Pourquoi a-t-on saisi et stocké près de 3000 tonnes de nitrate d’ammonium dans le port de Beyrouth en 2013 ? Quelle était la destination de ce produit ?
C’est la petite musique qui va se faire beaucoup entendre dans les prochains jours : très certainement pour alimenter les gentils « rebelles » syriens.
Article de 2015 par exemple sur ce traffic : Fertilizer, Also Suited for Bombs, Flows to ISIS Territory From Turkey
▻https://www.nytimes.com/2015/05/05/world/europe/fertilizer-also-suited-for-bombs-flows-to-isis-territory-from-turkey.html
The laborers work all day, piling bags of fertilizer onto carts and wheeling them through the crossing that connects this southern border town to Syria.
The Syrian town next door is firmly controlled by the extremists of the Islamic State, as is clear from the black flag flying over downtown. And while the fertilizer, ammonium nitrate, is widely used for agriculture, it has also been used by terrorists around the world — including the Islamic State — to build powerful explosives.
Few here think the fertilizer is meant to help Syrian farmers.
“It is not for farming. It is for bombs,” said Mehmet Ayhan, an opposition politician from Akcakale who is running for Parliament.
]]>« Les plantes sont beaucoup plus intelligentes que les animaux »
▻http://www.lemonde.fr/sciences/article/2018/04/15/les-plantes-sont-beaucoup-plus-intelligentes-que-les-animaux_5285704_1650684
Le « neurobiologiste végétal » Stefano Mancuso étudie les stratégies fascinantes et méconnues développées par les plantes pour survivre sans bouger.
Professeur à l’université de Florence (Italie), Stefano Mancuso a fondé le Laboratoire international de neurobiologie végétale. Il est l’auteur, avec la journaliste Alessandra Viola, du livre Verde brillante qui, depuis sa publication en 2013, a été traduit en une vingtaine de langues. La version française vient de paraître sous le titre L’Intelligence des plantes (Albin Michel, 240 p., 18 €).
Vous expliquez dans votre livre que les plantes sont vues comme des êtres vivants de seconde zone. Qu’est-ce qui explique cela ?
Il y a une sorte d’aveuglement face au monde végétal. C’est inscrit dans notre fonctionnement cérébral, cela a été étudié, et il existe même une expression en anglais pour cela : plant blindness, la « cécité pour les plantes ». C’est probablement dû au fait que notre cerveau n’est pas très bon pour traiter la quantité immense de données qui transitent par nos yeux. Il filtre donc tout ce qui n’est pas intéressant pour notre survie immédiate et se concentre sur la détection des dangers que peuvent représenter les autres animaux ou les autres humains. Mais pas sur les plantes, au milieu desquelles nous avons toujours évolué.
Cet aveuglement s’est transposé sur le plan culturel, par exemple dans l’histoire biblique de Noé : Dieu va tout détruire et dit à Noé d’emporter sur l’arche un couple de toutes les espèces vivantes. Et toutes ces créatures sont… des animaux, il n’y a pas de plantes ! Beaucoup plus récemment, dans Soudain dans la forêt profonde, l’écrivain israélien Amos Oz raconte la malédiction qui a frappé un village, d’où tous les animaux ont disparu. Il est dit que ce sont « toutes les créatures vivantes » qui ont été emportées… alors que les plantes sont partout. Nous avons l’habitude d’associer le concept d’êtres vivants à celui d’animaux, mais ceux-ci représentent moins de 1 % de la biomasse terrestre.
Pour vous, nous sommes dans une vision pré-copernicienne de la biologie…
Avant Copernic et Galilée, nous pensions que la Terre était le centre de l’Univers. Depuis, elle est devenue une petite planète tournant autour d’une étoile naine, à la périphérie d’une galaxie secondaire… Telle est notre véritable position et cela a été une révolution, utile pour comprendre ce qu’était vraiment le cosmos. En biologie, nous estimons toujours que nous autres, humains, sommes au centre de l’univers du vivant et que tout tourne autour de nous. Or nous ne sommes qu’une partie secondaire et négligeable du vivant, et nous avons besoin d’une révolution copernicienne pour nous aider à le comprendre. Il est urgent pour nous de saisir que nous faisons partie de la nature et que notre vie est reliée à celle des autres êtres vivants. Nous dépendons des plantes de manière absolue, nous ne pouvons pas vivre sans elles : elles produisent toute la nourriture que nous mangeons, l’oxygène que nous respirons et elles ont produit nos énergies fossiles.
