• Airbnb to remove listings in Jewish West Bank settlements
    Noa Landau, Yotam Berger, Jack Khoury and Reuters Nov 19, 2018 6:11 PM
    https://www.haaretz.com/israel-news/airbnb-to-remove-listings-in-jewish-west-bank-settlements-1.6662443

    Home-renting company Airbnb Inc said on Monday that it had decided to remove its listings in Jewish settlements in the West Bank, enclaves that most world powers consider illegal for taking up land where Palestinians seek statehood. In response, Israel’s Tourism Minister Yariv Levin instructed the ministry to restrict the company’s operations across the country.

    A statement on Airbnb’s website said: “We concluded that we should remove listings in Israeli settlements in the occupied West Bank that are at the core of the dispute between Israelis and Palestinians.”

    It did not say when the decision, which according to Airbnb affects some 200 listings, would take effect. (...)

    #BDS

    • Airbnb se retire des colonies de Cisjordanie, menaces de sanctions israéliennes
      Par AFP — 19 novembre 2018 à 19:09 (mis à jour à 21:05)
      https://www.liberation.fr/planete/2018/11/19/airbnb-se-retire-des-colonies-de-cisjordanie-menaces-de-sanctions-israeli

      La plateforme de réservation de logements en ligne Airbnb a annoncé lundi qu’elle renonçait à faire des offres dans les colonies israéliennes de Cisjordanie occupée, provoquant des menaces de sanctions de la part d’Israël.

      La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par l’armée israélienne depuis plus de 50 ans. Les colonies qui y sont construites par Israël sont considérées comme illégales par la communauté internationale qui les voient comme l’un des principaux obstacles à la paix. Le gouvernement israélien conteste cette vision.

      « Nous avons conclu que nous devrions retirer de nos listes les logements dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée qui sont au cœur de la dispute entre Israéliens et Palestiniens », a indiqué dans un communiqué Airbnb.

      « Nous savons que des gens vont être en désaccord avec cette décision et nous respectons leur perspective. C’est une question controversée », a ajouté le texte.

      La plateforme indique que 200 logements sont répertoriés dans les colonies, mais ne précise pas quand cette mesure entrera en vigueur.

      Le ministre israélien du Tourisme Yariv Levin a immédiatement dénoncé dans un communiqué la décision « honteuse et malheureuse » d’Airbnb. « Notre ministère a commencé à préparer des mesures immédiates pour limiter les activités d’Airbnb » en Israël.

      Il a ajouté qu’il comptait lancer un programme pour encourager la location de courte durée de logements dans les colonies de Cisjordanie.

    • Airbnb n’offrira plus de locations dans les colonies juives de Cisjordanie
      Par Piotr Smolar Publié le 19 novembre à 22h03, mis à jour le 20 novembre 2018 à 08h59
      https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/11/19/airbnb-supprime-les-locations-dans-les-colonies-juives-de-cisjordanie-israel

      La chambre est vraiment peu séduisante mais le prix attractif – 36 euros la nuit – et les collines environnantes offrent un cadre naturel magnifique. Il était encore possible de la louer, mardi 20 novembre, sur le site d’Airbnb.

      Située dans la colonie juive d’Itamar au nord de la Cisjordanie, à proximité de Naplouse, cette offre doit pourtant être retirée, à une date inconnue. La célèbre plate-forme de location a choisi d’anticiper la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) et s’est engagée dans un communiqué, publié le 19 novembre, à ne plus proposer de logements sis dans les colonies, soit environ 200 annonces.

      « Il existe des opinions opposées pour savoir si les entreprises devraient conduire des activités dans les territoires occupés qui sont soumis à des disputes historiques entre Israéliens et Palestiniens », commence prudemment le texte. Après une longue réflexion, l’entreprise a décidé de ne pas se réfugier uniquement derrière la loi américaine, qui l’autorise à mener ses activités en Cisjordanie.

      Elle évoque, parmi les motifs de son choix, les « souffrances humaines » que ces annonces peuvent susciter et leur lien avec le conflit. En revanche, Airbnb ne précise pas si Jérusalem-Est et le plateau du Golan, annexés par Israël sans reconnaissance internationale, étaient concernés par sa mesure.(...)

    • Airbnb efface de son site les propositions de location dans les colonies israéliennes
      19 novembre 2019 – Al Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine
      http://www.chroniquepalestine.com/airbnb-efface-de-son-site-les-propositions-de-location-dans-les-

      Al Jazeera – Le service mondial de location en ligne, Airbnb, a annoncé qu’il supprimerait ses annonces dans les colonies israéliennes illégales en Cisjordanie occupée.

