Sandburg

Développeur, col blanc en T-shirt noir.

  • La recherche d’itinéraires de #transport sur des réseaux pas toujours interconnectés en terme de données est compliquée (surtout quand ils sont concurrents), et s’est même dégradée en 5-10 ans.
    Alors qu’il y avait un engouement pour l’#opendata, de bonnes interco et que l’hébergement de petits services servait de vitrine. Tout a peu à peu disparu, s’est merdifié. Pire, aujourd’hui, il faut des appli de smartphone pour ne retrouver que 30% de ce qui fonctionnait en simple app web il y a encore 10 ans (n’est-ce pas Transpole-Ilevia).

    Donc quelle joie de voir que le projet libre MOTIS a une web app dédiée qui interconnecte tous les services de transport d’#Europe.

    Exemple, pour faire Calais-Dunkerque, pas besoin de prendre le ferry pour l’Angleterre. Je ne rigole pas, si on cherche sur des outils dégradés, c’est la meilleure offre.
    A la place, on nous fait voyager sur car régional et bus de ville dans un temps quasi équivalent voiture, donc c’est bon.
    Recherche qui prendrait 15 minutes et un bloc-note à un humain vu la faiblesse des sites Internet des 2 prestataires impliqués.

    Son interface est un peu crue, mais les requêtes marchent impeccablement, je vous présente Motis :
    https://api.transitous.org

    #bus #car #ferry #bateau #train #avion #velo #transport_public #public_transportation

  • Vous imaginiez quoi ? Sauver la planète avec des technologies Terran ?
    Ce qui marche, c’est les forets et la mer. Ces 2 trucs que vous voulez « valoriser » donc bousiller.

    Les entreprises de capture du CO₂ dans l’air émettent plus de carbone qu’elles n’en éliminent
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/21/les-entreprises-de-capture-du-co-dans-l-air-emettent-plus-de-carbone-qu-elle

    La start-up Climeworks se proposait de piéger le CO₂. Vite valorisée à 1 milliard de dollars, elle a été imitée par bien d’autres. Cette technologie n’a pas tenu ses promesses, et, aujourd’hui, beaucoup d’entreprises et de particuliers pourraient s’estimer floués.

    Cela veut-il dire que la tonne de CO₂ vaut 0,0022 € ?

    Article complet sans #paywall :
    https://seenthis.net/messages/1116417

  • « Hobby de tuer des bébés » : polémique en Israël après une diatribe du chef de la gauche - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/hobby-de-tuer-des-bebes-polemique-en-israel-apres-une-diatribe-du-chef-de

    « Hobby de tuer des bébés » : polémique en Israël après une diatribe du chef de la gauche

    Mardi, Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne et ancien général de l’armée, a critiqué la guerre menée par son pays dans la bande de Gaza, estimant que l’État hébreu était « en passe de devenir un paria ».

    La polémique est lancée, signe que la façon dont Israël mène la guerre à Gaza ne convient pas à tout le monde. Interrogé ce mardi par un journaliste sur la radio publique, Yaïr Golan, chef de file de la gauche israélienne et ancien général de l’armée, a déclaré que son pays était « en passe de devenir un État paria parmi les nations » affirmant que la guerre dans l’enclave palestinienne était menée « au profit d’objectifs politiques ».

    « Un pays sain ne fait pas la guerre à des civils, n’a pas pour hobby de tuer des bébés, et ne se fixe pas pour objectif d’expulser des populations », a affirmé Yaïr Golan, qui dirige la coalition « Les Démocrates », dans une allusion au plan d’« émigration volontaire » des Palestiniens de Gaza soutenu par le gouvernement.

  • L’IA Copilot dévoile vos mots de passe sous Windows 10 et 11, il suffit de lui demander
    https://www.phonandroid.com/lia-copilot-devoile-vos-mot-de-passe-sous-windows-10-et-11-il-suffit-de

    Que vous le vouliez ou non, l’intelligence artificielle Copilot fait désormais partie intégrante de Windows 10 et Windows 11. Force est de constater que Microsoft met le paquet sur son IA en y ajoutant régulièrement de nouvelles fonctionnalités et en l’intégrant partout où elle peut avoir une utilité. Rien ne vous oblige à vous en servir bien sûr, mais même dans ce cas, Copilot continue d’exister sur votre ordinateur et d’autres personnes peuvent l’exploiter à des fins malveillantes.

    C’est ce qu’on découvert les experts en cybersécurité de chez Pen Test Partners. Ils se sont notamment penchés sur la récente intégration de Copilot dans Sharepoint, la solution de gestion de fichiers de Microsoft généralement utilisée en entreprise. L’IA y prend la forme d’un agent conversationnel, concrètement une fenêtre de chat dans laquelle vous pouvez lui poser des questions et formuler des requêtes. Sauf que certaines sont particulièrement dangereuses.
    Les pirates peuvent utiliser l’IA Copilot pour accéder à vos mots de passe

    Les spécialistes ont d’abord repéré un fichier appelé Passwords.txt dans le Sharepoint d’une entreprise. Comme son nom l’indique, il comprend de nombreux mots de passe. Quand on essaye d’ouvrir le document, Sharepoint fait son travail en interdisant l’accès quelle que soit la méthode utilisée. C’est là que Copilot entre en jeu. Un expert demande simplement à l’IA de lui donner le contenu du fichier en expliquant qu’il ne peut pas le voir, et l’agent s’exécute immédiatement.