Au cours des dernières années, il y a eu beaucoup de découvertes sur la sensibilité des plantes à leur environnement. Mais que sont-elles capables de faire ?
J’ai l’habitude de dire que les plantes ont les mêmes comportements que les animaux, mais qu’elles font les choses différemment, sans se déplacer. Elles ont suivi une sorte d’évolution parallèle à celle des animaux et c’est pourquoi nous avons tant de mal à les comprendre, parce qu’elles sont si différentes de nous. Prenons l’exemple de la mémoire. C’est quelque chose que, normalement, nous n’associons pas aux plantes. Mais elles sont capables de mémoriser divers stimuli et de faire la différence entre eux.
Un de mes récents articles était consacré à la sensitive (Mimosa pudica). Ses folioles se replient quand on les touche. Je me suis rappelé cette expérience qu’avait menée Lamarck : il avait fait transporter des plants de sensitive en carrosse par les rues pavées de Paris. Au début, à cause des cahots de la route, leurs feuilles se rétractaient, puis se rouvraient, puis se fermaient de nouveau, etc. Mais, à un certain point, elles cessaient de se refermer. J’ai répété l’expérience avec 500 pots de Mimosa pudica en les faisant tomber de 3 cm de haut. Au début, les feuilles se referment à chaque fois. Après quelques répétitions, elles restent ouvertes. On peut se dire que c’est parce qu’elles sont fatiguées et n’ont plus d’énergie. Mais non : si vous les touchez, elles se referment immédiatement. En fait, les plantes ont mémorisé que ce stimulus spécifique, la petite chute, n’est pas dangereux. Après cet apprentissage, on les a laissées tranquilles dans une serre. Deux mois après, on les a soumises au même stimulus et elles s’en sont souvenues : elles ne se sont pas refermées.
Vous travaillez aussi sur la communication des plantes…
On sait aujourd’hui que les végétaux partagent beaucoup d’informations. Ce sont des êtres sociaux. Dans mon tout dernier article, nous avions deux groupes de plantes. Au pied du premier nous avons mis du sel, qui est très stressant pour les plantes. Après deux semaines, nous avons regardé les effets sur le second groupe, dans le sol duquel il n’y avait pas de sel du tout : elles avaient pourtant développé une résistance au sel. Elles avaient reçu un message des autres et se préparaient au sel.
Les végétaux s’échangent des informations sur la qualité de l’air, du sol, sur la présence de pathogènes, sur une agression par des insectes. C’est une communication réelle. Un de mes doctorants est allé en Californie pour étudier des populations de sauge qui y vivent à l’état sauvage. Il s’est aperçu qu’elles pouvaient toutes communiquer entre elles mais aussi que l’efficacité de cette communication était plus importante au sein d’un même groupe qu’entre différents groupes. Cela signifie qu’il y a en quelque sorte des dialectes chimiques, de petites variations dans les composés organiques volatils qu’elles émettent. C’est stupéfiant.
Elles communiquent aussi avec des animaux…
Oui, et on le voit bien avec la pollinisation. Mais, dans de nombreux cas, les plantes sont même capables de manipuler des animaux avec les substances chimiques qu’elles produisent. Un exemple avec les relations que beaucoup de végétaux entretiennent avec les fourmis : quand des insectes les mangent, les plantes émettent des composés volatils pour appeler les fourmis à l’aide. Celles-ci viennent parce que la plante fabrique du nectar plein de sucre. Elles le boivent et défendent la plante contre ses ennemis. Mais ce qui a été découvert récemment, c’est qu’il ne s’agit pas d’un simple échange « défense contre nourriture » : dans le nectar, il y a aussi des substances neuroactives. Des drogues. Qui rendent les fourmis « accro » et les obligent à rester là. Et la plante module ses sécrétions de composés neuroactifs en fonction de ce qu’elle veut obtenir chez les fourmis : qu’elles aient un comportement agressif, qu’elles patrouillent, etc.
Votre livre s’intitule en français « L’Intelligence des plantes ». N’est-ce pas provocateur ?
