Je vais distinguer lâenvironnement comme bien commun de lâenvironnement comme ressource.
[âŠ]
Leur premiĂšre rĂ©action est de penser Ă lâapparition dâun nouvel ordre capitaliste. ConfrontĂ©s Ă cette douloureuse nouveautĂ©, ils oublient que le mouvement des enclosures signifie Ă©galement quelque chose de plus simple. Lâenclosure des communaux instaure un nouvel ordre Ă©cologique : lâenclosure nâa pas seulement pour effet de transfĂ©rer physiquement aux riches propriĂ©taires le contrĂŽle des pĂąturages. Lâenclosure marque un changement radical dans les attitudes de la sociĂ©tĂ© face Ă lâenvironnement. Auparavant, dans nâimporte quel systĂšme juridique, une grande partie de lâenvironnement Ă©tait considĂ©rĂ©e comme faisant partie des communaux desquels une majoritĂ© de gens tiraient une large part de leur subsistance sans devoir recourir au marchĂ©. AprĂšs lâavĂšnement de lâenclosure, lâenvironnement devint en premiĂšre instance une ressource au service des « entreprises » lesquelles, en dĂ©veloppant une main-dâĆuvre salariĂ©e, ont transformĂ© la nature en biens et services dont dĂ©pendent la satisfaction des besoins essentiels des consommateurs. Cette transformation est lâangle mort de lâĂ©conomie politique.
« Le pavillon fait partie du rĂȘve français » : Attal promet de doper la construction de maisons - Figaro Immobilier
â»https://immobilier.lefigaro.fr/article/le-pavillon-fait-partie-du-reve-francais-attal-promet-de-doper-l
« Oui, le pavillon fait partie du rĂȘve français ! » Gabriel Attal a Ă©tĂ© ferme : le premier ministre veut relancer la construction de maisons individuelles. Les Français dont on dit que leurs envies sont souvent en dĂ©calage avec la politique du gouvernement, apprĂ©cieront. « Jâassume de vouloir continuer Ă permettre Ă tous les Français qui le veulent, de sâoffrir leur propre maison. Ăa fait partie du rĂȘve de beaucoup de familles, de classes moyennes qui travaillent dur et aspirent Ă se loger, si câest leur choix, dans une maison individuelle », a dĂ©clarĂ© le chef du gouvernement, en dĂ©placement Ă Villejuif (94) pour prĂ©senter les grandes lignes de son « choc dâoffre ».
« Ceux qui ont pu Ă©mettre des doutes, sur cette question, se trompent », a ajoutĂ© Gabriel Attal.
#immobilier #construction #logement #propriétaire #propriété #artificialisation
Le rĂȘve français selon le premier sinistre
Les gus en mode « boussole coincĂ©e sur le sud ».
Ăa sent le bĂ©tonnage de zone agricole et lâĂ©talement urbain, pas du tout viable Ă©cologiquement. La maison individuelle #prĂȘte_a_crever française date du libĂ©ral de droite Giscard (voiture individuelle, maison individuelle, four individuel⊠cf en quoi lâindividualisme a Ă©tĂ© une stratĂ©gie poilitique) et le coup dâAttal ne vient pas de nulle part⊠A une Ă©poque, jâĂ©tais locataire dâun logement oĂč on recevait des publications au nom de mes propriĂ©taires. Au bout dâun moment, avant que mon pote Mohammed ne leur fasse la blague de leur courir aprĂšs avec dans les mains le paquet des envois, je me suis mise Ă ouvrir les blisters noirs qui les recouvraient, câĂ©tait nh lâhebdo du fn, arf. Bref, donner Ă chaque français une maison avec un jardin faisait partie des promesses de campagne de lâextrĂȘme droite. Comme câest Ă©tonnant.
#artificialisation_des_sols #zones_pavillonnaires #ZAN (zéro artificialisation nette)
Revoir aussi : Ecologie du feu et apocalypse : la seconde nature de la Californie, Mike Davis â Agitations
â»https://seenthis.net/messages/925395
En marche arriĂšre
Coups de rabot sur la rénovation énergétique des logements
â»https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/02/20/coups-de-rabots-sur-la-renovation-energetique-des-logements_6217454_3224.htm
La ponction de 1 milliard dâeuros dans les crĂ©dits de MaPrimeRĂ©novâ, annoncĂ©e dimanche par le ministre de lâĂ©conomie, Bruno Le Maire, suscite lâincomprĂ©hension du secteur.
