Alain Desrosières
Lyon, 18 avril 1940 - Paris, 15 février 2013
Montparnasse 11è division
(ligne 3 Nord, tombe 2)
Quatrième anniversaire du départ d’Alain
Occasion pour sa famille d’inaugurer l’œuvre réalisée sur sa tombe
Occasion de réveiller ce compte un peu endormi
Occasion d’y faire une excursion hors du domaine des sculpteurs
Pour ce grand arpenteur des rues de Paris une reconstitution de vrais pavés parisiens
Pour cet historien du comptage, après l’indispensable « mise en équivalence », cet additionneur de Kummer
dont l’image
a servi d’illustration à son ouvrage
La politique des grands nombres, Histoire de la raison statistique, La Découverte, 1993
Cet ouvrage magistral, devenu un classique depuis sa première publication en 1993, rassemble plusieurs domaines jamais connectés jusqu’ici de l’histoire des sciences et de la politique : il retrace à la fois l’histoire de l’État, des statistiques, des bureaux de l’administration et de la modélisation de l’économie, domaines dont le rapprochement ne s’est fait que très progressivement. Ainsi, la statistique, qui était au XVIIIe siècle la « science de l’État », ignorait alors les probabilités : elles n’y ont été associées qu’au XIXe siècle. Au fur et à mesure que la « politique des grands nombres » s’enrichit, elle brasse les jeux de hasard, les risques de la vaccination, les assurances sur la vie, la fixation des tarifs douaniers, la fiabilité des jurys, puis, plus récemment, les effets catastrophiques des cycles économiques et les sondages d’opinion, dont l’auteur propose une analyse fort stimulante.
En reconstituant les hésitations, les contingences et les controverses qui définissent la « raison statistique », ce livre ne s’adresse pas seulement aux historiens des sciences, aux économistes ou aux spécialistes de science politique, mais veut ouvrir un débat avec le grand public ausculté par ces appareils statistiques.
▻http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_politique_des_grands_nombres-9782707165046.html
]]>A Vallauris, on a pillé la tombe de Jean Marais
▻http://www.varmatin.com/vie-locale/a-vallauris-on-a-pille-la-tombe-de-jean-marais-12682
Un des deux bustes de la « Bête » - du film La belle et la bête - , modelé par le défunt artiste a été dérobé au vieux cimetière de la cité des Potiers. Une pièce estimée à 4000 euros...
]]>Shamaï Haber
Łódź 1922 - Paris 1995
Montparnasse 8è division
(ligne 13 Ouest, tombe 7 Sud)
WP [en] ▻http://en.wikipedia.org/wiki/Shamai_Haber
plus détaillée en [nl] (avec photos d’œuvres) ▻http://nl.wikipedia.org/wiki/Shama%C3%AF_Haber
L’annonce de son décès dans l’Humanité
Décès du sculpteur Shamaï Haber et de son épouse. ▻http://www.humanite.fr/node/195171
Le sculpteur d’origine polonaise Shamaï Haber s’est éteint jeudi 24 août dans son atelier, très affecté, précisent ses amis, par l’état de santé de son épouse, Sérita, qui devait décéder vendredi dernier [le lendemain]. Né à Lodz en 1922, il émigre en Palestine en 1935 avant de venir s’installer en France en 1949. Les obsèques du couple auront lieu jeudi 31 août, à 11 h 30, au cimetière Montparnasse. L’association des Amis de Shamaï Haber souligne le grand dénuement dans lequel ont disparu l’artiste et son épouse. Ils lancent un appel à tous ceux qui peuvent les aider à préserver la mémoire et l’oeuvre du sculpteur.
Le fonds d’atelier a été saisi après son décès en règlement de ses dettes de loyer vis-à-vis de la ville de Paris.