    Il semble donc qu’il y ait un problème avec la gestion des permissions d’accès. Le PC les respectent, mais Copilot s’en fiche. En attendant que Microsoft fasse quelque chose à ce sujet, le plus simple est de paramétrer les fichiers les plus sensibles pour que vous soyez le seul à pouvoir y accéder. Une solution plus radicale consiste à désinstaller complètement l’IA Copilot de Windows. Outre les manipulations nécessaires par forcément à la portée de tous, cela vous prive de tous autres les avantages de l’IA. Pas l’idéal donc.

  • Au lieu d’une loi pour imposer l’installation des médecins généralistes (qui n’a de toute façon aucun effet, si ce n’est de faire illusion et de faire descendre les fils a papa dans la rue), on ne voudrait pas réquisitionner tous les cabinets de pseudo médecine et les renvoyer passer des vrai diplômes reconnus.
    Hein les ethiopathes , chiropracteurs, rebouteux en tout genre.
    Vous occupez la place d’un vrai médecin.

    • Un ami chinois disait que l’homme occidental s’intéresse aux médecines asiatiques vu qu’il n’a plus les connaissances des sorcières qu’il a brûlé.

  • Ce que nous dit l’acharnement médiatique contre LFI - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Ce-que-nous-dit-l-acharnement-mediatique-contre

    La principale force de gauche partisane en France est unanimement stigmatisée par les médias dominants, comme ne l’est aucun autre parti dans le champ politique… et de (très) loin. Si LFI ne saurait être au-dessus de toute critique, qui peut prétendre qu’il n’en va pas là d’un dysfonctionnement démocratique de premier plan ?

    Initialement paru en mars 2023, Les médias contre la gauche démontre le rôle majeur des grands médias dans le processus de radicalisation du projet néolibéral en France. Cette droitisation sans fin du débat public s’est encore accélérée aux cours des deux années qui se sont écoulées. Sociologiquement solidaires des intérêts des classes dirigeantes, les chefferies éditoriales – comme la plupart des commentateurs en vue – alimentent par leurs pratiques le pourrissement démocratique et demeurent évidemment réfractaires à toute critique des médias. Par suivisme, routine, dépendance, aveuglement ou activisme politique, ils participent à la contre-révolution réactionnaire qui gagne du terrain partout dans le monde, quand elle ne tient pas déjà les rênes du pouvoir.

    (Misère du journalisme et de la médiacratie)

  • "Révélations" sur la France Insoumise : Pourquoi la politique est-elle si violente ?
    https://www.youtube.com/watch?v=l7vdtZUjM78

    Le livre La Meute a déclenché une véritable tempête médiatique contre la France Insoumise. Mais derrière cette “affaire”, quels mécanismes politiques et sociaux sont vraiment à l’œuvre ?
    Dans cette vidéo éditoriale, on revient sur l’effet de meute médiatique, sur les violences internes à la FI… mais aussi sur une réalité plus large : tous les partis politiques sont traversés par des logiques de pouvoir, d’exclusion, de domination sociale, de genre et de classe.

    📰​ Cet édito revient sur l’article initialement publié ici, qui commente l’emballement médiatique autour de "la meute", et les réactions qu’il a suscité : https://frustrationmagazine.fr/lfi-meute

    📚 On vous parle aussi de livres passés sous les radars (L’Amour et la Révolution de Johanna Silva, Le Populisme de gauche de Manuel Cervera-Marzal, Simples militants de Raphaël Challier…) qui, eux, posent les bonnes questions.

    • Effectivement @roinu, à vue de nez je dirais que 99% des utilisateurs sont des mecs (+ les trottinettes bidouillées qui roulent à 30 ou 40km/h, parce que bon rouler à 25 c’est pour les faibles hein, ah et aussi les « vélos » qui ressemblent à des motos là, et qui donnent une allure ridicule).

      Bon sinon l’article est quasi entièrement rédigé par une « IA » non ? Ça ressemble tellement à du ChatGPT ce style d’écriture...

  • Jeux Olympiques : faut-il gâcher la fête ?
    https://www.frustrationmagazine.fr/jeux-olympiques-fete

    Vendredi 26 juillet 2024 se sont ouverts les Jeux Olympiques 2024 par une cérémonie grandiose, qui a déclenché d’énièmes polémiques racistes et homophobes, mais qui de l’avis général des français mais aussi du public mondial fut un spectacle réussi et innovant. Moins visibles, moins médiatisés, ces Jeux Olympiques sont toutefois traversés par des enjeux politiques et sociaux forts qui pourraient impliquer qu’il faille gâcher la fête.

    Surveillance, fichage, répression : les Jeux Olympiques, un outil de contrôle de l’opposition et des masses

    Comme tous les événements de ce type, les Jeux Olympiques sont l’occasion, pour notre Etat et notre gouvernement de plus en plus autoritaires, de tester des dispositifs de surveillance et de contrôle des populations.

