SPIP

SPIP un jour, SPIP toujours ... Une part de manuel, une part de totomatique sur ce compte de short-blogging.

  • La petite fête en mode #shameless_autopromo du jour : on lance ce soir la nouveau site de Documents d’artistes Nouvelle-Aquitaine, réalisé sous la direction artistique de Didier Lechenne :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org

    Évidemment c’est du #SPIP, et donc c’est mon premier site livré en #SPIP_4 parce que pourquoi pas…

    Parmi les choses un peu originales…

    – Il a la reprise de tous les dossiers d’artistes de l’ancien site, à partir d’une base de données en HTML, plutôt complexe, avec beaucoup de tables différentes, et j’ai remis tout ça dans la structure de SPIP.

    Quand on se lance là-dedans, évidemment on ne sait jamais quand et comment on va s’en sortir, mais au final ça s’est plutôt bien passé. Pas mal de moulinettes pour reconvertir des dates au format date de mySQL, extraire le nom du département, etc. Et tant qu’à faire : récupérer les URL des anciens dossiers, pour les conserver dans le nouveau site.

    – Le gros du site (et sa raison d’être, évidemment), ce sont les « dossiers d’artistes », avec les œuvres, des bio-bibliographiques, des textes critiques et parfois des entretiens filmés :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/benoit-pierre

    – Plutôt que de totalement me reposer sur les Champs extra, pour les fiches des artistes, qui ont énormément d’informations spécifiques, j’ai préféré faire un plugin dédié, avec une interface beaucoup plus compacte. Il y a notamment des cases à cocher en face de chaque champ, pour décider si c’est une information privée ou publique, et avec l’interface standard des champs extra, on se retrouvait avec un formulaire très indigeste. Là c’est relativement compact.

    – Mes habituels longforms, que Didier a relookés à sa sauce :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Documents-d-Artistes-Nouvelle-Aquitaine

    – L’interface repose sur un savant système de « cases », dont Didier a conçu une belle variété. Au final, le nombre de fichiers différents est limité, mais il y a pas mal de variantes directement dans les squelettes en fonction des situations et des éléments présents.

    Par exemple les « textes critiques » ont cette présentation, avec l’introduction qui sert à « illustrer » la case :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Textes-critiques-27823
    alors que les entretiens ont une vignette, et l’indication d’une durée :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Entretiens-27824
    etc.

    – Utilisation relativement importante du #plugin Compositions, pour les rubriques. Par exemple les Cartes postales ont une maquette ajoutée récemment, pour coller à un besoin spécifique :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Cartes-postales
    alors que, par exemple, les Tirés à part sont un longform plus classique :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Tires-a-part
    et les Entretiens ont une présentation en grille menant à des articles plus classiques (ou articles virtuels) :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/Entretiens-27824

    – Une carte des œuvres dans l’espace public :
    https://dda-nouvelle-aquitaine.org/OEuvres-dans-l-espace-public

    – Didier m’a fait découvrir le script Swiper, très largement utilisé dans cette interface :
    https://swiperjs.com

  • La carte de la vraie Palestine

    تويتر \ 🇵🇸 أحمد عبيد على تويتر: “تشرفت جدا بتصميمي لخريطة #فلسطين التاريخية التي
    انتشرت على وسائل التواصل الاجتماعي بشكل كبير جدا. شكرا لكل الكُتاب والأدباء والفنانين والمحبين ولكل من تصدى لاستبدال اسم فلسطين بما يسمى (إسرائيل). عشتم وعاشت فلسطين عربية حرة. لتحميل الخريطة بجودة عالية جدا إليكم رابط ميديا فير 👇 https://t.co/onmqOw8lXB

    https://twitter.com/aobaidps/status/1397327711723524098

  • Libera Chat | A next-generation #IRC network for FOSS projects collaboration!
    https://libera.chat

    We’re excited to announce the launch of Libera.Chat, and welcome you to a next-generation IRC network for free and open source software projects and similarly-spirited collaborative endeavours.

    Most of our staff have joined us from #freenode, and we intend to continue its legacy. It was a privilege to provide the FOSS world with a collaborative platform.

    When freenode announced that it was joining with Private Internet Access in 2017, the domain name, as well as unspecified other “assets”, were sold to one Andrew Lee via a holding company. Staff were uncertain but assured that PIA was to have no operational influence.

    In early 2021, that changed. New advertising was pushed onto the freenode website without warning. The head of staff at the time ultimately resigned rather than explain. In the time since, there have been changes to network operations for which we have received no explanation.

    This was the writing on the wall. As a precautionary measure, we began laying the groundwork for what would become Libera.Chat. Our legal home is a non-profit association in Sweden, with all our staff holding equal stakes, and we will never accept corporate control.

    Control of freenode infrastructure will soon be transferred to Freenode Limited and its agents. This means your data will soon be available to their personnel. We don’t know these people; neither do most of you. We can’t claim that this is a good or even acceptable outcome, and are loath to entrust your data to a third party, but it appears that we have run out of options.

    Together we have built and participated in great communities with IRC, and hope to continue that journey with you on Libera.Chat. We have courageous ambitions for the future of IRC and the communities that we cherish. Please join us on this adventure.

  • En ce moment, c’est la multiplication des écrans sur le thème « Soit tu nous refiles tes données personnelles, soit tu n’accèdes pas à notre site ». Comme en plus j’ai activé un bloquer de pubs, c’est la fête du slip en permanence.

    Évidemment, c’est la multiplication des design maléfiques, où le lien « Ne pas accepter » est planqué (désormais en petit en haut à droite du popup), et le lien « Oui, fliquez-moi » est un beau gros bouton bien visible. Ou le classique choix entre « Oui pour tout, z’y va » et « Non, je ne veux pas, mais je vais devoir passer les 5 prochaines minutes de ma vie dans un formulaire à la con pour régler le truc. »

    Mais le pompon, ces derniers jours, c’est :

    – {{Alternatives économiques}}, qui veut bien que je lise son article, mais à condition que je file mon adresse email.

    – {{Jeuxvideo.com}}, soit j’accepte les cookies intrusifs, soit je paie 2€ :

    Je me demande si toutes ces conneries sont vaguement légales…

  • Bon, grosse journée sur l’ordinateur, je vais aller me coucher, là, sinon je vais commencer à mettre des points médians partout dans l’interface de SPIP, et p’têt même tenter des couleurs qui n’existent pas encore dans l’interface.

