saint-ouen-93

Le groupe Saint-Ouen 93, crée en 2010, est adhérent à la Fédération Anarchiste. Il milite au niveau local, édite TRIPLE A, feuille d’information, ainsi que MURS-MÛRS, journal mural. Il mène par ailleurs des actions collectives avec les groupes de Saint-Denis, de Paris 18e, et des sympathisants ou militants issus d’autres organisations libertaires. Il s’associe régulièrement aux actions menées par la Fédération Anarchiste au niveau national.

  • Reprise rapide du travail

    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? C’est fou comme les étés se suivent et se ressemblent… Me baladant tranquille dans un Saint-Imier noir d’anars (là-dessus, nous reviendrons), j’avisais la Une de Libé : « Roms, le devoir de la France » , annonçait-elle en gras. Suivait un blablabla signé Duflot, sans conséquence. (lire la suite ici) http://quand-l-autruche-eternue.over-blog.com/article-reprise-rapide-du-travail-109474411.html

    #Saint-Imier #Pussy Riot #Roms

  • Hollande, le président qui a peur du noir

    2 membres du groupe Saint-Ouen 93 étaient parmi les 15 anarchistes arrêtés hier samedi 25 août, place de l’Hôtel de Ville à Paris, lors de la commémoration célébrant la libération de Paris. Retour sur cet épisode affligeant, qui, en ce qui nous concerne, signe le début de l’ère Hollande et le règne des flics de Valls.

    Le 24 août 1944, Paris est libéré. Les premiers à entrer dans la capitale sont les Espagnols de « La Nueve », 9e compagnie de la 2e DB du général Leclerc. Parmi eux, de nombreux anarchistes. Ainsi, après avoir combattu le franquisme en Espagne, ils continuent la lutte contre le totalitarisme, se battant plus tard en Allemagne, jusqu’à la victoire finale.

    Cette réalité, peu connue, étant enfin admise par la mairie de Paris et les autorités (pose d’une plaque et invitation des républicains espagnols lors des célébrations, pour la première fois depuis 1945), avec une poignée de camarades de la Fédération Anarchiste et d’autres libertaires il nous semblait tout naturel de nous rendre, hier, sur la place, et de rappeler, par notre présence, la participation des anarchistes à la libération de la capitale et du pays. Cette action, pacifique et purement symbolique, ne fut pourtant pas du goût de la police de Manuel Valls : à peine eûmes-nous le temps de brandir quelques drapeaux que nous nous retrouvâmes encerclés par la gendarmerie mobile, emmenés dans une rue adjacente et parqués là, sur le trottoir, en attendant qu’arrive le panier à salade. Les protestations des passants, du chanteur Serge Utgé-Royo ou de Lucio, vieux compagnon ayant lutté toute sa vie des deux côtés des Pyrénées, n’y firent rien. 15 d’entres nous furent embarqués, puis conduits, en deux groupes, dans les commissariats du 8e et 9e arrondissement. Sous prétexte de contrôler notre identité, on nous y garda quatre bonnes heures : le temps, certainement, que le « président normal » puisse commémorer normalement, place de l’Hôtel de Ville, sans risquer que son regard ne croise l’ombre d’un drapeau noir, une couleur qui semble lui faire peur.

    Les interrogatoires succédèrent aux moqueries, voir aux menaces à peine voilées. Au mépris de la procédure, cinq d’entre nous furent contraints de donner leurs empreintes digitales, alors que cette mesure est censée ne s’appliquer qu’en cas de garde à vue. Pire : les parents d’un mineur de 17 ans ne furent pas prévenus de son arrestation, alors que la loi y oblige. En fin d’après-midi, au bout de ce grand n’importe quoi, nous fûmes tous libérés, et heureusement ! Car au final, quel délit avions-nous commis ? Brandir, durant quelques minutes, quelques drapeaux noirs, sur le pavé même où, 68 ans auparavant, des anarchosyndicalistes s’étaient battus contre les Allemands, afin de libérer Paris. « Manifestation illégale », nous fût-il répondu, non sans nous signifier que cela ne resterait pas sans suite, comme plusieurs d’entre nous ont bien entendu refusé de répondre aux questions des flics, et de signer les procès verbaux.