    La fiche S, outil de police politique créé par le pétainisme, associé dans l’imaginaire français, à cause des médias dominants qui n’expliquent jamais de quoi il s’agit, au “terrorisme islamiste”, continue d’être utilisé pour faire de citoyens opposés au macronisme et jamais condamnés des sous-citoyens, privés de leurs droits civiques élémentaires. Après la fuite volontaire des renseignements pour nuire à la candidature d’un candidat aux législatives de la France Insoumise (fiché en raison de ses engagements contre le fascisme et le racisme), on apprend que d’anciens militants de gauche ont été interdits de travailler aux JO (alors que l’on nous bassine sur les retombées économiques de l’événement). C’est par exemple le cas de Léon que relate Médiapart : ce régisseur de 33 ans s’est vu annuler son CDD car apparaissant dans des fichiers de police bien que jamais condamné. En cause ? Une arrestation lors d’une manifestation contre la Loi Travail en 2016 à Toulouse alors qu’il la couvrait en tant que photographe pour un petit média local. Il fut relâché sans poursuite. Même chose en 2018 lors, cette fois, d’une manifestation de Gilets Jaunes. Pour Léon c’est une perte brute de 9 000 euros de revenus. La Quadrature du Net, association de défense et de promotion des droits et libertés sur Internet, a reçu une dizaine de témoignages du même genre et Darmanin, ministre de l’iIntérieur, a affirmé avec fierté que c’est pas moins de 167 personnes qui se sont vus refuser un emploi pour les Jeux Olympiques en raison de leur engagement à gauche. Pire que ça, certains ont reçu des assignations à résidence, leur interdisant de quitter leur domicile ou certaines zones très restreintes.

    Les Jeux Olympiques ont été également le retour des restrictions massives de la liberté de circuler et de se rassembler, en particulier à Paris, avec le même outil que pendant la pandémie : le QR Code. Ce qui aurait autrefois été considéré comme un délire de dystopie est en train de devenir pour beaucoup de gens un quotidien. Pendant l’épidémie de Covid19, nombreuses et nombreux avaient été celles et ceux qui avaient alerté sur le fait que cet outil de surveillance et de contrôle, même si mobilisé pour une raison en apparence louable (freiner l’expansion de la maladie), serait rapidement utilisé et généralisé pour d’autres prétextes (vérifier un casier judiciaire pour accéder à une zone, suivre les déplacements, interdire toute perturbation ou contestation…). Cela n’a pas manqué d’arriver. C’est ainsi qu’a été mis en place un “périmètre de sécurité antiterroriste” en plein centre de Paris avec des barrières métalliques partout (44 000 en tout). Seuls les travailleurs et travailleuses, habitantes et habitants de la zone, et les touristes dotés de réservations sont autorisés, pourrissant leur quotidien. Cette situation est notamment dénoncée par le groupe militant Saccage 2024 qui explique que “de nombreuses personnes et entreprises locales perdent leurs droits les plus fondamentaux, comme la marche sur la voie publique”.
    Bonne nouvelle : le soleil s’est avéré du côté des libertés, puisque ces outils répressifs sont pensés et construits par des technocrates particulièrement nuls et incompétents, ce qui a fait que souvent les QR code n’étaient pas scannables en raison de la trop forte luminosité, sabotant de facto le dispositif.

    Au QR Code s’est ajouté, comme dénoncé par Amnesty International, le déploiement à grande échelle de “la vidéosurveillance algorithmique”, légalisée en urgence sans réel débat public. La France est donc le premier pays de l’Union Européenne a légaliser ce dispositif totalitaire qui prétend détecter des “comportements anormaux” via un algorithme, façon Minority Report. Comme pour le QR Code, il est très improbable que celle-ci ne soit pas maintenue ou ne réapparaisse pas après les Jeux Olympiques.

    Si tout cela ne choque pas les médias dominants français, la musique est différente dans les médias des pays démocratiques. C’est ainsi que le Guardian, un des principaux quotidiens britanniques, a rappelé que c’est la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale que Paris est à ce point militarisé. On compte ainsi 30 000 policiers et gendarmes déployés, 20 000 gardes de sécurité privés et 10 000 soldats – ce qui a nécessité la construction d’une gigantesque base militaire au bois de Vincennes. C’est notamment pour les accueillir que des étudiantes et étudiants ont été jetés de leurs campus universitaires.

    Toujours plus grave : les Jeux Olympiques sont une occasion d’une répression politique de grande ampleur contre l’opposition. Le mardi 23 juillet, ce sont huit militants d’Extinction Rébellion qui étaient placés en garde-à-vue pour…des stickers contre les JO dans le métro. Que disaient ces autocollants qui puissent justifier des arrestations, des détentions, des privations de libertés ? “Les JO, c’est pas jojo”, “nettoyage social à Paris : expulsions de 12 500 personnes”, “danger de vidéosurveillance algorithmique : normalisation et répression de notre espace public”. Le dimanche 27 juillet, c’est le journaliste Arnaud César Vilette, qui était arrêté et placé en garde à vue car il s’apprêtait à couvrir une action militante, Reporter Sans Frontière dénonçant “une atteinte inacceptable au droit à l’information” et exigeant sa libération immédiate. Attac a également relevé de nombreux autres cas de perquisitions, de privations de liberté, de gardes à vue préventives, de nasses, de journalistes arrêtés…

