• Syrie, déplorable veillée d’armes - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2013-09-03-Syrie-deplorable-veillee-d-armes

    La France, en boycottant l’Iran et en méprisant la Russie, a abandonné toute diplomatie audacieuse. Elle se prive d’un rôle effectif dans la région. En faisant parler les bombes, elle entamerait encore plus son crédit, déjà bien écorné par l’abandon, au fil des ans, des positions qui avaient fait son prestige dans les années 1960 et 1970.

  • Encore plus flippant qu’un bombardement, la proposition de l’éditorialiste du NYT. En deux mots ? Laisser les Syriens s’entretuer.
    In Syria, America Loses if Either Side Wins - NYTimes.com
    http://www.nytimes.com/2013/08/25/opinion/sunday/in-syria-america-loses-if-either-side-wins.html?smid=tw-share&_r=1&

    But the Obama administration should resist the temptation to intervene more forcefully in Syria’s civil war. A victory by either side would be equally undesirable for the United States.

    At this point, a prolonged stalemate is the only outcome that would not be damaging to American interests.

  • Walter Benjamin : Fascism and Crisis | Ceasefire Magazine
    http://ceasefiremagazine.co.uk/walter-benjamin-fascism-crisis

    To outsiders, the national temperament seems to have become barbaric and violent in an incomprehensible way. According to Benjamin, this appearance – invisible to those within the process – occurs because people are wholly subordinated, to ‘circumstances, squalor and stupidity’, to collective forces. The sense of any right to live individually has disappeared. People also develop a ‘frenetic hatred of the life of the mind’. They annihilate it through forming ranks, counting bodies and advancing.

    #fascisme

  • On the Phenomenon of Bullshit Jobs | Strike! Magazine
    http://www.strikemag.org/bullshit-jobs

    In the year 1930, John Maynard Keynes predicted that, by century’s end, technology would have advanced sufficiently that countries like Great Britain or the United States would have achieved a 15-hour work week. There’s every reason to believe he was right. In technological terms, we are quite capable of this. And yet it didn’t happen. Instead, technology has been marshaled, if anything, to figure out ways to make us all work more. In order to achieve this, jobs have had to be created that are, effectively, pointless. Huge swathes of people, in Europe and North America in particular, spend their entire working lives performing tasks they secretly believe do not really need to be performed. The moral and spiritual damage that comes from this situation is profound. It is a scar across our collective soul. Yet virtually no one talks about it.

    #jobs #keynes #zobi #enlargeyourpenis

  • Contradiction capitaliste...
    Rapatriements forcés : le budget presque épuisé ! - DH.be
    http://www.dhnet.be/actu/belgique/rapatriements-forces-le-budget-presque-epuise-521acc8435707ef67ada3094

    Le budget annuel de la police pour les rapatriements forcés a déjà été presque entièrement consommé, et la police fédérale a même dû reporter vendredi une procédure pour éviter de payer des compensations de week-end, rapportent lundi De Standaard et Het Nieuwsblad. Le cabinet de la secrétaire d’Etat à l’Asile et la Migration Maggie De Block concède l’existence de difficultés financières, dues selon la porte-parole aux nombreuses expulsions du premier semestre de l’année.

    #migration #budget_belgique

  • Le protagoniste le plus scandaleux de la privatisation des services sociaux berlinois accusé de fraude fiscale


    Ex-Chef der Berliner Treberhilfe Harald Ehlert vor Gericht
    http://www.tagesspiegel.de/berlin/polizei-justiz/prozessauftakt-in-berlin-harald-ehlert-vor-gericht/8691902.html

    Harald Ehlert muss sich ab Montag vor einem Berliner Gericht verantworten. Ihm werden mehrere Straftaten zur Last gelegt, unter anderem soll er Ex-Chef der Berliner Treberhilfe sich einen Sportwagen als Dienstauto geleistet haben.

    On aime bien les histoires scandaleuse. Pourtant il y a peu de scandales vraiment intéressants et les arrière plans des rares histoires significatives sont généralement occultés. Aujourd’hui Der Tagesspiegel ne mentionne pas que « Maserati-Harry » est l’incarnation idéale de l’entrepreneur moderne et socialement engagé d’après l’ Agenda 2010 de l’ancien chancelier Schroeder et du challengeur Steinbrück .

    Avant sa chute Ehlert était jeune entrepreneur brillant, chef du prestataire de services sociaux Treberhilfe , membre du SPD-Schöneberg, député au parlement de Berlin, bref un personnage qu’on respectait pour ses compétences et son succès. Avec lui on croyait pouvoir réaliser une politique d’austérité visant à se débarasser des dettes municipales tout en améliorant la qualité des prestations sociales par leur privatisation.


    Le principe était simple : La plus grande partie des frais du fonctionnement des services sociaux étant des salaires la ville n’embauche plus de personnel mais achète des prestations auprès d’entreprises spécialisées. Par leur statut « d’intérêt général » leur interdisant le versement des bénéfices
    à ses propriétaires, ces entreprises garantissent à la ville le prix le moins cher. Si pour une raison ou une autre la ville ne prolonge pas le contrat avec un prestataire, celui-ci peut licencier ses employés du jour au lendemain contrairement aux employés de la ville qui sont protégés par les conventions collectives du BAT historique et du TV-L.

    Alors tout ce petit monde de socialo-gôche était content et dégustait joyeusement les petits fours offerts lors de l’énième réception d’inauguration d’un centre d’acceuil pour jeunes SDF par le Treberhilfe de Harry Ehlert. On appréciait le personnage baroque avec sa Maserati et son look de parrain sicilien.


    L’histoire du succès de Maserati-Harry touchait brusquement à sa fin après la présentation d’une étude de rentabilité établié sur commande de Harry Ehlert par la société Kienbaum, une de plus importantes « consulting firms » d’Allemage. Le concern construit par Harry Ehlert autour de la Treberhilfe était effectivement l’entreprise la plus moderne et la plus rentable sur le marché berlinois. Kienbaum avait même inventé un nouveau terme technique pour mesurer l’efficacité d’une action sociale. C’était l’heure du « social profit ». Il désigne la différence entre la somme des frais causés par une personne en difficultés à la société sans intervention sociale et la somme de ces frais après avoir profité des aides ayant contribué à son redressement. Si la différence est positive, il s’agit d’un social profit que la société ou l’état et le prestataire social peuvent se partager.

    Les fonctionnaires des vielles associations caritatives étaient choquées par ce modèle d’affaire mettant en danger leur propre existence. Ils avaient établi des structures kafkaesques inefficaces et chères alimentés à la fois par la Kirchensteuer spécifique à l’état ouest-allemand, par des dons charitables et par les sommes versées par l’état dans le cadre du remboursement de frais de fonctionnement pour des activités précises comme l’enseignement scolaire ou l’hébergement de jeunes filles tombées.

    Les plus grands organismes de ce type sont la Croix Rouge, l’ Arbeiterwohlfahrt proche du SPD, le Diakonisches Werk crée par l’église d’état protestante et la Caritas de l’église catholique. Ces molochs sociaux à l’age canonique se trouvaient tout d’un coup en position de défense par rapport à une start-up social-démocrate d’inspiration anglo-saxonne qui avait réussi à s’emparer de la plus grosse part du marché SDF berlinois.

    Le 12 février 2010 la présentation « social profit » tournait mal. Harry Ehlert avait invité tous les PDGs concurrents dans la plus grande et plus belle salle de l’ancienne mairie de Berlin. Ces anciens assistants sociaux, les curés et comptables n’étaient pas encore arrivés dans la mairie que déjà ils étaient mécontents parce que les Mercedes et BMW des petits patrons de la Treberhilfe bloquaient le parking devant la mairie. Il fallait se garer plus loin et marcher un peu.

    Après la présentation des chiffres « social profit » par les spécialistes Kienbaum Harry Ehlert , qui avait déjà bien bu, montait sur le podium. Dans son élan il s’adressait directement aux responsables dans le public pour annoncer lesquelles de leurs activités il allait reprendre dans les mois à venir. Il était évident que son entreprise était plus efficace et qu’il fallait soutenir le gouvernement de Berlin dans ses efforts pour assainir les finances municipales.


    Avec cette déclaration de guerre Harry Ehlert avait signé son arrêt de mort professionnelle. Peu de temps après la presse conservatrice commencait à publier les histoires autour de Maserati-Harry qui s’enrichissait au dépens des pauves SDF. Ehlert avait négligé d’agir comme un vrai parrain et de faire éliminer ses adversaires préalablement par des alliés dans leurs rangs.

    Voici la fin de l’histoire telle quelle est racontée par Wikipedia :

    Am 30. November 2011 wurde das operative Geschäft der Treberhilfe vom evangelischen Diakonieverein Berlin Zehlendorf für 0 Euro übernommen und in die GmbH Neue Treberhilfe überführt. Die Immobilien der Firma gingen in die Insolvenzmasse ein.

    Le procès de Hans-Harald Ebert n’est qu’un épilogue qui nous apprendra quel pourcentage de sa fortune les vrais parrains du social concèderont à celui qui est tombé parmi les parias. Une enquête pour abus de biens sociaux est en cours.

