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Le portail des copains

  • 24H/Palestine - Radio live international
    https://www.radioflouka.com

    Se déployant sur de nombreux fuseaux horaires et aux quatre coins du monde, 24hrs/Palestine est un programme plurilingue qui rassemble un chœur de voix unies par leur solidarité avec le peuple palestinien. Pendant 24 heures, nous nous rassemblerons au sein d’espaces physiques et sur les ondes pour écouter des personnes évoquer de part le monde, depuis des perspectives locales, les nécessités et les possibilités d’une solidarité anticoloniale. De dimanche 11h à lundi 11h en France métropolitaine. Durée : 24h. Source : Radio AlHara & Radio Flouka

    http://stream.radiojar.com/78cxy6wkxtzuv

    • petite annonce postée le 29 janvier 2024 sur le site Leboncoin par des parents de l’école Jules Isaac, à Rennes (35).


      « Petite école sympathique à taille humaine, cherche 2 temps pleins d’AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap). L’école est entourée de verdure avec petits oiseaux et charmants bambins, moderne (ascenseur) et lumineuse (multiples orientations avec patio central), résolument tournée vers l’avenir du vivre-ensemble. Facilement accessible par le métro B (en cas de panne -sic-, le C3 passe toutes les cinq minutes devant l’école) ou par vélo (via les prairies Saint-Martin et la coulée verte). Tentez votre chance ! »

  • À Gaza, les soldats israéliens mettent en scène leurs crimes en vidéo - Fatma Ben Hamad
    Orient XXI > Fatma Ben Hamad > 14 février 2024
    https://orientxxi.info/magazine/a-gaza-les-soldats-israeliens-mettent-en-scene-leurs-crimes-en-video,706

    Si beaucoup de Gazaouis se sont transformés en journalistes reporters d’image pour documenter le massacre en cours, les vidéos ne manquent pas du côté des militaires israéliens, qui eux filment leurs exactions, brandissent leurs forfaits, avec la complicité de leur hiérarchie.

    .
    Captures d’écran de vidéos montrant des soldats israéliens lors de la guerre en cours Gaza depuis le 7 octobre 2023.

    • A Gaza, la soldatesque sioniste découvre le métier d’influenceur :
      https://www.haaretz.com/israel-news/security-aviation/2024-02-04/ty-article/.premium/israeli-army-its-admits-staff-was-behind-graphic-gaza-telegram-channel/0000018d-70b4-dd6e-a98d-f4b6a9c00000

      Israeli Army Admits Running Unauthorized Graphic Gaza Influence Op

      An IDF psychological warfare unit ran a Telegram channel targeting Israeli audience without approval. The army initially denied involvement, but an internal investigation following Haaretz exposé revealed its involvement

      Reversing an earlier denial, Israeli military officials have admitted that the Telegram channel 72 Virgins – Uncensored was operated by members of a department of the Israel Defense Forces’ Operations Directorate.

      The admission comes after a Haaretz published an exposé on the channel last month, which led to an internal investigation into the matter.

      The probe, conducted by Maj. Gen. Oded Basyuk, head of the Operations Directorate, found that the information that led to the original denial that the channel was operated by or on behalf of the army was incorrect, and relied on misinformation relayed by members of the Influencing Department. In the wake of these findings, the unit’s wartime commander is to end his military service.

      During the original investigation, sources told Haaretz that members of the unit, which is in charge of psychological warfare targeting the enemy and foreign audiences, created 72 Virgins – Uncensored on October 9, two days after the war began, without official approval and without being authorized to do so. Furthermore, the channel was directed at an Israeli audience.

      After processing its findings, IDF officials contacted Haaretz to present their conclusions. In a written response, the IDF Spokesperson’s Unit said that after a thorough investigation, “it was found that the Telegram page was operated by the IDF without authorization and without authority. The incident has been dealt with.”

      The channel’s administrators posted graphic content, such as images of the dead bodies of Hamas terrorists, captioned “Shatter the terrorists’ fantasy,” on a daily basis. On several occasions, they posted exclusive material from investigations or information that was only available to the defense establishment at the time, boasting that it was “exclusive from Gaza.” They uploaded thousands of videos and still images of the killing of terrorists and destruction in the Strip, and encouraged the channel’s followers to share the content so that “everyone can see we’re screwing them.”

      The operators used coarse language in a bid to obscure the IDF’s involvement in the channel. An October 11 post read: “Burning their mother… You won’t believe the video we got! You can hear their bones crunch. We’ll post it right away, get ready.” Photos of Palestinian men captured by the IDF in the Strip and the bodies of terrorists were captioned: “Exterminating the roaches… exterminating the Hamas rats… Share this beauty.” A video of a soldier allegedly dipping machine gun bullets in pork fat is captioned: “What a man!!!!! Greases bullets with lard. You won’t get your virgins.” Another caption was: “Garbage juice!!!! Another dead terrorist!! You have to watch it with the sound, you’ll die laughing.”