    Tout ne s’est pas toutefois déroulé comme prévu puisque des actions de sabotage ont été menées, d’abord contre le réseau SNCF, puis contre des antennes relais perturbant la fibre et le réseau mobile.
    Avant même d’avoir le moindre élément de preuve, les médias de droite se mettaient en ordre de marche pour accuser “l’ultra-gauche”, comme Eugénie Bastié faisant le lien avec une page d’un ouvrage du Comité Invisible publié il y a 17 ans.
    Par la suite ces actions ont été revendiquées via des mails – respectivement par une “délégation inconnue” pour la SNCF et par “des mauvais joueurs” pour les antennes relais.
    La “délégation inconnue” commence son mail ainsi : “Ils appellent cela une fête ? Nous y voyons une célébration du nationalisme, une gigantesque mise en scène de l’assujettissement des populations par les États (…)” puis critique “la gestion policière des foules” ainsi que “les dévastations sociales et environnementales que produit le système capitaliste“. Avant de conclure : “Qu’en ce jour résonnent alors, à travers le sabotage des lignes TGV reliant Paris aux quatre coins de la France, les cris de « femme, vie, liberté » d’Iran, les luttes des amazoniens, les « nique la France » venant d’Océanie, les désirs de liberté qui nous parviennent du Levant et du Soudan, les combats qui continuent derrière les murs des prisons et l’insoumission des déserteurs du monde entier” et d’appeler à “la chute d’un monde qui repose sur l’exploitation et la domination”.
    La seconde revendication, de son côté, déclarait ceci : “De quelle trêve, de quel apaisement parlons-nous ? Du déplacement des populations les plus marginalisées, de la présence policière accrue dans la capitale (…) ? Quelle trêve, aussi, pour les prisonniers kanaks déportés dans les geôles françaises, et dont on refuse l’autonomie politique pour que nos compagnies minières puissent continuer à se gaver de nickel là-bas ? (…) Au stade comme dans la vie, prenons le virage de la résistance”
    Toutefois des revendications via mails anonymes ne font pas office de preuve, le parquet lui-même reconnaissant que ces “revendications sont parfois fallacieuses : ils s’attribuent des actions qui ne sont pas les leurs”.
    La dernière fois que “l’ultra-gauche” fut accusée sans preuve d’un sabotage contre des lignes SNCF, ce qui avait été appelée “l’affaire Tarnac”, cela a donné un des plus gros fiascos politiques et policiers des dernières décennies, avec des “preuves” créées de toutes pièces, des faux témoignages etc.
    Cela n’empêche pas Darmanin d’accuser lui aussi cette mouvance, toujours sans preuve, et de se vanter de l’arrestation d’une cinquantaine de personnes qui selon lui voulaient faire des “contestations radicales à Paris”.

    Les Jeux Olympiques en France : l’occasion de continuer à criminaliser et à invisibiliser le soutien à la Palestine

    Les Jeux Olympiques sont toujours traversés par de forts enjeux nationalistes. Pour l’Etat d’Israël, l’enjeu de propagande est particulièrement important en raison du rejet de plus en plus profond dont il est victime à cause des massacres de masse de civils qu’il commet quotidiennement depuis octobre 2023 et au moment la Cour de Justice Internationale a pris une décision historique en déclarant d’une part l’occupation et l’annexion des territoires palestiniens depuis 1967 illégale, et d’autre part en estimant que le pays est responsable d’apartheid.

    C’est ainsi que le président israélien, Isaac Herzog, qui avait expliqué qu’il n’y a pas de civils innocents à Gaza, a assisté à la cérémonie d’ouverture.

    La polémique avait déjà commencé plusieurs jours avant avec les propos du député insoumis Thomas Porte qui avait déclaré que la délégation d’athlètes israéliens, en tant que représentante de leur État sanguinaire, n’était pas “la bienvenue”. Ces propos étaient exactement similaires à ceux de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui les avaient tenus, elle, à propos des athlètes russes et biélorusses, interdits de cérémonie d’ouverture, ce qui n’avait pas déclenché la moindre polémique, soulignant encore une fois un insupportable deux poids deux mesures. Pourtant : les vies palestiniennes ne valent pas moins que les vies ukrainiennes.

    Dans cette continuité, la répression du soutien à la Palestine s’est poursuivie voire accrue à l’occasion des Jeux Olympiques. Amnesty International a été contrainte de rappeler que brandir un drapeau palestinien n’est normalement pas un délit. Pourtant lors du passage de la flamme olympique à Vitry-Sur-Seine, un policier dit avoir reçu l’ordre d’interdire tous les drapeaux palestiniens. D’une manière générale, ce sont des entraves à la liberté de manifester qui ont été constatées sur tout le parcours de la flamme olympique.

    Jeux Olympiques : prétexte pour le coup d’Etat macroniste

    Les Jeux Olympiques ont aussi été le prétexte avancé par Emmanuel Macron pour maintenir son gouvernement qui a pourtant perdu aux élections qu’il a lui-même déclenché. La ficelle est grosse : si un nouveau gouvernement ne pouvait être formé qu’après les JO, pourquoi ne pas avoir dissous après ces derniers ? À la mi-juin, moment de la dissolution, n’avait-il jamais entendu parler des JO ?

    Cette rhétorique n’est apparue que pour justifier un délai lui permettant de former un gouvernement avec la droite. La vérité est que si le RN avait eu 200 députés nous aurions déjà un gouvernement RN.