    Voilà où nous en sommes, aux prémisses de cette présidence dite « normale » : l’intention pacifique d’honorer la mémoire des libérateurs de Paris, dès lors qu’elle se pare des couleurs de l’anarchisme, conduit directement au poste de police. Cependant, Hollande, Valls et ses sbires ont raison d’avoir peur du noir : ils n’ont pas fini de nous trouver en travers de leur chemin.

    Le Groupe Saint-Ouen 93
    #arrestations 25 août 2012 #Anarchistes #libération de Paris

  • Manuel Valls a mis le temps.
    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Thierry Peugeot serait comme en dépression post-industrialo traumatique, tancé par Hollande lui-même et Montebourg-moi-le-mou, le voilà, l’automobileur, qui se rebelle : « il y a des limites à la critique », chiale le représentant d’une des premières fortunes de France. « Il y a des mots que je n’ai pas aimé, comme mensonge, dissimulation », continue-t-il, sanglotant. Puis, ce fils de chien de sa race de Peugeot d’héritier consanguin, de couiner : « nous avons des valeurs d’humanisme et de respect. » Respect de l’actionnaire, oui !... (lire la suite ici) http://quand-l-autruche-eternue.over-blog.com/article-manuel-valls-a-mis-le-temps-108624147.ht

  • Peugeot l’esclavagiste : Aulnay grillé

    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Un régiment de marsouins défilait, hier matin, en tête des troupes s’il-vous-plaît ! Flipper le dauphin, en opération extérieure, n’était pas disponible. Il était cependant naturel d’honorer l’infanterie de marine, puisqu’on nous informe qu’elle prend une part active au toujours « rouge renforcé » plan vichypirate. Et que ça se ballade sur les boulevards, Famas en bandoulière, à mater la chalande… Bande de planqués !... (lire la suite ici)


    http://quand-l-autruche-eternue.over-blog.com/article-peugeot-l-esclavagiste-aulnay-grille-108

  • 264 éloges de la passe.
    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Après avoir fêté comme il se doit la défaite des Morano, Lefèvbre, Guéant, Royal et autres Lang (sans bien sûr oublier Le Pen), après avoir soufflé grandement de soulagement lorsque le rideau est tombé sur la dernière séance de ce cinoche électoral, il a bien fallu constater que, branlée ou pas, rien ne semble devoir dissuader le personnel politique en matière d’enfilage de perles... (lire la suite ici)

    http://quand-l-autruche-eternue.over-blog.com/article-264-eloges-de-la-passe-107469775.html

  • C’est l’été, Belle Province : l’Espagne n’est pas loin, la vaseline sent la rose.

    Tirant tête au hors du trou, qu’entends-je ? La « revanche du p’tit chauve », comme disait non sans joliesse ce suceur de Bic de Franz-Olivier Giesbert en parlant de l’élection de Hollande, cette revanche, nulle doute qu’elle est cette fois sur les rails. Reste à savoir de qui le petit chauve se venge : il pourrait s’agir d’Aubry, du Parti Socialiste, de certains de ses « camarades ». Il ne pourrait, par contre, s’agir de la bourse ou du patronat lesquels, rassurés par le mol retour de la social-démocratie, ressortent de sous le tapis les plans sociaux planqués un temps dans l’espoir d’une réélection de leur champion toute catégorie, j’ai nommé Sarko-le-Marocain. Ça a foiré, pas grave, on retourne au turbin, on dégraisse : à Air France, les « départs naturels (sic) et volontaires » se solderont par la suppression de rien moins que 5000 postes : en concurrence directe avec ArcelorMittal, qui vient de prolonger de six mois l’arrêt des hauts fourneaux de Florange. Depuis le temps que les copains se battent là-bas et répètent que jamais on les rallumera… Quoi encore ? Ah, Technicolor, fabriquant de matériel vidéo, en redressement judiciaire, Pétroplus, raffinerie ayant vu passer tout ce que le pays comptait de candidats aux présidentielles, à l’époque des folles promesses : elle est à l’arrêt aujourd’hui, et Arnaud Montebourg, ministre du redressement-de-ce-qui-s’affaisse avoue que le plan de sauvetage par ses soins agencé a « vingt pour cent de chances de réussir ». Encourageant… Tout cela, c’est sans compter le volailleur Doux, grand massacreur de poules, de dindons et d’emplois, dont la faillite menace 4000 salariés. Une paille… Tout continue donc de rouler comme naguère au pays du « président normal ». Les prolos vont s’en prendre plein les gencives, tandis que le patronat, lui, n’en finira plus d’engraisser. C’est que, selon Parisot, « le désendettement du pays ne doit pas se faire sur le dos des entreprises », mais sur le nôtre, cela va de soi. Et quand elle annonce, sans le prouver, que « la dégradation de l’économie française s’accélère », ce n’est pas aux victimes des plans sociaux qu’elle songe, mais bien au rétrécissement des marges colossales concédées aux entrepreneurs, aux profits générés par la grâce du CAC40.