Je ne veux pas être provocateur, je pense réellement que les plantes sont intelligentes. Tout dépend de la définition qu’on donne de l’intelligence. C’est un problème majeur en biologie car, si vous interrogez cent chercheurs, vous aurez cent définitions différentes de l’intelligence ! Pour moi, c’est la capacité à résoudre des problèmes et, de ce point de vue, c’est inhérent à toute forme de vie. Maintenant je vais être provocateur en disant que les plantes sont les seuls organismes à régler réellement leurs problèmes, parce que nous autres animaux pensons résoudre nos problèmes mais, en fait, nous utilisons en général le mouvement pour les éviter : il fait froid, alors nous allons dans un endroit plus chaud et vice versa ; s’il y a un prédateur, nous nous sauvons ; s’il n’y a plus de nourriture, nous nous déplaçons. Les plantes sont confrontées aux mêmes problèmes mais doivent les résoudre sans l’aide du mouvement. Elles sont donc beaucoup plus intelligentes que les animaux !
Le fait que les plantes n’aient pas de cerveau n’est donc pas gênant ?
Que sont les neurones ? Juste des cellules capables de produire et de transporter des signaux électriques. Chez les animaux, ce type de cellule se retrouve dans le système nerveux central. Alors que, chez les plantes, chaque cellule du corps a ces propriétés. De ce point de vue, nous pourrions envisager la plante comme une sorte de « cerveau diffus ».
Je suis en profond désaccord avec ceux qui voient les plantes comme des machines automatiques, et ce pour deux raisons. D’abord parce qu’il y a beaucoup de preuves que les plantes ne répondent pas à leur environnement de manière automatique et qu’elles font des choix. Et voici la seconde raison : si vous me dites que les plantes sont des machines, vous devez me convaincre que nous autres, humains, n’en sommes pas ! L’approche que certains emploient pour qualifier les plantes de machines peut nous être transposée : qu’est-ce qui me dit que les questions que vous me posez ne sont pas la seule possibilité que vous imposent votre physiologie, votre histoire et votre environnement ?
]]>1907 : La #mutinerie du 17e régiment
Lorsque le 17e régiment d’infanterie est appelé à réprimer les manifestations des #vignerons du Languedoc, ils refusent de tirer sur leurs familles et amis – c’est crosse en l’air qu’ils entrent à #Béziers .
D’après la presse de l’époque, sur le site RetroNews de la BNF :
▻https://www.retronews.fr/politique/echo-de-presse/2018/04/12/1907-la-mutinerie-du-17e-regiment
“Ce que j’aime en moi…” (Séance d’écriture-flash n°4, CM2)
Consigne : Je vais taper dans les mains une fois et vous devrez faire silence. Mes instructions seront écrites au tableau et vous n’aurez aucune autre indication. Impossible de me poser des questions, impossible d’en discuter avec vos camarades, le silence doit être complet. Lorsque je frapperai par deux fois dans mes mains, cette contrainte sera levée. Des questions ?
– Prenez une feuille de classeur et un crayon.
– Écrivez votre prénom.
– Écrivez une phrase ou un court texte commençant par « Ce que j’aime en moi… ».
– Je chronomètre 3 minutes à l’horloge et je relève les feuilles.
Productions des élèves (1er jet, orthographe corrigée par moi)
– Ce que j’aime en moi c’est que je suis amoureuse, que j’ai de la chance, que j’ai des amis. Des fois, moi, je regarde Parodie Bros des Youtubers. J’en dis une comme je vais me doucher et il n’y a plus d’eau chaude et d’autres comme j’aime ma maman, mon papa, mon frère, mes tontons, mes taties. Je suis comme je suis. À mes yeux, je suis précieuse.
– Ce que j’aime en moi c’est mon côté râleuse et que je suis curieuse.
– Ce que j’aime en moi c’est ma bonne humeur.
– Ce que j’aime en moi c’est m’amuser et faire la folle chez moi. Et j’aime aussi tricher au Uno quand je joue avec ma sœur chez moi et si elle gagne, je dis qu’elle a triché. Et j’aime beaucoup ma famille et m’amuser le plus que je peux.
– Ce que j’aime en moi c’est que je fais des sorties avec ma famille, que je travaille, qu’on s’amuse avec ma sœur ou mon frère, et que je reste en sécurité avec ma famille.
– Ce que j’aime en moi c’est que je ne mens pas et que je râle pour énerver mes frères. Je suis sure de moi et curieuse.
– Ce que j’aime en moi c’est mon chien, mon père, ma mère, ma sœur, mon frère, mes mamies, mes papis, mes amies, ma meilleure amie, mes cousines, mes cousins, mes tontons et mes taties ! Enfin toutes ma famille et mes amies.
– Ce que j’aime en moi c’est mon intelligence, ma joie, mon côté râleuse et boudeuse. Je suis gentille avec les gens qui m’entoure, aussi ce que j’aime en moi c’est que j’aime aller à l’école pour me faire des amis et découvrir plein de chose. Mais surtout ce que j’aime en moi c’est que j’aide mes parents.