    Le spectacle d’Etat remplit ici sa pleine fonction avec des journalistes préférant interroger le président sur les chanteuses de la cérémonie (“Monsieur le président, Céline Dion participera-t-elle à la cérémonie d’ouverture ?”) plutôt que sur le viol du résultat des élections.

    Les Jeux Olympiques : les capitalistes font la fête

    Pour légitimer les Jeux Olympiques, les gouvernements argumentent toujours sur le fait que cela serait positif pour l’économie et la croissance, quand bien même cela ne fut pas le cas précédemment et qu’ils s’accompagnent de fortes offensives anti-pauvres. Parmi elles on peut notamment citer le doublement du prix des transports, pourtant indispensables pour de nombreux travailleurs et travailleuses, en particulier les plus pauvres, généralement ceux et celles pour qui le télétravail est impossible : le ticket de métro parisien est ainsi passé au prix délirant de 4 euros.

    Bruno Le Maire s’est ainsi plusieurs fois exprimé sur le fait que ces JO auraient “un impact positif pour l’ensemble de l’activité économique du pays” bien que ses prévisions s’avèrent quasiment toujours fausses.

    Pour le moment le petit patronat n’est pas réjoui : les remontées pour les hôteliers franciliens ne sont pas celles qui étaient attendues. Les cafetiers et restaurateurs voient leur activité baisser par rapport à 2023, tandis que, selon BFM, le “flop” est confirmé pour les locations touristiques Airbnb.

    Mais l’enjeu n’est pas là, Macron utilise cette occasion pour rassurer les patrons de multinationales. C’est ainsi que Macron a déjeuné avec, notamment, Elon Musk, le patron d’extrême droite de Tesla, Twitter et SpaceX, James Quincey de Coca-Cola, Brian Chesky d’AirBnb et Shou Zi Chew de Tiktok, Jaz-Yong Lee de Samsung, Aditya et Lakshmi Mittal d’ArcelorMittal, Neal Mohan de Youtube, Bernard Arnault de LVMH, Alexandre Bompard de Carrefour et Sébastien Bazin d’Accor. L’objectif ? “Rassurer les investisseurs” comme nous l’apprend BFM TV. Mais les rassurer de quoi exactement ? Des suites de la dissolution… On le comprend en creux : le patronat ne s’inquiétait pas de la victoire du RN, mais regarde d’un œil inquiet l’arrivée en tête de la gauche. Ce sur quoi Macron doit rassurer, c’est sur le fait qu’il ne laissera aucune mesure sociale, même minimale, s’appliquer.

    La Cérémonie d’ouverture : les paradoxes d’un spectacle réussi

    De l’avis de presque tout le monde, la Cérémonie d’ouverture fut, sur le plan du spectacle, une réussite, cassant les codes habituels, parvenant à se dérouler en dehors d’un stade, célébrant la diversité, avec des artistes de renoms (Céline Dion, Aya Nakamura, Snoop Dogg, Philippe Katerine…), en faisant une des plus réussies de l’histoire des Jeux Olympiques.

    Une partie conséquente du peuple de gauche semble également s’être réjouie de la symbolique qui y a été mise en avant : en particulier les références à l’histoire révolutionnaire française (décapitation de Marie-Antoinette, Louise Michel…) ainsi qu’une certaine inclusivité avec la présence de drag queens. Certaines et certains soulignant d’ailleurs que le metteur en scène est connu pour ses prises de positions à gauche.
    Pour ces mêmes raison, la Cérémonie a déclenché des polémiques venues de l’extrême droite, Trump allant par exemple jusqu’à la qualifier de “honte” et conduisant au harcèlement de certaines des artistes comme la DJ Barbara Butch.

    Toutefois, si la Cérémonie fut inclusive, elle ne le fut pas pour tout le monde. Le fût-elle alors seulement ? Sounkamba Sylla, sprinteuse de 26 ans et membre du relais 4x400m français, s’inquiétait de ne pas pouvoir participer à la cérémonie d’ouverture car musulmane : “Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête », ironisant ensuite sur “le pays de la liberté”. Finalement, l’athlète a été autorisée à participer à condition de remplacer son foulard par…une casquette.
    Pourtant la charte olympique n’interdit pas le port de signes ou de tenues à caractère religieux.
    D’ailleurs, un moment de la Cérémonie semblait faire référence à la Cène. Bien que les organisateurs expliquent qu’il s’agirait en réalité d’un hommage à un tableau peu connu du grand public, exposé dans un musée de Dijon, il est improbable que des artistes aussi cultivés n’aient pas anticipé que la majorité des spectateurs et spectatrices y verraient une citation d’un des tableaux les plus connus au monde, relatant un épisode important de la vie du Christ. Pourquoi une référence au christianisme est-elle plus acceptable que la présence d’un foulard ?

    S’il est normal d’apprécier un spectacle réussi, surtout dans une période aussi difficile, et que l’on a, fort heureusement, bien le droit de se divertir, de passer un bon moment sans tout politiser à outrance (au risque de tomber dans les réflexes du “gaucho-chiant”) il faut toutefois conserver son esprit critique sur l’utilisation qui est faite de ce spectacle.
    Par exemple : cette cérémonie s’est distinguée par son “pinkwashing” (améliorer son image en promouvant une attitude accueillante envers l’homosexualité, ou plus largement envers les LGBT+) au moment même où Macron cherche à faire alliance avec la droite qui souhaite faire passer des lois transphobes. Une visibilisation instrumentalisée peut représenter dans le même instant un progrès et un recul. Il faut donc le dire clairement : ce spectacle n’a pas été le pied-de-nez à Macron que certains s’imaginent. Tous les éléments d’un spectacle de cet ampleur sont validés aux plus hautes sphères de l’Etat.