Par Claire Ané
MaPrimeRĂ©novâ est le dispositif qui paie le plus lourd tribut aux nouvelles rĂ©ductions de dĂ©penses annoncĂ©es par le ministre de lâĂ©conomie, Bruno Le Maire, dimanche 18 fĂ©vrier : cette aide Ă la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique va perdre 1 milliard dâeuros de crĂ©dits en 2024. Elle sâĂ©lĂšvera toutefois Ă 4 milliards dâeuros, soit 600 millions dâeuros de plus quâen 2023, mais sans permettre lâaccĂ©lĂ©ration initialement prĂ©vue.
Deux trains de mesures venaient dĂ©jĂ dâĂȘtre prĂ©sentĂ©s, afin que la rĂ©novation Ă©nergĂ©tique contribue au « choc de simplification » dans le logement, promis par le chef du gouvernement, Gabriel Attal. La premiĂšre salve a Ă©tĂ© lancĂ©e par le ministre de la transition Ă©nergĂ©tique, Christophe BĂ©chu, dans un entretien au Parisien, lundi 12 fĂ©vrier. Elle prĂ©voit de modifier le diagnostic de performance Ă©nergĂ©tique (#DPE), afin de faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mĂštres carrĂ©s du statut de #passoire_thermique â Ă©tiquetĂ©s F ou G â, soit 15 % dâentre eux. Ils Ă©chapperont ainsi Ă lâinterdiction de mise en #location, Ă laquelle sont dĂ©jĂ soumis les logements classĂ©s G+, qui doit ĂȘtre Ă©tendue Ă lâensemble de logements G dĂ©but 2025 et aux F en 2028.
Sâajoute une confirmation : les travaux de rĂ©novation des G ne sâimposeront pas dĂšs le 1er janvier 2025, mais lors dâun changement de locataire ou dâun renouvellement de bail. Dans ce dernier cas, le propriĂ©taire en sera dĂ©sormais exonĂ©rĂ© si le locataire en place refuse de dĂ©mĂ©nager le temps des travaux. Autre nouveautĂ© : lâinterdiction de louer un logement classĂ© G sera suspendue pendant deux ans si la copropriĂ©tĂ©, dont il fait partie, vote en assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale une rĂ©novation des parties communes
DeuxiĂšme Ă©tape, jeudi 15 fĂ©vrier : M. BĂ©chu et le ministre dĂ©lĂ©guĂ© au logement, Guillaume Kasbarian, ont rencontrĂ© le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, Olivier Salleron, et celui de la ConfĂ©dĂ©ration de lâartisanat et des petites entreprises du bĂątiment (Capeb), Jean-Christophe Repon. Ils ont promis de simplifier lâaccĂšs Ă MaPrimeRĂ©novâ, dĂ©but mars, sur trois points : limiter lâobligation de recourir Ă Mon accompagnateur RĂ©novâaux propriĂ©taires bĂ©nĂ©ficiant des subventions les plus Ă©levĂ©es, « simplifier le label RGE [pour « reconnu garant de lâenvironnement » ; que les professionnels doivent obtenir pour que les #travaux soient finançables par MaPrimeRĂ©novâ] » et « lever les restrictions de financement concernant les gestes de #rĂ©novation simples et efficaces ».
Si les premiĂšres annonces ont Ă©tĂ© saluĂ©es par certains, le coup de rabot sur MaPrimeRĂ©novâest largement critiquĂ©. La FĂ©dĂ©ration nationale de lâimmobilier (Fnaim) a estimĂ© que les allĂ©gements sur les DPE et lâinterdiction de louer « vont dans le bon sens », tout en appelant Ă « aller plus loin ». Avant de sâalarmer, six jours plus tard, sur X, du fait que « Bruno Le Maire supprime encore 1 milliard dâeuros pour le logement » â le budget 2024 prĂ©voyait dĂ©jĂ 2 milliards dâeuros dâĂ©conomies grĂące Ă la fin du dispositif de dĂ©fiscalisation Pinel, et un autre gain de 400 millions dâeuros par le recentrage du prĂȘt Ă taux zĂ©ro. Et la Fnaim dâinsister : la baisse des crĂ©dits allouĂ©s Ă MaPrimeRĂ©novâ est « incomprĂ©hensible, alors que les obligations de travaux Ă©nergĂ©tiques imposĂ©es par la loi doivent sâaccĂ©lĂ©rer ».