      La décision de lundi entraînera la suppression d’environ 200 annonces du site Web populaire d’hébergement, qui permet aux propriétaires de louer des chambres, des appartements et des maisons à des individus.

      « Nous avons conclu que nous devrions supprimer les inscriptions dans les colonies de peuplement israéliennes situées en Cisjordanie occupée qui sont au cœur du différend entre Israéliens et Palestiniens », indique un communiqué publié sur le site Internet d’Airbnb.

      La suppression des inscriptions aura lieu dans les prochains jours, a déclaré un porte-parole d’Airbnb à l’agence de presse Reuters.

      La société a déclaré être parvenue à cette conclusion sur la base d’un rapport interne servant à évaluer la manière dont elle gère les propositions dans les territoires occupés du monde entier.

      « La législation américaine autorise des sociétés telles qu’Airbnb à exercer des activités sur ces territoires. Parallèlement, de nombreux membres de la communauté internationale ont déclaré que les sociétés ne devraient pas y exercer leurs activités, estimant qu’elles ne devraient pas tirer profit de terres accaparées », dit la déclaration.

      « D’autres pensent que les entreprises ne devraient pas retirer leurs activités de ces zones », a ajouté le responsable.

      « Nous savons que des gens ne seront pas d’accord avec cette décision et tiendront à leur point de vue. C’est une question controversée. »

      Toutes les colonies israéliennes sont illégales au regard du droit international.

      Les listes d’hébergement de Airbnb en Cisjordanie occupée ont longtemps été critiquées par la communauté palestinienne et les défenseurs des droits de l’homme.

  • Cette guerre de basse intensité contre toute forme de révolte
    https://reporterre.net/Cette-guerre-de-basse-intensite-contre-toute-forme-de-revolte

    Antinucléaires, zadistes, paysans, écologistes, solidaires avec les migrants… En France, la justice criminalise les militants, explique l’auteur de cette tribune. Qui s’interroge : quels modes d’action reste-t-il à une époque où la répression ne cesse, elle, de s’intensifier.

  • « Lorsque les gens au Canada entendent que ma mère est en prison, je n’ai pas seulement à expliquer qu’elle est prisonnière politique palestinienne, je dois expliquer toute l’histoire de l’occupation afin qu’ils comprennent. En effet ils n’ont tout simplement pas conscience de comment quelqu’un qui est innocent, quelqu’un qui est député et militants soit emprisonné sans inculpation ni procès ». https://quartierslibres.wordpress.com/2017/09/01/temoignage-des-filles-de-khalida-jarrar

  • ELN y disidencia de las FARC controlan minas de coltán y oro en Venezuela
    http://www.el-nacional.com/noticias/latinoamerica/eln-disidencia-las-farc-controlan-minas-coltan-oro-venezuela_259336

    Desde hace aproximadamente dos años, la presencia de guerrilleros del Ejército de Liberación Nacional (ELN) y disidentes de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) que no se unieron al proceso de paz se ha notado y denunciado en Venezuela, especialmente en los estados Bolívar, Apure, Amazonas, estos dos últimos fronterizos con Colombia.

    Allí han replicado sus asentamientos en zonas selváticas así como el control de rutas de transporte y poblaciones, pero se han involucrado especialmente en la explotación de los recursos minerales del suelo venezolano, específicamente el oro, diamante y coltán.

    Se trata de la reinvención de estos grupos a la sombra del gobierno del presidente fallecido Hugo Chávez que tuvieron luz verde para entrar y descansar en Venezuela, pero bajo el régimen de Nicolás Maduro tienen un «trabajo formal en las minas»: organizar a los mineros para explotar el recurso, luego transportarlo y entregarlo al gobierno venezolano, que desde hace poco tiempo recurre a la explotación minera como nueva fuente de riqueza ante el declive de su producción petrolera. 

    Funciona como una especie de alianza laboral en la que la Fuerza Armada Nacional de Venezuela (FANV) tiene un rol pasivo, con apenas presencia en algunos puntos de control y haciéndose la vista gorda ante la actividad de la zona. Así lo explican el diputado por el estado Bolívar, Américo De Grazia, y el ex candidato a gobernador y también ex diputado de esa región Andrés Velásquez, recientemente amenazados por el presidente Maduro por denunciar lo que ocurre al sur del país.

    «Estas actividades de explotación y entrega de oro y coltán al gobierno venezolano solían estar a cargo de los ’pranes’ (criminales o ex convictos pertenecientes al crimen organizado que controlan la explotación de los recursos), pero poco a poco los disidentes de las FARC y guerrilleros del ELN que han entrado a Venezuela han ido asumiendo estos roles», explicó Velásquez a El Tiempo de Colombia. 

