Stephane M

Antiraciste

  • Le chef de l’Unrwa interdit d’entrée à Gaza par les autorités israéliennes : Jour 164 de la guerre - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1371760/lhopital-al-chifa-a-nouveau-theatre-de-combats-entre-israel-et-le-ham

    « Le jour où de nouvelles données sont sorties sur la famine à Gaza, les autorités israéliennes m’interdisent l’entrée à Gaza », a révélé sur X, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les Palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. La visite à Gaza du commissaire général avait pour objectif de « coordonner et améliorer la réponse humanitaire ».

    Le responsable onusien a alerté dans ce cadre sur « l’imminence de la famine dans le nord de la bande de Gaza, qui devrait arriver d’ici mai ». « Une famine d’origine humaine, une tache sur notre humanité collective », a-t-il commenté.

    • Philippe Lazzarini
      @UNLazzarini
      2:05 PM · 18 mars 2024
      https://twitter.com/UNLazzarini/status/1769711761136009310

      On the day new data is out on famine in #GAZA, the Israeli Authorities deny my entry to Gaza.

      –Famine is imminent in the northern Gaza Strip, expected to arrive between now and May.
      – Two million people= the entire population of Gaza is facing crisis levels of food insecurity or worse.
      – Half the population has completely exhausted food supplies and coping capacities. They are struggling with catastrophic hunger (IPC Phase 5) and starvation.
      – This is the highest number of people ever recorded as facing catastrophic hunger by the IPC system and double the number just three months ago.
      – Earlier, UNICEF warned that the # of children under two years old suffering from acute malnutrition has doubled in one month.
      – Children are now dying of dehydration & hunger.

      @UNRWA
      has by far the largest presence among all humanitarian organisations in Gaza.
      My visit today was supposed to coordinate & improve the humanitarian response.

      This man-made starvation under our watch is a stain on our collective humanity.
      Too much time was wasted, all land crossings must open now. Famine can be averted with political will.

      #Génocide

  • Parution le 19 avril du prochain ouvrage de Jérôme Baschet : Quand commence le capitalisme ? De la société féodale au monde de l’Economie (Editions Crise & Critique)
    http://palim-psao.over-blog.fr/2024/03/parution-le-19-avril-du-prochain-ouvrage-de-jerome-baschet-quan

    Nouveau livre de Jérôme Baschet !

    Quand le capitalisme a-t-il commencé ? L’interrogation paraît simple. Pourtant, aucun consensus n’émerge parmi les historiens : certains estiment sa genèse à deux siècles, d’autres à cinq ou huit siècles, voire à plusieurs millénaires. Il n’existe pas davantage d’accord sur la nature des facteurs à prendre en compte, ni, plus surprenant encore, sur la définition même du capitalisme.

    En adoptant un critère rigoureux pour distinguer le capitalisme des simples pratiques commerciales et monétaires, Jérôme Baschet remet en question bien des modèles historiques classiques et explore la complexité des forces à l’œuvre dans la transition du féodalisme au capitalisme. Il interroge les dynamiques internes de la société médiévale, soulignant les spécificités de la trajectoire européenne tout en récusant les biais eurocentriques. Défendant une perspective discontinuiste, il souligne que cette transition n’a rien d’une évolution linéaire prédestinée, mais qu’elle représente une rupture radicale dans l’histoire humaine et planétaire, dont la portée se révèle pleinement dans le contexte actuel de crise climatique et écologique.

    Sur les trois questions considérées – quand ? comment ? quoi ? –, l’auteur s’emploie à clarifier les termes des débats à mener, offrant ainsi une réflexion approfondie sur la formation historique du capitalisme, un monde caractérisé par l’autonomisation de l’économie et l’affirmation d’une logique d’illimitation, dont il nous est donné aujourd’hui d’éprouver les conséquences.