Œuvres dans Paris
Monument commémoratif de la prison du Cherche-Midi, à l’angle de la rue du Cherche-Midi et du boulevard Raspail (au coin de la MSH, Maison des Sciences de l’Homme) (1973)
Sculpture abstraite mais bien tangible – l’ensemble pèse 300 tonnes et s’élève à huit mètres de hauteur, – formée de blocs de granit [bleu de Lanhélin] transportés non sans quelques difficultés de Bretagne, elle a été conçue comme « une réplique au bâtiment d’acier et de verre » qui abrite depuis cinq ans à la fois la direction de l’éducation surveillée du ministère de la justice et la Maison des sciences de l’homme dépendant du ministère de l’éducation nationale. Par cet « environnement sculptural », Shamaï Haber, qui l’a réalisé à la demande de l’Etat et des architectes du nouvel immeuble, a voulu créer là, grâce à l’opposition des matériaux un « nœud entre la rue, le bâtiment et le jardin qui l’entoure ».
L’installation de cette « sculpture » ne fut pas une mince affaire puisque le matin même elle n’existait encore que dans la tête de son auteur. Pendant toute la journée, une équipe de grutiers enthousiasmés par l’originalité du travail, la composèrent à l’aide de leurs engins en superposant les blocs de granit sous les directives de l’artiste.
Shamaï Haber abandonne aux passants le soin de trouver un nom pour sa « sculpture » si véritablement cela paraît nécessaire. Il préfère quant à lui la laisser anonyme comme la pose d’une première pierre. »
(de Shamaï Haber et les « menhirs » de la Maison des Sciences de l’Homme, rue du Cherche-Midi ►http://prisons-cherche-midi-mauzac.com/des-hommes/shamai-haber-et-les-menhirs-de-la-maison-des-sciences-d )
Malgré la dernière phrase ci-dessus, la notice WP [nl] la baptise Homme écrasé par la ville .
Une structure similaire ( Menhirs ) est à Gruissan (11)
Le creuset du temps (1988)
Son nom n’est pas connu mais le monument l’est sous le nom plus courant de Fontaine de la Place de Catalogne (Paris 14è, à environ 350 mètres de sa tombe) 300 000 pavés de granit
Vue du bureau du manager de l’hôtel qui fait l’angle de la gare Montparnasse (à l’époque un fan de la fontaine)
La signature
Par ailleurs, de sa phase israélienne il a réalisé la statue qui se trouve à l’entrée de la centrale de Dimona. Bizarrement, je n’ai pas réussi à en trouver de photo…
]]>Index alphabétique
Belmondo , Paul (1898-1982) ▻http://seenthis.net/messages/157437
Cahieux , Henri (1825-1854) ▻http://seenthis.net/messages/155728
Chan May-Kam (Mme Zao, Wou Ki) (1930-1972) ▻http://seenthis.net/messages/155807
Étex , Antoine (1808-1888) ▻http://seenthis.net/messages/156145
Guibourgé , Roger (1881-1952) ▻http://seenthis.net/messages/161198
Haber , Shamaï (1922-1995) ▻http://seenthis.net/messages/161380
Privat , Gilbert (1892-1969) ▻http://seenthis.net/messages/156377
Pyanet , Victor (?-1860) ▻http://seenthis.net/messages/155742
Richer , Paul (1849-1933) ▻http://seenthis.net/messages/155655
Roger Guibourgé
Paris 1881-1952
Montparnasse
18è division
Très peu d’information sur ce statuaire , pas de fiche WP.
On trouve certaines de ces œuvres dans les résultats de ventes aux enchères, avec des « biographies » plus que succinctes…
Par exemple ▻http://artsalesindex.artinfo.com/asi/search/Roger_Guibourge/artistProfile.ai?artistID=198768
avec cette Maternité , 1910
ou encore cette Fille de Pharaon avec Moïse enfant
Le Satyre et le passant est visible dans un parc à Boussy-Saint-Antoine (91) ▻http://fr.topic-topos.com/le-satyre-et-le-passant-boussy-saint-antoine
Le regard persistant, pénétrant, provocateur même, croise celui du passant : Guibourgé l’a voulu ainsi. Sa fille Colette et son gendre Boris Krebs, propriétaires du château du Petit-Quincy (Les Thibaudières depuis 1961 ) de 1947 à 1958, avaient fait placer cette œuvre au haut de l’allée de platanes pour accueillir le visiteur, et avaient fait graver sur le socle « Noli jacere in eum lapidem tu quoque », « Ne lui jette pas la pierre, toi aussi ».
