Nidal

“You know what I did? I left troops to take the oil. I took the oil. The only troops I have are taking the oil, they’re protecting the oil. I took over the oil.”

  • « Ce qui me gêne, c’est le traitement différencié selon les nationalités » : des officiers de l’OFPRA témoignent (Ouafia Kheniche, France Inter, 07.10.19)
    https://www.franceinter.fr/ce-qui-me-gene-c-est-le-traitement-differencie-selon-les-nationalites-de

    S’ils ont décidé de parler à un média, c’est en grande partie parce qu’ils pensent tous deux que le #droit_d'asile, qui relève de la Convention de Genève, est aujourd’hui attaqué en France. Une crainte renforcée par les propos tenus le 16 septembre dernier par le président de la République. Devant les ministres et parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a évoqué un droit d’asile "détourné de sa finalité par des réseaux".
    […]
    « Tout le problème désormais, avec l’accélération de l’examen de la demande liée à la loi de 2018, c’est qu’on a devant nous des personnes primo-arrivantes. Elles sont dans la #précarité, sans hébergement, sans accompagnement, sans soins médicaux. Elles sont dans une détresse totale. Souvent, quand elles arrivent à l’entretien, leur préoccupation n’est pas la demande d’#asile, mais qu’on leur trouve un logement le soir même. Ils sont dans la survie. Leur première préoccupation c’est : comment je vais manger ce soir ? Cette loi devait permettre d’avoir une réponse plus rapidement pour les #demandeurs_d’asile. Finalement, cela dessert notre travail. Quelqu’un qui dort à la rue, n’a pas mangé depuis plusieurs jours, n’est pas en mesure de pouvoir se concentrer, comprendre nos questions et encore moins d’y répondre. Je gère 367 dossiers par an, ça fait deux demandeurs par jour. C’est un temps insuffisant pour mener un entretien apaisé. »
    […]
    « L’appel d’air, c’est dire qu’accueillir dignement un demandeur d’asile, lui accorder ses droits, ça ferait venir les gens. C’est pas vrai : personne ne quitte son pays pour avoir des allocations. Ça n’existe pas. Tous les gens que j’entends, ils veulent rentrer chez eux, c’est un déchirement pour eux de partir. Ils ne sont pas là pour ça. Donc on peut serrer la vis partout, ils viendront toujours. S’ils doivent quitter leur pays parce que leur vie est menacée, peu importe ce qu’on fait, ils viendront toujours. L’appel d’air n’existe pas. »

  • Irak : l’influent général iranien Qassem Soleimani tué dans un bombardement ordonné par Donald Trump
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/irak/irak-l-influent-general-iranien-qassem-soleimani-tue-dans-un-bombardeme

    La tension entre Etats-Unis et Iran grimpe encore en Irak. Le Pentagone a confirmé jeudi 2 janvier avoir, sur ordre du président Donald Trump, mené une frappe aérienne à Bagdad qui a tué l’influent général iranien Qassem Soleimani.

  • Au #Liban, Hassan Diab, soutenu par le Hezbollah, est nommé premier
    ministre
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/12/19/l-universitaire-et-ancien-ministre-hassan-diab-soutenu-par-le-hezbollah-est-

    mettant un terme à quasiment deux mois de tergiversations politiques.

    Mais ça ne met très certainement pas un terme aux manifestations, le premier ministre en question ayant déclaré avec un sourire radieux qu’il voulait englober tous les partis politiques dans son futur gouvernement, sans compter les partisans de Hariri qui sont en train d’exprimer bruyamment leur mécontentement de la nomination d’une « personne non représentative des sunnites » surtout, précisent certains, nommée par « les chiites ».

    Deux faits remarquables,

    1) le candidat des #Etats-Unis, Nawaf Salam, n’a reçu qu’un nombre limité de voix (venues des groupes Joumblatt et Kataeb essentiellement), très peu de sunnites « pro-américains » (y compris le groupe parlementaire de Hariri) ayant voté pour lui (la plupart se sont abstenus, de même d’ailleurs que les « forces libanaises » de Geagea, ce dernier ayant pourtant annoncé il y a deux jours qu’il votera pour lui),

    2) le nouveau premier ministre a été élu à la majorité absolue.

  • US threatens Lebanon with sanctions over imprisonment of ex-Israel collaborator
    https://www.alaraby.co.uk/english/news/2019/12/7/us-threatens-lebanon-with-sanctions-over-imprisoned-ex-israel-collaborato

    The US has warned Lebanon can face sanctions if an ex-Israeli collaborator who was known as the “Butcher of Khiam” dies in prison. 

    US Senator Jeanne Shaheen of New Hampshire warned on Wednesday that Amer Fakhoury, who is also an American national, should not die in Lebanese custody, amid reports that the 57-year-old’s health is deteriorating.

    À comparer au sort d’#Assange

    #collabo #boucher_de_khiam #états-unis

  • Le pitoyable effondrement du « miracle » financier libanais
    https://orientxxi.info/magazine/le-pitoyable-effondrement-du-miracle-financier-libanais,3469

    Les plus lucides n’y croient guère, le Golfe ne prête plus beaucoup depuis 2014, début du contrechoc pétrolier, et l’ampleur des besoins exige désormais l’intervention du FMI qui a ses idées sur la solution : une dévaluation du peg jugé surévalué par ses services d’au moins 50 % qui déclencherait à coup sûr une vague inflationniste meurtrière pour la population ; une restructuration de la dette publique qui, au minimum, allongerait les échéances et réduirait les taux d’intérêt servis sur l’encours de la dette (près de 90 milliards de dollars, soit 81 milliards d’euros), au pire diminuerait sa valeur de 30, 40 ou 50 milliards, le fameux « hair cut », ou réduction du montant de la créance.