« IncohĂ©rence totale »
La FĂ©dĂ©ration française du bĂątiment, aprĂšs avoir apprĂ©ciĂ© les « intentions » du gouvernement visant Ă relancer MaPrimeRĂ©novâ, dĂ©nonce lâ« incohĂ©rence totale » consistant Ă amputer cette aide, trois jours plus tard. « Comme sur le logement neuf, ces coups de barre laissent craindre quâil nây ait plus de vision au sommet de lâEtat. (âŠ) Organiser la mutation dâune filiĂšre dans ces conditions devient tout simplement impossible », affirme le syndicat dans un communiquĂ©.
Le prĂ©sident de la Capeb, qui reprĂ©sente des entreprises du bĂątiment de moins de dix salariĂ©s (97 % du secteur), estime pour sa part que « la prioritĂ©, câest de ramener les particuliers et les artisans sur la rĂ©novation. Donc de simplifier, alors que les budgets MaPrimeRĂ©novâont Ă©tĂ© moins consommĂ©s lâan dernier quâen 2022 ». De fait, les aides attribuĂ©es ont diminuĂ© en 2023 â passant de 3,1 milliards dâeuros Ă 2,7 milliards dâeuros, tandis que 3,4 milliards avaient Ă©tĂ© allouĂ©s, en hausse de 500 millions dâeuros. « Si lâenveloppe de 4 milliards dâeuros dĂ©sormais prĂ©vue pour 2024 est dĂ©pensĂ©e, nous aurons rĂ©ussi un sacrĂ© coup de pouce », fait valoir lâentourage du ministre du logement.
Pour nombre dâacteurs, cependant, il est malvenu de revoir MaPrimeRĂ©novâ, alors que la nouvelle formule vient Ă peine dâentrer en vigueur, au 1er janvier. « On craint un retour en arriĂšre. Pourtant, on a obtenu de gĂ©nĂ©raliser Mon accompagnateur RĂ©novâ, ce qui Ă©vite les arnaques et les travaux peu pertinents. Cela permet aussi de donner la prioritĂ© aux rĂ©novations dâampleur, qui sont bien plus efficaces et moins coĂ»teuses quâune succession de monogestes, et de renforcer les aides pour les mĂ©nages les plus modestes. RĂ©duire leur #consommation est dâautant plus nĂ©cessaire que les prix de lâ#Ă©nergie ont flambĂ© », alerte LĂ©ana Miska, responsable des affaires publiques de DorĂ©mi, entreprise solidaire spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©novation performante.
« RĂ©duire lâambition sur MaPrimerĂ©novâ est une catastrophe concernant le signal et la lisibilitĂ©, considĂšre le directeur des Ă©tudes de la Fondation AbbĂ© Pierre, Manuel Domergue. Et assouplir les obligations de rĂ©novation va aussi crĂ©er de lâattentisme de la part des propriĂ©taires bailleurs. Tout cela Ă cause du fantasme dâune sortie des passoires thermiques du marchĂ© locatif. Ce ne sera pas le cas. Si le calendrier de rĂ©novation nâest pas respectĂ©, lâEtat, les maires ne peuvent rien faire, seuls les #locataires gagnent une petite arme : la possibilitĂ© de demander au juge dâinstance que leur bailleur effectue des travaux. »
InquiĂ©tude sur lâassouplissement annoncĂ© du DPE
Olivier Sidler, porte-parole de NĂ©gaWatt, association dâexperts qui dĂ©veloppe des solutions pour atteindre la neutralitĂ© carbone en 2050, ne comprend pas le recul prĂ©vu sur MaPrimeRĂ©novâ. MĂȘme sâil lui rappelle la mise en pause de la rĂ©duction des pesticides dans lâagriculture, annoncĂ©e par Gabriel Attal au dĂ©but du mois. « Au sein mĂȘme du gouvernement, le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral Ă la planification Ă©cologique prĂ©voit 200 000 rĂ©novations dâampleur dĂšs 2024 [contre 71 600 en 2023] et une montĂ©e en puissance pour arriver Ă 900 000 par an en 2030. Comment y parvenir sans une forte hausse des crĂ©dits ? Il faut que tout le monde sây mette, y compris les professionnels : ils ont fait dĂ©raper le coĂ»t de la rĂ©novation quand ils avaient assez de travail sur la construction neuve, plus simple. »
Le responsable associatif sâinquiĂšte aussi de lâassouplissement annoncĂ© du DPE. « Si une partie des petits logements sont mal classĂ©s, ce nâest pas Ă cause du mode de calcul, mais parce quâils consomment beaucoup, notamment pour produire de lâeau chaude. Le gouvernement sâapprĂȘte donc Ă changer le thermomĂštre, mais pas la fiĂšvre ! »
M. Sidler juge essentiel de ne pas cĂ©der Ă lâUnion nationale des propriĂ©taires immobiliers, Ă la Fnaim et Ă Bruno Le Maire, dĂ©sormais chargĂ© de lâĂ©nergie (dont EDF), qui voudraient de nouveau modifier le thermomĂštre : « Ils considĂšrent que le calcul du DPE dĂ©savantage le chauffage Ă lâĂ©lectricitĂ©, ce qui nâest pas le cas. Or, sâils obtenaient gain de cause, Ă©normĂ©ment de logements gagneraient des classes Ă©nergĂ©tiques et Ă©chapperaient aux rĂ©novations nĂ©cessaires. »
Claire Ané
Oui, il nây a pas de pilote dans lâavion.