      On October 14, alongside the caption “Exclusive video of a good night, don’t forget to share and repost” was a video of an Israeli vehicle repeatedly driving over the body of a terrorist. “Very good, Gershon!!! Run him over run him over!!!! Screw the bastards! Flatten them,” the accompanying text read.

      The channel administrators didn’t stop at images from Gaza. On October 11, hundreds of Israelis, including members of the Beitar Jerusalem soccer team’s violently racist fan club La Familia, rioted at Sheba Medical Center, Tel Hashomer, near Tel Aviv, following a rumor that Hamas terrorists who had invaded Israel were being treated there. People roamed the hospital, cursing out and spitting on medical professionals. Within an hour, a video of the riot was posted to the 72 Virgins channel with the title, “My brothers, the heroesssss, La Familia fans, love you!!!!!!! What heroes, they came to screw the Arabs.”

      #snuff_movies

    • Comment les journaux télévisés les plus regardés de France traitent de la guerre menée à Gaza ? « Arrêt sur images » a regardé les JT de 13 h et de 20 h de TF1 et de France 2 depuis le 4 février. Si quelques séquences sont consacrées aux otages israélien·nes ou aux allégations de l’armée israélienne, seul le journal de 20 h de France 2 a évoqué le sort tragique des civil·es palestinien·nes.

      Début janvier, Célia Chirol, créatrice du blog À la télévision sur ma télévision, décide de se pencher sur la manière dont les journaux des grandes chaînes traitent de la guerre à #Gaza. « Ma spécialité est la télévision, mais je me concentre souvent sur les chaînes d’information en continu, parce que j’oublie parfois que les JT restent une source importante d’information, indique à Arrêt sur images cette doctorante en sociologie des médias – un doctorat en pause faute de financement. Si je prends ma mère comme exemple, elle regarde le JT de France 2 tous les soirs. » Elle choisit cependant d’élargir sa recension à TF1, le journal de 20 h le plus regardé de France avec plus de 5,5 millions de téléspectateurs·ices en moyenne […]

      #escorte_médiatique

  • France : Mariam, handicapée à 80 %, perd son titre de séjour pour soins après 7 ans de renouvellement | Maïa Courtois
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54958/france--mariam-handicapee-a-80--perd-son-titre-de-sejour-pour-soins-ap

    Mariam*, une habitante de Nanterre d’origine sénégalaise, vivant en fauteuil roulant et souffrant de multiples pathologies, a perdu son droit au séjour en France, après 15 ans sur le territoire. La préfecture des Hauts-de Seine a refusé de renouveler, après sept années consécutives, le titre de séjour pour raisons de santé qui la protégeait. Les autorités estiment qu’elle pourrait être soignée dans son pays d’origine. Source : InfoMigrants

  • Les nouvelles grenades du maintien de l’ordre - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2024/02/eclats-et-traumatismes-sonores-les-nouvelles-grenades-du-maintien-de-lordre

    Début novembre, Politis dévoilait en exclusivité le résultat de la dernière commande de grenades de l’État, pour plus de 78 millions d’euros, la plus importante depuis plus de dix ans. En y regardant de plus près, plusieurs de ces grenades de maintien de l’ordre sont encore inconnues.Au milieu de cet achat, on trouve des « grenades à main à effet sonore », le lot n°7. Apparues en 2022, ces armes, classées comme « matériel de guerre », produisent un très fort effet assourdissant. Deux entreprises vont se les partager, et c’est Rivolier qui en remporte la plus grande partie. L’entreprise importe des armes de maintien de l’ordre via sa branche « sécurité-défense ». Mais aucune information n’est disponible sur cette arme.

    • « C’est un modèle de chez Condor », révèle à Politis une source policière. Une information confirmée par des documents techniques que nous avons pu nous procurer auprès de forces de l’ordre. Il s’agit de la #grenade_GL-307. Sous ce nom, on retrouve bien une « grenade à effet sonore ». Sur la fiche technique du fabricant brésilien, le descriptif parle de lui-même. « La grenade à effet sonore GL-307 a été conçue pour produire un effet de souffle bruyant et un aveuglement intense dans les opérations de contrôle des émeutes. » Avec un pictogramme « Ne pas ramasser » inscrit dessus, elle explose au bout de 2,5 secondes.

      Les grenades assourdissantes engendrent « un risque de traumatisme majeur » selon un spécialiste, consulté par Politis. (DR.)

