odilon

artiste aux mains pleines de doigts - visionscarto.net - Autrice de Bouts de bois (La Découverte)

  • L’épouvantail qui fait peur aux gendarmes du Lot | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120823/l-epouvantail-qui-fait-peur-aux-gendarmes-du-lot

    eanJean-Yves est un postier d’un petit village du Lot, la droiture d’un balai, la régularité d’une horloge. Bien sous tous rapports, il cache aussi une face plus sombre puisque anarchiste. Le postier punk arbore de larges lunettes de soleil, de la ferraille autour du cou, une crête jaune hirsute, porte un jean troué et un grand tee-shirt noir avec une inscription « ACAB », pour « All cops are bastards » (littéralement « Tous les flics sont des bâtards »), qui, plus qu’elle ne dénonce chacun des policiers, dénonce le système policier. Jean-Yves est tellement anarchiste, qu’il s’est même attiré les foudres de la #gendarmerie de son village, Lalbenque, dans le Lot.

    Samedi 5 août, deux gendarmes en uniforme sont venus exiger sa disparition de l’espace public : Jean-Yves est un #épouvantail, fait d’un vieux jean recyclé, d’une marmite en émail usée et directement issu de l’imagination d’un petit garçon de 10 ans. Il a été présenté aux habitant·es de Lalbenque lors d’un concours d’épouvantails dans le cadre du festival culturel occitan, Estiv’oc. Le dernier jour du festival, sur le marché de Lalbenque où Jean-Yves concourait pour la place du meilleur épouvantail du village, ce sont des gendarmes bien réels qui sont venus, sur demande de leur hiérarchie, réprimer un manche à balai.

    Contactée, la gendarmerie de Lalbenque assure auprès de Mediapart qu’aucune procédure n’a été lancée et ne souhaite pas commenter les faits.

    Joséphine, l’épouvantail féministe qui retrouve une seconde jeunesse après la mort de son mari, et Julia, qui adore effrayer les oiseaux et écouter les chansons de Daniel Balavoine n’ont, elles, pas été inquiétées par les services de gendarmerie.

    #bêtise_crasse #ridicule

  • Les inégalité climatiques matérialisent la rupture métabolique du capitalisme.
    https://blogs.mediapart.fr/jlmfi/blog/120823/les-inegalite-climatiques-materialisent-la-rupture-metabolique-du-ca

    Mickaël Correia, Donatien Huet et Cédric Rossi ont produit collectivement un très bel article sur la "captation" des espaces verts aux alentours ou dans les centre-villes. L’occasion d’un prolongement, sur cette matérialisation de la rupture métabolique sociale et climatique du capitalisme. https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/120823/inegalites-climatiques-comment-les-riches-accaparent-les-espaces-verts

    La ville comme Braudel l’a montré, est le cœur des échanges économiques, et non de la production, c’est le cœur du "métabolisme capitaliste", et c’est en son sein, à ses périphéries souvent que ce métabolisme digère les droits individuels, prive, impacte les conditions de vie de ceux qui produisent, en première ligne. L’article de Mickaël Correia, Donatien Huet et Cédric Rossi est très beau, d’abord, car il met des images sous une réalité : le capitalisme ne fait pas qu’affronter la nature comme il affronte les travailleurs dans sa rupture métabolique climatique et sociale.

    La banlieue et l’habitat des travailleur, des producteurs, montrent ce métabolisme arachnéen, qui met les hommes en cage, détruit la nature où la "naturalise", en l’emprisonnant, en supprimant massivement ceux qui savaient ce qu’était la nature d’avant le capitalisme. On l’ignore souvent, mais le concept de nature apparaît à l’âge moderne, à la renaissance, dans son acception actuelle, dominante.

    Istvan Mészáros en 2014, nous dit un certain nombre de choses de ce métabolisme du capital qui condamne les travailleurs, à cette quadruple peine dont l’article parle. ( Beyond Capital : Toward a Theory of Transition, Istsvan Mészáros ).

    Ainsi, nous dit-il quelque chose de l’effondrement dans sa description de l’acharnement du Capital et de son métabolisme à subordonner, parquer, surveiller, en broyant et les hommes et la nature, ce qu’Engels cité dans l’article avait fort justement décrit, et ce que Marx dans le livre 1 du Capital disait déjà, ce qu’il approfondira dans ses carnets longtemps oubliés, consacrés aux Sciences Naturelles.

    Meszaveros nous dit en 2014 :

    La contradiction fondamentale du système capitaliste de contrôle tient à ce qu’il ne peut séparer l’« avancée » de la destruction, ni le « progrès » du gaspillage – même si les résultats sont catastrophiques. Plus il libère les pouvoirs de la productivité, plus il doit libérer les pouvoirs de la destruction. et plus il étend le volume de la production, plus il doit enterrer chaque chose sous des montagnes de déchets étouffants. (Mészáros, 2014, p. 49-50)

    Il poursuit ensuite en démontrant la dérive vers une néo-religion, un fétichisme de l’accumulation capitaliste, qui le conduit à tout transformer, à tout subordonner à la cause de l’accumulation. Il décrit ce métabolisme sur la voie du déclin.

    le système du capital, en tant que mode de reproduction social métabolisant, se trouve dans sa phase descendante de développement historique et peut donc être dit avancé sur le plan capitaliste, mais dans aucun autre sens, et par conséquent, il n’est capable de se maintenir que d’une manière toujours plus destructive et donc, en fin de compte, autodestructrice.

    Ces superbes photos de l’article sont celles du sacrifice des travailleurs par le système capitaliste voué à la croyance, à une religion nouvelle, non séparée de l’État qui lui dévoue son action.

    Kohei Saito dans "La nature contre le capital" cite Marx

    [La production capitaliste] perturbe d’un autre côté le métabolisme entre l’homme et la terre, c’est-à-dire le retour au sol des composantes de celui-ci usées par l’homme sous forme de nourriture et de vêtements, donc l’éternelle condition naturelle d’une fertilité durable du sol. Elle détruit par là même à la fois la santé physique des ouvriers des villes et la vie intellectuelle des ouvriers agricoles. (Marx, 1993, p. 565-566)

    Les travailleurs sont donc "externalisés" de la ville, comme de la nature, comme la production capitaliste en pleine crise écologique (à la suite du rapport Meadows). Le capitalisme a systématisé et reproduit l’externalisation vers le sud de sa production ensevelissant peu à peu la planète sous les déchets.