    On peut se renseigner sur quelques éléments de l’histoire sur les pages Wikipedia en allemand :
    http://de.wikipedia.org/wiki/Harald_Ehlert
    http://de.wikipedia.org/wiki/Treberhilfe_Berlin

    #allemagne #berlin #social #privatisation

  • Late Victorian Holocausts - by MIKE DAVIS
    http://www.nytimes.com/books/first/d/davis-victorian.html

    Toutes les famines des siecles derniers furent l’oeuvre du capitalisme sauvage.
    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/f7/Graphic2-1877.JPG

    “Here’s the northeast monsoon at last,” said Hon. Robert Ellis, C.B., junior member of the Governor’s Council, Madras, as a heavy shower of rain fell at Coonoor, on a day towards the end of October 1876, when the members of the Madras Government were returning from their summer sojourn on the hills.

    “I am afraid that is not the monsoon,” said the gentleman to whom the remark was made.

    “Not the monsoon?” rejoined Mr. Ellis. “Good God! It must be the monsoon. If it is not, and if the monsoon does not come, there will be an awful famine.”

    La plus vieille démocratie du monde n’a jamais aidé les plus pauvres.

    Like other architects of the Victorian Raj, Salisbury was terrified of setting any precedent for the permanent maintenance of the Indian poor. As the Calcutta Review pointed out in 1877, “In India there is no legal provision made for the poor, either in British territory, or in the native states; [although] the need for it is said by medical men and others, to be exceedingly great.” Both Calcutta and London feared that “enthusiastic prodigality” like Buckingham’s would become a trojan horse for an Indian Poor Law. In its final report, the Famine Commission of 1878-80 approvingly underscored Lord Lytton’s skinflint reasoning: “The doctrine that in time of famine the poor are entitled to demand relief ... would probably lead to the doctrine that they are entitled to such relief at all times, and thus the foundation would be laid of a system of general poor relief, which we cannot contemplate without serious apprehension....” None of the principal players on either side of the House of Commons disagreed with the supreme principle that India was to be governed as a revenue plantation, not an almshouse.

    http://en.wikipedia.org/wiki/Famine_in_India
    http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_Famine_Codes
    http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_famine_of_1899%E2%80%931900
    http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_famine_of_1896%E2%80%9397
    http://en.wikipedia.org/wiki/Great_Famine_of_1876%E2%80%9378
    #histoire #capitalisme #crise #famine #colonialisme

  • Il était une fois le cinéma - La passion du cinema
    http://www.iletaitunefoislecinema.com/livrescinema/4916/livre-the-wirereconstitution-collective

    La plus grande série télé de l’histoire s’est éteinte depuis plus de trois ans déjà, et c’est peu dire que nous ne nous en sommes toujours pas remis. Aussi, la parution chez Capricci et Les Prairies ordinaires de cet ouvrage collectif consacré à The Wire (dirigé par Emmanuel Burdeau et Nicolas Vieillescazes) est-elle l’occasion de se replonger avec appétit dans le bain de son écriture et ses questions morales à la complexité sans rivale. Car oui, la série de David Simon et Ed Burns aura, tout au long de ses cinq saisons et soixante épisodes, brossé comme nulle autre fiction contemporaine un portrait de l’Amérique – celle des années Bush – dont la force première serait étrangement d’édifier son réalisme sur des contradictions. Toute circonstance, dans The Wire, si elle s’offre dans l’apparente évidence d’une retranscription à peine romancée d’éléments issus d’une investigation préalable dans les quartiers pauvres de Baltimore (dont Simon et Burns ont tiré un livre en 1997, The Corner : A Year in the Life of an Inner-City Neighborhood, adapté en 2000 en une mini-série de six épisodes préfigurant le chef-d’œuvre à venir), reste comme naturellement sujette à caution. Le nœud même de cet ample récit est ainsi, comme le soulignent les spécificités de chaque saison, le dessin d’une exhaustivité et une justesse n’en pensant pas moins.

    #the_wire

  • Derrière la « loi foulardière », la peur - par Alain Badiou
    http://felina.pagesperso-orange.fr/doc/laic/badiou.htm

    Au demeurant, n’est-ce pas la vraie religion massive, celle du commerce ? Auprès de laquelle les musulmans convaincus font figure de minorité ascétique ? N’est-ce pas le signe ostentatoire de cette religion dégradante que ce que nous pouvons lire sur les pantalons, les baskets, les tee-shirts : Nike, Chevignon, Lacoste,... N’est-il pas plus mesquin encore d’être à l’école la femme sandwich d’un trust que la fidèle d’un Dieu ? Pour frapper au cœur de la cible, voir grand, nous savons ce qu’il faut : une loi contre les marques. Au travail, Chirac. Interdisons sans faiblir les signes ostentatoires du Capital.

    11. Qu’on m’éclaire. La rationalité républicaine et féministe de ce qu’on montre du corps et de ce qu’on ne montre pas, en différents lieux et à différentes époques, c’est quoi ? Que je sache, encore de nos jours, et pas seulement dans les écoles, on ne montre pas le bout des seins ni les poils du pubis, ni la verge. Devrais-je me fâcher de ce que ces morceaux soient « dérobés aux regards » ? Soupçonner les maris, les amants, les grands frères ? Il y a peu dans nos campagnes, encore de nos jours en Sicile et ailleurs, les veuves portent fichus noirs, bas sombres, mantilles. Il n’y a pas besoin pour cela d’être la veuve d’un terroriste islamique.

    12. Curieuse, la rage réservée par tant de dames féministes aux quelques filles à foulard, au point de supplier le pauvre président Chirac, le soviétique aux 82 %, de sévir au nom de la Loi, alors que le corps féminin prostitué est partout, la pornographie la plus humiliante universellement vendue, les conseils d’exposition sexuelle des corps prodigués à longueur de page dans les magazines pour adolescentes.

    13. Une seule explication : une fille doit montrer ce qu’elle a à vendre. Elle doit exposer sa marchandise. Elle doit indiquer que désormais la circulation des femmes obéit au modèle généralisé, et non pas à l’échange restreint. Foin des pères et grands frères barbus ! Vive le marché planétaire ! Le modèle, c’est le top modèle. 14. On croyait avoir compris qu’un droit féminin intangible est de ne se déshabiller que devant celui (ou celle) qu’on a choisi (e) pour ce faire. Mais non. Il est impératif d’esquisser le déshabillage à tout instant. Qui garde à couvert ce qu’il met sur le marché n’est pas un marchand loyal.

    #laicité #islamophobie #loi_sur_le_voile @rezo @mad_meg @touti

    • L’argument important, c’est aussi l’emprise sociale sur les corps, lesquels doivent se montrer pour exposer leur « normalité ». Parce que sans parler forcément de burqa sociale, la grosse qui exhibe ses jambons ou la poilue son pelage de terre-neuve, est vite sommée de remballer toutes ces choses insupportables au regard, alors que, pour l’instant, le gras du bide ou le velu sont encore assez tolérés dans l’espace public.
      Je remarque que la dictature vestimentaire/corporelle pèse très fortement sur les femmes.

      Ensuite, effectivement, tout cela participe très bien à la #marchandisation du corps féminin.

    • c’est vrai que le point 13 rejoint ce qui est évoqué ici, à savoir l’obligation plus forte chez la femme que chez l’homme, de se « mettre en valeur », pour être gratifiée socialement (et professionnellement..)
      http://seenthis.net/messages/157286
      Ce qui, de fait, confine la femme dans l’image, l’encourage à se spécialiser dans un rôle d’utilité « visuelle » à ne jamais négliger ses atouts visuels, ou y consacrer une énergie non négligeable, tandis que le mâle lui est tranquille pour occuper le terrain organisationnel, décisionnel...
      Je pense que ce phénomène tend à se réduire, une femme n’est plus obligée de se mettre en tailleur pour aller bosser, et elle peut y aller sans se maquiller, cela ne doit plus trop lui nuire. Par contre ce faisant elle s’expose fortement : son apparence « brute de fonderie » sera une circonstance aggravante, au moindre reproche, une allusion perfide sur son apparence physique sera rajoutée...

    • Tout à fait d’accord avec toi @monolecte
      Les femmes sont des territoires, annexables, violable, apprenants aux uns et aux autres mais ne s’appartenant pas à elles mêmes (sinon la patriarquie est en péril comme dirait Zemmour et Soral). Dans le meilleur des cas il faut protéger le territoire, ca donne la version prince charmant.
      En patriarquie les femmes sont des médailles, des titres de noblesses qui prouvent la virilité de leurs propriétaires masculins vis à vis des autres hommes. Un homme viril doit avoir plusieurs « conquêtes », il doit « prendre » des femmes, en « pénétrer » le plus possible, les « niquer » (je me demande toujours si cette expression est en rapport avec Athéna Niké, victorieuse. Niqué voulant dire ici vaincre en fait).
      Il y a même des gros crétins misogynes qui déclarent fièrement « se les faire toutes », j’en ai vu un de mes yeux il y a peu.

      L’avis des femmes dans tout ceci importe peu, l’autre wiki1000 et ses conseils d’élégance en est une nouvelle illustration. Depuis quant on consulte les territoires avant de se les appropriés ?

      C’est comme si il n’y avait pas de tête sous les voile pas plus qu’au sommet des décolletés.

    • La peur ?

      Quel joli greenwashing de ce qu’on devrait plus simplement nommer de la xénophobie. Et tant qu’à faire aller chercher des arguments dans le catalogue des causes en vogue de l’instant, dans l’espoir d’une invitation sur France Culture, l’ami du pacte social ?

