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  • UN APPEL INTERNATIONAL - Amour, émeute et cuisine
    http://ecoeuretcuisine.canalblog.com/2024/03/un-appel-international.html

    UN APPEL INTERNATIONAL

    face à la guerre mondiale militarisée qui nous menace

    On sait depuis longtemps déjà que l’économie capitaliste est à la paix mondiale ce que le massacre de la Saint-Barthélémy fut à la Pax Dei catholique : une guerre du tous contre tous.

    Cette guerre, assez souvent du moins durant les heures de prospérité et de croissance économiques, se joue selon les « lois du marché », quoiqu’elle s’offre toujours assez régulièrement de régler ses comptes les moins diplomatiquement conciliables à la périphérie, où des escarmouches plus ou moins militaires ne cessent d’envoyer à la mort les plus miséreux des humains parmi le grand nombre des miséreux que le capitalisme engendre tous les jours.

    Du Yémen au Congo en allant de l’Ukraine à la Syrie - et nous en passons -, c’est bien toujours la siccité des différents centres vides de l’économie capitaliste globalisée qui s’exprime sur ses bords.

    C’est que le « marché » n’a en vérité d’autre loi que celle qui lui interdit d’en connaître aucune ; la croissance et le profit sont à ce prix. Et c’est justement ce profit et cette croissance qui ont maintenant atteint leur dernière limite : les contradictions propre au capitalisme, tant sociales qu’écologiques, devaient fatalement conduire à l’impossibilité de leur reproduction.

    Il n’est pas jusqu’aux êtres humains eux-mêmes qui ne soient à présent confrontés à la difficulté de perpétuer leur propre « espèce » ; les autres disparaissent déjà !

    Socialement, la baisse du taux de profit veut que le capitaliste accentue encore l’exploitation, autrement dit la spoliation, de la masse des prolétaires, lesquels à leur tour se voient contraint de consommer moins, et par là-même de limiter les profits du capitaliste. Écologiquement, la croissance indispensable à la perpétuation du capitalisme est cette puissance qui ne cesse de ravager le terrain même sans lequel elle ne saurait exister : le milieu « naturel », qui finit par se rendre invivable, et aussi bien inexploitable.

    Bref, le capitalisme est entré dans sa dernière phase...

    et la troisième guerre mondiale, qui avait commencé sitôt après la chute du mur de Berlin en 1989, non seulement sur le « marché » en tant que pseudo-fin de l’histoire, et victoire définitive du capitalisme sur un ennemi qui n’avait jamais été là, sinon comme capitalisme bureaucratique, mais bientôt une fois encore militairement à la périphérie – avec la guerre du Golfe en 1991, par exemple -, entre à présent dans une phase plus aiguë, et qui verra soit l’effondrement de la quasi entièreté du monde, soit un soulèvement révolutionnaire mondial.

    On sait qu’une théorie révolutionnaire suffisante et suffisamment répandue manque présentement à l’appel, mais ce n’est en vérité qu’affaire d’effacement produit à long terme par la propagande bourgeoise et ses contrefaçons multiples.

    Les marchands du monde n’ont pu fatalement produire qu’un monde de marchandises, où de la tomate à l’information presque tout s’est vu falsifié.

    La théorie révolutionnaire n’est pas inexistante, puisqu’elle existe au moins depuis Anacharsis Cloots, Pannekoek, Karl Marx et tant d’autres qui les ont suivi. La théorie révolutionnaire naît avec le premier prolétariat, elle naît du prolétariat, et le prolétariat est présentement partout ; mais plus que jamais, après tant d’années d’effacement et de mensonges, depuis l’école jusque dans les médias et depuis toutes les maisons blanches jusque dans les bureaux en management des GAFAM, les moyens pratiques et le nombre lui manquent : nous sommes passés du prolétariat conscient de la fin du XIXe siècle au prolétariat-zombie du XXIe siècle – et nous ne prétendons pas, ni ici ni ailleurs, grandir nos propres mérites : nous sommes nous-mêmes le produit de cette époque décomposée, et notre rôle ne peut qu’être relatif, relativement à ceci que nous ne disons rien de nouveau qui ne soit dû à l’actualisation du réel dans le mouvement réel de l’histoire. Nous ne disons donc rien de nouveau, nous le disons quelque peu différemment ; c’est l’urgence qui nous appelle :

    la troisième guerre mondiale n’attend plus, qui va précipiter l’humanité dans l’abîme !

    En se militarisant un peu plus chaque jour, la troisième guerre mondiale devient en effet visiblement aujourd’hui ce qu’elle était déjà essentiellement hier : un champ de ruine où tout le néant de l’accumulation marchande finit par montrer son vrai visage dans le désert que les bombardements laissent derrière eux : rien ne saurait le montrer mieux immédiatement que la destruction en cours de la bande de Gaza.

    Gaza, comme du reste le Yémen, et d’ores et déjà quelques autres lieux dont la multiplication dit ce qui vient, ne sont que les prémices du carnage total qui approche, lequel promet d’être pire que ses deux principaux précédents : la classe dominante capitaliste appellera ça, elle appelle déjà ça, une guerre de civilisation, quand il ne s’agit en réalité de rien d’autre que d’une guerre sociale absolue.

    La classe dominante bourgeoise a fait le choix du fascisme et du racisme à chaque fois qu’elle a été confronté aux crises du capitalisme, elle a fait le choix à chaque fois d’envoyer à la guerre les millions de prolétaires qu’elle exploitait déjà devant ça, elle a fait le choix de la destruction pour mieux exiger ensuite des prolétaires restants qu’ils reconstruisent à son profit ; elle fait présentement le choix, confrontée à la fin qui vient du capitalisme, non seulement du fascisme et du racisme, mais de la destruction totale et sans retour, sauf, espère-t-elle, d’elle-même : son haut degré d’inconscience et sa nullité intellectuelle concrète actuels parle pour elle ; le fétichisme marchand a fini par la rendre ignorante et folle : elle n’est plus même capable de réaliser qu’elle conduit ses propres enfants au désastre !

    L’Empire de la marchandise est l’empire de la schize infinie, qui a profité jusqu’ici à cette classe dominante, en tant surtout que cette schize cache le conflit réel dans la « société » sous de faux conflits plus ou moins spectaculaires qu’elle ne cesse de multiplier. C’est pourquoi jusqu’ici les humains réifiés n’y survivent plus guère autrement qu’en zombies égarés dans des décors qui leur sont étrangers, et séparés entre eux par des murs, des faux-semblants, des idéologies froides et des écrans. En sorte que nous pouvons dire que c’est toute l’immensité actuelle de cette séparation abstraite qui cherche maintenant à trouver son expression concrète, en tant qu’espace qui recueille la séparation, comme désert total, où même le prolétaire-zombie finira par ne plus pouvoir résider.

    La mort seule rôde encore après les bombes et la déforestation !

    Et nous n’avons plus même pour nous ce temps qu’évoquait jadis Balthazar Gracián, dont pouvaient jouir même celles et ceux qui n’avaient pas de demeure ; ici et maintenant lui aussi nous est compté : nous ne voulons pas de cette guerre, et nous savons ne pouvoir l’empêcher que par la révolution prolétarienne mondiale.

    L’échec des révolutions précédentes est regrettable, mais il est vain de le regretter.

    C’est pourquoi nous lançons ici cet appel* :

    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, INSURGEZ-VOUS !

    À BAS LA MARCHANDISE !

    À BAS LA GUERRE !

    À BAS LE CAPITALISME !

    À BAS L’EMPIRE !

    VIVE LA LIBERTÉ L’ÉGALITÉ ET LA FRATERSORORITÉ !

    Autrement dit

    VIVE LA COMMUNE !

    Comité AEC

    Comité Néo-Invisible

  • Accident du TGV d’Eckwersheim : pourquoi la seule catastrophe mortelle d’un train à grande vitesse en France est tombée dans l’oubli
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/accident-du-tgv-d-eckwersheim-pourquoi-la-seule-catastr
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/1TIydeJ6oVbqDfOEQ4SgRN0R4oQ/930x620/regions/2024/02/28/maxnewsworldthree878967-65df0376a874b043989839.jpg

    Le 14 novembre 2015, onze personnes mourraient dans l’accident d’une rame d’essai d’un TGV à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin. Malgré l’ampleur de la catastrophe, personne ou presque n’a entendu parler de l’accident. Ce jour-là, l’actualité était happée par les attentats de Paris de la veille.

    Onze morts et 42 blessés dans l’accident d’une rame d’essai de TGV. Tous les jours de l’année, l’information aurait fait la une de tous les médias et les ouvertures de tous les journaux télévisés. Mais pas le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis.

    Quelle actualité mettre en avant quand, en moins de 24 heures, des attentats d’une ampleur sans précédent frappent Paris et qu’une rame d’essai de TGV s’abîme dans un canal, causant la mort de onze personnes ? Le 14 novembre 2015, les médias nationaux ont décidé de consacrer la quasi-intégralité de leurs journaux du soir à la première tragédie.

  • Debout chômeur·euses !
    https://www.autonomiedeclasse.org/theorie/debout-chomeur%C2%B7euses

    Le travail : ce passe-temps salutaire, jamais pénible1 ET MÊME : émancipateur2. Qu’est-ce que les #chômeur·euses n’ont pas compris ? Pourquoi un tel manque de volonté ? « Ceux qui ne sont rien »3 ne veulent plus se lever le matin ? Il serait quand même bien temps d’arrêter de se plaindre, il ne suffit que de « traverser la rue »4, alors bon, quoi : debout les chômeur·euses !

    #france_travail #A2C

  • Ambassade d’Israël en France sur X :
    https://twitter.com/IsraelenFrance/status/1763155531437375853

    Consternés de constater qu’un journal comme libe se fait le porte-voix d’un mouvement terroriste islamiste en faisant de sa Une du 29 février 2024, un outil de propagande anti-israélienne, relayant un chiffre impossible à vérifier, […]

    30 000, c’est donc le chiffre choc et sensationnel en Une du journal, qui ne fait pas la distinction entre les terroristes neutralisés par @Tsahal_IDF
    et les civils, exploités tragiquement comme boucliers humains par les membres du Hamas, qui se terrent dans des tunnels et s’entourent d’otages israéliens.

  • The Story Behind the New York Times October 7 Exposé
    https://theintercept.com/2024/02/28/new-york-times-anat-schwartz-october-7

    Un article méticuleux et rigoureux qui met en pièces les allégations du New York Times sur les soit-disant viols ;

    La seule et unique motivation du NYT est la #hasbara,

    The woman who filmed Abdush on October 7 told the Israeli site YNet that Schwartz and Sella had pressured her into giving the paper access to her photos and videos for the purposes of serving Israeli propaganda. “They called me again and again and explained how important it is to Israeli #hasbara,” she recalled, using the term for public diplomacy, which in practice refers to Israeli propaganda efforts directed at international audiences.

  • Gilets Jaunes : « c’est le plus gros corpus d’expression citoyenne qu’on ait analysé en France et peut-être dans le monde », que sont devenus les cahiers de doléances ?
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/gilets-jaunes-c-est-le-plus-gros-corpus-d-expression-ci

    (...)

    La mission du grand débat national a par la suite disparu et le gouvernement a demandé à l’entreprise chargée de traiter les cahiers de doléances de supprimer purement et simplement toutes les données récupérées jusqu’alors sur les ordinateurs. Des centaines de milliers de doléances perdues à jamais.

    • Marie Ranquet
      https://mastodon.zaclys.com/@Marie_Ranquet/112019267160958568

      Ce que je vois passer sur la soit-disant « destruction » des « cahiers de #doléance » (leur vrai petit nom est « cahiers citoyens ») de 2019 me rend furieuse à un point qu’on ne peut pas imaginer. 🤬

      Je suppose qu’il faut tout reprendre dans l’ordre. Je vais essayer 🧵

      1) Des données perdues à jamais ? c’est ce que certains articles alarmistes claironnent. Déjà rappelons que les cahiers papier sont archivés aux Archives départementales ; et que leur version numérisée est conservée aux Archives nationales.

      Ce qui déjà devrait rassurer un peu. Ce qui a « disparu à jamais », si je comprends bien, c’est la version qui avait été confiée à des prestataires informatiques.

      Et je ne sais pas, mais moi ça me rassure plutôt de savoir que les prestataires qui traitent des données à caractère personnel confiées par le secteur public aient l’obligation de les effacer une fois la prestation terminée 🙄 (à moins qu’on préfère qu’elles aillent nourrir l’IA ou soient vendues au plus offrant, ou stockées sur du cloud quelque part ?) #RGPD
      #CahiersCitoyens

      2) Des données inaccessibles ? on entend tout et n’importe quoi sur ça. Les informations sont accessibles dans les services publics d’archives qui les conservent : Archives départementales pour les cahiers originaux, Archives nationales pour la version numérisée.

      (...)

    • Marie Ranquet, le simple fait qu’un travail ait été commandé, réalisé, payé (avec nos impôts) mais jamais restitué par le prestataire, ni utilisé par le gouvernement (ou alors faut m’expliquer au regard des decisions prises depuis) ni rendu public est en soi un énorme problème.
      Que la matière brute existe encore, disséminée dans des dizaines d’endroits, soit, mais qui va la récupérer et l’analyser maintenant ? Est-ce à la portée d’un citoyen ? Faut-il attendre un thésard ou un Piquety de 2050 ?
      Comme la convention climat, tout cela est le vent que le gouvernement met dans sa comm pour donner l’illusion que le peuple a son mot à dire

  • A Gaza, des dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, selon le Hamas : Washington exige « des réponses » d’Israël
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/29/a-gaza-des-dizaines-de-morts-lors-d-une-distribution-d-aide-alimentaire-selo

    A Gaza, des dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, selon le Hamas : Washington exige « des réponses » d’Israël

    Plusieurs témoins évoquent des tirs de l’armée israélienne. Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ». Les Etats-Unis examinent les « deux versions contradictoires de ce qui s’est produit », a commenté le président américain, Joe Biden.

    (...)
    Des témoins ont rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) des scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d’aide arrivant au « rond-point de Naplouse », dans l’ouest de la ville de Gaza. « Nous étions dans la rue Al-Rachid et, soudain, des chars nous ont pris d’assaut. Il y avait des colis remplis d’aide. Les gens, à cause du manque de nourriture et de farine, ont foncé pour les récupérer. C’était le chaos, il y avait des foules de gens, mais les forces d’occupation continuaient à nous tirer dessus, il y a eu tant de martyrs et de victimes », a déclaré un témoin refusant de révéler son identité.

    Un autre témoin, Kamel Abu Nahel a expliqué à l’agence Associated Press que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu sur la foule alors que les gens retiraient des boîtes de farine et des conserves des camions, les faisant se disperser, certains se cachant sous les voitures. Après les tirs, les gens sont retournés aux camions et les soldats ont, selon lui, de nouveau ouvert le feu. Kamel Abu Nahel a raconté avoir reçu une balle dans la jambe et être tombé, puis avoir eu la jambe écrasée par un camion alors qu’il partait à toute vitesse, a-t-il précisé. Alaa Abu Daiya, un autre témoin, a déclaré que les troupes israéliennes avaient ouvert le feu et qu’un char avait tiré un obus.

    Les médecins arrivés sur place ont trouvé « des dizaines ou des centaines » de personnes gisant sur le sol, selon Fares Afana, chef du service ambulancier de l’hôpital Kamal Edwan. Selon lui, il n’y avait pas assez d’ambulances pour récupérer tous les morts et les blessés et que certains étaient transportés vers les hôpitaux dans des charrettes tirées par des ânes.

    (...)

    • Moon of Alabama, on est pas obligé d’aimer... C’est nettement moins « prudent » et « balancé »...
      https://www.moonofalabama.org/2024/02/zionists-use-food-bait-to-attract-and-kill-starving-civilians.html#mo

      The Zionist occupation forces send food into the northern Gaza strip to then kill starving Palestinians who try to collect it.

      Food aid reaches north Gaza for first time in weeks, Israeli officials say - AP, Feb 28 2024

      Aid convoys carrying food reached northern Gaza this week, Israeli officials said on Wednesday, the first major delivery in a month to the devastated, isolated area, where the UN has warned of worsening starvation among hundreds of thousands of Palestinians amid Israel’s offensive.
      ...
      Across Gaza, more than 576,000 people, a quarter of the population, are a step away from famine, the UN says.

      But northern Gaza in particular has been gutted by hunger. The north has largely been cut off and much of it has been levelled since Israeli ground troops invaded in late October.

      Several hundred thousand Palestinians are believed to remain there, and many have been reduced to eating animal fodder to survive.
      ...
      A convoy of 31 trucks carrying food entered northern Gaza on Wednesday, the Israeli military office that oversees Palestinian civilian affairs said.

      The office, known by the acronym COGAT, said nearly 20 other lorries entered the north on Monday and Tuesday.

      Associated Press footage showed people carrying sacks of flour from the distribution site.

      It was not immediately clear who carried out the deliveries.

      The UN was not involved, said a spokesman for the UN’s humanitarian co-ordination office, Eri Keneko.

      The trucks were sent by the Zionists. No other organization was involved. But when people came near to the trucks to collect the food they had carried into Gaza the Zionist went berserk:

      ‘Massacre’: Dozens killed by Israeli fire in Gaza while collecting food aid - Al Jazeerah, Feb 29 2024

      More than 100 Palestinians have been killed and some 700 others wounded after Israeli troops opened fire on hundreds waiting for food aid southwest of Gaza City, health officials say, as the besieged enclave faces an unprecedented hunger crisis.

      The Gaza Ministry of Health said on Thursday said at least 104 people were killed and more than 750 wounded, with the Palestinian Ministry of Foreign Affairs condemning what it said was a cold-blooded “massacre”.
      ...
      People had congregated at al-Rashid Street, where aid trucks carrying flour were believed to be on the way. Al Jazeera verified footage showing the bodies of dozens of killed and wounded Palestinians being carried onto trucks as no ambulances could reach the area.

      “We went to get flour. The Israeli army shot at us. There are many martyrs on the ground and until this moment we are withdrawing them. There is no first aid,” said one witness.

      Reporting from the scene, Al Jazeera’s Ismail al-Ghoul said that after opening fire, Israeli tanks advanced and ran over many of the dead and injured bodies. “It is a massacre, on top of the starvation threatening citizens in Gaza,” he said.
      ...
      One Palestinian man told Quds News Network the military attack was a “crime”.

      “I have been waiting since yesterday. At about 4:30 this morning, trucks started to come through. Once we approached the aid trucks, the Israeli tanks and warplanes started firing at us, as if it was a trap.

      “To the Arab states I say, if you want to have us killed, why are you sending relief aid? If this continues, we do not want any aid delivered at all. Every convoy coming means another massacre.”

      The Zionist are deliberately starving Palestinians.

      But this is even worse.

      The killing today was not by chance. I do not believe that it was unintentional. The food deliveries were under Israeli controls. So were the troops who killed the Palestinians who tried to collect the ’aid’.

      This is not the first time that a food convoy or aid distribution has been used by the Zionists to attract and then kill starving Palestinians.

      This is an extremely brutal and cynical way to genocide them.

    • La version d’al-Jazeera arabe (j’ai ôté les vidéos et autres incrustations Twitter, visibles naturellement en suivant le lien.
      https://www.aljazeera.net/news/2024/2/29/%d8%a3%d9%83%d8%ab%d8%b1-%d9%85%d9%86-%d9%85%d8%a6%d8%a9-%d8%b4%d9%87%d9%

      استشهد أكثر من 100 فلسطيني وأصيب نحو 800 آخرين في -ما سميت- “مجزرة الطحين” شمالي قطاع غزة، حيث استهدفتهم قوات الاحتلال الإسرائيلي ليل الأربعاء في أثناء تجمعهم للحصول على المساعدات عند دوار النابلسي، في حين قال الرئيس الأميركي جو بايدن إن “حادث المساعدات سيعقّد المفاوضات بشأن الرهائن”.

      وفي أحدث حصيلة للضحايا، أفاد مراسل الجزيرة -مساء اليوم الخميس- بارتفاع عدد الشهداء إلى 112، مشيرا إلى صعوبة تقديم إحصاء كامل بسبب القصف الإسرائيلي المكثف على المنطقة التي تقع في مدينة غزة قرب شارع الرشيد (شارع البحر).

      وأضاف مراسل الجزيرة أن آليات الاحتلال جرفت عددا من جثث الشهداء الذين سقطوا في المجزرة.

      وحصلت الجزيرة على مشاهد توثق اللحظات الأولى لإطلاق قوات الاحتلال النار باتجاه الفلسطينيين في أثناء انتظارهم وصول شاحنات المساعدات. ووقعت المجزرة في شمال القطاع الذي يواجه مجاعة في ظل الحصار الإسرائيلي، مع توالي الأنباء عن وفاة أطفال جراء الجفاف وسوء التغذية.

      من جهته، قال المتحدث باسم وزارة الصحة في غزة الدكتور أشرف القدرة إن عدد المصابين في المجزرة يقترب من 800، مبينا أن غالبية الإصابات كانت في المناطق العلوية من الجسم.

      وطالب القدرة -في مقابلة مع الجزيرة- المجتمع الدولي بفتح ممر إنساني آمن لدخول المساعدات.

      وأفاد مراسل الجزيرة بنقل أكثر من 50 شهيدا و200 جريح من ضحايا المجزرة إلى مجمع الشفاء الطبي في مدينة غزة.
      “قتلوا بدم بارد”

      وقد حمّل الإعلام الحكومي في غزة الإدارة الأميركية والمجتمع الدولي والاحتلال الإسرائيلي المسؤولية عن المجزرة.

      وقال المدير العام للمكتب الإعلامي الحكومي إسماعيل الثوابتة إن الاحتلال كان يعلم بوصول الضحايا إلى المنطقة للحصول على مساعدات، لكنه قتلهم بدم بارد.

      من جانبها، دعت حركة المقاومة الإسلامية (حماس)، في بيان، مجلس الأمن الدولي وجامعة الدول العربية إلى الانعقاد العاجل واتخاذ ما يُلزم إسرائيل بوقف القتل الجماعي والتطهير العرقي في غزة.

      كما حثت الحركة الدول العربية على الخروج من “مربع الصمت” إزاء ما يتعرض له الفلسطينيون من جريمة إبادة، ودعت الشعوب العربية والإسلامية وأحرار العالم إلى التظاهر بشكل واسع تنديدا بالمجزرة.

      من جهة أخرى، قال وكيل الأمين العام للأمم المتحدة للشؤون الإنسانية مارتن غريفيث إنه يشعر بالفزع إزاء تقارير عن مقتل وإصابة المئات في أثناء نقل المساعدات غربي مدينة غزة.

      في المقابل، أصدر جيش الاحتلال الإسرائيلي بيانا قال فيه إن حشودا من الفلسطينيين تجمعت و"نهبت" المساعدات الإنسانية لدى إدخالها على متن شاحنات إلى شمال قطاع غزة الليلة الماضية.

      وأضاف البيان أن عشرات الفلسطينيين أصيبوا نتيجة الازدحام الشديد والدهس في أثناء احتشادهم حول الشاحنات المحملة بالمساعدات.

      وذكر مصدر عسكري إسرائيلي أن مئات الفلسطينيين اقتربوا من القوات الإسرائيلية بطريقة “شكلت خطرا عليها”، وأن هذه القوات ردت بإطلاق النار، حسب ادعائه.

      وقال بيان الجيش إن التحقيق جار في الحادثة التي وقعت عند دوار النابلسي بمدينة غزة.

      في الوقت نفسه، وصف وزير الأمن القومي الإسرائيلي إيتمار بن غفير جنود الاحتلال الذين ارتكبوا المجزرة بالأبطال، وقال إنهم “تصرفوا بشكل ممتاز ضد الغوغاء الغزيين الذين حاولوا إيذاءهم”.

      وأضاف -في منشور على منصة إكس- أن ما حدث يثبت أن إدخال المساعدات الإنسانية إلى غزة في ظل احتجاز إسرائيليين هناك “ليس مجرد جنون”، بل إنه “يعرض جنود الجيش الإسرائيلي للخطر”، وهو بمثابة الأكسجين لحركة حماس، حسب تعبيره.
      تعليق بايدن

      وفي الولايات المتحدة، علق الرئيس جو بايدن على المجزرة بالقول إن “حادث المساعدات الغذائية في غزة سيعقّد المفاوضات بشأن الرهائن”.

      وفي رده على سؤال عما إن كانت غزة ستشهد وقفا لإطلاق النار بدءا من الاثنين المقبل حسبما صرح بذلك سابقا، قال الرئيس الأميركي “ربما لا يكون يوم الاثنين”.

      من جانبه، قال متحدث باسم مجلس الأمن القومي بالبيت الأبيض إن ما وقع في غزة “حادث خطير”، معربا عن تعازيه “لفقدان أرواح الأبرياء”.

      وأضاف المتحدث أن الولايات المتحدة تقر بالوضع الإنساني السيئ في غزة، حيث “يحاول الفلسطينيون الأبرياء إطعام أسرهم”، مشيرا إلى أن الأمر “يسلط الضوء على أهمية توسيع تدفق المساعدات الإنسانية إلى غزة واستمرارها، ولا سيما من خلال وقف مؤقت محتمل لإطلاق النار”.

      من جهة أخرى، نقل موقع أكسيوس عن مسؤول أميركي أن الولايات المتحدة طلبت من إسرائيل “توضيحات بشأن حادثة قافلة المساعدات في غزة”.

      ومنذ عملية طوفان الأقصى، التي نفذتها المقاومة الفلسطينية في السابع من أكتوبر/تشرين الأول الماضي، تشن إسرائيل حربا مدمرة على غزة خلّفت عشرات الآلاف من الشهداء والجرحى، أغلبهم أطفال ونساء، وتسببت في أزمة إنسانية غير مسبوقة

      .

    • Mediapart, "mou du genou" sur cette info...

      29 février 2024 à 13h36

      Guerre au Proche-Orient : à Gaza, lourd bilan après une distribution de vivres

      Le Hamas annonce que plus de 100 personnes ont été tuées jeudi après que l’armée israélienne a ouvert le feu sur une foule qui entourait des camions d’aide humanitaire à Gaza City. Israël ne dément pas les tirs mais affirme que les morts ont été provoquées par des mouvements de foule.

      Plus de cent Palestiniens ont été tués jeudi 29 février à Gaza pendant une distribution d’aide humanitaire qui a tourné au chaos, a annoncé le Hamas en accusant les soldats israéliens d’avoir ouvert le feu sur une foule affamée, alors que la guerre a déjà fait plus de 30 000 morts dans le territoire menacé de famine.

      Des sources israéliennes ont confirmé que des soldats, se sentant « menacés », avaient tiré à balles réelles mais nié que ces tirs soient responsables de ce bilan. L’armée a fait état de « dizaines de morts et de blessés », bousculés ou piétinés par la foule qui a « encerclé les camions et pillé » les cargaisons.

      Les détails précis de l’incident restent flous et il n’a pas été possible pour les journalistes de vérifier de manière indépendante les chiffres des victimes publiés.

      Jeudi, un médecin de l’hôpital Al-Chifa de Gaza City, dans le Nord, a annoncé que les soldats avaient tiré sur « des milliers de citoyens » qui se précipitaient vers des camions d’aide. « Le bilan du massacre de la rue Al-Rashid à Gaza City s’élève désormais à 104 morts et 760 blessés », a déclaré le ministère de la santé du Hamas.

      Des témoins ont raconté à l’AFP des scènes pendant lesquelles des milliers de personnes se sont précipitées vers des camions d’aide à un rond-point de l’ouest de la ville.

      Après bientôt cinq mois de guerre, l’ONU estime que 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza, en particulier dans le Nord, où les destructions, les combats et les pillages rendent presque impossible l’acheminement de l’aide humanitaire.

      Le ministère de la santé du Hamas avait annoncé tôt jeudi que « plus de 30 000 » personnes ont été tuées dans les opérations militaires israéliennes à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre, après des bombardements dans la nuit qui ont fait 79 morts.

      (...)

    • Dans la bande de Gaza, une émeute de la faim, des centaines de morts et de blessés et des tirs israéliens
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/01/guerre-israel-hamas-a-gaza-une-emeute-de-la-faim-et-des-tirs-israeliens_6219

      [...]
      L’armée israélienne nie pour sa part avoir tiré en direction du convoi. Elle évoque « des dizaines de morts et de blessés (…) dans une bousculade ». Elle affirme aussi que des conducteurs des camions ont forcé le passage, en écrasant des civils. Elle reconnaît cependant que des soldats ont tiré sur des Gazaouis qui s’approchaient de leurs positions.

      L’hôpital Al-Awda, l’un des établissements de la ville, a reçu 176 blessés, selon son directeur par intérim, le docteur Mohamed Salha. « Les blessures que nous avons observées étaient des blessures par balle, sur toutes les zones du corps, les mains, les jambes, l’abdomen ou la poitrine », décrit-il au Monde par téléphone. Il précise ne pas avoir constaté de blessures laissant penser à une bousculade.

      En milieu d’après-midi, Mahmoud Basal, le porte-parole de la défense civile, l’une des organisations de secouristes de Gaza, a également affirmé au Monde que ses équipes n’arrivaient toujours pas à atteindre certains corps abandonnés sur place, « car les forces d’occupation [israéliennes] tirent sur tous ceux qui s’avancent vers cet endroit. Il y a aussi des blessés, nous essayons d’organiser une coordination [avec l’armée] pour aller les chercher ».
      [...]

      https://jpst.it/3C77u

  • Hey, la douille.

    En Avril 2024 arrive une nouvelle taxe sur les formations professionnalisantes : 10% du montant global.

    Les salariés du privé cotisent déjà (pour le public, je ne sais pas), mais en plus, quand on voudra exercer notre droit à la formation, il faudra débourser un supplément.
    C’est une des actions de Bruno Lemaire « pour trouver les 10 milliards manquants », m’a-t-on dit.

    Si c’est pas juste des #bandits, je ne sais pas.

    Note : je suis d’accord que tout le monde devrait avoir un droit à la formation, et pas que les cotisants. Mais en attendant d’imposer la dictature du #prolétariat lors d’une miraculeuse opportunité politique (révolution ou guerre fasciste), il va falloir se contenter d’empêcher les libéraux d’agir ou juste se plaindre.
    #cpf #formation_continue #formation #cotisation

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/22/le-decret-actant-les-10-milliards-d-euros-de-coupe-budgetaire-publie-au-jour

  • Il Consiglio d’Europa chiede all’Italia di garantire più protezione alle vittime di tratta

    Nel rapporto del Gruppo di esperti sulla lotta alla tratta di esseri umani (Greta) si chiede alle autorità di aumentare le indagini e le condanne, assicurare strumenti efficaci di risarcimento per le vittime e concentrarsi maggiormente sullo sfruttamento lavorativo. Oltre allo stop del memorandum Italia-Libia. Su cui il governo tira dritto.

    Più attenzione alla tratta per sfruttamento lavorativo, maggiori risarcimenti e indennizzi per le vittime e la necessità di aumentare il numero di trafficanti di esseri umani assicurati alla giustizia. Ma anche lo stop del memorandum Italia-Libia e la fine della criminalizzazione dei cosiddetti “scafisti”.

    Sono queste le principali criticità su cui il Gruppo di esperti del Consiglio d’Europa sulla lotta alla tratta di esseri umani (Greta) a fine febbraio ha chiesto al governo italiano di intervenire per assicurare l’applicazione delle normative europee e una tutela efficace per le vittime di tratta degli esseri umani. “Ogni anno in Italia ne vengono individuate tra le 2.100 e le 3.800 -si legge nel report finale pubblicato il 23 febbraio-. Queste cifre non riflettono la reale portata del fenomeno a causa dei persistenti limiti nelle procedure per identificare le vittime, nonché di un basso tasso di autodenuncia da parte delle stesse che temono di essere punite o deportate verso i Paesi di origine”. Una scarsa individuazione dei casi di tratta che riguarderebbe soprattutto alcuni settori “ad alto rischio” come “l’agricoltura, il tessile, i servizi domestici, l’edilizia, il settore alberghiero e la ristorazione”.

    L’oggetto del terzo monitoraggio di attuazione obblighi degli Stati stabiliti dalla Convenzione del Consiglio d’Europa sulla lotta contro la tratta degli esseri umani era proprio l’accesso alla giustizia per le vittime. Dal 13 al 17 febbraio 2023, il gruppo di esperti si è recato in Italia incontrando decine di rappresentanti istituzionali e di organizzazioni della società civile. La prima bozza del report adottata nel giugno 2023 è stata poi condivisa con il governo italiano che a ottobre ha inviato le sue risposte prima della pubblicazione finale del rapporto. Quello in cui il Greta, pur sottolineando “alcuni sviluppi positivi” dall’ultima valutazione svolta in Italia nel 2019, esprime “preoccupazione su diverse questioni”.

    Il risarcimento per le vittime della tratta è una di queste. Spesso “reso impossibile dalla mancanza di beni o proprietà degli autori del reato in Italia” ma anche perché “i meccanismi di cooperazione internazionale sono raramente utilizzati per identificare e sequestrare i beni degli stessi all’estero”. Non solo. Il sistema di indennizzo per le vittime -nel caso in cui, appunto, chi ha commesso il reato non abbia disponibilità economica- non funziona. “Serve renderlo effettivamente accessibile e aumentare il suo importo massimo di 1.500 euro”. Come ricostruito anche da Altreconomia, da quando è stato istituito questo strumento solo in un caso la vittima ha avuto accesso al fondo.

    Il Greta rileva poi una “diminuzione del numero di indagini, azioni penali e di condanne” osservando in generale una applicazione ristretta di tratta di esseri umani collegandola “all’esistenza di un elemento transnazionale, al coinvolgimento di un’organizzazione criminale e all’assenza del consenso della vittima”. Tutti elementi non previsti dalla normativa europea e italiana. Così come “desta preoccupazione l’eccessiva durata dei procedimenti giudiziari, in particolare della fase investigativa”.

    Il gruppo di esperti sottolinea poi la persistenza di segnalazioni di presunte vittime di tratta “perseguite e condannate per attività illecite commesse durante la tratta, come il traffico di droga, il possesso di un documento d’identità falso o l’ingresso irregolare”. Un problema che spesso porta la persona in carcere e non nei progetti di accoglienza specializzati. Che in Italia aumentano. Il Greta accoglie infatti con favore “l’aumento dei fondi messi a disposizione per l’assistenza alle vittime e la disponibilità di un maggior numero di posti per le vittime di tratta, anche per uomini e transgender” sottolineando però la necessità di prevedere un “finanziamento più sostenibile”. In questo momento i bandi per i progetti pubblicati dal Dipartimento per le pari opportunità, hanno una durata tra i 17 e i 18 mesi.

    C’è poi la difficoltà nell’accesso all’assistenza legale gratuita che dovrebbe essere garantita alle vittime che invece, spesso, si trovano obbligate a dimostrare di non avere beni di proprietà non solo in Italia ma anche nei loro Paesi d’origine per poter accedere alle forme di consulenza legale gratuita. Problematico è anche l’accesso all’assistenza sanitaria. “I professionisti del Sistema sanitario nazionale -scrive il Greta- non sono formati per assistere le vittime di tratta con gravi traumi e mancano mediatori culturali formati per partecipare alla fornitura di assistenza psicologica”.

    Come detto, il focus degli esperti riguarda la tratta per sfruttamento lavorativo. Su cui l’Italia ha adottato diverse misure di protezione per le vittime ma che però restano insufficienti. “Lo sfruttamento del lavoro continua a essere profondamente radicato in alcuni settori che dipendono fortemente dalla manodopera migrante” ed è necessario “garantire risorse che risorse sufficienti siano messe a disposizione degli ispettori del lavoro, rafforzando il monitoraggio dei settori a rischio e garantendo che le condizioni di vita e di lavoro dei lavoratori migranti soddisfare i requisiti previsti dalla normativa al fine di prevenire abusi”.

    Infine il Greta bacchetta il governo italiano su diversi aspetti relativi alla nuova normativa sui richiedenti asilo. “Temiamo che le misure restrittive adottate dall’Italia favoriscano un clima di criminalizzazione dei migranti, con il risultato che molte potenziali vittime della tratta non denunciano i loro casi per paura di detenzione e deportazione”, scrivono gli esperti. Sottolineando la preoccupazione rispetto al “rischio di aumento del numero di richiedenti asilo nei centri di detenzione amministrativa” previsto dagli ultimi provvedimenti normativi che aumenterebbe la possibilità anche per le vittime di tratta non ancora identificate di essere recluse. Un rischio riscontrato anche per il Protocollo sottoscritto con l’Albania per gli impatti che avrà “sull’individuazione e la protezione delle persone vulnerabili salvate in mare”.

    Sul punto, nelle risposte inviate al Greta l’8 febbraio 2024, il governo italiano sottolinea che il protocollo siglato con la controparte albanese “non si applicherà alle persone vulnerabili, incluse le vittime di tratta”. Resta il punto della difficoltà di identificazione fatta subito dopo il soccorso, spesso in condizioni precarie dopo una lunga e faticosa traversata.

    Ma nelle dieci pagine di osservazioni inviate da parte dell’Italia, salta all’occhio la puntualizzazione rispetto alla richiesta del Greta di sospendere il memorandum d’intesa tra Italia e Libia che fa sì che “un numero crescente di migranti salvati o intercettati nel Mediterraneo vengano rimpatriati in Libia dove rischiano -scrivono gli esperti- di subire gravi violazioni dei diritti umani, tra cui la schiavitù, il lavoro forzato e lo sfruttamento sessuale”. Nella risposta, infatti, il governo sottolinea che ha scelto di cooperare con le autorità libiche “con l’obiettivo di ridurre i morti in mare, nel pieno rispetto dei diritti umani” e che la collaborazione “permette di combattere più efficacemente le reti di trafficanti di esseri umani e di coloro che contrabbandano i migranti”. Con il rispetto dei diritti umani, del diritti umanitario e internazionale che è “sempre stata una priorità”. Evidentemente non rispettata. Ma c’è un dettaglio in più.

    Quel contrasto al traffico di migranti alla base anche del memorandum con la Libia, sbandierato a più riprese dall’esecutivo italiano (“Andremo a cercare gli ‘scafisti’ lungo tutto il globo terracqueo”, disse la premier Giorgia Meloni a inizio marzo 2023) viene messo in discussione nel rapporto. Dopo aver sottolineato la diminuzione delle indagini sui trafficanti di esseri umani, il Greta scrive che i “capitani” delle navi che arrivano in Italia “potrebbero essere stati costretti tramite minacce, violenza fisica e abuso di una posizione di vulnerabilità nel partecipare all’attività criminali”. Indicatori che li farebbero ricadere nella “categoria” delle vittime di tratta. “Nessuno, però, è stato considerato come tale”, osservano gli esperti. Si scioglie come neve al sole la retorica sulla “guerra” ai trafficanti. I pezzi grossi restano, nel frattempo, impuniti.

    https://altreconomia.it/il-consiglio-deuropa-chiede-allitalia-di-garantire-piu-protezione-alle-

    #traite_d'êtres_humains #Italie #protection #Conseil_de_l'Europe #exploitation #Greta #rapport #agriculture #industrie_textile #hôtelerie #bâtiment #BTS #services_domestiques #restauration #indemnisation #accès_à_la_santé #criminalisation_de_la_migration #Albanie

  • On Aaron Bushnell’s action in solidarity with Gaza
    https://fr.crimethinc.com/2024/02/26/this-is-what-our-ruling-class-has-decided-will-be-normal-on-aaron-bus

    “This is what our ruling class has decided will be normal.” These words of Aaron’s haunt us. He is right. We are rapidly entering an era in which human life is treated as worthless. Let’s admit that the kind of protest activity that has taken place thus far in the United States has not served to compel the US government to compel a halt to the genocide in Gaza. It is an open question what could accomplish that. Aaron’s action challenges us to answer this question. Source: Crimethinc

  • Je me connecte subrepticement sur seenthis pour partager la triste nouvelle du décès de Rémi Gendarme-Cerquetti qui autrefois contribuait ici, réalisateur émérite, notamment de « Fils de Garches », petit bijou de documentaire. Désolé d’être le porteur de mauvaises nouvelles.

    Amicalement

  • Vous êtes au courant des projets du 1er ministre concernant l’assurance chômage et la protection sociale au sens large ?

    Interviewé par le JDD au cours de son déplacement en Charentes-Maritimes pendant un déjeuner à Royan :

    Attal : On est passé de 24 à 18 mois de durée d’indemnisation, on peut encore la réduire. On peut aussi accentuer la dégressivité des allocations, cela fera partie des discussions.
    Le JDD : Vous prenez le risque de réveiller la colère sociale.
    Réponse du ministre : Oui, et ?

    https://contre-attaque.net/2024/02/26/attal-depouille-les-chomeurs-et-il-sen-vante

    L’article de l’Obs :
    https://www.nouvelobs.com/politique/20240225.OBS84920/une-nouvelle-baisse-des-allocations-gabriel-attal-veut-encore-reformer-l-

    Celui du JDD :
    https://justpaste.it/2d383

    On comprend que tout est ouvert.

    (tu m’étonnes)

  • Comment afficher les #images de #Bluesky ?
    j’essaie le truc comme pour twitter #.jpg mais cela ne fonctionne
    Type d’adresse : https://cdn.bsky.app/img/feed_thumbnail/plain/did:plc:ido6hzdau32ltop6fdhk7s7t/bafkreigqotjuribevzr4foqc53vuydvalvb4etgakhqchl3i5wux33gwuq@jpeg
    Je précise que au moment où on édite le post, on voit l’image, mais ensuite elle ne s’affiche pas...
    J’ai eu un autre pb du même type avant-hier, non résolu pour l’instant : https://seenthis.net/messages/1042409#message1042625
    Désolé d’être aussi mauvais...
    @seenthis

  • Chasse aux #arrêts_de_travail : des médecins dénoncent « une campagne d’#intimidation générale »

    L’#Assurance_maladie contrôle des centaines de #médecins_généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des #quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.

    « Ça m’a fait perdre confiance en ma pratique. Je me suis dit : où est le problème, qu’est-ce que je ne fais pas bien ? » Comme d’autres confrères et consœurs, Valérie* [1] fait partie des 1000 médecins généralistes ciblés par l’Assurance maladie, parmi 6000 préalablement identifiés. En cause : leur trop grande prescription d’arrêts de travail. En juin 2023, le ministre de l’Économie, #Bruno_Le_Maire, dénonçait l’« explosion » des arrêts de travail et disait vouloir lutter contre les « #dérives » et « #abus ».

    Selon le gouvernement, les arrêts maladie auraient augmenté de 7,9 % en un an, et de 30 % entre 2012 et 2022, passant de 6,4 millions arrêts prescrits en 2012 à 8,8 millions désormais. Les #indemnités_journalières, versées par l’Assurance maladie pour compenser le salaire lors d’un arrête maladie, coûteraient 16 milliards d’euros par an.

    D’où la #chasse_aux_arrêts_de_travail, initiée par le gouvernement, qui se poursuit avec le projet de loi de financement de la #Sécurité_sociale pour 2024, adopté le 4 décembre dernier. Parmi les mesures que la #loi prévoit : la limitation à trois jours des arrêts de travail prescrits lors d’une téléconsultation, sauf prescription par le médecin traitant ou incapacité de se rendre chez le médecin. « Il y a véritablement eu un changement de politique en 2023 », constate Théo Combes, vice-président du syndicat des médecins généralistes MG France. L’homme voit dans cette offensive « une campagne d’intimidation générale contre la profession ».

    La particularité des patients oubliée

    « Qu’on discute de nos pratiques oui, mais on est dans le #soin, pas dans l’abus », réagit Valérie. Installée en Vendée, elle a eu la surprise de recevoir en juin dernier un courrier recommandé de l’Assurance maladie l’informant de sa trop grande prescription d’indemnités journalières. « En six ans, il y a une personne de 36 ans qui m’a demandé de lui faire un arrêt pour un rhume, que j’ai refusé. Là je suis d’accord qu’il ne faut pas abuser, mais ça m’est arrivé une fois ! » met-elle en avant. Surtout, les critères de contrôles ne tiennent selon elle pas du tout compte des particularités des patientèles.

    Partagée entre son cabinet en libéral et l’hôpital, Valérie est spécialisée en addictologie. « Pour les patients avec des problématiques d’addiction, on sait que les arrêts de travail, pour virus ou autre, sont source de rechute. Donc après, la pente est plus longue à remonter, et les arrêts aussi par conséquent. Pareil pour des patients qui ont des troubles psychiatriques, pour qui c’est vraiment source de décompensation », explique-t-elle. La professionnelle de santé a en effet constaté que ses prescriptions d’indemnités journalières ne font qu’augmenter : « Mais parce que ma patientèle ciblée augmente », précise-t-elle.

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndicat des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des #conditions_de_travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en #burn-out, ont des #accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

    Crainte de dépasser le quota

    Et il devient de plus en plus compliqué d’obtenir un rendez-vous chez un spécialiste. « À Lyon, il faut trois mois pour voir un orthopédiste ou un rhumatologue, et je ne parle même pas des psys, avec qui c’est impossible… », explique le généraliste. Plus les délais de prise en charge s’allongent, plus l’état d’un patient peut se dégrader et nécessiter un arrêt de travail. La #Caisse_nationale_d’Assurance_maladie (#Cnam) assure de son côté à Basta ! que ses données sont « standardisées » : « On essaie d’avoir des patientèles comparables. » La limite d’arrêts à ne pas dépasser, c’est plus de deux fois la moyenne du département. « Une approche purement statistique », déplore Théo Combes de MG France, qui pointe une « méthodologie contestable à plusieurs niveaux ».

    Alors que Michel Chevalier, médecin depuis 36 ans à Ousse, près de Pau, se remémore d’anciens contrôles par « entretiens confraternels », il déplore aujourd’hui « une absence de dialogue ». Après la réception d’un courrier recommandé en juin, il a été convoqué avec deux jeunes consœurs : « L’une exerce dans un quartier très pauvre de Pau et une autre dans un désert médical. Elle a 34 ans et n’en dort plus depuis le mois de juin », rapporte ce membre du Syndicat de la médecine générale (SMG). Valérie confie elle aussi s’être sentie « stressée d’être pointée du doigt » à la réception de ce courrier : « Je trouve la procédure violente en elle-même. Sachant qu’on a des délégués médicaux qui viennent régulièrement nous voir, avec qui ça se passe très bien. Je pense que ça aurait pu être fait autrement », met-elle en avant.

    À la réception du courrier, chaque médecin dispose d’un mois pour répondre et faire ses observations à l’Assurance maladie, qui décidera si les éléments apportés sont « suffisamment probants », nous détaille le service communication de la Cnam. Si ce n’est pas le cas, la procédure prévoit qu’il soit proposé au médecin ciblé une #mise_sous_objectif (#MSO) : pendant six mois, ce dernier doit réduire ses prescriptions d’arrêts de travail de 15 à 20 %. Ce que Valérie a refusé, comme de nombreux autres : « Heureusement, car au sein du cabinet médical où j’exerce, plus personne ne prend de nouveaux patients sauf moi quand ça touche des problématiques d’addiction. »

    Déjà contrôlé il y a cinq alors, Laurent Negrello avait alors accepté « la mise sous objectif » : « Pendant six mois, j’ai réduit mon temps de travail, donc les patients allaient voir ailleurs et j’ai atteint mes objectifs », relate-t-il avec ironie. Cette année, il a refusé ce procédé qu’il juge « très pesant et stressant » : « On travaille toujours dans la #crainte de dépasser le quota qui nous est imparti. Mais on est un peu dans le #flou parce qu’on ne sait pas vraiment quels sont les quotas exacts. On nous dit qu’il faut baisser de 20 %, mais c’est une zone grise, on ne sait pas comment baisser nos arrêts. Quels sont les critères ? On a face à nous des situations concrètes, donc baisser de 20 % c’est absurde », critique-t-il.

    En cas de refus de mise sous objectif, les médecins peuvent être « mis sous accord préalable », procédure pendant laquelle un médecin conseil de l’Assurance maladie doit valider tous les arrêts de travail prescrits par le médecin sous 48 heures. Valérie raconte avoir été convoquée à une commission ayant pour but de statuer sur sa soumission à ce dispositif en novembre.

    Convoqués à des « #commissions_des_pénalités »

    « Ça m’a occasionné beaucoup de stress et pris beaucoup de temps. J’ai préparé un argumentaire, fait des recherches. Sans compter les deux heures de route pour 30 minutes d’entretien prises sur ma journée de repos », relate-t-elle. La commission a voté à l’unanimité le refus de sa « #mise_sous_accord_préalable ». Mais la professionnelle de santé a dû attendre la réception d’un courrier de la CPAM, mi-décembre, pour avoir la confirmation de « l’abandon de la procédure ».

    Le 7 novembre dernier, Théo Combes a participé à l’une de ces « commissions des pénalités », notamment composées de représentants syndicaux et médecins d’un côté, et de représentants des employeurs et salariés de l’autre. « Des médecins sont venus s’expliquer. Ils étaient proches de la rupture d’un point de vue moral et psychologique, avec des risques suicidaires qui transparaissaient. J’aurais pensé que leurs récits auraient ému un mort, même si c’est peut-être un peu fort. Mais après quatre heures d’audition on s’est dit que c’était vraiment une #mascarade. C’est un système pour broyer les gens, les humilier », décrit le vice-président de MG France, écœuré.

    À l’issue des contrôles, des #pénalités_financières de plusieurs milliers d’euros peuvent s’appliquer s’il n’y a pas d’évolution du nombre de prescriptions d’arrêts de travail. « C’est très, très infantilisant. On a l’impression d’être dans la #punition plutôt que dans le dialogue, et de faire ça intelligemment », déplore Valérie, qui craint pour ses patients tout autant que pour sa profession. « On peut très bien imaginer maintenant que les médecins vont sélectionner les patients et ne plus s’occuper de ceux qui leur font faire trop d’arrêts », ajoute Michel Chevalier.

    L’Assurance maladie espère de son côté avoir un bilan chiffré de ces mesures « autour du deuxième trimestre 2024 ». Michel Chevalier, lui, ne sera plus là : « Le côté dramatique, c’est que j’ai décidé de prendre ma retraite à la suite de ces contrôles, ça a été la goutte d’eau. » Comme il n’a pas trouvé de successeur, ses patients n’ont plus de médecin depuis le 1er janvier.

    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1041346
    #santé #France #humiliation #infantilisation #macronisme

    • Pourquoi ce médecin prescrit trois fois plus d’arrêts de travail que la moyenne à #Dieppe

      Le docteur Tribillac exerce au #Val-Druel, à Dieppe. Sanctionné pour avoir délivré trop d’arrêts de travail, il tente en vain d’expliquer la situation à l’Assurance maladie.

      « Je suis un lanceur d’alerte ! », commence #Dominique_Tribillac. Depuis 35 ans, ce médecin de famille exerce dans le quartier du Val-Druel, à Dieppe (Seine-Maritime). Âgé de 70 ans, il est ce que l’on appelle « un retraité actif ».

      Il devrait prendre bientôt sa retraite, avant l’été, mais un problème administratif l’occupe fortement depuis plusieurs mois : l’Assurance maladie l’a sanctionné car il donne trop d’arrêts de travail.

      La Sécurité sociale a fait les calculs, entre le 1er septembre 2022 et le 28 février 2023 : 4 911 journées indemnisées ont été prescrites.
      Trois fois plus d’arrêts de travail

      « Le nombre d’indemnités journalières versées, rapporté au nombre de patients a été de 16,7 », indique l’Assurance maladie. « En Normandie et au sein du groupe de communes semblables au sens de l’indice de défavorisation de l’Insee, l’institut national de la statistique et des études économiques, pour les praticiens exerçant une activité comparable, le nombre d’indemnités journalières versées par nombre de patients est de 5,90. »

      Le médecin du Val-Druel prescrit donc trois fois plus d’arrêts de travail.

      Une lettre aux médecins de France

      Mais le docteur Tribillac ne se laisse pas faire. Il conteste notamment l’indice de défavorisation mis en place par la Sécurité sociale. Selon lui, il ne reflète pas la réalité. « Il est très mal conçu, souligne-t-il. Il fait le contraire de ce qu’il est censé faire ». C’est-à-dire protéger et prendre en compte les populations les plus fragiles.

      « J’ai débusqué une véritable saloperie, ajoute Dominique Tribillac qui a le sentiment qu’on l’empêche d’aller au bout de sa démarche : « L’Assurance maladie essaie d’étouffer l’affaire. »

      Il va même envoyer une lettre ouverte à tous les médecins de France pour raconter son histoire et sa trouvaille concernant le référentiel sécu.
      Une population défavorisée

      Ce docteur, très apprécié de ses patients, ne cesse d’invoquer l’usure de ces derniers, dans un quartier prioritaire de la cité dieppoise. « Un quartier fermé avec une patientèle qui ne bouge pas, précise le professionnel. En tant que médecin de famille, j’ai vu les grands-parents, les parents, les enfants… Les gens qui vivent là y restent. »

      Au Val-Druel, « plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, indique-t-il. Les #polypathologies sont donc plus fréquentes, en moyenne deux fois plus élevées ». Le secteur dans lequel le médecin évolue est principalement touché par des problématiques psychologiques, de l’obésité, de chômage, de tabac, de cancers…

      Manque de spécialistes

      Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »

      Un médecin dans l’#illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

      Il exerce donc sa fonction dans l’illégalité depuis le 1er février 2024, refusant de remplir des papiers supplémentaires permettant à un médecin-conseil de vérifier les prescriptions d’arrêts maladie du docteur Tribillac. On appelle cette procédure une MSAP, une mise sur accord préalable.

      « Pas coupable »

      « Je ne suis pas coupable ! », argue-t-il. « Je ne remplirai pas ces dossiers. Ce médecin-conseil devrait plutôt voir ou appeler lui-même mes patients. »

      Conséquence pour ces derniers : ils ne peuvent plus toucher leurs indemnités journalières versées par la Sécu.

      https://actu.fr/normandie/dieppe_76217/pourquoi-ce-medecin-prescrit-trois-fois-plus-darrets-de-travail-que-la-moyenne-

  • « Venez me chercher » : le terrible récit des derniers mots de Hind Rajab, 6 ans, morte à Gaza

    La fillette palestinienne a vu ses proches périr sous ses yeux, puis s’est retrouvée seule face aux tirs, avant de ne plus donner signe de vie. Son corps sans vie a été retrouvé ce samedi à Gaza.

    Par L.A. avec AFP -Le 10 février 2024 à 14h53, modifié le 10 février 2024 à 19h55 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/venez-me-chercher-le-terrible-recit-du-dernier-soupir-de-hind-rajab-6-ans
    https://www.youtube.com/watch?v=hxT9FTi8da4

    Seule, coincée par un déluge de feu au milieu des cadavres de ses proches. Hind Rajab avait joint les secours, en vain, la voix brisée par la terreur. Ses suppliques poignantes avaient ému le monde entier. La petite fille palestinienne de 6 ans a été retrouvée morte, samedi à Gaza.

    Il y a près de deux semaines, Hind et certains membres de sa famille cherchent à fuir la violence des combats. Leur véhicule est arrêté par des chars de Tsahal, quand ceux-ci ouvrent le feu, selon le récit de la famille. La fillette survit miraculeusement, et parvient à joindre des proches par téléphone. Les autres occupants de la voiture sont tous morts. Pendant des heures, elle survit dans la voiture, prisonnière au milieu des cadavres et des tirs, en pleine opération israélienne à Gaza-ville.

    Elle avait peur, elle était terrifiée et elle était blessée au dos, à la main et au pied », avait raconté son grand-père, la voix gorgée de sanglots. Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) avait confirmé qu’une de ses standardistes avait eu Hind au téléphone, puis entendu un bruit de tirs. Dans un enregistrement qu’il a diffusé, on entend la petite voix de la fillette supplier, la voix rongée par la terreur : « Venez (…) me chercher », « J’ai tellement peur, s’il vous plaît, venez ». En vain.

    💔For over three hours, Hind has desperately pleaded with our teams for rescue from the occupation tanks surrounding her, enduring gunfire and the horror of being alone, trapped among the bodies of her relatives shot by the Israeli forces in front of her eyes. The PRCS heroes… pic.twitter.com/VT00WJaP1B
    — PRCS (@PalestineRCS) February 3, 2024

    Après ces appels, personne n’avait plus eu de nouvelles de la fillette, tout comme des secouristes envoyés pour la secourir. « Pendant plus de trois heures, la petite fille a désespérément imploré nos équipes de venir la sauver des tanks (israéliens) qui l’entouraient, subissant les tirs et l’horreur d’être seule, prisonnière au milieu des corps de ses proches tués par les forces israéliennes sous ses yeux », avait ajouté le Croissant-Rouge. Du haut de ses six ans, comme des milliers d’enfants palestiniens, Hind est une victime des ravages de la guerre.

    Sa dépouille et celle de plusieurs membres de sa famille ont été retrouvées samedi matin dans la voiture près d’une station essence du quartier de Tel al-Hawa, après que les chars israéliens se sont retirés de la zone à l’aube, a annoncé sa famille, qui a accusé les Israéliens de les avoir tués. Les corps des deux secouristes du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) envoyés pour la secourir ce jour-là ont été retrouvés eux aussi samedi matin, dans leur ambulance, à quelques mètres de là, a précisé le PRCS dans un communiqué.
    Ambulance ravagée et calcinée

    « Hind et tous ceux qui se trouvaient dans la voiture ont été tués », a déclaré son grand-père, Baha Hamada. « Ils ont été retrouvés par des membres de (notre) famille qui sont allés à la recherche de la voiture et l’ont trouvée près de la station essence », une zone jusque-là inaccessible en raison de la présence militaire israélienne, a-t-il expliqué. « Hind Rajab a été tuée par les forces d’occupation (israéliennes) avec tous ceux qui se trouvaient avec elle dans une voiture », a confirmé le ministère de Santé du Hamas dans un communiqué, appelant « les institutions des droits de l’Homme et les Nations unies à une enquête sur ce crime odieux ».

    https://seenthis.net/people/kassem

    • 13 février 2024 - 17h50
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240213-en-direct-la-pression-internationale-s-intensifie-pour-un-accord-entre-

      L’émoi autour de la mort d ’Hind Rajab , une jeune gazaoui de 6 ans

      Washington demande à Israël d’enquêter « urgemment » sur la mort « déchirante » de Hind Rajab. Cette fillette de 6 ans, et plusieurs autres membres de sa famille, ont été retrouvés morts la semaine dernière dans la ville de Gaza. Encerclés dans leur voiture par les forces israéliennes, ils contactent le Croissant Rouge palestinien pour demander de l’aide. L’appel au secours de la petite fille et de sa cousine est enregistré au standard. Il est, depuis, largement diffusé sur les réseaux sociaux, et suscite beaucoup d’émoi, raconte notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

      L’enregistrement dure quelques secondes à peine. Effroyable. À l’appareil, Layan Hamada, la cousine, jeune gazaouie âgée de 15 ans, est terrifiée. « Ils nous tirent dessus. Le char est juste à côté », dit-elle. Ses derniers mots : « Nous sommes cachés dans notre voiture. » Viens le silence… glaçant. Et puis, une voix fluette apparaît. La petite Hind Rajab, 6 ans, supplie : « J’ai si peur, s’il vous plaît, venez me chercher ». L’opératrice tente de la rassurer. « Nous allons t’envoyer quelqu’un », promet-elle.

      Une mission difficile puisque le Croissant Rouge palestinien doit d’abord obtenir le feu vert de l’armée israélienne, avant de se rendre sur la zone en question. Le service de secours palestinien affirme « avoir négocié un accès sécurisé avec les forces israéliennes ».

      Trois heures après avoir reçu l’appel, une ambulance est dépêchée sur place. À son bord, deux urgentistes. Après le retrait de l’armée israélienne de la zone, les corps des deux secouristes sont retrouvés dans leur véhicule pulvérisé, à quelques mètres de la voiture qui transportait les deux jeunes filles et leur famille.

  • Un médecin du travail jugé trop conciliant avec des salariés a été sanctionné
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/080224/un-medecin-du-travail-juge-trop-conciliant-avec-des-salaries-ete-sanctionn

    Jean-Louis Zylberberg a été lourdement sanctionné par l’Ordre pour avoir délivré des certificats d’inaptitude à six salariés de la même entreprise. Leur patron jugeait qu’il s’agissait d’avis « de complaisance ». L’affaire repose le débat autour du secret médical dans le monde du travail.
    [...]
    Pour la CGT, syndicat auquel appartient le médecin sanctionné, c’est au contraire une « attaque inconcevable à l’encontre de l’autonomie d’exercice des médecins et, à terme, dangereuse pour la santé des salarié·es ». Dans un communiqué de soutien, l’organisation insiste : « Les intérêts des salarié·es et la protection de leur santé ne peuvent pas être bafoués par les intérêts économiques du patronat. » Sollicité par Mediapart, le conseil de l’ordre des médecins n’a pas donné suite.

    Depuis 2007, tout employeur peut attaquer un médecin auprès de l’Ordre « dès lors qu’il est lésé de manière suffisamment directe et certaine par un certificat ou une attestation établie ». Avant cette date, seuls les patient·es, assurances, la Sécurité sociale ou des associations de malades pouvaient introduire une plainte disciplinaire. Mais un mot, ajouté dans un article du Code de la santé publique, a tout changé. L’adverbe « notamment » a été accolé à la liste des plaignant·es potentiel·les.

    « Les employeurs se sont engouffrés dans la brèche », déplore le député insoumis François Ruffin, qui a adressé une question écrite fin décembre 2023 au ministre du travail, à la suite de la convocation du docteur Zylberberg. « De plus en plus de médecins doivent faire face à des sanctions disciplinaires pour avoir simplement fait leur travail : tenter de protéger la santé des salariés », ajoute l’élu LFI dans son texte. La CGT abonde et demande, dans son communiqué, que « l’État prenne ses pleines responsabilités, en retirant le terme “notamment” […] du Code de la santé publique » afin de garantir « l’indépendance et la protection de la médecine du travail ».

    Les certificats et attestations faisant le lien entre la santé physique ou mentale et le travail sont dans la ligne de mire des employeurs. L’association Santé et médecine du travail (a-SMT), présidée par Jean-Louis Zylberberg, estime que deux cent plaintes sont ainsi portées chaque année contre des praticien·nes, dont la moitié concernerait les médecins du travail.
    [...]
    Le secret médical est ici une question centrale. « Il est inadmissible qu’un·e médecin ait à choisir entre violer le secret médical en divulguant des informations sur le/la patient·e ou renoncer à se défendre et à avoir un procès équitable », tempête la CGT. Dominique Huez, de l’association Santé et médecine du travail, abonde : « Dans le cas du docteur Zylberberg, des avis d’inaptitude sont pointés. Or, il nous est interdit de parler de la santé du patient sur ces certificats car ils sont transmis à l’employeur et cela briserait le secret médical ! »
    [...]
    Le docteur Zylberberg ajoute : « La parole des salariés est gommée. Personne ne les entend alors que ce sont les seuls qui peuvent parler. Mais le principe du contradictoire ne fait pas partie de la procédure », ironise-t-il.

    #santé #travail #santé_au_travail #médecine_du_travail

  • Così l’Italia ha svuotato il diritto alla trasparenza sulle frontiere

    Il Consiglio di Stato ha ribadito la inaccessibilità “assoluta” degli atti che riguardano genericamente la “gestione delle frontiere e dell’immigrazione”. Intanto le forniture milionarie del governo a Libia, Tunisia ed Egitto continuano.

    L’Italia fa un gigantesco e preoccupante passo indietro in tema di trasparenza sulle frontiere e di controllo democratico dell’esercizio del potere esecutivo. Su parte delle nostre forniture milionarie alla Libia, anche di natura militare, per bloccare le persone rischia infatti di calare un velo nero. A fine 2023 il Consiglio di Stato ha pronunciato una sentenza che riconosce come non illegittima la “assoluta” inaccessibilità di quegli atti della Pubblica amministrazione che ricadono genericamente nel settore di interesse della “gestione delle frontiere e dell’immigrazione”, svuotando così di fatto l’istituto dell’accesso civico generalizzato che è a disposizione di tutti i cittadini (e non solo dei giornalisti). Non è un passaggio banale dal momento che la conoscenza dei documenti, dei dati e delle informazioni amministrative consente, o meglio, dovrebbe consentire la partecipazione alla vita di una comunità, la vicinanza tra governanti e governati, il consapevole processo di responsabilizzazione della classe politica e dirigente del Paese. Ma la teoria traballa. E ne siamo testimoni.

    Breve riepilogo dei fatti. Il 21 ottobre 2021 l’Agenzia industrie difesa (Aid) -ente di diritto pubblico controllato dal ministero della Difesa- stipula un “Accordo di collaborazione” con la Direzione centrale dell’Immigrazione e della polizia delle frontiere in seno al ministero dell’Interno. Fu il Viminale -allora guidato dalla prefetta Luciana Lamorgese, che come capo di gabinetto ebbe l’attuale ministro, Matteo Piantedosi- a rivolgersi all’Agenzia, chiedendole “la disponibilità a fornire collaborazione per iniziative a favore dei Paesi non appartenenti all’Unione europea finalizzate al rafforzamento delle capacità nella gestione delle frontiere e dell’immigrazione e in materia di ricerca e soccorso in mare”. L’accordo dell’ottobre di tre anni fa riguardava una cooperazione “da attuarsi anche tramite la fornitura di mezzi e materiali” per dare impulso alla seconda fase del progetto “Support to integrated border and migration management in Libya”.

    Il Sibmmil è legato finanziariamente al Fondo fiduciario per l’Africa, istituito dalla Commissione europea a fine 2015 al dichiarato scopo di “affrontare le cause profonde dell’instabilità, degli spostamenti forzati e della migrazione irregolare e per contribuire a una migliore gestione della migrazione”. La prima “fase” del progetto è dotata di un budget di 46,3 milioni di euro, la seconda, quella al centro dell’accordo tra Aid e ministero dell’Interno, di 15 milioni. A beneficiare di queste forniture (navi, formazione, equipaggiamenti, tecnologie), come abbiamo ricostruito in questi anni, sono state soprattutto le milizie costiere libiche, che si sono rese responsabili di gravissime violazioni dei diritti umani. Nel 2022, pochi mesi dopo la stipula dell’accordo, abbiamo inoltrato come Altreconomia un’istanza di accesso civico alla Aid -allora guidata dall’ex senatore Nicola Latorre, sostituito dal dicembre scorso dall’accademica Fiammetta Salmoni- per avere la copia del testo e degli allegati.

    La richiesta fu negata richiamando a mo’ di “sostegno normativo” un decreto del ministero dell’Interno datato 16 marzo 2022 (ancora a guida Lamorgese). L’oggetto di quel provvedimento era l’aggiornamento della “Disciplina delle categorie di documenti sottratti al diritto di accesso ai documenti amministrativi”. Un’apparente formalità. Il Viminale, però, agì di sostanza, includendo tra i documenti ritenuti “inaccessibili per motivi attinenti alla sicurezza, alla difesa nazionale ed alle relazioni internazionali” anche quelli “relativi agli accordi intergovernativi di cooperazione e alle intese tecniche stipulati per la realizzazione di programmi militari di sviluppo, di approvvigionamento e/o supporto comune o di programmi per la collaborazione internazionale di polizia, nonché quelli relativi ad intese tecnico-operative per la cooperazione internazionale di polizia inclusa la gestione delle frontiere e dell’immigrazione”.

    Il 16 gennaio 2023 Roma e Ankara hanno firmato un memorandum per “procedure operative standard” per il distacco in Italia di “esperti della polizia nazionale turca”

    Non solo. In quel decreto si schermava poi un altro soggetto sensibile: Frontex. Vengono infatti classificati come inaccessibili anche i “documenti relativi alla cooperazione con l’Agenzia europea della guardia di frontiera e costiera (appunto Frontex, ndr), per la sorveglianza delle frontiere esterne dell’Unione europea coincidenti con quelle italiane e che non siano già sottratti all’accesso dall’applicazione di classifiche di riservatezza Ue”. Così come le “relazioni, rapporti ed ogni altro documento relativo a problemi concernenti le zone di confine […] la cui conoscenza possa pregiudicare la sicurezza, la difesa nazionale o le relazioni internazionali”.

    È per questo motivo che lo definimmo il “decreto che azzera la trasparenza sulle frontiere”, promuovendo di lì a poco un ricorso al Tar -grazie agli avvocati Giulia Crescini, Nicola Datena, Salvatore Fachile e Ginevra Maccarone dell’Associazione per gli studi giuridici sull’immigrazione e membri del progetto Sciabaca&Oruka- contro i ministeri dell’Interno, della Difesa, della Pubblicazione amministrazione, oltreché l’Agenzia industrie difesa (Aid), proprio per vedere riconosciuto il diritto all’accesso civico generalizzato. In primo grado, però, il Tar del Lazio ci ha dato torto.

    Ed eccoci arrivati al Consiglio di Stato, il cui pronunciamento, pubblicato a metà novembre 2023, ha ritenuto infondato il nostro appello, riconoscendo come “fonte di un divieto assoluto all’accesso civico generalizzato”, non sorretto perciò da alcuna motivazione, proprio quel decreto ministeriale firmato Luciana Lamorgese del marzo 2022. “All’ampliamento della platea dei soggetti che possono avvalersi dell’accesso civico generalizzato corrisponde un maggior rigore normativo nella previsione delle eccezioni poste a tutela dei contro-interessi pubblici e privati”, hanno scritto i giudici della quarta sezione.

    I legali che ci hanno accompagnato in questo percorso non la pensano allo stesso modo. “Il Consiglio di Stato ha affermato che il decreto ministeriale del 16 marzo 2022, una fonte secondaria, non legislativa, adottata in attuazione della disciplina del diverso istituto dell’accesso documentale, abbia introdotto nell’ordinamento un limite assoluto all’accesso civico, che può essere invocato dalla Pubblica amministrazione senza che questa sia tenuta a fornire alcuna motivazione in merito alla sua ricorrenza.

    Si tratta di un’evidente elusione del dettato normativo, che prevede in materia una riserva assoluta di legge”, osservano le avvocate Crescini e Maccarone. Che aggiungono: “I giudici hanno respinto anche la censura relativa all’assoluta genericità del limite introdotto con il decreto ministeriale, che non individua precisamente le categorie di atti sottratti all’accesso, ma al contrario solo il settore di interesse, cioè la gestione delle frontiere e dell’immigrazione, essendo idoneo a ricomprendere qualunque tipologia di atto, documento o dato, di fatto svuotando di contenuto l’istituto”. Questa sentenza del Consiglio di Stato rischia di rappresentare un precedente preoccupante. “L’accesso civico è uno strumento moderno che avrebbe potuto garantire la trasparenza degli atti della Pubblica amministrazione secondo canoni condivisibili che rispecchiano le esigenze che si sono cristallizzate in tutta Europa nel corso degli ultimi anni -riflettono le avvocate-. Tuttavia con questa interpretazione l’istituto viene totalmente svuotato di significato, costringendoci a fare un passo indietro di notevole importanza in tema di trasparenza, che è chiamata ad assicurare l’effettivo andamento democratico di un ordinamento giuridico”.

    I mezzi guardacoste che l’Italia si appresta a cedere quest’anno alla Guardia nazionale del ministero dell’Interno tunisino sono sei

    Le forniture italiane per ostacolare i transiti, intanto, continuano. Negli ultimi mesi la Direzione centrale dell’Immigrazione e della polizia delle frontiere del Viminale -retta da Claudio Galzerano, già a capo di Europol- ha ripreso con forza a bandire gare o pubblicare, a cose fatte, affidamenti diretti. Anche per trasferte o distacchi in Italia di “ufficiali” libici, tunisini, ivoriani o “esperti della polizia nazionale turca”. La delegazione della Libyan coast guard and port security, ad esempio, è stata portata dal 15 al 18 gennaio di quest’anno alla base navale della Guardia di Finanza a Capo Miseno (NA) per una “visita tecnica”. Nei mesi prima altre “autorità libiche” erano state formate alle basi di Gaeta (LT) o Capo Miseno. Gli ufficiali della Costa d’Avorio sono stati in missione dal 30 ottobre scorso al 20 gennaio 2024 “in materia di rimpatri”. Sono stati portati nei punti caldi di Lampedusa e Ventimiglia.

    Al dicembre 2023 risale invece la firma dell’accordo tra la Direzione centrale e il Comando generale della Gdf per la fornitura di navi, assistenza, manutenzione, supporto tecnico-logistico a beneficio di Libia, Tunisia ed Egitto. Obiettivo: il “rafforzamento delle capacità nella gestione delle frontiere e dell’immigrazione e in materia di ricerca e soccorso in mare”. Proprio alla Guardia nazionale del ministero dell’Interno di Tunisi finiranno sei guardacoste litoranei della classe “G.L. 1.400”, con servizi annessi del tipo “consulenza, assistenza e tutoraggio”, per un valore di 4,8 milioni di euro (i soldi li mette il Viminale, i mezzi e la competenza la Guardia di Finanza). Navi ma anche carburante. A inizio gennaio di quest’anno il direttore Galzerano, dietro presunta richiesta di non ben precisate “autorità tunisine”, ha approvato la spesa di “nove milioni di euro circa” (testualmente) per “il pagamento del carburante delle unità navali impegnate nella lotta all’immigrazione clandestina e nelle operazioni di ricerca e di soccorso” nelle acque tunisine. Dove hanno recuperato le risorse? Da un fondo ministeriale dedicato a “misure volte alla prevenzione e al contrasto della criminalità e al potenziamento della sicurezza nelle strutture aeroportuali e nelle principali stazioni ferroviarie anche attraverso imprescindibili misure di cooperazione internazionale”. Chissà quale sarà la prossima fermata.

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