    Là où la chaleur tape, là où la nature a été chassée et préemptée, là où l’air est viciée et mortelle, là où les déchets se mèlent à des infrastructutes obsolescentes en lambeaux, vivent les travailleurs et les "petites mains", qui produisent le nécessaire et le superflu (les déchets) qui conditionnent l’accumulation du capital divinisé par l’Etat bourgeois, et cette forme démocratique qui fait que celui qui n’a rien pratique une démocratie "dématérialisée" pour le seul intérêt des bourgeois et des actionnaires, une démocratie intéressée, dont la matérialisation ne concerne que les bourgeois...

    https://seenthis.net/messages/1013256

    • Dans l’article d’origine, une explication toute bête, pour Paris au moins :

      « Actuellement, la question de l’entretien est fondamentale dans les aménagements urbains et les projets de rénovation, car cela a un coût, encore plus quand des villes sont sous pression austéritaire – comme beaucoup de communes de Seine-Saint-Denis, poursuit Matthieu Adam. Embaucher des jardiniers formés pour entretenir les arbres est plus cher que d’avoir un agent qui vient nettoyer une dalle au jet d’eau. Ce qui fait qu’en banlieue la végétation est moins présente. »

      Par ailleurs, nombre de projets de rénovation proposent encore des aménagements très minéralisés, en partie pour réaliser de la prévention situationnelle. « En somme, ne pas planter des arbres est plus pratique pour laisser l’espace urbain ouvert afin de contrôler la population via des caméras de vidéosurveillance, des drones ou la simple vue des patrouilles de police », précise le chargé de recherche CNRS.

    • Pour Marseille, un peu différent, les riches privatisent les quartiers végétalisés :

      « En réalité, Marseille reste une ville très minérale où la végétation est plutôt absente, et la saisonnalité invisible. Les espaces verts urbains représentent seulement 4,6 m² par habitant. C’est moins que Paris (14 m2), indique le géographe Allan Popelard, qui dirige la collection « L’ordinaire du capital » aux éditions Amsterdam. Marseille compte environ dix fois moins d’arbres d’alignement par habitant que les autres grandes villes européennes étudiées. »

      Par ailleurs, le nombre d’arbres y est en nette régression : en 75 ans, le cœur historique de Marseille a perdu la moitié de son patrimoine arboré. Professeure à Aix-Marseille Université et chercheuse au Laboratoire Population Environnement Développement, Élisabeth Dorier précise pour Mediapart : « Dans le centre-ville de Marseille, il existe encore quelques rares cours intérieures avec des arbres. C’est une adaptation ancienne aux chaleurs des quartiers historiques qu’il faut à tout prix préserver. »
      [...]
      Allan Popelard : « Cette division socio-environnementale Nord-Sud résulte des choix d’aménagement opérés notamment sous les mandatures de Gaston Defferre (1953-1986) et Jean-Claude Gaudin (1995-2020). Une politique de classe qui a concentré les externalités négatives dans les quartiers nord. »
      [...]
      Les cartographies de la végétalisation et des revenus des ménages font apparaître au sud de la métropole les quartiers chics du Roucas-Blanc et de la colline Périer (7e et 8e arrondissements) où se trouvent des résidences fermées et végétalisées sous vidéosurveillance.

      Depuis 2007, Élisabeth Dorier se penche avec son équipe de recherche sur l’essor de ces résidences sécurisées. « Dans ces quartiers réservés aux privilégiés, les espaces verts sont progressivement privatisés. La colline Périer est devenue un écrin de verdure privé et bien gardé avec murs, patrouilles de gardiennage et vidéosurveillance, détaille la chercheuse. La fermeture résidentielle est ici un outil de valorisation foncière et d’exclusivité sociale. »

  • Lyon accueillera le premier immeuble français sans chauffage et sans climatisation en 2025
    https://www.actu-environnement.com/ae/news/lyon-premier-immeuble-france-chauffage-climatisation-42377.php4

    Une température intérieure comprise entre 26°C, en été, et 22°C, en hiver. C’est la promesse, confirmée en octobre 2022, du futur immeuble « Essentiel », que Nexity a prévu de construire d’ici 2025 à Lyon. Élaboré par un cabinet d’architecte autrichien, Baumschlager Eberle, ce concept intitulé « 2226 », sans chauffage, sans climatisation et sans ventilation mécanique sera inédit en France.

    Manque plus que le mouvement perpétuel.

  • Avoir raison avec... Günther Anders
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-avoir-raison-avec-guenther-anders

    « Anders » comme « autrement ». Le philosophe allemand Günther Stern - de son vrai nom - cherche par ce faux patronyme à annoncer une pensée critique qui s’inquiète des enjeux techniques, écologiques et politiques du 20e siècle. Retour en cinq volets sur l’œuvre de ce penseur méconnu.

    Élève d’Heidegger, premier époux d’Hannah Arendt et cousin de Walter Benjamin, Günther Anders (1902-1992) est un philosophe méconnu au cœur du 20e siècle. Il nous laisse une œuvre importante, traversant les grands enjeux de son temps, qui se trouvent être aussi les nôtres. Quelle morale face à la catastrophe écologique à venir et que devons-nous aux générations futures ? Que faire du nucléaire ? Comment ne pas nous laisser dominer par l’accélération du progrès technique ? Tant de sujets qu’il est aujourd’hui urgent d’affronter et pour lesquels la pensée de Günther Anders nous fournit une aide unique et précieuse.

    #audio #radio #France_Culture #Gunther_Anders #philosophie #nucléaire #écologie #politique

    • sur l’accélération [du progrès technique et du reste], un rapport avec Hartmut Rosa : 2eme et 3eme génération de l’école de Frankfort

      https://www.emerald.com/insight/content/doi/10.1108/JOCM-06-2020-0179/full/html

      The tradition of Gunther Anders and Hartmut Rosa (second and third generation Frankfurter School) and the implications of their work for our assumptions about the relations between technology, control and organization is for a first time evidenced in this article.
      –---
      Gunther Anders in the 20th century and Hartmut Rosa in the 21st have argued that the technics of organization – that is, its physical and social technologies, have from acceleration become so uncontrollable and unpredictable that circumstances actually outstrip awareness to the degree that intentional “organizing” is more a fable than a reality, as stated in the quote from Rosa that forms the title of this article : “The very idea of organizing becomes literally meaningless”.

  • Le Soleil émet une lumière de haute énergie d’origine inconnue
    https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/soleil-soleil-emet-lumiere-haute-energie-origine-inconnue-106954

    Selon les dernières estimations, notre Soleil pourrait atteindre un maximum d’activité d’ici un an environ. Les taches solaires de plus en plus nombreuses et étendues et les éruptions solaires de plus en plus fréquentes le confirment. Mais ce que des chercheurs de l’université de l’État du Michigan (États-Unis) rapportent aujourd’hui n’est pas en lien avec ce cycle d’activité. La découverte a d’ailleurs été faite pendant une période plutôt calme de notre Étoile. Il s’agit pourtant bel et bien du rayonnement le plus énergétique jamais enregistré en provenance du Soleil.

    Le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment est un télescope pas tout à fait comme les autres. Pour lui, pas de lentilles, mais des réservoirs d’eau nichés entre des volcans endormis. De quoi enregistrer le rayonnement dit Cherenkov créé par les gerbes de particules engendrées par les interactions des rayons gamma avec l’atmosphère terrestre. © Jordan A. Goodman, Wikimedia Commons

    Un instrument pour dévoiler les secrets de la lumière du Soleil

    Les physiciens l’ont déniché dans les données recueillies par un observatoire dédié à l’étude des rayonnements gamma, le High Altitude Water Cherenkov (HAWC, Mexique) Experiment. Un observatoire qui présente l’avantage en la matière de fonctionner 24 heures sur 24 et pas seulement de nuit. Entre 2014 et 2021, les chercheurs ont ainsi détecté des émissions provenant de notre Soleil et comprises entre 0,5 et 2,6 téraélectronvolts (TeV) — avec des pointes à 10 TeV — soit de l’ordre de 1 000 milliards d’électronvolts. Soit, pour comparaison, de l’ordre de 1 000 milliards de fois plus que l’énergie de la lumière visible que nous envoie notre Étoile.

