RastaPopoulos

Développeur non-durable.

  • Désolé pour le lien FB, mais cette chronique de la #censure_ordinaire vaut d’être lue
    https://www.facebook.com/bruno.gaccio

    Salut à tous, petit communiqué à la con pour mes lecteurs du Mans, (s’il y en a), et pour ceux qui aiment bien me lire : dans la cadre de ma tournée des librairies qui restent vivantes dans nos belles régions pleines de terroirs fleurant bons le gras de porc, le pain de campagne et le bon sens pastoral, il était prévu que je passe dédicacer mon livre « de mémoire de guignol » à la Librairie Doucet ce samedi chez nos amis Manceaux. Et bien C’EST ANNULÉ. La raison est assez marrante bien que tragique. Le libraire nous à dit hier, un rien dans le malaise : « Je n’avais pas lu le livre et je pensais qu’il s’agissait d’un livre sur la sociologie des médias hors c’est un pamphlet politique », ce qui est très exagéré mais bon. S’il ne sait pas reconnaitre un pamphlet politique d’un état des lieux des émissions de satires politique en France c’est son problème, le notre c’est qu’il soit libraire, sensé vendre des livres en connaissant un minimum les catégories dans lesquels ils s’inscrivent, mais je suis indulgent avec la méconnaissance, j’ai moi même des lacunes, par exemple, j’ai du mal à saisir la différence entre un potimarron et un potiron, pourtant elle est de taille aussi, bref...
    Du côté de chez Massot on lui fait savoir que ça n’est pas grave, que c’est bien sûr dommage, que je me faisais une joie d’aller dans une ville, le Mans, persuadée que son Maire Stéphane Le Foll est un maire de gauche et que c’était une occasion de rigoler un peu mais qu’on se résout à l’inéluctable : on annule ma venue et voilà, rien de catastrophique et là, rebondissement ! Libraire en panique.
    Non on peut pas annuler, on l’a annoncé partout sur nos réseaux, les gens vont venir et, la proposition tombe : OK, il vient, il signe mais... il ne parle pas. On comprend à cet instant que le gars ne me connait pas, mais alors pas du tout. Le rire retombé, du côté de chez l’éditeur on lui répond que : bah, c’est un peu difficile de pas parler aux gens qui demandent une signature et qui viennent gentiment de dépenser 18€ pour acheter un livre. Il convient et rectifie : il propose que je parle, ok, mais... mais PAS DE POLITIQUE, pour ne pas mettre sa clientèle, qui n’est pas, selon lui, habituée à ça ni politisée devant un débat politique.
    Encore une fois, questionnement intense et rire colossal puis décision : on annule. On remercie, on promet que, une autre fois pour un livre de recettes de pâtes à l’ail nous viendrons avec plaisir dédicacer à la librairie Doucet et parler de ces pâtes Napolitaines nourrissant à la fois Cosa Nostra et le gouvernement parce qu’ils cohabitent dans les mêmes locaux et que ça, ça n’est pas politique ni polémique. On se quitte et là, on regarde qui est venu récemment dédicacer son livre( pour se faire une idée de qui ils reçoivent comme auteur qui ne fait pas de politique) et on tombe sur.... tadaaaaa : Edouard Philippe ! On vit vraiment une époque formidable. Amen.

  • Des proxénètes prostituent une jeune fille de 14 ans dans un appartement à Rouen
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/seine-maritime/rouen/info-france-3-des-proxenetes-prostituent-une-jeune-fill

    Une jeune fille de 14 ans a été retrouvée par la police dans un appartement loué sur une plateforme de location touristique, dans la soirée du dimanche 3 décembre 2023 avec deux proxénètes et un « client ».

    Selon une information d’Actu 17, la jeune femme a expliqué aux enquêteurs qu’elle gagnait environ 1000 euros par jour, qu’elle reversait aux deux hommes.

    Rappel que si vous voulez vous présenter comme progressiste, ce genre d’article doit être considéré comme putophobe, parce que ouin-ouin sex work is work.

    • Sans vergogne de jeune fille en un paragraphe on passe à jeune femme ? c’est sûrement trop difficile quand on est journaliste à francetvinfo et qu’on veut éviter la répétition d’écrire une #enfant de 14 ans ?

    • Non mais elle faisait pas son âge ! C’est pas notre faute. Comment savoir que c’est une enfant...? C’est sa faute !

    • Non @fil pas homme de paille, pour avoir été témoin d’une agression de survivante de la prostitution et féministes abolitionnistes par des militant trans un 8 mars en pleine manif féministe je t’assure que les agresseurs n’étaient pas des hommes de paille et que la foule des féministes ainsi que le NPA a applaudit les agresseurs et stigmatisé les militantes féministes abolitionnistes.

    • Tu peu voire ici qu’on me reconnais très bien dans la mêlée
      https://www.facebook.com/lamazonesquad/videos/agressions-du-8-mars-2022-%C3%A0-lencontre-des-abolitionnistes-%C3%A0-paris/478868127306301
      Désolé pour le lien fesse-bouc

      Après cette journée qui m’a laissé traumatisée je ne vais plus aux manifs féministes et le NPA dont un militant prostitueur etait le premier agresseur a publié un communiqué qui inverse la culpabilité et déclare que ce sont les féministes survivantes du proxenetisme qui ont agressé des trans. Suite à cette publication mensongère du NPA j’ai été menacé dans les catacombes de paris ou j’allais de temps en temps. Tout ca simplement pour être une féministe abolitionniste. Alors homme de paille c’est non, il y a un véritable problème avec les positions sur la prostitution dans le féminisme liberal actuel (nous tous est un mouvement féministe liberal pro proxenetisme allé du strass) la manif du 8 mars était parsémé de messages « mort aux TERFS » "une balle, une terf" « les terfs au bucher » on a été injurié et agressé toute la manif par les masculinistes du STRASS et du NPA avec les applaudissements de NOUS TOUTES et cela ne sert que des bites à roulettes car personne n’aide les femmes en leur mettant une bite dans la bouche, n’en déplaise aux idiotes pro-sexe d’onlyfan.

      J’ai été à cette manif en soutiens à deux groupes - Les Amazones qui sont des abolitionnistes et les Lesbiennes résistantes qui sont des lesbiennes qui ne veulent pas de l’inculsion des hommes sur le critère de leur autidentification. OLF - Osez le féminisme etait le seul groupe féministe qui soutenait ces femmes. Le STRASS a pourchassé ces deux groupes tout le long de la manif, il n’etait là que pour cela. OLF etait coincé entre le NPA qui etait en soutiens au STRASS et derrière DU PAIN ET DES ROSES etait aussi présent uniquement pour faire peur aux 30 meufs abolitionnistes qui avaient eu le cran d’oser se rendre à la manif féministe.
      Place de la république une femme seule d’une 60aine d’année ui avait des slogans abolitionnistes sur son velo a été agressé par le STASS (8 mecs contre une femme agée et seule) et c’est pas Nous toutes qui a bougé mais les Amazones qui ont receuillie cette femme et la protegé des proxenetes du STRASS puis étant isolée de OLF nous n’étions plus que 8 au milieu de 400 machos du NPA qui revendiquauent le droit d’aller aux putes et 200 à 300 non binaires hostiles du pain et des roses. Je suis toujours dans une colère infinie de ce jour là, j’espère que ca se voie bien ici.

    • Je suppose que @fil voulait dire que ceux des militants prostitueurs qui sont « libéraux », pro TDS, n’affirment pas que la traite pédophile c’est cool et qu’exploiter une enfant de 14 c’est progressiste, et que c’est mensonger de les assimiler à ça.

      Perso je suis contre les prostitueurs aussi, mais du coup faut se battre sur leurs vrais dire en priorité. (Comme par ex l’agression l’année dernière à cette manif)

      Par contre non pas cet article en tant que tel, mais dire que c’est un continuum et que la prostitution c’est ça, et pas les 2% qui se prostituent « librement », et que même quand on le fait « librement » ça crée un phénomène social entier contre toutes les femmes… là oui les prostitueurs diraient que ça c’est putophobe.

    • Un fil synthétique sur la particularité de l’affaire (il s’agit d’une mineure qui faisait une dizaine de passes par jour) et le fond du problème :

      https://nitter.net/Bourdade1/status/1733421388403294678

      réfléchissez bien à ce que cela implique de grandir en tant que fille dans une telle société

      avec cet échange au passage :

      Si la prostitution était dépénalisée et donc encadrée, ça n’arriverait pas.
      La prohibition n’a jamais arrêt aucun trafic, au contraire, c’est du pain béni malheureusement

      Bourdade :
      Expliquez-nous par quels mécanismes la dépénalisation (ou la réglementation, faites un choix, ça n’est pas la même chose) permettrait de lutter contre la prostitution des mineurs.

    • Le Strass défend aussi la prostitution des mineurs
      https://www.marianne.net/societe/prostitution-des-mineurs-des-tweets-du-syndicat-des-travailleurs-du-sexe-e

      Ce à quoi le syndicat, dont la bannière Twitter affiche fièrement un « SexWork is Work » (« le travail du sexe est un travail »), a répondu par un « la meuf déteste tellement les putes ou alors elle ne sait pas lire… » mais s’est aussi fendu d’une série de tweets pour défendre sa position… accentuant encore plus la polémique. « Pour rappel, la majorité sexuelle est à 15 ans pour tout le monde. SAUF pour les TDS [travailleurs du sexe] puisque notre consentement est jugé inopérant quel que soit notre âge » écrit l’organisation. Avant ensuite de critiquer un syllogisme qui leur serait adressé et de dresser un parallèle avec les droits des homosexuels : « Pute qui revendique d’exister = normalise exploitation = encourage mineurs à la copier = pédocriminelle… Dans les années 1980 c’était bcp une accusation contre les gays qui venaient d’obtenir la décrim. »

      La Strass c’est les néo-Madzneff qui utilisent la lutte contre l’homophobie pour prostituer des mineurs.