– Ce que j’aime en moi c’est que je me fais confiance et que je me sens protégé avec ma famille.
– Ce que j’aime en moi c’est mon caractère, mon visage, mes cheveux et aussi que je suis poli.
– Ce que j’aime en moi c’est mon courage et que j’ai des principes et des valeurs.
– Ce que j’aime en moi c’est ma vie.
– Ce que j’aime en moi c’est que je sais me battre et je fais des superbes dessins.
– Ce que j’aime en moi c’est que je suis gentil et que je ne fais pas mon beau.
– Ce que j’aime en moi c’est le livre de mon cœur, ouvert quand je suis joyeux, fermé quand je suis en colère, l’histoire de ma vie.
– Ce que j’aime en moi c’est que je suis joyeuse, j’ai des amies, j’ai ma famille. J’aime aussi aller en vacances avec ma famille et mes amies, j’aime partager des moments avec eux.
– Ce que j’aime en moi c’est aller à la plage avec ma famille et mes grands-parents et mes cousins et cousines.
– Ce que j’aime en moi c’est le courage. Ce que j’aime en moi c’est la réalité et la vérité. Ce que j’aime en moi c’est la nature. Ce que j’aime en moi c’est la colère. Ce que j’aime en moi c’est ma famille.
– Ce que j’aime en moi c’est que je suis courageux, intelligent, sérieux quand quelqu’un me donne un travail et aussi ma personnalité et puis ma famille.
#école #témoignage #production_d'écrits #CM2 #identité #image_de_soi
]]>Deux docus sur Brassens un peu particuliers.
Le regard de Georges Brassens
Une documentaire basé entièrement sur de nombreuses images tournées par Brassens lui-même, car il a très tôt eu une caméra, même avant son succès quand il était très pauvre, et il adorait filmer son quotidien. Jusqu’à ce qu’il devienne célèbre et qu’il ne sorte plus de chez lui…
▻https://www.youtube.com/watch?v=pexEyHksjZs
Georges Brassens - Pourquoi t’as les cheveux blancs ? (1973)
Un vrai-faux documentaire d’époque, de 1973, où dans un petit village de campagne hors du temps, un jeune garçon un peu dur n’arrête pas de lui poser des questions, auxquelles il répond, entrecoupé de chansons pas des plus connues.
▻https://www.youtube.com/watch?v=fCiGpbEu6Ts
Pour la Saint Valentin, suivez ce sage conseil ! Après, vous pourrez lire Mondes Sociaux, c’est aussi bien. Enfin, presque... En tout cas, c’est ici :
#histoire, #géographie, #sociologie, #économie, #politique, #TIC, #débat, #sciences, #SHS, #sciences_humaines, #sciences_humaines_et_sociales, #sciences_sociales, #film_recherche, #mondes_sociaux, #société
]]>Ni dieu, ni maitre.
]]>L’impression du livre « Les Damnés de la Commune »
Petit reportage photo et grand moment d’émotion
#les_damnes_de_la_commune #a_la_recherche_de_lavalette #commune_de_paris #commune_de_paris_de_1871 #bande_dessinée #bd #roman_graphique #livre
]]> Pour permettre aux citoyen·ne·s de comprendre les enjeux et de se mobiliser face au projet de loi Travail, Attac et les Économistes atterrés ont rédigé un Petit #guide_de_résistance à la #loi_Travail_XXL. Masqué par de faux airs de « modernité » durant la campagne présidentielle, le projet néo-libéral d’Emmanuel Macron ne peut nous échapper. Voici un outil précieux pour le combattre.
▻http://lmsi.net/Petit-guide-de-resistance-a-la-loi
source : LMSI.net
Nouveau manuel complet de #typographie : historique, composition, règles orthographiques, imposition, travaux de ville, journaux, tableaux, algèbre, langues étrangères, musique et plainchant, machines, papier, stéréotypie, illustration / par Émile Leclerc,... ; préface de M. Paul Bluysen,... | Gallica
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6336729h/f9.image
▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6336729h/f9.medres
@arno Je me désole de tes dernières déceptions cinématographiques ( ▻https://seenthis.net/messages/602521 ). Et c’est à cela que je pensais hier soir au cinéma où je suis allé voir, deux soirs de suite, deux films qui ont, un soir après l’autre, changé ma vision de la vie. Du coup je me dis que ce serait dommage que tu passes à côté.