    Face à la suffisance et à la morgue de ces bouffeurs de vies, face à l’appétit capital de cet ogre jamais rassasié, quelle solution proposent nos nouveaux maîtres et seigneurs ? Des coups de mentons sans gravité, des déclarations non suivies de décisions d’importance, rien pour stopper l’hémorragie, rien pour briser leur faconde et enfin les toucher au cœur, c’est-à-dire au porte-monnaie. Ça noie le poisson, comme d’habitude, ça attend de laisser passer la nouvelle salve d’élections avant d’annoncer que, finalement, ça renonce et recule, sur tous les fronts. Ça endort comme ça peut le peuple à grand renfort d’annonces ultra médiatisées mais toutes situées sur le plan des mœurs, mariage des homosexuels, dépénalisation éventuelle du cannabis, et autres écrans de patchouli. Ça pense que ça évitera ainsi de parler de l’essentiel, d’aborder les sujets qui risqueraient de fâcher la finance mondiale. Alors, les Grands Enjeux du moment sont et doivent rester : l’école, le samedi matin ou pas ? Pour ou contre le port du jeans lors du conseil des ministres ? Et mes fesses, tu les trouves belles, mes fesses ? Nulle doute que cette carabistouille fera sauce gribiche à nous faire avaler nawak, et quand nous serons bien habitués à ne pas voir la vie changer les mols socialos recommenceront à nous la mettre mais avec, cette fois, une vaseline qui sent la rose.

    Pendant ce temps certains Ump passent alliance, sans vergogne, avec le Front National. Il s’agit d’être réélu, quitte à vendre son cul. D’autres, tel le maire de Nice, n’ont pas encore osé franchir le Rubicon — comme son nom l’indique. Ils n’en multiplient pas moins les signaux clairs, nets et glaireux, en direction de l’électorat nazioïde : après avoir, sur le territoire de sa commune, « réglementé les activités des artistes de rue », après avoir purement et tout bonnement « interdit la consommation d’alcool sur les plages, dans les rues et les parcs du centre-ville », Estrosi vient de pondre un arrêté municipal contre les mariages dits bruyants, lesquels devront désormais « se dérouler sans cris ni sifflets, ni drapeaux étrangers ni groupe de musique folklorique non autorisé. » Re-sic. Outre qu’on ignorait qu’un drapeau puisse être bruyant, on devine assez facilement, à la lecture de l’arrêté, quelles communautés y sont expressément visées. Là aussi, la réponse apportée par le nouveau pouvoir à cet ostracisme local parfaitement assumé est un silence, assourdissant et tout à fait « bruyant ».