  • Claire Hédon, Défenseure des droits : « Le projet de “loi immigration” sacrifie les droits fondamentaux des étrangers »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/09/claire-hedon-defenseure-des-droits-le-projet-de-loi-immigration-sacrifie-les

    Claire Hédon, Défenseure des droits : « Le projet de “loi immigration” sacrifie les droits fondamentaux des étrangers »
    Tribune
    Un équilibre doit exister entre le pouvoir des Etats de décider des règles d’entrée et de séjour sur le territoire et la protection des droits et libertés. Or le texte débattu à l’Assemblée bouleverse cet équilibre, en bafouant la dignité et l’égalité, estime la Défenseure des droits dans une tribune au « Monde ».
    Lundi 11 décembre, un texte d’une gravité majeure pour les droits fondamentaux des étrangers doit être discuté à l’Assemblée nationale. Dès sa présentation par le gouvernement, j’ai alerté sur les nombreuses atteintes aux droits et libertés comprises dans le projet de loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration ». La surenchère démagogique lors des débats parlementaires, notamment au Sénat, les a aggravées au mépris des obligations constitutionnelles et internationales de l’Etat.
    En premier lieu, au nom de l’objectif légitime de sauvegarde de l’ordre public et de lutte contre l’immigration irrégulière, le projet de loi supprime nombre de garanties actuellement prévues pour protéger les droits fondamentaux des étrangers. Il accroît en outre, avec une acception particulièrement extensive de l’ordre public, les possibilités de refus ou retrait du droit au séjour, y compris pour des personnes n’ayant fait l’objet d’aucune condamnation pénale. L’éloignement des étrangers se trouverait ainsi très largement remis à l’appréciation de l’administration, au risque de multiplier des décisions arbitraires.
    La grave fragilisation du droit au séjour qui en résulterait serait d’autant plus préoccupante que le droit au juge est amoindri. En particulier, la réforme du contentieux envisagée par le projet maintient, dans de nombreux cas, des délais de recours extrêmement brefs, compliquant de fait l’accès au juge.
    En deuxième lieu, le texte accrédite l’idée, pourtant démentie par de nombreuses études, selon laquelle des conditions d’accueil « trop favorables » encourageraient l’immigration irrégulière ou l’installation durable d’étrangers sur le territoire. Omniprésent dans le débat parlementaire, ce discours a poussé le législateur à envisager des restrictions de nombreux droits, notamment pour les personnes particulièrement vulnérables.
    Je pense d’abord au droit d’asile, avec la multiplication des possibilités de rejet des demandes sans examen au fond, couplée à une extension de la procédure à juge unique devant la Cour nationale du droit d’asile. Je pense ensuite, au droit au séjour des étrangers malades, réservé aux cas où le traitement requis n’existe pas du tout dans le pays d’origine sans vérification par ailleurs des possibilités d’accès effectif au traitement. Cette disposition conduirait à une nette diminution des admissions au séjour pour soins, au détriment de la santé des personnes concernées et alors même que ce motif d’admission au séjour représente une part infime des titres de séjour délivrés (environ 1,5 %).
    Je pense enfin au déploiement renforcé, en outremer, d’un droit dérogatoire, concourant à la pérennisation, sur le territoire de la République, de zones de moindres droits, y compris pour les étrangers qui y sont régulièrement établis, voire pour les Français lorsqu’ils y fondent une famille avec des étrangers. En troisième lieu, la politique d’intégration promue par le texte inverse le rapport entre l’obtention d’un titre de séjour et l’intégration.
    Autrefois conçue comme permettant, par sa stabilité, une meilleure intégration, la carte de résident de dix ans est devenue le titre d’exception, délivré en récompense ultime d’une intégration jugée réussie. Le projet de loi vient approfondir cette logique en subordonnant l’accès aux titres de séjour de longue durée à la justification d’une maîtrise suffisante de la langue française ainsi qu’à la réussite à un examen d’évaluation de la connaissance de la société française et de ses principes.
    Mon institution, autorité indépendante inscrite dans la Constitution, chargée de veiller au respect des droits et libertés, est le témoin quotidien de l’extrême dégradation des droits des étrangers vivant en France. La défaillance des services préfectoraux y contribue largement : il ne s’agit pas ici de mettre en cause le travail des agents publics, mais de constater que le manque d’interlocuteur humain et surtout les délais d’attente pour l’obtention ou le simple renouvellement d’un titre de séjour se sont considérablement aggravés depuis la dématérialisation des guichets engagée à marche forcée, sans renforcement des moyens des préfectures.
    Des milliers d’étrangers présents en France, parfois depuis des décennies, se retrouvent en situation irrégulière du fait de cette défaillance. Surtout, les ruptures de droits subies (pertes d’emploi et de droits sociaux) sont dramatiques et provoquent une précarité insoutenable. Les parcours de vie sont gravement et irrémédiablement entravés.
    Un équilibre doit exister entre, d’une part, le droit souverain des Etats de décider des règles d’entrée et de séjour sur le territoire en tenant compte de l’impératif de sauvegarde de l’ordre public et, d’autre part, la nécessaire protection des droits fondamentaux. Le projet de loi bouleverse profondément cet équilibre, au profit de nouvelles formes d’ostracisme et au détriment de principes juridiques essentiels, en particulier les principes de dignité et d’égalité. Cette rupture dans la protection des droits et libertés en France emporterait des effets néfastes pour la cohésion sociale et l’intérêt général.

    #Covid-19#migrant#migration#france#droit#etranger#defenseurdesdroits#loimigration#immigration#egalité#droitsouverain#territoire#protection

  • Je connais depuis toujours cette célèbre image de Paris, la carte postale du bouquiniste à la pipe avec au fond Notre Dame. [EDIT] D’autant plus que ce photographe était un proche. Il se faisait parfois enfermé dans la cathédrale pour capter les premières lueurs de l’aube sur Paris.
    C’était un fou de Paris, il s’appelait Pierre Yves Petit (1886-1969) et signait Yvon, au début en grattant la plaque de verre avec une plume, il a été un des premiers photographes éditeurs de cartes postales, tu sais, ces images que l’on s’envoyait par la poste quand on faisait du tourisme et que les appareils photos n’étaient pas encore dans nos téléphones de poche.

    petit hommage aux souris déglinguées autant que les bouquinistes par la politique olympique préfectorale, salut papy !

    Et je vois en publiant ici qu’internet s’approprie aussi cette image, comme la préfecture celle de Paris, je laisse la honte de ce sens unique rouge et injuste, c’est tout à fait représentatif de ce que je voulais dénoncer.

  • Parliament Funkadelic - The Mothership Connection (Live in Houston, TX, 1976)

    https://youtu.be/r5aHD5ruSZ0?feature=shared


    Parliament Funkadelic - The Mothership Connection (Live in Houston, TX, 1976)

    It was Halloween night and Parliament Funkadelic was about to tear the roof off the Houston Summit, ready to bless the crowd with their cosmic brew of interplanetary funk. George Clinton, Bernie Worrell, Bootsy Collins and the rest of the P-Funk collective were riding the success of their first Top 5 R&B hit, “Give Up The Funk (Tear The Roof Off The Sucker),” a track that had earned them the kind of radio play that would bring the masses out to see them live in a stadium-sized arena. The group was only five dates into the tour when they arrived in Houston, but they were definitely ready to take it to the stage for an out-of-this-world show like no other. Taped on October 31, 1976, these seldom-seen performances at the Houston Summit represent Clinton and Parliament Funkadelic in their ’70s prime, in the era of their Mothership Connection and The Clones Of Dr. Funkenstein LPs-a rare opportunity for everyone to get their proper dose of The P-Funk.

    ///////////// Setlist (by duncan) //////////////
    0:00:25 - 0:02:03 : Prelude
    0:03:31 - 0:10:57 : Cosmic Slop
    0:10:59 - 0:14:33 : Dr Funkenstein’s Supergroovalisticprosifunkstication Medley
    0:14:33 - 0:18:15 : Do That Stuff
    0:18:19 - 0:21:36 : Gamin’ On Ya
    0:21:37 - 0:26:32 : Standing On The Verge Of Getting It On
    0:26:31 - 0:34:27 : Undisco Kidd (The Girl Is Bad)/Pussy
    0:34:27 - 0:37:24 : Children Of Production
    0:37:24 - 0:46:29 : Mothership Connection (Star Child)/Swing Down Sweet Chariot
    0:47:14 - 0:52:19 : Dr Funkenstein
    0:52:19 - 0:55:46 : Comin’ Round The Mountain
    0:55:55 - 1:00:56 : P Funk (Wants To Get Funked Up)
    1:01:42 - 1:16:28 : Give Up The Funk (Tear The Roof Off The Sucker)/Night Of The Thumpasorus Peoples
    1:17:31 - 1:21:29 : Funkin’ For Fun

  • Une brève généalogie politique de la cabane - La Grappe
    https://lagrappe.info/?Une-breve-genealogie-politique-de-la-cabane-154

    Qu’elle soit synonyme de l’enfance, d’un retour à la nature ou bien de formes de précarité, la cabane est une jonction à de nombreux imaginaires. Sans chercher à en faire un objet d’étude scientifique et complet, cet article propose une divagation, concernant une généalogie politique de cette forme d’habitat. Si certaines personnes ont choisi de se retirer dans des cabanes pour mieux s’opposer à la société de leur époque, nous pouvons aussi remarquer que les grandes contestations de ces dernières années ont remis au goût du jour ce type de construction, afin de renforcer la lutte et la cohésion. De la Zad aux Gilets Jaunes, c’est une manière de prolonger l’élan collectif et d’ancrer un combat dans un lieu, dans le temps, mais aussi dans la vie quotidienne. Si bien qu’il est possible de retracer, au travers de ces constructions simplistes, une longue histoire d’une recherche d’harmonie avec la nature qui nous entoure, d’une vision critique de la société de consommation et de contrôle, ainsi que de l’espérance de rapports émancipés et libérés des chaînes qui nous contraignent au quotidien.