    Et cela reste bien moins que la source de rayons gamma la plus intense jamais observée dans notre Univers, à quelque 450 TeV. Mais tout de même bien plus que ce que les astronomes avaient imaginé possible pour le Soleil.

    Une lumière brillante générée par les interactions avec le rayonnement cosmique ?

    Pour expliquer le phénomène, les chercheurs invoquent des interactions entre des rayons cosmiques galactiques de la gamme du gigaélectronvolt (GeV) — produits par des trous noirs ou par des explosions d’étoiles en supernova — et des noyaux atomiques dans l’atmosphère solaire. Ils les avaient théorisés dans les années 1990. Mais les avaient difficilement imaginées atteindre la Terre. Puis la mission Fermi les avait dévoilés. En quantités plus importantes que prévu.

    Et les physiciens avaient alors soupçonné l’existence de rayonnements gamma encore plus énergétiques. Surtout lorsque le Soleil est dans une phase calme. Ce que les données de l’observatoire HAWC viennent de confirmer. Reste à comprendre comment de telles énergies peuvent être atteintes. Et si les champs magnétiques qui règnent au cœur de notre Étoile ont un rôle à y jouer.

  • La dissolution des Soulèvements de la Terre suspendue par le Conseil d’État | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110823/la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-suspendue-par-le-conseil-d-eta

    Le Conseil d’État a adressé, vendredi 11 août, un véritable camouflet au ministère de l’intérieur en ordonnant la suspension du décret du 21 juin 2023 ayant prononcé la dissolution du mouvement des Soulèvements de la Terre.

    Si cette décision n’a été rendue qu’en référé, une procédure sur le fond étant en cours, elle n’en constitue pas moins un cinglant désaveu du volumineux rapport des services de renseignement, brandi par le ministère de l’intérieur pour justifier cette dissolution.

    Alors que celui-ci dépeignait les Soulèvements de la Terre en groupuscule organisé et hiérarchisé, inspiré des stratégies du Black Bloc, n’hésitant pas à recourir à la violence, y compris contre les personnes, le Conseil d’État affirme qu’« il ne résulte pas des pièces versées au dossier […] ni des éléments exposés à l’audience que ce collectif cautionne d’une quelconque façon les violences à l’encontre des personnes ».

    L’ordonnance rejette également le portrait dressé par les services de renseignement d’un mouvement revendiquant le recours à la violence contre les biens en appelant massivement au « sabotage ».

    Même si certaines dégradations ont pu être commises lors d’actions auxquelles des membres des Soulèvements ont pu participer, celles-ci « se sont inscrites dans les prises de position de ce collectif en faveur d’initiatives de désobéissance civile et de “désarmement” de dispositif portant atteinte à l’environnement ». En outre, ces actions revêtaient un « caractère symbolique » et « ont été en nombre limité ».

    Sans se prononcer sur le fond, le Conseil d’État affiche de sérieux doutes sur une autre des accusations du ministère l’intérieur selon laquelle les Soulèvements auraient explicitement incité à commettre des violences durant ses actions, et seraient donc responsables de celles-ci.

    En effet, selon l’ordonnance, le « caractère circonscrit », « la nature » et « l’importance des dommages résultant de ces atteintes » sont « propres à créer un doute sérieux quant à la légalité » du décret du 21 juin 2023.

    #soulèvements_de_la_terre #conseil_d_état

  • [Strange Fruits] #154 McCoy Tyner été 2023
    https://www.radiopanik.org/emissions/strange-fruits/154-mccoy-tyner-ete-2023

    McCoy Tyner – Counterpoints - Live In Tokyo - Milestone - 2004

    1 The Greeting 11:24 2 Aisha 7:00 3 Sama Layuca 6:28 4 Prelude To A Kiss 9:13 5 Iki Masho (Let’s Go)

    Bass – Ron Carter (tracks : 1, 4, 5) Drums – Tony Williams (tracks : 1, 5) Piano – McCoy Tyner

    Enregistré lors d’un concert du festival « Live Under The Sky » au Denen Coliseum, Tokyo, Japon, le 28 juillet 1978.

    McCoy Tyner – Enlightenment - er – Enlightenment McCoy Tyner - Enlightenment album cover More images Label :- Milestone - 1973

    A1 Presenting The McCoy Tyner Quartet - Voice – Pierre Lattès A2 Enlightenment Suite, Part 1 : Genesis A3 Enlightenment Suite, Part 2 : The Offering (Solo Piano) B1 Enlightenment Suite, Part 3 : Inner Glimpse C1 Nebula (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/strange-fruits/154-mccoy-tyner-ete-2023_16301__1.mp3

  • Le plastique ne se recycle pas
    https://lesjours.fr/obsessions/les-plastiqueurs/ep6-recyclage

    Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. C’est le calcul qu’a fait l’industrie du plastique dès les années 1980, en décidant de promouvoir le recyclage de son matériau fétiche. À première vue, l’idée semble séduisante, brillante même. Qui ne voudrait pas croire au recyclage ? Un processus vertueux visant à faire disparaître les déchets plastiques que nous générons pour en faire de nouveaux emballages ou de nouveaux canards de bain. Avec cette alléchante promesse : la fin du plastique dans les océans et une boucle infinie qui permettrait de ne plus jamais produire de plastique vierge. Attendez… « Ne plus jamais produire de plastique vierge » ? À moins d’être suicidaire, comment l’industrie du plastique pourrait-elle soutenir un processus qui signerait sa mort ?

    La réponse se trouve dans l’excellent documentaire Plastic Wars, diffusé ce printemps et réalisé conjointement par NPR et PBS, la radio et la chaîne de télévision publiques américaines. Dans cette enquête de la journaliste Laura Sullivan, trois anciens responsables de l’industrie admettent pour la première fois à visage découvert que la promotion du recyclage ne faisait que répondre à une stratégie pour verdir l’image du plastique auprès des consommateurs et les déculpabiliser dans leurs achats.

  • Le Conseil d’État suspend en référé la dissolution des Soulèvements de la Terre
    https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-suspend-en-refere-la-dissolution-des-soulevements-de-

    Le juge des référés du Conseil d’État, statuant dans une formation composée de trois conseillers d’État, suspend aujourd’hui la dissolution des Soulèvements de la Terre prononcée par un décret en conseil des ministres du 21 juin dernier. Saisis par ce collectif et par plusieurs associations, partis politiques et particuliers, les juges des référés estiment qu’il existe un doute sérieux quant à la qualification de provocation à des agissements violents à l’encontre des personnes et des biens retenue par le décret de dissolution.