    Après avoir souillé de sa nauséeuse lascivité les palaces new yorkais et le Carlton de Lille, Strauss-Kahn viendra-t-il, sans sifflets ni trompettes, promener sa masse graisseuse sur la promenade des Anglais ? Peu de chances, l’empafé se terre. Il se terre depuis qu’il osa, le 6 mai dernier, réclamer par voie d’avocat à Melle Diallo, la victime avérée de sa couillopathologie, la somme pour lui modique d’un million de dollars, sans rire. Ceci en raison de ses « fausses déclarations, et pour avoir porté atteinte à sa réputation dans le monde, et lui ayant fait perdre d’autres opportunités professionnelles. » Arrêtons-nous un temps sur ce vocable, le voulez-vous ? « Opportunités ». A supposer que ce grand malade évoque là sa possible élection aux présidentielles, le mot est alors, avouons-le, parfaitement choisi : il ne s’agissait jamais, pour lui, que d’une « opportunité », à la hauteur de celle se présentant au VRP de Monsieur Meuble se voyant proposer un poste de directeur régional. Finalement, l’élection, c’est cela et rien d’autre. Une opportunité.

    Celui qui l’a saisie comme par défaut et roule désormais à tombeau ouvert entre Paris et Cabourg, Caen, Bruxelles, Vesoul, Montargis,… ne nous dit rien de ce qu’il pense de la situation pré-insurrectionnelle régnant désormais au Québec. On le comprend. Hollande, c’est le tonton rigolo qui, au repas de Noël, ne veut surtout fâcher personne, et dès lors s’échine à sourire à tout le monde, trinquons cousins, hop hop ! Le désintérêt qu’il affiche envers la Belle Province et le manque de courage qui s’ensuit lui sont largement reprochés du côté de Montréal. C’est que là-bas, non contente de braver chaque soir les flics et les lois d’exception, la population lutte pour que l’éducation ne soit pas transformée en simple marchandise. C’est pas assez « hollandais », ça ? Le mouvement dure depuis quatre mois, et les arrestations se comptent par centaines. Cependant, il ne faiblit pas et finira, n’en doutons pas, par avoir la peau du premier ministre Jean Charest, un ultralibéral de la pire engeance qui soit. Les pressions, diverses et variées (convocations des leaders, menaces, emprisonnements,…), s’accentuent à l’approche de la saison touristique et du grand prix de formule 1, évènement d’envergure mondiale, que comptent bien perturber les étudiants en lutte. Charest a, pour sa part, déclaré que « lorsqu’on s’attaque au Grand Prix, on s’attaque non au gouvernement du Québec, mais à tous les Québécois. » Rien que ça…

    Pareil silence émane de Hollande et de ses copains lorsqu’il s’agit d’évoquer la situation en Syrie. Certes, on s’étrangle sous les ors, on tousse sous les tentures, à chaque nouveau massacre on condamne, on s’insurge : on râle. Puis Poutine est reçu à Paris, réaffirme son soutien à son pote El Hassad, gueule un coup à l’oreille du président normal, dès lors la messe est dite et la France, ce petit pays sans allure, ferme sa gueule. Définitivement. Pas question de vexer « l’ami russe », lequel ne s’est pas gêné, en son temps, pour broyer sous les bombes la Tchétchénie rebelle, sans que l’ONU, là non plus, n’y trouve à redire. Il suffit donc que Poutine soutienne le régime syrien pour que le conseil de sécurité en devienne, du coup, muet, et la France pareillement. Décidemment, la seule solidarité internationale qui fonctionne dans ce monde taré est celle qui uni entre elles les dictatures.

    Et l’Espagne, mon bon François ? Tu sais, ce domino d’après la Grèce et d’avant le Portugal, d’avant l’Italie puis la France (il va nous falloir patienter quelques mois encore les enfants avant de succomber, à notre tour, sous les coups de butoir des banques), oui l’Espagne, t’en penses quoi, François ? Rien, encore ? Pas étonnant, tiens… C’est que c’est loin, l’Espagne, n’est-ce pas ? Pas tant que ça, François, tu verras.

    Frédo Ladrisse.