    Un effort fiscal serait demandé aux Libanais avec une hausse de la fiscalité indirecte qui touche plus les pauvres que les riches, en particulier la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Rien en revanche sur l’impôt sur le revenu, archaïque et injuste, qui en réalité n’existe pas, chaque catégorie de revenus (prêt, bénéfices, salaires…) faisant l’objet d’une imposition particulière. Plus, un effort drastique de réduction des dépenses publiques.

  • En ces temps de #Hirak en #Irak, il faut rappeler comment dés 2003 les #Etats-Unis y ont INSTAURÉ la #corruption et VOLÉ, en compagnie d’Irakiens (les « exilés ») qu’ils ont eux-mêmes placés à la tête de l’Etat, des dizaines de milliards de dollar d’avoirs irakiens débloqués (via des banques US) après avoir été gelés pour cause de (très meurtrières) #sanctions « contre Saddam Hussein ».

    Ed Harriman reviews ‘US House of Representatives Government Reform Committee Minority Office’, ‘US General Accountability Office’, ‘Defense Contract Audit Agency’, ‘International Advisory and Monitoring Board’, ‘Coalition Provisional Authority Inspector General’ and ‘Special Inspector General for Iraq Reconstruction’ · LRB 7 July 2005
    https://www.lrb.co.uk/v27/n13/ed-harriman/where-has-all-the-money-gone

    The ‘reconstruction’ of Iraq is the largest American-led occupation programme since the Marshall Plan. But there is a difference: the US government funded the Marshall Plan whereas Donald Rumsfeld and Paul Bremer have made sure that the reconstruction of Iraq is paid for by the ‘liberated’ country, by the Iraqis themselves. There was $6 billion left over from the UN Oil for Food Programme, as well as sequestered and frozen assets, and revenue from resumed oil exports (at least $10 billion in the year following the invasion). Under Security Council Resolution 1483, passed on 22 May 2003, all of these funds were transferred into a new account held at the Federal Reserve Bank in New York, called the Development Fund for Iraq (DFI), so that they might be spent by the CPA ‘in a transparent manner … for the benefit of the Iraqi people’. Congress, it’s true, voted to spend $18.4 billion of US taxpayers’ money on the redevelopment of Iraq. But by 28 June last year, when Bremer left Baghdad two days early to avoid possible attack on the way to the airport, his CPA had spent up to $20 billion of Iraqi money, compared to $300 million of US funds.

    The ‘financial irregularities’ described in audit reports carried out by agencies of the American government and auditors working for the international community collectively give a detailed insight into the mentality of the American occupation authorities and the way they operated, handing out truckloads of dollars for which neither they nor the recipients felt any need to be accountable. The auditors have so far referred more than a hundred contracts, involving billions of dollars paid to American personnel and corporations, for investigation and possible criminal prosecution. They have also discovered that $8.8 billion that passed through the new Iraqi government ministries in Baghdad while Bremer was in charge is unaccounted for, with little prospect of finding out where it went. A further $3.4 billion earmarked by Congress for Iraqi development has since been siphoned off to finance ‘security’.

    That audit reports were commissioned at all owes a lot to Henry Waxman, a Democrat and ranking minority member of the House of Representatives Committee on Government Reform. Waxman voted in favour of the invasion of Iraq. But since the war he’s been demanding that the Bush administration account for its cost. Within six months of the invasion, Waxman’s committee had evidence that the Texas-based Halliburton corporation was being grossly overpaid by the American occupation authorities for the petrol it was importing into Iraq from Kuwait, at a profit of more than $150 million. Waxman and his assistants found that Halliburton was charging $2.64 a gallon for petrol for Iraqi civilians, while American forces were importing the same fuel for $1.57 a gallon.

    [...] Waxman raised another question: if Halliburton was being allowed to rip off the Iraqi people, was the Bush administration allowing it to milk the US government as well? [...]

    • Irak : des tonnes de dollars évaporées - Le Temps
      https://www.letemps.ch/monde/irak-tonnes-dollars-evaporees

      Dans cet article de 2007, il y a une erreur dans le premier paragraphe ; il fallait écrire millions au lieu de milliards, comme le prouve indirectement un article (éhonté de damage control) du Monde de 2008*

      Mais le sort de l’argent du contribuable américain n’échappe pas non plus à la critique. Le Trésor américain a déjà dépensé environ 300 milliards de dollars (232 milliards d’euros), dont 21 milliards pour la reconstruction.

      La corruption ne concerne pas que les Irakiens. En atteste l’inculpation mercredi de trois officiers supérieurs de l’armée américaine et d’un homme d’affaires dans une affaire de pots-de-vin dans la reconstruction dans la région de Hilla, au sud de Bagdad. Les chefs d’inculpation retenus : corruption, association de malfaiteurs et escroquerie. A propos de cette ville irakienne, un ancien responsable du CPA, Robert Stein, a été condamné le 5 février dernier à 9 ans de prison pour avoir participé à un réseau de marchés truqués et de blanchiment d’argent. Un de ses complices, l’homme d’affaires américain Michael Morris, a été arrêté hier à Bucarest, en Roumanie, et devrait être extradé.

      *L’article du monde dit :
      https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/14/la-reconstruction-de-l-irak-un-gachis-de-100-milliards-de-dollars_1131018_32

      Au milieu de 2008, 117 milliards de dollars avaient été dépensés pour la reconstruction de l’Irak, dont 50 milliards payés par le contribuable américain, poursuit le document.

