• Ray Morimura
Découverte de ce peintre graveur japonais né en 1948 à Tokyo
▻https://www.renbrown.com/store/morimura-ray
• Quelques infos sur Wikipedia :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Ray_Morimura
• Ray Morimura
Découverte de ce peintre graveur japonais né en 1948 à Tokyo
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NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Monsieur De Jonckheere ?
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Oui
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Nicolas Machin de la banque, votre conseillère m’a demandé de vous signaler l’arrivée d’un tout nouveau produit que nous mettons sur le marché et qui pourrait intéresser votre fils Émile, votre fils s’appelle bien Émile ?
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Je vous arrête tout de suite, je ne suis pas intéressé
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Mais attendez Monsieur De Jonckheere, je ne vous ai même pas dit quels étaient les avantages de ce produit
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Je vous arrête tout de suite, je ne suis pas intéressé
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― C’est un tout nouveau produit pour les jeunes majeurs et comme nos fichiers montrent que votre fils Émile vient d’avoir 18 ans...
PHILIPPE DE JONCKHEERE (ingénieur informaticien, prestataire à la banque en question, un hasard)
― Nicolas Machin, vous avez mon dossier sous les yeux ?
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Oui Monsieur De Jonckheere
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Vous avez donc accès aux données qui sont habituellement celles qui s’affichent à l’écran quand j’ai rendez-vous avec Madame Chose, ma conseillère ?
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE (se rembrunissant)
― Oui, oui et donc, comme Émile vient d’avoir dix-huit ans...
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Monsieur Machin, lisez pour moi à haute voix les informations relatives à Émile
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE, hésitant
―Euh…
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Je ne vous entends pas
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE (récitant)
― Émile est un jeune garçon autiste
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Et qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans cette phrase ? Le mot autiste vous donne de la difficulté ? Il s’agit pourtant d’un handicap mental, hélas assez courant
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Oui mais justement…
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Il n’y a pas de justement, continuez de lire
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE (reprenant, d’assez mauvais gré sa récitation)
― Monsieur De Jonckheere reprendra rendez-vous quand une décision de justice pour la protection des intérêts de son fils aura été rendue
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Vous comprenez ce que cela veut dire Monsieur Machin ?
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE (hésitant)
― Euh…
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Cela veut dire que quand je vous dis que je ne suis pas intéressé, cela veut dire que je ne suis pas intéressé et que ce n’est pas la peine d’insister, et même que c’est un peu blessant
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE (soudain courroucé)
― Mais faut pas me parler comme ça.
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Je vous ai dit que je n’étais pas intéressé, vous avez insisté, cela finit par me blesser pour des raisons que vous êtes plus ou moins en train de comprendre par vous même
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Je ne pouvais pas savoir
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― C’est inscrit sur votre écran n’est-ce pas ? Ce sont des données personnelles que vous avez le droit d’interpréter intelligemment, ce dont vous ne semblez pas capable
NICOLAS MACHIN DE LA BANQUE
― Monsieur De Jonckheere, je ne vous permets pas
PHILIPPE DE JONCKHEERE
― Nicolas Machin, je m’en moque un peu, il y a deux mois, mes parents m’ont fait un chèque d’un peu plus de 4000 euros pour m’aider à faire face à des dépenses pour réparer mon toit ― vous notez dans mes données personnelles que je suis âgé de 53 ans, mes parents sont encore contraints de m’aider financièrement pour une nécessité absolue, quelles sont les chances pour que je sois par ailleurs intéressé par quelque produit financier que ce soit) et deux jours plus tard un de vos collègues m’appelait pour me dire qu’en vertu de je ne sais quelle nouvelle gouvernance vous deviez vous assurer de la légitimité des rentrées d’argent inhabituelles (ce qui n’étaient quand même pas très malin de la part de votre collègue le nom de l’émetteur sur le chèque en question étant le même que celui du dépositaire), j’avais même demandé si vous appeliez celles et ceux de vos clients dont les noms figurent par ailleurs dans les Panama Papers ? Donc un coup vous savez exploiter des données et une autre fois non. Nous ne sommes pas des machines. Votre procédure vous indique que vous devez m’appeler, vous m’appeler sans réfléchir, vous agissez comme un robot, je vous parle comme à un robot. Donc maintenant vous allez additionner deux et deux et ne plus jamais m’appeler, sinon je change de banque. Ce que j’aurais déjà dû faire et j’espère que vous allez passer une (très) mauvaise journée.
Philippe De Jonckheere raccroche. Rideau.
j’ai déjà lu ça quelque part et écrit par toi-même. Tiens le v’là
▻https://seenthis.net/messages/696431
du coup j’ai tagué pendant qu’il est trop tard avant qu’il ne soit trop tard. Ma ligne fixe sonne la plupart du temps que pour ce genre de VRP (assurance, voyance, surgelé etc ...) parfois je décroche mais la conversation est beaucoup plus courte que la tienne. Sans être malpoli, si je suis réceptif, je m’amuse. Comme quand il/elle demande à parler à madame, je réponds qu’elle s’est suicidé la semaine dernière.