    (Quand j’ai mon fond de vieux troll qui ressort, c’est qu’il faut que je m’éloigne d’un clavier.)

  • Chouette, on lance aujourd’hui Le musée déconfiné, une page qu’on prépare depuis des… mois, qu’on gardait pour annoncer la réouverture du Musée Fabre :
    https://fabre.montpellier3m.fr/Le-musee-deconfine

    C’est une idée qui m’est venue en découvrant une des acquisitions du musée, représentant Palavas en 1889. L’endroit est assez évident à reconnaître pour les gens du coin, j’ai monté une vue Google Streetview à côté, et l’effet est très sympa (effet « ah oui tiens dis donc… ») :

    Je me suis donc demandé s’il y avait d’autres tableaux du musée dont je pourrais retrouver une vue StreetView qui correpondrait.

    Et… j’en ai trouvé une bonne cinquantaine ! Dont certaines sont particulièrement saisissantes.

    Et évidemment, c’est du #SPIP.

    #shameless_autopromo

  • Une question juridique, parce qu’on se pose la question avec Rasta : est-ce qu’un appel d’offre pour la réalisation d’un site Web a le droit de mentionner explicitement le choix d’un CMS ? Et si c’est autorisé, est-ce qu’il y a des critères pour y être autorisé (par exemple : solution déjà utilisée par les équipes…) ?

    Et en pratique : est-il légal d’expliciter qu’on veut du Drupal, et pas du SPIP ?

    • Lien exact du morceau précis :
      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037731023

      Les spécifications techniques ne peuvent pas faire mention d’un mode ou procédé de fabrication particulier ou d’une provenance ou origine déterminée, ni faire référence à une marque, à un brevet ou à un type lorsqu’une telle mention ou référence est susceptible de favoriser ou d’éliminer certains opérateurs économiques ou certains produits.

      Toutefois, une telle mention ou référence est possible si elle est justifiée par l’objet du marché ou, à titre exceptionnel, dans le cas où une description suffisamment précise et intelligible de l’objet du marché n’est pas possible sans elle et à la condition qu’elle soit accompagnée des termes « ou équivalent ».

    • Ben je suis pas certain que ça s’applique aussi simplement. Parce que choisir du Drupal et refuser SPIP, alors que Drupal est une techno libre et largement disponible et documentée, ça ne privilégie pas vraiment un acteur.

      Les exemples donnés, c’est essentiellement :
      – des AO qui réclament un logiciel propriétaire, manière de filer forcément le contrat à la boîte qui l’a développé ;
      – à l’inverse, des AO qui demandent du logiciel libre et qui étaient du coup attaqués par des boîtes de logiciel propriétaire ; c’est l’essentiel du texte d’April que d’expliquer qu’on peut exiger du logiciel libre.

    • Le texte est pourtant clair : ça ne doit ni favoriser ni éliminer « certains opérateurs économiques » (ce que tu appelles « acteur ») "ou certains produits". Sans hiérarchie entre les deux.

      Un AO ne doit donc pas non plus ni favoriser, ni éliminer des produits particuliers.

      Et quand il en est fait mention, par ex pour mieux expliquer les besoins, l’AO doit indiquer la mention : « ou équivalent », c’est une obligation légale.

      C’est d’ailleurs exactement ce que je te rapportais dans notre expérience, avec des AO qui évoque notamment Wordpress, en disant « par exemple comme la fonctionnalité mutli-sites de Wordpress » ou ce genre, mais donc rajoute toujours « ou équivalent » (et là c’est légal).

  • « Non, il n’y a pas de culture du viol à Sciences Po »
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/il-n-y-a-pas-de-culture-du-viol-a-sciences-po-20210504
    ENTRETIEN - Bénédicte Durand, administratrice provisoire de Sciences Po, défend le dispositif de lutte contre les violences sexistes et sexuelles mis en place par l’établissement.

    « Il n’y a pas de système particulier à notre institution qui protégerait ou qui couvrirait des actes criminels » explique Bénédicte Durand, administratrice provisoire de Sciences Po. Damien Grenon

    Nommée administratrice provisoire après la démission de Frédéric Mion, Bénédicte Durand a pris les commandes de Sciences Po le 10 février dernier.

    LE FIGARO. - Comment avez-vous réagi face à l’ampleur de l’« affaire #Sciencesporcs » ?

    Bénédicte DURAND. - Il y avait un besoin de dire sa révolte face à aux agressions sexuelles. Que cette colère ait été dite sur les réseaux sociaux de la part d’une population jeune qui s’exprime parfois de manière radicale, voire disproportionnée au regard de la réalité des violences sexistes et sexuelles à Sciences Po, ne m’a pas étonnée. Cette poussée de colère, je l’ai entendue. J’ai entrepris un tour des sept campus afin de rencontrer les étudiants et d’identifier les moyens de transformer cette colère en actions. Cela suppose un retour au calme, un diagnostic précis, une prise en charge par l’institution des victimes qui se seraient exprimées de manière anonyme sur les réseaux.

    –------
    Sans surprise le gouv à nommé une masculiniste à la tête de science po. Elle ne sais pas ce qu’est la culture du viol, elle ne s’adresse qu’aux etudiants et pas aux étudiantes qu’elle traite de menteuses. Aujourd’hui va être voté la décriminilisation automatique des viols, mais c’est un non sujet, ca intéresse strictement que les victimes.

    #sciencePo #culture_du_viol #violophilie #déni #backlash

    • https://www.village-justice.com/articles/projet-loi-pour-confiance-dans-institution-judiciaire-quelles-sont-

      Que prévoit le projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire ?

      Le garde des Sceaux a présenté et défendu plusieurs projets de loi depuis son arrivée au ministère de la Justice en juillet 2020. Mais la réforme présentée en Conseil des ministres le 14 avril 2021 revêt une importance particulière, puisqu’elle correspond particulièrement à ce qu’Éric Dupond-Moretti avait annoncé sur le perron de la Chancellerie lors de la passation de pouvoirs.
      Le Village de la Justice vous propose ici une synthèse des principales mesures qui vont être soumises aux débats parlementaires. Vous trouverez les versions initiales des projets de lois en fin d’article.

