petit-écran de fumée

Le petit écran est une invention formidable, mais il a un défaut majeur : l’absence de trappe de désenfumage.

  • Mali : envoi d’un deuxième militaire contre l’EI
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/09/97001-20151209FILWWW00247-mali-envoi-d-un-deuxieme-militaire-contre-l-ei.ph

    Pour une fois ça me fait rire :)

    Le Luxembourg a décidé mercredi d’envoyer un deuxième militaire au Mali, en vertu de la « clause de solidarité » européenne invoquée par la France devant l’UE dans sa riposte contre l’entité Etat islamique (EI).

    #c'est_le_geste_qui_compte

  • Jean-Claude Vannier, expert en contre-subversion : « Il y aura un chaos en France et il est inéluctable » - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/9485/jean-claude-vannier-expert-en-contre-subversion-il-y-aura-un-chaos-en-

    Daesh n’est pas l’organisation subversive. Dans une entreprise de #subversion, il y a une hiérarchie. D’abord, les patrons, le noyau dur, qui ont conçu et planifié la subversion dans les moindres détails sur les plans militaire et #politique. Ils sont l’organe de décision. Ce pourraient être le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Émirats arabes unis, qui ont tout intérêt à s’organiser pour lutter contre les grands ténors de la finance mondiale, contre la #domination occidentale. Daesh se situe parmi les membres actifs. Ceux-là ne sont pas forcément membres des organes de décision, leur participation se limite à des fournitures de moyens financiers et logistiques. Après eux, il y a les combattants de la subversion, en l’occurrence les terroristes. Ils sont chargés de la phase d’exécution. Enfin, il y a les sympathisants actifs et passifs. On les appelle les cibles potentielles et peuvent être recrutées par une cible adversaire. Ils sont à tous les niveaux de l’échelle sociale, chez nous. Il se trouve même sans doute parmi nous des sympathisants qui ne sont ni actifs, ni passifs. Ils sont devenus des agents dormants, en attente d’activation pour se faire exploser.

    • Selon lui, la France est victime d’une entreprise de subversion dont les méthodes relèvent de la guérilla, et non de la guerre conventionnelle. Entretien.

      (..)

      Il y a cinq grandes étapes à respecter dans la lutte contre la subversion. La première est essentielle : c’est la qualité de la communication. Il faut former les jeunes dans nos écoles, créer un dialogue, expliquer aux gens ce qu’est l’islam. Les musulmans sont les bienvenus en France, il faut leur dire ! Or, je n’ai pas encore vu un discours politique où l’on tend une main.

      (..)

      La France est-elle à ce point incapable de lutter efficacement contre Daesh ? N’y a-t-il personne pour faire remonter toutes ces informations au gouvernement ?

      Les politiques n’ont rien anticipé, même dans les casernes militaires, aucun personnel ou dispositif n’est préparé à ce type d’opération. C’est un scénario considéré comme quasiment impossible sur le territoire national. On l’a négligé parce qu’on n’a pas la qualité des hommes, encore une fois. Nos gouvernants ne comprennent pas, comme ils n’ont pas compris en Indochine ou en Algérie.

      Qu’il soit lucide ou non, je le rejoins sur le fait qu’on paie 50 ans de condescendance coloniale, d’ignorance de la langue arabe, comme de l’ignorance de la culture de populations entières vivant sur le territoire depuis plusieurs générations..

  • La catastrophe ne désigne pas ce qui va venir, mais ce qui est déjà là | Etat d’Exception
    http://www.etatdexception.net/la-catastrophe-ne-designe-pas-ce-qui-va-venir-mais-ce-qui-est-deja-l

    Nous savons par expérience qu’aujourd’hui, aucune amélioration substantielle de nos conditions de vie ne proviendra des urnes seules ; que l’alternance politique depuis 1981 n’a jamais été synonyme de politique alternative.

    Les voix qui s’élèvent ici et là pour déplorer la faible participation à ce scrutin, particulièrement en banlieue, doivent bien comprendre que les discours alarmistes sur « la catastrophe qui vient » et la nécessaire lutte contre l’extrême droite ne font plus recette.

    Qui peut d’ailleurs prendre encore au sérieux le discours d’un Estrosi en PACA, par exemple, qui prétend vouloir faire barrage au FN tout en lui empruntant à longueur d’année ses idées ? Qui peut prendre encore au sérieux les imprécations d’un Valls et d’un Cambadélis contre la « menace vichyste » quand on connait la politique épouvantable menée par le gouvernement socialiste depuis 2012 ?

    • Oui je suis assez d’accord..
      Imaginons qu’un militant FN ait réussi à entrer au PS en sous-marin, qu’il ait fait carrière dans le parti au point d’être nommé Premier Ministre.
      Qu’aurait-il réussi à faire pour servir ses idées à ce poste, que Valls n’a pas déjà fait passer ? Aurait-il réussi à aller plus loin que Valls dans la dérive droitière ? Franchement je ne crois pas.
      Si le FN (ou LR) arrive au pouvoir, les seuls changements qu’on verra se feront au niveau de la Justice, de l’Education, et un peu de l’Environnement (là où y a des femmes ministres, tiens..). Mais dans ces domaines là on est déjà habitué à l’alternance.
      Bon faut pas minimiser non plus. Faudra aussi serrer les dents quand on devra endurer l’arrogance des fachos qui vous se croire tout permis avec une écharpe tricolore..
      Les militants écervelés revanchards qui vont pavaner, ça va pas être drôle..

  • Trois petites leçons vitales en ces temps désespérants

    Malek Boukerchi est un personnage aussi étonnant que, pourrait-on dire, « émerveillant ».
    Il vient de publier un petit bouquin précieux à lire en famille.

    Je vous restitue trois petits textes inspirés par ses récits, eux-mêmes extraits par ses soins du patrimoine des conteurs du monde entier.
    Je vous les sers ici, librement recuisinés à ma sauce, pour nous serrer les coudes.

    http://opinions-opiniez.blogspot.fr/2015/12/trois-lecons-vitales-en-ces-temps.html

  • De la physicalité du partage culturel familial - New York Times
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/134845328900

    L’écrivain Teddy Wayne, qui tient une chronique mensuelle sur l’anxiété culturelle que génère l’évolution technologique dans le New York Times (baptisée

    Future Tense), évoquait dernièrement les conséquences de la disparition des supports des produits culturels. Les vinyles, les CD, les DVD, la presse et les livres apportaient une existence de proximité dans le contexte familial. Ils agissaient comme un socle culturel de fonds, accessibles à chacun des membres de la famille. Certes, ces artefacts étaient peu utilisés par les plus jeunes, mais ils étaient un moyen de connecter les éléments partagés de la #culture familiale. Dans notre manière d’avoir des conversations sur les médias, la disparition des objets physique a-t-elle un coût ?, interroge Teddy Wayne. Une étude publiée dans la revue Social Forces a (...)

    #niveau_culturel

  • Dix métiers qui ne trouvent pas preneurs

    http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/emploi/emploi-dix-metiers-qui-ne-trouvent-pas-preneurs_1134443.html

    1 : Technico-commercial
    Le métier de technico-commercial, qui consiste à démarcher les clients des entreprises, arrive en tête des profils où les candidats se pressent le moins, selon le baromètre du site emploi Jobintree : quand une offre récolte en moyenne 100 candidatures, celles qui s’adressent aux technico-commerciaux en attirent à peine 30.

    Donc pour l’express un métier qui ne trouve pas preneur est un métier dans lequel il y a « à peine » 30 candidatures par poste.

    #emploi #propagande #guerre_aux_pauvres (y a des emplois qui trouvent pas preneur on vous dit)

  • ZEjournal.mobi - L’ordonnance est passée en France : désormais, une banque pour se renflouer pourra ponctionner les comptes de ses clients
    http://www.zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/8353

    Pas de débat, pas de loi, une simple ordonnance. La directive est passée inaperçue dans le creux de l’été. Si votre banque fait faillite, elle pourra se renflouer en aspirant vos comptes, sans plus de façons. Photo : Wolfgang Schaüble, ministre des Finances allemand.

    Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes ont été largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en France depuis le 20 août. Elle est passée en douce par ordonnance. Imaginez le tapage si une loi était venue devant le Parlement ! Depuis que les Français ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a plus de référendum. C’est la même chose pour les lois gênantes ! En l’occurrence on imagine bien que le lobby bancaire tenait à la plus grande discrétion de même que le pouvoir socialiste. Pourquoi s’embêter quand une simple et discrète petite ordonnance prise en catimini au cœur des vacances d’été fait parfaitement l’affaire ?

    Ce qui a attiré l’attention des observateurs, c’est la Commission européenne qui s’impatiente. Jeudi 22 octobre elle a annoncé qu’elle allait poursuivre devant la Cour européenne de justice les pays qui n’avaient pas encore transposé dans leur droit national la directive BRRD. Mais le pouvoir socialiste toujours zélé dés qu’il s’agit de nuire aux Français, n’avait pas attendu les menaces bruxelloises, qu’on se rassure ! A la prochaine crise bancaire les épargnants pourront être acculés à la faillite, mais plus les banques !

    La fin du droit de propriété

    Lorsqu’une banque comme n’importe quelle entreprise fait faillite, les actionnaires sont solidaires, ce qui est logique, de même que les détenteurs des obligations émises par la banque. Jusque-là, rien de nouveau. Mais la nouveauté de cette directive « BRRD » réside dans le fait que les clients de l’entreprise bancaire vont être ponctionnés jusqu’à remise à niveau de l’affaire, ce qui est une atteinte caractérisée au droit de propriété.

    Vladimir Poutine dernièrement a dénoncé au forum Valdaï, une nouvelle fois, la remise en question du « Principe de l’inviolabilité de la propriété privée » qui prévaut de plus en plus au niveau mondial, avec « le précédent bien connu de Chypre ». Que s’est-il passé à Chypre ?

    Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013, lorsque les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus, ont perdu autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros.

    • 2016 : Une confiscation sur votre compte à hauteur de 8 % des pertes de la banque | Blog | Le Club de Mediapart
      https://blogs.mediapart.fr/jean63/blog/301015/2016-une-confiscation-sur-votre-compte-hauteur-de-8-des-pertes-de-la

      L’accord sur le renflouement interne des banques en cas de crise grave entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2016. Passée quasiment inaperçue, cette directive, signée par le Parlement européen le 11 décembre 2013, prévoit un mécanisme de « bail-in » (renflouement interne) en opposition au « bail-out » (par l’État) pour renflouer les banques proches de la faillite. Ainsi, dans les 28 États membres, ce ne sera plus l’argent public, comme ce fut le cas pendant la crise de 2008, qui viendra recapitaliser les banques mais l’épargne de leurs clients ! Une vraie manne quand on sait que l’épargne française représente à elle seule 12 000 milliards d’euros !

    • En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants - 18 décembre 2013 - Challenges.fr
      http://www.challenges.fr/economie/20131213.CHA8402/en-cas-de-crise-les-banques-pourront-prelever-les-depots-des-epargnants.h

      Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.

      Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou « bail-in », afin d’éviter de ne faire participer que les Etats au sauvetage des établissements financiers.

      « Grand pas franchi ce soir : accord #BRRD pour 28 », a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. « Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques », a-t-il ajouté.

    • Pour une fois que la « propriété privée » recule, j’ai du mal à crier au scandale. Le capitalisme redevient un peu plus raisonnable. Croire que l’argent se stocke sans risque et sans coût, croire que l’épargne n’a pas de coût et même qu’elle nous garantit une rente, c’est une fable du capitalisme.
      Quand on dépose de l’argent à la banque faut pas oublier que cet argent est utilisé pour investir dans l’économie réelle, et que ça peut se casser la gueule..
      Bref les revenus du capital, c’est pas un dû garanti par l’argent du contribuable, ça n’aurait jamais dû l’être...
      Cela implique par contre que les comptes courants, qu’on n’utilise pas pour investir, mais juste pour gérer nos trésoreries de fonctionnement quotidien, eux ne soient pas impactées par une saisie, car là oui on pourrait parler de spoliation et de racket...

    • Le fait que les Banques puissent se renflouer sur les dépôts, j’ai du mal à voir cela comme un accroc au capitalisme. A la propriété privée de la piétaille, ok, pourquoi pas... mais on le savait déjà que la piétaille n’a à la fin que ses yeux pour pleurer et ses enfants pour servir de chair à canon... non ?

      Les banques peuvent donc se servir de ce qu’on leur confie pour renflouer leurs erreurs de placement, et les banques ont le privilège du monopole de la création de monnaie, en particulier dès qu’il s’agit de prêter aux états.

      J’ai vraiment du mal à voir un infléchissement dans une direction positive dans ces derniers développements législatifs.

      Au fait, z’avez remarqué que toutes les banques grecques étaient priées de se vendre à 2% de leur valeur à des fonds spéculatifs internationaux ?

    • Les banques peuvent donc se servir de ce qu’on leur confie pour renflouer leurs erreurs de placement, et les banques ont le privilège du monopole de la création de monnaie, en particulier dès qu’il s’agit de prêter aux états.

      justement jusqu’ici elles se servaient dans l’argent public pour se renflouer. Là elles se servent chez leur clients. On progresse en matière de responsabilité (la logique voudrait que seuls les actionnaires soient poursuivis, mais à priori ils sont moins riches que les banques qu’ils sont censés renflouer)
      A nous de déposer notre épargne dans des établissement moins pourraves, comme dit @nicolasm

  • Le deuil de la démocratie représentative | Grise Bouille
    http://grisebouille.net/le-deuil-de-la-democratie-representative

    Moi, j’ai passé le cap. Je suis à l’étape 5, à l’acceptation. La démocratie représentative est morte, point. Que cela soit une bonne chose ou non, l’avenir le dira, mais le fait demeure : ce système est mort. Tu penses que retourner à l’étape de marchandage, c’est garder de l’espoir et qu’accepter la mort de notre système, c’est le désespoir. Je ne suis pas d’accord. Faire son deuil, c’est bien. C’est même nécessaire pour passer à autre chose et, enfin, avancer.
    La démocratie est morte, vive la démocratie !

    Tu remarqueras que je persiste à ajouter «  représentative  » quand je parle de mort de la démocratie. Parce que je ne crois pas que la démocratie elle-même soit morte : je pense que la démocratie réelle n’a jamais vécu en France. Le système dans lequel nous vivons se rapproche plus d’une «  aristocratie élective  » : nous sélectionnons nos dirigeants dans un panel d’élites autoproclamées qui ne change jamais, là où la démocratie voudrait que les citoyens soient tour à tour dirigeants et dirigés. Le simple fait que l’on parle de «  classe politique  » est le déni même de la notion de représentation qui est censée faire fonctionner notre démocratie représentative : la logique voudrait que ces politiciens soient issus des mêmes classes qu’ils dirigent. Attention, ne crachons pas dans la soupe, notre système est bien mieux qu’une dictature, à n’en pas douter. Mais ça n’est pas une démocratie. Je te renvoie à ce sujet à ce documentaire, J’ai pas voté, que tout le monde devrait voir avant de sauter à la gorge des abstentionnistes.

    Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

    #abstention #merci #démocratie #autoritarisme

    • Notre système est un vieil ordinateur à moitié déglingué. Tu peux continuer d’imaginer qu’en réinstallant le même logiciel (PS ou LR, choisis ton camp camarade), il finira par fonctionner. D’autres utilisent la bonne vieille méthode de la claque sur la bécane (le vote FN) : on sait bien que ça ne sert à rien et que ça ne va certainement pas améliorer l’état de l’ordi, mais ça soulage.

      Belle image.
      Sauf que sur le fond, pour une transition de la démocratie, il n’est pas interdit de peser en donnant du poids aux « représentants » qui tirent dans la bonne direction (écolos ou fdg qui parlent de 6è république).
      En s’abstenant, on laisse tout le poids à nos opposants, ceux qui tirent vers la régression démocratique (culte du chef, dérive monarchiste, peopolitique..)
      Qu’on s’abstienne à la présidentielle, à la rigueur, c’est la pire des dérives monarchiques et anti-démocratique du pouvoir.
      Mais les élections régionales, ça donne quand même accès à une grande diversité de candidats encore non pervertis par le pouvoir et relativement accessibles.

      Je ne pense pas que l’auteur soit dans la phase 5 du deuil.
      On ne m’enlèvera pas de l’idée que quand on s’abstient, c’est qu’on boude (phase 2). S’y a personne pour nous représenter, alors on se présente..
      En tous cas si on est dans la phase 5, se mettre de côté en attendant que tout s’écroule, c’est un drôle de pari, car pas sûr qu’on voie une amélioration de son vivant..

    • Déjà que pris isolément, cratos et démos sont des termes plus que problématiques...
      le moins serait de chercher à se donner les moyens de discuter, par exemple, de ce que les deux termes recouvrent, et de savoir si cela est si intéressant qu’on nous le vend ad nauseam pour les résultats que l’on sait, avant de se lancer dans une entreprise aussi extravagante que chercher à faire, par un moyen ou un autre, une « démocratie », ou, pire encore, un « gouvernement démocratique ».

      Mais depuis que j’en entends causer, il me semble qu’on fait exactement l’inverse.

      Les effets pervers des élections, proportionnelles ou non, régionales ou nationales, sur celleux qui y participent (en termes d’adoption du calendrier du Pouvoir, de pensée en ses termes, mais pire encore, d’effets psychologiques à long terme liés au fait de ses laisser dire par ce Pouvoir que nous serions « libres », que nous aurions un « choix », et d’obéir ensuite librement mais docilement à sa demande de participation en ses termes et selon ses modalités, sans même parler des discours sur la responsabilité, etc. - ainsi que sur celleux qui, pour s’en tenir à distance, ne les subissent guère moins - me semblent encore leur principale raison d’être. Le scrutin, avec son faux suspens, ses tréteaux de bateleur et ses simulacres d’enjeux en carton pâte, me semble être avant tout le prétexte qui permet d’obtenir l’essentiel : d’extorquer aux votants leur participation, pour les conséquences qu’elle entraîne, par les phénomènes de rationalisation qui l’accompagnent, sur leur conscience et leurs aspirations politiques , conséquences qui en sont attendues.

      En ce sens, je pense que les élections produisent et visent à produire une forme de conscience et de pensée politique compatible avec le monde libéral, avec les rapports marchands, qu’elles fabriquent les citoyens : des personnes qui ne sont bientôt plus guère capable de vouloir grand chose d’autre, politiquement, que de « vivre en démocratie », que de disputer sans fin sur ce que serait la Vraie Démocratie, et qu’elles servent avant tout à cela.

      Et que le moins que l’on puisse faire, c’est de s’en tenir le plus loin possible, même si rien ne garantit que nous parvenions à faire beaucoup plus...

      (je constate depuis des années que l’approche matérialiste la plus élémentaire de l’événement « élection » et de ses conséquences chez celleux qui la font demeure inaudible, recouverte qu’elle est de pléthores d’avalanches de tombereaux de foultitudes de prétendues et plus ou moins savantes perspectives, analyses et critiques auxquelles chacune donne lieu des mois durant)

      @Petit écran de fumée
      Il y a aussi un autre cas de figure : considérer que l’on s’est trouvé jeté malgré soi dans une situation qui a tout de désespérée et désespérante, au sein de laquelle les moyens de chacun sont non seulement limités, mais d’abord gauchis en faveur de la perpétuation de cette situation.
      Une situation dont rien ne garantit jamais qu’elle connaisse une amélioration, « de notre vivant » ou non.
      Pour autant, ne renoncer ni à la conscience de nos limites, ni à juger le moment et ce que nous y sommes - ni à partager et confronter ce jugement, en dépit du succès que rencontrent de plus rassurantes illusions.

    • Je ne pourrais jamais assez remercier François Hollande. Il m’a aidé à terminer mon deuil. En me renvoyant ma voix en pleine figure, en m’appuyant bien profondément la tête dans les restes puants et décomposés de notre système politique. Le quinquennat de François Hollande aura été la plus parfaite, la plus magnifique démonstration que le vote est une arnaque et que le pouvoir du peuple est une immense illusion. Le changement, c’est maintenant ! Rappelle-toi, le PS avait tous les pouvoirs en 2012 : la présidence, l’Assemblée, les villes, les régions… merde, même le Sénat était passé à gauche ! Une première ! Les types avaient les mains libres et carte blanche pour tout. Il fallait écouter Copé, la pleureuse «  profondément choquée  », nous expliquer l’énorme danger que représentaient ces pleins pouvoirs. Lutter contre la finance ? Imposer les revenus du capital comme ceux du travail ? Interdire le cumul des mandats ?

      LOL NOPE.

      Au lieu de ça, nous aurons eu la même merde qu’avant. Parfois en pire. Course à la croissance alors même que nous produisons déjà trop pour la planète. Course au plein emploi alors que le travail est condamné à disparaître (ce qui, je le rappelle, devrait être une bonne nouvelle). Course à la productivité alors que les syndromes d’épuisement professionnel se multiplient et que le mal-être des travailleurs se généralise. Diminution de ce qu’on nous matraque comme étant «  le coût du travail  » mais qu’un employé sensé devrait comprendre comme «  mon niveau de vie  ». Détricotage méthodique des services publics qui devraient au contraire être renforcés.

    • Vous avez dit abstention ?

      Si les récents attentats et la trouille qu’ils ont engendrée peuvent être en partie responsables d’une progression du Front national, cette affirmation commode comme cette condamnation stupide de l’abstentionniste exonèrent un peu trop facilement d’autres « directeurs marketing » du FN, qui auront grandement contribué, avant que Daesh existe, à la progression incessante de ce parti fascisant. Le premier d’entre tous reste et restera François Mitterrand, politicien retors s’il en fut, qui fit tout ce qu’il put pour favoriser l’émergence de cette organisation. Les preuves abondent. Electeurs de gauche aujourd’hui aux abois, cela ne vous gêna guère, il faut bien le dire. Ni sur le plan politique, le FN n’étant pas alors ce qu’il est numériquement devenu aujourd’hui, ni surtout sur le plan éthique, la stratégie d’utilisation aussi dangereuse que dégueulasse de ce parti, dans le seul but de faire chier la droite classique, ne vous ayant guère posé de problèmes moraux. Au contraire, dans un premier temps, ça vous a paru plutôt marrant, hein, de voir cette droite-là empêtrée dans ses problèmes à cause de cet encombrant Front national plus droitier qu’elle !
      Il faudrait bien sûr évoquer aussi cette politique désastreuse menée par ceux-là mêmes que vous avez portés au pouvoir, politique dont vous êtes, par là même, en partie responsables, gens de gauche. Tous ces Cahuzac, ces Macron, ces Valls, après tous ces Tapie et ces Kouchner, toute cette caste richissime de possédants, de décideurs, de gavés, qui ne cesse de s’enrichir et de s’enrichir encore à côté de toute cette misère qui ne cesse de s’accroître et de s’accroître encore, et cela sous la présidence d’un homme que vous avez élu, gens de gauche, et qui disait de la finance qu’elle était son ennemi. Ne venez pas nous dire que vous n’êtes pour rien dans ce désastre lamentable. Comme l’affirmait avec raison George Orwell, « un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ! ».

      lu ici : https://florealanar.wordpress.com/2015/12/09/a-genoux

    • Sur les luttes pour la démocratie :

      Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

  • Faut-il prendre l’effondrement au sérieux ? | InternetActu
    http://internetactu.blog.lemonde.fr/2015/10/17/faut-il-prendre-leffondrement-au-serieux

    Le problème est que nous avons « commencé à taper dans le stock qui était le plus facilement exploitable, le plus riche, le plus concentré ». Pour continuer à trouver des ressources, il faudra demain creuser plus profond, extraire un minerai de moindre qualité, et surtout dépenser plus d’énergie par tonne de métal produite. L’extraction n’est limitée que par le prix que nous serons capables de payer pour obtenir tel ou tel minerai. Or, en terme énergétique, cela signifie qu’il faut parvenir à récupérer plus d’énergie qu’on en investit pour l’extraire. Dans les années 30, il fallait investir 2 ou 3 barils de pétrole pour en produire 100 offshore. Aujourd’hui, il en faut 10 ou 15. Dans le cadre des gaz de schistes, il faut investir 1 baril pour en produire 3. « Il reste donc beaucoup d’énergie fossile sous nos pieds, mais il faut mettre toujours plus d’énergie pour l’extraire ». Or, trouver des énergies moins accessibles nécessite également un besoin accru en métaux et inversement. Exploiter les énergies renouvelables via des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes nécessite d’avoir recourt à des ressources métalliques rares. Cette double tension - « plus d’énergie nécessaire pour les métaux moins contrés, plus de métaux nécessaires pour une énergie moins accessible » - pose un défi inédit annonciateur du pic généralisé (peak everything), géologique et énergétique.

    #bad_news

  • Régionales : le « choc » des amnésiques
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081215/regionales-le-choc-des-amnesiques

    « Le choc ». Un même mot à la une du Figaro et du journal L’Humanité, ce lundi matin. Il résume l’état de sidération de la droite et de la gauche devant le score ahurissant de l’extrême droite aux régionales. Il révèle aussi, et surtout, leur déphasage intégral. Ce « choc » n’est pas nouveau. Il prospère depuis trente ans.

    #France #gauche_alternative #Les_Républicains #Marine_Le_Pen #Nicolas_Sarkozy #PS #régionales_2015 #UDI

  • Les députés français votent une mesure historique de #transparence fiscale
    http://multinationales.org/Les-deputes-francais-votent-une-mesure-historique-de-transparence-f

    Vendredi 4 décembre, l’Assemblée nationale a adopté, contre l’avis du gouvernement français, le principe d’un « #reporting pays par pays » public pour toutes les grandes entreprises françaises, quel que soit leur secteur d’activité. Suite au vote de l’amendement 340 au Projet de Loi de Finances Rectificatif 2015 déposé par les députés Valérie Rabault, Yann Galut, Pascal Cherki et Dominique Potier, ces firmes devront désormais rendre publics chaque année l’intégralité de leurs filiales, où qu’elles soient (...)

    Actualités

    / #France, #Paradis_fiscaux, fiscalité, #évasion_fiscale, transparence, reporting, normes et (...)

    #fiscalité #normes_et_régulations
    « http://www.stopparadisfiscaux.fr/que-font-les-etats/la-france/article/lutte-contre-l-evasion-fiscale-l »
    « http://piketty.blog.lemonde.fr/2015/12/03/pourquoi-le-gouvernement-protege-t-il-les-multinationales »
    « http://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/021533983106-optimisation-fiscale-lassemblee-vote-la-publication-du-reporti »

  • Régionales 2015 : pourquoi la stratégie de faire monter le FN est payante pour la gauche
    http://www.disons.fr/2015/12/07/regionales-2015-pourquoi-la-strategie-de-faire-monter-le-fn-est-payante-pour-

    Il ne faut pas se fier aux regards attristés et aux mots terribles. En réalité la gauche savoure le résultat de sa politique : si tu ne peux gagner, assure-toi que ton adversaire soit dans la mouise.

    Alors oui, la montée du FN va priver LR et Sarkozy d’une « victoire » qui aurait été évidente dans le contexte d’il y a quelques années. Mais elle peut même faire plus : faire conserver quelques régions à la gauche.

    En effet avec un bon report de voix et une triangulaire, le FN qui siphonne les voix de l’opposition, va sûrement permettre à une ou deux régions de « rester » à gauche. (au hasard, Languedoc Roussillon)

    Ce sera peut être le cas pour l’Ile de France. Région clé et phare.

    Cela vaut bien quelques sacrifice de sièges dans des zones paumées, déjà perdues pour la sociale démocratie non ?

  • «Objectif 1,5°C»:la mention que l’Arabie Saoudite veut bannir de l’accord climat | Geopolis
    http://geopolis.francetvinfo.fr/objectif-15degcla-mention-que-larabie-saoudite-veut-bannir-de-

    Mauvaise élève. Pas moins de trois "Fossil of the Day Awards" ont été attribués à l’Arabie Saoudite vendredi 4 décembre 2015. Ces prix lui ont été décernés, en marge de la COP21, par la coalition d’ONG Climate Action Network International (elle en rassemble plus de 900). Ces trophéees « distinguent » depuis 1999 ceux qui empêchent les négociations d’avancer lors des conférences climat.

    Les Saoudiens, qui assurent la présidence du Groupe arabe, ont reçu l’un des prix pour avoir bloqué, au nom de leur groupe, la mention de l’objectif 1,5°C dans le projet d’accord de Paris. « L’#Arabie_Saoudite tente de torpiller trois ans de recherche, demandée par les gouvernements, qui démontre que l’objectif de 2° met en danger les communautés les plus vulnérables dans le monde » souligne Climate Action Network International.

    ...

    L’Arabie Saoudite, premier producteur de pétrole, compte bien protéger son économie à Paris. Tout objectif ambitieux de réduction des gaz à effet de serre réduirait de facto le recours aux énergies fossiles et, par conséquent, leur exploitation. « L’Arabie Saoudite est globalement contre tous les objectifs à long terme. Elle estime que l’objectif 1,5°C n’est pas scientifiquement justifié. Elle est également opposée au mécanisme de révision des INDCs (contributions nationales) prévu avant 2020 », explique Safa’ al Jayoussi d’IndyAct, une ONG qui travaille sur les politiques en matière de changement climatique dans le monde arabe.

    #climat #COP21

  • Daech : ce monstre qui adore se faire haïr
    Ou comment les interventions guerrières des grandes puissances au Moyen-Orient risquent au final de renforcer Daech et les régimes autoritaires de la région.

    Par Mathieu Léonard, paru dans CQFD n°138 (décembre 2015) en kiosques depuis le vendredi 4 décembre / Dossier 4 pages état d’urgence et dossier 10 pages COP21

    http://cqfd-journal.org/Daech-ce-monstre-qui-adore-se

    L’année 2015 a vu battre les records de vente d’armes françaises auprès des pétro-monarchies wahhabites, modèles et sponsors des groupes djihadistes. « N’est-ce pas indécent ? », demandait Bourdin à Manuel Valls mi-octobre sur BFM. « Indécent de se battre pour notre économie, pour nos industries, pour nos emplois ? », avait répliqué le Premier ministre dans un de ces mouvements de menton qui lui sont familiers. Le 13 octobre, lors de son voyage en Arabie Saoudite, Valls avait twitté tel un ado  : « 10 milliards d’euros de contrats  ! Le gouvernement mobilisé pour nos entreprises et l’emploi. » Les actions de l’industrie de l’armement ont fait un bond de 4 % au lendemain des attentats. Bien évidemment, « l’effet boomerang » n’explique pas tout, ni de la montée en puissance de Daech, ni d’une responsabilité unilatérale de l’Occident. En septembre, le député Alain Marsaud (LR), ancien chef du Service central de lutte antiterroriste durant les « glorieuses » années 1980, déclarait  : « Nous avons détruit le Moyen-Orient. On a commencé par l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie avec la politique douteuse qui est la nôtre […] Je me demande même si Daech n’est pas un élément stabilisateur de la région. »

    Dessin : Soulcié

    • « Le front mondial contre Daech doit apporter tout son soutien à ceux qui se battent contre les troupes de l’État islamique, c’est-à-dire notamment les Kurdes, combattants valeureux que nous soutenons, et les groupes de l’opposition syrienne modérée », déclarait Manuel Valls devant l’Assemblée nationale le 25 novembre. Avec ces nouvelles sympathies opportunistes, on peut redouter que les Kurdes ne deviennent la proxy army des puissances de la coalition. Or ce serait vraiment chausser des lunettes bien condescendantes que de sous-estimer la détermination dont ont fait preuve les Kurdes jusqu’à présent. « Les combattants face à Daech ne combattent pas par procuration pour les intérêts des puissances régionales ou des grands impérialismes. Ils vivent sur leur terre, et entendent y rester, pour eux-mêmes. Le Rojava en est l’illustration, et tous les revirements opportunistes ou verbaux du gouvernement français ne doivent pas nous le faire oublier », écrit Daniel Fleury sur le site kedistan.fr.

  • Travail du dimanche, les Français sont pour... mais pas pour eux, Société
    http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/021536423616-travail-du-dimanche-les-francais-sont-pour-mais-pas-pour-eux-1

    Les Français sont pour le travail du dimanche. Mais, visiblement, pour les autres. Selon un sondage, 68% des personnes interrogées se disent favorables à l’ouverture des magasins le dimanche, 31% s’y disent opposés et 1% ne se prononcent pas.

    Un précédent sondage réalisé en mai ne donnait que 63% de personnes favorables, 36% y étant alors opposées. On progresse donc en faveur du travail le dimanche, pourtant, à titre personnel, les Français ne voudraient pas travailler régulièrement le dimanche : 53% y seraient opposés et 46% favorables (1% ne se prononcent pas).

    Contradiction de ce sondage : on veut des larbins mais on n’aimerait pas le devenir soi-même.

    #qu'est-ce_qu'on_rigole

  • Le meilleur article que j’aie jamais lu sur la #RSE
    Les actionnaires et dirigeants y vont à reculons, alors que c’est l’avenir. Pas étonnant, cela oblige à faire le deuil des paradigmes du capitalisme néolibéral qui dit que la seule responsabilité des entreprises, c’est de faire du profit...

    Pourquoi la RSE et le Développement durable ne suscitent pas l’enthousiasme : allons vers une RSE 2.0 au cœur de nos métiers !

    https://nicolascordier.wordpress.com/2015/12/03/vers-une-rse-2-0

    La RSE, comme un pot de fleurs à la périphérie du cœur métier ?

    Par les valeurs positives qu’elle véhicule – une prise en compte responsable d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs – la RSE est rarement critiquée de manière frontale. Un peu à l’image d’un beau bouquet de fleurs dans une salle de réunion : c’est beau ou en tout cas personne ne dit que c’est moche, c’est mieux quand il y en a, mais il reste sur le rebord de la fenêtre !

    Cette situation s’explique en partie par une prise en compte subie de la RSE, en réponse à des pressions externes à l’entreprise : réglementations d’une part, attentes de la société civile d’autre part (consommateurs, investisseurs, autres parties prenantes). La caisse de résonance des réseaux sociaux, d’Internet et des moyens de communication grand public accentue le risque d’être « épinglé » sans pouvoir se justifier. Cela incite à une politique défensive liée à une gestion de risque notamment en termes d’image de marque. Par ailleurs, l’obligation de publier un rapport annuel (depuis 2002 en France) et la croissance exponentielle de législations contraignantes peuvent amener à n’associer la RSE qu’à un travail d’audit et de reporting interne et à de la veille réglementaire. Enfin, la dimension écologique a souvent relégué les dimensions économiques et sociales au second plan en faisant de la réduction de l’empreinte environnementale le combat le plus visible.

    Si un comportement responsable de l’entreprise n’est que synonyme de coûts et contraintes, la RSE vient diminuer la compétitivité et la performance économique de l’entreprise. Dans cette perspective, quelque soit la conscience de l’urgence des défis sociétaux et leurs valeurs personnelles, les dirigeants risquent peu de s’engager dans des actions pro-actives au-delà d’une conformité réglementaire, qui pourraient être critiquées par leurs propres actionnaires.

    #RSE
    #capitalisme

  • Les subjectivités réactives

    "Je voudrais en venir aux subjectivités typiques qui apparaissent dans notre conjoncture. Par « subjectivité typique » j’entends des formes psychiques, des formes de conviction et d’affect qui sont des productions du monde dont je parle. Ce n’est pas un relevé de toutes les subjectivités possibles. C’est celles que je considère comme étant induites ou produites par la structure du monde contemporain.

    Je pense qu’il y en a trois : la subjectivité occidentale, la subjectivité du désir d’Occident, qui n’est pas la même, et la subjectivité que j’appellerai « nihiliste ». Je pense que ces trois subjectivités sont des créations typiques de l’état contemporain du monde.

    La subjectivité occidentale est la subjectivité de ceux qui se partagent les 14% laissés par l’oligarchie dominante. C’est la subjectivité de la classe moyenne et elle est d’ailleurs largement concentrée dans les pays les plus développés. C’est là que des miettes peuvent être distribuées. Cette subjectivité, telle qu’on la voir fonctionner, est à mon avis travaillée par une contradiction. Un premier élément, c’est un très grand contentement de soi-même, les Occidentaux sont très contents d’eux-mêmes, ils s’apprécient beaucoup. Il y a une arrogance historique là derrière, évidemment : il n’y a pas si longtemps les Occidentaux étaient les détenteurs du monde. À l’époque, rien qu’à additionner les possessions, conquises par la pure violence, des Français et des Anglais, on avait presque la cartographie du monde extra-européen tout entier. Ce qui reste de ce pouvoir impérial direct et immense, c’est une représentation de soi-même comme étant, en quelque sorte, la représentation du monde moderne et comme inventant et défendant le mode de vie moderne.

    Mais ce n’est là qu’un versant de la chose. L’autre versant, c’est une peur constante. La peur constante de quoi ? Je dirais, usant d’un matérialisme quelque peu brutal, la peur de se voir balancer, à partir des 14% qu’on partage, du côté des 50% qui n’ont rien. Dans le monde tel qu’il est, les membres de la classe moyenne sont ce qu’on peut appeler des petits privilégiés. Et la peur constante d’un petit privilégié, c’est de perdre son privilège.

    Peut-être en effet, que, dans les tensions du capitalisme contemporain, on ne pourra plus entretenir comme avant la classe moyenne. Ce n’est pas impossible. Il n’est pas impossible, vu la rapacité grandissante de l’oligarchie et les conflits guerriers coûteux qu’elle est contrainte de mener pour défendre ses zones de profit, qu’on ne puisse plus donner à la classe moyenne ses actuels 14% des ressources disponibles, mais seulement 12% par exemple. Il y aurait alors le spectre menaçant de ce qu’on a appelé la « paupérisation des classes moyennes ».

    C’est pourquoi nous avons la relation dialectique typiquement occidentale entre un extrême contentement arrogant de soi-même et une peur constante. D’où la définition de l’art des gouvernements démocratiques aujourd’hui : l’art de diriger cette peur, qui anime leur base idéologique et électorale, la classe moyenne, non pas contre eux - les gouvernements -, mais contre tels ou tels représentants de la masse démunie. C’est une opération majeure : faire comprendre à la classe moyenne qu’en effet il y a des risques, que leur peur est légitime, mais que cette peur n’est aucunement motivée par les sages mesures du gouvernement et la gestion démocratique des affaires, car sa cause unique est l’intolérable pression exercée constamment sur la classe moyenne par l’énorme masse des démunis, et en particulier par les représentants internes à nos sociétés de cette masse : les ouvriers de provenance étrangère, leurs enfants, les réfugiés, les habitants des sombres cités, les musulmans fanatiques. Voila le bouc émissaire livré en pâture, par nos maîtres et leurs plumitifs, à la peur des classes moyennes, Ce qui est l’organisation d’une sorte de guerre civile rampante, dont nous voyons de plus en plus les sinistres effets. Tels sont les aléas subjectifs de ceux qui représentent, en un certain sens, le corps même de l’Occident.

    Considérons maintenant ceux qui ne sont ni de l’oligarchie, ni de la classe moyenne. C’est-à-dire qui ne sont ni consommateurs ni salariés, et qui de ce fait sont situés hors du marché mondial. Il faut comprendre qu’ils sont constamment exposés au spectacle de l’aisance et de l’arrogance des deux premiers groupes. Les médias de masse y pourvoient. Les médias de masse accompagnent partout l’expansion mondiale du capitalisme, et organisent le spectacle permanent de cette expansion. Nous avons là deux phénomènes absolument liés. Et d’ailleurs, les médias planétaires sont concentrés dans des firmes multinationales gigantesques, comme Apple, Google, etc.

    L’effet de cet accompagnement spectaculaire est que non seulement, le mode de vie occidental, mode dominant, n’est pas négociable, comme le dit le valeureux Bruckner, mais qu’en outre, il se montre à tout le monde comme tel. Et donc, les démunis, où qu’ils soient, ont le spectacle constant de l’aisance et de l’arrogance des autres. Et cela, en l’absence, que j’espère provisoire, d’une issue idéologique et politique d’ensemble, visant à contrarier, puis faire disparaître l’hégémonie du capitalisme ; ils voient donc, ces démunis, qu’il y a quelque part un noyau d’aisance, d’arrogance, de prétention à la civilisation, à la modernité, auquel ils n’ont aucun moyen de s’opposer réellement dans la pensée ou l’action, pas plus qu’ils n’en partagent la réalité. Et le résultat est une frustration amère, un mélange classique d’envie et de révolte.

    D’où les deux autres subjectivités typiques. Celle qui vient en premier c’est ce que j’appellerai le désir d’Occident : le désir de posséder, de partager, ce qui est représenté, et qui est partout vanté comme l’aisance occidentale. Il s’agit donc d’essayer d’adapter un comportement et une consommation de classe moyenne, sans en avoir les moyens. Alors, cela donne évidemment des phénomènes comme le flux migratoire, car la forme simple du désir d’Occident est tout simplement le désir de quitter les zones dévastées pour rejoindre ce fameux monde occidental, puisque c’est si bien là-bas, puisque tout le monde y est content et baigne dans l’aisance moderne et magnifique. Et si on ne peut pas y aller on peut s’abandonner à des aliénations locales, c’est-à-dire, des tendances à copier, avec des moyens misérables, les configurations et les modes de vie occidentaux. On pourrait parler très longtemps de ce thème du désir d’Occident, qui est fondamental aujourd’hui dans le monde et qui a des effets considérables tous désastreux.

    La dernière subjectivité, la nihiliste, est un désir de revanche et de destruction qui, évidemment, est en couplage avec le désir de départ et d’imitation aliénée. Ce violent désir de revanche et de destruction, il est naturel qu’il soit souvent exprimé, formalisé, dans des mythologies réactives, dans des traditionalismes qu’on exalte et qu’on déclare défendre, y compris les armes à la main, contre le mode de vie occidental, contre le désir d’Occident.

    Il s’agit là du nihilisme de celui dont la vie est comptée pour rien. Ce nihilisme se constitue en apparence contre le désir d’Occident, mais c’est parce que le désir d’Occident est son fantôme caché. Si le nihiliste n’activait pas la pulsion de mort, s’il ne donnait pas libre cours à son agressivité, éventuellement meurtrière, il sait très bien qu’en réalité lui aussi succomberait au désir d’Occident, déjà présent en lui.

    Il faut bien voir que ces deux subjectivités typiques - la subjectivité du désir d’Occident et la subjectivité nihiliste de revanche et de destruction - forment un couple qui gravite, version positive et version négative, autour de la fascination exercée par la domination occidentale.

    Et tout cela, dans un contexte où rien n’est proposé qui serait une levée collective affirmant et organisant la perspective d’une autre structure du monde. En sorte que ces trois subjectivités typiques sont en réalité toutes internes à la structure du monde telle que je l’ai décrite. Et c’est à partir de cette intériorité que je vais caractériser ce que j’appellerai le fascisme contemporain."

    Alain #Badiou

    http://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/alain-badiou-penser-les-meurtres-de-masse-du-13-novembre-version-texte#III-L

    • « Je rappelle, ces chiffres :
      – 1% de la population mondiale possède 46 % des ressources disponibles. 1% - 46% : c’est presque la moitié,
      – 10% de la population mondiale possède 86 % des ressources disponibles,
      – 50% de la population mondiale ne possède rien.

      Ainsi, la description objective de cette affaire, en termes de population, en termes de masse, signifie que nous avons une oligarchie planétaire qui représente à peu près 10 % de la population. Cette oligarchie détient, je le répète 86 % des ressources disponibles. 10 % de la population, ça correspond peu près à ce qu’était la noblesse dans l’Ancien Régime. C’est à peu près du même ordre. Notre monde restitue, reconfigure, une situation oligarchique qu’il a traversée et connue il y a longtemps et à laquelle, sous d’autres formes et sous d’autres aspects, il revient.

      Nous avons donc une oligarchie de 10 %, et puis nous avons une masse démunie d’à peu près la moitié de la population mondiale, c’est la masse de la population démunie, la masse africaine, asiatique dans son écrasante majorité. Le total fait à peu près 60 %. Et il reste 40 %. Ces 40 %, c’est la classe moyenne. La classe moyenne qui se partage, péniblement, 14 % des ressources mondiales.

      C’est une vision structurée assez significative : on a une masse de démunis qui fait la moitié de la population mondiale, on a une oligarchie nobiliaire, si je puis dire, du point de vue de son nombre. Et puis on a la classe moyenne, pilier de la démocratie, qui, représentant 40 % de la population, se partage 14 % des ressources mondiales.

      Cette classe moyenne est principalement concentrée dans les pays dits avancés. C’est donc une classe largement occidentale. Elle est le support de masse du pouvoir local démocratique, du pouvoir parlementarisé. Je pense qu’on peut avancer, sans vouloir insulter son existence - puisque nous en participons tous ici plus ou moins, n’est-ce pas ? - qu’un but très important de ce groupe, qui quand même n’a accès qu’à une assez faible partie des ressources mondiales, un petit 14 %, c’est de n’être pas renvoyé, identifié, à l’immense masse des démunis. Ce qui se comprend fort bien. »

  • “Poilorama”, la websérie consacrée au poil, ce mal-aimé traqué sans relâche malgré toutes ses qualités - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/poilorama-webserie-arte-poils-emmanuelle-julien

    Les poils seraient devenus subversifs. C’est en tout cas le constat d’Emmanuelle Julien, Olivier Dubois et Adrien Pavillard, coréalisateurs de la très intéressante websérie documentaire intitulée Poilorama à regarder en ligne dès aujourd’hui sur le site d’Arte Creative. “On s’est demandé pour quelle raison ils étaient devenus révolutionnaires alors que les poils sont quelque chose de naturel, précise Emmanuelle Julien, 39 ans, journaliste spécialisée dans les questions de sexualités et de genres. En effet, qui dit être humain, dit poils : ils sont près de 4 millions à squatter notre corps et leurs qualités, même si on semble les avoir oubliées ces dernières décennies, sont nombreuses. Outre le fait qu’ils contribuent au refroidissement du corps, ils protègent des agressions extérieures, captent nos odeurs corporelles et traduisent également nos émotions, cf. la chair de poule.

    #épilation

  • Qu’est-ce qu’être un bon chef ? - Information - France Culture
    http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-xavier-de-la-porte-qu-est-ce-qu-etre-un-bon-ch

    Oui, comme tout le monde, et notamment les auditeurs de France Culture qui sont en quête de complexité, je suis frappé par le caractère simpliste du discours de nos dirigeants sur les attentats, et sur les solutions à y apporter. Alors que la presse regorge de tribunes et de discussions qui pour une fois sont de bons niveaux, vous entendez un discours d’Etat – et politique en général - qui ne vole pas très haut.

    […]

    Et je repense à ces propos que l’ethnologue américain David Graeber nous avait tenus quand nous l’avions rencontré pour Rue89. Voici en substance ce qu’il nous avait dit, et qui était autrement violent : « C’est le pouvoir qui crée la stupidité. Une étude récente montre que plus vous êtes pauvre, plus vous avez la capacité d’identifier les émotions d’autres personnes. Les riches n’ont aucune idée de ce que les autres peuvent ressentir. Alors que si vous êtes pauvre, vous devez savoir ce que votre patron a en tête ! Le pouvoir rend aveugle. » Et Graeber le démontrait dans un cas précis, et assez convaincant il faut bien dire : « Cela se voit aussi dans les relations de genres. Dans les comédies des années 50, il y a souvent des blagues sur le fait que les hommes ne comprenaient pas les femmes. Mais on ne s’est jamais demandé si les femmes avaient des difficultés à comprendre les hommes ! Elles n’avaient pas le choix : dans une structure patriarcale, les femmes doivent consacrer du temps à comprendre ce qui se passe dans la tête du “chef” de famille. » Et voilà cet extraordinaire paradoxe qui nous pourrit la vie : pourquoi la direction du monde est-elle laissée à ceux qui ne peuvent plus le comprendre ?

    par @xporte <3

    #pouvoir #chef #altruisme #domination

    • Si je puis me permettre, je pense que ce n’est pas trop possible (voire totalement irréaliste) d’être chef ET bon dans un contexte capitaliste. Y compris pou ceux qui deviennent chefs et qui se disent anti-capitalistes. Je l’ai dit !

    • Un article sur l’étude en question. Elle ne parle pas de stupidité mais d’Overconfidence ce que j’ai compris par un Excès de confiance en soi.

      http://www.forbes.com/sites/frederickallen/2012/03/06/study-finds-that-having-power-can-make-you-stupid

      The four wanted to know, are such overconfident people drawn to power, or does power itself create their overconfidence?

      They had subjects write detailed accounts of times when they had had or had lacked power. They then had them answer a series of factual questions and rate how confident they were about their answers. They found that the people who had been primed to think of themselves as more powerful had more confidence in their answers than the rest—and yet their answers were actually less accurate. Yes, “confidence in one’s answers was inversely correlated with accuracy.”

      Four follow-up experiments confirmed and expanded the results. The researchers came to a disturbing conclusion:

      Not only do overconfident people tend to acquire roles that afford power . . . but the subjective sense of power brought on by these roles causes people to become further overconfident. . . . Finding practical ways to soften and/or hold in check the causal relationship between power and overconfidence represents an important endeavor for future research. Helping the powerful safely escape this perilous aspect of power is not only in the interest of power holders, but is also in the interest of all who are daily impacted by their decisions.

      What can you do? One answer, apparently, is to humiliate the powerful. The fifth and final experiment the four conducted found that the tie between power and overconfidence “was eliminated when the powerful were made to feel incompetent .”

      The full study is being prepared for publication in the journal Organizational Behavior and Human Decision Processes.

      http://www.journals.elsevier.com/organizational-behavior-and-human-decision-processes

    • Le problème c’est que ceux qui sont faits pour le pouvoir ne le veulent pas non plus, comme on dit.

      Ca me fait penser à cette citation récemment ressortie par @mona :

      Nos plaies ouvertes saignent parce que les gens voient qu’un tas de connards à qui ils ne confieraient même pas un stand de hot-dogs dirigent leurs vies.

      (Tim Willocks, Les Rois écarlates)

    • @ze_dach : merci pour l’extrait. Je pense que nous devons réhabiliter « l’humilité », qui est en quelque sorte la capacité à ajuster ses actes, ses paroles, ses engagements en cohérence avec ses compétences réelles (et non auto-proclamées). Aujourd’hui dans un monde où la « norme » (absurde), c’est d’être obligatoirement meilleur que la moyenne, et forcément meilleur que la veille, l’humilité est vue comme de la médiocrité :-(
      Quelles sont nos compétences réelles ? Quand on a du pouvoir, on doit composer avec la distorsion sociale. Le miroir social est faussé quand on est perché sur un pouvoir.
      Le problème vient du fait que le pouvoir (littéralement la capacité à agir, partagée ou déléguée) est perçu comme un statut, un privilège, alors que c’est une mission, une responsabilité.

      @aude_v : tout à fait d’accord avec ça

      Intégrité, honnêteté,
      c’est ce que j’entends le plus. Alors que ce sont presque des défauts pour
      conquérir le pouvoir.

      Le mystère pour moi, c’est pourquoi l’intégrité disparait chez ceux qui détiennent le pouvoir, même s’ils l’ont acquis de façon à priori intègre. Sans doute à cause du privilège que cela octroie (cf ci-dessus) et qui mène tout droit à la paresse et l’anesthésie de nos capacités empathiques ?

  • Si les prix sont les mêmes, quel est l’intérêt d’acheter mes billets chez vous ? - Aide de Captain Train (FAQ)
    http://aide.captaintrain.com/article/18-interet-capitaine-train

    Si les prix sont les mêmes, quel est l’intérêt d’acheter mes billets chez vous ?

    Nous pensons que l’expérience d’achat chez Captain Train est plus agréable, que notre interface vous fera gagner beaucoup de temps, et que les fonctionnalités y sont plus intéressantes.

    Nous avons aussi à cœur d’offrir le meilleur service client possible.

    Tenté par @ben qui l’utilise tout le temps, je viens de l’utiliser pour la première fois et je confirme que voyage-sncf vient de perdre un client. Capitaine Train est pratique et agréable.

    D’autant que :

    En réalité, voyages-sncf.com n’est pas « le site de la SNCF », mais une agence de voyages comme nous. Les deux sites distribuent entre autres les billets de la SNCF, qui est une société séparée. La SNCF ne vend pas de billets en ligne par elle-même sur son site sncf.com.

    http://aide.captaintrain.com/article/19-les-billets-sont-ils-au-meme-prix-sncf

    • Ça fait longtemps que je ne jure que par ça, il faut être maso pour rester sur voyage-sncf.

      Ils ne déconnent pas sur le service client non plus. J’en ai rarement eu besoin (parce que juste ça marche) mais une fois une de mes opérations a échoué avec un code d’erreur. Le temps d’essayer 3-4 fois, quand j’ai contacté le service client quelques minutes plus tard ils avaient déjà été prévenus d’une erreur par le site, le ticket était déjà ouvert en interne, et ils avaient déjà réalisé la manip manuellement à ma place.

      Par les temps qui courent, je serais presque tenté de dire que d’empêcher les gens de râler à ce point là, c’est pas loin d’être anti-français tout ça.

  • A la COP 21, la photo qui fait mâle - Libération

    http://www.liberation.fr/planete/2015/12/01/a-la-cop-21-la-photo-qui-fait-male_1417550

    http://md1.libe.com/photo/831826-heads-of-states-and-governments-pose-for-a-family-photo-during-the-

    On peine à croire que ce cliché a été pris en 2015, il est terriblement ringard dans l’image qu’il donne du monde et de ceux qui le dirigent (accessoirement, ce monde-là n’est aujourd’hui pas très beau à voir).