    Une construction de Le Corbusier pour lui

    Une construction de Le Corbusier pour les autres

    #cabane #architecture #histoire #nature #zad @chezsoi

  • Qui est Myriam Lebkiri, dirigeante de la CGT, convoquée le 8 décembre par la gendarmerie ?
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/cgt/qui-est-myriam-lebkiri-dirigeante-de-la-cgt-convoquee-le-8-decembre-par-la-

    La secrétaire confédérale cégétiste est entendue ce vendredi par la gendarmerie, après des actions contre la réforme des retraites.

    À 39 ans, Myriam Lebkiri n’imaginait pas devoir répondre de son engagement syndical devant les gendarmes. Pas plus que de recevoir, en main propre, sa convocation, un mercredi soir à 20 heures, devant ses enfants. Ce vendredi 8 décembre, la secrétaire confédérale de la #CGT sera pourtant entendue par la brigade de recherche de Pontoise (Val-d’Oise) pour « dégradation ou détérioration légère d’un bien par inscription, signe ou dessin ». Assise dans son bureau au siège de la confédération, à Montreuil, elle rétorque : « Concrètement, on me reproche d’avoir collé des affiches durant le mouvement contre la #réforme_des_retraites. »

    À la différence de Sébastien Menesplier, un autre secrétaire confédéral entendu en septembre, Myriam Lebkiri n’est pas convoquée pour ses responsabilités syndicales, mais bien comme une personne physique. Elle sera aussi entendue pour « menace, violence ou acte d’intimidation envers un élu public pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’acte de son mandat ». Durant le mouvement, les cégétistes avaient multiplié les interpellations de députés pour les convaincre de ne pas voter cette réforme injuste et rejetée par plus de 90 % des actifs.

    #répression_antisyndicale

    • Répression antisyndicale : « Il y a de façon quasi systématique des poursuites et des convocations des dirigeants »

      https://www.liberation.fr/economie/social/repression-antisyndicale-il-y-a-de-facon-quasi-systematique-des-poursuite

      Plusieurs responsables de la CGT s’inquiètent d’un ciblage des syndicats par le gouvernement dans le sillage de la réforme des retraites. Un rassemblement est prévu ce vendredi 8 décembre à Pontoise pour soutenir deux représentants locaux convoqués par les gendarmes.

      Sophie Binet dénonce un « contexte de répression antisyndicale inédit depuis l’après-guerre ». Dans une lettre envoyée mardi 5 décembre à Elisabeth Borne et consultée par Libération, la secrétaire générale de la CGT s’inquiète et s’insurge contre une « réelle volonté politique de porter atteinte à l’action » des syndicats de travailleurs, au premier rang desquels la centrale qu’elle dirige. Dans son courrier, la numéro 1 de la CGT indique que plus de 1 000 militants de son organisation sont aujourd’hui poursuivis devant les tribunaux pour des faits relevant d’actions syndicales, notamment pendant la mobilisation du premier semestre 2023 contre la réforme des retraites. Réclamant une « loi d’amnistie », Sophie Binet dénonce une « judiciarisation des conflits sociaux » et « une grave dérive qui fait peser sur des individus la responsabilité d’actions qui ont été décidées collectivement ».

      Dans ce contexte, deux dirigeants de la CGT du Val-d’Oise, Myriam Lebkiri (par ailleurs membre du bureau confédéral de la CGT, la direction nationale) et Marc Roudet, sont convoqués vendredi matin en audition libre à la gendarmerie de Pontoise, devant laquelle un rassemblement de soutien est organisé. « On me reproche deux choses : détérioration légère et menaces envers un élu, liste Myriam Lebkiri. Mais je ne sais pas à quelle occasion précise, ni de quels faits exacts il s’agit. Par contre, ce que je sais, c’est que c’est dans le cadre de revendications contre la réforme des retraites. »

      Chargée de l’égalité femmes-hommes au sein du syndicat, elle constate une « montée en puissance », ces dernières années, des procédures et des convocations dirigées contre les leaders de la centrale de Montreuil. L’augmentation serait même « exponentielle » depuis le début de l’année. Myriam Lebkiri prend pour exemple la convocation à la gendarmerie de son collègue au bureau confédéral, Sébastien Menesplier, également numéro 1 de la très active Fédération des mines et de l’énergie, le 6 septembre. Deux membres de la direction de la CGT convoqués coup sur coup, « c’est du jamais vu », selon elle.

      Prélèvement ADN

      A la tête de l’union départementale de l’Allier et également membre de la direction confédérale, Laurent Indrusiak situe le « changement de doctrine » à 2016, avec la loi El Khomri du gouvernement Valls. D’après lui, ce tournant a pris de l’ampleur l’année suivante avec les ordonnances travail de septembre 2017 : « A ce moment-là, on a senti qu’il y avait de façon quasi systématique des poursuites et des convocations des dirigeants, dès qu’une action était menée. »

      A titre personnel, « tableau Excel » à l’appui, Laurent Indrusiak a recensé « 28 convocations » le visant nommément. Ce qui fait probablement de lui le syndicaliste français le plus sollicité par la police et la justice ces dernières années. Les prétextes varient d’un jour à l’autre : « Diffamation, entrave à la liberté de circulation [lors de blocages, ndlr], entrave à la liberté du travail, vitesse insuffisante [après une opération escargot], agression sonore ou encore manifestation non-déclarée. » Ce dernier motif, lui a par exemple été signifié après une manifestation à Montluçon (Allier) dans le cadre de la réforme des retraites. Ce jour-là, le cortège s’était scindé en deux et une partie de la foule n’avait pas suivi l’itinéraire prévu : « J’ai dû expliquer à la police que je n’avais pas le pouvoir de commander un cortège de 6 000 personnes », s’amuse-t-il à moitié. Une autre fois, il a été poursuivi pour dégradation de mobilier urbain. La raison ? « Des autocollants de la CGT collés sur des horodateurs. »

      Dernièrement, à l’issue d’une audition, on lui a aussi demandé de soumettre à un prélèvement ADN. « J’ai refusé car j’estime qu’un syndicaliste n’a pas à être fiché comme un criminel. Pour ça, je fais à nouveau l’objet de poursuites. Au moment où je vous parle, j’ai six affaires me concernant en cours d’instruction. » Par le passé, il a été condamné en appel pour manifestation non déclarée et destruction de mobilier urbain (« un feu de palettes et de pneus sur un rond-point ») à 10 000 euros d’amende avec sursis et 16 000 euros de dommages et intérêts au civil.

      « Le gouvernement s’est senti vaciller »

      Au-delà de ce cas extrême, les militants de la CGT ont le sentiment d’être délibérément ciblés par les autorités. A l’issue d’actions ou de manifestations organisées pendant la bataille contre la réforme des retraites, beaucoup de meneurs cégétistes disent avoir été les seuls représentants syndicaux convoqués ou poursuivis. Pourtant, la plupart des actions menées à cette période ont été décidées par l’intersyndicale formée pour l’occasion avec la CFDT, FO, SUD… C’est par exemple le cas en Haute-Vienne, où Arnaud Raffier, secrétaire de l’union locale, rapporte avoir été le seul syndicaliste convoqué après une coupure de courant ayant visé la caisse d’assurance retraite de Limoges : « Les autres meneurs présents devant le bâtiment n’ont pas été inquiétés. »

      Pourquoi s’en prendre uniquement à la CGT ? Laurent Indrusiak a sa petite idée : « Malgré nos difficultés, on reste l’organisation capable de mobiliser le plus de monde dans l’action. C’est ce qui inquiète le gouvernement. » Sollicité à ce sujet par Libération, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos questions. A ce jour, la lettre de Sophie Binet n’a pas non plus reçu de réponse de la part de la Première ministre. « Très en colère » à l’approche de son entrevue avec les gendarmes, Myriam Lebkiri estime, elle, que cette stratégie de « répression syndicale est à la hauteur de la peur qui a frappé le gouvernement » lors de ce dernier mouvement social. Pour elle, pas de doute, « il s’est senti vaciller et nous fait aujourd’hui payer l’addition ».

  • "« Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas » par Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée, écrivain La suite :
    ➡️ https://t.co/IJNgl1FO9n
    🎧en podcast https://t.co/iA4QuHBys9
    https://t.co/HUG8yIxtF5" / X
    https://twitter.com/Ccesoir/status/1732165702772044256

    ❝« Quand on tue dix fois plus de personnes que sa cible volontairement, on est dans une guerre contre les palestiniens, et non plus contre le Hamas »
    « Nous les analystes militaires, on pense qu’on en est à entre 20 et 30 000 morts à ce stade. Et il faut ajouter que dans ce type de bombardement on fait 4 fois plus de blessés. Ça veut dire qu’on a largement dépassé les 120 000 blessés ou tués. Pardon, mais c’est un carnage » https://twitter.com/MrPropagande/status/1732347902851235860
    @guillaume_ancel

    #massacre #crime_de_masse

    • Tout à fait pareil.
      N’empêche, quand tu regardes dans le détail des commentaires, tu découvres que des émissions entières sont organisées pour en parler, émissions sans contradictoire du tout et sans droit de réponse du tout.
      On est déconnecté de l’imposition, mais pas certain qu’on soit une majorité. La majorité, apparemment, suit l’imposition. Apparemment.