    «Los guerrilleros están haciendo el mismo trabajo de los pranes, pero al gobierno les ha resultado mejor la cosa con ellos porque se supone que son más organizados, tienen mejor control de la zona y hay menos problemas entre clanes», agregó.

    El diputado De Grazia, oriundo de la zona, discernió que son tres los puntos donde los guerrilleros colombianos han logrado establecerse. En Parguaza, una zona conocida como el cuadrante entre los estados Bolívar, Apure, Amazonas y que pellizca la frontera con Colombia, donde se explota el coltán. «Esta zona es custodiada y operada por el ELN», aseguró. 

    La segunda zona es en San Vicente de Paúl, en el municipio Cedeño también en el estado Bolívar, donde hay explotación de diamante y el tercer punto es la zona de Bochinche, en la zona limítrofe entre Venezuela y el Esequibo, al extremo oriental del estado Bolívar. 

    En este último punto la explotación es de oro, lo mismo que en el municipio Sifontes, donde se encuentra la zona de Tumeremo, fuente prácticamente inagotable del metal precioso y por eso también de mafias por controlarlo. Allí han ocurrido al menos tres masacres de mineros en los últimos dos años.

    • Reprend l’article d’il y a 5 jours d’un journal local de l’état Bolívar, El Correo del Caroní

      Correo del Caroní - ELN explora suelo venezolano desde hace cinco años y se expande para controlar minas y pasos fronterizos
      http://www.correodelcaroni.com/index.php/ciudad/ciudad-bolivar/305-eln-explora-suelo-venezolano-desde-hace-cinco-anos-y-se-expande

      Sus motivaciones son principalmente económicas, asegura la organización colombiana Fundación Ideas para la Paz, que ha mapeado en el país la presencia del ELN y disidentes de las FARC que buscan controlar minas y paso de combustible y alimentos.

      La presencia de guerrilleros colombianos del Ejército de Liberación Nacional (ELN) y disidentes de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) se ha hecho fuerte y crece desde 2013 al sur de Venezuela, cuando el primer grupo hizo incursiones tímidas desde el estado Apure hacia Amazonas, fronterizo con Colombia.

      Un informe de 2017 de la organización colombiana Fundación Ideas para la Paz (FIP) indica que el ELN así como disidencias de las FARC, específicamente del Frente 16 y Acacio Medina, se ha movido a zonas de alto valor estratégico para su financiamiento. En el caso de Colombia, hacia los departamentos de Guainía, Vichada y Arauca y, en Venezuela, a Apure, Bolívar y Amazonas, en donde el domingo emboscaron a militares y asesinaron a tres de ellos, tras la captura de Luis Felipe Ortega Bernal, alias Garganta, comandante del Frente de Guerra Oriental del ELN.

      El Gobierno venezolano ha insistido en negar la presencia del ELN y disidencias de las FARC en Venezuela, pese a que la misma Cancillería de Colombia nombró a Ortega Bernal como “un reconocido cabecilla del ELN, cuyo prontuario delictivo le mereció circular azul por parte de Interpol, por múltiples delitos cometidos en nuestro país”.

      Un mapa de la presencia de los irregulares, trazado por la FIP, dibuja la presencia del ELN en Amazonas desde Puerto Páez en el municipio Pedro Camejo del estado Apure hasta San Fernando de Atabapo en el municipio Atabapo del estado Amazonas, mientras que los disidentes de las FARC se despliegan en el sur de Amazonas en las cercanías del Parque Nacional Yapacana, al suroeste de la confluencia del río Ventuari en el río Orinoco, y en el norte a pocos kilómetros de la capital de Amazonas.

    • Carte interactive de situation aux frontières colombiennes, par la Fundación Ideas para la Paz
      ESPECIAL FRONTERAS –Inseguridad, Violencia y Economías Ilegales: los Desafíos del Nuevo Gobierno
      http://www.ideaspaz.org/especiales/mapa-fronteras

      et le rapport


      http://ideaspaz.org/media/website/fip_seguridad_fronteras.pdf

      01. Frontera con Venezuela
      02. Frontera con Venezuela y Brasil
      03. Frontera con Ecuador y Perú
      04. Frontera con Brasil y Perú
      05. Frontera con Panamá

    • InSight Crime, une autre ONG, basée en Colombie, établit le constat

      El ELN opera en 12 estados de Venezuela
      https://es.insightcrime.org/noticias/analisis/eln-opera-12-estados-venezuela

      Pero contrario a los comentarios de Padrino, InSight Crime logró identificar la presencia del ELN en 12 estados de Venezuela (la mitad del país), mediante un monitoreo de las denuncias publicadas en prensa en 2018 sobre la actividad de esta guerrilla en territorio venezolano, los informes de algunas ONG y las informaciones suministradas por fuentes oficiales en las zonas fronterizas.

