Nietzsche : « Il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience qu’avec sa mauvaise réputation. »
Remarque : Effectivement, nous n’avons aucun contrôle sur la perception que les autres ont de nous, que cette perception soit positive ou négative. Ce qui est important, ce n’est pas qu’elle soit positive ou négative, c’est qu’elle coïncide avec ce que nous sommes. D’où l’intérêt de ne rien cacher dans la rencontre, si l’on veut que l’autre rentre en nous et que nous puissions rentrer dans l’autre, intriquer nos esprits.
La rencontre nous met en danger, mais c’est ce n’est qu’au prix de ce qu’implique ce danger, qu’il nous est possible de rentrer dans une relation avec l’autre, de rentrer en humanité. Le surhomme est une citadelle autiste placée au centre de l’univers, et comme toutes les citadelles, la relation, qu’il a avec ce qui n’est pas lui, est a priori hostile. Sa relation est unilatérale, et ce qu’il prend subit un traitement unilatéral propre à renforcer la citadelle qu’il est.
Effectivement, il est plus facile de s’arranger avec sa mauvaise conscience, et cela d’autant plus quand on s’imagine seul/unique au monde, l’autre n’étant que ce sur quoi porte notre regard. Quand on est notre seule référence, il est aisé de trouvé des justifications à nos actes et à nos pensées.
Contre-citation humaniste : "Toute pensée naît d’une information qui fut extérieure avant d’être intérieure. Nous ne sommes que de l’information traitée".
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