      EcouterReadSpeaker webReader : Ecouter

      Un sondage IFOP faisait déjà état il y a deux ans, de ce qu’à peine un Français sur deux déclarait faire confiance à la Justice. Le projet de loi ordinaire et le projet de loi organique qui vont être discutés prochainement sont bâtis selon quatre axes, autour de cette notion de confiance.
      1. Mieux faire connaître le fonctionnement de la Justice grâce aux procès filmés

      Les réactions avaient été contrastées lorsque le garde des Sceaux avait évoqué dans la presse [1], son souhait relatif à l’enregistrement et à la diffusion des audiences.

      Cette volonté « de faire entrer la justice dans le salon des particuliers » [2] trouve une concrétisation dans l’article 1er du projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire. Le texte propose la création d’un article 38 quater dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, en vue d’instaurer un nouveau régime d’autorisation pour filmer les procès, à côté de celui permettant la constitution des archives historiques de la Justice.

      Motif d’intérêt public. – Les audiences pourraient être filmées pour « un motif d’intérêt public », sans qu’il puisse s’agir, du moins pour l’instant, de l’intérêt médiatique de l’affaire. Le motif pédagogique est privilégié, ce qui explique que la diffusion ne devrait pas se faire sans être accompagnée d’explications sur le fonctionnement de la Justice, pour montrer sa diversité, décrypter ses « codes », etc. Il pourra aussi s’agir d’un enregistrement/diffusion en raison de l’intérêt de l’audience pour les débats juridiques (source : Chancellerie).

      Audiences concernées et consentement.– Toutes les audiences pourront être concernées : civiles, pénales, etc., publiques et non publiques. On notera que par dérogation à l’article 11 du Code de procédure pénale, il pourra aussi s’agir des audiences intervenant au cours d’une enquête ou d’une instruction.

      Pour éviter notamment le sensationnalisme, des régimes spécifiques sont prévus : consentement exprès à la captation et l’enregistrement pour les audiences non publiques, occultation systématique des éléments d’identification de toutes les personnes filmées (parties, magistrats, avocats, etc.) avant la diffusion des images. Les personnes concernées pourront néanmoins décider de lever le floutage. La diffusion, intégrale ou partielle, ne pourra se faire qu’après que l’affaire ait été définitivement jugée, aucun élément d’identification des personnes enregistrées ne pouvant plus être diffusé après un certain délai (droit à l’oubli après 5 ans à compter de la première diffusion et 10 ans à compter de l’autorisation d’enregistrement). Les droits étant accordés pour un projet déterminé, il ne devrait pas y avoir de cession.

      La version initiale du projet de loi prévoyait que le choix des audiences se ferait selon un process de double autorisation : proposition/autorisation par la Chancellerie (Direction des Services judiciaires) et validation par la juridiction concernée. Il est néanmoins encore trop tôt pour connaître les modalités de la diffusion (fréquence, groupe ou chaîne retenu, etc.).

      À la suite de l’avis du Conseil d’État, le texte déposé à l’Assemblée nationale a été modifié : Il est désormais envisagé que les conditions et modalités d’application, notamment l’autorité compétente au sein des juridictions pour décider l’enregistrement de l’audience, soient précisées par décret en Conseil d’État.

      2. Le renforcement des droits de citoyens et l’amélioration des procédures pénales

      De nouvelles réformes du Code de procédure pénale sont à prévoir. Au programme : la durée de l’enquête préliminaire et l’accès au dossier de l’enquête, le secret professionnel des avocats (secret de la défense), la détention provisoire et le jugement des crimes (majorité au sein des cours d’assises et généralisation des cours criminelles).

      > Régime de l’enquête préliminaire

      Éric Dupond-Moretti l’avait affirmé en juillet dernier : « Je veillerai à ce que les enquêtes préliminaires restent préliminaires et ne soient pas éternelles, comme c’est, hélas, parfois le cas. (...) Il convient de trouver un juste équilibre entre l’efficacité de l’enquête et le principe du contradictoire sans lequel la justice n’est rien ». Engagement tenu, au moins pour partie.

      Durée de l’enquête préliminaire. – En 2020, 3 % des enquêtes préliminaires étaient ouvertes depuis plus 3 ans. Avec la réforme, la durée de l’enquête préliminaire serait encadrée : pas plus de 2 ans à compter du premier acte d’enquête (y compris en flagrance), avec une prolongation possible pendant un an par le procureur de la République si les investigations le justifient. Après trois ans, le parquet déciderait normalement, en opportunité (classement sans suite, ouverture d’une information judiciaire ou poursuites juridictionnelles ou alternatives).

      Contradictoire. – Il s’agit de permettre au procureur de la République de donner à tout moment aux personnes concernées (personne mise en cause, à la victime ou à leurs avocats) la possibilité d’accéder au dossier, lorsqu’il l’estime opportun (si « cette décision ne risque pas de porter atteinte à l’efficacité des investigations »). Une copie du dossier pourra donc être remise, avec la possibilité de formuler des observations et des demandes d’actes.

      Ce sera un droit pour les personnes interrogées (garde-à-vue ou audition libre) et/ou ayant fait l’objet d’une perquisition depuis au moins un an, ainsi que pour les personnes ayant été publiquement présentées dans des médias comme coupables de faits faisant l’objet de l’enquête (sauf si la personne est à l’origine des révélations). La communication peut être différée pour 6 mois par le parquet (1 an en criminalité et délinquance organisée), avec un recours hiérarchique après 1 mois de silence. La communication peut être seulement partielle.

      > Secret de la défense

      Pour « restaurer le secret professionnel des avocats » ainsi qu’il l’avait également annoncé en juillet 2020, le garde des Sceaux présente un projet de loi comportant des mesures relatives au renforcement du « secret professionnel de la défense ».

      Article préliminaire du CPP. – Le projet de loi prévoit l’intégration du secret professionnel de la défense au sein de l’article préliminaire du Code de procédure pénale, avec la formulation suivante : « Le respect du secret professionnel de la défense est garanti au cours de la procédure dans les conditions prévues par le présent code ».