ça coupe court à la conversation.
Quelle banque ?
A mon avis, ils ont appelé, parce qu’ils ont détecté une faiblesse dans le dossier du titulaire du compte. Ces gens là sont immondes.
@vanderling Tu as raison, je bégaie. Certains des médicaments ingérés et injectés ces derniers temps ont apparemment des effets délétères sur la mémoire du moyen terme, je devrais me méfier. Mille excuses à toutes et tous. En fait hier j’ai remis un peu d’ordre dans tous les bouts de textes que j’avais éparpillés sur différents disques durs, et je suis retombé sur celui-ci. Encore désolé.
@bce_106_6 Là pour le coup je me demande si tu ne leur prête pas plus de savoir-faire technique qu’ils et elles n’en sont capables pour ce qui est de brasser les données personnelles dont ils et elles disposent. En revanche, oui, là où tu as raison c’est effectivement dans l’insistance, des fois que moi je sois aussi autiste...
@philippe_de_jonckheere J’accepte tes mille excuses, mille c’est beaucoup pour une simple redite qui n’est pas inutile. Une seule excuse de ta part me semble même de trop. Pas inutile parce qu’elle me fais lire et suivre ton fil/tague pendant qu’il est trop tard en plus de tes textes, j’aime beaucoup tes images. Je te souhaite un prompt rétablissement.
J’utilise ce mot prompt pour raconter autre chose. Je n’aime pas ce mot et ceux de sa famille, promptement, promptitude et prompteur. Un mauvais souvenir adressé par un taulier alors que je m’usais la couenne dans sa tôle. Licencié pour maladie professionnelle (syndrome du canal carpien) bilatéral, j’suis passé 2 fois sur le billard avec ses conneries. Plutôt que de m’abîmer les poignets sur sa chaîne de fabrication. J’aurais dû lui foutre mes poings dans la gueule. Quitte à se faire licencié autant que se soit pour faute grave.
L’idéologie sociale de la bagnole, André Gorz, 1973.
►https://infokiosques.net/lire.php?id_article=346
Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villas sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. À la différence de l’aspirateur, de l’appareil de T.S.F. ou de la bicyclette, qui gardent toute leur valeur d’usage quand tout le monde en dispose, la bagnole, comme la villa sur la côte, n’a d’intérêt et d’avantages que dans la mesure où la masse n’en dispose pas. C’est que, par sa conception comme par sa destination originelle, la bagnole est un bien de luxe. Et le luxe, par essence, cela ne se démocratise pas : si tout le monde accède au luxe, plus personne n’en tire d’avantages ; au contraire : tout le monde roule, frustre et dépossède les autres et est roulé, frustré et dépossédé par eux.
La chose est assez communément admise, s’agissant des villas sur la côte. Aucun démagogue n’a encore osé prétendre que démocratiser le droit aux vacances, c’était appliquer le principe : une villa avec plage privée pour chaque famille française. Chacun comprend que si chacune des treize ou quatorze millions de familles devait disposer ne serait-ce que dix mètres de côte, il faudrait 140 000 kilomètres de plages pour que tout le monde soit servi ! En attribuer à chacun sa portion, c’est découper les plages en bandes si petites - ou serrer les villas si près les unes contre les autres - que leur valeur d’usage en devient nulle et que disparaît leur avantage par rapport à un complexe hôtelier. Bref, la démocratisation de l’accès aux plages n’admet qu’une seule solution : la solution collectiviste. Et cette solution passe obligatoirement par la guerre au luxe que constituent les plages privées, privilèges qu’une petite minorité s’arroge aux dépens de tous.
Or, ce qui est parfaitement évident pour les plages, pourquoi n’est-ce pas communément admis pour les transports ? Une bagnole, de même qu’une villa avec plage, n’occupe-t-elle pas un espace rare ? Ne spolie-t-elle pas les autres usagers de la chaussée (piétons, cycliste, usagers des trams ou bus) ? Ne perd-elle pas toute valeur d’usage quand tout le monde utilise la sienne ? Et pourtant les démagogues abondent, qui affirment que chaque famille a droit à au moins une bagnole et que c’est à l’« État » qu’il appartient de faire en sorte que chacun puisse stationner à son aise, rouler à 150 km/h, sur les routes du week-end ou des vacances.
La monstruosité de cette démagogie saute aux yeux et pourtant la gauche ne dédaigne pas d’y recourir. Pourquoi la bagnole est-elle traitée en vache sacrée ? Pourquoi, à la différence des autres biens « privatifs », n’est-elle pas reconnue comme un luxe antisocial ? La réponse doit être cherchée dans les deux aspects suivants de l’automobilisme.