    • Enfin non. Pas tout à fait.
      Comme tu dois l’avoir vu, je suis sorti de ma caverne hier.
      Chez mes clients normaux, qui gagnent des salaires normaux de parisiens, et qui vivent à côté de la fondation qui a une structure en verre (j’ai oublié le nom, là, de suite), on discute au moment du repas des prochaines vacances. Loin de préférence. J’ai eu l’air con sur le coup en disant que je n’avais pas de tels projets de planifiés. Et puis on n’a pas discuté de Bibi, ni de terrorisme. Ni de politique. Soit c’est un non-dit, soit ils s’en foutent pour de vrai. Le moment le plus séditieux de la discussion, c’était quand on a causé de l’identité numérique, et du fait qu’à partir du moment qu’on possède une clef commune entre deux fichiers, l’anonymat n’existe pas. @olaf doit avoir les eu les oreilles qui ont sifflé. Autour de la table, ils ont tous rigolé en évoquant les promesses d’anonymat de France Connect. Bref. Dans le quotidien, les gens au courant de ce qu’il se dit dans les médias, les gens qui osent en parler, c’est super rare. A moins qu’ils sachent déjà qu’en en parlant avec moi, ça va encore être pénible. Y-a peut-être un petit peu de ça.

    • L’imposition médiatique était de droite. Maintenant elle serait plutôt d’extrême-droite.

      Et je crois que de plus en plus de gens sont conscients qu’ils sont sortis de la fenêtre d’Overton. Sur la plupart des sujets, si tu as une position un peu progressiste (écologie, capitalisme, Palestine…), l’imposition médiatique t’a bien fait comprendre que tu étais déjà hors de l’« arc républicain », et que ton opinion est en phase de criminalisation. (Ou au moins autorise n’importe quel abruti, même si son opinion est minoritaire à table, à t’agonir d’insultes parce que lui au contraire a bien conscience qu’il est dans son bon droit.) Même dire que tu n’es pas allé voir la dernière comédie de Christian Clavier, c’est pas évident-évident sous peine de se faire accuser de wokisme et de cancel culture.

      Donc soit tu causes du temps qu’il fait en évitant scrupuleusement de trop dériver vers les moyens de limiter le réchauffement climatique, soit tu fermes ta gueule.

      Nous avec les amis, on discute de l’éducation des enfants, du fait que les ados sont moches et sentent mauvais, et que de toute façon leurs profs sont tous des abrutis. On fait dans le consensuel, quoi.

    • J’ai beau me dire qu’il faut faire dans le consensuel, ou que je dois accepter une autre façon de voir les choses, j’en suis parfaitement incapable. Donc, j’ai perdu pas mal de relations, celleux qui au choix : ont voté macron dès la première fois parce qu’il est de gauche et ont persisté une seconde fois, qui restent devant BFM ou CNEWS parce que la petite fenêtre de vocifération leur suffit, qui m’ont mis dehors de force parce que je défendais les Gilets Jaunes, te parlent d’un super article dans causeur, qui rigolent du mot validiste, qui affirment que pas tout les hommes quand même, que les terres en Israël ont été achetées aux palestiniens, qui trouvent que les féministes exagèrent et que la pire des choses sur terre actuellement c’est le point médian ou qui te donnent un livre complotiste d’un air entendu.
      Bon, je vais passer une annonce pour promener des chiens, ça me fera sortir un peu.

    • @biggrizzly merci pour la tentative de creusage de la question de l’anonymat offert officiellement par France Connect pour les PAN. Bel effort.

      Au moins ça les a fait rigoler, ceci-dit, vu ce que tu en dis, ils sont pas nécessairement très crédibles et un foutage de gueule gratos vaut pas un argument solide. De ce que j’en comprends, ils font juste du FC bashing à hauteur d’avion, comme beaucoup de monde, ça semble à la mode et c’est légitime sous imposition médiatique. Du tchitchat pluie et beau temps d’informaticiens sois-disant sachants.

      En tout cas merci encore pour le retour.

    • @arno j’ai l’impression que tu décris le comportement des gens sous régime fasciste : faire très attention à ce qu’on dit, en toutes circonstances, sinon les "copains" vont te causer des ennuis ; eux, ou les grandes oreilles de la table d’à côté ; donc, fermer sa gueule - mais ça c’est une stratégie courante pour ne pas avoir d’emmerdes, pas spécialement sous regime fasciste. En revanche, accepter de faire dans le « consensuel » je sais pas si c’est tenable longtemps (cf @touti) ni même si c’est souhaitable, y compris pour ta propre santé mentale.

    • La santé mentale je crois que je l’ai conservée par la solitude. Du coup je passe souvent pour une personne arrogante ou déprimante alors que je souhaite juste partager certaines infos. Vaut-il mieux la solitude ou être entouré mais savoir que toute discussion hors consensus (la météo c’était mieux hier) risque de mener au mieux à une grosse déception. Dans un monde de fous, ce choix dépend de chacun·e, on passera peut-être en premier sur le peloton d’exécution en chantant un truc sur la liberté et en chiant dans notre froc, il parait que ça arrive avant l’heure. Bon, c’est vrai, en ce moment je pense à l’assassinat de Lorca.

    • Cabale médiatico-politique
      Offensive contre Mélenchon : une nouvelle campagne d’intimidation après un tweet
      https://www.revolutionpermanente.fr/Offensive-contre-Melenchon-une-nouvelle-campagne-d-intimidation

      Les médias et politiques se déchaînent à nouveau depuis hier contre Jean-Luc Mélenchon, après un tweet contre la journaliste Ruth Elkrief. Une véritable campagne d’intimidation qui instrumentalise à nouveau la lutte contre l’antisémitisme et tente de renvoyer dos-à-dos la France Insoumise et l’extrême-droite...

      ... Cette offensive, venue de tous bords jusqu’à ceux de l’ancienne NUPES, souligne à nouveau la nécessité de faire bloc mais aussi de construire des mobilisations et des perspectives indépendantes des organisations du régime et de la gauche institutionnelle. Des mobilisations qui, dans les semaines à venir, doivent continuer à porter sur la solidarité avec la Palestine, contre la criminalisation de cette cause et plus largement contre le climat autoritaire et réactionnaire, dont la cabale contre Jean-Luc Mélenchon est une nouvelle expression.

  • « Obsolescence des ruines » de Bruce Bégout
    https://topophile.net/savoir/obsolescence-des-ruines-de-bruce-begout

    Dans Obsolescence des ruines. Essai philosophique sur les gravats, publié aux éditions Inculte en 2022, le philosophe et écrivain Bruce Bégout propose une réflexion riche et fouillée sur la production architecturale contemporaine. Appuyée sur un nombre considérable de références, de Robert Smithson à Günther Anders, en passant, entre autres, par Hannah Arendt et Rem Koolhaas,... Voir l’article

  • 13’12 contre les violences policières [CLIP OFFICIEL]
    https://www.youtube.com/watch?v=sm3azYvsg5k

    Paroles (par ordre d’apparition des MC’s) : L’1consolable / Djamhellvice / Monsieur M / Res Turner / Skalpel / Sticky Snake (L’Alerte Rouge) / Nodja / Nada / Ywill (La Jonction) / Tideux / Démos (ACS) / Fl-How / Turiano (HPS) / Saknes (La Jonction) / K.Oni / Gaïden / Ben Akara (HPS), Siren / Mod Efok / Fik’s Niavo (Ul’Team Atom) / VII / Temsis (ACS) / Aladoum / Original Tonio / Templar (Ul’Team Atom) / Lili (CREW Z.1.D) / Saïdou (Sidi Wacho) / E.One (Première Ligne) / Erremsi / Kaïman Lanimal / Kimo (Libres Ratures) / Akeron / Billie Brelok.

    Musique : L’1consolable
    Mix et mastering : Blanka (La Fine Equipe) @ Kasablanka
    Graphisme pochette et web : Sly2
    Voix intro : Ramata Dieng

    Merci à IanB (#Désarmons-Les) pour sa précieuse aide ainsi qu’à #Ramata_Dieng pour son aimable participation.

    Les bénéfices des ventes seront intégralement reversés aux victimes et familles de victimes de la #police. ❞

    #violences_policières #violences_d'État #rap

  • COVID-19 et dysrégulation immunitaire : Résumé et ressources | Andrew Ewing
    https://cabrioles.substack.com/p/covid-19-et-dysregulation-immunitaire

    L’infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d’autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l’un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d’autres infections.

    Andrew Ewing est professeur de chimie et de biologie moléculaire à l’université de Göteborg, spécialisé dans la compréhension des bases de la communication entre les cellules du cerveau, et membre élu de l’Académie suédoise des sciences. Il est actif au sein du forum Vetenskaps en Suède, a cosigné/écrit des articles dans des périodiques suédois, norvégiens, français et américains, dont TIME, a fait partie de l’équipe qui a rédigé l’article du consensus Delphi sur le COVID-19 dans Nature, ainsi qu’un article dans Humanities and Social Sciences Communications.

    #Covid #système_immunitaire (effondrement du) #immunodéficience

    • La dysrégulation immunitaire est considérée par beaucoup comme une manifestation du COVID Long, mais elle se produit chez les patient·es après un COVID-19 sévère, modéré et léger. Le COVID Long est généralement défini par des symptômes, cependant, la dysrégulation immunitaire est souvent difficile à diagnostiquer en tant que symptôme. Bien que sa prévalence ne soit pas encore connue, l’association de la dysrégulation immunitaire avec le COVID Long indique qu’elle est au moins de l’ordre de 10% et qu’elle pourrait être considérablement plus importante.

      La prévalence des infections aiguës par le COVID-19 a été incroyablement élevée, ce qui a eu des conséquences considérables pour l’humanité. Les réinfections sont de plus en plus fréquentes, endommageant le système immunitaire et l’affaiblissant avant que les infections suivantes ne se produisent. Pendant cette période, et avec la possibilité d’une persistance virale démontrée par de nombreuses études, le système immunitaire n’est pas aussi fort et est plus sensible à d’autres agents pathogènes.

      Le SARS-CoV-2 provoque un dysfonctionnement immunitaire par le biais de plusieurs mécanismes directs et indirects, notamment la destruction d’importantes catégories de cellules immunitaires innées et adaptatives. Le taux de renouvellement des cellules sanguines d’un individu est un facteur qui détermine le caractère transitoire ou grave des dommages.

    • Vous croyez qu’il faudrait les prévenir, les infectiologues en carton pâte, que ce n’est pas le masque qui crée la « dette immunitaire » mais #SARS-CoV2 lui même ?