      Perquisitions, écoutes et fadettes. – Les perquisitions et les écoutes ne pourraient être mises en place que s’il existe des « raisons plausibles de soupçonner » que l’avocat concerné aurait commis ou tenté de commettre l’infraction faisant l’objet de la procédure. Spécifiquement en ce qui concerne les documents saisis au cours d’une perquisition, la décision du juge des libertés et de la détention (JLD) sur la contestation formulée par le bâtonnier pourrait à l’avenir faire l’objet d’un recours suspensif, dans les 24 heures de la décision du JLD, devant le premier président de la cour d’appel. Le placement sur écoute d’un avocat ne pourrait être décidé que par le JLD, par ordonnance motivée, y compris dans le cadre de l’instruction préparatoire. Les réquisitions de connexion feraient enfin l’objet d’un régime propre aux avocats, en étant soumises à l’autorisation préalable du JLD.

      À noter : dans sa résolution du 12 mars 2021, le CNB a demandé que soit mis en place un groupe de travail interprofessionnel réunissant des magistrats, avocats, enquêteurs et techniciens de la téléphonie, afin d’étudier la faisabilité d’une plateforme téléphonique permettant l’interruption automatique d’une écoute et d’un enregistrement lorsqu’un client, placé sur écoute, émet ou reçoit un appel ou un message pour ou de son avocat (CNB, Résolution portant sur les dispositions relatives au secret professionnel de l’avocat dans l’avant-projet de loi pour la confiance dans l’institution judiciaire, AG du 12 mars 2021).

      > Jugement des crimes

      Quatre principales mesures sont prévues pour moderniser le dispositif actuel et améliorer les délais d’audiencement aux assises (entre 13 mois et 3 ans aujourd’hui) et réduire la durée des audiences.

      Audience préparatoire criminelle. – On notera d’abord le projet d’instaurer une audience préparatoire criminelle (sorte de mise en état) : après audition de l’accusé(e) par le président de la cour d’assises, ce dernier, le procureur et l’avocat discuteront en chambre du conseil, afin notamment « de rechercher un accord sur la liste des témoins et experts qui seront cités à l’audience et sur leur ordre de déposition ».

      Minorité de faveur. – Le projet de loi prévoit de rétablir la « minorité de faveur », afin de respecter la souveraineté populaire en première instance : la condamnation ne pourrait survenir qu’avec au moins 7 voix sur 9 (au lieu des 6 actuelles, donc une majorité de 4 jurés si on enlève les 3 magistrats du décompte)

      Cours criminelles départementales. – À compter du 1er janvier 2022, les cours criminelles pourraient être généralisées, sans attendre la fin de l’expérimentation. Pourquoi ? Un bilan d’ores et déjà positif et le besoin d’un vecteur législatif, tandis qu’il n’y en aura pas d’autre dans l’année à venir. Côté bilan, il a en effet été constaté une réduction entre 6 et 8 mois des délais d’audiencement, la bonne qualité des débats, le maintien de l’oralité (taux d’appel (21 %) inférieur à celui des cours d’assises (32 %), pour des peines identiques en quantum moyen) [3]

      Avocat assesseur (expérimentation). – Pour les cours criminelles départementales et les cours d’assises, le projet de loi prévoit également l’expérimentation de la présence d’un avocat honoraire en tant qu’assesseur (une des raisons du projet de loi organique), afin de faciliter la tenue des audiences et de mêler plusieurs expériences professionnelles dans la composition des juridictions criminelles. Des garanties quant à l’indépendance et l’expertise des avocats sont envisagées, de manière équivalente à celles prévues pour les magistrats à titre temporaire.
      3. Redonner du sens à la peine et à la détention

      La formule est désormais assez classique dans les réformes pénales, mais elle conserve… tout son sens.

      Crédits de peine automatiques. – Le projet de loi prévoit la suppression de l’automaticité des crédits de réduction de peine, aussi illisible qu’incompréhensible pour les citoyens. Ils ne seraient désormais accordés qu’en cas de preuves suffisantes de bonne conduite ou d’efforts sérieux de réinsertion, avec une liste non exhaustive prévue par le texte (réussite à un examen, apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, activité de travail, thérapie, indemnisation des victimes, etc.). Cette décision serait prise par le juge d’application des peines pour les personnes écrouées à partir du 1er janvier 2023.
      À noter également, la généralisation des aménagements en fin de peine (libération sous contrainte), sauf pour certaines infractions, afin de limiter les effets des « sorties sèches ».

      Détention provisoire. – Le principe reste celui de la détention provisoire exceptionnelle. Le caractère subsidiaire en est renforcé par une incitation des magistrats à privilégier l’assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE) : après 8 mois d’incarcération ou en cas de rejet d’une demande de mise en liberté, une motivation sur l’absence de recours à l’ARSE sera imposée. Dans certains cas, le refus de l’ARSE ne pourrait être justifié qu’en cas d’impossibilité liée à la personnalité ou à la situation matérielle de la personne. On notera également une saisine systématique du SPIP après le premier renouvellement de la détention provisoire, pour évaluation de la faisabilité de l’ARSE.

      Statut pour les détenus qui travaillent. – Le projet de loi propose la création d’un régime spécifique de contrat de travail et d’ouverture des droits sociaux aux personnes incarcérées, adapté naturellement aux contraintes de la détention. Le but est non seulement de favoriser la réinsertion en permettant aux personnes détenues de « raccrocher » plus facilement à une situation normale de travail en liberté et d’améliorer les conditions de travail en détention. L’enjeu est également d’embellir l’image du travail pénitentiaire à l’extérieur, pour attirer des entreprises et pouvoir proposer des activités intéressantes pour les personnes détenues (compétences utiles et employabilité).
      4. Restaurer relations citoyens et accompagnement par professions du droit

      Avec ce quatrième et dernier axe de la future « loi Dupond-Moretti », il est question d’offrir aux citoyens des garanties quant à l’exercice des professions juridiques, notamment réglementées. Le rapport de l’IGJ de décembre 2020 constatait en effet, s’agissant de la discipline des professions du droit et du chiffre, des règles anciennes, hétérogènes, mal connues, peu efficaces, sans compter une démographie qui a sensiblement changé depuis 10 ans.