1. L’automobilisme de masse matérialise un triomphe absolu de l’idéologie bourgeoise au niveau de la pratique quotidienne : il fonde et entretient en chacun la croyance illusoire que chaque individu peut prévaloir et s’avantager aux dépens de tous. L’égoïsme agressif et cruel du conducteur qui, à chaque minute, assassine symboliquement « les autres », qu’il ne perçoit plus que comme des gênes matérielles et des obstacles à sa propre vitesse. Cet égoïsme agressif et compétitif est l’avènement, grâce à l’automobilisme quotidien, d’un comportement universellement bourgeois (« On ne fera jamais le socialisme avec ces gens-là », me disait un ami est-allemand, consterné par le spectacle de la circulation parisienne [1]).
2. L’automobile offre l’exemple contradictoire d’un objet de luxe qui a été dévalorisé par sa propre diffusion. Mais cette dévalorisation pratique n’a pas encore entraîné sa dévalorisation idéologique : le mythe de l’agrément et de l’avantage de la bagnole persiste alors que les transports collectifs, s’ils étaient généralisés, démontreraient une supériorité éclatante. La persistance de ce mythe s’explique aisément : la généralisation de l’automobilisme individuel a évincé les transports collectifs, modifié l’urbanisme et l’habitat et transféré sur la bagnole des fonctions que sa propre diffusion a rendues nécessaires. Il faudra une révolution idéologique (« culturelle ») pour briser ce cercle. Il ne faut évidemment pas l’attendre de la classe dominante (de droite ou de gauche).
• jazz album covers
Des centaines de couvertures de disques de jazz classées selon les label (Blue Note, Impulse, Colombia, Prestige Record, Atlantic Record…)
▻http://www.birkajazz.com/archive/blueNote4000.htm
• Rencontre avec Laurent Audoin – Samedi 27 octobre 2018 à la librairie Les Oiseaux rares
Rencontre, le samedi 27 octobre 2018 à partir de 16h30 à 18h30 avec Laurent Audoin, le formidable illustrateur des Aventures fantastiques de Sacré-Cœur et du premier volume de Victor & Adélie, éditions Le Lezard Noir, octobre 2018
#bd #bédé #dessin #bande_dessinée #audoin #lézard_noir
La Rotisserie
▻http://www.weck.fr/2018/08/28/la-rotisserie
Soirée, du 2 septembre 2011, à la Rotisserie, de soutien aux déboulonneurs.
Autour d’Eourres
▻http://www.weck.fr/2018/07/15/autour-deourres
Aux limites des Hautes Alpes, de la Drome et des Alpes de Haute Provence, #Eourres est un petit village compact en haut d’une route sans issus, perché le long d’une petite crête au milieu de […]
Cartes postales pour le Musée du costume
▻http://www.weck.fr/2018/07/13/cartes-postales-pour-le-musee-du-costume
Pour la saison 2018 du Musée du Costume sur le thème de « La mode en noir & blanc », nous éditons une série de 4 cartes postales . Ces cartes sont disponibles à la librairie L’autre […]
Les P’tits bals (perdurent)
▻http://www.weck.fr/2018/07/01/les-ptits-bals-perdurent
P’tit bal à Montbrun les Bains, le 24 juin 2018. Les P’tits bals (perdurent) se déroulent tous les derniers dimanches du mois de mai à septembre et sont organisés par le collectif des Balayettes. « […]
Fête de la musique 2018
▻http://www.weck.fr/2018/06/23/fete-de-la-musique-2018
Fête de la musique dans le quartier de République à Paris La musique électronique prend le pas sur la musique instrumentale mais c’est pour entendre de très beaux sons dignes de ceux que l’on peut […]
#Asquins, #Vézelay & #Compostelle
▻http://www.weck.fr/2018/06/23/asquins-vezelay-compostelle
Journée anniversaire, entre Asquin & Vézelay, pour les 20 ans du classement des Chemins de Compostelle en France au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Finissage
▻http://www.weck.fr/2018/04/30/finissage
Finissage de l’exposition « Avallon, cahier #1 », le vendredi 4 mai 2018 à partir de 17h aux Caves de la Halle.
L’Yonne Républicaine
▻http://www.weck.fr/2018/04/20/lyonne-republicaine
Des dizaines de photographies sur la vie avallonnaise à découvrir dans deux commerces. Le photographe Pierre-Emmanuel Weck expose ses clichés de la vie avallonnaise jusqu’au 1er mai au bar de l’Hôtel-de-Ville et aux Caves de […]
Avallon cahier #1
▻http://www.weck.fr/2018/04/05/avallon-cahier-1
Exposition photo sur la vie d’Avallon et ses environs à la Cave de la Halle et au BHV, du 14 avril au 1er mai 2018.