      L’infection par le COVID-19 a plusieurs effets très préoccupants sur le système immunitaire qui pourraient facilement conduire à favoriser d’autres agents pathogènes et à aggraver les conséquences des réinfections par le COVID-19. Ce dysfonctionnement ou vieillissement du système immunitaire est au moins l’un des scénarios les plus probables expliquant les récentes vagues de maladies comme le VRS, la grippe, le streptocoque A et d’autres infections. En revanche, la dette immunitaire n’est pas considérée comme une explication viable, car l’augmentation de ces maladies se poursuit dans les pays qui ont déjà connu des flambées la saison dernière et voient l’immunité diminuer pour bon nombre de ces maladies. Une autre préoccupation sérieuse à ce stade est que les infections répétées par le COVID-19 pourraient conduire à l’épuisement des cellules T CD8+ cytotoxiques, ce qui pourrait avoir des effets en aval sur d’autres maladies comme les cancers, car les cellules T jouent un rôle essentiel dans la limitation de la prolifération tumorale et il a été démontré qu’elles peuvent se différencier et devenir dysfonctionnelles.

    • Il a été démontré que chaque réinfection augmentait le risque cumulé de décès, d’hospitalisation et de séquelles dans de multiples systèmes d’organes, tant dans la phase aiguë que dans la phase post-aiguë. Cela montre que le système immunitaire n’est pas suffisamment protecteur pour limiter les dommages causés par de nouvelles infections par le COVID-19 ou d’autres infections, même après vaccination. Il s’agit d’un problème grave si nous sommes continuellement réinfecté·es avant que le système immunitaire ne se rétablisse à chaque fois.

      Donc, mis à part que le vaccin protège contre les formes graves et peut éventuellement faire baisser la charge virale, j’en suis à me demander si une nouvelle dose est bien pertinente. Le masque reste la meilleure protection contre les réinfections, non ?

    • Comme la plupart des gens sont totalement dés-incités de se re-vacciner, on va bientôt avoir la réponse : de + en + de gens sont à poil devant les variants.

      Le vaccin ne protège pas contre les réinfections de manière absolue, mais ça doit bien atténuer les chances quand même, surtout au début.
      Et vu la saleté en face, même 25% de protection, je prendrais (mais on ne sait pas).

      En fait, comme je le rabâche depuis 3 ans, faute de politique de santé publique, rien n’est réellement efficace dans une propagation yolo en population générale.

      Donc, la meilleure stratégie reste ceinture et bretelle pour limiter les risques de se retrouver le cul à l’air.

      Autrement dit : vaccin à jour + FFP2 + distanciation sociale au maximum possible selon les configurations perso × pro.

      On va me dire : « c’est pas tenable à long terme, surtout sans perspective d’amélioration ».

      Je te réponds : « ce qui m’a l’air pas du tout tenable, c’est d’avoir gagné un #Covid_Long à la loterie de portnawak généralisé et de se coltiner peut-être bien à vie des handicaps, dégradations et limitations diverses et variées de ta santé, sans l’ombre d’une solution thérapeutique. La seule bonne nouvelle étant que le probable raccourcissement de ton espérance de vie devrait te délivrer plus vite que prévu et te faire rater la fin du monde climatique. »

      Surtout que maintenant que les malades comme prévu commencent à peser dur sur les systèmes de santé, on est en train de finir le bazardement du bousin.

      D’où la nouvelle politique suisse de dire que les gens vont s’immuniser en tombant malades.
      https://www.rts.ch/info/suisse/14523106-lactuelle-vague-de-covid-en-suisse-favorisera-une-immunite-collective-r

    • Je rêve ou tu es en train de demander des avis médicaux sur internet ? :-)

      Pour ma part je conseille #ceinture_et_bretelles ; pas entendu qui que ce soit de sérieux dire le contraire.

      EDIT : tout comme monolecte !

    • L’actuelle vague de Covid en Suisse favorisera une immunité collective renforcée
      💩

      Les cas de Covid-19 sont à nouveau en hausse. Du point de vue de la défense immunitaire collective, selon le président de la Commission fédérale pour les vaccinations Christophe Berger, la vague actuelle est, dans une certaine mesure, bienvenue.

      La recrudescence actuelle est sous contrôle, précise Christophe Berger dans la NZZ am Sonntag ce dimanche. S’il déplore les cas de maladies, il souligne que cette vague fait en quelque sorte partie du concept de la politique d’immunisation actuelle. Le but de celui-ci est d’éviter les cas lourds et mortels en lien avec le coronavirus.

      Cet hiver, la vaccination est donc recommandée uniquement pour les personnes à risques d’infection sévère, c’est-à-dire les personnes âgées de 65 ans ou plus, ou souffrant de certaines maladies chroniques.
      Nouvelle stratégie face au Covid-19

      Pour le reste de la population, aucune vaccination n’est recommandée. Elle n’offre qu’une protection faible et de courte durée contre les formes bénignes, explique l’Office fédéral de la santé publique sur son site internet.

      Selon les experts, cités par la presse alémanique, en raison de contaminations ou de vaccinations antérieures, près de 98 % de la population possède déjà des anticorps.

      Selon Christophe Berger, il est important que cette immunité de base persiste, non plus grâce à la vaccination mais à une contamination.

    • Je rêve ou tu es en train de demander des avis médicaux sur internet ? :-)

      Bah oui, carrément @fil. J’ai des doutes sur l’innocuité de ces vaccins à ARN messager. Je m’en rapporte à mon expérience personnelle (qui ne vaut pas grand chose mais c’est du vécu) ; à chaque injection, je suis quand même bien cogné. A quoi cela est-il dû, je ne sais pas et je n’ai pas non plus vraiment cherché.
      Donc oui, l’attitude la plus « safe » est ceinture et bretelle. Question interaction sociale, pas trop de soucis avec ça vu que nous nous « ensauvageons » un peu plus chaque jour ...

      Ceci dit @monolecte, si même la Suisse baisse la garde et adopte la raclette attitude, oui, il y a de quoi flipper parce que, en principe, iels sont plutôt de nature méfiante voire un tantinet parano les citoyen·nes de la Confédération ...
      [edit] : après, les grands chefs ne représentent qu’une faible proportion de la population et les laquais médiatiques qui les relaient n’ont pour seule préoccupation que d’aller à la gamelle.

    • Donc, un machin prévu pour obtenir une bonne réponse immunitaire donne une bonne réponse immunitaire… 🤷‍♀️

      Perso, j’ai + flippé quand un des vaccins a donné que dalle comme réponse. Vu les zinzins qui trainent jusque dans les officines, j’ai passé 6 mois (non, quand même pas !) à me demander si je n’étais pas tombée sur une antivaxxx qui m’avait filé du liquide phy en ricanant.

      Oui, en santé publique (si on peut encore appeler ça comme ça), ce sont les assurantiels qui ont pris le pouvoir. Autrement dit : à combien tu estimes ta précieuse santé et combien t’es prêt à raquer ?

      Les gueux, ils vont profiter des bienfaits des méthodes « naturelles », comme au bon vieux temps de l’espérance de vie à 35 ans.

  • Moon of Alabama
    https://www.moonofalabama.org

    Voilà des semaines qu’on évoque un « inside job ». Je ne pouvais pas me résoudre à y croire. Mais tout de même, ça commence à faire beaucoup d’éléments entre les avertissements pas reçus, la relocalisation de la rave party, etc.

    The Israeli Haaretz headlines:

    Did Hamas Make Billions Betting Against Israeli Shares Before October 7 Massacre?
    Giant gambles against Israel on the markets in Tel Aviv and Wall Street days before Hamas’ attack made billions. Somebody seems to have known about the plan in advance

    The story is unfortunately pay-walled and I have yet to find an archive version of it. An archived version is now available.

    We know that Batteridge’s law of headlines says:

    Any headline that ends in a question mark can be answered by the word no.

    It was thereby not Hamas which profited from unusual short positions but likely someone else.

    The Haaretz story is based on a very recent study by two law professors with experience in market regulations from New York University and Columbia University.

    A PDF file of the study, Trading on Terror?, is available at the Haaretz site.

    Its abstract says:

    Recent scholarship shows that informed traders increasingly disguise trades in economically linked securities such as exchange-traded funds (ETFs). Linking that work to longstanding literature on financial markets’ reactions to military conflict, we document a significant spike in short selling in the principal Israeli-company ETF days before the October 7 Hamas attack. The short selling that day far exceeded the short selling that occurred during numerous other periods of crisis, including the recession following the financial crisis, the 2014 Israel-Gaza war, and the COVID-19 pandemic.

    Similarly, we identify increases in short selling before the attack in dozens of Israeli companies traded in Tel Aviv. For one Israeli company alone, 4.43 million new shares sold short over the September 14 to October 5 period yielded profits (or approximates avoided losses) of 3.2 billion NIS on that additional short selling. Although we see no aggregate increase in shorting of Israeli companies on U.S. exchanges, we do identify a sharp and unusual increase, just before the attacks, in trading in risky short-dated options on these companies expiring just after the attacks.

    We identify similar patterns in the Israeli ETF at times when it was reported that Hamas was planning to execute a similar attack as in October. Our findings suggest that traders informed about the coming attacks profited from these tragic events, and consistent with prior literature we show that trading of this kind occurs in gaps in U.S. and international enforcement of legal prohibitions on informed trading. We contribute to the growing literature on trading related to geopolitical events and offer suggestions for policymakers concerned about profitable trading on the basis of information about coming military conflict.

    3.2 billion New Israeli Shekel are about $800+ million. And, as I understand it, those only were the profits from a small part of the whole operation.

    I am not qualified sufficiently to judge the study but the quoted sources and data seem reasonable.

    EIS is an exchange-traded fund that tracks Israeli shares in New York. The spike in shorts volume of EIS was indeed hefty.

    bigger

    The short options were only for a very limited period. At least some would have expired on October 13.