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  • Trop de pompiers, pas assez de feux

    tête hors du trou, qu’entends-je ? Au feu, les pompiers, la maison qui brûle du cul… 11 mises en examen dans le cadre de viols collectifs présentés comme autant de bizutages classiques, et le corps (sic) d’élite (re-sic) des gymnastes sapeurs dissout, d’un coup de pompe magique. Avant que ça ne se dissolve, ça a dû s’en taper de la vieille bloquée par les flammes, ça a dû en sortir de grandioses échelles du slip bleu blanc beurk ! Ne jamais oublier : les pompiers de Paris sont avant tout des militaires. Autrement dit, des brutes. Selon le commandant Glin, chef des pimpons morts de faim, « cette affaire éclabousse toute la brigade. » On ne saurait mieux dire.

    Dans le registre de la franche camaraderie sodomite, qu’il nous soit permis de citer cet autre chef d’œuvre de l’esprit, « l’association des amis de Nicolas Sarkozy. » Créée de fraîche date par Brice Hortefeux-nouille, elle a pour objectif de maintenir haut l’oriflamme du Sarkozystan-pour-mille-ans — lequel, finalement, en acheva péniblement cinq. « Ce n’est pas une démarche politique, c’est une démarche affective », nous assure Hortefeux-follet. Parce que ce qu’il lui faut, à Sarko, parce que ce qui désormais lui sied, c’est des poutous. Tout plein. Et venus de partout.

    Est-il bisouté assez, en les terres marocaines où il s’est réfugié avec force mallettes tel un brigand mondain ? On ne sait. Le nain freaks, oint d’onguents bas de gamme, cavalcaderait à coups-sûrs si il savait monter — mais lui ne sait que descendre —, traverserait ses terres sans brider trop avant son pur-sang pékinois. Au lieu de ça, regardons-le jogger comme un branque le long du mur d’enceinte de sa nouvelle propriété, de ce palais, cadeau d’un émirati inspiré lequel crût jusqu’au bout en la victoire de son rachitique poulain. Il se murmure, au Maroc, que ce cadeau fut fait à l’occasion de la naissance de la petite Giuila. Donc, durant le quinquennat de pôpa. Ce sera peut-être un jour confirmé par un juge en France, cela, et les multiples forfaits commis par cet Ali Baba et ses CAC40 voleurs. Mon petit doigt me dit cependant que si ce mafieux devait un jour finir encagé, c’est que ce serait produit quelque chose comme la révolution.

    En attendant que le drapeau noir flotte sur nos plus hauts mâts et que Sarko dorme en prison saluons, comme il se doit, la nouvelle troupe de branquignoles installés sous les ors. Salut à toi, Nicole Bricq, salut à toi George Paul-Langevin, salut à Alain Vidalies, à Marie-Arlette Carlotti, Dominique Bertinotti et à la flopée d’inconnus, pauvres figures et pâles silhouettes à peine embarquées qu’on les croirait déjà, pour partie, débarquées. A leurs côtés posent les vieilles barbes et les chapons frottés à l’ail des années, dont Fabius — cet homme occupait Matignon quand j’étais occupé à redoubler ma sixième ! —, plus extravaguant encore, Sapin, Michel de son prénom, dont le patronyme indique assez qu’on le pensait, de long temps, raide, claqué, enseveli. Sinon, qui ? La Duflot, autrement appelée l’éolienne tant son cerveau prend bien le vent, Duflot, la rescapée d’Europe-de-l’Ouest-Ecologie-les-Verts-Bouteille-à-la-Mer, tendance lécheuse de tongs du moment qu’elles sont socialistes. « Je ne suis pas une ministre écologiste », qu’elle dit. Personne ne l’a prévenu qu’elle n’était même pas ministre ? Dans le registre des drôlesses on pourrait aussi s’attarder sur Aurélie Filipetti, du ministère de la culture, dont l’action première fut d’aller se faire voir et rincer à Cannes, sans un mot bien évidemment pour les intermittents, de même qu’on pourrait s’étaler sur la môme Vallaud Belkacem, porte-parole du gouvernement, poupée kabyle de service aux allures de James Bond girl à la petite semaine, mais dont le glamour éculé ne fera pas longtemps illusion : « avec François Hollande, les Français vont pouvoir décider de mettre un banc là, un feu rouge ici » s’extasie la cruchonne. Cette fois n’en doutons pas, la révolution est en marche…