]]>Paul Belmondo
Alger 1898 — Paris 1982
Montparnasse
2è division
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Belmondo_(sculpteur)
On lit parfois à son sujet « le dernier sculpteur classique ». Son style néo-classique le rapproche de son ami Arno Breker.
(cf. cette note, à la conclusion plutôt marquée…
Jean Monnet, … a écrit, peu avant sa mort :
s’il fallait refaire l’Europe, je commencerais par la culture .
C’est tout simplement ce qu’avaient déjà fait Belmondo et Breker.
▻http://causerie.20minutes-blogs.fr/archive/2009/08/17/belmondo-et-breker-les-deux-amis-fideles.html )
Cette amitié et sans doute quelques sympathies le conduisirent, pendant la guerre, à être membre du Groupe Collaboration dans l’orbite d’Otto Abetz. ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Collaboration. Avec Othon Friesz, il en fut vice-président de la section arts plastiques et participa au fameux « voyage à Berlin » en 1941.
De WP :
En 1945, Paul Belmondo fut jugé par le tribunal d’épuration des artistes plasticiens et fut interdit de ventes et d’exposition pendant un an.
(…)
Il devient professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1956 et membre de l’Institut de France en 1960.
Son atelier était situé au 77, avenue Denfert-Rochereau dans d’anciennes écuries (actuellement derrière un immeuble neuf). Le contenu a été donné par les héritiers à Boulogne-Billancourt, à charge pour la mairie de créer un musée. ▻http://www.leparisien.fr/paris/au-coeur-de-l-atelier-du-sculpteur-paul-belmondo-05-05-2007-2008004191.ph
Musée Paul-Belmondo
▻http://www.boulognebillancourt.com/cms/index.php?option=com_content&task=view&id=2181
Œuvres à Montparnasse
(au moins) 2 médaillons
toutes les 2 dans la 27è division (côté petit cimetière)
André Dignimont
Othon Friesz, peintre français
Dans Paris
Apollon au jardin des Tuileries
Femmes inconnues au Père Lachaise
►http://romy.tetue.net/femmes-meconnues-pere-lachaise
Comment effacer les femmes de l’histoire ? En ne les nommant point. En laissant croire qu’elles n’en furent pas actrices, ou qu’en des rôles secondaires, relatifs aux hommes, ces héros. Source : Relevé sur le Net...
]]>Gilbert Privat
Toulouse 1892 - Soulac 1969
Montparnasse 10è division
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Gilbert_Privat
Œuvre
La gravure sur sa tombe
Le monument au mort de la mairie du XIVè
(au milieu de l’escalier d’honneur)
Sculpture sur une façade d’immeuble
(15 boulevard du Montparnasse)
Le bout de la rue Froidevaux qui va s’élargissant vers la place Denfert-Rochereau a été rebaptisé place Gilbert-Privat, aidé en cela par le fait que sa femme Odette de Puiffe de Magondeaux a été très longtemps membre du conseil d’arrondissement du 14è pour le RPR (sous le long mandat de Lionel Assouad, puis sous le mandat de Pierre Castagnou)
La place Gilbert-Privat est donc située à l’extrémité sud du (petit) cimetière Montparnasse. On en voit le mur au fond de la photo.
Antoine Étex
20/3/1808-14/07/1888
Montparnasse
7è division
Courte bio pour lycéens cherchant à se documenter sur Auguste Bartholdi qui fut son élève.
▻http://ww2.ac-creteil.fr/lycees/93/fbartholdistdenis/un-homme/barthold/textes/etex.htm
Né en 1808 Antoine Étex pratique la sculpture, mais est aussi peintre et graveur. C’est un néo-classique, pas un innovateur. Il avait un autre point commun avec son élève Bartholdi : c’est à New York (au City Hall) que se trouve une de ces œuvres monumentales, le tableau « La Gloire des États Unis » peint en 1853.
