• J’en déduis que ceux qui savent la nécessité de se déconnecter sont ceux qui connaissent le mieux le milieu informatique/internet, les autres vivent avec la crainte d’être hasbeen et de ne pas adhérer 24/24 à l’esclavage du grand réseau.

      En définitive, si toutes les enquêtes montrent que les Français manifestent de plus en plus l’envie de se déconnecter, « les déconnexions totales de plusieurs jours sont rares, souligne Francis Jauréguiberry. Les formes de déconnexion sont la plupart du temps éphémères et partielles ». Il s’agit, par exemple, de mettre son téléphone portable sur silencieux, de laisser son ordinateur portable au bureau, de prendre un café sans son téléphone, ou encore de décider de ne pas relever ses mails le temps d’un week-end.

  • La fin d’un mythe - le Subcomandante Marcos prend sa retraite

    El Subcomandante Marcos anuncia su desaparición « Desinformémonos
    http://desinformemonos.org/2014/05/adios-al-subcomandante-marcos-nace-galeano

    El Subcomandante Marcos anuncia su desaparición

    “Pensamos que es necesario que uno de nosotros muera para que Galeano Viva. Así que hemos decidido que Marcos debe de morir hoy”, anunció el jefe militar y vocero zapatista.

    Subcomandante Marcos gibt sein Verschwinden bekannt
    http://alertaduesseldorf.blogsport.de/2014/05/26/subcomandante-marcos-gibt-sein-verschwinden-bekannt

    In den frü­hen Mor­gen­stun­den des 25. Mai 2014 gab Sub­co­man­dan­te Mar­cos be­kannt, dass er von nun an nicht wei­ter exis­tie­ren wird. Mar­cos, der be­kann­te Spre­cher der re­bel­li­schen, in­di­ge­nen Be­we­gung der Za­pa­tis­tas und mi­li­tä­ri­scher Lei­ter der za­pa­tis­ti­schen Gue­ril­la, er­klär­te dies ge­gen­über Ver­tre­ter_in­nen al­ter­na­ti­ver Me­di­en bei einer Pres­se­kon­fe­renz, die wäh­rend der Ge­denk­fei­er für den Za­pa­tis­ta Ga­lea­no ab­ge­hal­ten wurde. José Luis Solís López, ge­nannt Ga­lea­no, wurde am 2. Mai bei einem pa­ra­mi­li­tä­ri­schen Über­fall auf den za­pa­tis­ti­schen Ver­wal­tungs­sitz La Rea­li­dad er­mor­det. Mar­cos sagte: „Wenn Sie mir er­lau­ben, die Figur Mar­cos zu de­fi­nie­ren, dann sage ich Ihnen ohne Um­schwei­fe, dass es ein Kar­ne­vals-​Kos­tüm war.“
    ...
    Subcomandante Marcos hätte einmal blaue, braune oder grüne Augen gehabt. Es hätten sich mehrere Personen dahinter verborgen. Und heute wäre eine solche Figur nicht mehr notwendig. Die EZLN-Führung bestünde heute rein aus Indigenas. Es scheint, als wollten die alten „Führer“ sagen, dass die Bewegung flügge geworden wäre.

    Auf der EZLN-Seite gibt es inzwischen bereits neue Artikel. Subcomandante Moses verweist auf die nächsten Schritte: Organisation von Friedenscamps, den Wiederaufbau der durch den paramilitärischen Angriff zerstörten Einrichtungen und den weiteren Ausbau der autonomen Strukturen.

    #mexico #zapata

  • L’abdication de #JUan_Carlos ne fait pas pleurer les Espagnols
    http://fr.myeurop.info/2014/06/02/abdication-juan-carlos-pleurer-monarques-europe-13940

    Elise Gazengel Nour Alahiane Ludovic Clerima

    Juan Carlos abdique. Après 47 ans de règne, le #roi d’Espagne transmet sa couronne à son fils, le prince #Felipe. Scandales, corruption et limites d’âge font tomber les têtes couronnées européennes ces derniers temps...

    Il n’aura fallu à #Mariano_Rajoy que trois minutes, montre en main, pour annoncer l’abdication de Juan Carlos. lire la (...)

    #EUROFOCUS #Politique #Belgique #Danemark #Espagne #Monaco #Norvège #Pays-Bas #Royaume-Uni #Suède #Albert_II #courrone #Elisabeth_II #Felipe_Roi_d'Espagne #Grace_de_Monaco #International #prince_Felipe #Roi_Juan_Carlos #royauté

  • La Bestia, el tren de la muerte a Estados Unidos. - Taringa!
    http://www.taringa.net/posts/imagenes/15732549/La-Bestia-el-tren-de-la-muerte-a-Estados-Unidos.html

    Mis compañeros de viaje en La Bestia me miran sin despegar los labios . Les enseño la foto del basurero y ladean la cabeza sin decir nada. Cerrando lo ojos. Enseguida despiertan al que se había quedado dormido. «Cuidado hermano, que si te caes ya nunca mas se sabe de ti». Y se arrepienten de no llevar su documentación encima. Y se aprietan entre ellos como dándose calor, o esperanza, o ánimo.
    El tren sigue su marcha. Yo me palpo el pasaporte y me froto las manos para calentármelas un poco. Y me pregunto a mí mismo por qué les cuento estas cosas. Por qué soy a veces tan bocazas. Que necesidad tengo de amargarles un viaje ya de por si complicado. Son las cinco de la mañana y el tren no deja de rugir. Sigo despierto.

    #inmigración #labestia #mexico

  • Le cofondateur de Pirate Bay arrêté en Suède - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/06/01/le-cofondateur-de-pirate-bay-arrete-en-suede_1031323?xtor=rss-450

    Peter Sunde ainsi que trois autres hommes liés au site The Pirate Bay - Carl Lundstroem, Fredrik Neij et Gottfrid Svartholm Warg - ont été condamnés à des peines de prison allant de quatre à dix mois et à une amende de 46 millions de couronnes (5,36 millions d’euros) pour les dommages qu’ils ont fait subir à l’industrie de la musique et du film.

    Quels dommages ?

    #thepiratebay #pirate #suède #peter_sunde #copyright #copywrong

    • Que Libération qui répète les merdes de l’AFP aille se faire foutre profond, c’est du journalisme minablissime.