    So it definitely looks as if on Monday, October 2, someone was sure enough on that soon something ’bad’ would happen to Israel. That someone had enough market knowledge and money to take the risk of a false alarm in exchange for a huge potential profit.

    Who that person or group was is for anyone to guess.

    • Il y a toute une explication ici comme quoi ce serait tout faux. Je m’en remets à plus compétent...

      https://en.globes.co.il/en/article-huge-errors-in-us-study-about-tase-short-sellers-1001464098

      Tel Aviv Stock Exchange EVP head of trade Yaniv Pagot: The researchers did not realize that TASE shares are quoted in agorot not shekels.

      Tel Aviv Stock Exchange EVP head of trade Yaniv Pagot has told “Globes” that the findings of a US research study claiming that investors carried out major short trades on Israeli shares, with an emphasis on Bank Leumi (TASE:LUMI), are inaccurate and divorced from reality.

      Bank Leumi shares are among the most traded on the TASE and were at the heart of the research published on December 3 by Robert J. Jackson Jr. of the New York University School of Law and Prof. Joshua Mitts of Columbia Law School. They found a sharp and significant rise in short sales of Bank Leumi shares as well as ETFs that track Israeli companies in the days preceding the surprise Hamas attack on October 7.

    • https://www.lorientlejour.com/article/1359627/israel-enquete-sur-des-investisseurs-qui-ont-vendu-a-decouvert-juste-

      Les recherches menées par les professeurs de droit Robert Jackson Jr, de l’université de New York, et Joshua Mitts, de l’université de Columbia, ont mis en évidence d’importantes ventes à découvert d’actions avant les attaques.

      Israël enquête sur des investisseurs qui ont vendu à découvert juste avant le 7 octobre

      Les autorités israéliennes enquêtent sur des affirmations de chercheurs américains selon lesquelles certains investisseurs auraient eu connaissance à l’avance d’un plan du Hamas visant à attaquer Israël le 7 octobre et auraient utilisé cette information pour tirer profit de titres israéliens, a rapporté Reuters.

      Les recherches menées par les professeurs de droit Robert Jackson Jr, de l’université de New York, et Joshua Mitts, de l’université de Columbia, ont mis en évidence d’importantes ventes à découvert d’actions avant les attaques. « Quelques jours avant l’attaque, les négociants semblaient anticiper les événements à venir », écrivent-ils, citant des intérêts à découvert dans le MSCI Israel Exchange Traded Fund (ETF) qui ont « soudainement, et de manière significative, augmenté » le 2 octobre selon les données de l’Autorité de régulation de l’industrie financière (FINRA).

      « Juste avant l’attaque, la vente à découvert de titres israéliens à la bourse de Tel Aviv (TASE) a augmenté de façon spectaculaire », écrivent-ils dans leur rapport de 66 pages. En réponse, le TASE a renvoyé Reuters à l’Autorité israélienne des valeurs mobilières, qui a déclaré : « La question est connue de l’autorité et fait l’objet d’une enquête par toutes les parties concernées ».

      Une porte-parole de l’Autorité de régulation des marchés financiers n’a pas donné plus de détails tandis que la police israélienne n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat. Les chercheurs ont indiqué qu’avant le 7 octobre, les ventes à découvert - dans lesquelles les investisseurs s’attendent à ce que le prix d’une action baisse, afin de la racheter à un prix inférieur en réalisant un bénéfice -, « ont dépassé les ventes à découvert qui se sont produites pendant de nombreuses autres périodes de crise ».

      Augmentation brutale et inhabituelle

      Cela inclut la récession qui a suivi la crise financière de 2008, la guerre Israël-Gaza de 2014 et la pandémie de Covid-19. Dans leur rapport, Robert Jackson Jr et Joshua Mitts avancent que pour Leumi, la plus grande banque israélienne, 4,43 millions de nouvelles actions vendues à découvert entre le 14 septembre et le 5 octobre ont généré des profits de 3,2 milliards de shekels (862 millions de dollars) sur cette vente à découvert supplémentaire.

      « Bien que nous n’observions pas d’augmentation globale des ventes à découvert d’entreprises israéliennes sur les marchés boursiers américains, nous constatons une augmentation brutale et inhabituelle, juste avant les attentats, des échanges d’options risquées à court terme sur ces entreprises, qui expirent juste après les attentats », ont-ils déclaré.

      « Nos résultats suggèrent que des traders informés des attaques à venir ont profité de ces événements tragiques et, conformément à la littérature antérieure, nous montrons que ce type de transactions se produit dans les lacunes de l’application, aux États-Unis et au niveau international, des interdictions légales relatives aux transactions en connaissance de cause ».

      Les professeurs ont évoqué les tendances observées au début du mois d’avril, lorsqu’il a été signalé que le Hamas préparait initialement son attaque contre Israël. « Le volume des transactions à découvert sur l’EIS (le MSCI Israel ETF) a atteint le 3 avril des niveaux très similaires à ceux observés le 2 octobre, et était bien plus élevé en ordre de grandeur que les autres jours précédant le 3 avril », ont-ils déclaré.

      L’histoire de cette nouvelle étude a été rapportée pour la première fois sur le site d’information financière israélien The Marker.

      (Cet article est une traduction d’une dépêche de l’agence Reuters.)

    • Note que ceci :

      Tel Aviv Stock Exchange EVP head of trade Yaniv Pagot: The researchers did not realize that TASE shares are quoted in agorot not shekels.

      est totalement délirant ! et sent la réaction paniquée de quelqu’un qui dit n’importe quoi.

      Se mélanger entre la monnaie (shekel) et ses centimes (agora/agorot) !? pourquoi ne l’auraient-ils fait que pour le jour de l’attaque. Si on fait l’erreur, c’est sur toute la période de cotation… Par ailleurs, le texte parle bien - de façon répétée – du volume des transactions et l’évalue en mentionnant le nombre d’actions échangées. Pas question d’unité monétaire, donc.

    • L’information circule mais ne quitte pas les pages financières des MSM. Ici CNN Business, avec entretien téléphonique avec l’un des auteurs.

      On peut être rassuré : l’autorité de surveillance boursière israélienne connait l’existence du problème et enquête…

      MSCI Israel ETF : Unknown traders appear to have anticipated October 7 Hamas attack, research finds | CNN Business
      https://www.cnn.com/2023/12/04/business/some-traders-appear-to-have-anticipated-october-7-hamas-attack-research-finds/index.html

      Mitts, one of the paper’s authors, told CNN in a phone interview that due to the limited nature of public trading data, he believes it’s “highly likely” there is more trading that went on behind the scenes. “We are only seeing the tip of the iceberg,” Mitts said. “There is a lot more out there that we can’t pick up on but that regulators should be looking at.”

      Mitts added that he and Jackson, his co-author, are “very confident” that the trading activity is “exceptional” and “extraordinary” when compared with over a decade of trading and “not the product of ordinary trading.”

      The authors at present don’t know the location of parties making trades and whether the traders were connected to any particular financial firms, government entities or terrorist organizations. And they urge caution before drawing such conclusions.

      “Linking it back to Hamas is very speculative and we’re not suggesting this,” Mitts said, adding there are a wide range of possibilities including the potential that someone “overheard something” and acted on it.

      The US Securities and Exchange Commission responded that it “does not comment on the existence or nonexistence of a possible investigation.”

      The Israeli Securities Authority did not respond to CNN’s request for comment. The Israeli regulator told Reuters: “The matter is known to the authority and is under investigation by all the relevant parties.”

    • J’ajouterais que le premier auteur n’est pas n’importe qui : spécialiste des transactions boursières, il s’intéresse particulièrement aux inégalités d’accès à l’information boursière et, donc, aux délits d’initiés ; il a été pendant deux membre de la SEC commission fédérale de régulation et de contrôle des échanges financiers (au titre du parti démocrate).
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_J._Jackson_Jr.

    • vu par Haaretz qui arrive à lire dans l’article - et dans les déclarations de Mitts (cf. CNN, supra) - ce que les auteurs affirment ne pas pouvoir établir, l’affirmant même comme hautement hypothétique.

      Did Hamas Make Millions Betting Against Israeli Shares Before October 7 Massacre ? - Israel News - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/2023-12-04/ty-article-magazine/.premium/did-hamas-make-billions-betting-against-israeli-shares-before-october-7-massacre/0000018c-348d-d5f2-a5cc-769d7bea0000

      While the source of the putative information leading to the short selling isn’t known, it plausibly originated in Hamas circles: “Our findings suggest that traders informed about the coming attacks profited from these tragic events,” they wrote.

      Jackson served as commissioner of the U.S. Securities and Exchange Commission and Mitts is an expert on short selling, where the investor is betting against the security. He is also familiar with the Israeli market.

  • La marche de 83 : histoire d’une égalité manquée : un podcast à écouter en ligne | La série documentaire
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-marche-de-83-histoire-d-une-egalite-manquee

    Pour LSD, 40 ans après la marche pour l’égalité et contre le racisme, Charlène De Vargas cherche à comprendre comment et pourquoi en France, le système colonial continue de nourrir les inégalités, la division et le souffle du racisme.

  • « Les Trois Brigands », la littérature jeunesse chahutée : épisode • 4/4 du podcast Il était une fois… la littérature de jeunesse
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/les-trois-brigands-la-litterature-jeunesse-chahutee-2108556


    Couverture des « Trois Brigands » illustré par Tomi Ungerer - © 1968, l’école des loisirs, Paris

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10076-30.11.2023-ITEMA_23568851-2023C36128S0334-21.mp3

    Jeudi 30 novembre 2023

    En 1968, paraît en France "Les Trois Brigands". L’album pour enfants incarne une contre-culture dans la littérature jeunesse à partir des années 1960. Iconoclaste, l’ouvrage présente un monde sombre où les méchants deviennent accueillants pour Tiffany, la petite fille qu’ils ont fait captive.