      « À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles »

      Son niveau sonore atteint des records dans l’arsenal français. Avec, jusqu’à 165 décibels à 10 mètres, elle surpasse le modèle actuel qui monte déjà à 160 dB. D’après BruitParif, l’observatoire du bruit en Île-de-France, « le seuil de douleur pour les oreilles est atteint à 120 décibels. À ce niveau, les dommages sur l’audition sont irréversibles. » Selon la documentation de Condor, à une distance de 2 mètres, l’intensité de la grenade de maintien de l’ordre atteint 175 dB.

      À titre de comparaison, même si l’envergure est différente, l’explosion de l’usine chimique d’AZF en septembre 2001 à Toulouse a provoqué un pic sonore inférieur. Estimée à 170 dB, l’explosion a provoqué de graves séquelles auditives pour les victimes (...)

      Avec cet achat de plus de 78 millions d’euros, le gouvernement s’équipe de douze grenades de maintien de l’ordre différentes. Quatre fumigènes, quatre lacrymogènes, trois assourdissantes et une assourdissante et lacrymogène. Plusieurs projettent des fragments pouvant gravement blesser. De quoi faire face à tout type de contestation.

      Maintien de l’ordre : de nouveaux lance-grenades de 40 mm
      https://www.politis.fr/articles/2023/12/maintien-de-lordre-de-nouveaux-lance-grenades-de-40-mm

      Contrairement aux multicoups actuels qui disposent d’un barillet, ce nouveau modèle disposera de deux canons à la place. Depuis plusieurs années, les CRS qui utilisent les lanceurs six coups à barillets se plaignent de dysfonctionnements à répétition tels que l’enrayement régulier de l’arme. Testé depuis plus d’un an, ce nouveau type de lanceurs à double canon était surnommé, à ses débuts, « LGBT » pour « lance-grenades bi-tubes ». D’après l’appel d’offres, il sera accompagné de gilets permettant « d’emporter et d’utiliser rapidement une dotation de 20 grenades complètes ».

      [...]
      Ces dernières années, les commandes de matériel de maintien de l’ordre ont explosé. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, ce sont environ 380 millions d’euros qui ont été dépensés, en comptant les commandes en cours, comme celle du lance-grenades à double canon. Dans ces achats, on retrouve des armes, mais aussi les blindés de la gendarmerie Centaure, des fourgons aménagés pour le maintien de l’ordre et avec d’autres équipements. En mai 2023, une commande pour des boucliers et casques a également été lancée pour 40 millions d’euros.

      #maintien_de_l’ordre #police #armes_de_la_police #grenades_assourdissantes #lance-grenades

  • Agriculture française : une colère qui se tient sage | Aude Vidal
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Une-colere-qui-se-tient-sage

    La récente mobilisation agricole a emmêlé tous les ingrédients qui caractérisent la France depuis son accélération illibérale : une pauvreté que le travail peine à résorber malgré les promesses renouvelées depuis 2007 de lui redonner sa « valeur » (morale, voire moralisatrice, mais jamais économique) ; la colère à laquelle donnent lieu ces promesses non tenues et le sentiment d’avoir été le dindon de la farce ; l’arbitrage systématique des gouvernements en faveur des classes dominantes. Source : Écologie politique

  • Immigration en Europe : la France à la manœuvre pour autoriser la rétention des enfants dès le plus jeune âge
    https://disclose.ngo/fr/article/immigration-en-europe-la-france-a-la-manoeuvre-pour-autoriser-la-retention

    La France a œuvré dans le plus grand secret, pour obtenir l’autorisation d’enfermer des mineurs, sans limite d’âge, dans des centres construits aux frontières de l’Europe. Cette disposition inscrite dans le Pacte sur la migration et l’asile, qui sera voté au printemps par le Parlement européen, pourrait violer la Convention internationale des droits de l’enfant. Lire l’article

  • M. Robert Badinter et la suppression des tribunaux militaires
    https://www.obsarm.info/spip.php?article638

    Au cours des #Hommages pleinement mérités à Robert Badinter, une des réformes qu’il a initiées n’a pas reçu de réaction suffisante. Après l’abolition de la peine de mort et la suppression de la Cour de sûreté de l’État, et conformément au programme de François Mitterrand, Robert Badinter a obtenu la suppression des Tribunaux permanents des forces armées (TPFA) . Le 7 janvier 1959, le général de Gaulle a pris l’ordonnance n° 59-147 portant organisation générale de la Défense. Tout non (...) Hommages

