Sandburg

Développeur, col blanc en T-shirt noir.

  • Altice piraté par le groupe Hive : ce que contient le leak
    le lundi 05 septembre 2022 | Reflets.info
    https://reflets.info/articles/altice-pirate-par-le-groupe-hive-ce-que-contient-le-leak

    Des dizaines de milliers de documents dévoilent le fonctionnement de la société de Patrick Drahi

    Les données révélées par le groupe de hackers Hive permettent d’entrevoir le fonctionnement d’Altice, un empire tentaculaire à l’architecture opaque. Elles comportent des informations sur des sociétés basées dans des pays particulièrement souples en matière fiscale, en Suisse, au Luxembourg ou encore à Guernesey. Par incidence, ces révélations mettent en lumière le train de vie faramineux d’une famille aussi discrète que milliardaire. Bien loin de la fin de l’abondance annoncée… (...)

  • Le guide du #Marseille colonial

    Ce livre explore Marseille, ses rues, ses places et ses monuments et recense les traces et les empreintes de l’histoire coloniale et esclavagiste de la ville. Au cours de ce périple, le guide nous fait croiser les militaires, les hommes politiques, les armateurs, les scientifiques et les artistes qui ont participé au système de domination coloniale. Il nous emmène également à la rencontre des personnes ayant résisté et œuvré contre le colonialisme.
    Nous visiterons en sa compagnie les expositions coloniales, les institutions de la santé coloniale et, de manière plus contemporaine, ce guide nous rappellera les crimes racistes, qui prolongent la politique de domination et d’oppression.

    Les Marseillais·es, qui ne veulent plus marcher, habiter, étudier dans des rues et des lieux portant le nom des acteurs de la déshumanisation, n’ont plus qu’à suivre le guide…

    https://www.syllepse.net/guide-du-marseille-colonial-_r_21_i_909.html

    #décolonial #France #livre #guide #toponymie #toponymie_politique #noms_de_rue #mémoire #histoire
    #TRUST #master_TRUST

    ping @cede @karine4 @isskein

    • Guide du #Bordeaux colonial et de la métropole bordelaise

      Bordeaux s’est développé en jouant un rôle essentiel dans la constitution de l’Empire français.
      Ce livre s’intéresse à l’histoire de la ville à travers les noms de rues, voies et autres lieux choisis pour honorer ceux qui ont contribué à la construction de la France coloniale.
      Ce n’est pas, le plus souvent, en tant que négriers, ­esclavagistes, sabreurs, administrateurs coloniaux, théoriciens du racisme que beaucoup de personnalités ont été honorées. Elles l’ont été pour d’autres raisons mais elles ont été clairement engagées dans le système colonial.
      Bien des bienfaiteurs de la ville ont fait ruisseler un peu de leur fortune accumulée par la production et le négoce des produits coloniaux issus de l’esclavage et du travail forcé. Bien des militaires et des hommes politiques honorés ont contribué à leur ouvrir et à protéger leurs marchés. Bien des universitaires ont apporté la caution scientifique justifiant la domination.
      Ce guide n’ignore pas les quelques anticolonialistes à qui une place a tout de même été faite dans la ville. Il visite quelques lieux de mémoire et propose quelques coups de projecteur sur des aspects peu enseignés de l’histoire coloniale.
      Que ce guide permette de voir la magnificence de la ville sous un autre jour. Qu’il invite à d’autres promenades. Qu’il contribue à décoloniser les imaginaires.

      C’est un produit de haute nécessité dans la lutte contre toutes les formes de racisme.

      https://www.syllepse.net/guide-du-bordeaux-colonial-_r_25_i_822.html

    • Guide du #Soissons colonial

      L’ouvrage se présente comme un dictionnaire des rues de Soissons, qui aborde la biographie des­ ­personnages ­choisis par les élus municipaux sous l’angle de leur rapport avec le colonialisme : des massacreurs, des théoriciens du colonialisme, des politiques mêlés à la colonisation. Et, à côté, quelques antiracistes et quelques anticolonialistes.
      À Soissons, l’étude des noms de rues révèle des strates d’histoire, autant de couches et de sédiments mémoriels semblables aux couches sédimentaires superposées, qui ­constituent­ les plateaux et les replats du Soissonnais. Chaque génération ajoute les noms de ses « héros » du moment et cela ­aboutit à une stratification réactionnaire, raciste, sexiste, mêlant des noms dus à l’histoire locale à ces « gloires » discutables du récit républicain, au temps de l’empire colonial.
      Mais la ville a changé ! Les horreurs du colonialisme ne recueillent plus l’assentiment presque général, comme au temps où les Soissonnais·es prenaient le train pour aller visiter les « zoos humains » de ­l’Exposition coloniale.
      Notre ville appartient à tout le monde et pas à une clique de nostalgiques de généraux et de maréchaux colonialistes.

      Oui, le général Mangin, le « libérateur de Soissons » en 1918, était un massacreur, théoricien de l’utilisation des troupes coloniales, la « force noire », pour mener une guerre où les colonisé·es, sans droits, n’avaient rien à gagner.

      https://www.syllepse.net/guide-du-soissons-colonial-_r_25_i_847.html

    • Guide du #Paris colonial et des #banlieues

      Rues, boulevards, avenues et places, sans oublier collèges, lycées, statues et monuments parisiens, sont autant de témoins de l’histoire et de la légende du colonialisme français.
      Alors qu’aux États-Unis, poussées par les manifestant-es, les statues des généraux esclavagistes s’apprêtent à quitter les rues pour gagner les musées, ce guide invite à une flânerie bien particulière sur le bitume parisien.
      Sur les quelque 5 000 artères et places parisiennes, elles sont plus de 200 à « parler colonial ». Qui se cachent derrière ces noms, pour la plupart inconnus de nos contemporains ? C’est ce que révèle ce livre, attentif au fait que ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une certaine mémoire historique.
      On n’y retrouve pas uniquement les officiers ayant fait leurs classes « aux colonies ». Il y a aussi des « explorateurs » – souvent officiers de marine en « mission » –, des bâtisseurs, des ministres et des députés. On croise également des littérateurs, des savants, des industriels, des banquiers, des « aventuriers ».
      Laissons-nous guider, par exemple, dans le 12e arrondissement. Le regard se porte inévitablement sur le bâtiment de la Cité de l’histoire de l’immigration, l’ancien Musée des colonies construit en 1931 pour l’Exposition coloniale qui fut l’occasion d’honorer les agents du colonialisme et d’humilier ses victimes.
      Les alentours portent la marque de l’Empire colonial : rues et voies ont reçu le nom de ces « héros coloniaux » qui ont conquis à la pointe de l’épée des territoires immenses.
      Les alentours de l’École militaire sont également un lieu de mémoire très particulier, très « imprégné » de la culture coloniale.
      Dans le 16e, nous avons une avenue Bugeaud : Maréchal de France, gouverneur de l’Algérie, il pratique la terre brûlée et les « enfumades ». Il recommande d’incendier les villages, de détruire les récoltes et les troupeaux, « d’empêcher les Arabes de semer, de récolter, de pâturer ». Il faut, ordonne-t-il, « allez tous les ans leur brûler leurs récoltes », ou les « exterminer jusqu’au dernier ». S’ils se réfugient dans leurs cavernes, « fumez-les à outrance comme des renards ».
      Un peu partout, dispersées dans la capitale, on traverse des rues et des avenues dont les noms qui, tout en ayant l’apparence de la neutralité d’un guide touristique, sont autant de points de la cartographie coloniale : rues de Constantine, de Kabylie, de Tahiti, du Tonkin, du Dahomey, de Pondichéry, de la Guadeloupe… Toutes célèbrent des conquêtes et des rapines coloniales que rappellent la nomenclature des rues de Paris.
      Classés par arrondissement, les notices fournissent des éléments biographiques sur les personnages concernés, particulièrement sur leurs états de service dans les colonies. Des itinéraires de promenade sont proposés qui nous emmènent au travers des plaques bleues de nos rues en Guadeloupe et en Haïti, en Afrique, au Sahara, au Maroc, en Tunisie, en Algérie, en Nouvelle-Calédonie, en Indochine, à Tahiti, etc.