      Codes de déontologie et traitement des réclamations. – Le but est de mieux protéger les particuliers (clients et public), en leur permettant de mieux faire connaître les règles grâce à la création de codes de déontologie par les professions concernées et d’accorder de nouveaux droits aux particuliers quant à leurs réclamations : organisation de circuits pour garantir leur traitement, possibilité d’organiser des conciliations, saisine directe de l’instance disciplinaire en l’absence de suite.

      Juridictionnalisation de la discipline. – De nouveaux pouvoirs seraient aussi donnés aux instances disciplinaires : mise en demeure, injonction, astreinte. Cette réforme serait accompagnée d’une modification de l’échelle des sanctions (amende par ex.). Surtout, l’instance disciplinaire deviendrait, notamment pour les avocats, une juridiction composée de professionnels et d’un magistrat (échevinage).

    • Sciences Po : n’en déplaise aux semeurs de haine
      Bénédicte Durand, administratrice provisoire de Sciences Po, réagit aux attaques contre l’institution, regrettant que l’école soit désignée comme responsable de tous les maux de la société.
      https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sciences-po-n-en-deplaise-aux-semeurs-de-haine_2148970.html

      Cette semaine, sur les murs de Sciences Po, la haine a pris le visage de la violence, du racisme et de l’antisémitisme. La tentative d’intimidation et la noirceur de ces inscriptions nous rappellent clairement à la vocation de notre université : l’apprentissage, la connaissance, le débat.

      À Sciences Po, 14 000 étudiants de plus de 160 nationalités, de toutes origines et religions, choisissent de construire ensemble le monde qui vient. Nos professeurs les y préparent en leur proposant de confronter avec humilité leurs arguments et ainsi dépasser leurs propres interprétations. Voilà la réponse la plus digne qu’une université de Sciences Humaines et Sociales, de rang international, doit donner à l’ignorance et à la bêtise. C’est celle que nous continuerons de donner, sans relâche, librement.

      Depuis plusieurs semaines, Sciences Po affronte l’une des crises les plus douloureuses de son histoire. Face aux révélations des agissements intolérables d’un homme et grâce à la libération de la parole, nous avons mis la défense des victimes de toutes les violences au coeur de notre avenir avec plus d’engagement encore. Nous avons d’ores et déjà lancé un important travail de transformation de nos dispositifs de lutte contre ces violences et de remise à plat de nos pratiques en matière de déontologie.
      Sciences Po est devenue une cible

      Jour après jour, nous tentons de tirer les leçons de cette crise et acceptons d’entendre tous les questionnements concernant nos pratiques. Nous comprenons parfaitement que l’ambition d’excellence exige le devoir d’exemplarité. Nous travaillons à réformer notre gouvernance, à démocratiser nos fonctionnements collectifs, à faire preuve de davantage de transparence.

      Mais sachons aussi reconnaitre le chemin déjà parcouru par notre université : la qualité de la production scientifique de nos enseignants chercheurs, l’attractivité de nos formations que les étudiants et recruteurs plébiscitent, l’ouverture sociale et le nouveau pacte de démocratisation, que la réforme des admissions en première année engage avec détermination.

      Aujourd’hui, bien au-delà des critiques légitimes, Sciences Po est devenue une cible, un objet politique, symbolique et responsable de tous les maux de la société française. Les dernières semaines ont vu se multiplier des attaques personnelles inacceptables, teintées d’idéologie ou nourries de combats politiques. La critique des élites a muté en chasse aux sorcières, nourrissant la brutalisation du débat public, loin de toute nuance et de toute honnêteté intellectuelle.
      LIRE AUSSI >> Sciences Po : « Nous ne nous reconnaissons pas dans la caricature qui est faite »

      Nous saurons faire face aux caricatures, aux faux procès et maintenant aux menaces. Et forte du travail de toutes celles et de tous ceux qui la servent avec une probité et un engagement remarquables, Sciences Po surmontera la crise et poursuivra sa route. Celle d’une université traversée par les débats de société et bien déterminée à les faire vivre, en son sein, dans le respect de la pluralité et de la liberté. « Une société ne peut sans grand dommage se passer d’une institution indépendante, vouée à la réflexion désintéressée et au jugement critique en même temps qu’à la diffusion du savoir acquis », écrivait René Rémond dans les dernières pages de son livre (1) consacré à son expérience à la direction d’une grande université en crise. C’était il y a 50 ans, une autre crise, une autre France, un monde révolu et pourtant une mission de l’Université inchangée. C’est la nôtre. N’en déplaise aux semeurs de haine.

      Toute cette haine contre les violeurs et les institution qui les protègent c’est un scandale.

  • Nous sommes heureux de vous présenter la version alpha de SPIP 4.0.

    Oh là là là là, c’est énooooorme : SPIP passe en version 4.0.0-alpha !
    Joie, émotion, tout ça. J’en ai les yeux tout humides

    #SPIPCMS cela reste malin, léger et frais !

    Attention :
    C’est une version alpha, elle peut encore contenir des bugs,
    ne l’utilisez pas sur un site en production sans savoir ce que vous faites.

    Cette nouvelle version intègre différentes évolutions concernant l’interface d’administration, la gestion des documents, une syntaxe de boucles étendue et quelques allègements.

    Retrouvez tous les détails sur l’article du blog :
    https://blog.spip.net/847

  • Google pousse le bouchon de plus en plus trop loin avec Chrome - Opting your Website out of Google’s FLoC Network - Paramdeo Singh
    https://paramdeo.com/blog/opting-your-website-out-of-googles-floc-network

    En gros, Google déporte son traçage publicitaire DANS Chrome avec la complicité des serveurs de sites web... Bien sûr il est urgent que les humains qui comprennent la vie privée cessent d’utiliser Chrome...

    The primary way an end-user can avoid being FLoC’d is to simply not use Chrome, and instead choose a privacy-respecting browser such as Mozilla Firefox .

    But website owners can also ensure that their web servers are not participating in this massive network by opting-out of FLoC.

    To do so, the following custom HTTP response header needs to be added:

    Permissions-Policy: interest-cohort=()

    Mais du coup, intervention d’utilité publique à faire sur nos serveurs... En attendant que cette boite cesse ses pratiques de monopoliste gagnant, ou qu’on la force à le faire...