Le premier, les Fantômes d’Ismäel d’Arnaud Desplechin, voir la version longue absolument. Retour rapide sur une petite polémique. Arnaud Despechin a réalisé un chef d’oeuvre avec les Fantômes d’Ismaël, un chef d’oeuvre de deux heures et vingt minutes. Pour une raison qui n’appartient qu’à lui, il a soumis son film aux championnats du monde de cinéma, en ce qui me concerne, l’endroit idéal pour des essais nucléaires, Cannes fin mai. Et à Cannes où se pressent les autoproclamés amoureux du cinéma, leur chef, Thierry Frémaux (je suis hyper fâché avec les Thierry en ce moment, c’est hallucinant) a imposé que le film soit remonté en dessous de deux heures, 1H50, ce qui donne un film dont on ne cesse de me dire qu’il est à peine compréhensible. Comme il était hors de question que je mégote sur mon barril annuel de Desplechin j’ai fini par trouver une salle qui le passait en version longue, ça tombait bien, mon cinéma, le Méliès à Montreuil. Et là je me dis que toute personne qui exige qu’un tel joyau soit remonté est aussi saine d’esprit qu’un détraqué s’attaquant à la Joconde au cutter et mérite donc, l’asile.
Les Fantômes d’Ismaël est une de ces narrations au long cours à la Desplechoin dans laquelle tous les fils , tous les spaghetti qui contribuent à constituer une expérience que l’on appelle l’existence humaine sont d’abord jetés en vrac dans une assiette et ensuite remués un bon moment, avant que l’on tente d’y voir un peu plus clair, bref une sorte de psychanalyse cinématographique, laquelle est soutenue par des images qui donnent le vertige tellement elles sont belles, avec notamment quelques mouvements de camera qui relève de la chorégraphie, évidemment c’est monté de façon admirable avec les effets habituels de vignette à la Desplechin pour les flashbacks , quelques effets de superposition absolument sublimes qui indiquent par endroits le maillage entre la fiction et le récit de la vie, et à tout cela on ajoute une véritable oeuvre d’art au milieu du film, une installation dans un grenier (à Roubaix, forcément à Roubaix) : la matérialisation des lignes de fuite de deux tableaux de la renaissance par des cordes grossières. Bref du grand art. @arno en sortant de ce film tu ne sauras même plus comment on épèle Ozon.
Le deuxième film qu’@arno devrait aller voir pour se refaire un fond de l’oeil cinématographique, c’est Sayonara de Kôji Fukada. Film à l’admirable étrangeté, @arno, rien que pour te faire plaisir, j’ai trouvé un film pour toi avec une androide ! (intersection très improbable entre nos deux cinématographies, le premier Alien exclu). Cette Androide est handicapée et circule pendant tout le film en chaise roulante motorisée et prend des bains de soleil pour recharer ses batteries. Le personnage principal est une Sud Africaine qui parle le japonais, l’anglais et le français et qui se fait réciter de la poésie par son android en fauteuil roulant. C’est on ne peut plus #it_has_begun et rarement je n’ai vu au cinéma une aussi belle fin du monde.
Merci qui ?
Faire un lien sur toute une zone en CSS
►https://www.hteumeuleu.fr/faire-un-lien-sur-toute-une-zone-en-css
.item {
position:relative;
}
.item a:before {
content:'';
position:absolute;
left:0;
right:0;
top:0;
bottom:0;
background-color:rgba(0,0,0,0);
}
Voir aussi la restitution vocale, avec ces exemples d’implémentation de Romain Gervois, qui confirme l’approche CSS, plutôt que JS ou HTML :
▻http://www.romaingervois.fr/implementations/lien-block.html
Je reposte tout ça puisque ▻http://seenthis.net/messages/300809 n’est plus dispo depuis que la personne qui l’avait posté a supprimé son compte.
]]>470,000 images from Europeana join the new Creative Commons Search database - Europeana Professional
▻http://pro.europeana.eu/blogpost/more-than-470-000-images-from-europeana-are-now-integrated-to-the-new-
A tool for discovery, collaboration and re-use, CC Search enables users to search a variety of open repositories through a single interface to find content in the commons. Developed by Creative Commons, the current CC Search tool is used by nearly 600,000 people every month. The new beta version of the project, which was released in early February, includes simple, one-click attribution making it easier to credit the source of any image. CC Search beta also provides social features, allowing users to create, share and save lists as well as adding tags and favorites to the objects in the commons.
The beta version of CC Search has recently integrated 470,00 images from Europeana into its database, which already incorporates artworks provided by cultural institutions and repositories from across the globe.