      Un livre qui se veut un outil pour un mouvement de décolonisation des cartographies des villes et qui propose un voyage (presque) immobile dans la mémoire coloniale de Paris.

      https://www.syllepse.net/guide-du-paris-colonial-et-des-banlieues-_r_25_i_719.html

    • « Les statues, le nom des rues, ne sont pas innocents » : un guide pour décoloniser l’espace public

      Que faire des innombrables noms de rue, statues et monuments qui glorifient toujours le colonialisme à travers la France ? À Marseille, un livre-inventaire entre en résonance avec des revendications mémorielles. Reportage.

      C’est une rue discrète, perchée sur une colline résidentielle cossue du sud de Marseille. Elle s’appelle impasse des Colonies. Au milieu de cette succession de maisons verdoyantes avec vue sur mer, une villa aux tuiles ocre porte un nom évocateur, L’oubli.

      L’oubli, c’est justement ce contre quoi s’élèvent les onze auteurs et autrices du Guide du Marseille colonial, paru le 1er septembre dernier aux éditions Syllepse [1]. Pendant deux ans, ces militants associatifs ont passé la ville au peigne fin, arpenté les rues et fouillé les archives. Ils ont cherché les traces du passé colonial de ce port qui fut, entre le XIXe et le XXe siècle, la capitale maritime de l’empire français.

      Le résultat : 232 pages d’inventaire des noms de rues, statues, monuments et autres bâtiments en lien avec la colonisation. « Notre volonté, c’est de mettre en lumière la face ténébreuse de l’histoire, qui est souvent cachée, en tout cas pas sue de tous, décrit Nora Mekmouche, qui a coordonné l’équipe de rédaction. Ce livre est un outil pédagogique et politique. »

      Un monument en hommage à une répression coloniale

      Un jour d’octobre, c’est en haut de la Canebière que deux autres des autrices et auteurs du guide, Zohra Boukenouche et Daniel Garnier, nous donnent rendez-vous pour une « promenade coloniale ». Première étape : le monument des Mobiles. Érigé à l’origine pour rendre hommage à des soldats de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le site sert parfois de lieu de commémoration officielle des deux guerres mondiales.

      À plusieurs reprises ces dernières années, préfet et maire ont déposé des gerbes de fleurs à ses pieds. Sur l’une de ses faces, le monument rend pourtant aussi hommage à un régiment ayant participé à la répression de l’« insurrection arabe de la province de Constantine » en 1871 et 1872. Une révolte matée dans le sang, avec confiscations massives de terres et déportations vers la Nouvelle-Calédonie.

      En descendant la Canebière, on traverse ensuite le square Léon-Blum. L’ancien président du Conseil figure à l’inventaire. L’homme a déclaré fermement repousser, dans une intervention à la Chambre des députés en 1925 (alors qu’il était député SFIO) le « colonialisme de guerre qui s’installe par la guerre et par l’occupation ». Mais dans la même prise de parole, le futur leader du Front populaire disait : « Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures […] d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation. »
      « Ce sont des choix politiques, on doit les interroger »

      Puis on passe devant le lycée Adolphe-Thiers, le « massacreur de la Commune de Paris », qui a aussi soutenu la colonisation de l’Algérie. Devant le commissariat de Noailles, une plaque historique déposée par la mairie vante le souvenir d’un luxueux hôtel construit pour le compte du « négociant Victor Régis ». Nulle part il n’est précisé que cet armateur a construit sa fortune sur les côtes béninoises où « il trafiquait avec des marchands d’esclaves », indique Daniel Garnier.

      « L’idée, c’est de montrer que le nom des rues, des collèges, les statues qui trônent au coin des rues ne sont pas innocents. Ce sont des choix politiques, idéologiques, qui ont été faits par les dominants, donc on doit évidemment les interroger », explique Patrick Silberstein, éditeur chez Syllepse qui, avant le Guide du Marseille colonial, avait déjà publié le même type de guide au sujet de Paris et ses banlieues (2018), Bordeaux et Soissons (2020), en attendant Rouen (janvier 2023).

      « Moi j’habite en Seine-Saint-Denis, à Aubervilliers, qui est une ville d’immigration de tout temps, et aujourd’hui notamment d’Afrique subsaharienne, poursuit-il. À deux pas de chez moi, il y a un collège Colbert. Colbert, c’est un des idéologues de la domination blanche… ». Ministre de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) a participé à la rédaction du Code noir. Ce texte juridique réglementant le statut des esclaves dans les colonies sucrières faisait d’eux des « biens meubles » pouvant être vendus comme des objets.

      Chez Syllepse, l’inspiration de lancer ces guides anticoloniaux est venue du sud des États-Unis, où un vaste mouvement antiraciste lutte pour le déboulonnage des statues des généraux confédérés. Et en France ? Faut-il changer les noms de rue, fondre les statues glorifiant le colonialisme ?
      À Bruxelles, vers un mémorial aux victimes de la colonisation ?

      En Belgique, un groupe de travail missionné par la Région Bruxelles-Capitale a récemment planché sur « la transformation de l’espace public colonial existant en un espace public décolonial véritablement inclusif ». Parmi ses propositions, rendues publiques en février, on trouve l’attribution de « noms de femmes et/ou de personnes de couleur liées à la colonisation belge » aux voies publiques portant actuellement le nom de figures coloniales. Le groupe d’experts a aussi proposé d’ériger un mémorial aux victimes de la colonisation à Bruxelles en lieu et place de la statue équestre du roi colon Léopold II.

      En France, l’État est beaucoup plus timide. Quand, entre 2020 et 2021, le gouvernement a fait travailler un conseil scientifique sur le projet « Portraits de France », il ne s’agissait que d’établir une liste de 318 personnalités issues des anciennes colonies ou de l’immigration dans laquelle les mairies pourront piocher si elles souhaitent diversifier les noms de leurs rues et bâtiments publics.

      Dans le Guide du Marseille colonial, l’équipe de rédaction ne prend pas ouvertement position pour telle ou telle solution de décolonisation de l’espace public. Mais elle relaye les différentes mobilisations et doléances allant dans ce sens.
      L’école Bugeaud débaptisée

      À Marseille, quelques voix demandent à ce qu’on donne le nom d’Aimé Césaire à l’actuelle rue Colbert. Mais c’est surtout sur les rues Bugeaud et Cavaignac que les énergies militantes se sont concentrées.

      Ces deux voies adjacentes sont situées dans le quartier populaire de la Belle-de-Mai. Pendant la conquête de l’Algérie, les généraux Thomas Bugeaud et Eugène Cavaignac ont développé la technique des « enfumades » : asphyxier par la fumée des tribus entières dans les grottes où elles s’étaient réfugiées. « C’est notamment pour ça que le fait de leur rendre hommage aujourd’hui encore pose vraiment problème », juge Valérie Manteau, écrivaine et membre d’un collectif mobilisé depuis 2019 pour le changement du nom de ces rues. En vain. Tractage, affichage, consultation des habitants, rien n’y a fait.