    Comment interpréter alors cet apparent paradoxe ? C’est que le macronisme (et la plupart des démocraties libérales) cherche à maintenir la réalité du racisme structurel, tout en donnant, par souci de légitimation, l’image d’une France ouverte, multiculturelle, empreinte de liberté. Comme le souligne Vissam Xelka de Paroles d’Honneur : “le “washing” c’est fait justement pour plaire aux gauchistes”, il ne s’agit donc pas d’une offensive anti-Macron. Ces images viennent alors masquer la réalité : autoritaire, raciste et liberticide, notre régime se présente au monde comme démocratique et inclusif. C’est le rôle de la propagande. C’est aussi la position de la journaliste et militante transféministe Sasha Anxiety : “C’est le piège de la représentation des personnes opprimées sous le capitalisme : ça donne l’illusion d’une avancée mais en réalité on est toujours dans le statu quo (sans nouveaux droits) et ça ravive les débats et les violences à notre encontre, sans qu’on puisse se défendre”.

    La société du spectacle, c’est quoi au juste ?

    Comprendre cela n’est pas être rabat-joie. Lors de la Coupe du Monde 2022 au Qatar il y eut de très bons matchs qui réjouirent les amateurs de football. On a le droit d’apprécier ces matchs tout en réalisant que sur le plan politique et social cette coupe du monde fut une catastrophe. C’est la même chose pour la Cérémonie des Jeux Olympiques.
    D’autant plus que, comme la Coupe du Monde, il ne s’agit pas ici d’un spectacle comme les autres mais d’une vitrine nationaliste, d’un enjeu fort de l’impérialisme français et de la démonstration de puissance. C’est tout le rôle du spectacle que de nous faire commenter, réagir sur des images plutôt que sur le réel, sur des symboles vidés de toute substance et réduits à l’état de marchandises de valeurs, sur une vision déformée de la réalité.

    Les Jeux Olympiques : une occasion de lutter

    Alors que le gouvernement est sans majorité et qu’il fait face à un enjeu majeur avec ces Jeux Olympiques, la période est particulièrement propice pour des mouvements sociaux victorieux. C’était d’ailleurs la leçon de notre article sur la lutte des femmes de chambre en grève à l’hôtel Radisson Blu de Marseille.

    L’enjeu social des JO, c’est, pour notre camp social, une opportunité inégalée d’un rapport de force social. C’est pour le camp adverse une opportunité de washing, de “trève” sociale, de célébration nationaliste, et une occasion de mettre en place des dispositifs de surveillance et de contrôle des masses

    Il ne faut d’ailleurs pas surestimer le niveau d’adhésion de la population à ces Jeux : selon les sondages, près de 40% des français sont indifférents aux Jeux Olympiques et 37% ont une opinion négative.

    Si la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024 a été un spectacle grandiose et innovant, acclamé mondialement, cet événement sert de prétexte à l’État pour intensifier la surveillance et la répression, transformant Paris en une zone militarisée, avec des libertés individuelles détruites. Parmi les mesures autoritaires : la vidéosurveillance algorithmique et les restrictions de mouvement via QR codes. Parallèlement, la répression des voix dissidentes, notamment des militants de gauche et des soutiens à la cause palestinienne s’accroît. Malgré le succès apparent de la cérémonie, ces Jeux soulignent les paradoxes d’un régime qui gagne à se montrer inclusif et démocratique, tout en perpétuant des pratiques autoritaires et discriminatoires.
    Rob Grams

  • Massacre des Malgaches 1947

    Macron : Un devoir de mémoire qui fait intervenir des sachants mais pas les premiers concernés.

    https://www.lutte-ouvriere.org/portail/breves/massacre-malgaches-macron-souvient-183812.html

    Macron a annoncé la création d’une commission d’historiens franco-malgache pour rendre compte de l’insurrection de la population malgache en 1947 et de sa répression sanglante par l’armée française, qui aurait fait selon les sources entre 11 000 et 100 000 morts.

    Comme à chaque fois qu’il est question de colonialisme, Macron a recours à la même technique consistant à réunir des historiens pour faire un « travail de mémoire ». Comme si les victimes du colonialisme avaient oublié ce qu’elles avaient subi !

    Ce cinéma hypocrite, qui ne coûte pas grand-chose, sert à masquer le fait que les dirigeants français d’aujourd’hui, dans la continuité de leurs prédécesseurs d’il y a 80 ans, continuent de défendre les intérêts de l’impérialisme contre les peuples.