    Via l’indispensable @sebsauvage

  • #SPIP : quelqu’un sait où je peux trouver un plugin qui utiliserait le nouveau SortableJS, censé remplacer la version de jqueryui ?

    Sinon je vais attendre que @rastapopoulos s’attelle à la mise à jour de Sélections éditoriales pour voir comment ça se fait proprement…

    En attendant, j’ai recodé le #plugin centre_image, mais avec une gestion maison du drag-drop de la petite croix :
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/centre_image

  • Nouveau #plugin #SPIP : obfuscation_liens
    https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/obfuscation_liens

    C’est pour faire du SEO. Ça s’utilise via un #FILTRE{obfuscation_liens} dans le squelette concerné : dans ce cas tous les liens trouvés dans ce squelette sont transformés en <span>, et le lien (href) est encodé en base64 et installé dans un data-obf.

    Il paraît que c’est la seule façon de réellement « cacher » un lien pour le crawler de Google, qui ne respecterait pas réellement les no-follow.

    • Oui alors à la base, ce genre de chose n’est pas non plus ma tasse thé… :-)

      Mais vu qu’on m’a demandé de le faire, parce qu’une spécialiste du SEO a fait un audit du site, j’ai pas trop le choix, autant partager l’outil.

      Aprrrrrrèèèèèès (mais vraiment loin après) :
      – l’utilisation première est restreinte à certains liens externes omniprésents (dans les footers notamment), qu’on est plus ou moins obligés d’avoir pour des raisons politiques, mais qui ne servent pas à grand chose, et qui d’après la spécialsite SEO, nuisent au référencement…
      – dans une interface très graphique, j’ai un bout d’interface très visuel, totalement redondante avec la navigation traditionnelle, je me dis qu’éviter de coller des liens difficiles à comprendre là-dedans pour les gens qui ne voient pas l’interface, alors qu’on a la même information, mais proprement structurée par ailleurs, ça peut se justifier (je ne vais pas le jurer, mais p’têt ben que oui).

    • un autre intérêt que je verrais à l’obfuscation, c’est si je veux referencer un site (car source pour un article que j’écris) sans pour autant augmenter son SEO (genre si je cite un texte d’un cite d’extreme droite ou du gouvernement)

    • @maieul Pour le moment, je ne suis pas allé chercher plus précisément que tous les liens dans un bout de squelette, donc là c’est pas fait pour.

      Il faudrait un autre filtre qui irait taper uniquement sur des liens avec un classe précise (.spip_obf par exemple), mais de toute façon je ne vois pas comment fabriquer des liens avec une classe spécifique dans les raccourcis SPIP.

    • @maieul Avec ce filtre on peut introduire une règle pour les auteurs d’un site. Par exemple en filtrant les champs #DESCRIPTIF, #TEXTE etc. SPIP n’afficherait en clair que les liens de la table spip_syndic ou contenus dans #PS , alors les auteurs devraient décider sur l’affichange ou non d’un lien en le plaçant ou dans le texte ou dans un contexte de publication en clair.

      Ce filtre ajoute également un argument supplémentaire à la question des liens « interdits par la loi » dont on peut questionner l’illégalité quand les « liens » sont rendus inopérants sans javascript et exclu du référencement par les crawler .

  • How to fight back against Google FLoC | Plausible Analytics
    https://plausible.io/blog/google-floc

    Google is starting to track your site visitors for advertising purposes even when you’re not using Google Analytics or having any relationship with Google.
    Here’s a closer look at Google’s Federated Learning of Cohorts (FLoC) initiative and how you can fight back and opt-out as a web user and a web developer.

    En anticipation du mouvement « privacy first », la nouvelle embrouille de Google pour tracer les internautes : directement via le navigateur (Chrome et ses dérivés)
    Pour mémoire : les stats de répartition des navigateurs (toutes plates-forme confondues) : https://www.w3counter.com/globalstats.php

    A noter :
    – ce système permet le tracking des utilisateurs de Chrome sur tous les sites et non pas seulement ceux équipés de Analytics
    – « accessoirement » cela pourrait permettre à Google de supprimer les cookies tiers de Chrome et donc de rendre les infos de tracking pour les publicitaires totalement dépendante des données collectées via ce nouveau système... (ou comment se construire un monopole)

    Le header (.htaccess ou directive du vhost) pour empêcher le tracking :

    <IfModule mod_headers.c>
     Header always set Permissions-Policy: interest-cohort=()
    </IfModule>

    Frameworks and CMS providers that care about privacy should add this header by default.

    ping #SPIP...

    #FLoC #google #Chrome #cookie-tiers #publicité #google_analytics

  • Free email template builder - Responsive mail editor and designer | Mosaico.io
    https://mosaico.io

    Via @azerttyu un outil graphique pour aider à produire un HTML d’email bien pourri (styles head + inline). Ça peut accélérer le travail, et ensuite on insère des boucles SPIP à l’intérieur pour utiliser le contenu dynamique.

    Design and code an email that works on every device and client is a huge and demanding work also for professionals.
    Mosaico allows you to realize a beautiful and effective template,
    without a team of professionals and hours of testing to make it work everywhere.

    #email #template #intégration #web

    • Débat sur l’euthanasie. Une histoire drôle du même azerttyu
      https://km.azerttyu.net/Debat-sur-l-euthanasie

      Petite histoire amusante :

      Ma femme et moi étions assis dans le lit la nuit dernière, discutant des choses de la vie.

      Nous parlions de l’idée de vivre ou mourir.

      Je lui dis :

      « Ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d’une machine et de liquides. Si tu me vois dans cet état, débranche tous les éléments qui me maintiennent en vie. »

      Sur ce, elle s’est levée, a débranché le câble de la TV et m’a enlevé ma biére.

      La conne !!!