    • Ces entreprises qui ont prospéré sur le dos de la reconstruction en Irak
      https://www.france24.com/fr/20130319-irak-anniversaire-reconstruction-kpr-financial-times-gagnant-guer

      Là, carrément, l’argent du contribuable irakien on s’en contrefout,

      “Ces données sont choquantes et rappellent à quel point l’argent des contribuables américains a été mis à contribution dans des projets qui n’ont, au final, pas fait grand chose pour améliorer la situation sur place”, a souligné au "Financial Times" Claire McCaskill, une sénatrice américaine du parti démocrate qui milite pour encadrer plus strictement ce type de contrats.

    • Fraudes en Irak : 23 milliards de dollars ont disparu
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2008/06/17/fraudes-en-irak-23-milliards-de-dollars-ont-disparu_1059185_3218.html

      Selon la BBC, des procès pour corruption, surcharge de factures adressées au Pentagone ou au département d’Etat, non-livraison de biens payés et autres coups tordus, visent 70 entreprises américaines contractantes, en tête desquelles se trouve le groupe Halliburton, dirigé, jusqu’à sa nomination à la vice-présidence des Etats-Unis en 2000, par Dick Cheney. Halliburton avait obtenu, sans aucun appel d’offres, le plus gros contrat de reconstruction en Irak, mais ni la BBC ni aucun autre média ne peut publier quoi que ce soit sur les enquêtes et les procès en cours : « L’administration Bush a imposé le silence (gagging order) sur toutes ces affaires », déplore Panorama.

      [...]

      A Bagdad, chacun le sait, pour entrer dans la police, il faut verser 500 dollars de bakchich. Pour monter en grade, c’est 1 000. Besoin de médicaments rares ? Quelqu’un, au ministère de la santé, indiquera où trouver le pharmacien à qui il a vendu ses propres stocks, au noir. Toutes les guerres ont leurs profiteurs. « Mais en Irak, dit Munther Abdul Razzaq, un élu sunnite du Parlement, l’ampleur de la corruption défie l’imagination. »

    • Des milliards de dollars disparus mystérieusement en Irak | Slate.fr
      http://www.slate.fr/lien/39357/irak-vol-dollars-guerre

      Malgré des années d’enquêtes et de vérifications, les responsables de la Défense américaine ne peuvent toujours pas expliquer où est passé cet argent. CBS News a évoqué par le passé la fraude, le gaspillage ou les profiteurs de guerre, dans un pays alors dévasté, où les banques n’existaient plus et la traçabilité financière était impossible. Précédemment, il avait été dit que cet argent avait été égaré suite à une erreur de comptabilité. Mais pour la première fois, l’hypothèse d’un vol est soulevée par le gouvernement fédéral : Stuart Bowen, l’inspecteur général spécial pour la reconstruction en Irak, a déclaré au Los Angeles Times qu’il s’agirait peut-être du « plus grand vol de fonds de l’histoire du pays ».

      Ce contentieux constitue aujourd’hui une ombre sur les relations de Washington avec Bagdad, les responsables irakiens menaçant d’aller en justice pour récupérer cet argent. Ils affirment en effet que le gouvernement américain s’était engagé à protéger ces fonds dans un accord juridique datant de 2004 et tiennent donc Washington pour responsable.

  • D’après le Akhbar, le dollar s’échange sur le « marché parallèle » contre 2000 livres libanaises (le taux officiel étant de 1514 livres), ce qui constituerait un nouveau record.

    من دون الحريري وشرط الالتزام بـ« خطة إصلاحية شاملة » : قبول غربي بحكومة تكنو سياسية؟
    https://al-akhbar.com/Politics/279860

    في هذا الوقت، سجّل سعر صرف الليرة اللبنانية مقابل الدولار الأميركي في «السوق الموازية» رقماً قياسياً، أمس، إذ تجاوز عتبة الـ 2000 ليرة لكل دولار عند بعض الصرافين. وسبق لسعر الصرف أن وصل إلى هذا الحد، عندما كانت المصارف مقفلة، ولم يكن مصرف لبنان يضخّ دولارات في السوق. لكنها المرة الأولى التي يبيع فيها صرافون في بيروت الدولار بأكثر من ألفَي ليرة، رغم أن أبواب المصارف مفتوحة، وإن كانت قد وضعت قيوداً على السحب والتحويل. وتجدر الإشارة إلى أن حاكم مصرف لبنان رياض سلامة سبق أن أعلن غير مرة أنه غير معني بالسعر الذي يصل إليه الدولار في السوق الموازية (لدى الصرافين)، وأنه يهتمّ حصراً بالسعر الرسمي الذي تلتزم به المصارف.

    • Pour les Libanais, une dévaluation ne serait pas perçue que comme une conséquence de la crise économique, mais bien plus comme un outil de la prédation et de la corruption.

      Au Liban cohabitent en permanence le dollar et la livre libanaise. La gymnastique mentale des commerçants, que tu paies avec des dollars et qui te rendent la monnaie en livres, en faisant de tête la conversion 1500 livres pour un dollar, est un spectacle toujours étonnant pour un Français qui a subit les affres du passage à l’euro (et des commerçants qui sortaient la calculette pour, systématiquement, se tromper dans la règle de trois).

      La crainte est qu’il y a d’un côté une population bien informée et bien connectée qui a anticipé la dévaluation, et qui a donc placé sa fortune en dollars. Et de l’autre un classe moyenne qui épargne en livres. Et qui de plus, depuis quelques mois, a de plus en plus de mal à se procurer des dollars.

      En cas de dévaluation, l’épargne de la classe moyenne, en livres libanaises, est annihilée, et que donc derrière, la classe proche des politiciens et des banques, disposant de devises, peut racheter à bas prix terrains et immobilier en profitant du différentiel entre la livre et le dollar.