    / #Politique_de_défense, Service national / conscription, #La_quatre

    #Service_national_/_conscription

    • Mais aussi  : Le premier des abolitionnistes français protégea #rené bousquet https://fresques.ina.fr/mitterrand/fiche-media/Mitter00296/les-relations-de-francois-mitterrand-et-rene-bousquet.html, antisémite et collabo de l’occupant nazi et… « ami » proche de mitterrand. Cela, jusqu’à ce que – le 8 Juin 1993 – un illuminé vienne tirer 5 balles dans le buffet de l’ex-directeur général de la police de Vichy ET superviseur de « la rafle du Vel d’Hiv’ » [Vélodrome d’Hiver]. Le bilan du haut fonctionnaire bousquet d’avril 1942 à décembre 1943 ? Plus de 60.000 juifs arrêtés par ou avec le concours de la police française pour être déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz…

      L’assassinat de bousquet évitera à mitterrand et son clan « socialiste », la tenue d’un Procès bousquet qui aurait été – comme chacun le sait – très encombrant.

  • Israël-Palestine, le 7 octobre et après : un cadrage médiatique verrouillé
    https://www.acrimed.org/Israel-Palestine-le-7-octobre-et-apres-1-un

    Cet article est le premier volet d’une analyse qui tente de revenir, quatre mois après le début de la séquence ouverte suite aux attaques meurtrières du Hamas le 7 octobre 2023, sur les grands traits et les principaux biais du traitement médiatique de cette nouvelle étape du conflit opposant Israël aux Palestiniens. Nous n’avons évidemment aucune prétention à l’exhaustivité, tant le volume de matériau est énorme, la question ayant fait la Une durant plusieurs semaines. Il s’agit plutôt, sans négliger le fait que nombre de journalistes ont tenté de donner à lire, voir et entendre autre chose, d’analyser le « bruit médiatique » dominant, entendu comme la somme des effets de cadrage, de (dé)légitimation et d’imposition de problématiques à l’œuvre dans les grands médias. Un bruit médiatique qui n’empêche pas, à la marge, d’autres sons de cloche de se faire entendre, mais qui est suffisamment puissant pour les atténuer considérablement, voire les rendre inaudibles. Nous revenons dans ce premier article sur les cadres qui se sont imposés, au sein des médias dominants, dans l’immédiat après-7 octobre et qui, même s’ils ont parfois été en partie questionnés, ont continué, et continuent encore, de surdéterminer le traitement médiatique d’une séquence particulièrement tragique et, à ce jour, toujours en cours.

    S’interroger sur les grandes caractéristiques et dynamiques du traitement médiatique de la nouvelle séquence du conflit opposant l’État d’Israël aux Palestiniens signifie questionner, en premier lieu, ce qui est apparu, à partir du 7 octobre, comme le périmètre « légitime » du débat public ou, pour reprendre une formule chère à Alain Minc, le « cercle de la raison » – ou « cercle du réel et du possible ». Autrement dit : les premiers et les principaux des biais que nous allons étudier ne concernent pas tant le contenu que le contenant et, avant d’envisager une étude critique de l’évolution de la couverture médiatique des événements eux-mêmes, ce qui fera l’objet d’un prochain article, il nous semble essentiel de poser la question du cadre global de cette couverture et des limitations/délimitations qui ont été posées d’emblée ou dans les premiers jours qui ont suivi le 7 octobre 2023...

    « Puisque tout a commencé le 7 octobre , Israël est – logiquement – la partie qui réagit . Ce champ lexical n’a pas été utilisé pour l’opération menée par le Hamas, appréhendée comme un point de départ. »

    Excellente analyse d’Acrimed_info !

    https://twitter.com/monachollet/status/1757171889632382983

    • Israël-Palestine : 2 poids, 2 mesures, ou quand les vies des uns valent moins que celles des autres. Suite de notre analyse de la séquence médiatique ouverte le 7 octobre 2023, avec un focus sur les doubles standards et les compassions sélectives.
      https://www.acrimed.org/Israel-Palestine-le-7-octobre-et-apres-2-doubles

      Dans le premier épisode de cette série « Israël-Palestine, le 7 octobre et après », nous avons étudié le cadrage médiatique qui s’est imposé dans les jours et les semaines qui ont suivi les attaques meurtrières menées par le Hamas le 7 octobre 2023 : présentisme, déshistoricisation, dépolitisation.

      Dans ce deuxième article, lui-même décomposé en deux parties, nous tentons d’analyser, exemples et études quantitatives et qualitatives à l’appui, comment, au sein de ces cadres, divers phénomènes omniprésents dans les médias dominants (doubles standards, compassions sélectives, invisibilisation et déshumanisation) ont conduit, au total, à un véritable naufrage informationnel et moral.

      Cette première partie de l’article est consacrée aux phénomènes de doubles standards et de compassions sélectives. Dans la seconde partie également en ligne, nous revenons sur les processus d’invisibilisation de Gaza et de déshumanisation des Palestiniens.

  • L’Apple Vision Pro est une vision d’hommes - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1625948-lapple-vision-pro-est-une-vision-dhommes.html

    Il n’empêche que j’ai du mal à imaginer qu’une femme puisse se balader le visage couvert par un Vision Pro, pour rire ou pour de vrai. Et si cela obstruait suffisamment ma vue pour me mettre en danger ? Et si cela attirait trop l’attention sur moi ? On a déjà assez d’emmerdes en marchant simplement dehors, sans appareil à 3500 dollars sur le nez. Et à l’inverse, je me sentirais tout de suite mal à l’aise si je croisais un homme portant un casque capable de me filmer (comme je me méfie déjà de ceux qui ont leur portable à la main dans le métro ou dans la rue).

  • Suzanne El Kenz, écrivaine : « L’universel, ce n’est pas imposer un européocentrisme à tout le monde »
    https://www.1538mediterranee.com/suzanne-el-kenz-ecrivaine-luniversel-ce-nest-pas-imposer-un-europe

    Née à Ghazza, en Palestine, Suzanne El Kenz s’est réfugiée avec sa famille en Algérie à la fin des années 1960. Elle quitte l’Algérie pour se réfugier en France, pendant la « décennie noire », période de violences extrêmes des années 1990 pendant laquelle de nombreux intellectuels ont quitté le pays. Enseignante de langue arabe à Nantes, elle a écrit trois romans. Source : 15-38 Méditerranée

  • Le deuil et l’espoir peuvent coexister | Mariame Kaba, Kelly Hayes
    https://cabrioles.substack.com/p/le-deuil-et-lespoir-peuvent-coexister

    Pour maintenir l’ordre social et économique actuel dans les années instables qui s’annoncent, les gouvernements capitalistes devront compter sur la poursuite de la normalisation de la mort de masse. Alors que les migrations liées au climat continuent de s’intensifier et que les sécheresses et autres catastrophes provoquent des pénuries alimentaires, la consolidation des richesses se poursuivra et l’élimination des êtres humains qui n’ont pas leur place dans l’économie s’intensifiera, à moins que nous ne luttions pour une autre manière de vivre en relation avec ces crises.

    Mariame Kaba est une militante formée aux méthodes de l’organizing, éducatrice et autrice américaine. Elle travaille sur la fin de la violence, le démantèlement du complexe industriel carcéral, la justice transformatrice et le soutien au leadership des jeunes. Les éditions Hors d’Atteinte ont récemment publié une traduction française de son livre En attendant qu’on se libère, vers une justice sans police ni prison.

    Kelly Hayes est autrice, organisatrice, éducatrice et photographe. Elle est également l’animatrice du podcast Movement Memos de Truthout. Elle est cofondatrice du collectif Lifted Voices et de la Chicago Light Brigade. Ses écrits figurent dans de nombreuses publications et anthologies.

    En mai 2023 Mariame Kaba et Kelly Hayes ont publié Let This Radicalize You, Organizing and the Revolution of Reciprocal Care dont le texte qui suit est extrait.

    · Note de Cabrioles : Nous aimerions dédier cette première publication de l’année à toustes les camarades qui ont éclairé 2023 en multipliant les initiatives sur le front de l’autodéfense sanitaire. Nous pensons particulièrement aux camarades de l’Asso pour la Réduction des Risques Aéroportés, aux Mask Bloc Nantes, Mask Bloc Bordeaux et Mask Bloc Paris, mais aussi aux camarades de Lyon et au Mouvement Indépendant de Riposte Antifasciste qui affirme “que l’autodéfense sanitaire et l’autodéfense antifasciste doivent être menées de concert.” Et nous ne pouvons que vous encourager à aller lire l’important article de Justine Partout, Vague après vague, Récit de quatre années de pandémie et d’autodéfense sanitaire, paru récemment sur Jef Klak.

    Nos pensées vont aussi vers toutes les personnes mortes ou handicapées par le Covid du fait des politiques gouvernementales criminelles et de la complicité des oppositions politiques et médiatiques. Ainsi que vers toustes les camarades que la violence de l’époque écrasent et poussent au désespoir. Parfois irrémédiablement. Nous portons leurs coeurs dans nos coeurs, et continuerons de souffler sur les braises ·

    Why write love poetry in a burning world ?
    To train myself, in the midst of a burning world,
    to offer poems of love to a burning world.