  • mapbox - Leaflet : How to add a text label to a custom marker icon ? - Stack Overflow
    https://stackoverflow.com/questions/34775308/leaflet-how-to-add-a-text-label-to-a-custom-marker-icon

    Leaflet L.DivIcon feature that represents a lightweight icon for markers that uses a simple div element instead of an image

    une méthode pour afficher du texte sur les marqueurs Leaflet

    Voir aussi :
    – pour SPIP + GIS : https://git.spip.net/spip-contrib-extensions/gis/src/branch/master/javascript/leaflet.gis.js#L249
    https://gis.stackexchange.com/questions/59571/how-to-add-text-only-labels-on-leaflet-map-with-no-icon
    https://leafletjs.com/reference-1.7.1.html#divicon

    #leaflet #GIS #SPIP #divicon #marqueur

    • et du coup en entre-deux pour l’instant j’ai fait ça :
      – activer les cluster + l’option singlemarker pour que même les points seuls utilisent le code des clusters (donc un divicon)
      – personnaliser la fonction qui génère les marqueurs divicon

      <script type="text/javascript">
      ;jQuery(function($) {       
              $('.carte_gis').on('load', function(){
                      this.map.options.clusterOptions.iconCreateFunction = function(cluster) {
                              var nb = 0;
                              $.each(cluster.getAllChildMarkers(), function(cle,valeur) {
                                      nb += valeur.feature.properties.nb_dossiers;
                              });
                             
                              return new L.DivIcon({ html: '<div><span>' + nb + '</span></div>', className: 'marker-cluster', iconSize: new L.Point(40, 40) });
                      }
              });
      });
      </script>
  • Identifier les mécanismes de la pédocriminalité
    https://theconversation.com/identifier-les-mecanismes-de-la-pedocriminalite-156918

    En France, une nouvelle commission sur l’inceste et les violences sexuelles a récemment vu le jour suite à plusieurs affaires très médiatiques, mettant en cause des personnalités du monde intellectuel, à l’instar des révélations de Vanessa Springora et de Camille Kouchner. Plus récemment, l’Eglise catholique a fait poser une plaque en Vendée commémorant les noms des victimes de prêtres pédocriminels.

    Au Canada, la prévalence criminelle baisse globalement pour la majorité des infractions au cours des dernières années, sauf pour les infractions sexuelles qui augmentent. La Fondation OAK a décidé de subventionner massivement un programme de prévention des agressions sexuelles à l’encontre des enfants. En France, l’État prend des mesures pour améliorer la lutte contre la pédocriminalité.

    Inceste, pédophilie, pédocriminalité : des termes qui interrogent, qui recouvrent des réalités diverses, souvent mal ou peu comprises et qui nécessitent pour une meilleure prévention de ces violences une meilleure connaissance des mécanismes à l’œuvre, mais aussi la prise en charge des auteurs, parallèlement à celle des victimes.
    Définir les termes

    La pédocriminalité est la criminalité à l’encontre des enfants. C’est un terme encore peu utilisé qui inclut la pédophilie, l’inceste et l’exploitation sexuelle des enfants (prostitution infantile, pédopornographie).

    La pédophilie est définie comme une préférence sexuelle pour les enfants (généralement d’âge prépubère ou au début de la puberté, c’est-à-dire de moins de 13 ans).

    Il s’agit d’une paraphilie (qu’on appelait avant une « perversion sexuelle ») qui est définie comme un intérêt sexuel « atypique » ou « déviant » (désirs, fantasmes récurrents, extrêmes ou non conformes à la société), spécifique et constant (durée d’au moins six mois), nécessaire à l’excitation et la satisfaction sexuelles de la personne pédophile.

    On parlera de trouble pédophilique lorsque la personne est passé à l’acte ou que la paraphilie provoque une altération importante de plusieurs domaines de sa vie (familial, scolaire ou professionnel, social), avec une détresse (souffrance, désarroi) ou qu’elle présente un risque de nuire à autrui.

    La pédophilie concerne des auteurs de violences sexuelles adultes (sujets de plus de 16 ans et d’au moins 5 ans de plus que la victime), mais l’intérêt sexuel déviant (paraphilie) existe souvent depuis l’adolescence (notion de « déviance sexuelle »). Sa prévalence est estimée à 3 à 5 %.

    Elle concerne presque exclusivement des hommes (plus de 95 %), dont l’activité peut être exclusive (10 %) ou compatible avec une activité sexuelle dite conventionnelle. La pédophilie ne s’accompagne pas nécessairement de passages à l’acte sexuel. Elle peut se limiter par exemple à des visionnages d’images pédopornographiques (les liens entre pornographie juvénile et pédophilie restent complexes).

    La pédophilie rend compte d’une hétérogénéité clinique importante, notamment en fonction de l’âge des victimes ou de leur sexe. Le risque de récidive sexuelle pour l’ensemble des auteurs d’infraction à caractère sexuel est de 14 % sur 5 ans, 20 % sur 10 ans, 24 % sur 15 ans et 27 % sur 20 ans.

    En cas de pédophilie, le risque de récidive augmente, particulièrement pour la pédophilie dite homosexuelle (c’est-à-dire avec une victime du même sexe que l’auteur) : de l’ordre de 35 % sur 5 ans.
    Inceste et pédophilie ?

    L’inceste se définit par des relations sexuelles au sein de la famille (entre parents très proches, c’est-à-dire des personnes d’une même famille dont le degré de parenté ou d’alliance ne permet pas le mariage). Si on distingue habituellement les agresseurs d’enfants intrafamiliaux (qualifiés d’agresseurs incestueux) des agresseurs d’enfants extrafamiliaux (pédophiles), il serait préférable de parler plutôt de pédophilie intra ou extrafamiliale.
    Podcast d’Arte radio sur l’inceste et la pédocriminalité.

    Les agresseurs d’enfants intrafamiliaux (incestueux) qui représentent 20 % des pédophiles ont plus d’antécédents de difficulté dans l’enfance (carences affectives précoces, maltraitance, perturbations familiales avec séparations, survenue d’évènements traumatiques, faible attachement aux figures parentales, etc.). Leurs passages à l’acte pourraient être favorisés par des situations de pertes affectives ou de situations aversives (deuil des parents, décès d’un enfant, « crise » conjugale, rupture, chômage ou accident grave). Les deux tiers de ces agresseurs incestueux ont aussi pu agresser un enfant en dehors du cadre familial.

    Les agresseurs d’enfants extrafamiliaux (pédophiles) présentent généralement un niveau plus élevé de paraphilie pédophillique, une plus grande difficulté de régulation sexuelle, plus de déni et de distorsions cognitives (croyances erronées relatives à la sexualité des enfants).