  • Orient XXI annonce le décès de Philippe Henri Gunet, qu’on suivait sous le pseudonyme de Marc Cher-Leparrain :
    https://orientxxi.info/magazine/philippe-henri-gunet-1956-2019,3430

    Nous l’avions rencontré, évidemment, lors des réunions de préparation du magazine, avec l’ami @gonzo, puis aux réunions éditoriales une fois Orient XXi lancé. Toute mon amitié aux amis d’Orient XXI pour la perte de ce fondateur du journal. Je ne doute pas que son sourire et sa courtoisie manqueront aux réunions de l’équipe.

  • A massive scandal: how Assange, his doctors, lawyers and visitors were all spied on for the U.S. - Repubblica.it
    https://www.repubblica.it/esteri/2019/11/18/news/a_massive_scandal_how_assange_his_doctors_lawyers_and_visitors_were_all_s

    La Repubblica has had access to the video and audio recordings of the Spanish company, UC Global, which spied on the WikiLeaks founder, his team of journalists and all of us who visited Assange at the Ecuadorian embassy for the last seven years. Video footage and audio recordings reveal an appalling violation of privacy. All the information gathered by UC Global was sent to US intelligence

  • Dites-donc, si ce n’est pas un coup d’extrême-droite, c’est drôlement bien imité…
    https://www.nytimes.com/2019/11/16/world/americas/bolivia-anez-morales.html?smid=nytcore-ios-share

    She injected Catholicism into government, swearing in her ministers in front of a large Bible and making speeches shadowed by an aide carrying a cross. Her heavy use of Catholic imagery was in sharp contrast to the Indigenous ceremonies held by Mr. Morales in the presidential palace.

    In a country where the vast majority of citizens consider themselves Christian, said Mr. Corrales, the analyst, Ms. Añez has turned to Bolivia’s conservative religious groups for support to mask her lack of a popular mandate.

    Ms. Añez’s close ally, Luis Fernando Camacho, on Wednesday held a political rally at which another speaker shouted disparaging references to the Indigenous culture that Mr. Morales championed: “We have tied all the demons of the witchery and thrust them into the abyss. Satans, get out of Bolivia now.”

    […]

    On Thursday, Ms. Añez issued a presidential decree exempting the military from criminal prosecution when maintaining public order. The following day, police cracked down with lethal force on the protesters in Cochabamba.

    The new interior minister, the right-wing Senator Arturo Murillo, began by promising to hunt down Mr. Morales’s top former minister, Juan Ramón Quintana, who has gone into hiding.

    “We’re going to go hunting for Juan Ramón Quintana,” said Mr. Murillo, “because he is an animal that feeds on the blood of the people.”

    […]

    The new communication minister, Roxana Lizárraga, is a radical commentator who often railed against Mr. Morales’s government. On Thursday, she threatened to persecute journalists who are “involved in sedition,” adding that she already has a list of troublesome members of the media.

  • Lebanon’s murky petroleum business (2014)
    https://www.executive-magazine.com/business-finance/business/lebanons-murky-petroleum-business

    Petroleb still uses Dagher as a consultant, but in early September, so did the Lebanese Petroleum Administration (LPA). Executive had wondered whether or not this was a conflict of interest, which Dagher insisted it was not. 

    This is only one of the complications encountered in trying to pin down the details about the three ‘Lebanese’ companies — out of a total of 46 — prequalified to participate in Lebanon’s nascent oil and gas sector. A company identified by the LPA as a ‘Lebanese’ prequalifer, Apex Gas Limited, is actually registered in Hong Kong, not Beirut, through a process tailored to keep shareholders and directors anonymous. Taken together, these experiences offer a fresh perspective on the murky nature of the oil and gas industry, and how instead of starting off with a clean slate, it appears Lebanon’s new petroleum sector is already sliding into the shadows.

  • #Chelsea_Manning imprisoned without charge for six months for refusing to testify against #Julian_Assange

    The courageous whistleblower Chelsea Manning has now been held in a federal detention center in Alexandria, Virginia for more than six months. Manning has not been charged with or committed any crime. She was sent to jail on March 8, 2019 for refusing to testify before a secret grand jury that has indicted persecuted WikiLeaks founder and publisher Julian Assange, who published the information she leaked exposing rampant US imperialist criminality.

    As President Donald Trump threatened Friday to launch a catastrophic war against Iran, including an implicit threat to use nuclear weapons, the historic significance of what Manning and Assange did is clear. And it is also clear why every genuine defender of democratic rights and opponent of imperialism will be energetically fighting for the freedom of Manning and Assange.

    Among the information that Manning provided to WikiLeaks in 2009-2010 was the infamous “Collateral Murder” video—which documented the indiscriminate killing of civilians and Reuters journalists in the Iraqi suburb of New Baghdad. She leaked a trove of 400,000 documents that became known as the “Iraq War Logs” and another 91,000 documents that became part of the “Afghan War Logs.” Over 250,000 US diplomatic cables were also published, revealing the daily intrigue and conspiracies engaged in by American embassies and consulates around the world. The revelations played a role in inspiring ordinary people in Tunisia, Egypt and elsewhere to rise up in revolution against dictatorship and oppression.

    The world’s population was provided all the evidence necessary to demonstrate that the actions of the White House and Pentagon are not motivated by concern over “democracy,” “rule of law” or “human rights.” Rather, American imperialism operates as a predatory force of violence and intrigue to maintain US strategic hegemony and in the interests of the corporate profit of billionaire oligarchs.

    Everything that Manning provided to WikiLeaks served to alert the public to the criminal operations of the US state. When she prepared to share the documents with the media, Manning wrote a readme.txt file that said, in part: “This is one of the most significant documents of our time removing the fog of war and revealing the true nature of 21st century asymmetric warfare.”

    It is well known—going back to her arrest in 2010 and conviction and sentencing in 2013 to 35 years in prison on 21 charges of violating the Uniform Military Code of Justice—that Manning has always maintained that she acted alone in leaking information. The record is clear. She first went to the Washington Post and the New York Times with her classified downloads and, after these establishment publications expressed no interest, she turned to WikiLeaks.