    --Katie Farris, Why Write Love Poetryin a Burning World

  • Chasse aux arrêts de travail : des médecins dénoncent « une campagne d’intimidation générale » - Basta !
    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation
    https://basta.media/local/cache-gd2/4e/daec47917d5cb362dc38c40a18b802.webp

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndical des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des conditions de travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en burn-out, ont des accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

  • Crise des opioïdes : pourquoi il ne faut ni l’oublier, ni l’ignorer - Basta !
    https://basta.media/crise-des-opioides-pourquoi-il-ne-faut-ni-oublier-ni-ignorer
    https://basta.media/local/cache-gd2/78/605cd7804220741b2c11bca65369da.webp

    De morts à cause des drogues prescrites dans les années 1990, les overdoses liées à l’héroïne ont commencé à augmenter en 2010. Puis, en 2013, selon des estimations de l’agence américaine de contrôle et de prévention des maladies, les drogues opioïdes synthétiques ont commencé à faire de plus en plus de morts.

    Les drogues de synthèse sont les plus meurtrières. Elles se multiplient, se coupent et se recoupent, sans que les consommateurs ne le sachent. The Conversation avertit par exemple, dans un article de septembre 2023, de l’arrivée d’une nouvelle catégorie de drogues de synthèse : « L’opioïde synthétique fentanyl est bien connu pour les nombreuses vies qu’il a coûtées, principalement aux États-Unis, mais aussi ailleurs. Aujourd’hui, une classe moins connue d’opioïdes synthétiques, les nitazènes, commence à apparaître dans les cas d’overdose, des deux côtés de l’Atlantique. » The Tyee, quand à lui, parle du mélange mortel d’opioïdes et d’une drogue récemment arrivée sur le marché : « La xylazine, également connue sous le nom de tranq ou tranq-dope lorsqu’elle est mélangée à des opioïdes, est un sédatif approuvé pour un usage vétérinaire au Canada en tant qu’anesthésique pour les animaux. Il n’est pas autorisé pour un usage humain. » De plus en plus souvent, raconte le média canadien, le fentanyl est coupé à la xylazine, sans que les consommateurs ne le sachent - augmentant le risque d’overdoses.

  • Hélène Frappat : « Judith Godrèche n’a jamais donné son consentement et soulève une question essentielle et trop rarement abordée, celle du dégoût »
    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/cinema/helene-frappat-judith-godreche-n-a-jamais-donne-son-consentement-et-


    Faut tout lire et tout garder.

    Le chemin vers l’émancipation d’un être humain peut prendre des décennies – ce que des personnalités de mauvaise foi, misogynes et réactionnaires, vont utiliser comme argument pour la réduire au silence et la discréditer en affirmant qu’il n’est pas possible de prendre autant de temps avant de parler. C’est ce qu’on appelle le gaslighting. On touche ici à une question fondamentale car elle a aussi des conséquences juridiques, avec la durée de la prescription et le temps que la loi doit donner à un être humain pour pouvoir porter plainte... À mon sens, toutefois, il faut distinguer parole et vérité. Judith Godrèche a parlé bien avant mais la vérité n’a pas pu advenir car ses interlocuteurs n’ont pas pu ou voulu l’entendre. Aujourd’hui, elle bénéficie enfin d’une chambre d’échos, mais cette dernière ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas que de son histoire…

  • Le gouvernement refuse de subventionner les associations féministes « ambiguës » sur le massacre du 7 octobre
    https://www.nouvelobs.com/societe/20240211.OBS84352/le-gouvernement-refuse-de-subventionner-les-associations-feministes-ambig


    Doc, tu n’es plus sanctionné sur tes réactions ou tes propos, mais sur ton absence de réaction.
    Tu as ordre d’affirmer que tu penses comme le gouvernement.
    #Police_de_la_pensée #dystopie

    Depuis l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre et les représailles israéliennes, le collectif Nous toutes, et plus largement les associations et figures féministes en France s’étaient vus reprocher un « silence » sur les informations et témoignages faisant état de viols commis par des hommes du Hamas.

  • Covid-19 : un traitement de classe de la prévention ? - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/covid-19-un-traitement-de-classe-17859

    Alors que la crise sanitaire est officiellement terminée, les mesures de prévention du Covid-19 sont devenues un privilège de plus des riches. Pour nous autres, les gueux, des infections à répétition accroissent le risque de Covid long et les mesures de précaution sont inexistantes. Au nom de quoi devrions-nous subir un traitement de classe de la maladie ?

  • #Santé Publique France coupe les fonds au suivi des #cancers de l’amiante
    https://www.revolutionpermanente.fr/Sante-Publique-France-coupe-les-fonds-au-suivi-des-cancers-de-l


    La politique pas de thermomètre = pas de fièvre continue.