Faut savoir que pour lancer des travaux dans une rĂ©sidence, faut compter au moins 2 ans : dans un premier temps, faut prĂ©senter et faire voter un diagnostique obligatoire. Puis dĂ©briefer le diag, faire voter le principe des travaux, lancer un appel dâoffres, dĂ©pouiller les propositions⊠quand il y en a et repasser au vote.
LĂ , avec des gus qui changent les rĂšgles tous les 2 mois, câest totalement impossible.
On a lancĂ© un appel dâoffres pour le DPE obligatoire et fait voter pour lâune des propositions (6 mois de travail) et comme les rĂšgles ont encore changĂ© depuis le dĂ©but de lâannĂ©e, la boite choisie ne rĂ©pond plus, vu quâon a votĂ© pour un devis qui concrĂštement nâa plus dâobjet car ne correspond plus Ă la lĂ©gislation en cours.
Donc, va falloir recommencer ?
Pendant ce temps, les travaux sont bloquĂ©s sur les rĂ©parations dâurgence qui ne rĂ©solvent rien et consomment les budgets.
Câest moi oĂč mĂȘme les efforts « goutte dâeau dans la mer » sont abandonnĂ©s un par un, sur le plan environnemental ?
DĂ©jĂ il y a eu les emballages, le rĂ©emploi, et maintenant lâindice de rĂ©parabilitĂ©.
Câest ca jeter lâĂ©ponge ?
â»https://www.liberation.fr/lifestyle/hightech/smartphones-le-deploiement-dun-indice-de-durabilite-francais-abandonne-de
Pour reprendre la mĂ©taphore de la voiture, alors que lâaccĂ©lĂ©ration nâa jamais Ă©tĂ© aussi forte, le niveau de carburant indique quâon est sur la rĂ©serve et que le moteur, Ă bout de souffle, se met Ă fumer et Ă tousser. GrisĂ©s par la vitesse, nous quittons la piste balisĂ©e et dĂ©valons, avec une visibilitĂ© quasi-nulle, une pente abrupte truffĂ©e dâobstacles. Certains passagers se rendent compte que la voiture est trĂšs fragile, mais apparemment pas le conducteur, qui continue Ă appuyer sur le champignon !
Tout le monde a remarquĂ© que les sites produits en IA remontent toujours en premier sur les moteurs de recherche. Leur but est de se placer en haut du rĂ©fĂ©rencement pour vendre leurs produits avec des stratĂ©gies SEO qui polluent le web. BourrĂ©s dâinformations erronĂ©es et dâun français ampoulĂ© approximatif, ils arrivent par exemple Ă reproduire vaguement le style dâun blog perso. NâempĂȘche, au dĂ©tour dâune phrase, on va te demander de frapper du code
au lieu de le taper.
Suite ⊠laisse tomber la commande dig
+ short
et essaye donc le fameux creuser + court
:)
Dans une console Linux, la commande serait :
creuser example.com +court
#IA
Olivier Cyran sur X : "Les snipers israĂ©liens exĂ©cutent des mĂŽmes de 5 Ă 8 ans. Froidement, en visant la tĂȘte. Il y a une semaine lâun dâeux recevait les honneurs de franceinfo. « Tireur dâĂ©lite » ça passe mieux que tueur dâenfants, on nâest quand mĂȘme pas des barbares Ă Radio France."