Il réalisera en 1869 un buste de Ferdinand de Lesseps.
Son œuvre la plus connue est, fort probablement, le groupe de hauts reliefs de la façade ouest de l’Arc de Triomphe de la Place de l’Étoile [face à l’avenue de la Grande Armée, La Résistance de 1814 et Le Triomphe de la Paix de 1815], à Paris. Quoique commandé par Napoléon Bonaparte l’Arc ne fut inauguré qu’en 1836, sous le règne de Louis Philippe.
cf. aussi Wikipédia ▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_%C3%89tex
Œuvres
nombreuses dans le cimetière
– sa tombe
– buste de Pierre Leroux
– buste de Théodore Caruelle d’Aligny
– monument à Paul-Gustave Herbinger
Ancien professeur à l’École de guerre, ancien commandant du 26e bataillon de chasseurs, il avait pourtant, auprès de beaucoup de gens, la réputation d’un esprit mal pondéré, excessif, d’une tête brulée pour tout dire en un mot ; des souvenirs personnels, qui remontent à 1881, permettent d’affirmer que cette expression n’est pas exagérée.
Pour la suite de l’anecdote, c’est là…
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-Gustave_Herbinger
Dans Paris
Outre les groupes de l’Arc de Triomphe
Philippe Auguste, Place des Antilles, sur l’une des colonnes de l’ancienne barrière du Trône (l’autre étant occupée par Saint Louis, de Auguste Dumont, autre pensionnaire de Montparnasse)
Les Naufragés, dans le Parc Montsouris
En marge…
François Bernard DE[…]
1813+1887
L’existence, pour lui, fut un cruel fard[eau]
Et le jour de sa mort fut son jour le plus be[au]
Cette épitaphe me fait toujours froid dans le dos et me plonge dans un abîme de réflexions.
]]>Chan May-Kam
épouse Zao Wou-Ki
1930-1972
Montparnasse
1ère division
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/May_Zao
Après ses études secondaires, Chan May-Kan est de 1950 à 1958 actrice pour le cinéma et le théâtre. Elle rencontre Zao Wou-Ki en 1958 à Hong Kong, l’épouse et vient vivre à Paris, rue Jonquoy, où elle côtoie aussitôt ses amis, représentants majeurs de la nouvelle école de Paris.
May Zao commence alors à dessiner et peindre puis se tourne autour de 1963 vers la sculpture.
(…)
Malgré une santé psychologique précaire May Zao réalise de 1964 à 1972 esquisses, ébauches et œuvres en plâtre, terre cuite, marbre et bronze (fondues par Clémenti et Susse). « Ce fut un cheminement têtu, obstiné, mais qui, de son début jusqu’à sa fin, ne put s’accomplir qu’au cours de période de rémission de plus en plus brèves que voulait bien consentir un mal sans grand espoir », écrit Guy Marester.
D’emblée non-figuratives, « les formes quasi charnelles, et parfois presque descriptives » de ses œuvres épurées se caractérisent par un « équilibre des masses sculptées entre elles et avec l’espace par lequel elles se laissent pénétrer, transpercer, ou même séparer ». « C’est l’aimable des corps, le velours des corps, la fragilité des corps qu’elle conduit à l’abstraction », analyse Pierre Schneider.
Œuvre
Sur sa tombe
Victor Pyanet
?
15/04/1860 Paris ?
Montparnasse
13è division (démolie en septembre 2009)
Très peu d’informations sur ce sculpteur statuaire-ornemaniste.
Certaines de ses œuvres sont mondialement (mé)connues puisqu’il a été la main qui a donné forme aux dessins de Viollet-le-Duc, notamment les chimères (et gargouilles, purs produits du néogothisme du XIXè) de Notre-Dame-de-Paris.
WP Notre-Dame-de-Paris, les Chimères
▻http://fr.wikipedia.org/wiki/Cath%C3%A9drale_Notre-Dame_de_Paris#Les_gargouilles_du_Moyen_.C3.82ge_
Ces statues monumentales, grotesques certes, mais surtout effrayantes, étaient destinées à recréer l’atmosphère fantastique dans laquelle baignait le Moyen Âge. Ces œuvres furent conçues par Viollet-le-Duc lui-même qui les dessina, s’inspirant des caricatures d’Honoré Daumier, d’une édition illustrée de Notre-Dame de Paris de 1844, de ses propres illustrations des Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France et des obsessions du xixe siècle (eugénisme, homophobie, physiognomonie et théorie de la dégénérescence) : singes et hommes sauvages, crétin unicorne, figures de la propagande antisémite (mythe du juif errant)50,51… Les statues furent réalisées par les membres d’une équipe de 15 sculpteurs remarquables du xixe siècle (le principal étant Victor Pyanet) rassemblés autour de Geoffroy-Dechaume
Voir aussi Paris.fr ▻http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/notre-dame-les-chimeres-ces-monstres-qui-guettent-paris/rub_1_actu_123695_port_24329
ou pour ses interventions en Bourgogne (restauration de Vézelay, toujours pour Viollet-le-Duc) ▻http://books.google.fr/books?id=XEOyT81lEYIC&pg=PA125&lpg=PA125&dq=victor+pyanet&source=bl&ots
]]>Plan du cimetière Montparnasse
Henri Cahieux
24/12/1825 Paris 2è
22/04/1854 Paris 12è
Montparnasse
10è division
Fils d’un conducteur de diligences, élève de Toussaint, sculpteur ornemaniste.
Il participe à la restauration de la façade de la Galerie du Bord de l’Eau au Louvre, réalise en 1851 des frises pour l’Assemblée Nationale.
Il meurt prématurément. Sa tombe est décorée par son beau-frère Pierre-Edouard Charrier : les outils du sculpteur (maillet, burin et compas) figurent sur la stèle.Sur le côté sont reproduites quelques oeuvres du défunt. Son nom est pratiquement illisible.
On voit régulièrement passer des tirages de ses oeuvres par Barbedienne dans les ventes aux enchères ou sur eBay.
Œuvres
Reproductions sur la tombe
Exemple d’œuvres
dessin d’un chandelier par Cahieux
(le pied est similaire à celui de la tombe)
coupe vendue (500 €) aux enchères le 4/01/2004 à Vendôme par Maître Rouillac
Paul Richer
17/01/1849 Chartres — 17/12/1933 Paris
16è division
inscription :
Institut de France
Académie de Médecine
Ecole des Beaux-Arts
Anatomiste et physiologiste, il fait partie des fondateurs de la neurologie. Il est également, dessinateur, graveur et sculpteur.
Pendant ses études de médecine, Paul Richer réalise son année d’internat à la Salpêtrière, dans le service de Jean-Martin Charcot (1825-1893). Auteur de Etudes cliniques sur l’hystéro-épilepsie ou grande hystérie , Paris 1881, livre dont dont les illustrations, mondialement (mé)connues illustrent obligatoirement tout article sur Charcot ou sur l’hystérie.
Avec Charcot, le photographe Albert Londe et le neurologue Gilles de la Tourette, il fonde également la Nouvelle iconographie de la Salpêtrière , série qui continuera la publication de dessins et de photos de patients et sera publiée de 1888 à 1917. « [Dans cette publication,] une large place a toujours été réservée à la critique scientifique des oeuvre d’art ayant quelque rapport avec la médecine ».
Egalement auteur, avec Charcot, de Les difformes et les malades dans l’art , Paris, 1889.
Chef du laboratoire de la Clinique des maladies du système nerveux, clinique crée par Charcot.
Titulaire de la chaire d’anatomie artistique aux Beaux-Arts (à partir de 1903).
Œuvre à Montparnasse
sa tombe
Œuvre dans Paris
Statue de Vulpian, rue Antoine Dubois (6è)
Trois œuvres dans la salle Dalou du Musée d’Orsay
Livre en ligne
Etudes cliniques sur l’hystéro-épilepsie ou grande hystérie , Paris, Delahaye, 1881 ▻http://archive.org/details/etudescliniquess00rich
dont sont extraites les quelques illustrations suivantes.