    Peut-être avancerait-elle, pas à pas et fussent-ils petits, si Manuel Valls ne guettait. Le tout nouveau patron de la maison poulaga n’est pas un perdreau de la veille, et s’il aime la carotte, il n’en dédaigne pas pour autant jouer à l’occasion du bâton. Ses états de service parlent pour le bonhomme. Ainsi, l’auteur de l’imbitable opus nommé « sécurité : la gauche peut tout changer », s’est-il fait, avec le temps, une spécialité des contre-vérités et dérapages contrôlés au sujet des « jeunes », des « banlieues », du « besoin de sécurité chez nos concitoyens » et autres galéjades qu’il serait, selon lui, dommage de laisser à la droite, comme la pétanque ou le Loto. Ainsi, en 2009, en balade sur le marché d’Evry, Valls le maire demanda à un de ses collaborateurs « tu me mets quelques Blancs, là, quelques Whites, quelques Blancos ! » Une sortie parmi d’autres, pour le pote d’Alain Bauer — docteur ès sécurité adoubé par la droite et le Fn réunis, théoricien puant de la « guerre des banlieues ». Valls, se définissant lui-même comme « défenseur de l’autorité, attaquée de toutes parts » (ah bon ?), fut par ailleurs l’un des trois seuls députés socialistes à ne pas voter contre l’instauration de l’état d’urgence, lors des émeutes de 2005. En un mot, Manuel Valls, c’est l’histoire d’un mec qui a fait carrière au Ps parce qu’à droite Pasqua et Pandraud prenaient toute la place. La « défense de l’autorité » à coup de taser et de flash ball a encore, n’en doutons pas, de beaux jours devant elle.

    Viendront aussi, comme il se doit, comme entre la poire et le fromage, entre les tours de piste de l’endormisseur Hollande et les vacances qui feront pause, ces dizaines de plans sociaux ressortis de sous le tapis, s’abattant en rafale sur les prolos, fussent-ils électeurs de gôche et dindon de la farce pas drôle. Quoi, on nous a menti ? Nous, en votons Ps on imaginait que… Eh non, même pas, et oui, tout faux : 30 000 emplois, à minima, devraient disparaître d’ici septembre, encore n’est-ce jamais que le début de la fin, maintenant que l’Europe entière est en voie de grécisation il n’y a aucune raison objective pour que la France en réchappe. Ici comme ailleurs, comme en ce moment au Québec, vous savez quoi ? Ce sera le feu. Non de joie, mais de hargne. Dès lors, vive le feu !

    Frédo Ladrisse.
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  • N’empêche : du passé, faisons table basse !
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    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? J’avais 15 ans les gens en 1981 et déjà, j’avais pas aimé : « changer la vie » par le truchement du socialisme de renoncement me paraissait ressortir de l’arnaque pure et dure —ce qui, au passage, s’est confirmé, avec l’amplitude qu’on sait. Ce 6 mai, c’est pareil, j’aime pas. Quand bien même les bonnes âmes n’en finissent pas de m’expliquer que c’est tout différent.. .(lire la suite ici)
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  • SOS Médecins boycotte certaines villes du 93, dont Saint-Ouen.
    C’est le week end, vous avez un malade à domicile, vous appelez SOS médecins. Si votre appel provient du département de Seine Saint-Denis, il y a de forte chance que vous tombiez sur un message enregistré, vous informant qu’aucun médecin n’est actuellement disponible, et vous conseillant de faire le 15 (n° du Samu). Renseignements pris auprès d’un professionnel, ce message n’est qu’un leurre, la réalité étant qu’SOS a décidé de faire l’impasse sur certaines communes, pour des « raisons de sécurité. » Cette mesure, totalement arbitraire et inégalitaire, montre une fois encore et si besoin était comment les service publics désertent certains territoires et pas seulement ruraux, ceci au mépris du droit le plus élémentaire. De fait, le contribuable audonien finance par ses impôts un dispositif sur lequel il sait ne plus pouvoir compter. Une aberration de plus, en terre soi-disant communiste !