    Ils présentent également plus de traits antisociaux et ils ont plus souvent affaire à la Justice. Près d’un quart d’entre eux a aussi agressé une victime au sein de leur famille.
    Facteurs déterminants ?

    Les déterminants sont probablement multiples : biologiques, expérientiels (antécédents), d’ordre psycho-environnemental, etc. Le trouble paraphilique (pédophilique) tel que défini au début, autrement dit la « maladie » (équivalence du terme anglais « disorder ») qui implique généralement une souffrance ou détresse psychologique ou des dysfonctions majeures de la vie quotidienne reste sans doute rare, à l’inverse de la paraphilie (attrait sexuel à l’égard des enfants) qui pourrait être plus fréquente. Les causes de la pédophilie sont encore mal connues.

    Le risque de passage à l’acte sexuel contre les enfants est lié de manière générale à l’attrait sexuel envers les enfants. La genèse de cette paraphilie (« déviance sexuelle ») est difficile à expliquer. Elle peut être en lien avec des violences sexuelles subies (environ 1/3 des cas chez tous les auteurs de violences sexuelles, mais jusqu’à 42 % en cas de pédophilie).

    Un homme sur deux ayant subi des violences sexuelles dans l’enfance agressera à son tour des victimes des deux sexes et parfois de plusieurs groupes d’âges différents. Elle peut aussi résulter d’autre types de rencontres précoces et inappropriées avec la sexualité et être plus largement favorisée par des carences, des maltraitances physique et psychologiques.

    Le rôle des distorsions cognitives est majeur. Elles vont à la fois (i) justifier la paraphilie (« les enfants ont aussi le droit à une sexualité »), (ii) voire le passage à l’acte pédophile en mettant en avant que c’est l’enfant ou le préadolescent qui était demandeur d’une relation sexuelle (« il/elle m’a séduit » ; « il/elle m’a sollicité » ; « il/elle semblait curieux(se) »), mais aussi (iii) contribuer à minorer la responsabilité de l’auteur une fois l’infraction réalisé (« je ne lui ai pas fait mal » ; « il ne s’agissait que de caresses », etc.).
    Des troubles d’ordre neuropsychologique

    Il a été mis en évidence des troubles d’ordre neuropsychologique, en particulier un dysfonctionnement exécutif (impulsivité comportementale, difficulté d’inhibition). Des régions cérébrales pourraient être impliquées (cortex frontal et certaines régions sous-corticales temporales, notamment le complexe amygdalien) dans l’absence d’inhibition des comportements pédophiles. Un déficit d’empathie a également été mis en évidence chez les agresseurs d’enfants.

    Il faut distinguer le niveau d’empathie cognitive (qui réfère à la capacité de se mettre à la place d’une autre personne) qui serait normal, voire élevé et qui pourrait servir une capacité d’identification aux enfants, de compréhension et d’anticipation de leurs besoins (dans le but d’établir avec eux des relations de séduction et d’emprise) du niveau d’empathie affective (qui réfère à la capacité de ressentir les mêmes émotions qu’une autre personne, de souffrir avec elle par exemple) qui serait abaissé.

    On doit questionner plus largement la difficulté des sujets présentant une paraphilie (pédophillique) à établir des relations « sécurisées » avec les autres adultes (qui sont perçus comme hostiles) et le fait qu’ils préféreraient porter leur attention sur des enfants (ressentis comme moins menaçants, plus manipulables).

    Cela pourrait être en lien avec des difficultés des habiletés sociales, une moins bonne image de soi (dévalorisation, sentiment de ne pas mériter l’amour d’autrui), des troubles anxio-dépressifs et pose plus largement la question des difficultés de construction de soi et une auto-centration sur ses besoins affectifs et sexuels.
    Prise en charge de la pédophilie

    La paraphilie pédophilique (attrait sexuel à l’égard des enfants, préférence sexuelle) va demeurer présente toute la vie du sujet, mais on peut l’aider à réduire son intensité et ses conséquences et tenter d’éviter les passages à l’acte ou leur récidive.
    Témoignages de pédophiles recueillis par l’AFP dans le cadre d’un reportage.

    Les traitements des troubles paraphiliques pédophiliques associent habituellement des prises en charge d’ordre psychothérapeutique (indiquée dans tous les cas) et médicale. Une prise en charge pharmacologique peut être recommandée, notamment pour réduire les fantasmes sexuels déviants et/ou l’activité sexuelle.

    Ces traitements sont codifiés. Il peut s’agir d’antidépresseurs pour leurs effets secondaires de réduction de la libido ou des traitements dits anti-hormonaux (anti-androgènes ou agonistes de la GnRH) pour les cas les plus sévères (niveau de risque élevé de récidive). Ces traitements requièrent l’accord du sujet et ils ont des effets secondaires importants.

    La prise en charge des personnes présentant un trouble paraphilique (pédophilique) se fait le plus souvent dans un cadre de soins pénalement ordonnés, c’est-à-dire après une condamnation à une injonction de soins, avec suivi socio-judiciaire assuré par un conseiller du Service pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP).

    Il est aussi important d’aider les personnes ayant une paraphilie (attrait sexuel) n’étant jamais passé à l’acte. C’est dans ce cadre qu’en France, la Fédération des CRIAVS (Centres Ressources pour les Intervenants auprès des Auteurs de Violences Sexuelles) a mis en place un dispositif de prévention sous la forme d’un numéro de téléphone unique pour les personnes attirées sexuellement par les enfants : 0806 23 10 63.

    Pour les enfants victimes de violences ou d’abus, appelez le 119.

    pas encore lu

  • Reprise d’un message de Maieul sur Mastodon
    https://framapiaf.org/@maieulr/105975333118229567

    Gros chantier de doc de certains plugins majeurs de #SPIP ces derniers jours :

    Doc d’intro de saisies mise à jour pour refléter les bonnes pratiques https://contrib.spip.net/Saisies
    Doc publiée sur « comment créer ses propres saisies » https://contrib.spip.net/Creer-ses-propres-saisies

    Doc de champs extra réorganisée pour séparer :
    – la doc de l’API https://contrib.spip.net/Champs-Extras
    – la doc de l’interface graphique https://contrib.spip.net/Champs-Extras-Interface

    En bonus, un petit tuto https://contrib.spip.net/Creer-des-champs-extras-depuis-un-plugin