â»https://twitter.com/OlivierCyran/status/1759005498932687116
Opinion: Iâm an American doctor who went to Gaza. I saw annihilation, not war - Los Angeles Times
âșhttps://www.latimes.com/opinion/story/2024-02-16/rafah-gaza-hospitals-surgery-israel-bombing-ground-offensive-children
On one occasion, a handful of children, all about ages 5 to 8, were carried to the emergency room by their parents. All had single sniper shots to the head. These families were returning to their homes in Khan Yunis, about 2.5 miles away from the hospital, after Israeli tanks had withdrawn. But the snipers apparently stayed behind. None of these children survived.
La vaccination réduit considérablement le risque de COVID Long | Shannon Hall
â»https://cabrioles.substack.com/p/la-vaccination-reduit-considerablement
Un consensus de plus en plus large se dégage sur le fait que recevoir plusieurs doses de vaccin COVID peut réduire considérablement le risque de symptÎmes persistants. Une étude du JAMA a notamment constaté que la prévalence du COVID Long chez les travailleur·euses de la santé est passée de 41,8 % chez les participant·es non vacciné·es à 30 % chez celleux ayant reçu une seule dose, 17,4 % avec deux doses et 16 % avec trois doses. Source : Scientific American via Cabrioles
est dĂ©sespĂ©rĂ©e de sa sale manie qui consiste Ă vĂ©rifier et revĂ©rifier TOUTES les informations quâelle publie sur ses rĂ©seaux asociaux, dâautant plus que lĂ le traditionnel dazibao du matin Ă©tait dĂ©jĂ quasiment rĂ©digĂ© dans sa tĂȘte ! En effet, en entendant dans son petit poste de radio quâune usine de piles au lithium avait cramĂ© cette nuit dans lâAveyron elle se disait dans un demi-sommeil que le coin avait dĂ©cidĂ©ment bien changĂ© depuis lâĂ©poque oĂč lâon nây faisait pousser que de la marie-jeanne et des brebis, et elle avait dĂ©jĂ imaginĂ© quâelle pourrait rĂ©diger un truc qui se terminerait par lâexcellentissime mot-diĂšse : #GardaremLoProzac.
Las ! en consultant le Vidal voilĂ quâelle apprend que ce nâest pas le ProzacÂź qui contient du lithium, mais plutĂŽt des mĂ©docs « concurrents » comme le TĂ©ralitheÂź.
Bref : pour une fois que la vieille punkĂ chienne voulait essayer dâĂȘtre dĂ©sopilante, elle a lâimpression que toute « la rĂ©alitĂ© » sâest liguĂ©e contre elle pour lâempĂȘcher de sâexprimer.
Vous me faites (re) penser que jâavais vu passer lâinfo ce matin mĂȘme
â»https://www.huffingtonpost.fr/france/video/aveyron-900-tonnes-de-batteries-au-lithium-brulees-dans-l-incendie-d-
et que notre glorieux shithole country va relancer lâextraction miniĂšre Ă tour de bras pour que nous puissions faire cette bon dieu de guerre Ă la Russie parce que les Amerloques ont lâintention de nous la faire Ă lâenvers si on paie pas nos dettes Ă lâOTAN.
On vit une Ă©poque opaque.
â»https://www.leparisien.fr/economie/exploitation-de-nouvelles-mines-en-france-nous-allons-disposer-de-ressour
DU NAZISME ZOMBIE
â»https://lundi.am/DU-NAZISME-ZOMBIE
GĂ©rard Granel prophĂ©tisait, avant de sâĂ©teindre en 2000 : « Les annĂ©es 30 sont devant nous. » Cette drĂŽle de familiaritĂ© avec les spectres du siĂšcle arriĂšre, qui sâinsinue partout au moment mĂȘme oĂč les archives audiovisuelles de ces annĂ©es-lĂ se voient dĂ©sormais colorisĂ©es, rafraĂźchies et rajeunies, au moment mĂȘme oĂč la fin du noir et blanc abolit lâancienne distance des temps entre eux et nous, cette familiaritĂ© exige que lâon y fasse, analytiquement, retour. MĂȘme si, en 2017, Johann Chapoutot disait lui-mĂȘme que : « la comparaison est permanente sans ĂȘtre pertinente », la permanence mĂȘme de la question fasciste nâest pas, en elle-mĂȘme, anodine.