  • Renvoi du procès des « Inculpés colleurs d’affiches du 8 mars »

    Le tribunal correctionnel de Paris a renvoyé au lundi au 4 juillet le procès de dix militants de gauche interpellés le 8 mars pour avoir collé des affiches contre un colloque d’extrême droite à Paris. Les dix prévenus devaient comparaître notamment pour des faits de dégradation, mais la 29e chambre, qui siégeait à juge unique, a estimé que le dossier devait être examiné par une formation collégiale, comprenant trois magistrats. Cette audience se tiendra finalement le 4 juillet à 13h30 devant les magistrats de la 14e chambre.

    Quelques jours après leur interpellation, leur avocate, Me Irène
    Terrel, avait dénoncé une « répression politique démesurée ». Les dix militants, parmi lesquels figurent trois membres du NPA, avaient été arrêtés jeudi 8 mars dans la soirée devant l’espace Charenton (XIIe) où des affiches avaient été collées pour dénoncer la tenue, deux jours plus tard, d’un colloque intitulé « La France en danger », organisé avec le soutien du Bloc identitaire, un groupuscule d’extrême droite. Leur garde à vue avait duré 48 heures, mais ils n’avaient été présentés au parquet que le dimanche.

    « Je suis stupéfaite par le sort réservé à mes clients », avait dit Me
    Terrel à l’époque, en affirmant qu’on avait prélevé leurs empreintes ADN au cours des 48 heures passées en garde à vue. « Vu les incriminations, cette affaire a pris une ampleur démesurée. Il n’y a rien, pas de violences, pas d’outrages, pas de rébellion », avait-elle ajouté.

    Dans un communiqué, le NPA avait exigé la « libération des colleurs d’affiches antifascistes », en voyant dans ces interpellations « une intimidation politique ».

  • Rongeage d’ongles, arrachage de cheveux, ulcères et autres amertumes.


    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Cette fois ça commence à suffire, si ça dure va falloir que ça cesse, marre, ras les fesses du Big Bazar ! Eric Charden est mort et tout le monde s’en tamponne, n’a d’yeux que pour les deux canassons concourant dimanche, merde alors ! Où va le monde, on se demande… (lire la suite ici)
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  • Stigmatisés, paroles de Roumains
    « Stigmatisés, paroles de Roumains » est un Webdocumentaire que vous pouvez decouvrir en intégralité ici. Il donne la parole aux Roumains venus s’installer en France. Un film qui raconte 8 parcours de vie, et la possibilité de contribuer en ajoutant son témoignage… son histoire… Sa parole, pour venir augmenter ce très beau travail documentaire.

    8 portraits à découvrir dans Paroles de Roumains. Etudiante, artiste ou sportive de haut niveau, ouvrier, journaliste ou médecin. Vous découvrirez leurs histoires. Installés depuis longtemps en France, certains se sentent parfaitement intégrés, d’autres cherchent encore leur place. Mais tous sentent un regard différent se poser sur les étrangers, et sur les roumains en particulier. Une stigmatisation qu’ils évoquent dans ce travail de reportage qui sonne juste et sans clichés, sensible mais sans sensiblerie.

    http://vimeo.com/33915373


    http://liaisondebethune.blogspot.fr

  • Ramicollages et beautés du parler rousseland


    Tirant tête hors du trou, qu’entends-je ? Ils m’auront bien fait dégueuler les « on a gagné ! » de certains, les « on a pas perdu ! » des autres, en cette soirée vomitive marquée, comme au fer brun, par le score sans précédent des Fascistes Nationaux. Comme c’est crasse, de gueuler victoire quand la blondasse Le Pen joue le troisième homme et se gausse, se rengorge, s’en touche de plaisir... ( lire la suite ici) http://quand-l-autruche-eternue.over-blog.com