    Avec

    – Loïc Boyer Designer graphique indépendant
    – Anne Schneider Maîtresse de conférences en littérature française à l’Université Caen Normandie

    Un éléphant, un castor et un reporter à houpette, voici trois figures de l’année 1931, avec la création de Père Castor par Paul Faucher, de Barbar par Cécile et Jean de Brunhoff, et de la parution de Tintin au Congo, une nouvelle aventure que propose Hergé. Pourtant, en 1931, un événement passe inaperçu et c’est normal : la naissance d’un enfant à Strasbourg. Il s’agit de Tomi Ungerer qui, trente ans plus tard, avec les "Les Trois Brigands", chahute la littérature destinée aux enfants.

    “Les Trois Brigands”, une création née aux États-Unis

    Les Trois Brigands a été illustré et écrit par Tomi Ungerer aux États-Unis en 1961. L’ouvrage est dessiné par un Européen parti chercher aux États-Unis une terre propice à la création après la Seconde Guerre mondiale. "Tomi Ungerer est un enfant de la guerre qui a subi l’occupation allemande. Il est issu de la bourgeoisie protestante. Il a appris l’alsacien sur le tas et est mâtiné de trois langues. À vingt ans, il décide de partir avec son carton de dessin sous le bras", raconte Anne Schneider. La littérature jeunesse trouve à New York un terreau où des auteurs et autrices, illustrateurs et illustratrices peuvent plus aisément coucher leurs inspirations sur papier. "Il y a une scène effervescente à New York avec une création d’arts plastiques qui va dans toutes les directions et qui nourrit Tomi Ungerer. Les Américains perçoivent d’ailleurs son style comme européen", explique Loïc Boyer. "C’est aussi cela qui plaît aux États-Unis, cette forme d’exotisme de Tomi Ungerer."

    Une œuvre de contre-culture ?

    L’œuvre participe d’une contre-culture qui bouleverse les rôles prédéterminés imposés aux protagonistes de la littérature jeunesse. À partir des années 1960 et 1970 au fil des pages, les enfants ne sont plus forcément punis pour leurs bêtises. Ils sont même encouragés à questionner l’autorité des adultes et leur hubris. "Ce qui est nouveau, c’est la façon dont les illustrateurs et auteurs vont considérer l’enfant. Pour eux, l’enfant peut aller jusqu’à une transgression permanente et totale de la figure maternelle et de l’autorité. Tomi Ungerer s’inscrit dans cette démarche", explique Anne Schneider. "Il y a une vertu éducative chez Tomi Ungerer. Quelque chose de subversif mais qui prend l’enfant en compte comme un personnage à part entière." D’un point de vue graphique et visuel, la rupture entre le monde des enfants et celui des adultes est quasiment invisible. "Il y a un univers pop dans l’album qui est en décalage avec le vocabulaire graphique pour les enfants. (...) La critique identifie ce style à la publicité plus qu’à l’édition de jeunesse", explique Loïc Boyer. "Les illustrations sont picturalement extrêmement fortes. Il est sur des aplats de couleurs. Il y a une présence du noir qui est très importante et qui à l’époque ne correspond pas graphiquement à ce qu’on a l’habitude de voir pour les enfants", explique Loïc Boyer.

    En France, une littérature jeunesse bouleversée

    C’est justement à travers des ponts entre New York et Paris que la littérature pour enfants trouve une nouvelle jeunesse en France. Grâce notamment à des éditeurs tels que Delpire ou François Ruy-Vidal, qui veulent pour les enfants des histoires et des dessins encore réservés aux plus grands. "Tout le projet de François Vidal, c’est de dire que les enfants ne sont pas en dehors de la société mais qu’ils en font partie. Donc on s’adresse à eux comme on s’adresse aux adultes", explique Loïc Boyer. Ces éditeurs dénichent en France une génération d’auteurs qui trouve sa place dans le paysage de la jeunesse. L’imaginaire des plus petits trouve là un accès aux mondes du design, de la presse et de la publicité.

    Le mouvement n’est pas dénué d’intentions politiques. Les personnages de femmes et de petites filles de Tomi Ungerer ont du caractère et de l’initiative. À partir des années 1970, des histoires comme Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon proposent aux petites filles de nouveaux rôles qui façonnent leurs générations.

    [...]

    Références sonores

    Archive INA de la psychanalyste Françoise Dolto à propos des lois sociales pour l’enfance, RTF, 1948
    Extrait d’une lecture par Tomi Ungerer des "Trois Brigands" dans le film réalisé par Hayo Freitag, 2007
    Archive INA de François Ruy-Vidal sur la lecture des enfants, RTF, 1975
    Archive INA de l’éditeur américain Harlin Quist au sujet de l’illustration de jeunesse, France Inter, 1997
    Archive INA d’Arthur Hubschmid, fondateur de l’école des loisirs, Antenne 2, 1986
    Archive INA de Christian Bruel, fondateur des Éditions du "Sourire qui mord", à propos du métier d’éditeur pour enfants, France Culture, 1978
    Archive INA de Tomi Ungerer lors d’une séance de dédicace à Strasbourg, "Autour d’eux", Grand Est, 1997
    Musique du générique : Gendèr par Makoto San, 2020

    • Les subtilités de l’historien Limace lancé sur le temps long à la traque de ces moments particuliers n’ont pas bénéficié de l’absence des Signes de Piste dans sa bibliothèque enfantine . Les fonctions apprenantes n’ont pas encore été clairement identifiées dans les nouveaux régimes du travail .

    • en 1962, les éditions américaines Atheneum publient le texte sous l’appellation The Three Robbers, mais ils suppriment la morale d’origine : « Quelle que soit la couleur de l’argent, il n’est jamais trop tard pour en faire un bon usage », que l’on ne retrouvera plus par la suite dans aucune version du texte d’Ungerer quelle que soit sa langue. Cette omission affadit nettement le texte et, à cette morale très ungerérienne, plutôt subversive, se substitue une conclusion bien sage : « À la fin, ils bâtirent une muraille tout autour de la ville avec trois tours imposantes, une pour chaque brigand, pour les remercier. »

      https://www.scielo.br/j/ct/a/WtjqRPFhRYZKJqMgCPP5HXk

      Sur la réedition d’Otto :

      Sont évoqués dans Otto : « les juifs, l’étoile jaune, les ruines, les tanks, les fusillades » ou encore « la déportation » : « David et ses parents avaient été déportés dans un camp de concentration », évocation gommée de la réédition française de l’album en 2010, dans laquelle, étonnement, ne figure plus que le mot « prison ». Pourtant, les mots « déportés, camp de concentration, bombardements, chambre à gaz » du texte de 1999 correspondent bien au projet de Tomi Ungerer

      https://sflgc.org/acte/anne-schneider-ecrire-la-guerre-en-litterature-de-jeunesse-representations-ad

  • Hé ben voilà : derrière la théorie du Grand remplacement, on retrouve bien le vieux fantasme antisémite, hérité des Protocoles, d’une conspiration juive pour détuire le pays.

    Vidéo postée par Yoan Gvilman De Souza :
    https://twitter.com/samanthawhite__/status/1731641136693883273

    Zemmour : « Ce sont les Juifs français de gauche qui ont empêché la France de se défendre des Arabes. Mes pires adversaires furent le Grand rabbin de France et le CRIF »
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1731641084915146752/pu/vid/avc1/828x458/raXFPfH-SF4MwZUA.mp4?tag=12


    C’est l’élément qui manque toujours dans la critique du « Grand remplacement », c’est que ce n’est pas qu’un « constat démographique » erroné, c’est surtout l’idée qu’il y aurait des « grands remplacistes » (comme dit Finkielkraut) qui complotent pour détruire la France. Et évidemment, comme dans « Qui ? Qui ? Qui ? », le non-dit des responsables occultes relèvent du dogwhistle antisémite. (Non-dit pour une fois explicité par Zemmour.)

  • Miguel Amorós, Généalogie de la pensée molle, 2015

    La première grande difficulté de la #critique_radicale est de trouver un sujet capable de rétablir ladite distance, c’est-à-dire capable de penser, car les communautés de combat nées des conflits ne sont presque jamais assez fortes et stables. Elles ne sont guère enclines au débat avec une volonté de conclure. La présence des #classes_moyennes les transforme en « communautés de carnaval » ou en « communautés garde-robes », selon l’expression de Zygmunt Bauman, c’est-à-dire en masses réunies dans des spectacles sans intérêts communs mais partageant une illusion de courte durée, une identité momentanée, politique ou sociale, qui sert à canaliser la tension accumulée lors des journées routinières. Dans ce type de pseudo-communauté, dès la fin des protestations festivalières, tout reste en l’état. L’effet le plus néfaste des spectacles contestataires des derniers temps est qu’en dispersant l’énergie des conflits sociaux véritables dans des salves cérémonielles, ils avortent les véritables communautés combattantes. L’invasion par l’affectivité insatisfaite annule toute tentative de communication rationnelle, et c’est pourquoi les assemblées évitent les débats décisifs et lâchent leurs émotions, attirant une pléthore de personnages névrotiques et caractériels. Il est évident que si les crises ne sont pas suffisamment profondes pour générer des antagonismes irréconciliables et menacer sérieusement la survie d’une des parties, la peste émotionnelle désactivera toujours les conflits réels et les fragments postmodernes contamineront toute réflexion bien intentionnée. La tâche immédiate de la critique consistera alors à dénoncer les mécanismes psycho-politiques de contention et la mentalité bourgeoise conformiste où ils sont ancrés.