Lâapprofondissement impertinent de sa permanence nous pose question. Le nĂ©o-kantien de la revue Esprit, MichaĂ«l Foessel, dans son livre RĂ©cidive (2018), disait que le « spectre » de lâannĂ©e 1938 hantait la France de 2018 : mĂȘme « sociĂ©tĂ© qui, sans rien savoir de ce qui [lâattend], [a] dĂ©jĂ abdiquĂ© sur lâessentiel », mĂȘme « antiparlementarisme par le haut », mĂȘme multiplication des dĂ©crets-lois ou des 49.3, des lois pĂ©nalisant lâentraide (dĂ©crets-lois de Daladier du 2 mai 1938 sur « la police des Ă©trangers »), mĂȘme accoutumance Ă la xĂ©nophonie, mĂȘme contemption de la LDH, mĂȘme sentiment gĂ©nĂ©ral « que la fĂȘte est finie ». Et ce nâĂ©tait quâen 2018.
Six ans plus tard, en 2024, Macron a bien failli promulguer la prĂ©fĂ©rence ethnoraciste du RN avec sa loi immigration (« Rassemblement national » tire bizarrement sa nouvelle appellation du parti de Marcel DĂ©at, le Rassemblement national populaire de 1941). DĂ©but 2024, on apprend quâen Allemagne, le parti dâextrĂȘme droite AfD planifie, en secret, en cas de victoire Ă©lectorale, les premiers dispositifs de remigration dâune partie des citoyens allemands dits « non-assimilĂ©s ». Or, si lâon ne fait pas de lâhistoire tĂ©lĂ©ologique, pour les nazis, au dĂ©part, il ne sâagissait jamais « que » de cela : faire remigrer les juifs Ă Madagascar. Comme lâĂ©crit James Q. Whitman : « Lâextermination est venue plus tard. Dans la pĂ©riode qui nous intĂ©resse ici, la prioritĂ© des nazis Ă©tait lâĂ©migration forcĂ©e. »
Alors on pourrait se dire que 2024, ce nâest rien.
Pourtant, câest exactement aussi ce que pensaient les contemporains du nazisme : LĂ©on Blum nâĂ©crivait-il pas, en 1932 : « Les nazis sont exclus du pouvoir, ils sont mĂȘme exclus de lâhypothĂšse mĂȘme du pouvoir. » ? Ou encore, 29 jours avant la nomination dâHitler Ă la Chancellerie, le 1er Janvier 1933, le quotidien social-dĂ©mocrate VorwĂ€rts ne saluait-il pas la nouvelle annĂ©e en titrant : « Ascension et chute de Hitler » ? Jacques Madaule, de la revue Esprit, ne disait-il pas, en 1938, un an avant Vichy : « Un parti fasciste en France, pour le moment nous ne le voyons pas. ». Madaule ne pouvant pas imaginer que le parti fasciste quâil cherchait autour de lui allait venir de lâintĂ©rieur mĂȘme des organes de lâĂtat, au moment de la dĂ©faite et de lâavĂšnement de PĂ©tain ?
AprĂšs tout, aujourdâhui, dans une drĂŽle de symĂ©trie inversĂ©e, le fait dâanticiper, de craindre, de pressentir ou de voir partout « le » fascisme supposĂ©ment sâimposer, est peut-ĂȘtre le signe, justement, comme le disait un gĂ©nie de plateaux tĂ©lĂ© : quâ « il nây a aucun dĂ©sastre Ă lâhorizon, sauf dans votre tĂȘte, monsieur. »
Normalisant les infections et les dĂ©cĂšs de masse, les CDC abandonnent les directives dâisolement pour le #COVID-19 - World Socialist Web Site
â»https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/15/lxjd-f15.html
â»https://www.wsws.org/asset/85a2962c-ffe5-44c3-8e24-b6ee2132d877?rendition=1600x900
Quâil sâagisse du bĂąclage du dĂ©ploiement initial des tests de masse et de la recherche des contacts, du fait de dĂ©courager activement le dĂ©pistage, dâencourager la rĂ©ouverture prĂ©maturĂ©e des Ă©coles, de dissimuler la science de la transmission par voie aĂ©rienne, de dĂ©nigrer le port du masque, de rĂ©duire les directives dâisolement et de quarantaine en rĂ©ponse au variant Omicron, dâadopter des conceptions eugĂ©nistes ou de dissimuler Ă plusieurs reprises lâĂ©volution et la propagation de nouveaux variants, les CDC se sont avĂ©rĂ©s ĂȘtre un pion de Wall Street et des grandes entreprises, qui ne sont pas disposĂ©es Ă accepter les mesures de santĂ© publique les plus minimes, considĂ©rĂ©es comme des entraves Ă la rĂ©alisation des bĂ©nĂ©fices.