      Según estos registros el ELN tendría presencia en Táchira, Zulia, Apure, Trujillo, Anzoátegui, Lara, Falcón, Amazonas, Barinas, Portuguesa, Guárico y Bolívar. Allí estaría desarrollando actividades como contrabando de ganado, contrabando de gasolina, cobro de extorsiones, distribución de comida, emisoras de radio, reclutamiento de menores, ataques a funcionarios de cuerpos de seguridad, narcotráfico y minería ilegal, entre otras.

      La última incursión en Bolívar, el 14 de octubre, dejó como resultado seis personas ejecutadas en el municipio de Domingo Sifontes, la más importante zona minera del país, donde el gobierno Venezolano desarrolla el proyecto Arco Minero. Este hecho no solo mostró el poder que la guerrilla colombiana tiene en territorio venezolano, sino que puso de manifiesto el largo recorrido que han hecho, para tener presencia en la mitad del país.

  • Palestine.
    Le droit à l’appel au boycott reconnu par la Cour d’appel de l’Angleterre et du pays de Galles - AURDIP
    https://www.aurdip.org/le-droit-a-l-appel-au-boycott.html

    La Cour d’appel de l’Angleterre et du pays de Galles (Division civile) a rendu le 3 juillet 2018 un arrêt dans une affaire opposant l’association « Jewish Human Rights Watch » à la mairie de Leicester. La Cour estime que l’appel au boycott des produits des colonies israéliennes, même lancé par un conseil municipal, relève de la liberté d’expression politique et n’y voit aucune incitation à la discrimination raciale (texte de l’arrêt).

    L’affaire porte sur la légalité de la résolution adoptée par le conseil municipal de Leicester le 13 novembre 2014. La résolution appelle « au boycott de tout produit originaire des colonies israéliennes illégales de Cisjordanie jusqu’à ce qu’Israël respecte le droit international et se retire des territoires palestiniens occupés ». L’association « Jewish Human Rights Watch » demande à la justice anglaise d’annuler la résolution, en faisant valoir son caractère discriminatoire et les risques qu’elle comporterait vis-à-vis de la communauté juive de la ville, notamment en ce qu’elle conforterait l’idéologie du mouvement BDS.

    Dans un jugement du 28 juin 2016, la Haute cour de justice (division administrative) considère que la résolution n’a pas violé la règlementation anglaise, notamment les lois relatives à l’égalité de 2010 et aux collectivités locales de 1988 (texte du jugement). L’arrêt du 3 juillet 2018 de la Cour d’appel confirme le jugement du 28 juin 2016.

    L’arrêt rendu est commenté en anglais par le professeur Robert Wintemute (professeur de droits de l’homme au King’s College de Londres), dans un article publié dans la newsletter de septembre 2018 (p. 5) de l’association « British Committee for the Universities of Palestine » (BRICUP).

  • Pour la première fois, une université britannique désinvestit des entreprises fournissant l’armée israélienne
    6 novembre | Middle East Monitor |Traduction CG pour l’AURDIP
    https://www.aurdip.org/pour-la-premiere-fois-une.html

    Dans ce qui est la première démarche de cette sorte, une université britannique a désinvesti des entreprises fournissant des équipements militaires à l’armée israélienne, à la suite d’une campagne des étudiants.

    En fin de semaine dernière, l’université de Leeds a pris la décision de désinvestir de trois compagnies dont la complicité dans la violation des droits humains palestiniens a été avérée : Airbus, United Technologies et Keyence Corporation. Une quatrième compagnie – HSBC – est aussi sous examen des responsables d’investissement de l’université, parce qu’elle procurerait des crédits à Elbit Systems, Caterpillar et BAE Systems, qui toutes vendent des armes et des équipements militaires au gouvernement israélien.

    La décision a été prise après la découverte que, pour cette seule année, l’université de Leeds avait investi 2,4 millions de livres (2,75 millions d’euros) dans ces compagnies. Le montant a été révélé par une requête d’août sous la loi Freedom of Information (« Liberté d’information »), par laquelle le public britannique peut demander à avoir accès à des informations détenues par les autorités publiques.

    #BDS

  • DOCU AUTOCENSURÉ D’AL-JAZEERA SUR LE LOBBY PRO-ISRAÉLIEN : CE QU’IL RÉVÈLE VRAIMENT

    Arrêt sur images

    Le Qatar a fait taire sa télé emblématique pour éviter une catastrophe diplomatique. Arrêt sur Images a visionné deux épisodes de "The Lobby - USA", le documentaire interdit. On vous raconte.
    Une enquête filmée en caméra cachée, qui met au jour le poids et les pratiques des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis… C’est l’angle d’attaque de "The Lobby – USA", documentaire en quatre volets produit par la chaîne qatarie Al-Jazeera, qui promettait des révélations en cascade sur la stratégie d’influence du gouvernement Nethanyaou outre-Atlantique.

    Sauf que voilà, au début de l’année, après des mois d’expectative, le bras armé télévisé du Qatar a finalement décidé de remiser son film au placard. La raison ? En plein conflit larvé avec l’Arabie Saoudite, le petit émirat aurait préféré la jouer tactique. Soucieux de ne pas s’aliéner les puissants groupes de pressions israéliens, le Qatar a préféré geler la diffusion du reportage. Selon le site spécialisé sur le monde arabe, Orient XXI, Doha aurait accepté de déprogrammer le film "suite à un accord entre le gouvernement du Qatar et une partie du lobby pro-israélien qui a, en échange, accepté d’adopter une attitude neutre dans le conflit entre l’Arabie saoudite et le petit Emirat." Quelle histoire !

    "The Lobby - USA", une enquête sacrifiée sur l’autel des intérêts géostratégiques du Qatar… clap de fin pour un documentaire mort-né ? Non, car dès septembre, le Monde Diplomatique, sous la plume d’Alain Gresh, également directeur de publication du site Orient XXI, s’est procuré le film interdit, et en a divulgué les grandes lignes.

    Et voici que ce 2 novembre, Orient XXI, en partenariat avec le site pro-palestinien The Electronic Intifada (Etats-Unis) et le journal libanais Al-Akhbar ont rendu le documentaire public. Les deux premiers épisodes (sur quatre) ont pour l’instant été sous-titrés en français et mis en ligne par Orient XXI qui estime qu’"il y va du droit à l’information." Alors à quoi ressemble "The Lobby - USA" ? Que révèlent les premiers volets de l’enquête maintenue sous cloche par le Qatar ?

    INFILTRÉ

    "The Lobby - USA" se présente comme la suite d’un précédent documentaire de la chaîne déjà consacré aux lobbys pro-israéliens au Royaume-Uni. Diffusé début 2017, ce premier opus avait, comme nous vous le racontions à l’époque, déclenché un début de crise diplomatique entre Israël et la Grande-Bretagne. En cause : une séquence en caméra cachée dans laquelle un diplomate israélien conspirait avec un haut fonctionnaire pour faire « tomber » un ministre britannique aux positions jugées trop pro-palestiniennes. Cette fois, avec "The Lobby - USA", Al Jazeera reprend les mêmes ficelles pour mettre au jour le poids des groupes de pression pro-israéliens aux Etats-Unis.

    Pour les besoins de l’enquête, la chaîne a réussi à intégrer l’un de ses reporters dans les rangs des organisations pro-Israël aux Etat-Unis. James Anthony Leinfeld, dit "Tony", a infiltré durant cinq mois The Israël Projet (TIP) ou encore l’American Israël Public Affairs Comittee (AIPAC, le plus puissant lobby pro-israélien aux Etats-Unis). De cocktails en congrès, de conventions en stages de formation pour militants pro-israéliens, Tony a recueilli en caméra cachée les confidences de plusieurs membres et cadres de ces organisations qui poussent les intérêts israéliens sur le sol américain. "C’est une campagne psychologique impliquant espionnage et calomnies", commente la voix off dans les premières minutes du documentaire.
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    LE TEASER DU DOCUMENTAIRE

    "The Lobby – USA" - version sous-titrée - Orient XXI

    LE GOUVERNEMENT ISRAELIEN FINANCERAIT LE COMBAT ANTI-BDS AUX USA

    L’enquête d’Al-Jazeera montre l’obsession du pouvoir israélien pour le mouvement pro-palestinien BDS et ses partisans aux Etats-Unis. Lancée en 2005 par des ONG palestiniennes, la campagne BDS (pour Boycott, désinvestissement et sanctions) a gagné les facs américaines en appelant au boycott et à diverses pressions économiques à l’encontre d’Israël aussi longtemps que l’occupation des territoires palestiniens se poursuivra. Sous couverture, le reporter d’Al-Jazeera assiste à la conférence annuelle de l’Israeli American Council (IAC), dont le rôle est de mettre en relation les Juifs américains avec Israël. En caméra cachée, il a filmé l’événement : "Cette année, combattre BDS était le sujet central", explique la voix off.

    "The Lobby – USA"

    Mais comment remporter cette guerre d’influence contre un mouvement non violent ? "En utilisant notamment des outils cyber et Internet", expose lors de cet événement Sagi Balasha, membre de l’IAC, qui explique comment son organisation a mis en place "une unité civile de renseignement qui collecte, analyse, et agit contre les militants du mouvements BDS" aux Etats-Unis. L’enquête d’Al-Jazeera suggère que ce travail de surveillance des militants du BDS se fait avec le concours et le soutien opérationnel du gouvernement israélien. Filmée par Al Jazeera lors de ce congrès de lobbyiste, la ministre israélienne des affaires stratégiques invitée ce jour-là explique à la tribune de l’IAC que son ministère est partenaire de cette opération de renseignement. Elle explique : "Nous sommes un gouvernement qui travaille sur un territoire étranger et nous devons être très, très prudents." Une ministre d’un gouvernement étranger explique coordonner une campagne de surveillance sur le sol américain pour "cartographier" et "collecter du renseignement" sur les partisans du BDS. Une révélation d’importance.

    JULIA, L’ÉTUDIANTE-ESPIONNE QUI VEUT "CONTRÔLER LE RÉCIT"

    Sous couverture, Tony, le reporter d’Al-Jazeera, réussit à approcher une jeune Américaine qui lui en dit plus sur la façon dont le gouvernement israélien travaille avec ses relais diplomatiques aux Etats-Unis.
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    "IL S’AGIT PRINCIPALEMENT DE COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS"

    Il s’agit de Julia Reifkind, alors employée à l’ambassade d’Israël à Washington, et membre de l’organisation pro-israélienne AIPAC. Filmée en caméra cachée dans un café de Washington, elle explique : "Personne ne sait ce qu’on fait. C’est essentiellement beaucoup de recherches, en surveillant les activités de BDS. Il s’agit principalement de collecte de renseignements que nous transmettons à Israël. C’est une grosse partie de mon travail. Renvoyer cela au ministère des affaires étrangères, et au ministère des affaires stratégiques."

    Al Jazeera nous explique qu’elle a dirigé un groupe pro-israélien affilié à l’AIPAC pendant qu’elle était à l’université de Davis, en Californie. Le documentaire ne dit pas si la jeune femme était déjà alors en poste à l’ambassade et si elle avait une double casquette d’agent diplomatique et de responsable étudiant. En revanche, le reportage s’attarde sur les facs américaines, et particulièrement sur celle de Davis en Californie, où des groupes de pression pro-israéliens tentent de discréditer le mouvement BDS et ses leaders étudiants.

    Face caméra, Julia Reifkind raconte comment, membre actif de l’AIPAC et leader étudiante pro-israélienne, elle a orchestré une campagne de dénigrement du BDS . Durant un débat, les étudiants pro-israéliens sont partis en signe de protestation, et ont mis en ligne des vidéos pour rendre publique leur protestation.
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    Le tout orchestré par l’AIPAC et Reifkind. "Notre volonté était de contrôler le récit", explique la jeune femme. Un activisme qui se double d’une stratégie de communication bien rôdée sur les réseaux sociaux. Reifkind raconte comment son groupe de pression a publié le jour-même des dizaines de tribunes, et inondé la presse de communiqués dénonçant le BDS, comme un "mouvement enraciné dans le mensonge et la haine". Elle raconte : "Quand les gens ouvraient leur Facebook, il ne voyaient pas les étudiants célébrant leur victoire mais il partageaient notre point de vue."

    L’AVOCAT QUI RACONTE LE FINANCEMENT DES CAMPAGNES ÉLECTORALES AMÉRICAINES

    DE L’ART DE BIEN ORIENTER UNE CAMPAGNE ÉLECTORALE

    Nouveau témoin filmé et enregistré à son insu, un "important avocat pro-israélien", David Ochs, compte inviter l’infiltré à une collecte de fonds. Dans un entretien téléphonique, il lui détaille le principe de ces collectes, pour lesquelles les donateurs pro-israéliens se réunissent au sein du "plus grand groupe de politique ad hoc, certainement le plus riche de Washington" D’après lui, le groupe soutient entre autre "Mark Lirk, sénateur de l’Illinois, Ted Deutch, de Floride, Barbara Comstock, députée de Virginie, Richard Burr de Caroline du Nord Kelly Ayotte [...] du comité des armements."
    David Ochs

    "TONY" A OBTENU LES CONFIDENCES DE DAVID OCHS

    Au téléphone, Ochs explique le déroulement des rencontres à Tony, sans que ce soit toujours très clair. Sauf ceci : "La seule manière de mettre la pression sur [les membres du congrès], c’est avec de l’argent". Pour cibler les candidats qu’ils feront bénéficier de leurs largesses, les membres du groupe de donateurs, qui semble piloté par l’AIPAC, “choisissent les candidats qui sont dans une course serrée”. On comprend qu’ils seront d’autant plus sensibles au “coup de pouce” de lobbys, et donc plus sensible à leur cause. Les donateurs viennent nombreux. Un militant anti-lobbys explique pourquoi à Al-Jazeera. "La limite de la contribution d’une personne à un candidat est de 2700 dollars."

    Donc, pour pouvoir amener beaucoup d’argent à un candidat sans enfreindre la loi, les particuliers se regroupent. "Ceci permet d’acheter le législateur", poursuit le militant. L’enjeu est aussi celui de la discrétion. En donnant en tant que particulier, et non en tant que groupe, “tout ce que nous verrons, sur les rapports financiers de campagne, ce sont les noms des particuliers qui ont contribué. Mais il n’y aura aucune trace, dans ces rapports, sur le fait qu’ils ont travaillé ensemble en tant que groupe”, conclut Holman. Quels sont les sujets sur lesquels les donateurs pilotés par l’Aipac souhaitent faire pression ? David Ochs répond crûment. “A New York (...) nous ne demandions rien sur ces putain de Palestiniens. Tu sais pourquoi ? Parce que c’est un petit problème, tout simplement. L’enjeu important, c’est l’Iran, nous voulons que tout soit concentré sur l’Iran.”

    INSINUATIONS AU PROGRAMME

    Ces pratiques semblent jouer avec la loi sans l’outrepasser vraiment. Mais l’avocat David Ochs sous-entend aussi que certains gros bienfaiteurs de la cause israélienne, pour dépasser la limite des 2700 dollars, transfèrent de l’argent à de plus petits donateurs pour qu’ils fassent des dons "à leur place". Une pratique "illégale" selon Holman, mais dont le documentaire peine à établir clairement la réalité, du moins dans les deux premiers épisodes.

    En septembre dans le Monde Diplo, le directeur d’Orient XXI, Alain Gresh, expliquait avoir eu accès au film "grâce à un ami résidant dans les pays du Golfe". Il ajoutait : "Cet enfouissement d’un travail qui a duré plus d’une année a suscité des remous au sein de la chaîne. Certains ont souhaité que ces révélations ne sombrent pas dans les sables mouvants des compromis géopolitiques." Des remous au sein de la chaîne ? C’est peu dire. En mars 2018, le chef de la cellule investigation d’Al-Jazeera, Clayton Swisher, avait pris la parole pour expliquer qu’il regrettait cette déprogrammation. Quelques jours plus tard, en signe de défiance, il prenait un congé sabbatique. A-t-il fait fuiter le documentaire ? Mystère. Dans tous les cas, Orient XXI annonce que les deux derniers des quatre épisodes de l’enquête seront sous-titrés en français et mis en ligne "dans les semaines à venir".

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  • Ashton Kutcher and Pharrell Williams among Stars and Supporters at FIDF Western Region Gala Chaired by Haim and Cheryl Saban
    https://apnews.com/1a1a0238562c4b93bd1c74b2cb5f5e4e

    For the 12 th year, FIDF National Board Member and major supporter Haim Saban and his wife, Cheryl, chaired the star-studded gala. Guests included prominent business, philanthropic, and political leaders and celebrated names in entertainment, fashion, sports, and technology, including Ashton Kutcher; Pharrell Williams; Gerard Butler; Andy Garcia; Fran Drescher; Ziggy Marley; David Foster; Katharine McPhee; David Draiman; A. C. Green; Ralph Sampson; Robert Horry; Josh Flag; Israeli actress and star of hit Netflix show FaudaRona-Lee Shim’on; Israeli actor Yaakov Zada Daniel, also of Fauda and an FIDF IMPACT! scholarship recipient; Consul General of Israel in Los Angeles Sam Grundwerg; business magnates and philanthropists Dr.Miriam and Sheldon G. Adelson, Serge Azria, and Florence Azria; Managing Member of R.H. Book LLC and Chairman of Jet Support Services Inc. Robert Book and his wife, Amy; Founder and President of the International Fellowship of Christians and Jews Rabbi Yechiel Eckstein and his wife, Joelle; GUESS Founders Maurice and Paul Marciano; FIDF National Chairman Rabbi PeterWeintraub; FIDF National President RobertCohen; FIDF National Board Member and Western Region President Tony Rubin and his wife, Linda; FIDF National Director and CEO Maj. Gen. (Res.) Meir Klifi-Amir; and FIDF Western Region Executive Director Jenna Griffin.