]]>Create Your Own font-face Kits » Font Squirrel
►https://www.fontsquirrel.com/tools/webfont-generator
Un générateur de variantes de polices (.eot, .svg, .ttf ...) en ligne. Fourni également le code @font-face à intégrer en CSS
]]>Je viens de mettre en ligne la documentation illustrée de mon #plugin #SPIP Insertion avancée d’images :
►http://www.paris-beyrouth.org/Plugin-SPIP-Insertion-avancee-d-images
Le plugin est, comme toujours, là :
►https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/medias_responsive_mod
Nouveau #plugin #SPIP : Fonds d’articles
▻https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/fonds
C’est un plugin particulièrement important dans les sites que je réalise désormais, parce qu’il me permet d’installer les images qui viendront se fondre sous le texte de l’article, ce qui constitue un aspect central de mes #longforms avec SPIP.
Par exemple :
– dans les dossiers histoires d’Orient XXI :
▻http://orientxxi.info/l-orient-dans-la-guerre-1914-1918/german-asymmetric-warfare-in-world-war-i,1423
– les articles d’Orient Palms :
▻http://fr.orientpalms.com/L-oeil-de-Tony-Hage
– la page d’accueil de Paris-Beyrouth :
►http://www.paris-beyrouth.org
– les « formes longues » du site de l’OPPIC :
►http://www.oppic.fr/rubrique18.html
– bien entendu, ma spectaculaire démonstration à base d’images de la NASA :
►http://www.orientpalms.com/demo/spip.php?rubrique2
Le principe est de créer des images se terminant par un dégradé vers un aplat de couleur (de la même couleur que le fond de la page, que l’on indiquera aussi dans l’interface du plugin), puis d’installer cette image en « fond » d’article, une partie se trouvant avant le pavé de texte, et la seconde (la partie peu contrastée) en dessous du pavé de texte. Le plugin permet d’installer de telles images en haut et en bas de l’article. D’autres options permettent d’installer une image « en fond » d’article, sans notion de haut et de bas.
Par ailleurs, l’affichage est responsive, avec un balisage moderne qui autorise le pré-chargement des images et l’affichage adapté sur écran haute définition.
]]>Grosse nouveauté dans mon #plugin #SPIP Insertion avancée d’images :
►https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/medias_responsive_mod
Outre le raccourci <imgXXX>
et ses tripotées de variables (zoom, habillage automatique, image dans un rond, « flip »…), il y avait donc le raccourci <ligneXXX>
pour placer plusieurs images l’une à côté de l’autre, éventuellement sur plusieurs lignes bien alignées, en fonction des dimensions des images et de l’écran.
Il y a désormais un raccourci super-méga-trop-la-classe : <slideXXX>
, qui fabrique automatiquement un slider horizontal quand on en met plusieurs à la suite. Par exemple :
<slide970>
<slide971>
<slide972>
provoque l’affichage suivant :
Je suis très content, c’est totalement responsive, multilingue (même en direction rtl
) et ça fonctionne entièrement sans Javascript. (Attention, limitation : on ne peut mettre que 8 images à la suite.)
L’intérêt c’est de mettre ces petits spiders (idéalement 2 ou 3 images pas plus) directement dans le corps du texte, et donc d’en mettre plusieurs dans différents endroits du texte si on veut.
Pour la suite (cette semaine j’espère), j’ajouterai un petit script pour gérer le swipe du doigt pour faire défiler les images sur écran tactile.
]]>Plus de 30 000 affiches, estampes et enluminures libres de droit
▻https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/plus-de-30-000-affiches-estampes-et-enluminures-libres-de-droit/82532
/images/facebook/melencolia-20durer-20albrecht-590b544e3b7b2.jpg
Depuis des années, la ville de Lyon s’attache à valoriser son patrimoine écrit et graphique en numérisant les documents conservés par la Bibliothèque municipale de Lyon. La plateforme Numelyo propose désormais de télécharger des milliers d’images et de fichiers gratuitement, et de les utiliser librement. Affiches, estampes, livres anciens et même enluminures sont disponibles.
]]>CSS Peeper – L’analyse de CSS, pépère.