  • Cuba, victime d’un exode migratoire, voit sa population s’effondrer et vieillir
    https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/30/victime-d-un-exode-migratoire-cuba-voit-sa-population-s-effondrer-et-vieilli

    Cuba, victime d’un exode migratoire, voit sa population s’effondrer et vieillir
    Par Jean-Michel Hauteville (Fort-de-France (Martinique), correspondant)
    Emigration massive, effondrement de la natalité et hausse de la mortalité, vieillissement rapide de la population… Les voyants démographiques sont au rouge à Cuba. Après plusieurs années d’exode des forces vives, fuyant le marasme économique et la détérioration des conditions de vie, la population du pays caribéen est retombée sous la barre des 10 millions d’habitants, un seuil qu’elle avait dépassé au début des années 1980.
    Au 31 décembre 2024, la plus grande île de l’archipel des Antilles comptait 9 748 532 résidents, soit 307 000 de moins en douze mois, selon des statistiques préliminaires présentées le 21 février par Juan Carlos Alfonso Fraga, le directeur adjoint de l’Office national des statistiques et de l’information (ONEI), lors d’une réunion de dignitaires du régime. Par rapport au pic de 11,2 millions d’habitants, atteint en 2012 – l’année du dernier recensement en date –, Cuba a donc perdu 13 % de sa population.
    « Un quart de la population de l’île est âgé de 60 ans et plus, et c’est la seule catégorie de population qui a cru ces dernières années », a souligné M. Alfonso Fraga. Pour ne rien arranger, l’ONEI ne recensait que 71 000 naissances en 2024 – le plus bas niveau depuis la révolution de 1959 –, contre encore 90 000 en 2023. Le nombre de décès était, lui, « en hausse », ajoutait l’office statistique : l’île avait déjà enregistré 129 000 décès en 2023.
    Le premier ministre, Manuel Marrero Cruz, qui présidait cette réunion partiellement retransmise à la télévision, a qualifié l’enjeu démographique de « priorité » et appelé à la mise en œuvre d’un « programme de protection maternelle et infantile » et à la construction de crèches dans les entreprises publiques.
    Mais, selon plusieurs observateurs indépendants, l’ampleur réelle du déclin démographique pourrait être bien pire. « La population est surestimée », tranche le démographe Juan Carlos Albizu-Campos. En effet, les autorités « ont changé leur mode de calcul de la migration », assure cet ancien professeur d’économie de démographie à l’université de La Havane, qui enseigne depuis 2023 au Centro cristiano de reflexion y dialogo, une ONG cubaine. Du fait de la méthodologie employée par les statisticiens de l’Etat, « dans la période 2013-2023, il y avait au moins quatre années qui affichaient des soldes migratoires positifs à Cuba, illustre M. Albizu-Campos. Tout connaisseur du sujet sait que ce n’est pas correct ».
    Le calcul de la « population effective » effectué par l’ONEI « présente de sérieux problèmes méthodologiques », abonde la sociologue Elaine Acosta Gonzalez, associée de recherche au Cuban Research Institute de l’université internationale de Floride, à Miami. En particulier, pendant longtemps, les autorités cubaines ont « utilisé une définition du migrant qui n’est pas celle employée par les organisations internationales », note la directrice exécutive de Cuido60, un observatoire sur le vieillissement et le bien-être des personnes âgées à Cuba. « Et, en général, nous avons ce gros problème à Cuba : l’opacité des statistiques », critique Mme Acosta.
    L’exode s’est considérablement accéléré après les manifestations inédites de juillet 2021 contre le gouvernement et la répression qui a rapidement brisé cet élan de contestation sur cette île exsangue après six décennies d’embargo américain. Au 31 décembre 2022, les autorités faisaient état de 3 millions de Cubains établis à l’étranger, un chiffre qui avait quasiment doublé en deux ans, mais qui demeurait « sous-estimé », aux yeux du professeur Albizu-Campos.
    Après de minutieux calculs, le démographe a, pour sa part, évalué la population cubaine à tout juste 8 millions d’habitants au 31 décembre 2024, sous l’effet conjugué d’un solde naturel négatif et d’un solde migratoire lourdement déficitaire : selon cet expert, plus d’un demi-million de Cubains ont quitté leur pays en un an. Dès lors, la population de l’île a reculé de 24 % depuis fin 2020. « Nous avons subi un tsunami migratoire », résume Elaine Acosta. Et pourtant, les statistiques officielles « n’ont pris en compte que les migrants partis vers les Etats-Unis, alors que nous avons une population qui a migré vers toutes les parties du monde », souligne la chercheuse.
    Rares sont les familles cubaines épargnées par cet exode. « Ces quatre dernières années, mes deux frères ont émigré, ma belle-famille a émigré, et nous avons vu partir presque tous nos amis », égrène Camila (le prénom a été changé), une travailleuse sociale de 34 ans qui vit à La Havane. Ces départs en masse affectent aussi « la sphère sociale et le monde du travail », selon cette mère de trois enfants. « Notre entreprise familiale a fermé lorsque ma famille a émigré parce que je ne pouvais pas la gérer seule », regrette-t-elle.
    Ce phénomène accélère le vieillissement de la population cubaine, puisque 80 % des émigrés ont entre 15 et 59 ans, selon le gouvernement. Ils laissent souvent au pays leurs parents âgés, « confrontés à une situation de solitude, au sentiment de perte, au fait de n’avoir personne à appeler pour les aider », se désole la travailleuse sociale, qui a fini, elle aussi, par se résigner à partir à la première occasion, avec son époux et ses enfants. « Le pays ne changera pas », soupire Camila.
    Et cet effondrement n’est pas près d’être jugulé, craignent les experts. « Il ne s’agit pas d’une simple crise démographique, mais d’une polycrise qui revêt une dimension démographique », résume Juan Carlos Albizu-Campos. Or, les autorités ne proposent, à ce jour, que des mesures natalistes, « en ignorant les multiples raisons pour lesquelles les familles décident de ne pas avoir d’enfants », s’offusque Elaine Acosta. « Face à une crise aussi aiguë et multidimensionnelle, une réforme structurelle s’impose, une réforme globale du système », juge la sociologue, qui exhorte le gouvernement à « traiter la société civile comme un acteur pertinent, un partenaire, et non comme un ennemi ».