  • Le film "Octobre à Paris’ a été réalisé entre octobre 1961 et mars 1962 par des cinéastes français sympathisants de la cause algérienne. René Vautier, cinéaste attitré du FLN voulait l’exploiter mais il n’a jamais obtenu de certificat d’exploitation.
    une projection du film est organisée, le vendredi 2 novembre à 19h30,, à la Librairie du Monde Libertaire, dans le 11ème arrondissement de Paris.

    https://www.youtube.com/watch?v=qeY12MDNEpY

  • James Baldwin, le pendulaire transatlantique - rts.ch - Livres

    https://www.rts.ch/info/culture/livres/9925461-james-baldwin-le-pendulaire-transatlantique.html

    @isskein quand tu trouves ces pépites, surtout ne te prive pas de les référencer sur un réseau sérieux (genre seenthis par exemple...) :)

    James Baldwin, le pendulaire transatlantique

    Introduction

    L’écrivain, essayiste, poète et journaliste James Baldwin (1924-1987) a bâti, à partir de son statut de « negro », entre les Etats-Unis et la France, en passant par la Suisse, une oeuvre qui transcende les haines raciales, les frontières de genre et les a priori politiques.

  • Emmanuel Macron pointé du doigt dans le conflit au Yémen
    https://blogs.mediapart.fr/thierry-paul-valette/blog/201018/emmanuel-macron-pointe-du-doigh-dans-le-conflit-au-yemen

    Derrière l’affaire Khashoggi, la pire crise humanitaire au monde continue au Yémen. Un conflit appuyé par l’Arabie saoudite, qui achète des armes à la France. Près de 5 millions d’enfants risquent la famine. L’exécutif poursuit ses exportations d’armes aux pays de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite. Le « Collectif contre La famine au Yémen » dénonce ces pratiques. Thierry Paul Valette

  • Le « laboratoire » de Gaza génère des profits pour l’industrie mortifère d’Israël
    Gabriel Schivone - The Electronic Intifada - 5 October 2018 - Traduction : Chronique de Palestine
    http://www.chroniquepalestine.com/laboratoire-gaza-genere-profits-industrie-mortifere-israel

    (...) Lors de notre premier jour là-bas, alors que nous assistions à une conférence annuelle sur les drones, nous avons rencontré Guy Keren, PDG charismatique et d’âge moyen d’une société de sécurité intérieure israélienne appelée iHLS. C’est la société iHLS de Keren qui avait organisé la conférence sur les drones.

    Quelques jours plus tard, nous avons rencontré Keren dans le tout nouveau siège social de iHLS dans la ville côtière méditerranéenne de Raanana, connue pour son parc industriel de haute technologie. Nous lui avons parlé dans la salle de conférence, au-dessus du laboratoire informatique de sa société.

    Au-dessous de nous, les technologues en herbe étaient collés à leurs claviers. Selon Keren, ce complexe phare pourrait accueillir jusqu’à 150 startups.

    Keren a expliqué à quel point la bande de Gaza offrait à Israël – et à iHLS – un avantage concurrentiel par rapport aux autres pays en raison des possibilités de tester en temps réel de nouveaux produits toute l’année. Israël a gagné le surnom de « nation startup » parmi les élites du monde des affaires à travers le monde.

    Nous avons demandé à Keren pourquoi l’industrie technologique israélienne avait un niveau de productivité époustouflant, en particulier dans le secteur militaire.

    « Parce que nous vérifions nos systèmes en temps réel », a-t-il déclaré. « Nous sommes tout le temps en situation de guerre. Si cela ne se produit pas maintenant, cela se fera dans un mois. »(...)

  • Palestinian prisoner dies inside Israeli prison
    Oct. 12, 2018 2:52 P.M. (Updated : Oct. 12, 2018 4:43 P.M.)
    http://www.maannews.com/Content.aspx?ID=781435

    HEBRON (Ma’an) — A Palestinian prisoner died, on Friday afternoon, inside the Israeli Ayalon prison in al-Ramla.

    The Palestinian Prisoner’s Society confirmed the death of prisoner Wissam Abed al-Majid Nayif al-Shalaldeh, 28, from Sair in the southern West Bank district of Hebron, pointing out that the circumstances of his death were not immediately known.

    Al-Shalaldeh was detained by Israeli forces in 2015; he was sentenced to seven years of jail.

    PPS added that al-Shalaldeh is married and a father of four.

    The Israeli authorities informed al-Shalaldeh’s family of his death without providing any further details, requesting the family to arrive at the Abu Kabir Forensic Institute.

    #Palestine_assassinée