▻http://feedproxy.google.com/~r/KorbensBlog-UpgradeYourMind/~3/ucEQDh_63TM/css-peeper-lanalyse-de-css-pepere.html
Si vous êtes sous Chrome et que vous trouvez que l’inspecteur de code pour analyser les styles d’un site web, n’est pas très pratique à utiliser, voici CSS Peeper, une extension qui va vous changer la vie. Grâce à CSS Peeper, plus besoin de partir en expédition dans les feuilles de style, il suffit de cliquer sur l’icône et de déplacer votre souris sur l’élément de la page qui vous intéresse, pour en obtenir tous les détails techniques. Styles appliqués, couleurs et même les assets, c’est-à-dire les éléments (dans ce cas, des images) qui sont appelés sur la page.
Vraiment génial par exemple pour récupérer une image appelée par une CSS sans être obligé de gratter. Un outil indispensable pour les intégrateurs, designers et autres bidouilleurs de code en manque d’inspiration
A télécharger ici. Source Cet (...)
]]>Arnaque des bières mensongères, comment lire une étiquette ?
▻https://www.happybeertime.com/blog/2014/04/28/arnaque-bieres-mensongeres-comment-les-reperer
Voilà six mois que je prépare ce dossier sur les fausses bières locales. Ce sont de véritables fléaux dans le domaine brassicole. Elles sont dignes des prestidigitateurs de rue des vieux films américains. Ceux qui haranguent les passants dans les rues pour effectuer leurs tours de passe-passe et vendre un élixir de jouvence sous l’œil ébahi de la foule hystérique. Il existe la même chose dans la bière, plus près de toi que tu ne le penses, certainement dans ta région ou bien même dans ta ville. Ce dossier a pour but d’éclairer une zone d’ombre volontairement cachée. Il a pour but de dénoncer une pratique de charlatan pourtant bien légale. Certaines marques de bières vous cachent la vérité, nous la dévoilerons à leur place.
]]>J’ai donné mon quatrième et dernier cours à l’#UPop #Montréal, Une histoire populaire en chansons, consacré aux Chansons Dangereuses. Si je ne vous ai pas convaincu de l’importance des chanteuses et chanteurs révolutionnaires, sachez que leurs ennemis, eux, en sont convaincus. Et si l’on ne compte plus les musiciens poursuivis, emprisonnés, condamnés à l’exil, voire assassinés, il est encore temps de conter leur histoire...
►http://www.upopmontreal.com/hiver-2017/une-histoire-populaire-en-chansons
De Johannesburg à Sabra et Chatila, de Santiago de Chile à Moscou, de Kingston à Douala, du Caire à Istanbul, de Rio de Janeiro à Tizi Ouzou, ou de Lagos à Paris, la répression est partout, elle dure depuis que la parole existe, et elle ne semble pas prête de s’arrêter...
▻http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/04/elo274-chansons-dangereuses.html
Une dernière soirée émouvante et, pour vous consoler, ou pour raviver vos souvenirs, voici donc la playlist d’hier soir :
▻https://www.youtube.com/playlist?list=PLkeA_mTMOkTvCw1PobJLhprRVYo3_eoBh
Premier cours :
►https://seenthis.net/messages/574734
Deuxième cours :
►https://seenthis.net/messages/578800
Troisième cours :
►https://seenthis.net/messages/584026
#Musique #Musique_et_politique #Histoire
#Shameless_autopromo
J’ai donné mon troisième cours à l’#UPop #Montréal, Une histoire populaire en chansons, consacré aux Chansons Révolutionnaires, de la colonisation à la décolonisation, de l’apartheid aux révolutions arabes, de la Palestine au Printemps Erable, de Black Lives Matter à Standing Rock et d’autres événements joyeux ou tragiques, accompagnés ou dénoncés en chanson.
►http://www.upopmontreal.com/hiver-2017/une-histoire-populaire-en-chansons
Le cours a maintenant trouvé son rythme et son public, dommage que ça se termine... Dans deux semaines, le dernier cours sera consacré aux Chansons Dangereuses...
▻http://entrelesoreilles.blogspot.ca/2017/03/elo272-chansons-revolutionnaires.html
Pour vous consoler, ou pour raviver vos souvenirs, voici donc la playlist d’hier soir
▻https://www.youtube.com/watch?v=7qXHU6wla8A&list=PLkeA_mTMOkTtjZrcTSms6lNemFHGzM7Y-
Premier cours :
►https://seenthis.net/messages/574734
Deuxième cours :
►https://seenthis.net/messages/578800
#Musique #Musique_et_politique #Histoire
#Shameless_autopromo
J’ai commencé un nouveau #plugin pour #SPIP : centre_image
►http://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/centre_image
Après installation (PHP 5 au minimum : on a besoin de la fonction image_filter
), on se retrouve avec 3 filtres qui s’appliquent à des images :
– centre_image($fichier)
retourne un tableau array{x,y}
du centre d’intérêt de l’image,
– centre_image_x($fichier)
et centre_image_y($fichier)
sont plus directement utilisables dans les squelettes, puisqu’ils retournent indépendamment la valeur x
et la valeur y
de la fonction précédente.
x
et y
sont des valeurs entre 0 et 1 (x à 0 à gauche, 1 à droite ; y à 0 en haut, 1 en bas), qui donnent les coordonnées du « point d’intérêt » de l’image, calculé automatiquement sur le principe de l’« entropie ».