    #Jérôme_Baschet #capitalisme #histoire

  • Une sécheresse critique s’installe durablement dans le bassin méditerranéen

    Du Maghreb à l’Italie, en passant par l’Algarve, dans le sud du Portugal, toute la côte est de l’Espagne, les Baléares, l’extrême sud de la France, la Sicile, la Sardaigne, Malte et jusqu’en Crète, le constat s’impose : la situation actuelle ne relève pas d’un épisode exceptionnel lié aux températures record – même si les trois derniers mois se distinguent comme l’hiver le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale –, mais d’un phénomène durable.

    [...]

    Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des « conditions critiques » de #sécheresse dans le bassin méditerranéen, observent les scientifiques du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC, selon son acronyme anglais) dans un rapport sur ce phénomène publié le 20 février. En s’appuyant sur les indicateurs de leur Observatoire européen de la sécheresse, fondé sur l’exploitation des images satellites du programme européen Copernicus, ils évoquent même un état d’alerte pour le sud et l’est de l’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce et de la Turquie. Globalement, tout l’ouest du bassin méditerranéen est frappé de plein fouet. Le JRC insiste sur l’extrême gravité de la situation au Maghreb.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/une-secheresse-critique-s-installe-dans-le-bassin-mediterraneen_6222655_3244

    https://justpaste.it/e1up1

    #eau #Méditerranée

    • Face à un déficit en eau historique, « on risque de voir l’agriculture sicilienne mourir »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/face-a-un-deficit-en-eau-historique-on-risque-de-voir-l-agriculture-sicilien

      L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
      Par Allan Kaval (Lentini et Raguse (Italie), envoyé spécial)

      Au bord du chemin poudreux, les orangers ont soif. Leurs feuilles sont flétries et leurs fruits, minuscules. Alessandro Scire, producteur d’agrumes dans la plaine de Catane comme son père et son grand-père avant lui, sort son couteau suisse et coupe une petite orange gorgée de sucre, de la taille d’une mandarine. Elle a beau être délicieuse, elle serait invendable. Le manque d’eau, sévère en cette fin d’hiver sicilien, a engendré des fruits nains, de taille non conforme aux calibres de commercialisation et aux habitudes des consommateurs, mettant en péril toute la filière des agrumes.

      Legs de la période islamique de l’île, entre les IXe et XIe siècles, exploités massivement au XIXe siècle à destination des marins pour éloigner le scorbut, bientôt exportés à travers le monde et faisant la fortune de premiers mafieux, les orangers, citronniers et mandariniers siciliens plongent leurs racines dans les profondeurs de l’histoire insulaire. Leur avenir est désormais menacé alors que la région affronte la pire #sécheresse_hivernale depuis que les mesures météorologiques ont commencé à être prises, en 1921.

      « Nous sommes en colère et émotionnellement éprouvés mais il n’y a rien à faire contre les forces de la nature », déplore, amer, M. Scire, 42 ans, propriétaire de 80 hectares d’orangers, soit environ 40 000 arbres dans une exploitation voisine. « C’est un désastre qui avance et avance et avance… » Les oranges seront probablement abandonnées sur l’arbre. Trop petites pour le commerce, elles pourraient intéresser les industries de transformation, mais selon l’agriculteur, les prix d’achat qu’ils imposent seraient inférieurs aux coûts de production. Les fruits continueront alors à peser sur les branches et à affaiblir l’oranger. De fait, la question n’est plus tant de savoir comment limiter les dégâts pour la récolte de cette année, mais bien de savoir comment les arbres vont survivre à l’été.

      https://justpaste.it/ea6ep

      #agriculture #Sicile

    • Le nord-est de l’Italie subit une sécheresse précoce
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/27/le-nord-est-de-l-italie-frappe-par-une-secheresse-precoce_6163533_3244.html

      Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance), le 27 février 2023
      Canaux asséchés à Venise, pénurie d’eau potable… la région connaît une sécheresse persistante, de Venise au Piémont. Le ministre de l’environnement a même mis en garde contre de possibles rationnements.