    Une épidémie qui fait encore rage, comme le montrent les plus de 1000 nouveaux cas reconnus chaque année, et les 4000 décès annuels relevés, mais qui n’empêche pas Santé Publique France de cesser son suivi. Comme le relève le magazine Santé et Travail, « Dans un mail adressé le 21 décembre à une trentaine de spécialistes du #mésothéliome, Santé publique France a annoncé « se résoudre à interrompre » le Programme national de surveillance des mésothéliomes (PNSM) et renonce au déploiement du Dispositif national de surveillance des mésothéliomes (DNSM) qui devait le remplacer. » La clôture de ce programme est justifiée par un manque de moyens, et n’a encore fait l’objet d’aucune annonce officielle.

    Cette fermeture impactera lourdement la surveillance du nombre de cas et invisibilisera cette épidémie massive de cancers, tout en véhiculant le message que l’époque des cancers de l’#amiante est close. De plus, elle réduira la possibilité pour les malades de faire reconnaître leur maladie comme une maladie professionnelle indemnisable, et de faire reconnaitre la responsabilité de leur patron dans la maladie qui brise leur vie. En effet, l’institut de recherche et d’expertise Mesopath, qui réalise des diagnostiques ouvrant la voie à une reconnaissance en maladie professionnelle et étudie des traitements, dépend financièrement pour un tiers du programme stoppé.

    C’est donc une attaque frontale contre les malades, qui participe à couvrir les responsables en col blanc de ce « crime industriel » pour reprendre la formulation de la sociologue de la santé Annie Thébaud-Mony. Selon elle, « Leur responsabilité est double. Tout d’abord, alors que tout était connu des dangers de l’amiante depuis le début du 20e siècle, ils ont développé un marché mondial de cette fibre qu’ils savaient mortelle. Et, pour ce faire, ils ont, au sein du cartel mondial de l’amiante, construit une stratégie de désinformation et de mystification. »

    • Cancer de l’amiante : le dispositif de suivi sur la sellette
      https://www.mediapart.fr/journal/france/090324/cancer-de-l-amiante-le-dispositif-de-suivi-sur-la-sellette

      La nouvelle, parvenue quelques jours avant Noël, a surpris la communauté scientifique autant qu’elle a scandalisé les victimes et leurs proches. « Tout se passe comme si on avait choisi de casser le thermomètre pour soigner la fièvre. C’est inacceptable », a réagi l’Association nationale des victimes de l’amiante (#Andeva) après avoir pris connaissance d’un courriel, consulté par Mediapart, dans lequel Santé publique France annonce à une poignée d’expert·es la fin du dispositif national de suivi des mésothéliomes (DNSM), les cancers de l’amiante.

      « Cette décision est extrêmement difficile mais l’agence ne dispose plus des ressources suffisantes pour [le] piloter sur le long terme », reconnaît Santé publique France dans cette missive, envoyée le 21 décembre dernier et consultée par Mediapart. Elle évoque notamment des contraintes « financières et humaines ».

      « Une décision prise sans concertation ni débat public, dénonce l’Andeva, tout en insistant sur l’importance de ce dispositif. Son abandon « priverait les soignants, les chercheurs et les victimes de l’amiante d’un outil utile pour mieux connaître cette terrible maladie et mieux la combattre en faisant avancer la recherche nécessaire à l’amélioration des traitements ». Selon son secrétaire national, Alain Bobbio, cet abandon accrédite aussi « auprès du grand public que la page amiante se tourne. Mais les gens qui sonnent à la porte de nos permanences sont toujours là ».

      Fin janvier, l’Andeva a dénoncé dans un courrier destiné à la ministre de la santé, Christine Vautrin, une décision « inacceptable », lui demandant de faire marche arrière. « Nous n’avons reçu aucune réponse », indiquait début mars Alain Bobbio, secrétaire national d’Andeva.

      Au même moment, Didier Le Gac, député Renaissance et président du groupe d’étude amiante à l’Assemblée nationale, qui avait lui aussi alerté il y a plusieurs semaines le gouvernement, affirmait avoir reçu l’assurance du gouvernement que ce dispositif ne serait pas supprimé.

      « Compte tenu de la priorité accordée au risque amiante, le ministère a d’ores et déjà demandé à l’agence que la surveillance nationale du mésothéliome soit poursuivie », a indiqué le cabinet de Christine Vautrin dans un message envoyé au député. Contacté, le ministère de la santé n’a pas répondu à nos sollicitations. De son côté, Santé publique France affirme finalement auprès de Mediapart « maintenir » un dispositif de surveillance visant à « suivre le nombre de cas de cancers » et à caractériser les expositions.

      « On ne peut pas uniquement dire merci, notre souci est d’obtenir des garanties sur la nature de cette surveillance », a aussitôt réagi Alain Bobbio, secrétaire national de l’Andeva, insistant notamment sur le fait que le dispositif doit inclure le suivi des procédures d’indemnisation et des expositions.