    Il est nécessaire d’expliquer les symptômes de la crise sociale historique sans jamais abdiquer la Raison qui est, comme le dit Horkheimer, « la catégorie fondamentale de la pensée philosophique, la seule capable de l’unir au destin de l’humanité ». À ce stade, il s’agit d’être #conservateur car il est nécessaire de préserver une pensée qui doit servir à transformer radicalement le monde . En définitive, il faut continuer l’utopie qui n’est rien d’autre qu’une raison sui generis, une raison imaginative.

    https://sniadecki.wordpress.com/2023/11/03/amoros-molle-fr

    #Miguel_Amoros #postmodernisme (plus pertinent que woke ?) #utopie

  • Pourquoi le “Suprématisme Blanc” n’est pas un phénomène marginal : un livre d’Alexander L. Hinton – Outside Dana Hilliot
    https://outsiderland.com/danahilliot/suprematisme-blanc

    L’arrivée au pouvoir de Donald Trump et la radicalisation de nombreux membres du Parti Républicain, le succès rencontré par l’ « alt-right » aux États-Unis et l’activisme des militants d’extrême droite (et notamment le trauma causé par le défilé des suprématistes blancs dans les rues de Charlottesville en août 2017) ont suscité selon l’auteur des analyses très insuffisantes dans la littérature politique. Plutôt que d’y voir l’activisme de groupes marginaux, voire d’individus isolés et dérangés mentalement, ou aux biographies dramatiques, A.L. Hinton explique comment les politiques erratiques, le racisme structurel, la promotion de l’exceptionnalisme américain et la conviction que les États-Unis sont parvenus à une société sans distinction de couleur ont détourné l’attention des racines profondes de la violence suprématiste blanche dans le passé brutal des États-Unis, et ce depuis la colonisation et l’esclavage. Nos institutions (et ça vaut évidemment pour l’Europe, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, etc.) sont structurées par le racisme – il faut être aveugle et sourd (ou raciste) pour ne pas en être persuadé : les politiques migratoires honteuses en Europe suffiraient à le démontrer, et l’exploitation coloniale (et son cortège de massacres, de viols, de camps d’internement et de génocides) ne s’est pas achevée avec la « décolonisation ». Le choc et la dénonciation de l’horreur nazie n’a absolument pas mis un terme à l’antisémitisme, et la déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ou l’inscription du génocide aux Nations Unis la même année n’ont pas changé grand-chose aux structurations racistes des rapports Nord-Sud (et de la considération au sein même des sociétés démocratiques occidentales des « racisés de l’intérieur »).

    Le terreau qui voit pousser ces excroissances radicales partout dans les pays occidentaux est encore on ne peut plus présent. Dans l’extrait du livre de A.L. Hinton que je traduis ici, il est rappelé que ces mouvements, aussi groupusculaires soient-ils, peuvent rapidement, si les circonstances s’y prêtent, s’amplifier et donner lieu au pire.

    • Commentaire sur Mastodon de @danahilliot@climatejustice.social

      Je crois qu’un certain nombre de gens essaient de « mesurer » ce qui se passe (chez nous mais aussi chez nos voisins, et à vrai dire dans la plupart des régimes à peu près démocratiques) 😞 Mais que cette compréhension demande un minimum de culture politique (laquelle culture a été ruinée en partie par des décennies de dépolitisation néolibérale)

      Pour ce qui est de la répression des mouvements socio-écologiques, il s’agit d’une lutte du pouvoir (dans sa forme néolibérale quasiment hégémonique actuellement dans le monde) contre l’émergence de tout récit alternatif (la vieille formule de Thatcher : « there is no alternative » ou la sortie de G.W. Bush : « notre mode de vie n’est pas négociable », impliquent la « silentisation » de la critique - ce qui pose du coup un sacré problème concernant la démocratie - et constitue une tragédie dans la perspective de la lente catastrophe qu’est le dérèglement climatique)

      Quant à l’émergence, bel et ben audible et visible, du récit radicalement xénophobe, raciste, plus ou moins fasciste, suprématiste blanc, et immunitaire (comme dirait Roberto Esposito), elle n’est que l’écume qui accompagne la déferlante xénophobe, raciste, etc.. des politiques européennes en matière de non-hospitalité et de néocolonialisme : ces droites décomplexées, qui édifient désormais sans aucun scrupule un continent forteresse parsemé de camps d’internement (pas seulement à ses frontières). Ce décalage vers l’extrême droite de gouvernants supposés au centre droit (élus comme tels en tous cas), libère ces groupes radicaux en quelque sorte, qui ont toujours été là (chaque génération produit ce genre de groupes en fait : parce que le suprématisme racial demeure un mouvement de fond comme l’a très bien analysé pour les USA Alexander L. Hilton :

      https://outsiderland.com/danahilliot/suprematisme-blanc

      ça n’a rien de marginal en réalité.
      ).
      Ils sont les idiots utiles des gouvernements dans la mesure où leur extrémisme fait passer les politiques xénophobes européennes pour un ensemble de mesures rationnelles, inévitables et modérées ("il n’y a pas d’alternatives")

      Ce qui devient inaudible, là aussi, ce sont les récits rappelant les devoirs d’hospitalité, la solidarité internationale (notamment envers les pays du sud), la responsabilité des pays du nord dans les dominations dans l’histoire globale (notamment coloniale et néocoloniale). C’est d’ailleurs là où les deux répressions se rejoignent comme le voit très bien chez nous quelqu’un comme Didier Fassin par exemple : les militants « climatiques » et « humanistes » se retrouvent (et se retrouveront de plus en plus au fur et à mesure de l’avancée de la catastrophe climatique) sur les questions de justice environnementale (les « socio-ecological relationship ») - et dans cette résistance aux gouvernants néolibéraux qui veulent les réduire au silence.

      Je crois que tout cela (je résume vraiment) est bien compris (et s’articule fort bien à la logique de l’hyper-capitalisme global). Et absolument sinistre, dramatique, et bientôt tragique.

  • L’affaire Dupond-Moretti pour celles et ceux qui n’ont rien compris
    https://www.frustrationmagazine.fr/affaire-dupond-moretti

    Le traitement médiatique des #affaires judiciaires touchant des politiques français est largement incompréhensible : le plus souvent, l’historique n’est jamais ou très succinctement rappelé, seules des expressions juridiques absconses sont utilisées (« prise illégale d’intérêt », dans le cas Dupond-Moretti, ça veut dire quoi ?) de telle sorte que les ministres sortent doublement blanchis : […]

    #Décrypter_-_Politique_politicienne #dupond_moretti #justice_de_classe

  • Israel Knew Hamas’s Attack Plan More Than a Year Ago
    https://www.nytimes.com/2023/11/30/world/middleeast/israel-hamas-attack-intelligence.html

    #Israeli officials obtained #Hamas’s battle plan for the Oct. 7 terrorist attack more than a year before it happened, documents, emails and interviews show. But Israeli military and intelligence officials dismissed the plan as aspirational, considering it too difficult for Hamas to carry out.

    The approximately 40-page document, which the Israeli authorities code-named “Jericho Wall,” outlined, point by point, exactly the kind of devastating invasion that led to the deaths of about 1,200 people.

    The translated document, which was reviewed by The New York Times, did not set a date for the attack, but described a methodical assault designed to overwhelm the fortifications around the Gaza Strip, take over Israeli cities and storm key military bases, including a division headquarters.

    Hamas followed the blueprint with shocking precision. The document called for a barrage of rockets at the outset of the attack, drones to knock out the security cameras and automated machine guns along the border, and gunmen to pour into Israel en masse in paragliders, on motorcycles and on foot — all of which happened on Oct. 7.

    The plan also included details about the location and size of Israeli military forces, communication hubs and other sensitive information, raising questions about how Hamas gathered its intelligence and whether there were leaks inside the Israeli security establishment.

    The document circulated widely among Israeli military and intelligence leaders, but experts determined that an attack of that scale and ambition was beyond Hamas’s capabilities, according to documents and officials. It is unclear whether Prime Minister Benjamin Netanyahu or other top political leaders saw the document, as well.

    [...]

    Officials privately concede that, had the military taken these warnings seriously and redirected significant reinforcements to the south, where Hamas attacked, Israel could have blunted the attacks or possibly even prevented them.

    [...]

    Underpinning all these failures was a single, fatally inaccurate belief that Hamas lacked the capability to attack and would not dare to do so. That belief was so ingrained in the Israeli government, officials said, that they disregarded growing evidence to the contrary.

    • Selon le « New York Times », des responsables israéliens ont eu connaissance, il y a plus d’un an, d’un plan d’attaque inédit du Hamas
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/12/01/en-direct-guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-annonce-avoir-repris-le-co

      [...] Or, en juillet, une analyste de l’unité d’élite du renseignement 8200, avait averti qu’un exercice militaire que venait de conduire le Hamas ressemblait en plusieurs points au plan de l’attaque prévu dans le document « Jericho Wall ». Mais un colonel de la division militaire responsable de Gaza avait écarté ce scénario, le qualifiant de « totalement imaginaire ».

      « Je réfute catégoriquement l’idée que ce scénario soit imaginaire (…) il s’agit d’un plan pour une guerre » pas simplement pour une attaque « contre un village », écrit cette analyste dans des e-mails cryptés consultés par le journal. « Nous avons déjà eu une expérience similaire il y a cinquante ans sur le front sud à propos d’un scénario qui semblait imaginaire. L’histoire pourrait se répéter si nous ne sommes pas prudents », a écrit l’analyste de manière quasi prophétique à ses collègues, en référence à la guerre de Kippour, en 1973.

      D’après le « Times », si le document « Jericho Wall » a circulé au sein de la hiérarchie militaire israélienne, on ignore si le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et son cabinet l’ont consulté.

      #Hamas #Israël

    • Les cibles sont proches de la frontière et souvent très à gauche politiquement… c’est à dire le noyau dur des opposants à la politique fachiste de Netanyahu et de ses sbires.

      De là à penser qu’ils ont estimé que c’était une bonne affaire de sacrifier un tas de gauchistes pour obtenir le prétexte qu’ils cherchaient délibérément depuis des mois pour lancer leur épuration ethnique de Gaza…

    • 03:52
      Selon le « New York Times », des responsables israéliens ont eu connaissance, il y a plus d’un an, d’un plan d’attaque inédit du Hamas