    […]

    En effet, ni les pièces versées au dossier, ni les échanges lors de l’audience, ne permettent de considérer que le collectif cautionne d’une quelconque façon des agissements violents envers des personnes. Par ailleurs, les actions promues par les Soulèvements de la Terre ayant conduit à des atteintes à des biens, qui se sont inscrites dans les prises de position de ce collectif en faveur d’initiatives de désobéissance civile, dont il revendique le caractère symbolique, ont été en nombre limité. Eu égard au caractère circonscrit, à la nature et à l’importance des dommages résultant de ces atteintes, les juges des référés considèrent que la qualification de ces actions comme des agissements troublant gravement l’ordre public au sens du 1° de l’article L. 212-1 du code de la sécurité intérieure soulève un doute sérieux.

  • Pénurie d’eau : quand les VIP explosent les compteurs de nos villages - Vakita
    https://www.vakita.fr/fr/enquetes/secheresse-vip

    C’est l’histoire d’un village, celui de Châteauneuf-Grasse, situé dans le département des Alpes-Maritimes, et qui est aujourd’hui un des symboles de la crise de l’#eau en France. Car avec ses 3 000 habitants, cette petite bourgade au coeur de l’arrière-pays niçois, est l’une des communes qui comptent le plus de piscines individuelles. Mais pas seulement. Car elle accueille, aussi, les propriétés de quelques très, très grandes fortunes, comme celle de la famille de l’ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi. 

    Bref, alors que la consommation d’eau moyenne pour un couple en France, avec deux enfants, est de 120 m3 par an, celle des habitants de Châteauneuf-Grasse va du triple (360 m3), quand celle de ses résidents ultras-ruches s’envole à 2 000 m3... par semaine ! La chambre d’agriculture a calculé cette surconsommation d’une poignée de grands portefeuilles : elle est équivalente à celle de TOUS les maraîchers des Alpes-Maritimes. Rien que ça. 

    Pour comprendre ce qui se trame dans cet avant-poste de la sécheresse en France, Allan Henry s’est rendu sur place et a tendu son micro au maire de la commune, impuissant face à des VIP qui se fichent des arrêtés de restrictions d’eau, mais aussi à un maraîcher du coin, qui subit, de son côté, les coupures d’eau en pleine récolte...

    édit : dsl, l’avais mis là pour le visionner mais c’est #paywall je ne sais pas si ils en restent à l’aspect piscine (comme le fait le maire dans l’extrait, vu sur l’oiseau mort et que je ne retrouve que sur TIk T0k). ce serait court mais pas du tout impossible. le géant de Vakita est Régis ­Lamanna-Rodat (Winter Productions), producteur de Léa Salamé (qui lui a filé le plan après un séjour à Châteauneuf-Grasse ?)

    edit again : le patron, c’est Hugo Clément ...

    la théorie mobilisatrice (mais aussi débile) des 1% progresse

    #accapareurs #écologie

  • Protection de l’environnement : « Le concept d’espèce utile ou nuisible est scientifiquement dépassé »

    Cette [liste des espèces « nuisibles » – pardon, la nouvelle périphrase officielle est « susceptibles d’occasionner des dégâts » : lesdits dégâts concernent toujours l’humain] a fait l’objet d’une consultation publique qui s’est achevée au début du mois de juillet, et a finalement été reconduite telle quelle par arrêté ministériel le 4 août. Pourtant, même dans ce cadre plus précis d’un effet sur l’humain, la notion de nuisibilité reste scientifiquement problématique. Il n’est en effet pas possible de déterminer si une espèce est néfaste en général ; et même dans un contexte plus précis, celui d’un écosystème ou d’une région particulière par exemple, cette analyse n’est souvent pas réalisable.

    [...]

    A titre d’exemple, considérons le travail de Peter Yodzis, chercheur canadien travaillant sur ces questions à la fin des années 1990. A l’époque, dans la baie de Benguela, en Angola, les otaries étaient suspectées d’avoir un impact trop négatif sur les pêches adjacentes : leur contrôle, voire leur élimination, était donc envisagé.

    Précisons que si cet exemple peut paraître lointain, il ne l’est pas : en France, aussi, les phoques, pourtant protégés, sont régulièrement accusés d’avoir des effets néfastes sur les pêches, et sont souvent harcelés ou violentés.
    Peter Yodzis considère donc le réseau d’interactions de la baie de Benguela et étudie, par des simulations, les conséquences qu’aurait la disparition des otaries de la baie de Benguela sur différentes pêches locales (anchois, maquereaux, merlus, etc.).

    Gains négatifs

    Disons-le tout de suite, les otaries mangent les anchois – ce fait indéniable fonde la suspicion d’un « effet néfaste » de ces animaux sur la pêche. Cependant, les recherches de Peter Yodzis révèlent bientôt que le pinnipède consomme aussi certains prédateurs de l’anchois, ce par quoi il aide ce dernier à proliférer ; ainsi que des compétiteurs de l’anchois, qui bénéficie dès lors de ressources accrues. Répondre à la question initiale requiert donc de prendre en compte non simplement les effets directs et indirects d’une espèce sur l’autre (certains positifs, certains négatifs), liés au tissu d’interactions dans lequel elles évoluent.

    La force des interactions étant souvent difficile à estimer, Peter Yodzis considère de nombreux scénarios : si des gains de pêche sont parfois possibles en éliminant les otaries, en moyenne, les gains observés sont nuls. Pire, une très large proportion des scénarios mène à des gains négatifs. L’otarie, suspectée d’effet néfaste sur les populations d’anchois, pourrait donc en réalité en être l’alliée insoupçonnée. Et loin de constituer une exception, les résultats des simulations de Yodzis se révèlent globalement similaires pour les autres pêches.
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/08/10/protection-de-l-environnement-le-concept-d-espece-utile-ou-nuisible-est-scie
    https://justpaste.it/b1mho

    #espèce_nuisible #écologie #science_des_relations

  • Faire du vélo un transport de masse - Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/debats/faire-du-velo-un-transport-de-masse
    https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/1f2d8414-fe66-4cba-8470-37de9f881f54/medium

    La mobilité est au cœur de nos modes de vie mais elle s’accompagne de conséquences indésirables croissantes. Largement carbonés, les transports émettent 31% des gaz à effet de serre en Suisse et consomment une part similaire d’énergie. A cela s’ajoutent la pollution de l’air, le bruit, l’occupation de l’espace et des enjeux de santé publique, la mobilité motorisée étant une mobilité passive.

  • Au Larzac, les luttes écologistes annoncent des mobilisations « massives et déterminées »
    https://reporterre.net/Au-Larzac-les-luttes-ecologistes-annoncent-des-mobilisations-massives-et

    Les collectifs des luttes locales ont fait le bilan et annoncé leurs intentions après quatre jours de rencontres sur le Larzac. Des fermes-usines au nucléaire, l’été et l’automne seront remplis de mobilisations partout en France.

    https://www.leshumanites-media.com/post/les-résistantes-instantanés-du-larzac
    https://www.gisti.org/article7069
    #écologie

  • J’y étais, aux Résistantes 2023
    http://lesresistantes2023.fr

    Incroyablement génial ! (je réédite un peu au fur et à mesure)

    Nous étions 5 à faire le voyage par covoiturage : un couple de 70 ans de fauchereuses volontaires (les propriétaires de la voiture), un éducateur de 65 ans très impliqué dans des actions militantes, une toute jeune ingénieure low tech qui a décidé de prendre la route vers l’Asie centrale dès le début de l’année prochaine, et moi.
    Les covoitureures ne voulaient prendre l’autoroute payante par principe, on a suivi les nationales, traversé les villes, rencontré de jolis villages, notamment dans le Lot.