      L’histoire du dispositif de surveillance du mésothéliome commence il y a plus de vingt ans, lorsque la France décide d’interdire, en 1997, l’usage de l’amiante, un matériau qui a contaminé pendant des décennies les ouvriers des usines et des chantiers navals. La France prend alors conscience de l’étendue de la catastrophe sanitaire. C’est pourquoi, l’année suivante, un Programme national de surveillance du mésothéliome pleural (PNSM), une maladie spécifique de l’amiante, voit le jour dans 21 départements qui représentent 30 % de la population.

      Cette surveillance vise alors à mieux documenter les cas, les expositions professionnelles, et à permettre aux malades de saisir le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva). « Un dispositif unique au monde », fait valoir Alain Bobbio.

      Le mésothéliome est une maladie rare qui continue de toucher, chaque année, environ 1 100 personnes, dont un quart de femmes (27 %). C’est une pathologie presque toujours mortelle, la survie à cinq ans ne dépassant pas les 10 %. Vingt ans de surveillance ont permis de montrer que cette maladie peut survenir après une exposition à l’amiante extrêmement faible et se déclenche en moyenne trente-cinq ans après l’exposition. 90 % des hommes atteints ont été exposés dans un cadre professionnel. Quant à l’indemnisation, le taux de non-recours au Fiva est moins élevé dans les départements concernés par le PNSM. 

      En 2017, un groupe d’expert·es se prononce donc pour étendre le PNSM au niveau national. Quatre ans plus tard, un nouveau dispositif est lancé, le dispositif national de suivi des mésothéliomes. Celui-ci a pour ambition de tendre à un recueil exhaustif de tous les cas de mésothéliomes (pleural, péritoine et péricarde) sur l’ensemble du territoire national. Santé publique France entend alors « moderniser », « optimiser » la surveillance et mieux prendre en compte les expositions, notamment environnementales.

      À l’époque, l’agence insiste sur le fait que « l’amiante est et restera encore pendant plusieurs décennies un sujet majeur de santé publique, de santé au travail et de santé environnementale ». D’autant plus que les cas évoluent. Les femmes sont de plus en plus concernées et de nouvelles contaminations professionnelles apparaissent, notamment dans le secteur de l’enseignement, comme l’a récemment montré une enquête de l’émission « Vert de rage ».

      En lançant ce DNSM, Santé publique France a notamment le projet de créer une plateforme afin de rassembler les données recueillies par différentes structures comme le réseau de chercheurs et chercheuses Mesopath et celles provenant de la déclaration obligatoire qui impose depuis 2012 aux médecins de signaler aux agences régionales de santé les cas de mésothéliomes. Un projet qui semble appartenir au passé, Santé publique France estimant qu’il ne répond plus « aux exigences de sécurisation des données de santé ».

      La fin de cette surveillance pourrait d’ailleurs impacter le travail effectué par le réseau Mesopath. Cette équipe de 17 anatomopathologistes – au moins un·e par région – a pour mission de dresser des diagnostics à partir de l’étude de tissus, cellules et organes. Une fois étudiés en région par un premier expert, les échantillons sont envoyés à Lyon, au Centre Léon-Bérard, centre national de référence, où ils sont de nouveau analysés par deux autres experts.

      « Si tout le monde est d’accord sur le diagnostic, on dresse un compte rendu définitif. Il sert de base à la prise en charge des patients et à l’instruction des dossiers d’indemnisation », explique Sylvie Lantuejoul, responsable de Mesopath. Ce diagnostic est aussi enregistré dans une base de données baptisée Mesobank et communiqué à Santé publique France pour déclencher des enquêtes sur l’exposition des malades à l’amiante ou à d’autres carcinogènes.

      Jusqu’à présent, le réseau était financé par Santé publique France à hauteur de 25 %, affirme-t-elle. « Cette année, on va tomber à 12 % pour la collecte des données sur 2023. En 2025, le financement de Santé publique France s’arrête. » Si cette coupe budgétaire ne signe pas la fin du réseau Mesopath, elle risque bien d’affecter son fonctionnement. « On ne pourra peut-être plus analyser tous les cas, les délais de compte rendu vont peut-être s’allonger et ce sera un frein à l’innovation technologique et au financement d’analyses moléculaires complexes qui permettent de mieux diagnostiquer ces tumeurs rares », détaille Sylvie Lantuejoul.

      Ce fonctionnement « en mode dégradé » serait d’autant plus préjudiciable pour les malades que Mesopath possède, jusqu’à présent, la base de données « la plus complète », explique Sylvie Lantuejoul, la déclaration obligatoire gérée par l’ARS étant non exhaustive. Dans sa réponse envoyée au député Didier Le Gac, le ministère évoque d’ailleurs l’enjeu de « renforcer » la déclaration obligatoire des mésothéliomes.