    Manning served nearly seven years in prison for her courageous actions, including detention at the Marine Corps Base at Quantico in a 6 x 12-foot cell with no window, as well as imprisonment at the US federal prison at Fort Leavenworth, Kansas. Her 35-year sentence was commuted—but not pardoned—by President Obama in January 2017 just days before the inauguration of Donald Trump.

    Regardless, the state apparatus is attempting to force Manning to recant her previous testimony in order to assemble new “facts” that can be used against Julian Assange.

    In April, Assange was indicted by the Trump administration on 18 charges, including 17 for violation of the draconian Espionage Act, which carry a sentence of up to 175 years’ imprisonment. He is being detained under harsh conditions as a “flight risk” in London’s Belmarsh Prison until hearings begin on February 25 on whether the United Kingdom will extradite him to the US to face a show trial.

    On May 9, Manning was released from her first detention—after the term of the grand jury had expired—only to be immediately rearrested on May 16 and served a subpoena to appear before a new grand jury. For a second time, Manning refused to answer any questions. She stated: “This grand jury seeks to undermine the integrity of public discourse with the aim of punishing those who expose any serious, ongoing, and systemic abuses of power by this government.”

    The vindictive treatment of Chelsea Manning has included “administrative segregation”—a prison euphemism for solitary confinement—and being fined an unprecedented $1,000 per day for refusing to answer grand jury questions. By the time she might be released in October 2020, she will be left owing the US government as much as $440,000. Convicted antiwar activist Jeremy Hammond, who provided intelligence documents to WikiLeaks, has been also brought to the same jail as Manning in order to coerce him into giving false testimony.

    The persecution of Assange, Manning and Hammond is intended to intimidate anyone who seeks to serve the working class majority by bringing into the light of day the criminality and abuses of the ruling capitalist class and its state apparatus. They are victims and prisoners of class war, which is why the fight to win their freedom cannot be achieved by appeals to the very organizations persecuting them, but only by mobilizing the immense strength of the American and international working class.

    Manning herself has passed through immense political experiences. In January 2018, she decided to run in the Democratic Party primaries for a US Senate seat in Maryland, finishing second out of eight candidates who competed for the nomination. By the end of her campaign, she had drawn important conclusions about the prospects for changing society through the existing parties and institutions.

    Manning said in a video address to an audience at the Sydney Opera House on September 2018: “After spending hours and hours knocking on doors and making phone calls, I’m convinced that the change people truly need goes beyond what our corrupt two-party system is willing to offer.”

    She made the following appeal: “There is no reform. The time for reforms was 40 years ago. There are large numbers of people who have no say or power. We have to start doing things ourselves. Everything we do is a political decision. Not doing something is also a political decision. We have to become involved.”

    Manning’s attitude toward the entire political establishment is the reason why the corporatist and militarist Democratic Party, trade union apparatus and “liberal” media have refused to give her any support since she was re-imprisoned. Her refusal to support the Democratic Party and her principled refusal to testify against Julian Assange are also why she has been largely abandoned by the middle-class pseudo-left in the US, which is preoccupied with promoting illusions in the campaign of establishment figures like Bernie Sanders.

    The immediate danger that US imperialism will launch a murderous assault on Iran, along with the descent toward war against nuclear-armed China and Russia, poses starkly the necessity for the development of a worldwide antiwar movement fighting to end the cause of war—the capitalist profit system and its division of the world into rival nation-states.

    An international antiwar movement can and must fight for the freedom of Assange, Manning and all others who have put their lives on the line to let the population know the truth. A political and industrial campaign must be developed in every workplace, neighborhood, university and school demanding their immediate release.

    The fight against war and in defense of Assange and Manning is inseparable from all the struggles of the working class for its fundamental democratic and social rights. Around the world, millions of workers have entered into the first stages of monumental battles.

    In the US, the first major national strike by General Motors autoworkers in 30 years is only the harbinger of a historic eruption of class struggle against decades of ever worsening social inequality, poverty and oppression under capitalism.

    This upsurge of the working class will provide the social basis for the fight to free Assange, Manning and all other class war prisoners. As they enter into discussions with workers in struggle all over the world, the World Socialist Web Site and the Socialist Equality Parties will seek to raise the broadest possible awareness of the fight to free Chelsea Manning and Julian Assange.

    https://www.wsws.org/en/articles/2019/09/21/pers-s21.html
    #prison #emprisonnement #Assange

  • ردود فعل سياسية وشعبية تتهم الرئيس عون بدعوة المتظاهرين للهجرة ومكتب الرئاسة يوضح.. الكلام تم تحريفه.. والمتظاهرون ينزلون إلى الشارع منتصف الليل ويقطعون الطرقات.. وقتيل من الحزب التقدمي الإشتراكي في خلدة برصاص عنصر من الجيش اللبناني وجنبلاط يدعو أنصاره للهدوء | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/index.php/%D8%A7%D9%84%D8%AC%D9%8A%D8%B4-%D8%A7%D9%84%D9%84%D8%A8%D9%86%D8%A7%D9%86

    @Kassem et Cie pour éclaircissement/vérification, merci d’avance.

    La tension se focalise sur une séquence très courte de l’entretien donné hier au soir par Aoun

    قال رئيس الجمهورية” ان هذا الحراك أن لم تكن له قيادة وان كان لا يوجد فيه اوادم فليهاجروا ”

    .

    Je traduirais ici les propos du président libanais, "expliquant" qu’il n’avait pas d’interlocuteurs : Cette mobilisation/lutte (hirâk), si elle n’a pas de direction et s’il n’y a personne [pour dialoguer] (awâdim en arabe, c’est assez fort, il faut entendre à mon avis "personne de bonne volonté"), et bien qu’ils émigrent (comprendre aussi : qu’ils aillent voir ailleurs, qu’ils dégagent...)