      Seule réussite : en mai 2021, l’école de la rue Bugeaud, qui portait également le nom du maréchal, a été débaptisée par la nouvelle majorité municipale issue d’une alliance des gauches. L’établissement répond désormais au nom d’Ahmed Litim, un tirailleur algérien décédé pendant les combats de la libération de Marseille, en août 1944. Mais pour les rues, rien de nouveau.
      « Il est temps de clôturer l’exposition coloniale »

      En 2020 à Paris, devant l’Assemblée nationale, la statue de Colbert a été affublée d’un tag « Négrophobie d’État ». La même année à Marseille, les statues représentant les colonies d’Asie et d’Afrique au pied de la gare Saint-Charles ont été maculées de peinture rouge. Le 8 mars dernier, une manifestation féministe s’y est arrêtée pour dénoncer leur caractère tant sexiste que raciste.

      Dans les années 1980 déjà, l’historien Philippe Joutard montrait à quel point ces statues sont problématiques [2] : « Le voyageur qui arrive à la gare Saint-Charles et descend son escalier monumental passe entre deux femmes assises chacune à la proue d’un navire.

      À droite, c’est l’allégorie de Marseille, colonie grecque ; à gauche, celle de Marseille, porte de l’Orient ; en contrebas, deux autres femmes couchées avec leurs enfants représentent les colonies d’Afrique et d’Asie. La leçon est claire : la cité phocéenne domine les territoires des deux grands continents ; le fantasme est plus évident encore : les “femmes-colonies” sont offertes, nues, presque liées, colliers autour du cou, bracelets aux bras et aux chevilles, et leurs filles elles-mêmes semblent à la disposition du conquérant ! »

      Que faire de ces statues ? Les détruire ? Les mettre au musée ? L’association Ancrages, qui travaille sur les mémoires des migrations, propose a minima d’y adjoindre des panneaux. Ceux-ci permettraient d’expliquer le contexte de production de ces sculptures, commandées pour l’exposition coloniale marseillaise de 1922. On y préciserait que ces images des populations asiatiques et africaines sont insultantes « pour les femmes et hommes d’aujourd’hui ».

      Dans une pétition diffusée sur le site Change, un collectif de féministes décoloniales va plus loin, demandant le retrait pur et simple de ces œuvres : « Ces statues artistico-historiques sont plus que des témoins passifs d’une l’époque révolue. L’histoire est un choix politique. Maintenir ces statues en place, les reblanchir, effacer très vite les graffitis anticoloniaux, c’est faire chaque jour un choix, celui de creuser encore les fractures entre celles et ceux qui font exister Marseille. » Et de conclure : « 1922-2022 : il est temps de clôturer l’exposition coloniale. 100 ans, ça suffit ! »

      https://basta.media/les-statues-le-nom-des-rues-ne-sont-pas-innocents-un-guide-pour-decoloniser

      via @odilon

  • « Don’t Pay UK » : le mouvement qui inquiète le gouvernement britannique- OCL
    http://oclibertaire.lautre.net/spip.php?article3297

    Après une hausse de 50 % en avril dernier, et plus de 6,5 millions de personnes en précarité énergétique, les tarifs de l’électricité devraient augmenter encore de 50 à 60% voire plus en octobre. Un appel vient d’être lancé au Royaume-Uni pour boycotter le paiement des factures d’électricité. - (...) @Mediarezo Actualité / #Mediarezo

    • Au milieu de la ruelle, devant la Bièvre, une porte sans battant, percée dans le mur noir, ouvre sur une cour en étoile, formée de coins et de racoins. L’on a devant soi de grandes bâtisses chevronnées, qui se cognent, les unes contre les autres, et se bouchent ; partout des palis clos, des renfoncements abritant de gémissantes pompes, des portes basses, au fond desquelles, dans un jour saumâtre, serpentent de gluants escaliers en vrilles ; en l’air, des fenêtres disjointes avec des éviers dont les boîtes cabossent ; sur les marges des croisées, du linge, des pots de chambre, des pots de fleurs plantés d’on ne sait quelles tiges ; puis, à gauche, la cour s’embranche sur un couloir qui colimaçonne, déroulant, tout le long de sa spirale, des boutiques de marchands de vin. Nous sommes dans le passage Moret, qui relie la ruelle des Gobelins à la rue des Cordelières, dans la cour des Miracles de la peausserie. Et, soudain, à un détour, un autre bras de la Bièvre coule, un bras mince, enserré par des usines qui empiètent, avec des pilotis, sur ses pauvres bords. Là, des hangars abritent d’immenses tonneaux, d’énormes foudres, de formidables coudrets, emplâtrés de chaux, tachés de vert-de-gris, de cendre bleue, de jaune de tartre et de brun loutre ; des piles de tan soufflent leur parfum acéré d’écorce, des bannes de cuir exhalent leur odeur brusque ; des tridents, des pelles, des brouettes, des râteaux, des roues de rémouleur, gisent de toutes parts ; en l’air, des milliers de peaux de lapin racornies s’entrechoquent dans des cages, des peaux diaprées de taches de sang et sillées de fils bleus ; des machines à vapeur ronronnent, et, au travers des vitres, l’on voit, sous les solives où des volants courent, des ouvriers qui écument l’horrible pot-au-feu des cuves, qui râtissent des peaux sur une douve, qui les mouillent, qui les « mettent en humeur », ainsi qu’ils disent ; partout des enseignes : veaux mégis et morts-nés, chabraques et scieries de peaux, teintureries de laine, de poils de chèvre et de cachemyre ; et le passage est entièrement blanc ; les toits, les pavés, les murs sont poudrés à frimas. C’est, au coeur de l’été, une éternelle neige, une neige produite par le râclage envolé des peaux. La nuit, par un clair de lune, en plein mois d’août, cette allée, morte et glacée, devient féerique. Au-dessus de la Bièvre, les terrasses des séchoirs, les parapets en moucharabis des fabriques se dressent inondés de froides lueurs ; des vermicelles d’argent frétillent sur le cirage liquéfié de l’eau ; l’immobile et blanc paysage évoque l’idée d’une Venise septentrionale et fantastique ou d’une impossible ville de l’Orient, fourrée d’hermine. Ce n’est plus le rappel de l’ancien Paris, suggéré par la ruelle des Gobelins, si proche ; ce n’est plus la hantise des loques héraldiques et des temps nobiliaires à jamais morts. C’est l’évocation d’une Floride, noyée dans un duvet d’eider et de cygne, d’une cité magique, parée de villas, aux silhouettes dessinées sur le noir de la nuit, en des traits d’argent. Ce site lunaire est habité par une population autochtone qui vit et meurt dans ce labyrinthe, sans en sortir. Ce hameau, perdu au fond de l’immense ville, regorge d’ouvriers, employés dans ce passage même aux assouplissantes macérations des cuirs. Des apprentis, les bas de culottes attachés sur les tibias avec une corde, les pieds chaussés de sabots, grouillent, pêle-mêle avec des chiens ; des femmes, formidablement enceintes, traînent de juteuses espadrilles chez des marchands de vin ; la vie se confine dans ce coin de la Bièvre dont les eaux grelottes le long de ses quais empâtés de fange.

      (Huysmans)

      https://www.bmlisieux.com/archives/bievre.htm

    • Il y a 30 ans les écologistes du 13em, avant la BNF donc, avaient fait de la réhabilitation de La Bièvre un beau cheval de bataille. Parce qu’il en restait encore quelques traces qui auraient pu être sauvées au lieu de totalement disparaitre sous le bitume.