    #Covid-19#migrant#migration#cuba#emigration#demographie#exil#crise#sante

  • C’est vraiment tous une petite bande de merdes, traficoteurs et qui jettent l’éponge au premier contentieux venu.

    Au lieu de chercher à affronter les agriculteurs, éventuellement échouer et de refuser fortement l’amende européenne, ce qui permettrait de faire levier collectivement. Ils cachent les faits, et n’affrontent que leurs subalternes. Ces grosses merdes.

    Qualité de l’eau : comment la France veut noyer le poisson

    Une lettre envoyée aux administrations, que Splann s’est procurée, dévoile la méthode du gouvernement pour saper les objectifs européens sur l’état des cours d’eau. De nouveaux indicateurs alternatifs montreront uniquement les « progrès », sans oser s’attaquer aux pratiques agricoles qui continuent de dégrader les rivières.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/290425/qualite-de-l-eau-comment-la-france-veut-noyer-le-poisson

  • Petit event près de #Dunkerque / #Calais
    Soirée Ciné Grignote
    Le vendredi 23 mai 2025 à 18h30
    Projection du film reportage « Et maintenant, on fait quoi ? » de Vincent Glenn .
    > Ecopôle alimentaire de la région d’Audruicq
    > 800, route du Pont d’Oye (face à l’aire de covoiturage)
    > 62162 Vieille-Eglise

    Ca t’intéresse peut être, @marcimat

    🎬 Imagine…
    C’est vendredi soir. Tu as envie de te détendre, de regarder un bon documentaire, mais aussi de réfléchir et d’échanger.
    Tu arrives à l’Ecopôle alimentaire, un lieu convivial où l’on aime partager, discuter et apprendre ensemble. Ce soir, on projette « Et maintenant, on fait quoi ? », un documentaire qui questionne l’aide alimentaire et l’accès à une alimentation durable.
    Autour de toi, les échanges commencent. On papote, on partage des réflexions, des expériences, initiatives locales. Viens simplement profiter de la soirée ou partager ton expérience et tes réflexions.

    Et bien sûr, on grignote ensemble ! 😋
    L’occasion parfaite pour partager un bon moment tout en discutant de sujets importants dans la bonne humeur et la convivialité ! 🌍
    Et si on apportait chacun de quoi grignoter ?😋
    Et toi, tu fais quoi le vendredi 23 mai à 18h30 ? 😃
    Rejoins-nous pour la soirée « Ciné Grignote » !

    Evénement gratuit et ouvert à tous.
    Inscription auprès d’Audrey, Alicia ou Laurianne au 06 34 66 09 05

  • Les médecins implantés dans les secteurs surdotés devront travailler dans des zones « rouges » un à deux jours par mois

    Il veut dire que les médecins de Point-à-Pitre vont devoir venir en Ardèche une fois par mois ?

    Le premier ministre exclut toute contrainte sur le lieu d’installation des médecins
    De toute façon cette mesure n’avait pas de réalité concrète. La retirer ne change donc rien non plus.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/250425/scandale-des-deserts-medicaux-les-mots-forts-et-les-mesures-timides-de-fra

  • Faut pas confondre « vouloir qu’un parti existe, ai sa place, soit entendu ». Et « avoir un.e candidat ». Ca n’a rien à voir.
    Les partis sont aussi des lieux de travail des idées. Pas immédiatement des lieux de pouvoir.
    Surtout l’écologie. Des partis comme les Communistes ou les partis formant LFI, ont un programme solide sur l’écologie. Il y a eu un temps où il fallait un parti rien que pour ça. Mais c’est derrière nous.
    https://www.humanite.fr/politique/marine-tondelier/vanessa-jerome-politiste-les-ecologistes-sont-dans-un-flou-ideologique

    Sans surprise, Marine Tondelier a été réélue avec 73 % des voix par les militants écologistes.

  • La préfecture des Hauts-de-Seine donne des interros surprises aux sans-papiers
    Plusieurs témoins parlent de pratiques « déloyales », la préfecture assume.
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200425/la-prefecture-des-hauts-de-seine-donne-des-interros-surprises-aux-sans-pap
    – Quelles sont les couleurs du drapeau français ?
    – Quel fleuve traverse la capitale française ?
    – A quelle date a lieu la fête nationale de la France ?
    – Qui est la première dame de la France ?
    – Quelle est la devise de la France ?
    – Où se sont déroulés des derniers jeux olympiques ?

  • C’est toujours quand ça arrange les Blancs !- Paris Luttes
    https://paris-luttes.info/c-est-toujours-quand-ca-arrange-19418

    Depuis quelques années, les manifestations, les débats et les événements politiques affichent un engagement contre le fascisme, mais à travers un seul prisme : celui du nazisme. Cette vision réductrice tend à confiner le fascisme à l’histoire européenne du 20e siècle. Or, cette approche occulte une (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo