sodaa

’Je me fracasserai. Je ne suis pas situé en ce monde’ L. Calaferte

  • #Cartographie_des_colères_françaises avec #Emmanuel_Todd
    https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/cartographie-des-coleres-francaises-avec-emmanuel-todd


    Un sondage Elabe pour BFMTV publié la semaine dernière montre que 75% des Français approuvent le mouvement des « #gilets_jaunes ». Le mouvement semble dès lors parti pour durer, d’autant que les propositions formulées mardi dernier par Emmanuel Macron pour répondre aux revendications des « gilets jaunes » n’ont pas convaincu, et que la rencontre avec le Premier ministre qui devait avoir lieu vendredi a été largement boycottée par leurs représentants.

    Après la nouvelle manifestation de samedi dernier, nous nous penchons sur la complexité et la diversité sociale de ce mouvement. Peut-on savoir qui sont les « gilets jaunes » ?

    #france
    Pour en discuter, nous recevons Emmanuel Todd, historien et anthropologue, auteur de Après la démocratie (Gallimard, 2012) et Où en sommes-nous ? Une esquisse de l’histoire humaine (Seuil, 2017).

  • Tracking China’s Muslim Gulag
    https://www.reuters.com/investigates/special-report/muslims-camps-china

    China is accused of incarcerating hundreds of thousands of Muslims in detention camps that are rising from the desert sands in Xinjiang. A forensic analysis of satellite images of 39 of these facilities shows they are expanding at a rapid rate.

    #chine #camps_de_travail #musulman #Ouïghours #détention

    • Très belle illustration visuelle !

      La légende des différentes étapes :

      Here are the footprints of all 39 camps. Prior to April 2017, these facilities had a total of 539 buildings covering 379,000 square meters.

      By August this year, the number of buildings at these facilities had more than doubled to 1,129. The area they covered had almost tripled to more than 1 million square meters - roughly the size of 140 soccer fields.

      And the expansion continues. A further 67 buildings, covering an area of 210,000 square meters, are now under construction in these compounds, according to the most recent satellite imagery that was analyzed.

      Infographie vraiment remarquable.

      #merci @odilon

    • Opinion: The Strange Silence Over China’s Muslim Crackdown

      President Trump says trade talks between the United States and China have been, “going very well.” The United States put $250 billion worth of tariffs on Chinese goods last year, to counter what it considers unfair trade practices and theft of U.S. technology.

      But there are no indications the United States, the United Nations, or any government is prepared to use any economic or diplomatic leverage to oppose China locking up between 800,000 and 2 million Uighurs, Kazakhs and other Chinese Muslims into internment camps in the western Xinjiang region.

      The camps are in remote locations — closed to the world — and ringed with barbed wire. But they have been photographed by satellite. The Chinese government calls them “re-education centers,” a phrase that carries a sinister history from the murderous purges of Mao Zedong’s Cultural Revolution.

      The people in the camps are forced to denounce their faith and pledge loyalty to the Communist Party. According to multiple reports, a number of people in the camps have also been tortured.

      As Sophie Richardson, China director at Human Rights Watch, told The Independent, “If any other government in the world was locking up a million Muslims I think we can reasonably expect to have seen demands for a debate at the U.N. Security Council or an international investigation. That’s generally unlikely to happen with China.”

      There were calls in the U.S. Congress last fall for the Trump administration to consider sanctions against China for what Secretary of State Mike Pompeo denounced as “awful abuses.”

      But China is America’s largest creditor: it holds more than a trillion dollars in U.S. Treasury securities. Look down at whatever you’re wearing, carrying, riding in or working on right now. American businesses get rich relying on Chinese workers who earn low wages to produce our clothing, mobile phones, building materials, and dazzling new tech devices.

      The Trump administration imposed tariffs on China over unfair trade practices. But it has offered no more than a few rhetorical flourishes over human rights crimes. Neither did the Obama administration, or the European Union.

      And Muslim countries — including Saudi Arabia and Iran — have been similarly, conspicuously, silent. China invests heavily, and strategically in their nations too.

      Sometimes, the price of human rights just cannot compete.

      https://www.npr.org/2019/01/12/684687441/opinion-the-strange-silence-over-chinas-muslim-crackdown
      #disparitions

  • « Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels » - Le Temps

    https://www.letemps.ch/economie/une-taxe-transactions-financieres-pourrait-remplacer-impots-actuels
    https://assets.letemps.ch/sites/default/files/styles/share/public/media/2016/10/12/dd.jpg.png?itok=ESS7WoNZ

    Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il, tout en proposant des solutions. Entretien.

    Lire aussi : « Un jour, nous nous demanderons comment nous avons pu vivre sans revenu universel de base »

    #finance #criminalité_financière #banque #capitalisme #impôts

  • Gilets jaunes : ne croyez pas la télé !
    http://imagesociale.fr/6807

    Qu’on était loin de l’obéissance syndicale, incarnée par le respect du tracé préfectoral Bastille-Répu, et par la pression des rangées de CRS venues intimider les manifestants. Grâce à cette mobilité tactique, hier, ce qui sautait aux yeux, c’est que les gilets jaunes avaient pris Paris. Avec force, mais sans violence. Car à l’exception des points de crispation qui attiraient les caméras, dans le reste de l’espace urbain, la manifestation des gilets était plutôt bon enfant. Des visages joviaux accueillaient les demandes de franchissement des barrages, sûrs de la sympathie du public à l’égard du mouvement. Source : Culture (...)

  • La #prison est « un moyen onéreux de fabriquer de la délinquance » | Public Senat
    https://www.publicsenat.fr/article/debat/la-prison-est-un-moyen-onereux-de-fabriquer-de-la-delinquance-135988

    Pour Léa Grujon, qui dirige l’association « Chantiers Passerelles », il est d’abord nécessaire de développer les peines de travail d’intérêt général. Les fameux « TIG », créés en 1983 ne représentent aujourd’hui que 7 % des peines exécutées. Une alternative qui peut s’appliquer aux individus de plus de 16 ans condamnés pour des petits délits ou des contraventions de cinquième classe. Pour cette jeune femme engagée, la prison reste « un moyen onéreux de fabriquer de la délinquance » de plus elle favorise la récidive : 61 % après une peine de prison contre 34 % après un TIG, et coûte bien plus cher à la société qu’une peine de travail d’intérêt général. Encore faut-il qu’il y ait des places… Aujourd’hui le système montre ses limites faute de structures d’accueil, et de places suffisantes.

  • Le Macron nouveau est arrivé, il se nomme Raphaël Glucksman.
    « De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. »
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/RIMBERT/59364

    Il a 39 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement. Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste ». Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

    Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici Place publique, fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann. L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4 octobre 2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

    Lui qui fut tour à tour admirateur de M. Nicolas Sarkozy en 2008, animateur de la revue néoconservatrice Le Meilleur des mondes, conseiller du président géorgien néolibéral et atlantiste Mikheïl Saakachvili, lui qui admettait volontiers : « Ça ne m’a jamais fait vibrer de manifester pour les retraites » (M Le magazine du Monde, 22 mars 2014) et se déclarait au printemps 2017 « fier » de l’élection de M. Macron, revendique à présent Occupy Wall Street et dit « nous » quand il parle de la gauche. « On a zappé complètement la question sociale », admet-il. « Mon logiciel de pensée a contribué à former l’impasse dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui » (Mediapart, 14 novembre 2018). La mise à jour dudit « logiciel » copie-colle les constats effectués depuis des lustres par ceux que combattait hier Raphaël : « On voit les entreprises multinationales refuser les lois des nations et chercher à leur imposer les leurs. On voit les banques sauvées par l’argent public maquiller leurs comptes et cacher leurs fonds dans des paradis fiscaux. » À tout cela s’ajoute la menace d’un anéantissement de la planète par le réchauffement climatique.

    Alors, que faire ? Contre « les anciennes idéologies, les vieux partis, les antiques structures », contre les inégalités et le gaz carbonique, Glucksmann propose plus de participation citoyenne, plus d’écologie, plus d’Europe. « Nous assumons l’horizon d’une République européenne », écrit-il. Des « porteurs de causes » aussi frétillants que MM. Valéry Giscard d’Estaing, François Bayrou, Daniel Cohn-Bendit et Bernard-Henri Lévy ânonnent les éléments de ce credo depuis bientôt quatre décennies. Les papys du vide ont trouvé leur héritier.

    • Merci Marielle pour l’info, un homme marqué, il était le conseiller du corrompu, criminel recherché Saakashvilli, de même que lui même s’est enrichi en tant que « conseillé » il a participé au coups d’état pro-européen du Maidan. Humainement il n’a aucun crédit, proche des néocons ayant voulu ces guerres post-11 septembre meurtrière dans les pays arabes (remodelage du grand moyen-orient) il est même dangereux pour le peuple. Qu’il n’oublie pas son discrédit surtout ..

  • Un autre Macron est possible, par Pierre Rimbert (décembre 2018)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/12/RIMBERT/59364

    Il a 39 ans, des diplômes clinquants, un regard habité et des envies de changement. Entouré de jeunes chefs d’entreprise et de « porteurs de causes » issus de la « société civile », il lance un « mouvement politique » destiné à « sauver les démocraties libérales » menacées par l’« insurrection populiste ». Parce que c’est notre projet, exhorte-t-il, « à nous, désormais, de marcher ».

    Après la formation de M. Emmanuel Macron, voici Place publique, fondée en novembre par l’essayiste Raphaël Glucksmann. L’un domine le centre droit ; l’autre investit le centre gauche, où la désintégration du Parti socialiste laisse un vide et des classes moyennes cultivées désemparées. D’où va-t-on désormais proclamer que rien ne va plus et qu’il faut tout changer — sauf l’essentiel : les structures économiques et sociales ? Avec Les Enfants du vide (Allary Éditions), livre-manifeste publié cet automne, Glucksmann a d’un coup comblé la béance. De L’Obs à L’Humanité en passant par Mediapart, on s’arrache l’homme providentiel. Il est chez lui sur France Inter, louangé permanent au Monde, en « une » de Libération, en couverture de Politis. Des personnalités socialistes, écologistes ou communistes projettent sur son visage souriant leurs aspirations ravalées. Glucksmann a compris que son public cible n’aimait rien tant que battre sa coulpe, triturer sa mauvaise conscience, ruminer ses échecs et y remédier au moyen de recettes toujours identiques, mais ripolinées aux couleurs du jour — le vert, en l’occurrence. Cela tombe bien : Raphaël, qui s’est souvent trompé, met en scène confessions et conversion. À L’Obs (4~octobre~2018), il confie : « Je dois réapprendre à m’oublier. » Ambitieux programme.

  • Hauts fonctionnaires à 25.000 euros par mois : les 600 « Intouchables » de Bercy
    https://www.crashdebug.fr/loisirss/73-livres/15308-hauts-fonctionnaires-a-25-000-euros-par-mois-les-600-intouchables-d

    « À Bercy 1, on gagne jusqu’à 300 000 euros par an » – soit 25 000 euros par mois ! (25.000 €x600=15.000.000€) Provocante et néanmoins établie, cette réalité émane d’un livre paru en début d’année, et qui retrouve une singulière actualité avec la révolte des Gilets jaunes.

    Ndlr. Mettre en avant nos haurt fonctionnaires, c’est une chose, hélas les salaires et les avantages mirobolants ne se limitent pas à la France, et il ne faudrait pas oublier le cas des députés européens.... Qui ont des salaires et des avantages de malades (ils ne payent pas d’impôts entre autres) et qui pourtant nous impose l’austérité.... Ils s’en foutent c’est vous qui payez.... (Informations complémentaires)

    Dans Les Intouchables d’État – Bienvenue en Macronie 2, Vincent Jauvert, journaliste à l’Obs, pointe ainsi les (...)

  • De quoi se compose l’émeute ?

    De quoi se compose l’émeute ? De rien et de tout. D’une électricité dégagée peu à peu, d’une flamme subitement jaillie, d’une force qui erre, d’un souffle qui passe. Ce souffle rencontre des têtes qui parlent, des cerveaux qui rêvent, des âmes qui souffrent, des passions qui brûlent, des misères qui hurlent, et les emporte.

    Où ?

    Au hasard. À travers l’État, à travers les lois, à travers la prospérité et l’insolence des autres.

    Les convictions irritées, les enthousiasmes aigris, les indignations émues, les instincts de guerre comprimés, les jeunes courages exaltés, les aveuglements généreux ; la curiosité, le goût du changement, la soif de l’inattendu, le sentiment qui fait qu’on se plaît à lire l’affiche d’un nouveau spectacle et qu’on aime au théâtre le coup de sifflet du machiniste ; les haines vagues, les rancunes, les désappointements, toute vanité qui croit que la destinée lui a fait faillite ; les malaises, les songes creux, les ambitions entourées d’escarpements ; quiconque espère d’un écroulement une issue ; enfin, au plus bas, la tourbe, cette boue qui prend feu, tels sont les éléments de l’émeute.

    Ce qu’il y a de plus grand et ce qu’il y a de plus infime ; les êtres qui rôdent en dehors de tout, attendant une occasion, bohèmes, gens sans aveu, vagabonds de carrefours, ceux qui dorment la nuit dans un désert de maisons sans autre toit que les froides nuées du ciel, ceux qui demandent chaque jour leur pain au hasard et non au travail, les inconnus de la misère et du néant, les bras nus, les pieds nus, appartiennent à l’émeute.

    Quiconque a dans l’âme une révolte secrète contre un fait quelconque de l’état, de la vie ou du sort, confine à l’émeute, et, dès qu’elle paraît, commence à frissonner et à se sentir soulevé par le tourbillon.

    (Victor Hugo, « Les misérables », « L’insurrection du 5 juin 1832 »)

    #émeute #insurrection #misère #feu #victor_hugo #paris #révolte #casseurs #vagabonds #giletsjaunes #inattendu #secrets #escarpements #languefrançaise #pain

    • trois sortes de violence

      Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
      La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
      La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
      Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.

      (Hélder Pessoa Câmara (1909-1999), archevêque de Recife)

      #violence #émeute #insurrection #résistance #violence_révolutionnaire #répression

  • Ne tweetez plus, manifestez !
    https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/0600227687745-ne-tweetez-plus-manifestez-2225431.php

    Il n’en demeure pas moins que les réunions dans les espaces physiques remplissent des fonctions démocratiques tout simplement hors de portée de l’activité en ligne, si persévérante et fervente soit-elle. En 2011, lorsque Barney Frank, député à la Chambre des représentants, demandait pourquoi les manifestants d’Occupy Wall Street « pensaient que leur simple présence physique était vraiment importante », une réponse adéquate eût été : « À la vérité, l’occupation des espaces publics peut accomplir de grandes choses, tout dépend de qui sont les occupants et de leur nombre. »

    #démocratie

    • C’est un peu comme le résultat de l’enquête d’une agence de publicité à propos des choses qu’intéressent les utilisateurs en ligne. Ils on trouvé qu’il n’y a que 6% des gens qui s’informent en ligne sur des questions politiques.

      Während Erwachseneninhalte wenig überraschend relativ weit oben auf der Liste stehen, enthalten die Top 10 der von deutschen Internetnutzern gesuchten Themen auch einige überraschende Ergebnisse:

      1. Recherche von Krankheitssymptomen (15 Prozent)
      2. Neue Kleidung (14 Prozent)
      3. Inhalte für Erwachsene (12 Prozent)
      4. Urlaubsziele (11 Prozent)
      5. Neuwagen (9 Prozent)
      6. Ex-Partner (7 Prozent)
      7. Neues Haus (6 Prozent)
      8. Teure Artikel wie Schmuck und Elektronik (6 Prozent)
      9. Politische Fragen (6 Prozent)

      10. Einfache Tätigkeiten, wie z. B. „Wie kocht man ein Ei?“ (5 Prozent)

      J’ai analysé ces chiffres :

      Suchhäufigkeit: Politische Fragen (6 Prozent)

      Wenn man davon ausgeht, dass 90% der Deutschen „online“ sind, bedeutet diese Zahl, dass man höchsten 5% der Menschen übers Internet mit politischen Informationen erreicht.

      10% machen den unveränderlichen faschistoiden Bodensatz der Gesellschaft aus, je 10% wählen zuverlässig CDU oder SPD, und etwa 20% sind überzeugte Grün- oder Nichtwähler, die man alle nicht hinter dem Ofen hervorlocken kann.

      Es bleiben also nach Abzug der Hälfte von 5% noch 2,5% der Wähler übrig, die man über das Internet gewinnen kann.

      Da verteile ich doch wieder rote Kugelschreiber und Kondome in der Fußgängerzone und bin stolz auf meine effektive Überzeugungsarbeit.

      Vielleicht reicht eine gelbe Warnweste.

      Résultat : Stop au gaspillage d’argent et d’efforts en ligne, pour changer des choses il faut parler avec les gens face à face.

      Après il ne faut pas exagérer. Un autre résultat de l’enquête est que 5% des allemands sont trop bêtes pour faire cuire un oeuf mais savent utiliser l’internet. Enfin ...

      #politique #internet #wtf

  • Al-Jazira, les groupes pro-israéliens et le documentaire secret

    Sous la pression du pouvoir, qui ne veut pas fâcher les Américains, la chaîne qatarie a renoncé à diffuser « The Lobby – USA », un documentaire sur les groupes de pression qui défendent outre-Atlantique les intérêts du gouvernement de Benyamin Nétanyahou.
    https://abonnes.lemonde.fr/proche-orient/article/2018/09/11/al-jazira-les-groupes-pro-israeliens-et-le-documentaire-secret_53532 ?

    C’est l’histoire d’un documentaire interdit, qui déchaîne les passions, sur fond d’imbroglio géopolitique moyen-oriental. Quatre épisodes de cinquante minutes, frappés de censure par la chaîne qui les a pourtant produits : Al-Jazira, le bras médiatique du Qatar.

    Durant la fin de l’année 2017 et le début de l’année 2018, le sort de ce film, nimbé de secret, a obsédé les cercles militants pro-palestiniens et pro-israéliens aux Etats-Unis. Les premiers se méfiaient de sa diffusion comme de la peste et les seconds l’attendaient comme le messie.

    Et pour cause : The Lobby – USA, comme il est intitulé, s’intéresse à la myriade de groupes de pression qui défendent outre-Atlantique les intérêts du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, à la tête d’une coalition de droite dure, hostile à la création d’un Etat palestinien.

    Lire aussi : Hanan Ashrawi : « Les Américains sont devenus complices de l’occupation israélienne »

    Grâce à un reporter infiltré dans leurs rangs et filmant en caméra cachée, le documentaire promettait de révéler les méthodes clandestines employées par ces organisations, très richement dotées, pour s’attacher le soutien quasi unanime du Congrès et contrer leurs adversaires dans la bataille pour l’opinion publique.

    Des révélations juteuses étaient attendues. Un premier documentaire du même genre, consacré aux lobbys pro-israéliens au Royaume-Uni et diffusé début 2017, avait montré un diplomate israélien conspirant avec un haut fonctionnaire pour faire « chuter » un ministre aux positions jugées trop pro-palestiniennes. Pris en flagrant délit d’ingérence dans la vie politique britannique, l’ambassade israélienne avait dû publier des excuses officielles et renvoyer au pays son très zélé employé. Le procès en « antisémitisme » dressé en réaction contre la chaîne avait été balayé par Ofcom, le gendarme du paysage audiovisuel britannique.

    Des extraits du film commencent à fuiter

    Mais début mars, après un long suspense et plusieurs déprogrammations, le journaliste américain Clayton Swisher, chef de la cellule investigation d’Al-Jazira, à l’origine de ce travail, s’est résolu à confirmer ce que la presse israélienne avait révélé quelque temps plus tôt : The Lobby – USA était sacrifié sur l’autel de la raison d’Etat. Pour s’attirer les faveurs des grandes organisations juives américaines, et par ricochet celle de l’administration Trump, dont elles ont l’oreille, les autorités de Doha gelaient la diffusion du deuxième volet.

    CYBER-HARCÈLEMENT SYSTÉMATISÉ DES PARTISANS DU BDS (BOYCOTT-DÉSINVESTISSEMENT-SANCTION)
    Une décision prise dans le contexte de la guerre froide sévissant dans le Golfe entre le camp pro-saoudien et le Qatar, que ses voisins boycottent au motif qu’il ferait le jeu de l’Iran et des islamistes au Proche-Orient. Conscient qu’il ne pèserait pas lourd face à Riyad si la Maison Blanche venait à le lâcher, le petit émirat gazier a jugé préférable, sur ce sujet ultrasensible, de mettre en sourdine sa caisse de résonance médiatique. Et tant pis si ce diktat sapait les prétentions d’« indépendance » de la chaîne, financée à 100 % par le pouvoir qatari.

    Mais en interne, la décision n’est visiblement pas passée. Dans un geste de défiance à l’égard de ses employeurs, Clayton Swisher a pris un congé sabbatique. Et depuis quelques semaines, comme on pouvait s’y attendre, des extraits du mystérieux film commencent à fuiter sur Internet et dans la presse. Deux sites pro-palestiniens américains, The Electronic Intifada et Gray Zone, ont diffusé des extraits.

    Puis Le Monde diplomatique, qui a eu accès à un montage quasi définitif des quatre épisodes, a publié un long exposé de leur contenu, que The Nation, un magasine progressiste américain, a repris à son tour.

  • Lire, écrire et la révolution (par Derrick Jensen) – Le Partage
    http://partage-le.com/2018/08/lire-ecrire-et-la-revolution-par-derrick-jensen

    Comment entretenir des relations qui ne soient pas coercitives dans un système qui ne l’encourage pas  ? C’est très complexe. Je sais que mes élèves se rebellent contre leur propre expérience de l’oppression, mais j’en subis les conséquences. Et puis il y a des étudiants qui ont été tellement blessés par leurs parents, leurs enseignants, et d’autres figures d’autorité que tous mes efforts pour les atteindre sont vains. Que puis-je faire  ? Un de mes élèves les plus malpolis, par exemple, a prononcé un excellent discours de fin d’année sur le thème de la violence psychologique à l’encontre des enfants et de la manière dont elle est ressentie. Je n’avais pas réussi à l’atteindre dans mes cours — il avait été impoli de bout en bout — et soudain, je comprenais pourquoi. Et j’en étais désolée. J’imagine que tout cela nous mène à trois questions : 1– La matière qui émane du patriarcat capitaliste et suprémaciste vaut-elle d’être enseignée  ? 2– Je sais que la raison d’être d’une véritable éducation est de permettre aux gens d’en apprendre sur eux-mêmes et sur le monde, mais, alors, concrètement, qu’est-il essentiel d’apprendre  ? Et 3– Comment cela peut-il fonctionner  ? »

    #école #oppression #domination

  • « Le Monde » identifie sur une vidéo un collaborateur de Macron frappant un manifestant le 1er mai à Paris
    https://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappa

    Cette histoire est hallucinante. Un policier menteur libéré à Nantes, un homme de main de l’Elysée qui frappe les gens à terre (vous me direz que c’est une excellente métaphore de toute la politique de Macron que de s’attaquer aux plus faibles)... qui a dit "Etat policier" ? Tuer la contestation dans l’oeuf par la violence, ce n’est pas la République. On est en train de passer à "autre chose". "Démocratie autoritaire" est un terme en deça même de la réalité. Il faudrait analyser les nouvelles formes politiques basées sur l’intimidation. Intimidation par tweets chez Trump, par la menace financière contre la presse, par la marginalisation des chercheurs qui contestent l’ordre des multinationales, par la peur d’être désigné comme appartenant à un groupe anti-étatique comme en Turquie, par la menace du chômage pour tous, par..., par..., par toutes les méthodes possibles pour imposer le silence, le replis dans la coquille, la fin des solidarités.
    Oui, cet agent de l’Elysée est plus qu’un symptôme du dérèglement politique et social que nous vivons.

    Une mise à pied de quinze jours et toujours un bureau à l’Elysée… C’est la sanction que s’est vu signifier, dans la plus grande discrétion, Alexandre Benalla, un proche collaborateur du président de la République, après s’être livré, le 1er mai, à des violences restées inconnues jusqu’ici. Ce jour-là, ce chargé de mission d’Emmanuel Macron, équipé d’un casque à visière des forces de l’ordre, s’en est pris à un jeune homme qui se trouvait à terre pendant une manifestation qui se tenait place de la Contrescarpe, dans le 5e arrondissement de Paris. Il s’est vite éloigné, de peur d’être reconnu.

    • #démocratie_autoritaire, comme nouveau concept après la #démocratie_de_façade, c’est pas mal, sinon la politique de Macron et l’attitude de celles et ceux qui le soutiennent, en tête Amélie de Montchalin, m’inspire souvent le terme #crapulerie_policée ou to put it more mildly #politique_d_imposture et enfin pour exprimer le niveau en général raz des paquerettes de la pensée des macronistes, #pensée_régressive (je pense à la belle sortie de Jupée qui répondait à la minablerie d’un député macroniste lors des discussions sur les droits humains). Y a du boulot pour remonter le niveau.

    • Violences sur un manifestant : le parquet ouvre une enquête visant un collaborateur de Macron
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-le-parquet-de-paris-ouvre-une-enquete-prelimina

      L’enquête préliminaire vise Alexandre Benalla. Elle porte sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique.

      Qui est Alexandre Benalla, ce proche de M. Macron, auteur de violences le 1er mai ? Ariane Chemin

      Peu connaissent le visage de « l’adjoint au chef de cabinet » du président, identifié comme ayant frappé un jeune manifestant. Mais à l’Elysée son goût pour les démonstrations de force ne passe pas inaperçu.

      Alexandre Benalla, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée à Paris, le 18 mai 2017.
      C’est la règle pour les « chargés de mission » auprès de la présidence de la République : leur nom n’a pas besoin d’être publié au Journal officiel (JO). Alexandre Benalla, l’homme qui a frappé, le 1er mai, un jeune manifestant place de la Contrescarpe, à Paris, coiffé d’un casque de policier – ce qui lui a valu une mise à pied de quinze jours –, n’apparaît pas dans l’organigramme officiel de l’Elysée.

      Rares sont ceux, hormis les chargés de la sécurité de ministres, les journalistes, les conseillers et le personnel de l’Elysée – où il dispose d’un bureau – qui connaissent le visage, voire l’existence, de « l’adjoint au chef de cabinet » d’Emmanuel Macron.

      Les premières armes politiques d’Alexandre Benalla remontent à 2011. « Il était tout jeune, 20 ans à peine, se souvient Eric Plumer, ancien responsable du service d’ordre national du Parti socialiste. Il avait fait la sécurité de plusieurs artistes, il en voulait, il était intelligent et compétent, dans mon souvenir, posé. Nous sommes en pleines primaires socialistes, je le charge de la protection de Martine Aubry. Puis je le prends dans mon service d’ordre durant la campagne 2012 de François Hollande. »

      « Viré manu militari » par Montebourg

      Il se met ensuite brièvement au service d’Arnaud Montebourg, avant d’être « viré manu militari » par ce dernier : « Le SPHP [le Service de protection des hautes personnalités] me l’avait proposé comme chauffeur en 2012, raconte au Monde l’ancien ministre du redressement productif. Je m’en suis séparé au bout d’une semaine après une faute professionnelle d’une première gravité : il avait provoqué un accident de voiture en ma présence et voulait prendre la fuite. »

      On retrouve enfin ce très jeune homme au JO au printemps 2015. Par arrêté du premier ministre de François Hollande, ce titulaire d’un master de droit est admis dans la quarantaine d’étudiants et de jeunes professionnels de moins de 35 ans autorisés à suivre la session « jeunes » de l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice (IHESJ), une semaine de formation de haut niveau organisée à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Un an et demi plus tard, il rejoint la campagne de M. Macron, où il est nommé responsable de la sécurité du candidat, pour un salaire de 3 500 euros net.

      Selon des indiscrétions de lettres confidentielles, La Lettre A et Maghreb Confidentiel, il a travaillé plusieurs années pour le groupe Velours, spécialisé dans la sécurité privée et fondé par d’anciens policiers. D’après le registre du commerce marocain, il devient le codirigeant d’une antenne montée par l’entreprise à Casablanca, en octobre 2015, qui cesse vite son activité avant d’être dissoute en 2017.

      Pistolets, Flash-Ball et boucliers antiémeute

      Comme l’entourage du nouveau chef de l’Etat, son nom apparaît ensuite à plusieurs reprises dans les « MacronLeaks », les courriels et documents internes d’En marche ! dérobés par des hackeurs anonymes et postés sur WikiLeaks à l’été 2017.

      Durant la campagne présidentielle, plusieurs conseillers proches de M. Macron s’interrogent. Par exemple, lorsque M. Benalla, du moins selon les « MacronLeaks », fait établir pour son équipe un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, un Flash-Ball et des boucliers antiémeute. « Je n’ai jamais entendu dire que les partis politiques avaient des vigiles armés, je trouve même ça dangereux », rétorque alors par e-mail Cédric O, trésorier de la campagne et aujourd’hui conseiller à l’Elysée chargé des participations de l’Etat et de l’économie numérique.

      Le responsable de la sécurité du candidat Macron ne manque en effet pas d’imagination. Le 17 avril 2017, 20 000 personnes sont réunies à l’AccorHotels Arena de Paris, le plus gros meeting de la campagne. On craint une opération terroriste. M. Benalla a une idée. « Une trappe avait été sciée, racontera à Midi Libre, Ludovic Chaker, coordinateur des meetings. En cas de tir, le pupitre devait basculer et M. Macron, se retrouver dans la partie creuse de la scène où avaient été placés un kit de secours et un gilet pareballes. »

      Même les professionnels de la sécurité privée connaissent mal M. Benalla. En avril 2016, le jeune consultant a pourtant créé une Fédération française de la sécurité privée avec une connaissance, Vincent Crase. Cet officier de réserve de la gendarmerie basé dans l’Eure et reconverti dans la sécurité privée serait, selon les « MacronLeaks », l’un des prestataires du service de sécurité de la campagne présidentielle. C’est avec lui que M. Benalla commande les fameux pistolets qui inquiétaient Cédric O.

      Le goût des démonstrations de force

      « La commande a été refusée par la direction d’En marche ! », confie au Monde Vincent Crase. Cette association, selon les statuts déposés à la Préfecture de police de Paris, se voulait « un lieu d’échange entre les différents acteurs de la sécurité privée » et entendait régler « tous les différends entre les professionnels du secteur et les pouvoirs publics ou les clients ». Les activités de cette ambitieuse fédération n’ont laissé aucune trace : elle a été dissoute rapidement.

      A l’Elysée, en revanche, le caractère d’« Alexandre » et son goût pour les démonstrations de force ne passent pas inaperçus. Lors d’un meeting à Caen du candidat d’En marche !, le 4 mars 2017, des témoins se souviennent l’avoir vu soulever de terre et évacuer manu militari un photographe local, qui s’était approché de trop près à son goût de l’ancien ministre de l’économie. Et, à l’occasion d’un déplacement de M. Macron dans un centre de formation des apprentis de Tours, le 15 mars, le « M. Sécurité » du chef de l’Etat s’en était aussi pris à un commissaire de police en tenue, accusé de ne pas libérer assez vite le passage au président de la République. « Alexandre, faut pas l’embêter », avait soufflé ce jour-là un proche de M. Macron qui assistait à la scène.

      Alexandre Benalla au lendemain de la victoire française au foot

      Un autre #gendarme_réserviste, de #LREM celui-ici, intégré au dispositif policier ce Premier Mai
      https://lemonde.fr/politique/article/2018/07/19/violences-sur-un-manifestant-l-elysee-annonce-avoir-mis-fin-a-toute-collabor

      Bruno Roger-Petit a également annoncé que M. Benalla était ce jour-là accompagné d’un autre homme, Vincent Crase – que l’on voit également sur la vidéo –, un gendarme réserviste par ailleurs employé de La République en marche. D’après le porte-parole, ce dernier était « très ponctuellement mobilisé comme d’autres réservistes par le commandement militaire de la présidence de la République ».

      Au cours de l’intervention filmée le 1er mai, M. Crase a « outrepassé son autorisation de la même manière qu’Alexandre Benalla et a été sanctionné comme lui d’une mise à pied de quinze jours avec suspension de salaire », a déclaré Bruno Roger Petit. « Il a été mis fin à toute collaboration entre lui et la présidence de la République », a-t-il ajouté.

      et lui était armé ce jour là

      Toujours plus loin. @enmarchefr appelle à re-créer des milices à Nantes
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1019531540756299777

      Pour le flicage généralisé transcourant c’est open bar. Se rappeller la #garde_nationale de Hollande, et noter qu’Hidalgo envisage de créer une police municipale armée à Paris
      https://seenthis.net/messages/708749

      On frappe à terre (Contrescarpe, Premier Mai), on abat d’un tir dans la nuque (Ababakar, Le Breil), on mitraille un fuyard (Luis, à Montargis, il y a un an), on écrase à plusieurs gendarmes un Noir jusqu’à l’étouffer à mort (Adama Traoré), c’est le panard de terroriser les déviants, les opposants (utilisation constante de grenades « de désencerclement » comme arme offensive lors de charges policières), d’écraser les faibles (innombrables condamnations à la prison, destruction des effets des migrants à la rue, tri social relancé par parcoursup, coupure d’eau des fontaines publiques, ..., ...). Ça pue.

      Le preneur de vue avait été gazé
      https://twitter.com/NicolasLescaut/status/991380127803170816

      L’incroyable dans cette affaire, c’est pas tant le maintien des traditions barbouzardes au sein de l’État -Salcon affiche ouvertement une grossièreté et une intransigeance qui sont un appel constant et réitéré à exercer la domination par tous les moyens nécessaires mais aussi tout simplement pour le plaisir - que cette généralisation d’un « effet Rodney King » où la multiplication des images et leur mise en circulation pèse d’un poids inédit (y compris contre les salariés, les manifestants, les mis en cause par la justice, etc.).

      Image encore, voilà que je trouve un autre Salcon s’amuse, faites en autant .

      #police #sécuritaire #décomplexé #préfet #Collomb #Elysée #barbouzes (aux petits pieds) #milice #nervis #vidéo #scandalisation #mdr

    • Un militant communiste accuse Alexandre Benalla de l’avoir frappé lors de la déclaration de candidature de Macron
      https://www.buzzfeed.com/davidperrotin/un-militant-communiste-accuse-alexandre-benalla-de-lavoir

      Ça fait du bruit, pour l’impunité c’est beaucoup moins pratique que les policiers anonymes et sans matricule, mais, rendez vous compte, c’est « la plus forte sanction jamais infligé à un collaborateur de l’Elysée : 15 jours de mise à pieds … » ( Bruno Roger-Petit, porte parole de la présidence).

      #observation_participante

    • LA MILICE DE MACRON - A propos de « l’affaire Benalla » -
      https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/1020035513909219328

      ...il y a aussi un troisième homme, lui aussi en civil, pas encore identifié, qui prend le relai de Benalla lorsqu’il exfiltre brutalement une jeune manifestante. Ces hommes semblent eux aussi se connaître, fonctionner ensemble. (...)

      Depuis mercredi, ce qui choque les #médias et la classe politique, ce ne sont pas les innombrables exactions commises contre les manifestants depuis des mois.

      Ces violences policières ont causé des centaines de blessures, et parfois des mutilations, et ont abondamment été filmées et documentées. Ce qui choque, c’est le caractère « non-règlementaire » des agressions commises par le milicien Benalla.

      Si les mêmes violences avaient été commises par les CRS ou la BAC, personne ou presque n’aurait réagi. Ce que les médias reprochent à Benalla et ses complices, c’est de ne pas avoir été officiellement policiers.

      @ellensalvi, Journaliste - Mediapart
      https://twitter.com/ellensalvi/status/1020048309740802049

      Quelque chose d’étrange dans la présentation que fait l’Élysée des fonctions d’#AlexandreBenalla.

      – Adjoint du chef de cabinet (poste déjà occupé par un autre)
      – En charge de la sécurité du président (responsabilité du seul patron du GSPR)

      Pourquoi a-t-il été recruté au juste ?

      Une SARL, des achats d’armes, un employeur/protecteur commun, pour cette affaire d’État.

      #milice #présidence

    • http://www.vududroit.com/2018/07/affaire-benalla-code-penal-quoi-faire

      Le comportement d’Emmanuel Macron est désarmant de sincérité. Le président de la République affiche un narcissisme permanent et infantile auquel vient s’ajouter un étonnant sentiment d’impunité. Et avec lui, aucune relâche, nous avons droit tous les jours à un épisode destiné à nourrir notre stupéfaction devant l’absence de limites du personnage. Il y a eu l’épisode qui a suivi la victoire française en Coupe du Monde de football, occasion à laquelle Emmanuel Macron a été incapable de se maîtriser, en a fait des tonnes de façon gênante, avant de signifier son égoïsme méprisant avec la confiscation de la descente du bus sur les Champs-Élysées. « Moi d’abord, les autres ne sont rien. »Il y a maintenant l’incroyable affaire qui concerne une espèce de « garde-du-corps-porte-flingue-conseiller » à l’Élysée auprès du chef et dont on apprend qu’il joue les nervis en allant casser du passant dans les rues de Paris. Une vidéo nous montre Monsieur Alexandre Benalla profitant d’un temps libre pour revêtir les signes liés à la fonction de policier et passer à tabac les gens qu’il soupçonne d’être des opposants à son patron. Au plan juridique, judiciaire et administratif, cette affaire est d’une gravité exceptionnelle. Elle s’est déroulée il y a plus de deux mois et demi et jusqu’à présent, la seule conséquence avait été une mise à pied de 15 jours de l’apprenti milicien !

      Ces psychopathes qui nous gouvernent.

    • @aude_v merci mais guère d’analyse de ma part, tout juste d’hypothétiques scénarios (et l’argent dans tout ça ? par exemple), et des extraits de presse et twitts

      Un aperçu d’un moment de #crise_de_régime, hier, selon Le Monde

      Dans cette ambiance électrique, l’agenda si bien huilé de l’exécutif est chamboulé. Les députés ont du mal à poursuivre l’examen de la révision constitutionnelle. Les incidents de séance se multiplient. Depuis une semaine, les débats sur cette réforme s’éternisaient, cette fois ils s’enlisent. A 18 heures, un conciliabule s’improvise dans la cour d’honneur du Palais-Bourbon. Après avoir quitté précipitamment le siège de LRM, Christophe Castaner échange avec François de Rugy, Richard Ferrand, Nicole Belloubet, Marc Fesneau, président du groupe MoDem, la présidente de la commission des lois, Yaël Braun-Pivet et la conseillère parlementaire d’Edouard Philippe.

      Des membres de cabinets ministériels sont également présents, « au bout de leur vie », relate un participant. Des députés de l’opposition immortalisent la scène sur Twitter. Tout le monde perçoit le désarroi du premier cercle. La crise se déroule à ciel ouvert.

      Aujourd’hui, outre la GàV du suspect (...) et son licenciement (la barbouze au petit pied doit changer d’appart, il loge à l’Élysée...), trois responsables #policiers sont suspendus #fusibles
      https://lemonde.fr/societe/article/2018/07/20/affaire-benalla-trois-responsables-policiers-ont-ete-suspendus_5333963_3224.

      Il s’agit de deux membres de la direction de l’ordre public et de la circulation à la préfecture de #police et d’un commandant chargé de faire la liaison entre la #préfecture et l’#Elysée.

      Ils étudient si bien les autonomes (et leurs propres troupes...) avec leurs observations participantes, ils pigent si bien ce qui se passe dans cette société filmée par tous les bouts qu’ils ont pas retenu que « pas vu pas pris » implique dans nombre de cas d’avoir à se masquer.

      edit La préfecture de police de Paris embarrassée et fragilisée par l’affaire Benalla, Soren Seelow et Julia Pascual

      Les policiers s’indignent qu’un «  observateur  » de l’Elysée ait pu outrepasser son rôle. Des cadres de la préfecture de police sont mis en cause.

      La stupéfaction le disputait à la colère dans les rangs des forces de l’ordre, jeudi 19 juillet, alors que l’« affaire Benalla », du nom de cet employé de l’Elysée surpris en train d’interpeller et de molester deux manifestants le 1er mai, affublé d’un casque de police, prenait l’ampleur d’un scandale. Alexandre Benalla, 26 ans, adjoint au chef de cabinet d’Emmanuel Macron, avait été suspendu deux semaines, puis réintégré au service de la présidence de la République. Une mansuétude incompréhensible pour bon nombre de policiers.

      Au-delà de son retentissement politique, cet épisode fragilise la préfecture de police de Paris (PP), chargée de l’organisation du maintien de l’ordre et de l’accompagnement des « observateurs », dont faisait théoriquement partie M. Benalla le 1er mai. Trois cadres de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui gère les manifestations dans le ressort de la PP, ont ainsi été suspendus jeudi soir à titre conservatoire : Laurent Simonin, un contrôleur général membre de l’état-major de la DOPC ; le commissaire Maxence Creusat, également membre de l’état-major ; et un commandant, chargé de la liaison entre l’Elysée et la PP. Ils sont soupçonnés d’avoir récemment fait parvenir un film de l’incident issu de la vidéosurveillance à l’employé de l’Elysée.

      Benalla connu des services de la préfecture

      D’après nos informations, la demande d’intégrer M. Benalla à la manifestation a en outre été faite directement par l’Elysée auprès de la DOPC, sans passer par le ministère de l’intérieur. Une autorisation sans doute facilitée par son statut particulier : M. Benalla, qui a travaillé durant la campagne présidentielle de M. Macron en tant que responsable de la sécurité, puis comme « chargé de mission » à l’Elysée, est en effet loin d’être inconnu des services de la préfecture.

      « Je l’ai croisé plusieurs fois pendant la campagne, confirme un commissaire de la PP, et il était très présent sur les déplacements présidentiels. » Ce n’est pas la première fois qu’il participait à un service d’ordre, ajoute David Le Bars, du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) : « Cela fait des mois qu’il est présent sur les gros dispositifs de maintien de l’ordre. Il participe aux briefings préliminaires et aux débriefings et vient avec sa radio, donne des orientations à des commissaires en jouant de sa qualité. »

      D’après les informations du Monde, M. Benalla était également présent au sein de la salle de commandement de la DOPC, le soir du 1er mai, lorsque le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, et le préfet de police, Michel Delpuech, ont rendu visite aux troupes. Mais selon une source policière, ce n’est que le lendemain, en découvrant les vidéos, que la haute hiérarchie de la PP aurait rapporté l’incident au ministère de l’intérieur.

      Lire aussi : Sous la pression, l’Elysée lâche Benalla

      Brassard et talkie-walkie

      Le 1er mai, M. Benalla était présent place de la Contrescarpe, à Paris. Le secteur est placé sous l’autorité déléguée du commissaire Maxence Creusat, qui a été suspendu jeudi soir. La vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre M. Benalla et l’un de ses proches — Vincent Crase, employé de La République en marche — participant à l’interpellation de deux manifestants, un jeune homme et une jeune femme. Selon une information du Monde, la présence de ce second collaborateur occasionnel de l’Elysée n’avait pas été autorisée par la PP, qui ne l’aurait découverte que jeudi 18 juillet, lorsque l’Elysée a dévoilé son identité au lendemain de la révélation du scandale.

      Sur plusieurs films, on aperçoit M. Benalla frapper un jeune homme et s’en prendre à une jeune femme, sous le regard passif de CRS. Comment expliquer que M. Benalla ait pu bénéficier d’autant de largesses dans son encadrement ? « L’Elysée, ça fout la trouille à tout le monde », lâche, prosaïque, Philippe Capon, du syndicat de gardiens de la paix UNSA-Police. « On n’est pas obligé de jouer les laquais de la présidence ! », s’étrangle un commissaire.

      Place de la Contrescarpe, ainsi que sur d’autres images prises dans Paris, un homme en civil accompagne M. Benalla sans jamais s’interposer : il s’agit pourtant d’un membre de l’état-major de la DOPC, Philippe Mizerski, chargé d’encadrer l’« observateur » de l’Elysée, et qui ne pouvait donc ignorer sa qualité. Jeudi, Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré identifier « formellement » ce policier comme étant celui qui lui « a demandé (…) de [s]e retirer de la marche silencieuse », en hommage à Mireille Knoll, le 28 mars, où il avait été chahuté. Une vidéo atteste de la présence de ce fonctionnaire.

      Autre question soulevée par cette affaire : comment Alexandre Benalla a-t-il pu arborer un brassard de police, ainsi qu’en témoignent plusieurs vidéos ? La PP précise qu’elle dote les observateurs qu’elle accueille « de casques et de gilets pare-balles permettant d’assurer leur protection. » Les brassards de police ou la radio portative, en revanche, ne font pas partie du matériel attribué.

      « Des amateurs »

      Afin d’éclaircir ces aspects du dossier, le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, a annoncé, jeudi, au Sénat, avoir saisi l’inspection générale de la police nationale (IGPN). Cette enquête administrative vient en complément de l’enquête judiciaire ouverte jeudi matin par le parquet de Paris pour « violences par personne chargée d’une mission de service public », « usurpation de fonctions » et « usurpation de signes réservés à l’autorité publique », dans le cadre de laquelle M. Benalla et M. Case ont été placés en garde à vue vendredi. Le parquet de Paris a par ailleurs à son tour cosaisi l’IGPN pour mener l’enquête judiciaire.

      Ce n’est pas la première fois que M. Benalla témoigne de son goût pour les attributions régaliennes. Compte tenu de son rôle pendant la campagne présidentielle et à l’Elysée, il bénéficie d’une autorisation de port d’arme. D’après nos informations, la demande a été faite par l’Elysée auprès de la PP et a été satisfaite en octobre 2017. M. Benalla est donc connu du SDLP, le service de police spécialisé dans la protection des personnalités, et de son émanation le GSPR, chargé de la protection du président de la République.

      Sa situation ne manque pas, là non plus, d’interroger. « Depuis quand met-on des amateurs pour s’occuper de la protection du président alors qu’on a des policiers et des gendarmes qui sont des professionnels ?, interroge Jean-Paul Mégret, du Syndicat indépendant des commissaires de police. Résultat, on se retrouve avec des gens qui n’ont aucun sang-froid. » Un connaisseur de la question fait remarquer que « c’est la première fois depuis le général de Gaulle qu’on contourne les services officiels ».

      #vidéo #violences_policières

    • Non bis in idem.

      Je suis toujours atterré par la capacité de la presse à aboyer avec la meute. Et l’absence de mobilisation du moindre neurone…

      À propos du motif de licenciement d’A. Benalla, «  mais pas pour les événements du 1er mai  ». cf. p. ex.

      Alexandre Benalla. Le point sur l’affaire qui secoue l’Elysée - France - LeTelegramme.fr
      https://www.letelegramme.fr/france/alexandre-benalla-le-point-sur-l-affaire-qui-secoue-l-elysee-20-07-2018

      Alexandre Benalla n’est pas licencié pour les violences du 1er-Mai mais pour avoir reçu des enregistrements vidéo le concernant : il « aurait été destinataire d’un document de la préfecture de police qu’il n’était pas autorisé à détenir », explique l’Elysée.

      … on rappellera qu’il ne peut être licencié pour ce fait, puisqu’il a déjà été sanctionné. Même symboliquement (et encore…) N’importe quelle instance juridique, Tribunal Administratif, probablement, mais on ne sait rien de son contrat (on va certainement encore apprendre des choses…) et donc, peut-être Prud’hommes, quelle que soit la juridiction, l’employeur se ferait exploser un tel motif de licenciement. (note aux journalistes : c’est qu’il faut indiquer les 7 semaines de délai en plus du rappel de l’impossibilité de double sanction).

      On notera d’ailleurs que le motif retenu est tout à fait délicieux – et tombe à pic, un contentieux là dessus serait intéressant à suivre : si on appliquait une telle (future) jurisprudence Benalla, il manquerait rapidement une part considérable de la police et de la gendarmerie, étant donné les habitudes d’accès illégal au STIC, voire de commercialisation de ses infos (moisies…)
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_de_traitement_des_infractions_constat%C3%A9es#Fuites

    • Entre autres détails du Parisien,…

      Il est quasiment certain que l’identification du gugusse et la transmission au Monde sont issues de la #Grande_Maison.

      Les réseaux d’Alexandre Benalla au cœur de l’enquête - Le Parisien
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-reseaux-d-alexandre-benalla-au-coeur-de-l-enquete-20-07-2018-7828155.

      Selon nos informations, le jeune chargé de mission a été aperçu mercredi soir en train de récupérer un CD-ROM contenant les fameuses vidéos, dans un bar du VIIIe arrondissement de Paris. Benalla comptait, semble-t-il, s’en servir pour préparer sa défense. Il va devoir s’en expliquer devant les enquêteurs. Dans l’attente, les trois policiers ont été suspendus administrativement à titre conservatoire.

    • Où l’on apprend que la @prefpolice conserve les images de vidéo surveillance au delà du délai maximal d’un mois.

      https://twitter.com/raphkempf/status/1020560892948344832
      Se découvrir filmé, après coups (prise par trois objectifs ici, sans compter la vidéo surveillance)

      Ça se complique pour les politiciens ? Une réponse à la défense de l’honneur de la police par la gauche représentative :

      Quand la vidéo est sortie le 1er mai, personne, jamais, n’a dit « ça peut pas être des flics, ils se comportent pas comme ça », pas @Francois_Ruffin, pas la FI. Personne.
      On y a tous vu que du feu, précisément parce qu’on sait qu’ils se comportent comme ça.

      https://twitter.com/Aur0rax/status/1020540665028136960

      #nervi #bouffon #barbouze_manquée #vidéosurveillance #boomrang

    • question que nul ne pose ?

      cf. mon message d’il y a 2 jours. Visiblement, l’incroyable grade de lieutenant-colonel, sans parler des (encore plus) incroyables avantages et rémunération, passe très très mal dans un corps qui n’a pas vraiment besoin de cette cerise pour avoir des états d’âme (dont l’expression est illégale…)

  • Toutes les femmes s’appellent Hedda
    https://www.franceculture.fr/theatre/toutes-les-femmes-sappellent-hedda

    Avignon 2018 | Parce que, parmi les 1500 spectacles du Off, existent d’incroyables pépites, nous abordons le cas Hedda, un monologue de Sigrid Carré Lecoindre sur la violence conjugale, que joue au théâtre de la Manufacture la comédienne Lena Paugam. Un spectacle sidérant dont le public sort en état de choc.
    Hedda
    Hedda• Crédits : Sylvain Bouttet

    L’exercice du seul en scène est un moment périlleux, tendu, impitoyable qui dépose sur les épaules du seul comédien la totale responsabilité du spectacle. Il faut les avoir solides, ces épaules, pour ne pas vaciller devant le public. Lena Paugam, puisque c’est d’elle que nous parlons aujourd’hui, ne flanche pas. Cette actrice fascinante assume pourtant un texte qui est loin d’être simple. Il est signé Sigrid Carré Lecoindre. Dans ce monologue tout en rupture, en cassure, en césure, en distorsion et contraction de rythme, l’auteur développe une histoire douloureuse mais ne se contente pas de la retracer avec les habituels poncifs. Je m’explique. Hedda est un personnage de fiction. Jeune femme timide, elle rencontre un homme sûr de lui, tombe amoureuse, l’épouse, a un enfant avec. Vie de couple, vie de famille, vie de rêve jusqu’à ce jour fatal où l’homme lève la main sur elle. Elle fait sa valise puis la vide. La refait. La revide. Elle reste. Et c’est l’enfer.

    #violence #violence_conjugale #viol #théâtre #témoignage #mémoire

  • Étude : les français et leur consommation de l’information en 2018
    https://www.blogdumoderateur.com/etude-consommation-information-france-2018

    Reuters vient de publier les résultats de son étude sur la consommation de l’#information dans le monde en 2018. Le rapport, très fourni, est basé sur l’étude de plus de 74 000 personnes vivant dans 37 pays différents. Au niveau des enseignements pour la France, on y apprend entre autres que : la télévision reste la source privilégiée pour s’informer, que les français sont assez sceptiques sur la véracité des informations, et que Facebook reste le réseau social le plus utilisé pour diffuser des news.

    En ce qui concerne les sources d’information, on constate que la télévision n’a plus le même statut qu’il y a 6 ans. En 2013, les français étaient 84% à s’informer via la télé, il ne sont désormais plus que 71%. Le recours à Internet reste constant avec 68%. On constate cependant une augmentation notable de l’usage des réseaux sociaux pour s’informer, passant de 18% en 2013 à 36% en 2018. Le print, quant à lui, continue de chuter lourdement. Il y a 6 ans, 46% des français s’informaient par ce biais, ils ne sont plus que 20% actuellement.

    (…) Au niveau des appareils utilisés, on constate que l’ordinateur reste l’outil privilégié (56%), talonné par le smartphone dont l’usage a plus que doublé en 6 ans (51% en 2018 contre 24% en 2013). La tablette progresse également passant de 11% en 2013 à 20% en 2018.

    Autre donnée intéressante, on constate que les français ne sont pas du tout prêts à payer pour avoir accès à l’information. Ils sont en effet seulement 11% à payer pour lire des contenus en ligne, ce qui en fait le 20ème pays sur les 37 analysés.

    (…) D’après l’étude, les français sont assez méfiants par rapport aux informations qu’ils obtiennent et à leur véracité. Ils sont en effet 35% en moyenne à faire confiance aux médias en général, un faible taux par rapport à leurs voisins européens qui en fait le 29ème pays sur les 37 sondés. Les plateformes utilisées influent également sur le taux de confiance. Toujours selon le rapport, seuls 19% des français ont confiance en ce qu’ils lisent sur les réseaux sociaux et 26% en ce qu’ils lisent sur les moteurs de recherche.

    #médias #médias_sociaux via @opironet

  • « Malgré les menaces environnementales, le principe de précaution est remis en cause »

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/05/26/malgre-les-menaces-environnementales-le-principe-de-precaution-est-remis-en-

    Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », analyse l’impact de la décision de la justice européenne contre le moratoire imposé par la Commission à l’insecticide fipronil.

    Le paradoxe est remarquable : c’est au moment où les deux grandes menaces environnementales – l’effondrement de la biodiversité et le dérèglement climatique – se font de plus en plus tangibles et inquiétantes, que le principe de précaution est remis en cause. En dépit de nombreuses campagnes visant à sa suppression, il demeure bien sûr inscrit, sous des formes différentes, dans les droits français et européen. Mais un arrêt récent et inattendu du tribunal de l’Union européenne en limite fortement la portée.

    Rappelons d’abord que le principe de précaution n’est pas, comme ses détracteurs aiment à le caricaturer, un principe d’inaction, de peur, de paralysie, etc. C’est, plutôt, un principe de bon père de famille, qui entend limiter les risques majeurs par l’acquisition de connaissances. Le voici, tel qu’il est libellé dans la Charte de l’environnement, annexée en 2005 à la Constitution française : « Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent (…) à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. » Figurez-vous la proposition inverse et vous serez convaincu qu’il est difficile d’imaginer principe plus consensuel.

    Or voilà que le tribunal de l’Union européenne le réinterprète. Dans un arrêt du 17 mai, la juridiction communautaire a donné raison à BASF, qui attaquait la Commission pour avoir imposé, en 2013, un moratoire à l’un de ses produits, le fipronil – un insecticide mis en cause dans le déclin des abeilles. Dans son arrêt, le tribunal justifie sa décision par le fait que l’exécutif européen n’a pas conduit d’analyse d’impact préalable aux mesures prises à l’encontre du produit.

    Gérer l’incertitude

    Une « analyse d’impact » ? Il s’agit essentiellement d’une analyse coût-bénéfices, dans laquelle on cherche à évaluer les effets économiques d’une mesure. Le tribunal fonde sa décision sur le point 6.3.4 d’un texte réglementaire de février 2000 (dit « Communication de la Commission sur le recours au principe de précaution »). Celui-ci indique que le recours au principe de précaution « devrait inclure une analyse économique coût-bénéfices », mais que « le décideur peut aussi être guidé par des considérations non économiques, telles que la protection de la santé ». Le tribunal a finalement donné la primauté au devoir d’estimation des pertes économiques.

    Bien qu’ils s’en défendent dans leur texte, les juges européens mettent, de fait, en balance des intérêts économiques avec la santé publique ou l’environnement. Leur argument majeur (lisible au point 170 de l’arrêt) est en substance que, les effets négatifs attribués au fipronil étant incertains, la moindre des choses est que la Commission se donne les moyens d’évaluer les pertes économiques de son retrait pour se faire une idée plus juste de la réelle nécessité des restrictions envisagées. Pour respecter un autre principe, celui de proportionnalité, il convient donc – c’est le sens de l’arrêt – de mettre en balance des effets économiques avec des dégâts environnementaux pourtant potentiellement graves et irréversibles.

    Il semble y avoir là une forme de malentendu. D’abord, le principe de précaution n’étant mobilisé qu’en situation d’incertitude, il conviendrait de toujours devoir faire une analyse d’impacts économiques avant d’y recourir. Ensuite, les effets sanitaires ou environnementaux chroniques produits par des substances dispersées sur de vastes territoires et présentes à bas bruit dans la chaîne alimentaire sont, par nature, formellement incertains (même s’ils peuvent être plus que plausibles). Dans l’environnement, en particulier, tous les paramètres ne pouvant être contrôlés comme au laboratoire, tout désagrément surgissant après le déploiement d’une nouvelle molécule peut commodément être attribué à quantité de causes alternatives. L’obtention d’une preuve scientifique formelle est illusoire. Autoriser la mise sur le marché d’un pesticide, c’est donc devoir, ensuite, gérer de l’incertitude.

    Du coup, l’arrêt du tribunal de l’Union rend, de facto, le recours au principe de précaution pour retirer du marché des molécules déjà en circulation, sinon impossible (le tribunal a validé les restrictions imposées par Bruxelles sur trois autres insecticides), au moins très délicat.

    La biodiversité s’effondre

    Or l’équation est simple. D’une part, aujourd’hui, plus de 350 pesticides sont autorisés en Europe. D’autre part, la biodiversité des écosystèmes agricoles s’effondre à une cadence si élevée (plus de 75 % de la biomasse des insectes volants auraient disparu en moins de trois décennies des paysages européens) que des mesures d’urgence seront certainement nécessaires pour l’enrayer. Alors que la situation impose le recours à une version élargie du principe de précaution, l’arrêt du 17 mai laisse les décideurs juridiquement vulnérables face aux recours de l’industrie, contraints de ne retirer qu’au compte-gouttes les molécules suspectes, qui sont d’ailleurs souvent remplacées par d’autres, tout aussi problématiques.

    C’est d’autant plus dommageable que nos responsables politiques sont déjà, en règle générale, très peu enclins à user du principe de précaution. En France, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, s’est récemment opposée à la création d’un fonds d’aide aux victimes des pesticides (riverains, travailleurs et exploitants agricoles), au motif que « nous connaissons encore trop mal les risques sur la santé d’une exposition à un ou plusieurs produits phytopharmaceutiques. » Entre l’interprétation restrictive du droit et le déni de réalité, le principe de précaution a de sombres jours devant lui.

    • La CJUE à souvent été une source d’espoir pour une Europe plus juste. Les gouvernements font en général pas mal de choses pour résister. Là, c’est boum dans la gueule de l’espoir. Comment peuvent-ils s’appuyer sur une cadre interprétatif de 2000 pour casser une mesure de 2013 s’agissant de biodiversité et de santé publique ? #dégout

  • IMPORTANT : Ma collaboration avec Orient XXI a pris fin.
    Il y a 5 ans, je rejoignais un beau projet qui n’était alors qu’une idée. J’y ai mis toute mon énergie, mes compétences et mon coeur. Je m’y suis entièrement consacrée, le plus souvent dans l’ombre. Aujourd’hui cette aventure se termine pour moi. Je tiens à remercier tou-te-s les personnes qui m’ont soutenue et ont soutenu ce média, par amitié pour moi, par intérêt pour mon travail et pour le Journalisme.
    Je n’aurais pas fait tout ça sans vous et si ce n’était pour vous. J’espère avoir prochainement des annonces à vous faire mais n’ai rien de concret pour le moment. Je reste joignable par mail wardamdjournaliste@gmail.com.
    Encore merci à chacun-e de vous. Avec toute mon amitié.