      Bief de la butte aux cailles

      Tanneries fin XIXem

    • 1964 : La Bièvre, la rivière disparue de Paris | Archive INA - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=-EzW9Iftb0s

      Journal de Paris | RTF | 13/03/1964
      La journaliste interroge une Parisienne qui a connu la Bièvre avant sa couverture et les inondations de 1910. L’interview se déroule sur des photographies anciennes de la Bièvre à Paris, les rues sous lesquelles passe la rivière (rue du Fer au Moulin, rue Censier, rue Berbier du Mets, rue Santeuil...) et des photographies de la crue de 1910. La journaliste interviewe ensuite un imprimeur installé depuis toujours à Paris. Il raconte ses souvenirs de la Bièvre sur des images de la Poterne des Peupliers, du pont de la petite ceinture (sur lequel passe maintenant le tramway), d’entrepôts (qui étaient probablement à Gentilly) et du château de la reine Blanche, avenue des Gobelins. Pour finir, un des hommes travaillant sur le chantier de la faculté de lettres Censier explique qu’en faisant des sondages, il a retrouvé ce qu’il reste de la Bièvre.

  • Crise climatique et énergétique : regarder la vérité en face - Jean-Baptiste Fressoz
    https://www.youtube.com/watch?v=mMQwdUxF_bQ

    Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l’environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s’intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.

    Malgré le titre sensationnaliste, l’entretien me semble de bonne tenue, avec pas mal d’informations et de considérations intéressantes (toutes plus déprimantes les unes que les autres).

    • Titre similaire récemment chez Palim Psao :

      Il n’y a aucune solution à la crise énergétique, par Sandrine Aumercier
      http://www.palim-psao.fr/2022/06/il-n-y-a-aucune-solution-a-la-crise-energetique-par-sandrine-aumercier.ht

      Je commence par la fin et je donne déjà la conclusion en disant qu’il n’y a aucune solution à la crise énergétique, même pas une « toute petite solution ». Si une société post-capitaliste émancipée advenait, alors elle cesserait de se préoccuper du problème énergétique ; elle n’irait pas le résoudre en étant « plus rationnelle » et « plus efficiente » avec l’énergie. Une société qui met la rareté à son principe — comme le fait le mode de production capitaliste — s’accule elle-même à devoir toujours plus rationner sa consommation d’énergie, parce qu’elle se rapproche d’une limite absolue. Elle se condamne à s’enfoncer dans une gestion totalitaire des ressources, dans des guerres de sécurisation, dans des crises socio-économiques d’impact croissant… Mais c’est une limite qui fait partie des principes fondateurs de cette société et non de la nature.

      […]

      Ce texte constitue la version écrite de la présentation du livre Le mur énergétique du capital (éditions Crise & Critique) qui a été faîte à Mille bâbords (61, rue Consolat, 13001 Marseille) le 5 juin 2022.

      #énergie #transition #climat #Jean-Baptiste_Fressoz #Histoire

    • Ça fait un moment que je connais/suis le travail historique de Fressoz, souvent relayé dans les contenus critique techno, anti-indus, cf le tag existant ici par exemple, mais c’est pas souvent que je l’ai entendu discourir à l’oral, et vraiment il est tout aussi excellent : super simple, pédagogue, en plus de sa mémoire de ses sujets (toutes ces dates et décrets sortis de tête sans latence). Vraiment très bonne interview qui passe vite malgré 1h30. Fressoz c’est bon, mangez-en !

    • je viens d’écouter le début, un passage me fait sourire et me rappelle de vieux souvenirs… dans mon école d’ingé, j’avais fait le choix de faire un vrai stage ouvrier : j’ai donc passé un mois dans une mine de charbon en Lorraine, j’ai longtemps raconté que l’exploitation était « renouvelable » (bon, le terme n’existait pas encore) étant donné la quantité de bois qu’on enfouissait pour étayer les galeries (celle qu’on mettait au toit s’appelait la bille ; dans une taille manuelle, quand on en posait une deuxième dans le poste, on avait droit à la prime de rendement), au bout du temps suffisant, ça finirait bien par redonner du combustible.

      Mais, en vrai, la veine de charbon était surtout remplacée par du sable qui venait combler le vide lorsqu’on ripait le convoyeur en progressant dans le pendage.

      Tiens, un p’tit regard en arrière : taille manuelle en semi-dressants (la première photo, c’est exactement le souvenir que j’en ai)…
      https://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=299&mnuid=439&tconfig=0

      (en plus, c’était justement au puits site dans la Réaction n°1, et dire qu’en surface, j’ai certainement eu l’occasion de croiser la jeune Patricia Kaas)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Siège_Simon

  • Les cartes trompeuses (TUTO)

    https://www.youtube.com/watch?v=n9pkdWpNRws

    Un tuto sur tout ce qu’il faut savoir pour ne plus se laisser égarer par des cartes trompeuses ou manipulatrices.

    Avec la participation de Yann Solo (12 parsecs) :
    https://www.youtube.com/c/12Parsecs

    #tuto #cartographie #mapfail

    _____________________________________________________________
    CHAPITRAGE

    00:00 Manipulations
    01:00 Les fondamentaux
    05:05 Les erreurs géographiques
    10:07 Le point de vue du cartographe
    12:38 Les erreurs de projection
    18:14 Les fausses cartes
    21:57 La représentation des données
    27:05 Les cartes choroplèthes
    31:18 Le bilan du test
    31:47 Bonus : la carte des cartes
    35:02 Zone orange

    __________________________________________________
    LES AUTRES TUTOS

    Graphiques :
    https://www.youtube.com/watch?v=crTt-QIyS-o

    Courbes et moyennes :
    https://www.youtube.com/watch?v=K1YijhODfJ8

    Stats :
    https://www.youtube.com/watch?v=pYNi3THlGlo


    #cartographie
    @fil @reka @nepthys @odilon

  • CRATer - Calculateur pour la Résilience Alimentaire des TERritoires
    https://crater.resiliencealimentaire.org


    https://resiliencealimentaire.org/wp-content/uploads/2021/01/VersLaResilienceAlimentaire-DigitaleVersion-HD-1.pdf

    via @sombre, merci.

    QU’EST-CE QUE LA RESILIENCE ALIMENTAIRE ?
    Changement climatique, effondrement de la biodiversité, dégradation et artificialisation des sols, épuisement des ressources énergétiques et minières, instabilités économiques et politiques : la situation actuelle est alarmante à bien des égards.

    Ces crises sont liées les unes aux autres et sont la conséquence d’un modèle de développement incompatible avec les limites de notre planète. Le décalage croissant entre consommation et finitude des ressources, ainsi que la dégradation accélérée des écosystèmes, sont à l’origine de perturbations qui vont s’aggraver au cours du XXIe siècle.

    Nos sociétés industrielles sont aujourd’hui très fragiles face à ces menaces.

    L’alimentation est un domaine particulièrement critique puisqu’elle conditionne la stabilité sociale et, tout simplement, notre capacité à rester en vie. Il est donc urgent de repenser l’organisation des systèmes alimentaires et de construire de nouveaux modèles moins vulnérables et donc plus résilients.
    POURQUOI CRATer ?
    L’ambition du projet CRATer est de proposer un outil numérique de sensibilisation et d’aide au diagnostic de la résilience alimentaire des territoires.

  • " les effectifs de l’établissement public ont fondu de près d’un quart depuis 2012 (le plan « Action publique 2022 » du premier quinquennat Macron prévoyait la suppression de près de cinq cents postes sur un total d’environ trois mille) et que la principale subvention – de service public – que lui verse l’Etat a diminué de près de 20 % sur la même période. Aussi, en une décennie, Météo-France aura fermé les deux tiers de ses implantations territoriales. "

    Météo-France dans la tempête après les orages en Corse
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/08/19/meteo-france-dans-l-il-du-cyclone-apres-les-orages-en-corse_6138492_3244.htm

    Gérald Darmanin a annoncé, vendredi à Calvi, l’ouverture prochaine d’une enquête pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné.

    Après les violents orages qui ont frappé la Corse, causant au moins cinq morts, c’est #Météo-France qui se retrouve au cœur de la tempête. Sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de télévision, l’organisme est la cible des critiques et des railleries, accusé de s’être rendu coupable d’un « gros raté », en donnant l’alerte trop tardivement. Depuis Calvi (Haute-Corse), le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé, vendredi 19 août, l’ouverture prochaine d’une enquête, avec les services de sécurité civile, pour faire le point sur ce qui n’a pas fonctionné.

    « L’alerte météo n’a pas permis de qualifier comme il le fallait ces vents absolument exceptionnels qui se sont formés en quelques minutes, a commenté sévèrement M. Darmanin, semblant rejeter la responsabilité sur le seul organisme météorologique. Ce que nous constatons au ministère de l’intérieur, c’est que l’alerte météo est arrivée quelques minutes avant le plus gros des intempéries. Donc à 8 heures du matin, une évacuation des campings n’était pas physiquement possible. »

    Jeudi 18 août, dans son bulletin de 6 heures, Météo-France ne plaçait la Corse qu’en simple vigilance jaune (« soyez attentif »), comme une bonne partie du territoire. Les prévisionnistes anticipaient alors seulement « de puissants orages (…), en mer à proximité de la Corse, avec de fortes rafales de vent », qui pourraient « très temporairement affecter les côtes ouest et nord ». L’alerte orange (« soyez très vigilant ») a seulement été activée à 8 h 30, après l’arrivée de l’orage sur les terres avec des phénomènes de tornades. Or c’est entre 8 h 15 et 9 h 15 que l’orage a été le plus violent, avec des rafales mesurées jusqu’à 224 kilomètres par heure, soit des niveaux jamais observés jusqu’ici.

    Météo-France reconnaît avoir été « surpris » par une situation « exceptionnelle » et « difficilement prévisible » par ses modèles numériques. Certaines simulations produites par « Arome », le modèle maison de Météo-France qui tourne sur son supercalculateur de Toulouse, « laissaient suggérer un orage proche de celui qui a été observé », tandis que d’autres #simulations « qui paraissaient plus vraisemblables, le situaient plus en mer », a précisé le prévisionniste François Gourand, lors d’un point presse. « S’il fallait alerter dès qu’un scénario extrême apparaît dans la prévision numérique, on ferait bien trop de vigilance et le système deviendrait inutile », juge son collègue Christophe Morel. Il y a un équilibre à trouver, alerter suffisamment et ne pas suralerter. » Dans le cas de la Corse, il estime qu’il n’y avait « pas assez d’éléments » pour passer à l’alerte orange.

    « Même si des progrès ont été faits, les orages restent les épisodes les plus difficiles à prévoir et à localiser avec précision », ajoute Philippe Arbogast, responsable de permanence pour la prévision à Météo-France. Les processus physiques à l’origine des orages sont complexes, ils font intervenir de nombreux paramètres atmosphériques : la température de l’air en surface et en altitude, la variation du vent selon l’altitude et l’humidité de l’air près du sol ; leur formation dépend aussi des conditions locales très variables de température et d’humidité des sols ; enfin, un orage évolue sur une courte durée (de quelques dizaines de minutes à quelques heures) et concerne une zone géographique limitée (quelques dizaines de kilomètres). Il peut se déplacer très rapidement ou stationner au même endroit, changer d’orientation à tout moment. Or, en mer, par où sont arrivés les orages en Corse, Météo-France manque d’instruments pour les tracer. Philippe Arbogast prend l’image d’une casserole d’eau sur le feu : « On sait qu’il y aura des bulles mais on ne sait pas où ! » C’est sans doute pourquoi Météo-France n’avait pas non plus anticipé le déluge qui s’est abattu sur Paris mardi 16 août, alors que toute l’attention était portée sur l’arc méditerranéen.

    Rapporteur spécial de la commission des finances du Sénat, Vincent Capo-Canellas (Union centriste, Seine-Saint-Denis) s’offusque de la demande d’ouverture d’une enquête après le déclenchement tardif de la vigilance orange. « On est en train de tomber un peu vite sur le soldat Météo-France », estime le sénateur, auteur, en septembre 2021, d’un rapport au titre évocateur : « Temps instable sur Météo-France : quand le refroidissement budgétaire se confronte au changement climatique ».

    Les effectifs de Météo-France réduits depuis 2012

    M. Capo-Canellas rappelle que l’organisme météorologique n’est qu’un opérateur : « Météo-France ne peut pas décider tout seul de déclencher une alerte, il fait remonter des informations techniques et c’est au ministère de l’intérieur et aux préfets d’imposer des mesures concrètes pour protéger la population. » En vigilance orange, le cran inférieur au rouge de la « vigilance absolue », les habitants sont invités à s’abriter dans des bâtiments en dur et les services de la sécurité civile ainsi que les autorités sanitaires sont mis en alerte.

    Contacté par Le Monde, Météo-France explique avoir « alerté les préfectures de Haute-Corse et de Corse-du-Sud dès mercredi [17 août] d’une situation potentiellement à risque ». Un message spécial zone de défense (SPEZF) a été émis à 11 h 33. Ces bulletins d’anticipation sont censés permettre aux services de sécurité civile de s’organiser en amont d’un épisode météorologique intense. Celui envoyé à 11 h 33 indiquait : « dans la nuit de mercredi à jeudi, des orages formés en mer peuvent toucher les zones côtières puis rentrer sur l’arrière-pays en perdant de l’activité ». A ce moment-là, l’organisme prévoit seulement des rafales de 80 à 100 km/h.

    « Avaient-ils les moyens de faire de meilleures prévisions ?, interroge Vincent Capo-Canellas. La réponse est non. » Dans son rapport, le sénateur relève que les effectifs de l’établissement public ont fondu de près d’un quart depuis 2012 (le plan « Action publique 2022 » du premier quinquennat Macron prévoyait la suppression de près de cinq cents postes sur un total d’environ trois mille) et que la principale subvention – de service public – que lui verse l’Etat a diminué de près de 20 % sur la même période. Aussi, en une décennie, Météo-France aura fermé les deux tiers de ses implantations territoriales. « C’est complètement contradictoire avec les exigences formulées auprès de Météo-France de prévoir au plus près des événements climatiques extrêmes qui vont se multiplier et s’intensifier avec le dérèglement climatique », souligne le sénateur.

    #downsizing #météo #Hollande #orages #climat

  • The Trinity of Quality - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=TWBEi4ZcLu4

    In order to make something good, you need to have the right combination of three things: Quality, Discernment and Taste. This video is about quality vs quantity, the paradox of quality, how to make good content and good videos, etc. Based on my experience over the last decade running a collaborative creative business, MinuteEarth, where we do regular internal reflection and training on the craft of science communication.

    #qualité #perception #jugement

  • Une ville sud-africaine entièrement blanche, survivance de l’#apartheid
    https://www.voaafrique.com/a/afrique-du-sud-une-ville-enti%C3%A8rement-blanche-survivance-de-l-apartheid/6697154.html

    Pour Sandile Swana, expert en gouvernance municipale, la création de villes privées comme Orania n’a rien d’inhabituel. « Vous allez en voir d’autres », assure-t-il, « mais la spécificité ici est qu’ils ont choisi leur origine ethnique et propre culture » comme condition préalable.

  • La diplomate qui remontait la Seine pour représenter le monde aquatique devant les humains est morte durant son périple.


    Alors qu’elle suivait les effluves chimiques pour remonter vers la capitale et se rendre au congrès inter-espèces avec l’intention de mettre fin à toutes formes de pollutions et de pressions environnementales, la représentante du CARPE (Comité Aquatique pour Résoudre les Pollutions Environnementales) aura succombé à la fatigue et à l’empoisonnement de l’eau. 🐳

    #autre_interprétation #orque #seine

  • Un assez court manifeste concernant le concept de révolution | Cairn.info
    https://www.cairn.info/revue-ecorev-2022-1-page-15.htm?u=d9493d3f-54c6-41cb-a9a1-da7b918098cd&WT.ts

    Par David Graeber

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    Le terme « révolution » est si galvaudé qu’il signifie tout et son contraire. Il y a des révolutions chaque semaine aujourd’hui : des révolutions bancaires, des révolutions cybernétiques, des révolutions médicales, et une révolution Internet chaque fois que quelqu’un développe un nouveau logiciel ingénieux.

    2
    Cette sorte de rhétorique est seulement possible parce que la définition commune de la révolution a toujours signifié quelque chose qui était de l’ordre du changement de paradigme : une rupture claire et fondamentale dans la nature de la réalité sociale après laquelle tout fonctionne différemment et les catégories antérieures ne s’appliquent plus. C’est ce qui fait qu’il est possible, par exemple, d’affirmer que le monde moderne est issu de deux « révolutions » : la Révolution française et la révolution industrielle, malgré le fait que les deux n’aient rien d’autre en commun que de sembler marquer une rupture avec ce qui les a précédées.

    S’il y a une erreur logique à la base de tout cela, c’est le fait d’imaginer que le changement social ou même technologique a la même forme que ce que Thomas Kuhn a appelé « la structure des révolutions scientifiques ». Kuhn se réfère à des événements comme la transition d’un univers newtonien à un univers einsteinien : il y a une percée intellectuelle et l’univers n’est plus le même par la suite. Appliqué à n’importe quoi d’autre que les révolutions scientifiques, cela impliquerait que le monde correspond vraiment à la connaissance que nous en avons, et que dès que nous changeons les principes sur lesquels notre savoir est fondé, la réalité change elle aussi. C’est exactement la sorte d’erreur intellectuelle élémentaire que nous devrions, selon les psychologues du développement, surmonter au début de l’enfance, mais il semble que ce soit le cas de peu d’entre nous.

    4
    En fait, le monde n’est pas tenu de répondre à nos attentes et, dans la mesure où la « réalité » réfère à quelque chose, c’est précisément à ce qui ne peut jamais être totalement compris dans nos constructions mentales. Les totalités, en particulier, sont toujours des créatures de l’esprit. Les nations, les sociétés, les idéologies, les systèmes clos… rien de cela n’existe vraiment.

    Une révolution à l’échelle mondiale prendra très longtemps. Mais on peut aussi reconnaître qu’elle a déjà commencé. La façon la plus facile de l’appréhender est d’arrêter de penser à la révolution comme à une chose – « la » révolution, la grande rupture cataclysmique – et plutôt de demander « qu’est-ce que l’action révolutionnaire ? » Nous pourrions alors avancer qu’une action révolutionnaire est toute action collective qui rejette, et donc défie, une forme de pouvoir ou de domination et, ce faisant, reconstitue les relations sociales, même au sein de la collectivité, dans cette perspective. L’action révolutionnaire ne doit pas nécessairement avoir pour objectif de renverser les gouvernements. Les tentatives de créer des communautés autonomes en dépit du pouvoir (en utilisant ici la définition de Castoriadis, soit des communautés qui constituent elles-mêmes, qui décident collectivement de leurs propres règles ou principes de fonctionnement, et qui les reconsidèrent continuellement) seraient, par exemple, des gestes révolutionnaires presque par définition. Et l’histoire nous montre que l’accumulation continue de tels gestes peut (presque) tout changer.

    #David_Graeber #Révolution

  • Viaggio nell’Italia dell’Antropocene. La geografia visionaria del nostro futuro

    Come ormai tutti purtroppo sappiamo, l’impatto dell’umanità sul pianeta sta producendo effetti devastanti. La realtà geografica che identifichiamo con l’Italia è stata nei millenni estremamente mobile per ragioni tettoniche, morfogenetiche, climatiche, ma in ultimo anche antropiche e possiamo dunque affermare, con rigore scientifico, che Homo sapiens sta contribuendo a cambiare il clima e pertanto anche la conformazione della superficie terrestre: non è un fenomeno recente, ma non era mai accaduto in tempi così rapidi e con conseguenze così vaste.

    Considerata questa inedita accelerazione, non possiamo fare a meno di chiederci: come muterà l’aspetto del mondo nel futuro prossimo? Se tutto continuerà ad andare per il verso sbagliato e non attueremo le giuste misure per evitarlo, assisteremo alla fusione dei ghiacci perenni e all’innalzamento del livello dei mari…
    Per farci riflettere sui rischi concreti a cui potremmo andare incontro, il filosofo ed evoluzionista Telmo Pievani e il geografo Mauro Varotto hanno immaginato come si trasformerà l’Italia proiettandoci, in maniera distopica, nell’anno 2786. Esattamente 1000 anni dopo l’inizio del viaggio in Italia di Goethe, comincia così il tour di Milordo a bordo del battello Palmanova attraverso la geografia visionaria del nostro futuro: la Pianura padana sarà quasi completamente allagata; i milanesi potranno andare al mare ai Lidi di Lodi; Padova e tantissime altre città saranno interamente sommerse; altre ancora si convertiranno in un sistema di palafitte urbane; le coste di Marche, Abruzzo e Molise assumeranno l’aspetto dei fiordi; Roma sarà una metropoli tropicale; la Sicilia un deserto roccioso del tutto simile a quello libico e tunisino…

    Tappa dopo tappa, al viaggio di Milordo farà da contraltare l’approfondimento scientifico che motiverà, con dati e previsioni, le ragioni del cambiamento territoriale – illustrato, per l’occasione, con una serie di mappe dettagliatissime create da Francesco Ferrarese. Uno scenario giudicato per fortuna ancora irrealistico, ma utile per farci capire che l’assetto ereditato del nostro Paese non è affatto scontato e che la responsabilità di orientarlo in una direzione o nell’altra è tutta nostra.

    https://abocaedizioni.it/libri/viaggio-nellitalia-dellantropocene-telmo-pievani-e-mauro-varotto

    #livre #Italie #anthropocène #géographie #ressources_pédagogiques #dystopie #scénario #futur #effondrement #collapsologie #voyage

  • DOCUMENT. « C’était un peu gonflé de solliciter le ministre Macron, mais on l’a fait » : le lanceur d’alerte des Uber Files s’explique sur ses révélations
    https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire/uber-files/document-c-etait-un-peu-gonfle-de-solliciter-le-ministre-macron-mais-on
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Cde56C6WsHC_zw2RoFbL2qSUSDk/0x556:3024x2258/944x531/filters:format(webp)/2022/07/14/phpdBezsr.jpg

    15.7.2022 par Elodie Guéguen (Radio France) et Damien Leloup (Le Monde) - Mark MacGann a travaillé pour Uber entre 2014 et 2016. C’est lui qui est à l’origine de la fuite de documents qui a déclenché l’enquête Uber Files. Il se dit aujourd’hui prêt à répondre à une éventuelle commission d’enquête, même s’il estime n’avoir « aucune légitimité pour s’immiscer dans le contexte politique franco-français ».

    Le lanceur d’alerte des Uber Files, Mark MacGann, a accordé une interview exclusive aux partenaires français de l’ICIJ, dont fait partie la cellule investigation de Radio France. Aujourd’hui âgé de 52 ans, il a mené entre 2014 et 2016 les efforts de lobbying de la plateforme de VTC en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Après les révélations des Uber Files, l’ancien lobbyiste revient sur la relation qu’entretenait Uber avec Emmanuel Macron lorsque celui-ci était au ministère de l’Economie. Mark MacGann évoque aussi ses regrets et son avenir.

    Elodie Guéguen (Radio France) et Damien Leloup (Le Monde) : Comment jugez-vous l’impact des révélations des Uber Files ?

    Mark MacGann : Je sais qu’il y a un peu de controverse dans différents pays. Je suis bluffé par la qualité du travail d’investigation de la part de Radio France, du Monde, du Washington Post, du Guardian et j’ai l’espoir que les gens vont prendre le temps de lire pour comprendre quel est mon raisonnement, pourquoi j’ai pris le risque de faire ce que j’ai fait.

    Justement, beaucoup de personnes se demandent ce qui vous a poussé à nous confier ces 124 000 documents… Qu’avez-vous voulu dénoncer précisément ?

    J’ai voulu dénoncer la fragilisation de notre modèle social. Selon moi, le pouvoir démesuré de certaines entreprises de technologie pose un problème. J’ai cru dur comme fer qu’on allait pouvoir donner des opportunités économiques à des centaines de milliers, à des millions de personnes qui, jusque-là, étaient invisibles. Je voyais en Uber une opportunité pour beaucoup de gens de pouvoir mettre le pied à l’étrier dans le monde professionnel. Mais, il y a un décalage entre la réalité vécue aujourd’hui par les chauffeurs et le rêve qu’on leur a vendu à l’époque. On ne leur a pas dit toute la vérité.

    Les Uber Files montrent que vous aviez des échanges très réguliers avec Emmanuel Macron lorsqu’il était à Bercy. Une des informations importantes concerne un « deal », comme Emmanuel Macron l’appelait lui-même. Pouvez-vous nous expliquer précisément en quoi il consistait ?

    Le mot « deal » peut laisser supposer des choses pas très catholiques, mais ceux qui veulent aller sur ce terrain se trompent. Il n’y a pas eu d’arrangement. Il ne peut pas y avoir d’arrangement entre une start-up et un gouvernement souverain. C’était plutôt une forme d’entente. Le gouvernement de l’époque, représenté par son ministre de l’économie, nous disait : « Vous arrêtez cette activité illégale » [le service UberPop]. On ne l’a pas fait tout de suite, mais on a fini par le faire. En parallèle, il y a eu un engagement politique. Monsieur Macron était en train de réformer plusieurs secteurs de l’économie. Uber était une petite partie d’un secteur qui avait besoin d’être ouvert à la concurrence.

    Emmanuel Macron était votre interlocuteur privilégié au sein de gouvernement alors même qu’il n’était pas en charge du dossier des VTC ?

    C’est celui qui a pris le temps de nous écouter. Beaucoup d’autres ne le souhaitaient pas. On sentait trop le soufre. En plus, on était des Américains. Le ministre de tutelle des VTC est le ministère des Transports, certes, mais Uber est une plateforme numérique. Donc il était tout à fait légitime qu’on sollicite Bercy pour essayer de nous faire entendre.

    Vous communiquez aussi directement avec Emmanuel Macron lorsque vous étiez confrontés à des problèmes administratifs ou judiciaires – comme des perquisitions. Avec le recul, vous trouvez ça normal d’avoir fait appel au ministre de l’économie dans ces moments-là ?

    Quand votre maison est en feu et que vous n’avez qu’un numéro de téléphone qui répond, vous appelez ce numéro de téléphone. Chaque fois qu’il y avait un couac – et Dieu sait qu’il y en a eu beaucoup en France –, chaque fois qu’on avait un problème sérieux, on sollicitait les ministres. D’ailleurs, je pense que c’était un peu gonflé de notre part de solliciter le ministre Macron, mais on l’a fait. A ma connaissance, il n’y a pas eu d’intervention directe de sa part. Maintenant, je reconnais qu’on a fait les malins chez Uber en « préparant » une descente de police afin de ne pas coopérer, une fois de plus. Avec le recul, je me dis qu’on aurait dû faire les choses autrement.

    Vous voulez parlez du « kill switch », ce coupe-circuit utilisé lors des perquisitions pour empêcher l’accès aux serveurs de l’entreprise ?

    Oui.

    Vous aviez parfaitement connaissance de la mise en place de ce procédé ?

    C’est un procédé qui existait quand je suis arrivé dans l’entreprise. J’ai compris que ces pratiques ont été abandonnées depuis. Je n’ai jamais donné l’ordre directement d’opérer le « kill switch ». Je n’avais pas d’autorité à ce sujet mais j’étais là quand on l’utilisait à Paris, Amsterdam ou Bruxelles.

    Le président Macron a indiqué qu’il était fier de ce qu’il avait fait dans le dossier Uber, qu’il n’avait pas de regret, que ça avait permis de créer des emplois. Vous partagez son sentiment ?

    D’abord, pour moi, c’est compliqué d’utiliser le mot « emploi »… Le modèle d’Uber est : nous n’avons pas de voitures, nous n’avons pas de salariés. Je suis déçu de voir qu’Uber continue à vouloir s’opposer devant les tribunaux lorsqu’il y a des initiatives législatives afin de donner un cadre minimum aux chauffeurs qui travaillent énormément et qui sont mal payés.

    Il y a beaucoup de réactions politiques visant le président français depuis la publication des Uber Files. Vous le regrettez ?

    Ce n’était pas le but de l’opération. Je n’ai aucune légitimité pour m’immiscer dans le contexte politique franco-français.

    S’il y a une commission d’enquête parlementaire, comme le réclament certains partis d’opposition en France, vous accepterez d’y participer ?

    Si on me pose des questions sur ce qui s’est passé chez Uber à l’époque, dans des réunions, lorsque j’étais physiquement présent, oui, il est de mon devoir de répondre. Si c’est pour me parler du comportement de telle ou telle personnalité politique, ce n’est pas mon rôle.

    Si vous ne condamnez pas les pratiques d’Uber, avez-vous tout de des regrets sur les méthodes utilisées ?

    Il y avait beaucoup de violence. Je comprends parfaitement les chauffeurs de taxi qui avaient un certain droit sur le marché. Quand une entreprise arrive et dit : "Nous, on peut mieux faire pour moins cher", ça crée un contexte de violence qui est inacceptable, et j’en avais ma part de responsabilité.

    La violence était entretenue par les dirigeants d’Uber à l’époque ?

    Non, à l’époque, ce n’était pas notre volonté. J’étais favorable à une déréglementation dans le secteur des transports. Il y avait le même nombre de licences de taxi à Paris en 2014 que dans les années 1950, ça n’avait aucun sens ! Maintenant, c’est vrai, ce n’est pas à une entreprise étrangère – ou même française – de dicter à la République comment elle doit réformer les choses. En clair : Uber avait raison de vouloir introduire de la concurrence dans les transports de ville mais, parfois, les méthodes n’étaient pas acceptables.

    Lorsqu’on a vu que les chauffeurs Uber étaient en danger, même en danger de mort dans certains pays du monde, on aurait dû calmer le jeu beaucoup plus vite. Il y a aussi des consommateurs et des clients qui ont été tabassés, en France et ailleurs. Il y a des gens qui ont perdu la vie au Brésil, au Mexique, en Afrique du Sud. Et même si on croyait que notre projet était quelque chose de positif, je pense qu’on aurait dû être plus patient. 

    « Nous, on était speed, on voulait tout, tout de suite. On voulait une valorisation boursière sans précédent et je pense qu’on aurait dû être plus adulte et qu’on aurait dû respecter la démocratie. On ne l’a pas fait. »

    Mark MacGann aux partenaires français de l’ICIJ
    Vous avez en quelque sorte forcé la porte pour entrer sur le marché français du VTC ?

    Je pense qu’on a défoncé la porte… On n’a pas eu la maturité ou la clarté de voir qu’on n’était pas seuls au monde et qu’il fallait prendre en compte les intérêts des autres.

    Appelez-vous à un changement en matière d’encadrement des pratiques du lobbying auprès des pouvoirs publics ?

    Chez Uber, on avait un accès inespéré, démesuré aux pouvoirs publics. C’était incroyable de pouvoir atteindre des ministres, des premiers ministres, des présidents partout dans le monde, parce qu’on était innovant. Les portes étaient grandes ouvertes ! C’est enivrant quand vous pouvez envoyer un texto, un message WhatsApp, à un dirigeant. C’est encore plus enivrant quand cette personne vous répond. Avec le recul, je perçois qu’on a eu des privilèges, des accès qui ne sont pas donnés à toutes les start-up et que, quelque part, c’était déloyal.

    Quel est l’avenir de Mark MacGann, le lobbyiste devenu lanceur d’alerte ?

    Ce sera aux autres de me dire si je peux être utile. J’ai fait ce que j’ai fait les yeux grand ouverts. Je n’ai pas été un observateur innocent. J’étais en plein dedans. Maintenant, j’ai mis au grand jour les erreurs que j’ai commises. Donc si les pouvoirs publics veulent un coup de main de quelqu’un qui a été au sein de l’entreprise pour essayer d’améliorer les lois, les réglementations, je serai là. Si je peux être utile, je souhaite l’être. Et si ce n’est pas le cas, j’espère qu’on me jugera sur mes actes.

    #Frankreich #Uber #Whistlblower #Uber-Files

    • Ce lobbyiste lanceur d’alerte me semble super louche. Il ne se comporte pas du tout comme un lanceur d’alerte. Normalement, les lanceurs d’alerte vivent dans l’angoisse de se prendre des poursuites judiciaires, d’être arrêté, interrogé. Que leur famille soit arrêtée. Que leur parole soit dénigrée. Dans le secret, que tout cela s’accompagne de tortures (mais ici, belle démocratie, donc non).
      Ce lobbyiste, il s’affiche, il parle comme dans une dissertation de philo, il se culpabilise mais sans embarras. C’est super louche, et je ne suis sûrement pas le seul à le penser.
      Et si c’était orchestrée par Uber ? Car je ne les vois pas trop critiqués, en vrai, même après cela.
      Pas de vindicte populaire : tout le mon désinstallant l’application Uber, pas de critique contre la compagnie, juste un peu contre les politiques collaborateurs, et encore.
      C’est un coup dans l’eau, et c’est pas normal.

  • Limites de survivabilité face aux fortes chaleurs revues à la baisse dans une nouvelle étude
    => 38°C par temps « humide »

    Canicule : voici la température limite que le corps humain peut supporter
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/corps-humain-canicule-voici-temperature-limite-corps-humain-peut-su

    Et leurs résultats sont plus faibles que ceux de la dernière étude. On passe ainsi de 35 °C à 100 % d’humidité, à 31 °C. Et pour 60 % d’humidité, ce n’est plus 45 °C, mais 38 °C qui constitue la limite du corps humain.

  • ZeratoR sur Twitter :
    https://twitter.com/ZeratoR/status/1545759317894348802

    Changement pour le ZEVENT. Le combat est trop important, merci pour votre soutien et vos réactions. #ZEVENT2022

    Fondation GoodPlanet sur Twitter :
    https://twitter.com/GoodPlanet_/status/1545758421080854533

    Albane Godard, Directrice Générale de la Fondation GoodPlanet s’exprime à propos du #ZEVENT2022

    Z Event 2022 : GoodPlanet quitte le marathon caritatif - Numerama
    https://www.numerama.com/pop-culture/1034518-le-z-event-2022-annule-son-partenariat-avec-la-fondation-goodplane

    Changement de programme pour le Z Event 2022. Face à la polémique dans le choix de l’association qui bénéficiera de l’argent récolté lors du marathon caritatif de jeu vidéo, Zerator revoit ses plans. La fondation GoodPlanet est écartée. Les internautes devront choisir cinq autres associations parmi une liste.

    ZEvent 2022 : la fondation GoodPlanet, accusée de « greenwashing », se retire du marathon caritatif
    https://www.bfmtv.com/tech/zevent-2022-la-fondation-good-planet-accusee-de-greenwashing-se-retire-du-mar

    Le marathon caritatif de jeux vidéo était au coeur d’une polémique depuis plusieurs jours après avoir choisi la fondation GoodPlanet pour l’édition 2022.
    Après avoir fait l’objet de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux ces derniers jours, la fondation GoodPlanet qui œuvre en faveur de l’écologie a annoncé ce samedi son retrait du ZEvent, marathon caritatif de jeux vidéo programmé du 9 au 11 septembre au Zénith de Montpellier.

    L’association GoodPlanet n’a manifestement pas résisté à l’analyse des Internautes. Accusée de pratiquer le greenwashing au profit d’un pollueur, de polluer via des NFT, de promouvoir la biodynamie, ou encore d’employer un responsable informatique climatosceptique.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #zevent #zorator #goodplanet #albane_godard #yann-athus_bertrand #bnp_paribas #garnier #edf #totalenergies #don #association #événement_caritatif #charité #annulation #retrait #nft #biodynamie #greenwashing #climatoscepticisme #climat #arkunir #maghla #coupe_du_monde #football #qatar #twitch #youtube

  • Je comprends la volonté des journalistes d’etre « dans le respect des familles et du pain d’épice au miel ». Mais un gars comme Shinzo Abe a surement pleins de casseroles pour qu’on l’ai fait disparaitre.

    Mais bon, on va avoir phase A : respect et grandeur de l’homme, puis phase B : enquête et vieux dossiers.

    Moi, ça m’énerve les gens vivants qui s’affairent sur les morts.
    #purconnard3000

  • D’un coté, on a ca. Des gens qui comprennent les modeles psycho-accoustiques et les bons choix d’electronique.
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/smartphone-qobuz-esprit-disquaire-insuffle-streaming-haute-fidelite

    Et de l’autre on a ca. Du retro hipster regressif.
    https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/lecteurs-audio-revoila-baladeur-cassette-99418

    Enfin bon, les gars, pour rendre fidèlement du Hi-Res 24 bits/192 kHz, va falloir du Klipsch ou mieux.