      Sunde n’était pas en cavale, et les autorités savaient très bien où le trouver pendant toute cette période : il était chez lui en Suède de temps en temps, éventuellement en Allemagne ou en Suisse où il avait ses activités, quand il ne participait pas à des conférences ici ou là comme celle de Bergen (Data is political) il y a deux ans où je l’ai connu : Il a même été obligé de partir un peu plus tôt et zapper le diner pour ne pas rater son avion pour... Copenhague et Stockholm !

      Il prenait toujours l’avion sous son vrai nom et si Interpol avait vraiment voulu mettre la main sur ce dangereux terroriste, elle aurait pu le faire depuis longtemps

      Cavale mon cul donc. En appel jusqu’en 2012, puis ensuite, si j’en crois ce qu’il nous a expliqué à Bergen, les autorités suédoises, pas trop pressées de l’enfermer, lui avaient laissé le choix du lieu de détention et la date à la quelle il ’voulait’ purger sa peine. Mais depuis, il semble que le vent ait tourné.

  • Et si l’ère post-travail était en fait promise à un âge d’or ?
    http://www.rslnmag.fr/post/2014/05/30/Et-si-lere-post-travail-etait-en-fait-promise-a-un-age-dor-.aspx

    Dans un monde du travail envahi par les robots, la majorité des êtres humain n’aura-t-elle bientôt plus besoin de travailler ? Loin des utopies techno-béates, les représentations d’un tel futur tiennent plutôt, généralement, du bonheur impossible cher aux dystopies. Pourtant, est-il si inimaginable de prévoir cet avenir dans sa version heureuse ?

    #Automatisation #Chômage #Emploi #Prospective #Robotisation #Silicon_Valley #Travail #Économie_de_la_contribution

    • Oui, parce que les proprios des robots veulent garder toute la richesse produite pour eux seuls, parce qu’ils pensent aussi que c’est la meilleure solution pour réduire la concurrence sur les ressources naturelles : plus besoin de prolos, ils peuvent donc crever en masse et laisser les survivants profiter à fond de de tout le reste. En gros, cette évolution pourrait effectivement être une évolution d’émancipation, mais je pense qu’elle est prévue comme une évolution d’anéantissement.
      #surnuméraires

    • @koldobika Après avoir lu la réflexion de @monolecte on pourrait être tenté de croire que c’est parce que la pénurie n’aura pas lieu - pas pour ceux qui profiteront pleinement du progrès.

      Je pense que c’est plutôt un symptôme de la sclérose de l’état démocratique moderne :
      Tout le monde en a conscience mais il est impossible d’y remédier parce ce qu’on est obligé à faire des compromis avec les forces destructives. Ça s’appelle pluralisme : tant que tu ne portes pas de croix gammée ou le drapeau rouge révolutionnaire on t’accepte et ta position sera pris en compte tant que tu saches attirer du monde par ta propagande.

      Bien sûr il y aussi des situations où ces forces exercent ouvertement leur pouvoir : quand le gouvernement Merkel fait arrêter le développement de la production locale d’énergie solaire et du vent au profit des grands producteurs ou quand Kofi Annan appelle en vain pour une action concertée contre la catastrophe climatique, la position de @monolecte devient plausible.

      Lors ce qu’on tourne le regard vers les Etats Unis où sévissent les sectes évangélicales avec leur fucking rapture on comprend que les contrées de la raison ne s’étendent pas sur toute la planète, qu’il faut accepter que ces forces destructives existent vraiment et qu’elles jouent un rôle important partout. L’enlèvement risque d’avoir lieu, mais il n’aura rien de spirituel.

      Les alternatives se dessinnent de plus en plus clairement. On se souvient de socialisme ou barbarie , c’est un vieux truc français des années 1950. A l’époque il c’était encore d’une dichotomie alors qu’aujourd’hui il s’agit d’alternatives concrètes.

      Le révolutionnaire Ernest Mandel a identifié ce changement de paradigme après la recupération du territoire de la #DDR défunte par le #capitalisme de l’ouest.
      https://www.npa2009.org/content/une-biographie-syst%C3%A9matique-d%E2%80%99ernest-mandel-par-michael-l%C3%B

      Pendant ses dernières années, Mandel avait remplacé le dilemme classique « socialisme ou barbarie » par celui, apocalyptique, de « socialisme ou mort » ; le capitalisme nous conduit, insistait-t-il, à la destruction de l’humanité par la guerre nucléaire ou par la destruction écologique.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernest_Mandel
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme_ou_barbarie

      #rapture #enlevement #entrückung #socialisme_ou_barbarie

    • ça me fait penser aux trois scénarios d’Hervé Kempf
      http://www.reporterre.net/spip.php?article2102

      - Dans le scénario oligarchique, la classe dirigeante refuse la logique de la situation, et continue de proclamer la nécessité d’augmenter l’abondance matérielle par la croissance du PIB. Malgré un effort d’amélioration de l’efficacité énergétique – qui sera nécessaire dans tous les scénarios -, cette politique entraîne l’aggravation de la crise écologique et l’augmentation des prix de l’énergie, d’où un blocage de la croissance entraînant des frustrations d’autant plus grandes qu’une très forte inégalité perdure. Ces frustrations suscitent une montée des tensions sociales que l’oligarchie tente de détourner en stigmatisant les immigrants et les délinquants. Elle renforce l’appareil policier, ce qui lui permet au passage de réprimer les mouvements sociaux. De surcroît, la compétition mondiale pour les ressources et la dispute quant à la responsabilité de la crise planétaire enveniment les relations internationales, ce qui alimente le moulin sécuritaire et nationaliste. Le régime oligarchique, au départ encore respectueux des formes extérieures de la démocratie, les abolit progressivement.

      – Dans le scénario de gauche croissanciste, les dirigeants s’obstinent à chercher la croissance du revenu moyen, en corrigeant cependant l’inégalité sociale, à la marge pour ne pas heurter les « élites économiques ». Les tensions intérieures aux pays occidentaux sont certes moins fortes que dans le scénario oligarchique, mais le poids de la crise écologique et les tensions internationales restent tout aussi accablantes, générant rapidement les mêmes effets de frustration et de conflit. L’oligarchie, ou sa fraction la plus réactionnaire, harcèle les dirigeants en s’appuyant sur l’extrême-droite. Il faut alors choisir, si cela est encore possible, une franche rupture avec le croissancisme, ou être entrainé dans la débâcle.

      – Dans le scénario écologiste, les dirigeants convainquent les citoyens que la crise écologique détermine l’avenir proche. Remettant explicitement en cause la démesure de la consommation matérielle, la politique économique réoriente une part de l’activité collective vers les occupations à moindre impact écologique et à plus grande utilité sociale – l’agriculture, l’éducation, la maîtrise de l’énergie, la santé, la culture… La création d’emplois ainsi permise rend populaire cette politique, permettant d’engager ouvertement la lutte contre les privilèges de l’oligarchie : le système financier est socialisé et les inégalités sont drastiquement réduites. Cela rend possible de transformer le modèle culturel de prestige que définissent les plus aisés. De plus, la réduction des inégalités atteste que le mouvement vers la moindre consommation matérielle est partagé par tous, ce qui le rend supportable. Enfin, elle signifie que la société reprend la part de la richesse collective que s’est appropriée l’oligarchie depuis les années 1980 - près de 10 % du PIB. Ces ressources servent à améliorer le niveau de vie des plus pauvres et à investir dans les nouvelles activités écologiques et sociales. Sur le plan international, les relations sont pacifiées, parce qu’il est aisé de plaider pour une orientation écologique des politiques. La confiance mutuelle l’emporte, les dépenses militaires reculent, la crise écologique est évitée, les jeunes générations peuvent prendre en main le monde nouveau.

      Ce tableau appelle plusieurs remarques. Sur le fond, il signifie qu’il nous faut reconquérir la démocratie dans un contexte mental radicalement différent de celui dans lequel elle s’est développée. Durant les XIXe et XXe siècle, elle a grandi et convaincu parce qu’elle était une promesse d’amélioration du sort du plus grand nombre, promesse qu’elle a accomplie, en association avec le capitalisme. Aujourd’hui, le capitalisme délaisse la démocratie, et il nous faut la revigorer en annonçant un bien-être, un « bien vivre », fondamentalement autre que celui qu’il fait briller. Qui, d’abord, évitera la dégradation chaotique de la société. Qui, ensuite, ne sera plus fondé sur les séductions de l’objet, mais sur la modération illuminée par un lien social renouvelé. Il nous faut inventer une démocratie sans croissance.

    • @monolecte :

      [...] plus besoin de prolos, ils peuvent donc crever en masse et laisser les survivants profiter à fond de de tout le reste.

      Besoin encore de consommateurs pourtant. Et pour deux raisons : consommer bien sûr mais aussi produire les données que les robots exploiteront.

      On a déjà des robots qui nous libèrent massivement du travail : on a donc inventé la société du #chômage à la place de celle des #loisirs tant espérée.

      Vrai... Le déficit intellectuel est patent.

      @koldobika :

      Je comprends toujours pas comment dans ces scénarios ils ne tiennent pas compte de la pénurie énergétique à venir, ni de la pénurie de métaux rares nécessaires à la construction de tout matériel électronique.

      Oui... Mais je pense qu’il y a une sorte de fuite en avant technologique, par exemple vers les promesses que peut faire le graphène entre autre :
      http://seenthis.net/tag/graph%C3%A8ne
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Graph%C3%A8ne

      Soyons clair, ce qui est intéressant dans cet article inintéressant, c’est que les questions qu’amènent les bouleversements technologiques de la Silicon Valley (pour faire simple), ne sont pensées que par les hommes de la Silicon Valley. Il y a un aveuglement total du reste du monde politique et intellectuel, et en particulier à gauche et encore plus particulièrement ici en Europe. Qui sont ceux qui nous alertent du monde à venir ? C’est donc Steve Jurvetson de DFJ, mais aussi Bill Gates de Microsoft http://www.gizmodo.fr/2014/03/17/bill-gates-robots.html :

      La substitution logicielle, qu’elle serve aux conducteurs, aux serveurs ou aux infirmières, évolue. Au fil du temps, la technologie va faire chuter la demande pour ces emplois, et plus particulièrement en ce qui concerne les emplois peu qualifiés. D’ici à 20 ans, la demande de main-d’œuvre pour beaucoup de secteurs sera très inférieure. Je ne pense pas que les gens l’établissent dans leur modèle mental.

      ou Éric Schmidt de Google http://meta-media.fr/2014/03/12/et-voici-lere-dot-com-des-robots-attention-danger.html :

      Je suis très inquiet là dessus. Toutes les données montrent que ça va empirer (…) pour moi, c’est le sujet actuel le plus important pour les démocraties.

      etc.

      Aujourd’hui ce sont les premiers impliqués et les premiers responsables qui sont les plus inquiets. On croit rêver ! Et il ne fait aucun doute qu’ils vont apporter et proposer des « solutions ». Donc une chose est sure, nous y perdrons beaucoup à abandonner ces questions à ces gens.

    • Pour moi il y a d’autres sujets aussi pertinents que la raréfaction des ressources lorsqu’on évoque « La fin du travail (grâce à ou à cause de la robotisation) », à savoir :
      – l’exploitation humaine (femmes et enfants des pays pauvres compris) et l’esclavage moderne (allez, disons pour 99% des « travailleurs » de la planète !)
      – l’épanouissement individuel

      Je pense simplement qu’une version heureuse du #post-travail devrait avoir comme but de limiter au maximum l’exploitation humaine et d’offrir à chacun un peu plus de temps libre pour son propre équilibre et épanouissement, et cela de manière égalitaire - sachant bien évidemment que de l’autre côté, l’ère de la fin-pétrole a ses propres exigences, notamment en main d’oeuvre.

    • J’aurais donc tendance à dire, que le fait que chacun ait à retrousser ses manches pour créer les conditions de sa subsitance, n’a réellement rien à voir avec le fait d’être exploité dans son travail ou d’être obligé d’occuper des emplois contre-productifs pour la société (des emplois de merde par exemple, ou des emplois parasitaires).

    • Le truc, c’est justement de limiter le nombre de convives à table, pas de garantir à chacun son rond de serviette, on se retrouve avec @aude_v.
      L’élimination des surnuméraires a déjà commencé, même si cela se voit plus dans le sud que dans le nord : on fait de la simple survie une question d’argent et on retire l’argent. Rien de plus démonstratif que cela.

      Dans le sud, c’est donc l’accès à l’éducation et aux soins de base, ce genre de choses : personne ne veut payer les 2€ qui suffisent à sauver un enfant du palu. Mais la taille de l’économie informelle permet d’absorber le reste... pour l’instant, tant bien que mal, avec un très beau ratio de pertes, ce qui ne va pas être le cas du nord, comme vous avez pu le remarquer.

      Dans nos villes impossible de manger ou de boire et même de chier sans argent. Il n’existe tout simplement plus d’espace démarchandisés, sauf illégaux. Il suffit de voir avec quelle ardeur on pourchasse les clandos et les SDF qui tentent de se bricoler des abris de fortune : circulez, circulez, sans jamais vous reposer. Vous avez la liberté de circuler, pas celle de vous arrêter. Pour nous qui ne faisons que traverser l’espace public à petits pas pressés pour aller d’un lieu privé à un autre, il n’y a là rien à voir, ressentir ou comprendre. Mais trouve-toi sans destination dans nos grandes cités riches...

      Dans les cambrousses, ce n’est pas mieux : il n’existe en fait pratiquement plus d’autres espaces publics que les routes... où il faut circuler. Tout le reste est proprement délimité, grillagé, clôturé... chaque fois que je dois pisser dans un espace rural, c’est la galère : pas un chemin qui ne soit privé, pas un bosquet qui ne planque pas une maison, une exploitation agricole.

      Il n’existe aucun espace démonétisé.
      Ensuite, l’équation est simple : pour les prolétaires, la seule manière d’avoir accès à l’eau, l’abri, la nourriture, les soins, l’énergie, c’est l’argent. Cherchez de l’eau gratuite, vous verrez. La seule manière d’avoir de l’argent, c’est de travailler. Priver les prolétaires de travail et vous tenez entre les mains leur droit à vivre. Coupez les subsides et les surnuméraires devront se battre entre eux pour survivre une journée de plus. Darwin fera le job !

    • C’est marrant :

      Il ne s’agirait donc pas de rentrer dans une course contre les machines - mais d’inventer de nouvelles façons de travailler avec elles et redéfinir les conditions de vie pour les « humains obsolètes ». Et plus encore, d’agir par la loi pour transformer le système en profondeur : repenser en fonction de ce scénario l’éducation, l’entrepreneuriat et la politique fiscale

      comment tourner délibérément autour du grand tabou en l’évitant soigneusement ? Le noeud essentiel ça s’appelle « redistribution des richesses », et nul ne l’évoque. C’est la seule mécanique à laquelle on n’ose pas toucher dans ce monde où tout doit changer tout le temps, le seul archaïsme toujours rutilant..

      Parler de fiscalité y fait allusion, mais la fiscalité sera toujours un cataplasme de #charité si le fonctionnement capitaliste moyenâgeux pourvoyeur de rentes, de privilèges de propriété et de droit à la spéculation prédatrice perdure.. Pour le reste, la technologie, c’est du gadget...

    • Ici, c’est la guerre des chemins : les gens s’approprient par extension les voiries publiques qui jouxtent leur sacro-sainte propriété et sortent la bave aux lèvres dès qu’on fait remarquer qu’il s’agit d’une confiscation de l’espace public. Et ce n’est rien face aux agriculteurs qui ont vite fait de passer un petit coup de charrue pour régler une servitude de passage qui gêne leur remembrement perso.
      Du coup, même randonner en cambrousse devient compliqué. Il faut pratiquement adhérer à une asso qui va négocier avec les riverains et agriculteurs des autorisations de passage à géométrie variable pour des accès qui devraient être publics.

    • Enfin, bref, c’est la misère et ça tient pas mal à notre liberté perdue de produire et d’échanger dans un cadre démocratique...

      @aude_v, tout à fait d’accord. Comme tu dis, il appartient aux gens (aux communautés d’habitants) de définir leurs besoins en terme de production et d’échange. Ce que défend initialement l’écologie politique, il me semble, c’est la liberté des communautés à décider par eux-mêmes, non ?

      J’avais tendance à voir dans l’expression « fin du travail », la « fin du travail esclave » et la nécessité de dépasser l’idéologie actuelle du travail.

    • @koldobika Les trois scénarios de Kempf ont déjà été testé implicitement dans le passé, alors on en connaît le résultat. Le modèle oligarchique a provoqué une destruction de la société par la guerre avec comme résultat une phase où le modèle écologique s’imposait pour faire place au modèle croissanciste une fois cette phase de réorganisation et d’accumulation de capital accomplie.

      La population de la ville de Berlin a augmenté jusqu’à 4,48 millions d’individus en 1942 suivi d’une chute brutale vers 3 millions en 1945/46 pour augmenter à nouveau jusqu’à environ 3,5 millions aujourd’hui.
      On peut se faire une idée de ces phases quand on regarde des photos du Tiergarten, l’immense parc du centre ville.

      Plan du parc de 1833 (la parte de Brandebourg à l’est se trouve en bas au centre)

      Panorama estival du Tierparten aujourd’hui

      Le parc transformé en potager après la famine de l’hiver 1945/46

      Photo aerienne permettant de situer les prises de vue
      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/96/Berlin_Tiergarten_Siegess%25C3%25A4ule_Luftansicht.jpg

      Je crois que ça vaut la peine de s’engager pour empêcher ce cycle de trois phases de se répéter.

      #berlin #histoire

    • Comment limiter les prélèvements sur les ressources quand on observe aujourd’hui l’explosion mondiale du marché des tablettes numériques et des smartphones, alors que les entreprises de la « nouvelle économie » - particulièrement les entreprises de la Silicon Valley comme Google - et les opérateurs de téléphonie mobile, attendent 2 milliards d’abonnés à internet supplémentaires provenant des pays émergeants ou pauvres (inde, chine, etc) ?

      https://blog.mozilla.org/garykovacs/2013/02/bringing-the-worlds-next-2-billion-people-online

      Currently, less than a third of the world’s population are connected to the Internet. But two billion more people will come online in the next five years, primarily through mobile devices and in emerging markets. Every one of those two billion individuals has a unique voice, and an open system is necessary to help them find it.

      –-> traduction « Actuellement, moins d’1/3 de la population mondiale est connectée à l’internet. Mais 2 milliards d’habitants supplémentaires vont rejoindre le monde du Web dans les 5 prochaines années, principalement à travers des appareils mobiles et grâce aux nouvelles offres de marché. Chacune de ces personnes parmi ces 2 milliards est une unique voix, et un système ouvert est nécessaire pour les aider à la trouver. »

      Je pense qu’à l’ère numérique, l’accès à internet est un droit fondamental, et que chaque terrien doit pouvoir accéder et contribuer au monde de l’internet, d’une manière ou d’une autre. Internet me semble en effet un facteur important pour la démocratie. Mais dans un marché de 4 milliards de consommateurs connectés à internet - ça fait un peu bétail, mais bon - , je pense qu’il faudrait parvenir à optimiser l’usage de ces appareils, voire si c’est possible partager l’usage de ces appareils.

      #mozilla #firefoxos #sur-consommation

    • @aude_v, je pense que tu veux dire que la conscience environnementaliste (avec ses constats alarmistes) et celle qui observe la dégradation toujours plus poussée des conditions de vie ne suffiront pas, s’il n’y a pas de réelle volonté de changements des rapports humains : je pense que c’est pertinent de parler de nécessité de réciprocité dans les rapports humains, comme de parler de droits ET de devoirs. Il me semble que tu parles d’abord d’éthique dans les relations.

    • Et à l’échelle historique j’ai l’impression que ce déploiement d’internet sera une brève parenthèse, un feu de paille, par l’effet combiné de l’obsolescence programmée de ce matériel, de l’épuisement des métaux nécessaires à leur fabrication, et de la dé-démocratisation (d’internet, de la voiture, de l’avion) à mesure que le coût de l’énergie se fera sentir, combinée à un captage de richesses par une minorité.

    • Notre maître à penser sur Internet, c’était un gars qui avait écrit à la machine (merci le tipp-ex) et faxé son testament intellectuel, « La sortie du capitalisme a déjà commencé ». On y est pile, vous avez dû remarquer.

      http://kinoks.org/spip.php?article214

      Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons est la voie royale de la sortie du marché. Elle nous permet de nous demander de quoi nous avons réellement besoin, en quantité et en qualité, et de redéfinir par concertation, compte tenu de l’environnement et des ressources à ménager, la norme du suffisant que l’économie de marché a tout fait pour abolir. L’autoréduction de la consommation, son autolimitation - le self-restraint - et la possibilité de recouvrer le pouvoir sur notre façon de vivre passent par là.

      Il est probable que les meilleurs exemples de pratiques alternatives en rupture avec le capitalisme nous viennent du Sud de la planète, si j’en juge d’après la création au Brésil, dans des favelas mais pas seulement, des « nouvelles coopératives » et des « pontos de cultura ». Claudio Prado, qui dirige le département de la « culture numérique » au ministère de la culture, déclarait récemment : « Le ’job’ est une espèce en voie d’extinction...

    • À propos de biens communs, ce week-end on a revu un couple de nos connaissances qu’on avait pas vu depuis un baille, et dans notre conversation on a parlé d’accès aux terrains mais aussi de leurs voyages en Europe de l’est. Et de mettre les deux en rapports était assez saisissant.

      En fait ces dernières années ils sont allés plusieurs fois vers la Bosnie et le Monténégro avec leur fille, en camionnette retapée. Et là-bas, partout où ils sont allés, les gens n’ont pas de travail ou très peu. Mais ça reste très rural y compris dans les grandes villes. Et les gens ont à peu près tous un toit, un bout de terrain, des légumes, des poules, des cochons. Régulièrement ce couple cherchait un endroit où garer leur véhicule pour dormir sans déranger, mais à chaque fois qu’ils demandaient à quelqu’un pour être poli, ils finissaient toujours par se faire inviter chez les gens, à manger, etc. Et le lendemain ils partaient avec une poche de légumes et de pains alors qu’ils n’avaient rien demandé. Les gens n’ont pas de travail mais ils arrivent à manger et même à offrir des choses aux gens de passage.

      Chez nous, on a encore un peu de travail, on a trois ordis par foyer, mais à moins de faire partie du haut du panier, on a aucun toit à nous, aucun terrain, aucun moyen de se nourrir sans argent et donc sans travail (ou sans voler).

      L’ère post-travail (au sens capitaliste) devra avoir une grande part de ruralité, sinon je ne vois pas comment on peut parler d’émancipation individuelle. Pour pouvoir être socialement progressiste, il ne faut pas être en train de se monter les uns sur les autres pour subvenir à nos besoins de base.

      À nous de travailler (hihi) pour que le fait de revenir en arrière matériellement sur certains points, ne signifie pas revenir à l’ensemble d’une époque passée avec ses mauvais côtés sociaux inégalitaires. L’Histoire (et donc y compris l’histoire des conditions matérielles d’existence) n’est pas linéaire.

    • Des fois je me dis que ça devrait pas être difficile de vivre bien. Si les terrains n’étaient pas à des prix prohibitifs, il y aurait moyen de se construire des habitats pour pas cher, et de produire une grosse partie de sa nourriture (ou en tout cas la partie qui coûte cher car gourmande en main d’œuvre) assez facilement. On y ajoute une énergie de chauffage performante (chaleur de décomposition, biogaz, poêles de masse qui prennent des brindilles), et finalement on a une base d’existence sécurisée. Après manque plus que de se mettre d’accord pour gérer le reste de manière sympa. Y aura moins d’entertainment , de gadgets, d’électricité, mais je pense que ça peut être une broutille pour la qualité de vie par rapport à des rues, places, etc aménagées pour que les gens y passent des moments agréables, à jouer au ballon, aux échecs ou aux dominos, à l’ombre des arbres, sans avoir peur qu’une voiture percute ses gosses.

      C’est mon utopie naïve à moi :)

    • L’ère post-travail (au sens capitaliste) devra avoir une grande part de ruralité, sinon je ne vois pas comment on peut parler d’émancipation individuelle. Pour pouvoir être socialement progressiste, il ne faut pas être en train de se monter les uns sur les autres pour subvenir à nos besoins de base.


      #démocratie #délibération #liberté
      Economie basée sur l’identification des besoins des habitants
      L’économie au service des habitants

  • Comment les cigarettiers ont roulé le monde entier - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2014/03/17/comment-les-cigarettiers-ont-roule-le-monde-entier_987837

    Non sans effroi, l’auteur détaille comment le fameux plan Marshall, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, devient une magnifique opportunité d’exporter la #cigarette. « Entre 1947 et 1951, la valeur totale des biens expédiés vers le continent, par le biais du plan Marshall, atteignit quelque 13 milliards de dollars… dont un milliard grâce au tabac. Près d’un tiers des financements liés à l’alimentation dans le plan est affecté au #tabac. » Comme le note Robert N. Proctor, il n’y avait pourtant eu « aucune demande des Européens ».

    #cancer #marketing #livre #histoire

  • Was the Iranian threat fabricated by #Israel and the U.S.?
    By Shemuel Meir
    http://www.haaretz.com/mobile/.premium-1.596104?v=6E194EAD96A098E3E35F468C35E65478

    A #narrative is a story that we tell ourselves, and not necessarily what happened in reality. For example, the “Iranian threat” narrative, which has become the common wisdom in Israeli public discourse. A new book by #Gareth_Porter, an American historian and researcher specializing in U.S. national security, shows how the actual state of the Iranian nuclear program does not match the Iranian threat narrative.

    The book’s title, “Manufactured Crisis: The Untold Story of the Nuclear Scare” (Just World Books), already tells us that it is going against the current. Porter appears to be the only researcher who has read with an unprejudiced eye all the reports of the International Atomic Energy Agency from the past decade. He also had access to American intelligence reports on the Iranian issue from recent decades. In addition, Porter interviewed generations of American officials and analyzed the testimony of senior officials before Congress.

    The result is a highly detailed and well-documented book for all interested in understanding how we arrived at the Iranian nuclear crisis, and the “attack scenarios,” and invented facts and intelligence reports whose purpose was to support the preconceptions. At the same time, the book is invaluable for those wishing to understand what is being discussed in the intensive nuclear talks that have been taking place Iran and the superpowers (or, more accurately, Iran and the U.S.) since the signing of last November’s interim agreement, which surprised many Israelis.

    According to Porter, it was a hidden political #agenda of U.S. decision makers (from long before Israel entered the picture) that gave rise to the Iranian nuclear crisis. This is one of the book’s main subjects, and the starting point for a discussion with which we in Israel are unfamiliar.

    The story begins with U.S. support for the Iraqis during the 1980s Iraq-#Iran war. The critical point comes with the collapse of the Soviet empire. According to Porter, that event and the end of the Cold War pulled out the rug from under the CIA’s raison d’être. The solution the Americans found to continue providing the organization with a tremendous budget was the invention of a new threat – the merging of weapons of mass destruction (an ambiguous term in itself) and terror. Iran, which rose to the top of the list, provided the threat that “saved” the #CIA.

    The empowering of the CIA’s organizational interests was reinforced by the gallant neoconservatives, led by ideologues Dick Cheney, Paul Wolfowitz and John Bolton, who had in the meantime reached senior positions in the government. They launched a campaign to delegitimize the Islamic Republic with the aim of toppling the regime (using the sanitized term “regime change”).

    Running through Porter’s book is the well-substantiated claim that U.S. and Israeli policies on Iran derived from their political and organizational interests, and not necessarily from careful factual analysis of the Iranian nuclear program, which was subject to IAEA monitoring, or of the intentions of the Iranian leadership.

    According to Porter, no systematic analysis was made of the goals of the Iranian nuclear program, and neither U.S. nor Israeli policy makers devoted any thought to why all of Iran’s official declarations on the subject were in line with the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons. Furthermore, in U.S. discussions until 2007, and in Israel until today, hovering overhead is the nuclear “axiom” that Iran is dashing toward a bomb via the route of uranium-enrichment centrifuges. Porter and the IAEA found no proof of the dash to the bomb.

    Following is Haaretz’s interview with Porter, conducted via email.

    (...)

    #Etats-Unis #AIEA #nucleaire

  • [Derrière les Fagots] Émission du 31 mai 2014 by Guillaume Hayot | Mixcloud
    http://www.mixcloud.com/ghayot/derri%C3%A8re-les-fagots-%C3%A9mission-du-31-mai-2015

    Septième émission de Derrière les Fagots, qui se rapproche doucement de sa fin de saison. L’auteur à la Une du jour : George Orwell, de La ferme des animaux à la Guerre d’Espagne, son œuvre et son investissement politique.

    #orwell #radiocampusbruxelles #surveillance #1984 #guerredespagne

  • Le corps des femmes, le corps des mères et l’injonction du corps parfait - Slate.fr
    http://www.slate.fr/life/87831/corps-femmes-meres-grossesse

    http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/blognews-picture/grossesse_1.jpg

    Que se passe-t-il dans la tête d’une personne capable d’écrire, à propos d’une femme qui vient à peine d’accoucher qu’alors « qu’on l’avait connue si bien foutue », qu’elle a aujourd’hui « des gros poteaux plein de cellulite » et que le fait qu’elle ait « ait gonflé autant enceinte » et « n’a pas fondu rapidement » est « vraiment décevant » ?

    #maternité #femmes #poids #people

  • Exploration du « continent » de plastique, l’expédition est atterrée (v Biodiversité le monde du vivant)
    https://fr.news.yahoo.com/un-continent-plastique-explor%C3%A9-dans-latlantique-nord-100639729.h

    Raffa

    Exploration du « continent » de plastique, l’expédition est atterrée (v Biodiversité le monde du vivant) - https://fr.news.yahoo.com/un-cont...

    31 minutes ago

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    "L’expédition « Septième continent », qui vient de rentrer en Martinique d’un périple d’un mois à la recherche d’un énorme amas de plastique dans l’Atlantique Nord, est revenue attérrée de son voyage après avoir validé ses hypothèses. En pire." - Raffa

  • La Conference on Interaction and Confidence Building Measures in Asia (CICA), le sommet sur la #sécurité et le #terrorisme en Asie, s’est tenue les 18 et 19 mai à Shanghai.

    Xi Jinping était attendu en grande pompe, ainsi que Poutine et de nombreux dirigeants asiatiques. Un nombre incroyable de policiers furent mobilisés dans et à l’extérieur des stations de métro.

    L’artère principale de la ville a même été fermée un temps, ainsi que tous les bureaux, restaurants, club de sport, etc. donnant sur cette artère, ce qui à Shanghai relève de la folie. #ghost_city

    Enfin, phénomène étrange, tous les magasins de DVDs de la ville étaient fermés depuis le lundi précédant le sommet. Pourquoi ?! Est-ce pour ne pas montrer qu’un pays censuré comme la Chine déborde de DVDs pirates ? A moins que Xi Jinping ait une dent contre les DVDs ?

  • Skype traduira bientôt oralement et en temps réel les langues étrangères
    http://www.nextinpact.com/news/87782-skype-traduira-bientot-oralement-et-en-temps-reel-langues-etranger

    Microsoft a présenté hier soir lors d’une conférence une importante évolution prévue pour Skype plus tard dans l’année. Il s’agit d’un module de traduction en temps réel capable d’écouter la voix d’un correspondant d’un côté, et d’en donner oralement la version dans une autre langue dans la foulée.

    #Algorithme #Logiciel #Microsoft #Skype #Traduction #Visioconférence

  • A Century of Chinese Cinema: an introduction | BFI
    http://www.bfi.org.uk/news-opinion/news-bfi/features/century-chinese-cinema-introduction

    A Century of Chinese Cinema. It’s a daunting title for a cultural project, and one appropriately subject to skepticism. The doubts begin with the first ‘C’, for ‘Century’. Not only are there several possible dates to use as a starting point for any centenary (especially a milestone like this), but much of the early history of Chinese cinema is utterly lost to us, even more so than that of other cinemas. Yet even though hundreds of the earliest Chinese films were swallowed up in the social and political chaos that engulfed China in the first decades of the 20th century, those invaluable films that remain give evidence that Chinese cinema could provide not only a much-needed escape for the country’s beleaguered citizenry, but a tentative vision of a new society freed of both stultifying tradition and anarchic terror.

    Now to the second questionable ‘C’: ‘Chinese’. Due to conflicts of various kinds, filmmaking in east Asia has been multipolar in the extreme, producing numerous significant production centres that defy the film-historical myth of a unified ‘national cinema’ focused on a single location. For this reason, critics and scholars have tended to isolate major centres of Chinese filmmaking – namely the mainland, Hong Kong and Taiwan – and champion these as distinct national cinemas.

    #cinema #China

  • Pour ceux qui se désolent des 25,4 % du FN en France, ayez une pensée pour nos amis danois dont l’extrême droite fait 26,6 % et est désormais — aussi — premier parti du royaume du Danemark.

    Messerschmidts sejr – Venstres nedtur - Politiko | www.b.dk
    http://www.b.dk/politiko/messerschmidts-sejr-venstres-nedtur

    Dansk Folkeparti bliver for første gang det største parti ved et landsdækkende valg i Danmark, mens Venstre går markant tilbage, viste exit polls søndag aften.

    Dansk Folkepartis Morten Messerschmidt kan endnu en gang kalde sig sejrherre ved valget til Europa-Parlamentet.

    #extrême-droite #danemark

    • ça, il fallait s’y attendre. Ce qui ne veut pas dire que la donzelle va faire équipe avec le FN.

      En Autriche aussi, l’extrême-droite a fait un beau score !
      Bigre ! Le brun va être à la mode !

  • Bernard Stiegler « Le Front national prospère dans le désert des idées politiques » | Humanite
    http://www.humanite.fr/politique/bernard-stiegler-le-front-national-prospere-dans-l-526499

    Ce que dissimule le FN, c’est la cause véritable de la catastrophe en cours, à savoir l’hyperconsumérisme que l’idéologie conservatrice a généralisé dans le monde entier en remplaçant les institutions publiques par le marketing. Jusqu’à la fin des années 1970, les États contrôlent la socialisation de l’innovation technique pour limiter les effets toxiques qu’elle risque toujours d’engendrer – en détruisant l’attention, la santé, les emplois, l’éducation, l’environnement, etc. Une technique est toujours un pharmakon au sens de Platon : à la fois un poison et un remède. Comme le médicament, ce pharmakon peut tuer celui qu’il est censé soigner – faute d’une véritable thérapeutique. La politique est cette thérapeutique. On a vu se succéder ces dernières années les scandales sanitaires donnant l’impression que les pharmaciens devenaient des dealers. Mais il ne peut en aller autrement dès lors que l’on ne conditionne plus la consommation pharmaceutique à une prescription thérapeutique. Ce qui est vrai des médicaments l’est de toutes les techniques. Les ultralibéraux soutenus par Le Pen ont entrepris de détruire les thérapeutiques sociales en quoi consistent les savoirs sous toutes leurs formes, et tels que l’éducation les transmet. Ils ont été remplacés par des compétences adaptatives. Le résultat a été la généralisation de l’incurie et de l’irresponsabilité par l’hyperconsumérisme, les producteurs, les consommateurs, les investisseurs et les États devenant structurellement insolvables. En 2008, avec la crise des subprimes, il est apparu que ce modèle était devenu radicalement toxique. Mais comme la gauche ne propose aucune alternative à ce modèle et s’accroche à «  la défense du pouvoir d’achat  », au Front de gauche comme au Parti socialiste, le FN prospère dans ce désert des idées politiques en se posant en défenseur de la puissance publique – proposant l’instauration d’un État autoritaire qui ferait enfin régner l’ordre dans cette incurie généralisée… À l’inverse personne ne se demande à gauche le sens du fait que l’État que Lénine et Althusser voulaient détruire l’a bien été… mais par Reagan et Thatcher.

    #stiegler #ultralibéralisme #marx #marketing #politique #frontnational

  • Il est temps de se libérer de Google. Partout.
    http://www.framablog.org/index.php/post/2014/05/25/se-liberer-de-google-commencer-par-la-recherche

    Les lecteurs de ce blog savent que Framasoft s’est engagé à se libérer par étapes des outils de Google : Framasoft a déjà dit bye-bye à Gmail, s’est libéré des GoogleGroups, de Google analytics et de la publicité, des polices de caractère Google… Tout cela demande à la fois de la détermination, un travail technique conséquent et des logiciels ou services de substitution fiables. Ce n’est pas forcément à la portée du simple utilisateur. Que peut-il commencer par faire pour se libérer de l’emprise de Google ? Source : Framablog

  • Ces jeunes Espagnols, nouveaux forçats des grands crus bordelais
    http://quartierspop.over-blog.fr/2014/05/ces-jeunes-espgnols-nouveaux-forcats-des-grands-crus-bordelai

    Du Médoc au Sauternais, le marché de la vigne emploie en masse des saisonniers, dont une moitié constituée de jeunes migrants en provenance majoritairement d’Espagne. Vivant dans des fourgons et soumis aux contrats précaires, ils espèrent survivre ainsi et aider leur famille. Depuis trois ans, ils débarquent en Gironde de plus en plus nombreux, avec leur camionnette pour seul toit, et un objectif : travailler dans la vigne, de mars à novembre. (...) Source : côté quartiers

  • Portrait du tueur en mec normal - Une heure de peine...
    http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2014/05/portrait-du-tueur-en-mec-normal.html

    Mais quelques soient les traits « exceptionnels » que l’on pourra trouver au tueur, il ne faut pas perdre de vue qu’il était aussi un mec normal. Et que son geste n’était que la poursuite d’une haine banale des femmes par d’autres moyens... C’est ce dont la tuerie de Santa Barbara devrait nous faire prendre conscience : la normalité de cette haine des femmes qui s’est exprimé, cette fois, sur un mode extrême.

    #eliotrodgers #feminism #mra #shooting

  • CFPJ / Mulliez : entreprise « étrange » ? (Acrimed) - Arrêt sur images
    http://www.arretsurimages.net/breves/2013-11-06/CFPJ-Mulliez-entreprise-etrange-Acrimed-id16368

    Et notamment depuis que 80% du CFPJ appartiennent à Creadev, une entreprise d’investissement appartenant à la famille Mulliez, par ailleurs, via son Association Familiale Mulliez (AFM), actionnaire majoritaire des sociétés Auchan, Décathlon ou Saint-Maclou.

    #réseaux #mulliez #presse_libre

  • #Emprunts_toxiques : l’Etat et les banques font plier les collectivités
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140520trib000830911/emprunts-toxiques-l-etat-et-les-banques-font-plier-les-collectivites.html

    17 milliards d’euros, c’est le risque pesant sur les finances publiques si l’Etat sécurisait les prêts structurés « toxiques » souscrits par les collectivités locales auprès de la défunte banque #Dexia dans les années 2000, et dont l’antenne française est désormais propriété de l’Etat, sous le nom de SFIL. Ce risque, Bercy ne veut pas le prendre en cette période tendue pour les finances publiques françaises. D’ailleurs, le ministère de l’Économie n’hésite pas à faire pression pour se protéger au maximum.

    La semaine dernière, la nouvelle version d’un dispositif datant de la loi de finances 2014 qui avait été censurée par le Conseil constitutionnel, a ainsi été adoptée au Sénat. Élaborée par Bercy, elle annule la décision du Tribunal de grande instance de Nanterre qui avait lui-même annulé les taux d’intérêts de trois prêts que le Conseil général de Seine-Saint-Denis avait contractés auprès de Dexia.
    (…)
    Par ailleurs, des banques comme le Crédit Agricole ou BPCE, qui ont aussi vendu une part significative de crédits à hauts risques aux collectivités locales, seront aussi, si l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel adoptent le dispositif, amnistiées de l’affaire du TEG pour des prêts à des personnes morales de droit public. La principale fenêtre de tir juridique pour les collectivités locales « intoxiquées » par des emprunts risque ainsi de se refermer définitivement.

    Et cet exemple ahurissant… qui amène à une conclusion balancée.

    L’exemple du conseil général de l’Ain est dans ce cadre saisissant : la collectivité s’acquitte sur l’un de ses emprunts souscrit auprès du Crédit Agricole d’un taux d’intérêt de 27%. « Dans deux ans, ce taux sera supérieur à 40%, et en 2020, il sera de 60% » s’inquiète Christophe Greffet. La collectivité a souscrit l’un des pires prêts toxiques : un crédit snowball. Ce contrat stipule qu’une fois une fourchette de taux dépassée, un multiplicateur trimestriel s’enclenche, faisant s’envoler le niveau du taux d’intérêt.

    Certes, la faute des élus ayant souscrit ce type de prêts insensés est difficilement contestable. Pour autant, surexposer le contribuable local tout en exemptant les banques qui ont proposé ces prêts d’une grande partie de leurs responsabilités semble disproportionné.

  • Cyberlibertaires, gauchistes et droitistes s’en vont en bateau
    http://blog.tcrouzet.com/2014/05/20/cyberlibertaires-gauchistes-et-droitistes-sen-vont-en-bateau

    Les cyberlibertaires ne font pas preuve de plus d’originalité. Ils postulent la liberté, comme si elle existait en elle-même, quelque part au-dessus de nos têtes, et comme si nous en étions également pourvus. Ce n’est bien évidemment pas le cas. Question d’éducation, de chance, de revenu, d’opportunités…

    Ainsi l’information ne peut nous libérer parce qu’elle n’est pas libre étant produite par des hommes et des femmes enchaînés par une multitude de contraintes, et le Net n’y a rien changé, peut-être a-t-il tout au plus cassé quelques chaînes, mais pour en créer de nouvelles, celle de la profusion par exemple.

    #Internet #Gauche_droite #liberté

  • Cadre des droits civils d’internet au Brésil
    http://reseaux.blog.lemonde.fr/2014/05/17/cadre-droits-civils-internet-bresil/#xtor=RSS-32280322

    En adoptant le Marco Civil da Internet, un cadre légal de protection avancée des droits civils sur Internet, le Brésil s’est placé à l’avant-garde d’Internet. À côté de la neutralité du réseau, le texte porte sur la protection des données personnelles et l’encadrement des conditions de conservation et de communication des journaux de connexion. Ces points montrent bien la double nature des enjeux. Il s’agit bien sûr de préserver les libertés fondamentales des citoyens brésiliens. Mais le levier juridique permet aussi de développer une stratégie de résistance aux prises de contrôle juridiques par les majors états-uniennes, vecteurs des extensions de souveraineté des États-Unis et de la surveillance de masse.
    [...]
    Voici la traduction française de ce texte de loi historique.

    #Brésil #Donnée_personnelle #Droits_civils #Internet #Loi #Marco_Civil_da_Internet #Neutralité_du_réseau