    Je note déjà que l’Orient-Le Jour mêle plusieurs passages du discours pour donner cette version :
    "J’ai appelé à rencontrer les protestataires, mais je n’ai jamais eu de réponse", a-t-il dénoncé. Et de poursuivre : "Comment envisager une solution à cette crise si dans les rangs des protestataires il n’y a personne qui veuille dialoguer ?"." et plus loin " "S’ils ne veulent pas d’une personne intègre au pouvoir, qu’ils émigrent". Comme l’OLJ (https://www.lorientlejour.com/article/1194791/aoun-le-prochain-gouvernement-devrait-etre-techno-politique.html), "ces propos ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux".

    Sur les réseaux sociaux par exemple, on trouve très vite la reprise déformée des propos de Aoun, sur le fil de la trés réac Paula Yacoubian qui se moque de Aoun donnant le choix aux protestataires entre se soumettre ou partir, en écrivant : "اذا مش عاجبك الشعب…انت هاجر" : Si le peuple ne te plaît pas, et bien tu émigres (= tu dégages).
    (source ici par exemple : https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%a7%d9%84%d8%ac%d9%8a%d8%b4-%d8%a7%d9%84%d9%84%d8%a8%d9%86%d8%a7%d9%86)

    Toujours dans la même source, on trouve un "éclaircissement" du Bureau de la communication de la présidence libanaise qui dit qu’il faut comprendre les propos de Aoun ainsi : "Ce qu’a vraiment dit le président Aoun c’est que s’il n’y avait personne [de bonne volonté] dans le mouvement pour participer au dialogue, alors qu’ils émigrent car ce n’est pas ainsi qu’ils arriveraient au pouvoir". (“الصحيح ان الرئيس عون قال انه اذا لم يكن هناك “اوادم” من الحراك للمشاركة في الحوار، فليهاجروا لانهم بهذه الحالة لن يصلوا الى السلطة”)

    Quelques mots, mais ils pourraient peser lourd dans les jours qui viennent...

    #liban

  • Qui manipule l’étoile jaune? – L’image sociale
    André Gunthert 11 novembre 2019
    http://imagesociale.fr/7943

    (...) Il n’y a évidemment aucune instrumentalisation, autre que celle que les commentateurs projettent à grand renfort de qualificatifs ignominieux. Car le trucage est bien du côté des imprécateurs : sur la photo, quatre autres personnes portent elles aussi la fameuse étoile de façon visible. Mais il s’agit d’adultes, et ni leur positionnement ni les jeux de regards ne permettent d’imaginer une responsabilité que l’on pourrait attribuer à Esther Benbassa. A l’inverse, en vertu d’un cliché sexiste et infantilisant (une petite fille ne peut pas décider toute seule de porter un signe politique), et de la simple proximité physique avec la sénatrice, ils inventent une « instrumentalisation » parfaitement imaginaire. Ceux qui dénoncent la manipulation de l’histoire ont choisi de se focaliser sur la fillette pour réveiller les souvenirs du ghetto de Varsovie ou de La Liste de Schindler. De quel côté est la honte ? (...)

    • Féministe, écologiste, avocate de la cause palestinienne, soutien des Gilets jaunes, la courageuse sénatrice, toujours en première ligne, s’est fait nombre d’ennemis parmi ce que la France compte de plus médiocre.

      Au fait...

      Être séfarade ou pas - L’Express
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/etre-sefarade-ou-pas_474041.html

      Universitaire, spécialiste de l’histoire du judaïsme, Esther Benbassa souligne la spécificité des juifs d’origine ibérique. Et en témoigne.

    • Cocktail mazal-tov
      💥
      🤸‍♀️
      צדק תרדוף
      @VN_Merilahti
      Bon. Va falloir qu’on mette les choses au point vis à vis de cette histoire d’étoile jaune à la marche d’hier, par que là je vais fondre un plomb.

      A l’origine du débat, cette photo postée par la sénatrice EELV E. Benbassa où l’on voit des personnes arborer une « étoile jaune ».

      Immédiatement, la droite se voyant là une parfaite occasion de pouvoir taper à nouveau sur la #Marche10Novembre a commencé de larmoyantes dissertations sur le respect de l’histoire juive, droite qui a elle même largement participé à rendre la-dite histoire sanglante.

      Dans ce sillage droitier, tous les soc-dem du pays ont lancé une vaste levée de bouclier comme par exemple F. De Rugy qui qualifie la comparaison Juifs d’hier = Musulmans d’aujourd’hui de « honteuse » & appelle à « défendre la république face à l’islamisme ».

      Que la droite vomisse de la merde, on a l’habitude. Mais les réactions de la gauche sont tout bonnement nauséabondes.
      Parce que face à ca, tout ce que la gauche blanche trouve à scander c’est « l’étoile à cinq branches pas six, rien à voir avec la Shoah !
      😤
       »

      Et c’est là qu’il va falloir opérer à une sérieuse mise au point.
      Parce que voir des personnes de gauche, à fortiori des intellectuel•les, des militant•es à large audience (comme par exemple ici l’historienne M. Larrere) tweeter ce genre de choses, je suis navré mais N. O. N.

      Déjà, l’argument « ca n’a rien à voir avec la Shoah, c’est l’étoile à cinq branches de l’Islam, pas l’étoile de David, aucune référence 2nde Guerre Mondiale ».
      S’agirait de grandir quand même, non ?

      Le fait de porter sur son vêtement une pièce de tissu, sur laquelle est imprimée en jaune l’étoile à cinq branches & le croissant de l’Islam, C’EST une référence à l’histoire de la Shoah. Et d’ailleurs, nombre d’autres messages à la marche d’hier font cette comparaison.

      Le message était clair & répété. Pour certain•es participant•es, les musulman•es d’aujourd’hui sont les Juif•ves d’hier.

      Alors j’aimerais bien que l’on arrête cet espèce de défense blanche à l’aveuglette du « AH NON JE VOIS PAS DE RÉFÉRENCE À LA SHOAH MOI ».

      Maintenant qu’on a fixé ce fait que les white gaucho essayent de nier pour je ne sais quelle raison (peut être par honte ?!) réfléchissons un peu.
      Alors, cette comparaison : impertinente, indécente, honteuse, antisémite ?
      Franchement ? Bof.

      Est-ce que c’est maladroit d’utiliser LE symbole du genocide Juif dans une manifestation contre l’Islamophobie en France ?
      Clairement. Les musulman•es ne sont pas deporté•es & assassiné•es industriellement dans des usines de mort.
      C’est maladroit, déplacé, voir blessant.

      MAIS. Et c’est dans le MAIS que tout repose, vous savez que le diable se loge dans les détails.

      Et quand bien même la comparaison soit mal placée, doit on dénigrer des milliers de personnes qui ont marché pour un droit on ne peut plus élémentaire à savoir ne pas être stigmatisé•e pour sa foi, dans un contexte hautement islamophobe ?! Non.

      Vous êtes heurté•es de voir des musulman•es comparer leur situation à celle des Juif•ves du XXe siècle ? Moi ce qui me heurte c’est de voir en France en 2019 des personnes qui ne trouvent que ce symbole, immonde, sordide, violent, pour exprimer leur souffrance.

      Ce qui devrait vous interpeler, ce n’est pas que des musulman•es « s’accaparent » ce pan de l’Histoire Juive. Ce qui devrait vous interpeler c’est que votre supremacisme & vos politiques racistes font se sentir ces gens comme les Juif•ves du siècle dernier.

      Trouve-je la comparaison déplacée ? Oui.

      Vais-je jeter la pierre à ces gens, à l’heure où l’islamophobie & ses sévices explosent partout dans le monde ? Où deux peuples musulmans - les Rohingyas & les Ouïghours - subissent un nettoyage ethnique en Chine & au Myanmar ?
      Non.

      C’est quand même un peu verbeux, alors j’arrête.

      Et je rajoute : Benbassa connaît un peu l’histoire du judaïsme, c’est son travail de chercheuse, et elle doit trouver la comparaison pas si débile que ça. D’ailleurs le marquage des Juifs a largement précédé la Shoah, c’était un usage médiéval, de stigmatiser les Juifs et de leur interdire la propriété de la terre.

    • On lui cherche des poux à cette manif. A La une de libé numérique de ce matin je peu lire : " Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ? " ...

      J’aimerais voire un tel décorticage contre les manif misogynes, homophobes et violophiles des catholiques, leur nuisance est infiniment supérieur à celle causé par les musulman·nes dans ce pays. J’ai entendu dire qu’ils scandent encore "laisser venir à lui les petits enfants" c’est quant même plus obscène qu’un vulgaire "dieu est grand". Mais bon les institutions catholiques ne font qu’organiser des viols d’enfants et leur récidive et leur impunité au niveau internationale, c’est rien en comparaison de la gravité que représente le fait de mettre un tissus sur la tête ... sauf si ce tissus est une kippa, car là c’est un signe religieux sexistes qui ne soulève aucun commentaire, mais le voile, oh le voile ne passe pas du tout car il faut protégé le droit des hommes hétéros à bander dans l’espace publique et leur liberté d’importuner... sauf si c’est un voile catholique puisque il est alors le signe religieux sexiste que la dame qui le porte fait partie d’une organisation internationale de viols d’enfants.

    • France Info et tout est plus clair. Bien sur "les informés" ont sauté sur cette polémique. J’ai entendu ce talk-show bien de chez nous cette nuit. Ecouter la morgue de Gilles Bornstein envers Nora Hamadi au milieu du podcast :
      https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-informes-de-france-info/feminicide-en-alsace-la-polemique-sur-letoile-jaune-a-la-manif-contre-l
      https://embed.radiofrance.fr/franceinfo/player/aod/46ee9a3d-4e74-4b9d-9232-59a15d0b41e4
      c’est clair, Gilles Bornstein est un #éditocrate qui devrait fermer sa gueule !
      Henri Vernet, Rédacteur en chef adjoint au Parisien-Aujourd’hui-en-France est bien atteint aussi !

  • For an Emergency Economic Rescue Plan for Lebanon
    http://lcps-lebanon.org/featuredArticle.php?id=254

    A group of Lebanese economists, political scientists, and jurists met on November 1, 2019 to consider their priority recommendations on how to deal with the urgent financial and economic challenges that the country is facing at the moment. The group considers that Lebanon must now mobilize to act rapidly and in determined ways to avoid the risk of a financial meltdown and economic collapse. A failure to act fast risks a spiraling devaluation of the Lebanese Pound (LBP), generating inflation, unemployment, impoverishment, and a further deterioration of basic public services. 
     
    Our main conclusions, summarized below, relate to urgent need to develop a comprehensive economic rescue package, to be implemented in a coordinated way, and which includes:
    – A careful management of the rapidly dwindling foreign reserves, to defend the value of the LBP, including by establishing tighter measures of capital control;
    – A deep fiscal adjustment with credible plans to fight corruption;
    – New social policies to protect those most affected by the current crisis;
    – Importantly, a negotiated debt reduction plan with a fair burden sharing across society; and
    – A monitoring mechanism that allows the population to put pressure on the implementation of these reforms, while state oversight mechanisms are reinforced.
     
    While there is a need to urgently form a credible government that can inspire confidence, some of the actions discussed below cannot wait and should not be held hostage to political events. The caretaker government should mobilize immediately a crisis group to act on these most urgent matters.

    […]

    Signatories:
    Sami Atallah, Joseph Bahout, Karim Emile Bitar, Amer Bsat, Jad Chaaban, Georges Corm, Karim Daher, Ishac Diwan, Jamal Haidar, Kamal Hamdan, Nadim Houry, Chibli Mallat, Sybille Rizk, Nizar Saghieh, Paul Salem, Nisreen Salti, Fadi Twainy, Maha Yahya.

    • asad abukhalil أسعد أبو خليل sur Twitter : « بالنسبة إلى ورقة اقتراحات الإصلاح الاقتصادي التي نالت توقيع اقتصاديّين لبنانيّين اليوم : أقولُ انني تعجبتُ ان تكون الورقة قد نالت موافقة وتوقيع نسرين السلطي وجورج قرم. سقف الورقة متدنٍ. » / Twitter
      https://twitter.com/asadabukhalil/status/1193604811930980352

      AbouKhalil surpris de voir Corm et Salti parmi les signataires, dans la mesure où il trouve que les exigences du papier sont trop minimales.

    • Rhoo « le fameux serpent » ! J’ai découvert l’instrument dans une interprétation de « Victimae Paschali Laudes » par Michel Godard lors d’une visite de la cité de la musique. Depuis je cherche en vain une copie de ce morceau, et je n’ai toujours pas osé envoyer un mail à l’auteur pour lui demander directement :\

  • Des « agents saoudiens » ont utilisé leur travail chez Twitter pour espionner des opposants
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/11/07/la-justice-americaine-lance-une-procedure-contre-des-agents-saoudiens-embauc

    Ali A., un Saoudien de 35 ans et Ahmad A., un Américain de 41 ans, sont accusés d’avoir utilisé leur statut d’employé de Twitter pour se procurer les adresses e-mail ou IP, les numéros de téléphone ou encore les dates de naissance de comptes Twitter et d’avoir transmis ces données à Riyad.

    Le premier a fourni en 2015 des données d’au moins 6 000 comptes, notamment d’un opposant à la famille royale saoudienne réfugié au Canada, selon l’acte d’accusation. Le second aurait espionné plusieurs comptes entre la fin de 2014 et le début de 2015, en échange d’une montre de luxe et d’au moins 300 000 dollars. Le troisième suspect, Ahmed Al., un ressortissant saoudien âgé de 30 ans, est accusé d’avoir servi d’intermédiaire entre les deux hommes et le gouvernement de son pays. Il est également soupçonné d’avoir aidé Ali A. à fuir les Etats-Unis à la fin de 2015 après les premiers soupçons de sa hiérarchie.

  • Georges Corm : « Les forces qui ont pillé le Liban sont encore là et contrôlent tout »
    https://www.elwatan.com/edition/international/les-forces-qui-ont-pille-le-liban-sont-encore-la-et-controlent-tout-05-11-2

    Nous avons été une dizaine d’économistes à produire une réflexion et mettre en avant des propositions pour assurer la transition d’une l’économie de rente vers une économie productive, ce document n’est pas repris aujourd’hui par les manifestants. Le problème est qu’en l’état actuel de la situation et du rapport de force, nous ne pouvons pas avoir un gouvernement qui ne soit pas issu des forces qui ont pillé le pays, elles sont toujours présentes et contrôlent tout.

    L’armée n’est pas prête à faire un coup d’Etat et il n’y a aucune tradition de coup d’Etat au Liban. Le gouvernement de technocrates est également un fantasme ; derrière chaque technocrate, il y a un homme politique qui l’a fait nommer. Nous n’avons pas non plus de forces laïques dans les milieux dirigeants vautrés dans le communautarisme, en dehors du député Oussama Saad qui dispose d’une base sociale formidable à Saïda et plus ou moins, M. Karamé à Tripoli. Je crois que nous sommes tout à fait dans l’impasse.

    Pour l’instant, il n’y a rien en dehors de la bataille d’influence entre les Etats-Unis d’un côté, et l’Iran de l’autre, nous reproduisons à l’échelle locale le conflit régional, car le Liban a été créé comme Etat tampon entre les politiques contradictoires de la Grande-Bretagne et de la France au XIXe siècle. Mais justement, le « hirak » ou mouvement populaire met en échec la classe politique corrompue. Je vois d’ailleurs des ressemblances entre la situation algérienne et celle du Liban.

  • Dans l’imposition médiatique désormais bien rodée, une manifestation contre l’islamophobie, c’est très bien, il faut y participer, sinon ça « divise la gauche », mais dans le même temps, il faut bien prendre soin à ne pas s’y afficher avec des, euh, musulmans.

  • À propos de Lafarge, je lis :
    https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/lafarge-n-est-plus-poursuivi-pour-complicite-de-crimes-contre-l-humanit

    Le cimentier est non seulement poursuivi pour sa violation de l’embargo imposé par l’Union européenne en 2011 à l’encontre de la Syrie…

    Donc on peut être pénalement poursuivi pour avoir violé l’embargo européen ? Dans ce cas, je rappelle que François Hollande s’est vanté dans son livre d’entretiens avoir fait expédier des armes en Syrie, alors que l’EU avait décrété cet embargo.

  • US military is a bigger polluter than as many as 140 countries
    https://theconversation.com/us-military-is-a-bigger-polluter-than-as-many-as-140-countries-shri

    The US military’s carbon bootprint is enormous. Like corporate supply chains, it relies upon an extensive global network of container ships, trucks and cargo planes to supply its operations with everything from bombs to humanitarian aid and hydrocarbon fuels. Our new study calculated the contribution of this vast infrastructure to climate change. Source: The Conversation