• Sauvez le cinema ABC

    Voilà, les nouvelles fraîches de la fondation Roi Baudoin sont arrivées ! Comme chaque jeudi soir, nous recevons le relevé du compte de notre projet et il indique cette semaine 21.706€. À cette somme, il faut ajouter les dons faits sur notre compte Paypal, les promesses d’ordres permanents sur l’année et les transactions effectuées ces derniers jours qui ne sont pas encore arrivées sur le compte mais qui nous ont été confirmées par les donateurs. L’ensemble représente approximativement 47.000€, donnés par plus de 350 personnes ou associations. On se rapproche de l’objectif des 60.000€, mais on n’y est pas encore !

    Il reste un peu de temps, d’ici à fin avril, pour récolter la somme visée. Encore un dernier effort et nous pourrons signer le bail dans les meilleures conditions financières qui soient.
    Nous avons encore besoin de votre soutien pour y arriver, tous les gestes comptent, il ne faut pas que la campagne retombe si près du but. Continuez à mobiliser autour de vous et à faire des dons et bientôt Bruxelles comptera une salle de « cinéma-spectacle » de plus !

    info : www.abc-cinema.be

    • ABC Cinema | Rescue mission for ABC Cinema
      http://www.abc-cinema.be/?page_id=475

      -21-05-2015-
      Clarifications

      Il y a un an nous lancions l’opération de sauvetage du cinéma ABC. Nombreux ont été ceux et celles qui nous ont soutenus et, à l’heure où nous écrivons, le cinéma serait déjà en bonne voie de rénovation si la mauvaise foi de certains n’en avait décidé autrement.

      Un an plus tard il est donc temps pour nous de faire un récapitulatif aussi complet que possible de la situation. Le « dossier » du cinéma ABC s’étant fortement complexifié, il nous a semblé judicieux de ne pas ébruiter trop vite des informations que nous devions encore vérifier ou évaluer.
      Voici donc quelques éléments anciens et nouveaux pour comprendre un peu mieux l’épineuse saga de l’ABC.

      En résumé, c’est pas gagné et un nouveau propriétaire a crû bon de péter tout ce qui ressemblait à un élément pouvant avoir un lien avec une salle de projection... :-(

  • Retour sur le tour de l’austérité.

    Tout le folklore digne d’une course de standing international était au rendez-vous : maillot jaune, sprints, podiums, mais également caravane publicitaire, commentaires sportifs, interviews d’experts sur les lieux d’étape et les incontournables contrôles antidopage. Les multinationales n’étaient pas seules au rendez-vous. Une dernière équipe, celle des « 99 % » a également rejoint la course, malgré le fait qu’elle était vouée à tout y perdre. Au total, plus de cent cinquante coureurs ont pris part à ce tour. L’objectif de cette parodie de course cycliste organisée par le collectif Dites 33 ! était de dénoncer les mesures d’austérité adoptées en Belgique et au niveau européen. Aux yeux du collectif, ces mesures d’austérité et la course aux profits à laquelle se livrent les grandes entreprises, telles celles présentes dans la course, sont les deux faces d’une même médaille.

    L’austérité est un choix politique dicté par les intérêts des actionnaires et des dirigeants des mastodontes de l’économie. Ces intérêts sont contraires à ceux des populations qui en payent les frais. Les profits que les uns continuent d’engranger par milliards sont la contrepartie de l’austérité que les autres subissent. Des questions aussi essentielles que la sécurité sociale, l’impôt des sociétés, le travail de la Commission Européenne, le rôle de la finance et des banques ou la place des lobbies à Bruxelles doivent être réappropriées. Le collectif Dites 33 ! revendique l’abolition des privilèges fiscaux et l’assistanat dans lesquels se complaisent les grandes entreprises et, par là même, la fin de mesures d’austérité socialement injustes et absurdes d’un point de vue économique.

    http://www.radiopanik.org/spip/IMG/mp3/121029_am_tour-austerite.mp3

  • Le collectif Dites 33 ! vous invite au Tour de l’austérité !

    Dimanche 28 octobre 2012, 13h00

    http://www.dites33.be/Agenda/article/Le-Tour-de-l-austerite-La-course
    Le dimanche 28 octobre, cinq équipes cyclistes s’élanceront pour le « Tour de l’austérité ». L’occasion pour les « barons » de l’austérité - Delhaize, Electrabel, InBev, Arcelor-Mittal, Belfius – d’engranger de nouveaux profits, dans une course pensée et organisée par les instances politiques belges et européennes.

    Étape après étape, les équipes en compétition arpenteront les lieux du pouvoir politique et économique bruxellois : de la Commission européenne aux grands partis politiques belges, des bureaux des lobbies jusqu’aux sièges des multinationales.

    Tout le folklore digne d’une course de standing international sera au rendez-vous : maillot jaune, contre-la-montre, sprints, podiums, mais également caravane publicitaire, commentaires sportifs et les incontournables contrôles antidopage.

    Comme disait Pierre de Coubertin, l’important c’est de participer : tout le monde est convié au Tour de l’Austérité. De 7 à 77 ans, tous pourront rejoindre la dernière équipe du Tour : les « 99 % ».

    Mais, disons-le d’emblée, les règles du jeu sont faussées, nulle victoire a priori n’est possible dans un tel cadre. Les prix et le profit pour les uns, l’austérité pour les autres ?

    Enfourchez votre vélo et venez-vous mesurer aux barons de l’Austérité !

  • Delhaize : "Tellement plus pour notre argent"
    Quand l’austérité ne s’impose pas à tous...

    Crise financière, déficit budgétaire, gouvernement de rigueur, mesures d’austérité : des termes qui reviennent sans cesse avec la même litanie : « les États sont endettés et c’est donc à la population toute entière de se serrer la ceinture ». Cette vague d’austérité, qui a déjà emporté la Grèce et qui avance vers d’autres contrées européennes, arrive peu à peu dans notre plat pays. Mais quelle est la cause profonde de cette crise ?

    En Belgique, le taux d’imposition des sociétés s’élève à 33,99%. Tout citoyen a l’obligation de payer l’impôt mais des grandes sociétés telles que Delhaize, le holding d’Albert Frère, InBev ou Electrabel, dont les bénéfices croissent encore et toujours, jouent sur différents mécanismes de déductions et de ristournes fiscales (intérêts notionnels, non-taxation des plus-values sur actions, revenus définitivement taxés, etc.) afin d’éluder l’impôt. Grâce aux mesures fiscales instaurées par Didier Reynders l’impôt des sociétés a presque baissé de moitié entre 2001 et 2008 [1].

    En 2010, le manque à gagner pour l’État s’élève à 19,5 milliards € [2] ! Un montant supérieur aux économies prévues par le récent budget gouvernemental d’austérité. En cinq ans, 30.000 sociétés ont de la sorte privé l’État belge de 84 milliards € d’impôts, soit un quart de la dette totale belge. En 2009, les 500 entreprises belges ayant les plus importants bénéfices ont payé, en moyenne, 3.76% d’impôt. Le total de leurs bénéfices (avant impôts) s’élevaient à 66,6 milliards € sur lesquels elles ont payé en tout et pour tout 2,5 milliards € d’impôts [3]. De fait, les grandes entreprises sont nettement moins imposées que les PME (même si ces dernières bénéficient en théorie d’un taux d’imposition réduit). Au fond, plus une société engrange de bénéfices, moins elle est imposée. Ces « cadeaux » fiscaux peuvent alors être reversés aux actionnaires de ces sociétés sous forme de dividendes.
    Delhaize : hold-up sur les finances publiques !

    Le cas de Delhaize est exemplaire. Le groupe, dont le slogan est « Tellement plus pour votre argent », s’en est surtout mis plein les poches. En matière d’exemption fiscale, la société Delhaize est particulièrement performante. En 2009, elle aurait dû payer 336 millions d’impôts mais n’a strictement rien payé. Mieux : elle s’est fait rembourser 375.000 € [4]. Cette année encore, le conseil d’administration propose une nouvelle augmentation des dividendes, faisant à nouveau passer directement des centaines de millions € d’impôt des caisses publiques dans les poches des actionnaires.

    Mais que représente 336 millions € ? Pour se faire une idée, la question des réformes en matière de chômage est emblématique. En effet, les mesures d’austérité décidées par le gouvernement s’attaquent principalement au droit du travail (conditions restreintes pour les pause-carrière, durcissement des prépensions, pensions réduites en cas de période de chômage, ...) Dans ce cadre, le gouvernement en a profité pour réduire les allocations octroyées aux chômeurs. Une décision dont les conséquences seront socialement et humainement catastrophiques. La dégressivité des allocations de chômage rapporterait ainsi à l’État 116 millions € [5] en 2012. Au regard des privilèges fiscaux que s’accorde une société comme Delhaize, cette économie réalisée sur le dos des chômeurs parait dérisoire. À elle seule, Delhaize pourrait annihiler cette mesure si elle payait ses impôts, et même permettre d’accroître les revenus des chômeurs... Plus grave encore, le gouvernement a décidé d’exclure, le 1er janvier 2015, 27.000 personnes du droit au chômage (les chômeurs en stage d’insertion) [6]. Le bénéfice budgétaire escompté : 51 millions € [7]. 27.000 personnes privées de revenu pour une économie budgétaire qui ne représente qu’un sixième du montant dû par Delhaize aux impôts. Face à de tels constats, l’austérité est inacceptable !

    Les économies de bout de chandelle imposées par le Gouvernement sont à la fois socialement injustes et économiquement bancales. C’est pourquoi, le groupe « Dites 33 » propose que soit appliqué strictement l’impôt sur les bénéfices des sociétés de 33,99%.

    Munis d’une proposition de vote (voir document ci-joint), des actionnaires d’un genre nouveau iront rencontrer les titulaires des actions Delhaize réunis en assemblée générale ce jeudi 24 mai à 15h, au « Corporate Support Office » de Delhaize, square Marie Curie 40 à 1070 Bruxelles, afin de leur demander de voter l’application stricte de l’impôt de 33,99% sur les bénéfices de leur société.

    Les politiques fiscales adoptées sont des choix, mais d’autres choix sont possibles.

    Réclamons la fin des privilèges fiscaux et de l’assistanat dont bénéficient les grandes entreprises comme Delhaize.

    Plus d’infos sur l’action de blocage de l’assemblée générale de Delhaize par le collectif Dites 33 ! sur le site http://www.dites33.be
    #Delhaize #austérité #impotsdessocietes

  • Ce dimanche (27.05 > 19:00) au Cinema nova : Petite philosophie de la dette et de la finance

    Projection du film Debtocracy suivie d’une discussion avec deux invités :

    André Orléan , Président de l’Association Française d’Économie Politique, membre du collectif des « Économistes Atterrés » et auteur d’un récent best-seller (dans le genre) « L’empire de la valeur. Refonder l’économie » au Seuil. André Orléan y plaide pour un nouveau cadre de pensée économique.

    Maurizio Lazzarato est un sociologue et un philosophe italien, auteur aux éditions Amsterdam de « La Fabrique de l’homme endetté. Essai sur la condition néolibérale ». Selon lui, le programme néolibéral vise à « transformer chaque individu en sujet économique endetté »...

    http://www.nova-cinema.org/spip.php?article10320

  • Les rouages de la crise financière

    La première soirée sera axée sur la compréhension de la crise actuelle, crise de la dette en Europe mais aussi et surtout crise économique et crise de la finance globale. Elle s’articulera autour de quatre petits films de courte durée circulant sur internet, qui présentent l’un ou l’autre aspect de cette crise : les subprimes, la création monétaire, le rôle des banques centrales, les dettes souveraines. S’ils se veulent pédagogiques, chacun de ces films n’en véhicule pas moins des conceptions de l’économie et de la finance qui ne manquent pas de susciter des débats. Chaque projection sera suivie d’une discussion autour des problématiques abordées dans le film, tant avec les invités que le public. Après une première volée de discussions, un second film sera projeté, suivi d’une nouvelle discussion et ainsi de suite.

    Pour cette soirée, seront présents :

    • Henri Houben , chercheur au Gresea, militant à ATTAC et auteur d’un récent ouvrage intitulé « La crise de 30 ans. La fin du capitalisme ? » chez Aden. Il y décortique la crise économique et financière actuelle en l’inscrivant dans une perspective historique qui remonte aux années 70.
    http://www.gresea.be

    • Yiorgos Vassalos est chercheur à Corporate Europe Observatory (CEO), un groupe de recherche et de travail qui dénonce et conteste l’influence des sociétés privées et leurs groupes de pression dans l’élaboration des politiques de l’UE. Il est également membre de l’Initiative de Solidarité à la Grèce qui resiste.
    http://www.corporateeurope.org
    http://www.solidarity-greece.blogspot.com

    • Virginie de Romanet est membre du Comité pour l’annulation de la dette du Tiers Monde. Le CADTM est un réseau international de luttes autour de la problématique de la dette. Aujourd’hui, il se penche également sur la crise de la dette en Europe et en Belgique.
    http://www.cadtm.org

    Dimanche 13.05 > 19:00 au Cinéma Nova, 3 rue d’Arenberg, 1000 Bruxxel.
    http://www.nova-cinema.org/spip.php?rubrique1637

  • La coopérative Le Pavé et quelques autres coopératives françaises d’éducation populaire seront au Nova du 25 au 29 avril. Une semaine de conférences gesticulées et d’ateliers pour décrypter la langue de bois...

    Créée en Bretagne par des militants associatifs ou animateurs culturels se sentant à l’étroit dans leurs pratiques institutionnelles, la coopérative du Pavé vise à réintroduire du politique dans le débat public. Avec humour...

    Le Pavé a ainsi mis en place une série d’outils et de dispositifs de débat, de formation, de mobilisation et de désintoxication du langage. Parmi eux, les conférences gesticulées : objets hybrides entre le spectacle et la conférence, celles-ci proposent de confisquer la parole aux experts pour la rendre... à qui veut la prendre.

    Nous en découvrirons quatre au Nova :

    • Un dernier tango pour les services publics
    Par Thierry Rouquet - Mercredi 25 avril à 20 heures.

    • La critique des medias est un sport de combat (ou comment se battre contre des moulins à vent)
    Par Filipe Marques - Jeudi 26 avril à 20 heures.

    • Exploiter mieux pour gagner plus
    Par Annaïg Mesnil & Alexia Morvan - Vendredi 27 avril à 20 heures.

    • Les petits bonheurs d’une militante écologiste
    Par Cyrielle Den Hartigh - Samedi 28 avril à 20 heures.
    http://www.nova-cinema.org/spip.php?rubrique1628