    Arrivée mercredi vers minuit par temps pluvieux et surtout venteux, pas idéal pour monter sa tente dans le noir. Et au petit matin tu découvres le site. Deux grands champs mis à disposition par une éleveuse, l’un pour le pâturage, l’autre pour la nourriture d’hiver. Le climat est un peu rude au Larzac. Rien qu’à l’évocation de ce mot, Larzac. Un truc à faire papillonner l’imaginaire sur la bataille qui s’est menée là sans en connaître toutes les ficelles. Et pourtant !

    Le programme était d’une richesse exceptionnelle et si l’on ressentait une frustration, c’était celle de ne pouvoir assister à tout ! D’autant que quelques propositions alléchantes se sont greffées au tronc initial et ont prises. Je ne vais pas énoncer le programme, il est là : http://lesresistantes2023.fr/programme

    À l’assemblée générale du jeudi matin, l’organisation nous raconte qu’elle pensait accueillir environ 1 500 personnes. Nous étions au plus fort de l’événement 5 000. Un espoir secret fit que le lieu et la logistique permit de recevoir tout le monde. Un monde composé d’individus de tous âges, dont 10 % d’enfants s’éclatant dans les animations qui leur étaient destinées.

    Quand même, chapeau bas à l’organisation. Un des champs, celui du bas, était dédié au parking 1 (sur 3), au camping, à l’accueil, aux organisations militantes, et aux chapiteaux où se déroulaient les assemblées, tables rondes, ateliers, des chiottes sèches un peu partout, des poubelles, des cendriers, des réserves d’eau potable et des douches… écrit comme ça, ça fait un peu compact mais en réalité tout cela était dispersé sur plusieurs hectares et très aéré.

    Sur l’autre parcelle, un peu en surplomb, on trouvait les cantines de l’orga (assiettes complètes végétariennes à prix libres), un stand viande et fromage de la Conf (Confédération paysanne, partie intégrante de l’événement), et d’autres points de restauration locale. Au milieu de vaste espace, un chapiteau où se sont déroulées pièces de théâtre, cirque, baluche et autre manifestation culturelle. Et tout au fond, la scène pour les concerts.

    Dimanche matin, pour le petit déj à la cantine (super pain, confitures délicieuses (et cookies mais il n’y a rien à faire, je préfère le pain)), je contemplais l’espace où après le méga concert qui a duré une bonne partie de la nuit, l’espace était nickel : pas un papier parterre, ou de bouteille, cannette ou je ne sais quoi. Aussi propre qu’avant l’arrivée des festivalier·es. Décidément ces écoterrorismes ne font rien comme chez les civilisé·es qu’on rencontre, par exemple, aux 24 heures du Mans, lesquelles laissent des tonnes d’immondices sur leur passage (dont nombre de bouteilles d’eau à moitié bues).

    Chacun chacune des participant·es étaient invité·e à donner un peu de son temps pour l’organisation. Quand je me suis pointée à la cantine pour aider, on était déjà trop. Je suis repartie, mangé un truc et allée au cinéma (oui, il y avait un chapiteau dédié aux projections).

    Pour faire court, j’ai partagé mon temps entre l’expérience du Larzac, la forêt et les Insolubles, sans oublier une randonnée le samedi matin pour observer quelques rapaces : vautours, milans et circaètes. J’ai appris au passage que des aires d’équarrissages étaient prévues pour permettre aux éleveurs d’y déposer les bêtes mortes. Bon appétit les vautours. Assisté aussi à une table ronde sur l’"agrivoltaïsme".

    Par rapport à l’histoire du Larzac, je suis allée à une représentation théâtrale (recueil de témoignages drôles et émouvants) et à la projection d’un documentaire (historique). J’ai appris beaucoup de choses mais je veux juste évoquer le statut foncier particulier du territoire, qui a suivi l’abandon de l’extension du terrain militaire.

    Le territoire (6 300 ha) appartient à l’État. Les locaux ont monté une société civile des terres du Larzac qui engage l’état et l’organisation sur une durée de 60 ans (prolongée depuis peu de 30 ans) durant lesquels un droit d’usage de valeur est appliqué. Pas de propriété privée ni de location. Sur le principe cela signifie que celle où celui qui s’installe pour exercer une activité agricole (obligatoirement), investit le lieu pour son activité agricole, met (ou non) le lieu en valeur (restauration des bâtiments agricoles, construction de nouveaux locaux, maison, terres) et au moment de la retraite, quitte les lieux pour laisser la place à de plus jeunes. S’il est estimé qu’il y a eu mise en valeur du site, les nouveaux arrivants versent une somme d’argent équivalente à cette mise en valeur. C’est un statut unique en France. Le Larzac enregistre le plus grand nombre d’installation et compte de plus en plus de femmes parmi elles. C’est un statut que les occupant·es de Notre-Dame-des-Landes ont voulu adopter mais que le département a refusé : Il n’y aura pas de second Larzac. Le rejet de la propriété privée sur le foncier fait peur. Tu m’étonnes !
    Plus sur l’histoire du site
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_du_Larzac

    Pour finir ce petit billet, une courte vidéo hilarante vue dimanche matin avant le docu sur Abracadabois de NDDL : La bataille de forêt du Chat.
    https://vimeo.com/789756584

    Je suis remontée avec un insoluble via Clermont-Ferrand par l’autoroute. On a rencontré des champs de panneaux solaires et des méga bassines clotûrés. Des paysages qui ne font pas particulièrement rêver. Retour à la civilisation.

    Et ben moi je dis que si à 62 ans t’as pas participé à un festival d’écoterroristes, t’as raté ta vie.

    Grand merci aux Résistantes.

  • Traversée d’un désert médical, par Pierre Souchon (Le Monde diplomatique, août 2023)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2023/08/SOUCHON/66009

    Ma santé ? » Croisée à l’ombre d’un platane de Privas, préfecture de l’Ardèche, Émilie fond en larmes.

    « C’est simple. Ça fait longtemps que les rares dentistes qui restent dans la ville ne prennent plus de nouveaux patients. Je les ai suppliés… Rien à faire. Ils ont fini par m’envoyer aux urgences, qui ont refusé de me prendre en charge, et m’ont conseillé d’appeler le 15. Au 15, ils m’ont dit qu’ils n’étaient pas dentistes… »

    Toujours émue, elle poursuit : « Alors depuis des années, matin, midi et soir, je remets moi-même mon bridge après chaque repas avec de la colle. Parce qu’il tombe dès que je mange. J’ai la bouche qui pourrit. »

    Les médecins généralistes de la ville, dont au moins trois viennent de partir récemment à la retraite, l’ont eux aussi refusée à cause d’une surcharge de clientèle : « Heureusement, un ami m’a pistonnée, et il m’a trouvé une place dans la vallée du Rhône, à vingt kilomètres. C’est lui qui m’emmène en voiture. Le médecin est sympa : il fait passer la consultation sur la carte de mon ami, sinon je devrais payer, et je ne peux pas… »

    Émilie est femme de ménage. Elle a 36 ans. Récemment licenciée, au chômage, elle élève seule trois jeunes enfants et n’a pas le permis de conduire. Elle ne vote plus depuis très longtemps et ne se souvient pas pour quelle formation elle votait jadis : « De toute façon, qui que ce soit là-haut, on trinque à tous les coups. »

  • Vous voyez cette carte ?
    https://piaille.fr/@charles@akk.de-lacom.be/110808035782655614

    Elle représente le trafic maritime tel qu’il était il y a quelques minutes (source : marinetraffic.com).
    L’immense majorité de ces bateaux tourne aux fossiles.
    Et vous voyez les rouges ?
    Ils servent à transporter des carburants fossiles 🤷


    #climat

    #transport_maritime #carte #carburant #énergies_fossiles

  • What is happening in the Atlantic Ocean to the AMOC?
    Stefan Rahmstorf (Potsdam Institute for Climate Impact Research)
    https://www.realclimate.org/index.php/archives/2023/07/what-is-happening-in-the-atlantic-ocean-to-the-amoc

    For various reasons I’m motivated to provide an update on my current thinking regarding the slowdown and tipping point of the Atlantic Meridional Overturning Circulation (AMOC). I attended a two-day AMOC session at the IUGG Conference the week before last, there’s been interesting new papers, and in the light of that I have been changing my views somewhat. Here’s ten points, starting from the very basics, so you can easily jump to the aspects that interest you.


    Figure 1. A very rough schematic of the AMOC: warm northward flow near the surface, deep-water formation, deep southward return flow in 2000 – 3000 meters depth. In the background the observed sea surface temperature (SST) trend since 1993 from the Copernicus satellite service, showing the ‘cold blob’ in the northern Atlantic west of the British Isles discussed below. Graph by Ruijian Gou.

    1. The AMOC is a big deal for climate. The Atlantic meridional overturning circulation (AMOC) is a large-scale overturning motion of the entire Atlantic, from the Southern Ocean to the high north. It moves around 15 million cubic meters of water per second (i.e. 15 Sverdrup). The AMOC water passes through the Gulf Stream along a part of its much longer journey, but contributes only the smaller part of its total flow of around 90 Sverdrup. The AMOC is driven by density differences and is a deep reaching vertical overturning of the Atlantic; the Gulf Stream is a near-surface current near the US Atlantic coast and mostly driven by winds. The AMOC however moves the bulk of the heat into the northern Atlantic so is highly relevant for climate, because the southward return flow is very cold and deep (heat transport is the flow multiplied by the temperature difference between northward and southward flow). The wind-driven part of the Gulf Stream contributes much less to the net northward heat transport, because that water returns to the south at the surface in the eastern Atlantic at a temperature not much colder than the northward flow, so it leaves little heat behind in the north. So for climate impact, the AMOC is the big deal, not the Gulf Stream.

    2. The AMOC has repeatedly shown major instabilities in recent Earth history, for example during the Last Ice Age, prompting concerns about its stability under future global warming, see e.g. Broecker 1987 who warned about “unpleasant surprises in the greenhouse”. Major abrupt past climate changes are linked to AMOC instabilities, including Dansgaard-Oeschger-Events and Heinrich Events. For more on this see my Review Paper in Nature.

    3. The AMOC has weakened over the past hundred years. We don’t have direct measurements over such a long time (only since 2004 from the RAPID project), but various indirect indications. We have used the time evolution of the ‘cold blob’ shown above, using SST observations since 1870, to reconstruct the AMOC in Caesar et al. 2018. In that article we also discuss a ‘fingerprint’ of an AMOC slowdown which also includes excessive warming along the North American coast, also seen in Figure 1. That this fingerprint is correlated with the AMOC in historic runs with CMIP6 models has recently been shown by Latif et al. 2022, see Figure 2.


    Figure 2. Correlation of SST variations (left) with AMOC variations (right) in historic runs with CMIP6 models, from Latif et al. 2022.

    Others have used changes in the Florida Current since 1909, or changes in South Atlantic salinity, to reconstruct past AMOC changes – for details check out my last AMOC article here at RealClimate.

    4. The AMOC is now weaker than any time in the past millennium. Several groups of paleoclimatologists have used a variety of methods to reconstruct the AMOC over longer time spans. We compiled the AMOC reconstructions we could find in Caesar et al. 2021, see Figure 3. In case you’re wondering how the proxy data reconstructions compare with other methods for the recent variability since 1950, that is shown in Caesar et al. 2022 (my take: quite well).


    Figure 3. A compilation of 9 different proxy series for the AMOC evolution. Data locations are shown in the inset map, from Caesar et al. 2021.

    5. The long-term weakening trend is anthropogenic. For one, it is basically what climate models predict as a response to global warming, though I’d argue they underestimate it (see point 8 below). A recent study by Qasmi 2023 has combined observations and models to isolate the role of different drivers and concludes for the ‘cold blob’ region: “Consistent with the observations, an anthropogenic cooling is diagnosed by the method over the last decades (1951–2021) compared to the preindustrial period.”

    In addition there appear to be decadal oscillations particularly after the mid-20th Century. They may be natural variability, or an oscillatory response to modern warming, given there is a delayed negative feedback in the system (weak AMOC makes the ‘cold blob’ region cool down, that increases the water density there, which strengthens the AMOC). Increasing oscillation amplitude may also be an early warning sign of the AMOC losing stability, see point 10 below.

    The very short term SST variability (seasonal, interannual) in the cold blob region is likely just dominated by the weather, i.e. surface heating and cooling, and not indicative of changes in ocean currents.

    6. The AMOC has a tipping point, but it is highly uncertain where it is. This tipping point was first described by Stommel 1961 in a highly simple model which captures a fundamental feedback. The region in the northern Atlantic where the AMOC waters sink down is rather salty, because the AMOC brings salty water from the subtropics to this region. If it becomes less salty by an inflow of freshwater (rain or meltwater from melting ice), the water becomes less dense (less “heavy”), sinks down less, the AMOC slows down. Thus it brings less salt to the region, which slows the AMOC further. It is called the salt advection feedback. Beyond a critical threshold this becomes a self-amplifying “vicious circle” and the AMOC grinds to a halt. That threshold is the AMOC tipping point. Stommel wrote: “The system is inherently frought with possibilities for speculation about climatic change.”

    That this tipping point exists has been confirmed in numerous models since Stommel’s 1961 paper, including sophisticated 3-dimensional ocean circulation models as well as fully fledged coupled climate models. We published an early model comparison about this in 2005. The big uncertainty, however, is in how far the present climate is from this tipping point. Models greatly differ in this regard, the location appears to be sensitively dependent on the finer details of the density distribution of the Atlantic waters. I have compared the situation to sailing with a ship into uncharted waters, where you know there are dangerous rocks hidden below the surface that could seriously damage your ship, but you don’t know where they are.

    7. Standard climate models have suggested the risk is relatively small during this century. Take the IPCC reports: For example, the Special Report on the Ocean and Cryosphere concluded:
    The AMOC is projected to weaken in the 21st century under all RCPs (very likely), although a collapse is very unlikely (medium confidence). Based on CMIP5 projections, by 2300, an AMOC collapse is about as likely as not for high emissions scenarios and very unlikely for lower ones (medium confidence).

    It has long been my opinion that “very unlikely”, meaning less than 10% in the calibrated IPCC uncertainty jargon, is not at all reassuring for a risk we really should rule out with 99.9 % probability, given the devastating consequences should a collapse occur.

    8. But: Standard climate models probably underestimate the risk. There are two reasons for that. They largely ignore Greenland ice loss and the resulting freshwater input to the northern Atlantic which contributes to weakening the AMOC. And their AMOC is likely too stable. There is a diagnostic for AMOC stability, namely the overturning freshwater transport, which I introduced in a paper in 1996 based on Stommel’s 1961 model. Basically, if the AMOC exports freshwater out of the Atlantic, then an AMOC weakening would lead to a fresher (less salty) Atlantic, which would weaken the AMOC further. Data suggest that the real AMOC exports freshwater, in most models it imports freshwater. This is still the case and was also discussed at the IUGG conference.

    Here a quote from Liu et al. 2014, which nicely sums up the problem and gives some references:
    Using oceanic freshwater transport associated with the overturning circulation as an indicator of the AMOC bistability (Rahmstorf 1996), analyses of present-day observations also indicate a bistable AMOC (Weijer et al. 1999; Huisman et al. 2010; Hawkins et al. 2011a,b; Bryden et al. 2011; Garzoli et al. 2012). These observational studies suggest a potentially bistable AMOC in the real world. In contrast, sensitivity experiments in CGCMs tend to show a monostable AMOC (Stouffer et al. 2006), indicating a model bias toward a monostable AMOC. This monostable bias of the AMOC in CGCMs, as first pointed out by Weber et al. (2007) and later confirmed by Drijfhout et al. (2011), could be related to a bias in the northward freshwater transport in the South Atlantic by the meridional overturning circulation.

    9. Standard climate models get the observed ‘cold blob’, but only later. Here is some graphs from the current IPCC report, AR6.


    Figure 4. Observed vs simulated historic warming (normalised to 1 °C). At this stage the ‘cold blob’ is not yet seen in the model average. Source: IPCC AR6

    Figure 5. Simulated warming by the end of this century. Now the ‘cold blob’ appears in the CMIP6 models.

    10. There are possible Early Warning Signals (EWS). New methods from nonlinear dynamics search for those warning signals when approaching tipping points in observational data, from cosmology to quantum systems. They use the critical slowing down, increasing variance or increasing autocorrelation in the variability of the system. There is the paper by my PIK colleague Niklas Boers (2021), which used 8 different data series (Figure 6) and concluded there is “strong evidence that the AMOC is indeed approaching a critical, bifurcation-induced transition.”


    Figure 6. Early warning signals in four temperature and four salinity based AMOC reconstructions. Note that the tipping point is reached when the lines reach a lambda value of zero. From Boers 2021.

    Another study, this time using 312 paleoclimatic proxy data series going back a millennium, is Michel et al. 2022. They argue to have found a “robust estimate, as it is based on sufficiently long observations, that the Atlantic Multidecadal Variability may now be approaching a tipping point after which the Atlantic current system might undergo a critical transition.”

    And today (update!) a third comparable study by Danish colleagues has been published, Ditlevsen & Ditlevsen 2023, which expects the tipping point already around 2050, with a 95% uncertainty range for the years 2025-2095. Individual studies always have weaknesses and limitations, but when several studies with different data and methods point to a tipping point that is already quite close, I think this risk should be taken very seriously.

    Conclusion

    Timing of the critical AMOC transition is still highly uncertain, but increasingly the evidence points to the risk being far greater than 10 % during this century – even rather worrying for the next few decades. The conservative IPCC estimate, based on climate models which are too stable and don’t get the full freshwater forcing, is in my view outdated now. I side with the recent Climate Tipping Points report by the OECD
    https://www.oecd-ilibrary.org/sites/abc5a69e-en/index.html?itemId=/content/publication/abc5a69e-en, which advised:
    Yet, the current scientific evidence unequivocally supports unprecedented, urgent and ambitious climate action to tackle the risks of climate system tipping points.

    #climat #océan #amoc #risque_systémique #agriculture #écosystèmes
    voir également https://seenthis.net/messages/1011527

    • Un truc que je viens de remarquer sur le scénario [SSP1-2.6 (b) high warming model] :
      la « bulle » bleue sur l’Atlantique Nord (ou le « cold blob » du commentaire), ça ressemble étonnamment aux conditions météo actuelles fin juillet début août. A la différence près que pour le jetstream, on a bien en ce moment un flux zonal alors que sur la carte mentionnée ci-avant, ça ressemblerait plutôt à un « cut-off low » (une goutte froide).

      A cut-off low (or cutoff low), sometimes referred to as the weatherman’s woe, is defined as “a closed upper-level low which has become completely displaced (cut off) from basic westerly current, and moves independently of that current” by the National Weather Service. Cut-off lows form in mid-latitudes (usually in the subtropics or between 20° and 45°) and would remain nearly stationary for days.[2]

      https://en.wikipedia.org/wiki/Cut-off_low

      #AMOC

  • Procès des inculpés de Sainte-Soline à Niort : récit d’audience
    28 juillet 2023 - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2023/07/28/proces-des-inculpes-de-sainte-soline-a-niort-recit-daudience

    (...) Néanmoins, celui que l’on nomme partout le “poète maraîcher” n’entache pas sa réputation : au cours d’un long monologue émouvant, il mêle poésie et politique. Il raconte son arrestation et la disproportion des moyens antiterroristes déployés à son encontre, la dichotomie entre les hommes cagoulés et leurs armes à feu et lui, qui dormait auprès de sa petite amie dans sa “cabane au fond du jardin”. Puis, il défend le mode de maraîchage auquel il participe, plus juste, plus équitable que l’agriculture intensive qu’il combat. Il dénonce les armes des forces de l’ordre françaises exportées à l’étranger, qui tuent et mutilent là bas, aussi. Rare événement, les juges sont à leur tour jugés : “S’acharner à traquer, enfermer et juger les militants écolos sans s’acharner à traquer, enfermer et juger les policiers qui ont mis deux personnes dans le coma, fait de vous une justice partisane.” Il ajoute que contre l’impunité, “Le privilège de l’uniforme doit être aboli”. Enfin, à la question initiale “Êtes-vous le moine ?” , il répond “Tant que l’identité des policiers ayant presque tué S. et M. ne sera pas connue, vous ne saurez pas qui est le moine.” (...)

    #Sainte-Soline

  • Le retour du travail des enfants est le dernier signe du déclin des Etats-Unis — Steve Fraser
    https://www.legrandsoir.info/le-retour-du-travail-des-enfants-est-le-dernier-signe-du-declin-des-et

    En 1906, un vieux chef amérindien visitait New York pour la première fois. Il était curieux de la ville et la ville s’intéressait à lui. Un journaliste d’un magazine demande au chef amérindien ce qui l’avait le plus surpris dans ses déplacements en ville. « Les petits enfants qui travaillent », répondit le visiteur. [...]

    Reprenez votre souffle et considérez ceci : le nombre d’enfants au travail aux Etats-Unis a augmenté de 37% entre 2015 et 2022. Au cours des deux dernières années, 14 États ont introduit ou promulgué des lois annulant les réglementations qui régissaient le nombre d’heures pendant lesquelles les enfants pouvaient être employés, réduisant les restrictions sur les travaux dangereux et légalisant les salaires minimums pour les jeunes.

    L’État de l’Iowa autorise désormais les jeunes de 14 ans à travailler dans des blanchisseries industrielles. A l’âge de 16 ans, ils peuvent occuper des emplois dans les domaines de la toiture, de la construction, de l’excavation et de la démolition, et ils peuvent utiliser des machines à moteur. Les jeunes de 14 ans peuvent même travailler de nuit et, dès l’âge de 15 ans, ils peuvent travailler sur des chaînes de montage. Tout cela était bien sûr interdit il n’y a pas si longtemps.

    #travail #enfant #enfance

    • l’accroche est moyenne. chez les peuples premiers, il n’y a (en général) pas de travail et les enfants sont dès que possible associés aux activités de subsistance et à tout ce qui concourt à la reproduction, y compris élargie à des besoins « non vitaux »(chasse, pêche, confection diverses) car ces activités ne sont pas séparées de la vie et n’ont d’ailleurs pas la production pour but, même si dès l’arrivée des européens elles ont pu avoir un but marchand (la traite des fourrures) mais bien plutôt la satisfaction des besoins (sociaux, et non pas strictement physiologiques). Mais sans doute s’agissait t-il aussi de souligner l’étrangeté du travail ...
      si ça amuse quelqu’un ici, mille récits le montrent dont Le peuple rieur - hommage à mes amis innus, de Serge Bouchard et Marie_Christine Lévesque (Lux, 2017)
      il n’en est pas de même chez les peuples à État (Incas), ou à mise en esclavage/servitude, mais chez les « amérindiens », je n’en sais pas assez mais j’en doute très fortement.

      #travail

    • C’est plus compliqué que ça. Il y a un choix politique assez évident : garder la suprématie mondiale en s’équipant du plus gros gourdin. Le reste est à l’avenant de ce constat : besoin de ressources quasi-illimitées pour soutenir l’effort de guerre perpétuelle, laquelle est précisément pensée dans le sens de l’accès prédateur aux ressources, mais aussi, besoin de chair à canon pour nourrir l’effort de guerre et prédation intérieure.

      Après, c’est une question de point de vue : les classes populaires encaissent (comme à peu près partout ailleurs) un gigantesque retour en arrière qui est totalement stratégique et délibéré (qui ne peut donc être considéré comme un déclin) alors que les hautes classes bourgeoises réinvestissent un niveau quasi aristocratique d’inégalités qui leur sont monstrueusement profitables.

      C’est aussi une tendance mondiale.

      Les indicateurs de bien-être de la population générale se cassent la gueule à peu près partout… mais ce ne serait un déclin que si cela arrivait malgré de fortes volontés politiques d’améliorer les conditions de vie du plus grand nombre. Ce qui n’est pas du tout le cas.

      Destruction des systèmes publics d’éducation et de soins… les USA sont juste à la pointe par rapport aux autres pays dits « industrialisés ».

      Après, si tu déplaces le curseur au niveau global, il est certain que l’épicentre économique se déplace très fort sur la zone Pacifique. T’as un bon tiers de l’humanité (35%) qui se répartit seulement entre la Chine et l’Inde et eux, ils investissent encore dans l’expansion intérieure.

      Les USA sont des nains dans ce jeu-là et les Européens font figure de vieille tante décatie toute fièrote dans ses vieilleries souvenir d’une gloire révolue… et c’est bien. Parce que dès qu’on regarde un peu plus loin que notre nombril, c’est juste avec une mentalité de coloniaux.

      D’où la politique du gourdin.

  • Procès TotalEnergies et climat : les avocats attaquent la décision alors qu’un conflit d’intérêts autour du juge a été révélé
    https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/affaire-totalenergies-et-inaction-climatique-les-avocats-demandent-l-annula

    Le 6 juillet dernier, le tribunal de Paris a classé comme irrecevable l’action en justice lancée en 2020 par plusieurs ONG et une coalition de 17 collectivités, dont Paris et New York, contre Total Energies pour son inaction climatique dans le cadre de la loi sur le devoir de vigilance. Mais selon des informations révélées ce mercredi 26 juillet par Lanceur d’alerte, un média d’investigation indépendant, le juge qui a conclu à cette irrecevabilité a un lien de parenté proche avec un cadre de TotalEnergies, salarié depuis plus de vingt ans dans le groupe, aujourd’hui en charge de la stratégie des nouveaux projets chez TotalEnergies Marketing & Services.

    Les deux hommes sont cousins germains, un lien de parenté qui aurait dû pousser le juge à se dessaisir du dossier. Or, « lors du procès, le juge n’a jamais mentionné cette potentielle situation de conflit d’intérêts, en apparente violation des obligations déontologiques de la magistrature », note le site Lanceur d’alerte. « Antoine Maupeou d’Ableiges s’est vu confier, courant 2022, la mise en état de l’affaire Total/Climat, en remplacement d’un premier magistrat dont l’identité demeure à ce jour inconnue », poursuit le site. Interpellé à plusieurs reprises par Lanceur d’alerte, le magistrat n’a pas donné suite.

    « Ces faits extrêmement graves laissent planer une suspicion légitime de partialité de l’ordonnance du 6 juillet 2023 », réagit sur Twitter maître Sébastien Mabile, l’un des avocats de la coalition d’ONG et de collectivités, qui confirme à Novethic faire appel de la décision. De son côté, TotalEnergies nous fait savoir que le groupe n’a pas à commenter « des questions relevant de l’organisation de l’institution judiciaire ». « Nous découvrons que le juge aurait un lien familial avec un employé d’une filiale de TotalEnergies SE. Nous pouvons simplement confirmer que l’employé en question n’a aucune relation avec le contentieux et n’a jamais été impliqué dans celui-ci d’une quelconque façon. »

  • Où est passée Ariane ?

    Le Paris des années folles cache mal la mort omniprésente combattue à grands coups de jazz, de comédies musicales, de fêtes et de nuits illuminées. En mars 1926, Carnavals. Une troupe de théâtre se produit. A leur tête une figure de Minotaure sollicitée bientôt par un masque d’Ariane. Le fil se tord, introduit un doute et la mort se trompe de cible abusée par le masque. Jeremy Nelson en quête, aidée par Camille et Victor Legris en forme de retour et de legs.

    Une sombre histoire de vengeance remontant à la nuit d’un temps déformé. « Qui a tué le Minotaure », dernier roman de Claude Izner, baigne dans une atmosphère étrange, tout en décrivant le Paris des années 1920 de plus en plus lointain et qui, par certains aspects se rapproche.

    note sur : Claude Izner : Qui a tué le Minotaure ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/07/29/ou-est-passee-ariane

    #littérature #polar