      Enième splendide illustration du rôle des intellectuels dans la cohésion sociale : surtout éviter de nommer un chat un chat, et laisser chacun ronronner lové dans ses préjugés.

    • @bp314 : qu’est-ce qu’une phobie, sinon une réaction de rejet essentiellement déclenchée par la peur ?

      Je ne suis pas d’accord avec toi. Le travail de l’intellectuel est d’essayer de comprendre. Dépasser le jugement et la condamnation, le réflexe de chacun d’entre nous, quand nous n’adoptons pas une démarche d’analyse.
      Comprendre n’est pas disculper. C’est aller au delà du procès. Car les procès n’ont jamais trop réussi à élever la conscience humaine...

    • @bp314 Le rôle de l’intellectuel est sans aucun doute de nommer. Mais la nomination a plusieurs fonctions. En l’occurrence, elle sert à donner une cause. Parler de peur ne vise pas à occulter la xénophobie mais à affirmer qu’elle repose sur un affect passif, négatif.

  • Tensione a #Lampedusa: corteo di #migranti fuggiti dal centro di accoglienza

    –-> Un #cortège de #migrants qui ne veulent pas rentrer dans leur #centre_de_détention parce qu’ils ne veulent pas être identifiés en #Italie, car ils pensent ne pas pouvoir obtenir une vraie protection dans ce pays

    In duecento, prevalentemente eritrei, manifestano in paese: non vogliono essere identificati. Tra loro molte donne e minori. La cronaca di Valeria Brigida

    http://video.repubblica.it/mondo-solidale/tensione-a-lampedusa-corteo-di-migranti-fuggiti-dal-centro-di-accoglienza/135537/134071?ref=HREC1-6

    #protestation #identification #asile #réfugiés #empreintes_digitales #résistance #identification

    • Lampedusa, profughi in rivolta. «No alle impronte digitali»

      Una manifestazione spontanea di oltre 200 persone, per lo più eritrei, con tante donne e tanti bambini, sta avendo luogo nell’isola. Le persone sono fuggite dal centro di accoglienza che non riesce più a contenere la gente che arriva, a centinaia, ogni giorno. Il rifiuto delle impronte trova ragione nel fatto che l’identificazione in Italia impedirebbe loro di scegliere altri paesi europei

      http://www.repubblica.it/solidarieta/profughi/2013/07/20/news/lampedusa_profughi_in_rivolta_no_alle_impronte_digitali-63375459

    • Lampedusa, vincono gli eritrei. No alle impronte digitali

      –-> Lampedusa: les erythréens gagnent, pas d’empreintes digitales

      Sull’isola dopo la protesta degli immigrati per i riconoscimenti di identità. Con la mediazione del parroco si raggiunge un accordo: saranno trasferiti in altre città a piccoli gruppi

      Accord: les migrants seront transférés dans d’autres petites villes en petits groupes

      http://www.repubblica.it/cronaca/2013/07/21/news/lampedusa_vincono_gli_eritrei_no_alle_impronte_digitali-63432090/?ref=HREC1-9

    • Update 3 -Lampedusa Protest on #fingerprints

      After long negitiations between a Delegation of the #refugees and the local maior, priest and police (and church people from rome in the background) a compromise was agreed: all protesters can leave Lampedusa without fingerprints, but only in groups of 50 or 60 people day after day.

      And they just went back to the camp after 2 Day protest with no or little food, but with a lot of new contacts and the experience of the strength of a common struggle.

      Supporters in Lampedusa have to check, if the promise will be kept during next days. And others in italy if the people will not be brought to closed camps in sicily to be fingerprinted by force there...

      http://kein-mensch-ist-illegal-hh.blogspot.de/2013/07/update-3-lampedusa-protest-on.html

    • Durant plusieurs jours à Lampedusa, des centaines de migrant-e-s ont manifesté de manière pacifique dans les rues de l’île. Ils refusent la procédure d’identification qui repose sur la prise d’empruntes digitales, une procédure qui les contraindrait à rester en Italie alors qu’ils souhaitent demander l’asile dans un autre pays.
      Selon le règlement européen Dublin II 1, les personnes qui sollicitent le statut de réfugié doivent déposer leur demande d’asile dans le premier pays dans lequel ils ont été identifiés. Informé-e-s par leurs proches des mauvaises conditions d’accueil en Italie et de la situation économique du pays, les migrant-e-s demandent à être libres de choisir leur pays de destination ; ils citent en particulier la Norvège, la Suède et l’Angleterre. Les perspectives de trouver un emploi et d’accéder au système éducatif sont en effet limitées en Italie.
      Provenant de l’Afrique Subsaharienne, principalement de l’Érythrée, ces femmes et ces hommes ont traversé le Soudan, vécu la tragédie de la traversée du désert avant d’arriver en Libye, pays connu pour le racisme à l’égard des migrant-e-s et l’absence de respect des droits humains, comme dénoncé dans un rapport de mission par la FIDH, Migreurop et JSFM1. Ils n’ont ensuite eu d’autres choix que de prendre la mer dans des conditions périlleuses pour rejoindre l’Europe afin d’être reconnus comme réfugiés et espérer ainsi accéder à leurs droits, vivre en sécurité et dignement. Les capacités d’accueil des centres italiens sont actuellement saturées. Samedi 20 juillet, 950 personnes étaient enfermées dans le Centre de Premier Secours et d’Accueil de Lampedusa, où la capacité officielle serait d’environ 300 places. En l’absence de dispositions claires en matière de durée de détention à l’intérieur du centre d’accueil, le maintien est décidé de façon totalement arbitraire. Une partie des migrant-e-s sont présent-e-s à Lampedusa depuis plus de deux semaines dans l’attente d’un transfert vers la terre ferme.
      Samedi 20 juillet, la manifestation s’est terminée sur la place de l’Église où les migrants ont procédé à un long rituel religieux. Ils ont immédiatement été rejoints par les organisateurs, les volontaires et le public du Lampedusa In Festival, ainsi que des représentants des institutions civiles et religieuses Les manifestants ont ensuite discuté longuement avec un représentant de la police qui les a priés de rejoindre le centre en leur promettant que, dès le lendemain matin, les transferts seraient effectués en commençant par les femmes et les enfants. Les migrant-e-s, qui demandaient à être transférés tous ensemble, ont décidé de rester dormir sur la place, renonçant à l’eau et à la nourriture qui ne leur étaient garantis que s’ils rejoignaient le centre. Les opérateurs du projet « Praesidium »2 n’ont pas trouvé de solution alternative. La Préfecture, responsable de la gestion du centre, n’a pas autorisé la distribution des repas. Les associations présentes et certains habitants ont apporté des fruits et de l’eau aux migrant-e-s. Les militants et les forces de l’ordre sont restés toute la nuit sur la place avec les manifestants.
      Le lendemain, le dimanche 21 juillet à midi, les migrant-e-s ont continué leur protestation, sous la chaleur et à jeun. Le cortège est passé par le centre de l’île et le port avant de revenir sur la place de l’Église. Le jour même, environ deux cent personnes ont été transférées vers la terre ferme alors que 208 personnes, secourues et interceptées par les garde-côtes au large des côtes libyennes, étaient conduites à Lampedusa.
      Dans l’après-midi, après de nouvelles négociations, les manifestants ont finalement accepté de rentrer au centre d’accueil, assurés que leurs requêtes seraient écoutées.
      L’association Askavusa dénonce :
      l’état d’exception et l’urgence humanitaire permanent comme politique de gestion ordinaire des migrations en Italie
      l’instrumentalisation de Lampedusa comme vitrine de la rhétorique de « l’invasion » et du choc culturel et ses conséquences de légitimation des pratiques sécuritaires3
      les politiques européennes d’externalisation des frontières vers les pays du sud, notamment par la mise en place du programme Eurosur
      le paradoxe des politiques de fermeture des frontières qui fabriquent des « clandestins » à la base du système économique global et désignent les migrant-e-s comme responsables de l’échec de ce modèle.

      L’association Askavusa invite à :

      respecter l’équilibre social et économique de la communauté lampedusaine et à réviser radicalement le système d’accueil qui porte à l’enfermement des migrant-e-s
      repenser le règlement européen Dublin II et du futur Dublin III pour une réelle solidarité entre les États membres afin de garantir les droits des migrant-e-s
      réfléchir à une autre gestion de la mobilité garantissant à toutes et à tous le respect de leurs droits et de leur dignité ainsi que la liberté personnelle de chacun-e

      –------

      EXTRAITS DE LA VIDEO :

      Habitant : « Moi je pense que les personnes doivent manifester dans leurs pays, et non pas chez les autres »

      Habitant : « ce n’est pas une bonne image pour le #tourisme »

      Habitant : « si ceux qui arrivent à Lampedusa se permettent de faire ce qu’ils veulent, cela signifie que l’Etat n’existe pas »

      Manifestant : « Nous refusons de donner nos empreintes digitales car sinon nous devons rester en Italie, ce qui signifie passer encore des années en attendant les documents, sans avoir du travail »

      Habitant qui a défilé avec les manifestants : « La majorité de la population sur l’île essaie de cacher les migrants et ont honte de la présence de migrants sur l’île »

      http://www.youtube.com/watch?v=JFu0h8CYfUM&feature=share&list=UUDsP5wVi6kSQUs5SzvlCkww

  • Sterilization for women in prison : reproductive rights and choices of female inmates under pressure and coercion

    http://bitchmagazine.org/post/california-prison-sterilize-women-reproductive-rights-investigation

    Starting in 2006, Christina Cordero spent two years in California’s Valley State Prison for Women for auto theft. She arrived at the prison pregnant and was taken to see the the prison OB-GYN James Heinrich. “As soon as he found out that I had five kids, he suggested that I look into getting it done. The closer I got to my due date, the more he talked about it,” said Cordero, now age 34. Cordero finally agreed to the procedure before being released in 2008. “Today,” she said, “I wish I would have never had it done.”

    Cordero is one of nearly 250 women who have been sterilized while in the California prison system over the last few decades. While millions of eyes were focused on reproductive-rights debates happening in Texas, Wisconsin, and North Carolina this month, the Center for Investigative Reporting released a report that revealed nearly 150 women were sterilized in California prisons from 2006 to 2010 without proper state oversight. According to state documents, approximately 100 additional women had been sterilized in the late 1990s. Several women said Heinrich had pressured them into the operation, sometimes when they were actively in labor or on the operating table for a C-section.

    In his defense, Dr. Heinrich told the Center for Investigative Reporting that the $147,000 spent on sterilizing inmates was minimal “compared to what you save in welfare paying for these unwanted children—as they procreated more.”

    Heinrich’s comment reflects the widespread attitude that certain women, such as women in prison (or women in Texas or Wisconsin if you believe those state lawmakers) should not have the right to determine their reproductive choices.

    (...)

    These sterilizations are part of a gamut of reproductive justices facing people in women’s prisons, and not just those in California: until recently, pregnant women in Arizona’s Maricopa County jail had been denied abortions unless they obtained a court order and prepaid transportation and security costs. Such requirements often prevented women from accessing abortions. In most states, childbirth behind bars occurs in shackles and chains.

    (...)

    These attacks are a gendered way of heaping more punishment onto people in women’s prisons, the majority of whom are women of color. We have to remember that the United States has a long history of coerced sterilization of women of color that reaches as late as the 1960s and 1970s. Medical staff often lied to women about the procedure, assuring them that it was reversible, or simply did not tell them that an additional procedure had been added to their prescheduled surgery. Coercing sterilization of women inside prisons is a way to continue these attacks out of the public eye.

    Let’s also remember that people in men’s prisons were not offered, let alone coerced into, sterilization regardless of how many children they have.

    (...)

    #incarceration #pregnancy_in_prison #prisons #reproductive_justice #reproductive_rights #women_in_prison #sterilization #BirthingBehindBars

    • @bp314 je pense qu’il s’agit de femmes qui rentrent en prison déjà enceintes. Sinon je ne sais pas comment sont aménagées les prisons là bas mais en France les parloirs, s’ils n’autorisent pas les rapprochements « charnels », n’ont pas de séparation entre le prisonnier et son visiteur... Il existe aussi des aménagements réglementés pour les couples.

    • Sur le sujet je conseil ce texte
      Sexualités féminines en prison : pratiques, discours et représentations
      par Gwénola Ricordeau
      http://gss.revues.org/830

      À partir d’une enquête de terrain dans cinq établissements pénitentiaires et de la réalisation d’entretiens avec des hommes et des femmes incarcérés, nous questionnons l’idée d’une spécificité féminine des expériences sexuelles en prison, mais aussi d’une spécificité en prison de ces expériences sexuelles féminines. Ce questionnement passe par une description des pratiques sexuelles dans les détentions féminines et des représentations masculines de la sexualité féminine incarcérée, mais aussi par une comparaison des économies de la sexualité dans les détentions masculines et féminines. Trois thèmes sont mobilisés pour cette comparaison : les rapports avec le personnel de surveillance du sexe opposé, les violences à caractère sexuel en détention et les formes de catégorisation – et subséquemment de hiérarchisation – existant parmi les personnes détenues.

      #femme #femmes #prison #sexualité #stérilisation

    • @bp314 Il s’agit effectivement de femmes qui entrent en prison alors qu’elles sont déjà enceintes. Et s’il existe des « bébés parloirs » en France malgré l’interdiction, je ne sais pas quelle possibilité est réellement laissée aux détenues aux USA.

      @soseen Merci pour la référence en Français. Ici l’article sur les prisons californiennes et leurs méthodes de « contournement » du consentement obligatoire en matière de stérilisation des détenues dont le papier de Slate est probablement issu :

      Former inmates and prisoner advocates maintain that prison medical staff coerced the women, targeting those deemed likely to return to prison in the future.

      Crystal Nguyen, a former Valley State Prison inmate who worked in the prison’s infirmary during 2007, said she often overheard medical staff asking inmates who had served multiple prison terms to agree to be sterilized.

      (...)

      The allegations echo those made nearly a half-century ago, when forced sterilizations of prisoners, the mentally ill and the poor were commonplace in California. State lawmakers officially banned such practices in 1979.

      Read more here : http://www.sacbee.com/2013/07/07/5549696/female-inmates-sterilized-in-california.html#storylink=cpy

    • Durant plusieurs jours à Lampedusa, des centaines de migrant-e-s ont manifesté de manière pacifique dans les rues de l’île. Ils refusent la procédure d’identification qui repose sur la prise d’empreintes digitales, une procédure qui les contraindrait à rester en Italie alors qu’ils souhaitent demander l’asile dans un autre pays.
      Selon le règlement européen Dublin II 1, les personnes qui sollicitent le statut de réfugié doivent déposer leur demande d’asile dans le premier pays dans lequel ils ont été identifiés. Informé-e-s par leurs proches des mauvaises conditions d’accueil en Italie et de la situation économique du pays, les migrant-e-s demandent à être libres de choisir leur pays de destination ; ils citent en particulier la Norvège, la Suède et l’Angleterre. Les perspectives de trouver un emploi et d’accéder au système éducatif sont en effet limitées en Italie.
      Provenant de l’Afrique Subsaharienne, principalement de l’Érythrée, ces femmes et ces hommes ont traversé le Soudan, vécu la tragédie de la traversée du désert avant d’arriver en Libye, pays connu pour le racisme à l’égard des migrant-e-s et l’absence de respect des droits humains, comme dénoncé dans un rapport de mission par la FIDH, Migreurop et JSFM1. Ils n’ont ensuite eu d’autres choix que de prendre la mer dans des conditions périlleuses pour rejoindre l’Europe afin d’être reconnus comme réfugiés et espérer ainsi accéder à leurs droits, vivre en sécurité et dignement. Les capacités d’accueil des centres italiens sont actuellement saturées. Samedi 20 juillet, 950 personnes étaient enfermées dans le Centre de Premier Secours et d’Accueil de Lampedusa, où la capacité officielle serait d’environ 300 places. En l’absence de dispositions claires en matière de durée de détention à l’intérieur du centre d’accueil, le maintien est décidé de façon totalement arbitraire. Une partie des migrant-e-s sont présent-e-s à Lampedusa depuis plus de deux semaines dans l’attente d’un transfert vers la terre ferme.
      Samedi 20 juillet, la manifestation s’est terminée sur la place de l’Église où les migrants ont procédé à un long rituel religieux. Ils ont immédiatement été rejoints par les organisateurs, les volontaires et le public du Lampedusa In Festival, ainsi que des représentants des institutions civiles et religieuses Les manifestants ont ensuite discuté longuement avec un représentant de la police qui les a priés de rejoindre le centre en leur promettant que, dès le lendemain matin, les transferts seraient effectués en commençant par les femmes et les enfants. Les migrant-e-s, qui demandaient à être transférés tous ensemble, ont décidé de rester dormir sur la place, renonçant à l’eau et à la nourriture qui ne leur étaient garantis que s’ils rejoignaient le centre. Les opérateurs du projet « Praesidium »2 n’ont pas trouvé de solution alternative. La Préfecture, responsable de la gestion du centre, n’a pas autorisé la distribution des repas. Les associations présentes et certains habitants ont apporté des fruits et de l’eau aux migrant-e-s. Les militants et les forces de l’ordre sont restés toute la nuit sur la place avec les manifestants.
      Le lendemain, le dimanche 21 juillet à midi, les migrant-e-s ont continué leur protestation, sous la chaleur et à jeun. Le cortège est passé par le centre de l’île et le port avant de revenir sur la place de l’Église. Le jour même, environ deux cent personnes ont été transférées vers la terre ferme alors que 208 personnes, secourues et interceptées par les garde-côtes au large des côtes libyennes, étaient conduites à Lampedusa.
      Dans l’après-midi, après de nouvelles négociations, les manifestants ont finalement accepté de rentrer au centre d’accueil, assurés que leurs requêtes seraient écoutées.
      L’association Askavusa dénonce :
      – l’état d’exception et l’urgence humanitaire permanent comme politique de gestion ordinaire des migrations en Italie
      – l’instrumentalisation de Lampedusa comme vitrine de la rhétorique de « l’invasion » et du choc culturel et ses conséquences de légitimation des pratiques sécuritaires3
      – les politiques européennes d’externalisation des frontières vers les pays du sud, notamment par la mise en place du programme Eurosur
      – le paradoxe des politiques de fermeture des frontières qui fabriquent des « clandestins » à la base du système économique global et désignent les migrant-e-s comme responsables de l’échec de ce modèle.

      L’association Askavusa invite à :

      – respecter l’équilibre social et économique de la communauté lampedusaine et à réviser radicalement le système d’accueil qui porte à l’enfermement des migrant-e-s
      – repenser le règlement européen Dublin II et du futur Dublin III pour une réelle solidarité entre les États membres afin de garantir les droits des migrant-e-s
      – réfléchir à une autre gestion de la mobilité garantissant à toutes et à tous le respect de leurs droits et de leur dignité ainsi que la liberté personnelle de chacun-e

      Association Askavusa

      #migration #manifestation #lampedusa

  • https://www.facebook.com/contretemps.larevueweb?hc_location=stream
    « Le Premier ministre a immédiatement tenté d’exorciser le spectre de l’échec qui planait au dessus de son gouvernement, en nommant le bras droit de Gaspar, Maria Luís Albuquerque, secrétaire d’Etat aux finances. L’ennui étant qu’Albuquerque faisait l’objet depuis plusieurs mois d’une énorme polémique, qui portait sur des transactions mettant en jeu des produits financiers toxiques qu’elle avait réalisées alors qu’elle était à la direction d’une entreprise publique (Refer). L’ironie étant qu’au cours des derniers mois, elle était en charge de l’enquête sur les pertes massives d’entreprises publiques ayant monté des opérations financières du même type, incluant celles qu’elle avait elle-même réalisées. Elle a été accusée par toute l’opposition d’avoir menti au Parlement, alors que les pertes publiques dans cette affaire se compte en milliards d’euros, l’Etat ayant du racheter des actifs pourris auprès des banques. »

  • Appel à contribution : Colloque “Penser l’émancipation”, 2ème édition, Université Paris Ouest, 19-22 février 2014 | Le carnet du Sophiapol
    http://sophiapol.hypotheses.org/12053

    Suite à de nombreuses demandes de délai supplémentaire, la date limite d’envoi des propositions au colloque Penser l’émancipation a été repoussée au 30 juillet. Nous rappelons que les propositions sont des résumés d’intervention d’environ 2000 signes. Elles répondent à l’appel à contribution suivant : http://penserlemancipation.net/site.html?page=appel. Le comite de sélection du colloque examinera avec intérêt toute proposition “portant sur les modalités contemporaines d’exploitation, de domination et d’aliénation, de même que sur les formes de résistance, de réappropriation du pouvoir et d’organisation alternative.”

    Ce colloque international, qui aura lieu des 19 au 22 février 2014 à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, est organisé par le réseau “Penser l’émancipation” et le laboratoire Sophiapol. Il fait suite à la première édition, à Lausanne en octobre 2012, d’une série de colloques et initiatives visant à développer, dans le monde francophone, un espace de réflexion et de discussion autour des élaborations théoriques et des pratiques sociales qui mettent en jeu l’émancipation humaine.

    La date limite pour soumettre une proposition de communication est le 30 juillet 2013.

  • Le racisme est toujours justifié et construit par la culture (la supériorité esthétique des pratiques culturelles), le biologique, l’appartenance à un groupe social ( la stigmatisation des pauvres issus de l’immigration)
    "Racisme et Culture" par Frantz Fanon
    http://www.dailymotion.com/video/xoib3i_frantz-fanon-racisme-et-culture_news


    extrait de la préface de « Oeuvres » de Frantz Fanon paru aux éditions de la Découverte
    http://www.mouvements.info/L-universalite-de-Frantz-Fanon.html

    Il n’y est question, faut-il préciser, que de la lutte et du futur qu’il faut ouvrir coûte que coûte. Cette #lutte a pour but de produire la vie, de renverser les #hiérarchies instituées par ceux qui se sont accoutumés à vaincre sans avoir raison, la « violence absolue » jouant, dans ce travail, une fonction désintoxicatrice et instituante. Cette lutte a une triple dimension. Elle vise d’abord à détruire ce qui détruit, ampute, démembre, aveugle et provoque peur et colère – le devenir-chose. Ensuite, elle a pour fonction d’accueillir la plainte et le cri de #l’homme_mutilé, de ceux et celles qui, destitués, ont été #condamnés à l’#abjection ; de #soigner et, éventuellement, de #guérir ceux et celles que le pouvoir a blessés, violés et torturés, ou simplement rendus fous. Elle a enfin pour but de faire jaillir un #sujet #humain inédit, capable d’habiter le monde et de le partager afin que les possibilités de #communication et de #réciprocité sans lesquelles ne sauraient exister ni la #dialectique de la reconnaissance ni le #langage humain soient restaurées.
    Ce gigantesque labeur, Fanon l’appelait la « sortie de la grande nuit », la « #libération », la « #renaissance », la « restitution », la « #substitution », le « #surgissement », l’« émergence », le « #désordre absolu », ou encore « marcher tout le temps, la nuit et le jour », « mettre sur pied un homme neuf », « trouver autre chose », forger un sujet humain nouveau sorti tout entier du « mortier du #sang et de la #colère », #libre du #fardeau de la #race et débarrassé des attributs de la #chose. Un sujet quasi-indéfinissable, toujours en reste parce que jamais fini, comme un écart qui résiste à la #loi, voire à toute limite.
    Quant au reste, et bien mieux que d’autres écrits de l’époque, les textes de Fanon dévoilent l’étendue des souffrances psychiques causées par le racisme et la présence vive de la folie dans le système colonial [3] . En effet, en situation coloniale, le travail du racisme vise, en premier lieu, à abolir toute séparation entre le moi intérieur et le regard extérieur. Il s’agit d’anesthésier les sens et de transformer le corps du colonisé en chose dont la raideur rappelle celle du cadavre. À l’anesthésie des sens s’ajoute la réduction de la vie elle-même à l’extrême dénuement du besoin. Les rapports de l’homme avec la #matière, avec le #monde, avec l’#histoire deviennent de simples « rapports avec la nourriture », affirmait Fanon. Pour un #colonisé, ajoutait-il, « vivre, ce n’est point incarner des valeurs, s’insérer dans le développement cohérent et fécond d’un monde ». #Vivre, c’est tout simplement « ne pas #mourir », c’est « maintenir la vie ». Et de conclure : « C’est que la seule perspective est cet estomac de plus en plus rétréci, de moins en moins exigeant certes, mais qu’il faut tout de même contenter. »
    Cette #annexion de l’homme par la force quasi-physiologique du besoin et la matière de l’estomac constitue le « temps d’avant la vie », la « grande nuit » de laquelle il faut sortir. On reconnaît le temps d’avant la vie au fait que, sous son emprise, il n’est pas question pour le colonisé de donner un sens à son existence et à son monde, « mais plutôt d’en donner un à sa mort ». Et c’est à éclairer les attendus de ce différend et à le trancher en faveur des « réserves de vie » que s’attela Fanon.

    Un bel hommage de #Jacques_Coursil (Clameurs) à #Frantz_Fanon tiré du livre "Peau Noire, Masques Blancs(collection Points)
    http://www.youtube.com/watch?v=8yaGS2uJvis

    Je suis nègre.

    Mais je n’ai pas le droit de me laisser ancrer.
    Non !
    je n’ai pas le droit de venir et de crier ma haine.
    – pas le droit,
    de souhaiter la cristallisation
    d’une culpabilité
    envers le passé de
    ma race -
    Dois-je me confiner
    à la répartition raciale de la culpabilité,
    Non, je n’ai pas le droit d’être un Noir.
    – je n’ai pas le droit d’être ceci ou cela…
    Le Nègre n’est pas, pas plus que le Blanc.
    Je demande qu’on me considère à partir de mon Désir.
    Je me reconnais un seul droit :
    celui d’exiger de l’autre
    un comportement
    humain.

    Le malheur et l’inhumanité du Blanc
    sont d’avoir tué l’humain
    quelque part.
    Le malheur du nègre
    est d’avoir été esclave.
    Mais je ne suis pas esclave
    de l’esclavage
    qui déshumanisa mes pères.

    Je suis homme
    et c’est tout le passé du monde
    que j’ai à reprendre.
    – la guerre du Péloponnèse
    est aussi mienne
    que la découverte de la boussole.
    Je ne suis pas seulement responsable
    de Saint-Domingue -
    La densité de l’Histoire
    ne détermine aucun de mes actes.
    Je suis mon propre fondement.

    Exister absolument.
    Je n’ai ni le droit ni le devoir
    d’exiger réparation
    pour mes ancêtres domestiqués.
    Pas le droit de me cantonner
    dans un monde de réparations rétroactives.
    Je ne suis pas prisonnier de l’Histoire
    Il y a ma vie prise
    au lasso de l’existence.
    Il y a ma liberté.Il n’y a pas de mission Nègre ;
    Pas de fardeau Blanc
    pas de monde blanc
    pas d’éthique blanche,
    pas d’intelligence blanche.
    Il y a de part et d’autre du monde
    des humains qui cherchent.

    Ô mon corps,
    fais de moi toujours
    un homme qui interroge !

    #Colonialisme #Décolonisation #Anticolonialisme #Racisme #Hiérarchisation #Ségrégation #Culture #Anthropologie #Politique #Déculturation #Musique #Jazz #Livres #Vidéo

  • Que dévoilent les agressions de femmes voilées ?
    http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/07/18/que-devoilent-les-agressions-de-femmes-voilees-485674.html

    Ce qui est frappant, dans toutes ces agressions commises à l’égard de femmes musulmanes, quasiment toutes voilées, ce n’est pas tant leur caractère successif que ce silence coupable, témoin de notre incapacité à les considérer comme des victimes [10]. Ces filles et ces femmes voilées sont, dans la perception que la société française a développé à leur égard, coupables. Ce sont elles, les agresseurEs. Leur voile nous agresse visuellement. Il perturbe nos imaginaires et nos zones de confort européens. Le (...)

    • C’est le caractère des véritables persécutions que de se faire dans le silence des populations. Les justes sont ceux qui n’attendent plus rien de leurs institutions, et tout de leurs compagnons, noyés dans une foule d’apparence indifférente.

    • Le voile déplait, globalement. Il heurte (à des degrés divers, heureusement) les sentiments profonds d’une partie de la population Française.
      Bien sur la France est un pays de tolérance, et il devrait être possible dans le pays de la mode, de s’habiller comme on le veut.
      Simplement le voile (celui qualifié d’islamique), quelque soit sa forme, se trouve être parfaitement identifiable, et complètement distinct du foulard porté par une apprentie Grace Kelly. Même si plusieurs codes existent, il est facilement identifiable, fruit d’une conception récente délibérée, initiée par l’activisme politique musulman confronté à la mondialisation.

      En tant que tel, son port se trouve être extrêmement déplaisant pour un Français disons moyen.
      Faisons, si vous le voulez bien, une énumération de ce qu’on pourrait trouver « signifiant » derrière ce signe.

      Le premier est je crois une protestation féminine contre le racisme et la discrimination ressentie par les populations récemment issues de pays de culture musulmane .

      Visiblement ethniquement différente, tu vois, je suis aussi et simultanément caractérisée par ma religion propre. Je suis donc doublement différente. Te voila donc puni deux fois de ton rejet, d’abord involontairement différente de part ma différence corporelle visible, je le suis aussi volontairement, de par mon voile. Femme et fille de discriminé, je le revendique, et me refuse pour mieux marquer ma protestation.

      La caractéristique « volontaire » du port du voile joue ici un rôle
      essentiel. Le voile islamique n’est pas imposé, il est choisi. Toutes les enquêtes le montrent, il est revendiqué. Même si il est sans doute « obligatoire » dans certains milieux, rien n’oblige son port dans l’espace public, et il pourrait facilement s’enlever au contact de la foule européenne : c’est bien le cas des avions qui une fois décollés de Téhéran se remplissent de cheveux. Quand il est visible sur une femme seule, il est donc assumé.

      La protestation volontaire contre un racisme supposé est le premier aspect déplaisant. Or ce racisme, envers une femme, est de manière générale recouvert voire effacé par l’attirance générale que les hommes Français sont capables d’éprouver pour une grande variété de types féminins.
      Confrontés déjà au sein des peuples européens, à une très grande diversité ethnique, un mâle Français, disons la plupart du temps, est peu raciste envers les femmes, du moins dans l’espace public.
      Il y a bien sur des femmes laides ou des types trop éloignés de la norme, mais le monde moderne produit un espace public où les femmes offrent la plupart du temps une apparence soignée plaisante, ceci quelque soit son appartenance ethnique visible.
      Violer ces deux principes, c’est à dire premièrement faire un reproche de racisme à celui qui spontanément ne le ressent pas, et deuxièmement adopter un comportement vestimentaire déplaisant (le voile, la plupart du temps, mutile les aspects agréables du féminin), apparait comme agressif, et donc suscite en retour une agressivité de principe, heureusement la plupart du temps maitrisée.

      J’ajouterais que comme marque identitaire, il est un signe particulièrement maladroit, puisqu’il est un symbole religieux utilisé pour revendiquer une appartenance ethnique. Ce mélange entre le racial et le religieux est très précisément ce qui est rejeté violemment en général par l’occident multi ethnique athée.

      Identifier ou favoriser l’identification entre l’"arabe" et le « musulman » est en effet une erreur terrible, qui génère mécaniquement de la violence dans les rapports sociaux.

      Erreur d’abord de fait car un grand nombre de maghrébins, par exemple ceux issus d’Algérie sont peu ou pas religieux, ensuite parce que le vocable « musulman » fut utilisé durant la colonisation Algérienne pour marquer celui qui ne bénéficie pas du même régime de droit, donc, le colonisé, discriminé de droit ; finalement car il marque la volonté « révolutionnaire » de l’islam politique, de forcer cette identification au sein de populations dont il s’estime naturellement propriétaire.

      Le deuxième signifiant est celui de l’identification religieuse à une conception de la vie explicitement « supérieure ». Le port du voile apparait comme une manifestation explicite d’une supériorité morale sur les autres femmes. Ce signifiant est parfaitement connu dans l’occident catholique, c’est celui de la « bonne soeur », religieuse ayant fait voeu de chasteté, qui porte un voile qui la soustrait explicitement à la compétition amoureuse. La supériorité là se paye.
      Ici, la femme en question est « normale », sexuellement active, mais s’excluant tout de même du badinage, et donc violant explicitement le contrat de séduction « civilisé » qui anime si agréablement les relations hommes femmes en occident. Plus grave, elle exprime sa désapprobation quand à la tenue des autres femmes, qui n’ont pas la force morale de se soumettre à ce qui se doit. En poussant à l’extrême, le voile proclame que les hommes occidentaux sont fils et maris de prostituées...

      Notons que ce signifiant « chaste » n’est pas exempt d’ambiguité : on raconte volontiers que la laideur externe de l’épaisse blouse serait souvent compensée par des sous vêtements bien mieux en phase avec la modernité sans parler de la compétition dans les harems. Si l’on met de coté l’aspect graveleux de l’allusion, il resurgit ici un autre aspect du vrai racisme : l’autre, rejeté car fanatique, l’est aussi car débauché : on retrouve là les fantasmes orientalistes traditionnels, tous ceux que naturellement évoquent (et s’en est bien là le but) l’habit discriminant.

      Deux autres contrats implicites de l’espace public sont ici violés : celui de l’apparence féminine indépendante des contraintes familiales, morales et religieuses, ce qui permet la vraie galanterie, et celui de l’égalité de principe entre les humains, les femmes de l’espace public devant pouvoir, toutes, être jugées à la fois attirantes et respectables.

      Il y a, il faut le noter une variante « élégante » du voile qui se manifeste chez des femmes plus jeunes, manifestement très au fait des principes de la vraie élégance. Ce voile là a entamé son chemin vers la liberté, et je conseillerais à certains d’y mettre le holà s’il le peuvent encore. Il n’a rien à voir avec ce qui vient d’être dit, à moins qu’il n’en soit la forme véritablement moderne : un vrai marqueur identitaire, celui qui met en valeur l’individu et non pas le fantasme communautaire. On peut et doit souhaiter que cette version là du voile devienne dominante, en tout cas, tout le monde (ou presque) est prêt à lui faire la fête.

      Bref, le voile islamique est ainsi incivil au sens strict pour au moins quatre raisons, et il est finalement assez réconfortant qu’il ne soit pas davantage rejeté : les Français savent se tenir,
      majoritairement.

      Pour finir, je dirais qu’il faut bien sur réprimer les violences, surtout (pourquoi surtout ?) celles contre les femmes.

      Ne pourrait on pas aussi dire aussi à toutes ces femmes qu’elles seraient bien mieux intérieurement et extérieurement si elles amélioraient sensiblement l’accessoire, par exemple en l’expurgeant de toute bigoterie, cette plaie de l’âme et du corps, prurit de l’infâme idée de religion que les lumières de la raison ont vocation à faire disparaitre ?

    • Une vision très andocentré et masculiniste . On parle d’agressions sexistes et racistes et tu touve que les « français » (genre le voile c’est un pbl avec des français et des non-francais...) savent se tenir et sont galants. La galanterie c’est du sexisme, une forme de racisme je te signal.
      Pour toi les hommes « francais » (?) sont moins racistes avec les femmes quant ils les trouvent baisables. Si t’es bonne, belle, élégante, pas bigote... et que tu correspond aux envie des mâles souchien, t’aura pas de pbl cocotte.

      « Pour finir, je dirais qu’il faut bien sur réprimer les violences, surtout (pourquoi surtout ?) celles contre les femmes. »
      oula....

      Pour ta ccl, ce qui serait bien, c’est de ne rien conseiller à « toutes ces femmes » et de leur lâcher la grappe.

    • Tout le monde trouve forcément certain(e)s baisables et se frotter contre les troncs d’arbres est il répréhensible quand on y trouve la trace d’une langue ?

      – « galanterie=sexisme=racisme »
      –- belle équivalence : je la renverserai bien :
      racisme=sexisme=galanterie (c’est pas mieux comme ca ?)

      – « la violence - contre les femmes - » est parfois conçue comme excédant la violence tout court. L’expression « oula » me semble confirmer le fait. Pourtant, en réalité, la violence en général peut se qualifier seule. Au risque de m’attirer un oula de plus j’évoquerais la violence contre les animaux ou bien contre le sens commun.

      – « souchien » : le mot a une résonance multiple et s’associe très bien à une filiation canine que l’on voudrait dévalorisée. Pourquoi s’acharner contre les bêtes ? veaux, vaches, cochons : ce sont des créatures de Dieu, tout comme les femmes, ou même, les humains.

      – je veux bien lâcher la grappe aux femmes, l’expression est heureuse. Bye !

    • Je comprend pas ce que tu raconte sur les arbres et les langues. Pas la peine de m’expliquer. Je ne comprend pas non plus pourquoi tu remet ton commentaire plusieurs fois sur #seenthis. Tes conseils d’élégance à destination des « non-françaises » ont l’air de te tenir très à cœur.

      Pour racisme/sexisme/galanterie, Vu que les races n’existe pas, le mot racisme désigne la racisation de groupes (pour leur religion, leur couleur de peau, leur sexe, leur orientation sexuelle, leur genre...).
      Pour la galanterie, c’est du sexisme dit bienveillant ça n’est absolument pas une question de politesse, mais une distinction de traitement que les hommes réservent aux femmes et ça n’a aucune justification aujourd’hui. C’est une discrimination , absolument pas un bienfait ou un privilège accordé aux femmes. Je tiens la porte aux personnes qui passent derrière moi, pas uniquement à celles dont l’apparence me conviens.

      Pour ta réponse sur la violence contre les femmes, tu montre que tu ne t’es jamais vraiment posé la question. Plus de 75000 viols par an en France, tu trouve que les français savent se tenir....

      Pour souchien, c’est pourtant plus précis que ton « les français » qui sous entend que les français ne sont pas musulmans ou pas voilées et ce que tu désigne en fait c’est les blanco-blancs catholiques, si tu as un meilleur mot que « souchien » je le veux bien mais faute de mieux j’ai aucun pbl avec la gente canine. Et pour les créatures de dieu, juste après une tirade antireligieuse (enfin antimusulmane en vrai puisque tu ne dit rien des nonnes, voilées elles aussi)

      Sinon les conseil de mode, d’elegance et de bonne tenu en societé, quant on parle d’agression sexiste et raciste ça me semble inapproprié pour restée polie.

    • @wiki1000, tu tiens des propos fétides sexistes et racistes derrière un étalage crescendo de préjugés à l’emporte pièce. Je préviens juste pour éviter à des moins avertis de perdre leur temps à te lire. Soutien à @mad_meg dont j’admire l’élégante patience.

    • 1) merci à touti pour ton soutien UU ; le plaisir de se sentir rejeté est incomparable rhââ lovely.
      2) Y a 198 000 tentatives de viols aussi, mais je ne parlais pas de ca. Les agressions récentes de femmes voilées n’étaient pas des viols.
      3) Je parle des religieuses catholiques, ce voile là a disparu de l’espace public, sous les croissements anticléricaux.
      4) Le terme « souchien » a fait l’objet d’un procés ridicule, son utilisation est conotée, c’est un peu comme « galanterie »....
      5) La majorité de la population française, effectivement, n’est ni musulmane, ni voilée. La minorité non plus d’ailleurs, pas entièrement.
      6) Vous écrivez mal, êtes bourrée de préjugés, mais votre site est vraiment trés bien. Vous avez mon admiration et mon respect. ReBye.

    • 1) Oh pauvre chou, tu es blessé, des gens ne sont pas d’accord avec ton long développement sur la bonne tenue des femmes françaises. Ce sont tes idées et ton discours qui sont rejetés. Si tu ne jouais pas aux imbéciles je te traiterait autrement et @touti pareil je pense.

      2) Bien sur que si tu parle de viol, le voile est directement connecter à la culture du viol. La maman-putain ou la vierge-salope ou la chaste-dévergondée, toutes ces considérations ne sont que les deux faces du même sexisme. Je ne perd pas plus de temps à t’expliquer, tant il me semble evident que tu ne veux pas savoir, ton objectif n’est pas le dialogue.

      3) C’est faux, les nonnes se baladent dans la rue et aucun laïquard ne leur arrache leurs voiles. Quant tu parle de voile tu ne pense d’ailleurs pas à elles. Et ta parano sur la prétendue persécution des cathos est consternante. T’es tu échappé du figaro ? Les cathos ne sont pas persécutés en France à part dans les fantasmes des fana du « choc des civilisation » et autres conneries néo-conservatrice.

      4) N’importe quoi, le procès fait à « galanterie » n’a aucun rapport avec le mot « souchien ». La galanterie est définie dans le dico. C’est une discrimination basé sur le sexe, qui sert aux hommes (à la culture patriarcale) a maintenir les femmes dans leur infériorité en leur accordant quelques privilèges idiots et inutiles. Le mot « souchien » de son coté est un néologisme formé sur l’expression « français dit de souche » qui chez vous se transforme en « français ». Le rapport entre « souchien » et « chien » est une technique de fuite pour ne pas répondre sur le fond. Tu dit « les français » que tu opposent aux musulmans, je te dit que c’est raciste mais tu ne répond pas là dessus. Comme dans toutes tes pseudo réponses, tu est à chaque fois hors sujet, tout obséder que tu est par tes conseils à la Nadine de Rothschild. Ta façon de mettre « galanterie » et « souchien » dans le même sac est encor un exemple de ton manque de réflexion.

      5) Bah alors pourquoi tu oppose « les français qui savent se tenir » à « les non-français qui ne savent pas se tenir » ? Je te dit qu’il y a des françaisES musulmanNEs et voilées et tu évite encore de répondre. A chaque fois tu dévie, tu évite, tu triche.

      6) Je ne voie pas ce que mon travail et sa valeur viennent faire ici. J’aime pas ce compliment inopportun et il est à l’image de ta malhonnêteté intellectuelle. Que j’écrive mal ou que je dessine bien n’a rien à faire ici. Et pour ce qui est de mes « préjugés », je ne préjuge de rien je ne fait que te lire et te répondre sur ce qui me pose pbl. Ton admiration et ton respect ca me fait doucement rigoler, vu que tu me prend ouvertement pour une conne, tu repassera avec tes compliments hypocrites. En fait tu n’est pas ici pour échanger, tu troll ouvertement. Je te laisse le dernier mot, car j’ai assez perdu de temps avec toi.
      Bonne canicule.

    • Pour mémoire, en France il n’y a pas si longtemps, femme en cheveux était à peu près synonyme de prostituée…
      Cf. les deux exemples de http://fr.wiktionary.org/wiki/en_cheveux Francis Carco en 1929 et Jean Valmy-Baisse en 1950 (dont l’extrait montre bien le mépris de classe associé à un tel relâchement : les femmes sont en cheveux et les hommes, horresco referens , en espadrilles…)

      Par ailleurs, ce ne sont pas les croassements anticléricaux qui ont fait disparaître le voile mais l’évolution des mœurs. Il suffit de voir la parfait indifférence que suscite le passage d’une soutane ostentatoire… Il ne reste plus que quelques irréductibles du crôa crôa dont Le Canard enchaîné.

      Ce genre d’image (1902) est désuet, voire incompréhensible aujourd’hui.


      Ou dans le genre qualifié de vulgaire Lavrate (mort en 1888)

      extrait de cette collection http://deblog-notes.over-blog.com/album-1134720.html

      Pour l’auteur : http://www.eiris.eu/index.php?view=article&id=656:le-dessinateur-lavrate-1829-1888

    • Du hijab à la burqa et des collégiennes aux nounous : les dessous d’une obsession française

      Mars 2004 : loi sur les signes ostensibles, interdisant le port du foulard à l’école publique. Septembre 2010 : loi anti-burqa. Avril 2011 : offensive de Luc Chatel contre les mères voilées accompagnatrices de sorties scolaires ; « débat sur la laïcité » et « 26 propositions » de l’UMP légalisant notamment la discrimination à l’embauche contre les femmes portant le foulard, y compris dans le secteur privé… Janvier 2012 : loi « anti-nounous » (interdisant le voile dans les crèches et les garderies), adoptée en première lecture par un sénat socialiste... Depuis près de dix ans, les cheveux des femmes musulmanes sont devenus ce qu’il est convenu d’appeler un enjeu politique majeur, et leur dévoilement fait désormais partie des priorités les plus impérieuses. C’est de ces chasses au voile, et de leur incroyable violence, qu’il est question dans Dévoilements – dont voici l’introduction.

      http://lmsi.net/Du-hijab-a-la-burqa-et-des

    • Trente paradoxes

      Si tout ou presque – et souvent n’importe quoi – s’est déjà dit et écrit sur le « voile intégral » (appelé aussi niqab ou plus improprement burqa) et sur les femmes qui le portent en France, rien ou presque ne peut en être dit sérieusement en l’absence d’enquêtes rigoureuses, fondées notamment sur des entretiens avec un nombre conséquent de ces femmes. Il suffit en revanche d’une heure de peine, de quelques observations, d’un peu de mémoire et d’un peu de réflexion pour entrevoir le caractère singulièrement paradoxal de la gigantesque campagne « anti -burqa » – et de la nouvelle loi de prohibition qui en est sortie [1].

      http://lmsi.net/Trente-paradoxes

    • @simplicimus
      oui : l’anticléricalisme (croa croa etc) fut très virulent en France.
      Le laïcisme fut inventé pour se débarrasser du catholicisme politique et cela a marché : le religieux doit rester strictement dans la sphère privée individuelle et ne peut plus prétendre au débat politique. Le catholicisme en France a ainsi renoncé à cette volonté. Donnant simplement son avis au sujet du mariage pour tous, par exemple, il fut renvoyé dans ses buts sèchement, et considéré homophobe par dessus le marché !

      Il ne faut pas s’étonner que cet anticléricalisme soit dirigé vers l’Islam aujourd’hui. La société Française ne supporte pas le religieux ostentatoire : elle a détruit le sien propre, et celui qu’une immigration récente amène dans ses fourgons est mal vu, il faut bien le réaliser !

      PIerre Tévanian cité par @CDB_77 est un drôle de personnage.

      D’abord il est tout à fait contre les dirigeants de la crèche Babilou coupables d’avoir « viré une femme qui portait un foulard ».
      Ceux qui connaissent l’histoire en question savent à quel point elle est clivante.

      Un autre aspect, également clivant, est l’appréciation de l’affaire Redeker, ou bien, encore mieux, celle des caricatures de Charlie Hebdo.
      Bref, l’auteur des 30 paradoxes cité par CDB est clairement positionné d’un certain coté d’une certaine barrière.

      Il est tout de même un peu surprenant de voir considérer comme paradoxales ou incohérentes les réactions que je qualifierais de « naturelles » d’une société majoritairement athée et non religieuse à un ensemble de pratiques (interdits alimentaires, port de vêtements spécifiques en public, jeunes ostentatoires) que LES mondes modernes considèrent, et oui,
      comme régressives.
      LES mondes modernes dont je parle incluent un certain nombre de Tunisiens, Algériens, ou Turcs, qui eux, ont une idée précise de ce que c’est que l’islam politique : seraient ils « islamophobes » ?

    • @Simplicissimus
      La remarque faussement érudite sur les cheveux me parait inappropriée : même si la convention fut longtemps à ce que les femmes se couvrent la tête pour sortir, le qualificatif de « en cheveux » ne signifie absolument pas « prostituée ».
      Il qualifie plutôt l’aspect désordonné des cheveux longs des femmes non coiffées. Inconvenant en public, certes à une époque, mais licencieux je ne crois pas.
      Par contre j’apprécie le clin d’oeil à ma remarque désagréable : il y a bien, donc, pour certaines voilées, la volonté de ne pas apparaitre comme une prostituée en montrant ses cheveux, et donc, pour certaines, mais pas toutes, de considérer comme telles celles qui ne le font pas.
      C’est le sens, sans doute, de ce que voulait dire Roselyne Bachelot qui essayait en rigolant une paire de chaussures à trop hauts talons devant les caméras :
      http://www.youtube.com/watch?v=Rnr2YcogVhw

    • Le droit de porter le voile à l’université remis en question

      C’est un rapport alarmiste et une proposition polémique que le Haut Conseil à l’intégration (HCI) a légués à l’#Observatoire_de_la_laïcité, détenteur depuis avril des prérogatives de sa mission sur la #laïcité. Dans l’un de leurs derniers travaux que Le Monde s’est procuré, les membres de cette mission, menée par l’inspecteur général de l’éducation nationale #Alain_Seksig, se sont intéressés au respect de la #neutralité_religieuse dans l’#enseignement supérieur.

      http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/08/05/le-droit-de-porter-le-voile-a-la-fac-remis-en-question_3457436_3224.html

  • Les fondements politico-économiques du fémonationalisme | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interventions/fondements-politico-%C3%A9conomiques-f%C3%A9monationalisme

    Les femmes migrantes, cependant, sont aussi des marchandises, puisque l’on exige d’elles qu’elles se comportent conformément aux valeurs supposées des femmes occidentales émancipées. Ici, en considérant le fémonationalisme contemporain comme une construction idéologique éclairant les processus de marchandisation des femmes non-européennes, je considère que nous avons besoin de poursuivre la logique proposée par Alain Badiou il y a quelques années. Après le vote de la loi contre le hijab dans les écoles publiques en France – une loi qui a concentré le débat sur l’équation entre l’Islam et l’oppression des femmes –, le philosophe français l’avait définie comme « une loi capitaliste pure ». Pour que la féminité opère sous le capitalisme, le corps féminin doit être exposé pour pouvoir circuler « sous un paradigme marchand »43. Une fille musulmane doit donc montrer « ce qu’elle a à vendre ». En d’autres mots, elle doit accepter et soutenir activement sa propre marchandisation. L’insistance sur le dévoilement des musulmanes en Europe combine donc à la fois le rêve durable des hommes occidentaux de « découvrir » la femme de leurs ennemis, ou des colonisés, ainsi que la demande d’en finir avec l’incongruité du corps féminin caché en tant qu’exception à la règle générale selon laquelle elles devraient circuler comme des « valeurs franches »44.

    #femonationalisme #féminisme #migration #islamophobie @mona

  • Women of Color Beyond Faith: Call for submissions

    A new anthology entitled “Women of Color Beyond Faith: Feminism, Freethought and Social Justice” is currently being developed and edited by Sikivu Hutchinson (pictured at right), president of Black Skeptics of Los Angeles, and Kimberly Veal (pictured at left), executive director of Black Non-Believers of Chicago. The anthology will address the dire need for scholarship, critical theory, and analysis of women of color non-believers, and women of color freethought and humanist traditions in the United States. Currently, there are no American book publications that address these issues from a multi-disciplinary standpoint.

    (...)

    This anthology will offer an important corrective to this lacuna. Going beyond basic questions of the challenges women of color non-believers face, it will articulate a vision of humanist social and gender justice that is firmly situated in the politics of anti-racism, anti-heterosexism, and anti-imperialism.

    (...)

    Hutchinson and Veal are seeking abstracts of approximately 500 words by September 30, 2013. All are welcome to submit an abstract and bio to shutch2396@aol.com by the deadline. For more information, contact Sikivu Hutchinson at the email address above.

    http://www.americanhumanist.org/HNN/details/2013-06-women-of-color-beyond-faith-call-for-submissions

    #womenofcolor #race #class #feminist #humanist #atheism #freethinkers #Sikivu_Hutchinson #Kimberly_Veal #Black_Non-Believers_of_Chicago

  • Centenaire de la Première Guerre mondiale : à l’école, la mémoire militarisée | Journal d’un prof d’histoire | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/journal.histoire/2013/07/09/centenaire-de-la-premiere-guerre-mondiale-la-memoire-scolaire-militaris

    l’Education nationale impose sa vision de la mémoire, éculée, faite de clichés, exaltant le héros mort pour son pays, alors qu’en réalité on meurt à cause de son pays

    #Histoire #éducation #enseignement #mémoire

    • Quoi d’étonnant puisque l’école est 1) nationale et 2) obligatoire ? Le Capital a besoin de bras, la nation de héros et le politicien d’électeurs. Sans endoctrinement obligatoire, comment le cheptel d’idiots prisonnier du même esclavagiste que leurs parents se renouvellerait-il ?

    • Strictement rien à voir avec le capitalisme : les régimes communistes étaient tout autant nationalistes. Mais de fait une école dont les programmes ne seraient pas définis de manière centralisée seraient peut être plus intéressante.

    • Car pour vous le capitalisme d’état de Lénine et ses successeurs ou celui de l’actuel parti communiste chinois se distingue du capitalisme libéral ?

      Dans un cas comme dans l’autre, une élite parasite accapare le pouvoir et élève la jeunesse à son usage : comme objets sexuels, travailleurs, électeurs, soldats, et fonctionnaires pour les méritants.

      Ne vous frappe-t-il pas que même les pays capitalistes réputés les plus libéraux s’obstinent à organiser l’éducation, notamment citoyenne ? Pour ensuite mieux prescrire aux masses bien éduqués l’usage d’une liberté consistant à choisir entre vaseline et huile d’argan, mer ou montagne, appartement ou villa.

      La guerre mécanisée, les atrocités technicisées et leurs cortèges d’horreurs sont la conséquence de l’alliance entre l’industrie et une éducation dressant les travailleurs les uns contre les autres au profit de leur bergers

    • @sammyfisherjr J’avoue adapter le style en fonction du public : ici, vu du haut de mes commodes préjugés, de jeunes intellos encore capables de repérer une dissonance cognitive entre le phrasé d’un conservateur et un discours disruptif.

      Car après tout, il est un peu commode de se débarrasser des responsabilités des guerres sur l’institution : même si ce sont les institutions qu’elle sécrète, au premier rang desquelles l’école, qui, avec la culture héritée de vos parents, bâtissent les préjugés qui font les guerres et leur cortège d’atrocités 2.0

      @vlentz Des deux côtés du Rhin et de longue date, les capitalistes des deux pays sont à l’origine des politiques coloniales qui jouent un rôle essentiel dans l’origine de la guerre. Pourrait-on par exemple invoquer toute l’oeuvre d’Anatole France pour savoir quelles relations unissaient le capitalisme et le colonialisme à l’époque ?

      Parler d’un phénomène politique de masse comme le nationalisme qui est le ciment des USA au sujet de la France ou l’Allemagne du début du siècle dernier revient à prétendre que le niveau de conscience politique des citoyens de ces deux époques étaient comparables : ce que vous nommez ici nationalisme est le résultat d’une politique éducative consciente inspirée par les gouvernants de l’époque, c’est à dire, les capitalistes.