Lâobjectif sous-jacent du dernier changement de politique des CDC est de normaliser le COVID-19 et de le traiter comme lâĂ©quivalent de la grippe et dâautres agents pathogĂšnes respiratoires, qui sont considĂ©rĂ©s comme « endĂ©miques » et donc comme des caractĂ©ristiques permanentes de la vie sociale moderne. Une conspiration massive de lâĂtat et des mĂ©dias a Ă©tĂ© mise en place pour tenter de conditionner la population Ă accepter ce discours, tout en dissimulant la science de lâĂ©limination, qui prouve que grĂące Ă un programme global de santĂ© publique, le COVID-19, la grippe, le VRS et de nombreux autres agents pathogĂšnes pourraient ĂȘtre Ă©liminĂ©s Ă lâĂ©chelle mondiale, ce qui permettrait de sauver des millions de vies chaque annĂ©e.
De maniĂšre significative, une semaine seulement avant la publication de lâarticle du Post, une Ă©tude en attente de validation a Ă©tĂ© publiĂ©e. Elle a rĂ©vĂ©lĂ© que lâinfection par COVID-19, ainsi que par dâautres agents pathogĂšnes respiratoires comme la grippe et le VRS, augmente considĂ©rablement le risque de dĂ©velopper une dĂ©mence prĂ©coce, le COVID-19 augmentant ce risque de 60 % dans lâannĂ©e qui suit lâinfection. Les personnes gravement infectĂ©es par le COVID-19 ont vu leur risque de dĂ©velopper une dĂ©mence prĂ©coce multipliĂ© par 17 par rapport aux personnes non gravement infectĂ©es.
LâĂ©tude ne sâattarde pas sur ce point, mais fait craindre que les rĂ©infections annuelles multiples de lâensemble de la population par le COVID-19 ne provoquent trĂšs probablement une augmentation substantielle des taux de dĂ©mence, de maladie de Parkinson, de maladie dâAlzheimer et dâautres troubles neurologiques dans les annĂ©es et dĂ©cennies Ă venir.
Il ne sâagit lĂ que dâune facette des risques systĂ©miques pour la santĂ© posĂ©s par le COVID-19 et le COVID long, qui peuvent endommager pratiquement tous les organes du corps et provoquer une dĂ©bilitation Ă long terme, chaque rĂ©infection ne faisant quâaccroĂźtre ces dangers. Les experts estiment que des centaines de millions de personnes souffrent aujourdâhui du COVID long dans le monde, tandis que lâoutil de planification du scĂ©nario Ă©pidĂ©miologique du COVID-19 de McKinsey estime que les coĂ»ts annuels du « COVID endĂ©mique » pourraient se situer entre 137 et 379 milliards de dollars rien quâaux Ătats-Unis.
La logique pro-capitaliste de la politique des CDC est que la sociĂ©tĂ© doit accepter des vagues incessantes dâinfection par le COVID-19 et tous les autres agents pathogĂšnes respiratoires, contre lesquels il nây a pas grand-chose Ă faire. Les propriĂ©taires de bĂątiments publics et privĂ©s ne devraient pas ĂȘtre obligĂ©s dâinstaller des filtres HEPA ou des lampes Far-UVC, dont il est prouvĂ© quâils rĂ©duisent la transmission par voie aĂ©rienne. Les travailleurs doivent retourner au travail et les enfants Ă lâĂ©cole lorsquâils sont malades, afin de garantir que la production capitaliste se poursuive sans encombre.
Lâabandon global de la santĂ© publique par tous les gouvernements capitalistes au cours de la pandĂ©mie de COVID-19 est un acte dâaccusation dĂ©vastateur de cet ordre social en faillite, qui subordonne tous les besoins sociaux aux intĂ©rĂȘts de profit privĂ© dâune minuscule oligarchie financiĂšre et patronale. Il doit ĂȘtre renversĂ© et remplacĂ© par une Ă©conomie socialiste mondiale planifiĂ©e, seul moyen pour lâhumanitĂ© de façonner son avenir et de garantir aux gĂ©nĂ©rations futures le droit Ă la santĂ©, Ă un logement de qualitĂ© et Ă lâĂ©galitĂ© sociale.
La classe dirigeante rĂ©clame davantage de « souffrance Ă©conomique », alors que les entreprises accĂ©lĂšrent les suppressions dâemplois aux Ătats-Unis et dans le monde entier - World Socialist Web Site
â»https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/16/pers-f16.html
â»https://www.wsws.org/asset/5842dd92-aecc-4e3a-af8e-5fad8aba639c?rendition=1600x900
des nouvelles du « grand remplacement ».
Les suppressions dâemplois aux Ătats-Unis et dans le monde entier sâaccĂ©lĂšrent de jour en jour, les dirigeants dâentreprise assurant Ă leurs actionnaires que davantage de travail et de profits seront extraits de moins en moins de travailleurs.
Selon une analyse de Morgan Stanley portant sur les rĂ©centes confĂ©rences tĂ©lĂ©phoniques sur les rĂ©sultats, « les mentions dâ“efficacitĂ© opĂ©rationnelle” nâont jamais Ă©tĂ© aussi nombreuses aux Ătats-Unis au cours de cette saison des rĂ©sultats, car les entreprises se concentrent sur la discipline des dĂ©penses, mais Ă©galement investissent dans des technologies “qui peuvent stimuler la productivitĂ© future, comme lâIA” ».
Bloomberg, qui a rapportĂ© lâanalyse, a ajoutĂ© : « Walt Disney Cie a dĂ©clarĂ© que les bĂ©nĂ©fices de cette annĂ©e augmenteront dâau moins 20 pour cent grĂące Ă la rĂ©duction des coĂ»ts ». Par « rĂ©duction des coĂ»ts », on entend un massacre dâemplois.
Une enquĂȘte de ResumeBuilder a rĂ©vĂ©lĂ© que « 38 pour cent des chefs dâentreprise pensent que des licenciements sont probables en 2024, et prĂšs de la moitiĂ© dâentre eux affirment que leur entreprise va geler les embauches ». Quatre personnes interrogĂ©es sur dix ont dĂ©clarĂ© quâelles remplaçaient les travailleurs par lâintelligence artificielle, Ă©crit Business Insider, ajoutant que « la tendance a dĂ©jĂ commencĂ©, avec de grandes entreprises technologiques comme Dropbox, Google et IBM annonçant des licenciements dans le cadre dâune nouvelle orientation vers lâIA ».
Lâobjectif de la campagne de suppression dâemplois de la classe dirigeante nâest pas simplement de faire baisser les salaires, mais une restructuration bien plus radicale des relations de classe. Face Ă la pandĂ©mie de COVID-19, la prioritĂ© criminelle accordĂ©e aux profits plutĂŽt quâaux vies humaines a entraĂźnĂ© la mort de 1,2 million de personnes rien quâaux Ătats-Unis, lâaffaiblissement de millions dâautres et une forte baisse de la participation au marchĂ© du travail. Le prĂ©sident Trump a supervisĂ© un renflouement bipartisan de Wall Street de plusieurs milliers de milliards de dollars, et le gouvernement Biden a Ă©tĂ© chargĂ© de le faire payer Ă la classe ouvriĂšre.
Mais la « pĂ©nurie de main-dâĆuvre » a donnĂ© aux travailleurs une certaine marge de manĆuvre, notamment une flexibilitĂ© relativement plus grande pour trouver des emplois mieux rĂ©munĂ©rĂ©s ou offrant de meilleures conditions. Lâobjectif de lâaugmentation rapide des taux dâintĂ©rĂȘt par la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine a Ă©tĂ© de dĂ©truire mĂȘme ce levier minimal en faisant grimper le chĂŽmage et en terrorisant la classe ouvriĂšre pour quâelle se soumette.
Cette politique est si importante que le prĂ©sident de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale, Jerome Powell, a retardĂ© le dĂ©but de la rĂ©duction des taux dâintĂ©rĂȘt, mĂȘme si lâargent quasi gratuit a Ă©tĂ© au cĆur de la hausse record du marchĂ© boursier et de lâenrichissement de lâoligarchie financiĂšre. Au lendemain de la publication du rapport sur lâemploi, qui montrait que les embauches restaient supĂ©rieures aux licenciements, Jerome Powell a indiquĂ© que les futures baisses de taux dĂ©pendaient dâun « affaiblissement suffisant du marchĂ© du travail ».
Le Financial Times a exprimĂ© les perspectives de la classe dirigeante dans un article paru la semaine derniĂšre, cĂ©lĂ©brant ce quâil a appelĂ© un « changement dans lâĂ©quilibre des pouvoirs au profit de lâemployeur ».