Quelques éclaircissements :
– un problème classique quand on recarde une image automatiquement, c’est que selon la nature de l’image, on n’obtient pas un recadrage pertinent (têtes coupées parce qu’on a visé trop bas, statue hors cadre parce qu’on a coupé au centre…) ; du coup, je viens déjà d’introduire un réglage automatique dans la fonction image_proportions
livrée dans le plugin image_responsive (version 5.0 à l’instant) :
``image_proportions($img, 16, 9, "focus")
``
là où l’on pouvait déjà indiquer top
, left
… si on indique focus
, alors l’image sera recadrée en fonction du résultat du nouveau plugin ;
– une difficulté que je veux régler, c’est l’utilisation de grandes images en fond de page : quand on écrit la tritraille dessus, on fait dans le systématique, et du coup ce n’est pas forcément le plus heureux ; avec ce plugin, on peut décider que si le point d’intérêt de l’image est à gauche, alors on installera la titraille à droite sur l’image (et inversement) ;
– une orientation que je veux développer pour le plugin image_responsive (d’où le passage en version 5) : faciliter et automatiser la « direction artistique », c’est-à-dire la possibilité d’afficher une version zommée sur le point d’intérêt de l’image quand on l’affiche en petit ; si je connais le « point d’intérêt » avec l’autre plugin, une partie du boulot est déjà fait…
– le gros hic, c’est que la méthode fonctionne couci-couça (mais vu le but, je pense que c’est très acceptable : avant on coupait ou on plaçait les éléments carrément au pif)… la prochaine étape du développement va consister à donner des outils pour que le webmestre puisse, d’un clic, « forcer » le placement du point d’intérêt.
]]>Documentaire radio "L’islam sur le divan" de Seham Boutata, en quatre épisodes dans l’émission "LSD, La série documentaire" sur France Culture :
Téhéran : l’Œdipe en crise ? (1/4)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/islam-sur-le-divan-14-teheran-loedipe-en-crise
Et si Beyrouth « pensait ses plaies » ? (2/4)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/islam-sur-le-divan-24-et-si-beyrouth-pensait-ses-plaies
Alger, du trauma au déni : À quand la décolonisation de l’esprit ? (3/4)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/islam-sur-le-divan-34-alger-du-trauma-au-deni-quand-la
Paris, le besoin de croire (4/4)
▻https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/islam-sur-le-divan-44-paris-le-besoin-de-croire
#documentaire #radio #islam #musulman #psy #psychanalyse #Téhéran #Beyrouth #Alger #Paris #Seham_Boutata
]]>Je viens d’uploader un nouveau #plugin pour #SPIP : « Métadonnées Opengraph, Twitter et Facebook » :
▻https://zone.spip.org/trac/spip-zone/browser/_plugins_/metas_opengraph
Ça s’intègre dans le squelette article.html
avec :
<INCLURE{fond=metas_opengraph}{id_article}>
Ça permet de fabriquer les « cartes » de prévisualisation dans Facebook et Twitter notamment :
Les particularités :
– ça ajoute deux champs aux auteurs, qui permettent de renseigner leur compte Twitter et leur compte Facebook, pour qu’ils apparaissent dans les « cartes » de ces réseaux ;
– noter que pour Facebook, le méta article:author
apparaît en double : le nom en clair et l’URL du compte Facebook ; c’est la solution que j’ai trouvée pour que ça fonctionne dans Facebook et dans d’autres réseaux qui exploitent OpenGraph mais, évidemment, pas les comptes Facebook (je crois que j’ai essayé avec Pinterest) ;
– ça découpe « intelligemment » le logo de l’article pour que ça apparaisse de manière optimale dans les cartes de ces réseaux ; il faut les plugins image_responsive
et centre_image
, pour pouvoir recadrer en indiquant le « centre d’intérêt » du logo (ça évite de recadrer l’image n’importe comment).