      Des gondoles échouées dans des canaux asséchés à Venise… L’image, spectaculaire, a beaucoup circulé. Causé par les marées basses qui touchent la ville en cette saison et accentué par les hautes pressions anticycloniques auxquelles les Vénitiens sont habitués, le phénomène n’est pourtant pas lié à la sécheresse persistante qui touche le nord-est de l’Italie.

      [...]

      Selon les relevés pluviométriques de l’agence régionale de prévention et de protection de l’environnement, il est tombé seulement 0,5 millimètre de pluie en Vénétie au cours des quinze premiers jours de février, alors que la moyenne saisonnière est d’ordinaire de 60 millimètres.


      Marée basse à Venise (Italie), le 18 février 2023. LUIGI COSTANTINI/AP


      Le pont de la Becca, sur le fleuve Pô, non loin de Linarolo (Italie), le 21 février 2023. PIERO CRUCIATTI/AFP

      https://justpaste.it/e743c

    • En 2023, une sécheresse sans fin dans les Pyrénées-Orientales
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/29/en-2023-une-secheresse-sans-fin-dans-les-pyrenees-orientales_6208256_3244.ht

      Fin décembre, l’aquifère de la plaine du Roussillon reste « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas ». Une situation préoccupante, qui fragilise notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.
      Par Stéphane Foucart, le 29 décembre 2023


      La retenue de Vinça, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 décembre 2023. ED JONES/AFP

      Dans les Pyrénées-Orientales, l’année s’achève comme elle a commencé : sans pluie. Selon les données provisoires de Météo-France, le département a connu une sécheresse record, plus sévère encore que celle de 2022 – année qui avait été déjà la moins arrosée de l’histoire des relevés. Ce déficit de précipitations est une caractéristique forte de la Catalogne française, où il n’y a pas eu de températures plus inhabituellement élevées que dans le reste du territoire français.

      « Sur l’ensemble du département, le bilan des précipitations est catastrophique, avec des stations qui ont souvent cumulé la moitié, voire moins, des niveaux normaux », précise Tristan Amm, prévisionniste à Météo-France. A Perpignan, par exemple, le cumul de pluies atteint 250 millimètres (mm), soit près de 20 % de moins que le record de 2022, à 305 mm de cumul. « Pour donner une idée de ce que cela représente, il faut savoir que la moyenne 1991-2020 se situe à 571 mm de cumul par an sur Perpignan, détaille M. Amm. Le record de précipitations sur la ville a vu un cumul de 222 mm en une seule journée, le 12 novembre 1999. » Soit presque autant en vingt-quatre heures que sur l’ensemble de l’année écoulée…

      Un « rail des dépressions »

      Même les pluies exceptionnelles de l’automne n’ont pas profité à la plaine du Roussillon et au massif des Aspres. « Entre mi-octobre et mi-novembre, la France a été balayée par une succession quasi ininterrompue de passages pluvieux, favorisée par un “rail des dépressions” sur le proche Atlantique (…), explique Météo-France, dans son bilan provisoire. Jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées en trente jours consécutifs, à l’échelle du pays. Localement, les cumuls ont approché 900 mm dans le Massif central, 800 mm dans les Vosges, 500 mm dans le Pas-de-Calais, 400 mm en Poitou-Charentes, alors qu’ils n’ont pas dépassé 25 mm à Perpignan. »

      Au 1er décembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), constatait dans son bulletin que l’aquifère de la plaine du Roussillon était toujours « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas » et que « la recharge ne sembl[ait] pas avoir débuté ». En tout état de cause, l’année à venir sera elle aussi marquée par les difficultés, en particulier pour le secteur agricole, dominé dans le département par l’arboriculture et la viticulture. « Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon d’ici au printemps 2024 », note le BRGM.

      L’une des questions posées par ces deux années de sécheresse est celle du lien avec le changement climatique – et donc la possibilité de voir l’aridité devenir structurelle dans la région. « Les modèles climatiques ont du mal à simuler ce qui pourrait se produire dans l’avenir à d’aussi petites échelles que celle d’un département, explique M. Amm. Mais on a de bonnes raisons de penser que le réchauffement va rendre plus probables des sécheresses plus intenses et plus longues, mais aussi des épisodes de précipitations extrêmes. » Une oscillation entre extrêmes qui est, déjà, l’une des caractéristiques climatiques des contreforts méditerranéens des Pyrénées.

      Fort Impact sur la viticulture et l’élevage

      Le tourisme et l’agriculture font partie des secteurs les plus touchés. « Nous sommes depuis deux ans dans une situation extrêmement compliquée, avec des rendements faibles dans la plupart des secteurs, mais surtout dans les cultures non irriguées, résume Bruno Vila, arboriculteur et responsable local de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En particulier, la viticulture est très touchée ; la situation étant aggravée par l’état du marché. L’élevage est aussi énormément affecté : sur le département, nous avons beaucoup de fermes extensives autonomes en fourrage. La sécheresse a fortement réduit les réserves et, dès janvier, les exploitants devront acheter du fourrage pour nourrir leur cheptel. »

      Durant le printemps, les milieux agricoles ont affronté des associations écologistes désireuses de voir restreint le pompage dans les rivières, menacées d’assèchement. Le débit réservé de la Têt, par exemple, a été au centre de nombreuses polémiques arbitrées par la préfecture.

      « Tout au long de l’année, nous avons dû discuter avec tous les acteurs du territoire, pour fixer des niveaux de restrictions que nous pouvions imposer à tel ou tel, sans mettre en péril la survie économique des activités, explique-t-on à la préfecture. Nous avons aussi accéléré la mise en place des mesures d’adaptation, telle la récupération des eaux usées pour certains usages comme l’arrosage ou le nettoyage de la voirie… Il y a aujourd’hui sept stations d’épuration habilitées, dans le département. »

      Les restrictions d’usage ont aussi été l’occasion d’inciter les secteurs économiques à investir dans des infrastructures et des systèmes moins gourmands en eau. « Pour l’agriculture, nous avons par exemple modulé les restrictions en fonction des systèmes d’irrigation, en favorisant les plus économes comme le goutte-à-goutte, précise-t-on à la préfecture. Nous avons aussi incité les campings et les hôtels à mettre en place des systèmes de récupération des eaux de lavage de filtre de piscine, de manière que chaque litre d’eau serve deux fois. »

    • Stress hydrique : comment la vallée du Rhône fait face
      https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2023/12/11/stress-hydrique-comment-l-auvergne-rhone-alpes-fait-face_6205214_6065879.htm

      Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent le bassin rhodanien dans une situation climatique préoccupante.
      Par Richard Schittly (Lyon, correspondant), le 11 décembre 2023.

      C’est arrivé sans prévenir. Le 27 juillet 2022, dans le petit village de Clansayes, dans le sud du département de la Drôme. D’un coup, plus rien n’est sorti des robinets. Une coupure soudaine, généralisée. « Vous vous levez le matin et il n’y a plus d’eau du tout. Vous ne comprenez pas tout de suite ce qui arrive », raconte Maryannick Garin, maire du village de 600 habitants. Rupture de canalisation ? Beaucoup plus grave. En cherchant l’origine de la coupure, la municipalité se rend compte que le niveau de la nappe phréatique a trop baissé à cause de la sécheresse qui dure depuis des mois. Les pompes ne parviennent plus à puiser dans la source qui alimente depuis toujours la commune.
      « C’est un choc énorme. On se sent vulnérable, tout le monde comprend à quel point l’eau est précieuse », témoigne l’élu, (...)

      La hausse des températures va nécessiter de modifier le fonctionnement des quatre centrales nucléaires situées sur les rives du fleuve et de leurs dix-huit réacteurs. Objectif : limiter les rejets d’eau des circuits de refroidissement en périodes trop chaudes. Le ralentissement de la production l’été doit notamment concerner les trois centrales qui fonctionnent en circuit ouvert. Cette seule question des centrales nucléaires donne la mesure des efforts à accomplir : passer en circuit fermé deux centrales nucléaires suppose des travaux d’un coût d’un milliard d’euros.

      https://justpaste.it/edhxo

      #nucléaire

      Au Maroc...
      https://seenthis.net/messages/1038678

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • https://afriquexxi.info/Statues-coloniales-en-Afrique-Les-empires-contre-attaquent

    Statues coloniales en Afrique. Les empires contre-attaquent

    En dépit des déboulonnages menés lors de la décolonisation dans les années 1960, et des mouvements plus récents tels que « Rhodes Must Fall » en Afrique du Sud, de nombreuses statues coloniales sont encore debout sur le continent. Certaines ont même été (ré)installées dans les années 2000... Explications d’un surprenant revival.

    Sophia Labadi, 13 mars 2024

    En 2020, les déboulonnages de statues coloniales, esclavagistes et racistes qui ont eu lieu dans de nombreux pays après le meurtre de George Floyd, aux États-Unis, ont été largement et publiquement discutés. Ces débats affirmaient que les statues coloniales en Afrique avaient été contestées et déboulonnées depuis de nombreuses années. En réalité, les monuments coloniaux dans l’espace public en Afrique ont des histoires bien plus complexes et souvent méconnues, qui incluent la contestation et le déboulonnage, mais pas uniquement.

    Mon enquête historique, qui couvre les périodes allant des indépendances aux événements les plus récents, met en lumière trois grandes phases : l’ère des indépendances (1950-1980) ; les années 1990 et 2000, marquées par la riposte des empires ; et les contestations renouvelées des statues coloniales à partir des années 2010. Cette approche sur plus de soixante-dix ans permet d’exposer les périodes d’hostilité, d’amnésie, de remémoration et de contestations qui ont jalonné l’histoire de ces monuments. Enrichi par un regard régional, ce travail offre une compréhension affinée des multiples dimensions sociales, culturelles, géopolitiques et économiques liées à ces vestiges coloniaux. Cette plongée dans le passé offre également une perspective éclairante sur les débats actuels entourant les statues coloniales.

    (suite à lire en ligne. Version adaptée et traduite de l’article «Colonial statues in post-colonial Africa», publié par l’ International Journal of Heritage Studies )

    #Afrique #mémoire #histoire #colonialisme

  • Covid-19 : quatre ans après, les hôpitaux français ont retrouvé « au global » leur niveau d’activité d’avant crise, mais avec « des disparités préoccupantes »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/info-franceinfo-covid-19-quatre-ans-apres-les-hopitaux-francais-ont-ret

    La Fédération hospitalière de France souligne que si les hôpitaux ont retrouvé leur niveau d’activité « global » de 2019, ce n’est pas le cas pour certains secteurs comme la cardiologie, la rhumatologie, la greffe, ou la prise en charge des maladies digestives ou du système nerveux.

    Je note tout de même que ça fait trois ans et demi qu’ils nous disent que le Covid, c’est fini.

  • An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain
    https://mastodon.scot/@alanferrier/112113188376024928

    An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain to denounce the ongoing massacre of Palestinian civilians by the Israeli state.

    The sirens you can hear in the background are those of Guernica.

    https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/112/113/196/028/625/827/original/1d90969f33d0f879.mp4

    • Je suis totalement admirative par la capacité de lutte et de mobilisation des Basques. (bon, ils ont été à l’école de la contestation à la dure, hein !).

      Il y a une quinzaine d’années, on se prenait une pause au bistrot du Guggenheim de Bilbao en été, c’était peinard, tranquille.

      Et d’un coup, comme surgis de terre, on s’est retrouvés cernés par des centaines et des centaines de manifestants. C’était dense, bruyant et super bien organisé. Les banderoles en plusieurs langues revendiquaient la libération des prisonniers politiques en Espagne (c’est comme ça qu’on a su que tous les indépendantistes n’étaient pas rentrés chez eux) et des tracts étaient lancés et distribués partout pour expliquer la mobilisation.

      Puis pouf, plus personne, comme ça, en un claquement de doigt. Ils se sont dispersés de manière super efficace, impossible de savoir qui avait fait quoi.

      Les poulets ne se sont même pas déplacés : pas le temps et plus rien à voir.

      À l’époque, on était en train de perdre la grande bataille sur les retraites et je me suis dit qu’avec les méthodes de ces gens, on était certains de gagner.

      Je le pense encore.

      Un tel niveau d’organisation et d’efficacité, on n’a pas.

  • Luciana Peker : « Pour Milei, le féminisme est l’ennemi public numéro un » - AOC media
    https://aoc.media/entretien/2024/03/15/luciana-peker-pour-milei-le-feminisme-est-lennemi-public-numero-un

    Face aux oppressions fascistes et sexistes du président Javier Milei, la journaliste et militante féministe Luciana Peker a quitté l’Argentine pour venir s’installer en Europe. Elle s’évertue, depuis, à alerter l’opinion publique internationale sur les dangers d’une complaisance face à l’extrême-droite, notamment pour les droits des femmes.

    https://justpaste.it/b9l74

  • Raphael Pradeau sur X : « Depuis la Révolution industrielle, la mortalité infantile n’a cessé de diminuer en #France au fur et à mesure que l’État se développe et investit dans la #santé. Mais ça c’était avant la #casse du système public de santé : la France est repassée derrière les pays d’Europe du Sud ! » /
    https://twitter.com/raphpradeau/status/1769282325223715193

    • Pays d’Europe riverains de la mer Méditerranée considérés par les ceusses « qui ont fait l’Europe » comme étant « arriérés ». Excepté l’Italie du Nord plus urbanisée et industrialisée que le « Mezzogiorno ».
      C’est surtout d’un point de vue social que l’on pourrait parler d’arriération avec le maintien d’une économie de plantation et son lot d’ouvriers précarisés comme jamais.
      De plus ces régions qui bordent la méditerranée sont fortement impactées par le changement climatique.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mezzogiorno

  • Au Niger, la junte sourde aux pressions américaines
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/15/au-niger-la-junte-sourde-aux-pressions-americaines_6222262_3212.html

    Selon un conseiller du gouvernement de transition joint par « Le Monde Afrique », la délégation américaine a « dit vouloir reprendre la coopération militaire avec le Niger », après que celle-ci a été suspendue par l’administration de Joe Biden au lendemain du coup d’Etat. Mais à une condition, selon lui : que la junte puisse garantir à Washington que ses quelque mille soldats présents dans le pays « ne soient pas au même endroit, sur le même terrain, que les Russes ».
    Cette conditionnalité a manifestement irrité le régime nigérien qui ne cesse de se rapprocher de Moscou, notamment sur le plan militaire, depuis son arrivée au pouvoir. « On leur a dit leurs quatre vérités. Ce n’est pas la peine de venir chez nous pour nous faire des injonctions. C’est à nous de décider des termes de la présence étrangère sur notre sol ! », raconte la même source.
    Fin de non-recevoir
    Les Etats-Unis subiront-ils le même sort que la France, dont les soldats ont été chassés en 2023 après que la junte a dénoncé les accords de défense encadrant leur présence ?

  • Scriptes de la démocratie : les sténographes et rédacteurs des débats (1848–2005) http://journals.openedition.org/sdt/13695

    Témoins fidèles de ce qui se produit en séance, les rédacteurs des débats sont également les seuls témoins de tout ce qui constitue le « hors champ » et parfois le « hors règlement » de la séance. Or, la dimension procédurale de la séance, les oblige à une vigilance de tous les instants, car telle interruption peut s’avérer sans suite et telle autre peut jouer un rôle clé dans la dynamique de la séance et déclencher un « incident ». Les « incidents » sont bien entendu de nature et d’ampleur variées : joute oratoire, bruit, insulte, menace physique, irruption du public, révolution ! Évènements historiques, rares, mais qui nous rappelle le caractère d’imprévisibilité de la vie parlementaire.

    (…) Comme l’indique Hippolyte Prévost, directeur du service en 1848 : pour rendre la qualité d’un bon orateur, il faut un travail patient et invisible de l’écrit. Personne ne parlant comme il écrit, toute « improvisation » en séance oblige à un important travail de « révision » qui peut être assimilé à une « traduction ». H. Prévost a clairement explicité la nature « littéraire » de ce travail : resserrer, clarifier, émonder, réviser, avec « goût et tact », en dérobant aux lecteurs et à l’orateur, lui-même, les traces de l’intervention (Prévost, 1848). Cette activité de traduction est bien entendu toujours à l’œuvre. Certains rédacteurs des débats considèrent qu’elle est plus que jamais à l’ordre du jour en raison de la baisse des qualités oratoires des élus. Ils assument qu’il leur appartient de redonner du lustre à la fonction parlementaire et de contribuer dans le passage à l’écrit à une mise en forme autant stylistique qu’institutionnelle.

    (...) Devant le risque que comporte la loi relative au statut général des fonctionnaires (1946) qui prévoit l’égalité d’accès des hommes et des femmes à tous les emplois publics, ils font voter par le bureau de l’Assemblée en 1951 un numerus clausus qui les préserve (au prétexte de la difficulté de la charge, incompatible avec la « fragilité » de la nature féminine) de toute présence indésirable. L’arrêté stipule ainsi que le service ne peut comporter plus de 10 % de femmes. La digue tient jusqu’à ce que la nécessité de faire face à une surcharge d’activité oblige au recours ponctuel à des dames secrétaires. La porte étant ouverte, des demoiselles s’y engouffrent. Ainsi en est-il de Mlle A., « dame secrétaire » au Palais-Bourbon depuis 1953, auxiliaire au CRI au milieu des années 1960, qui se présente (manifestement contre l’avis du directeur du service) au concours de recrutement qui s’ouvre en 1968. Elle est classée cinquième sur six, alors que le concours pourvoit cinq postes, mais déclassée au profit du sixième candidat, au titre que le service ne pourrait supporter « sans grave dommage » le fait d’absorber deux femmes. Une autre femme, classée quatrième est en effet recrutée, devenant la première femme sténographe des débats de l’histoire du service. Mlle A. porte plainte devant le tribunal administratif qui statue dans un premier temps sur la seule question de la recevabilité de sa candidature. Devant la mobilisation des associations féminines et féministes, le tribunal se voit obliger de statuer au fond sur la légalité de l’éviction (et du numerus clausus). Le tribunal tranche en faveur de Mlle A. Elle est déclarée admise, mais n’est intégrée dans les cadres qu’en novembre 1973, après que le directeur du service ait refusé sa titularisation et que l’administration ait du faire face à une campagne syndicale en sa faveur.

    (…) Le rejet du magnétophone enregistreur est une autre affaire. L’objet est tabou jusqu’à la fin des années 1960. Il est interdit de mentionner son nom dans le service. Les plus anciens se souviennent de s’être équipés en secret de leur hiérarchie (cachant l’instrument dans leurs vêtements), soulagés de pouvoir recourir à l’enregistrement en cas de mauvaise « prise », mais effrayés d’être démasqués.

  • 🔴 En direct : plus de 60 Palestiniens tués dans des dizaines de frappes israéliennes nocturnes
    17 mars 2024
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240317-%F0%9F%94%B4-en-direct-plus-de-60-palestiniens-tu%C3%A9s-dans-des

    Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31 645 morts

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé dimanche un nouveau bilan de 31 645 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

    Parmi elles, 92 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d’un total de 73 676 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

    #Bilan

  • Comment l’industrie mondiale du pétrole alimente la guerre d’Israël contre Gaza
    Posted on mars 16, 2024 | Nina Lakhani | The Guardian | Traduction CG pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/comment-lindustrie-mondiale-du-petrole-alimente-la-guerre-disrael-contre-gaz

    Une analyse montre comment les avions et les tanks sont ravitaillés en carburant malgré la décision provisionnelle de la Cour internationale de justice avertissant Israël d’empêcher des actes génocidaires

    Les avions et les tanks israéliens bombardant les Palestiniens sont ravitaillés par quelques-unes de compagnies de carburants fossiles les plus rentables — et par les contribuables américains, selon notre enquête.

    Israël dépend du pétrole brut et des produits raffinés importés de l’étranger pour faire fonctionner sa vaste flotte d’avions de combat, de tanks et d’autres véhicules militaires.

    L’enquête, qui a été commandée par l’organisation sans but lucratif Oil Change International et partagée en exclusivité avec le Guardian, examine cette chaîne d’approvisionnement en pétrole, qui depuis le début du conflit à Gaza semble reposer fortement sur les combustibles fossiles d’Azerbaijan, du Kazakhstan, de Russie, du Brésil, du Gabon et des États-Unis. L’analyse de Data Desk, une entreprise de conseil technologique basée au Royaume-Uni et enquêtant sur l’industrie de l’énergie fossile, suggère que les principales compagnies de pétrole facilitant l’approvisionnement en pétrole incluent BP, Chevron, ExxonMobil, Shell et TotalEnergies. (...)

  • Être solidaire du peuple palestinien ne fait pas de vous un antisémite | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/nadir-dendoune/blog/130324/etre-solidaire-du-peuple-palestinien-ne-fait-pas-de-vous-un-antisemi

    J’ai toujours entendu que soutenir publiquement le peuple palestinien serait « dangereux » pour qui veut faire carrière dans les médias, le cinoche, ou dans l’art, que cela fermait énormément de portes, qu’il valait donc mieux faire l’autruche. Perso, j’ai toujours défendu la cause palestinienne. Haut et fort. Et je ne renierai jamais mes convictions.

    En privé, certaines personnalités me disent : « T’as raison c’est inadmissible ce qu’il se passe en Palestine mais moi, je préfère ne rien dire. » Je leur rappelle que la loi internationale est du côté du peuple palestinien.

    Leur peur est compréhensible : en France, certaines associations communautaires juives, des personnalités politiques ou médiatiques aiment intimider celles et ceux qui dénoncent un peu trop fort l’arbitraire israélien.

    Si certains craignent d’exprimer leur point de vue sur la question israélo-palestinienne, c’est qu’ils redoutent d’être traité d’antisémite.

    Comme l’a rappelé dernièrement l’historien Dominique Vidal, les journalistes Daniel Mermet et Charles Enderlin, le géopolitologue Pascal Boniface (liste non exhaustive) ont fait les frais par le passé de ce chantage à l’antisémitisme. Tous ont été poursuivis au pénal, tous ont heureusement été blanchis par la justice française. Une raison de ne pas avoir peur et de continuer à s’indigner du sort fait aux Palestiniens.

    • Déjà il y a plus de cinquante ans, en 1967, dans un texte publié dans Haaretz, des personnalités israéliennes écrivaient : « Notre droit de nous défendre contre l’extermination ne nous donne pas le droit d’opprimer les autres. L’occupation entraîne une domination étrangère. Une domination étrangère entraîne la résistance. La résistance entraîne la répression. La répression entraîne le terrorisme et le contre-terrorisme. Les victimes du terrorisme sont en général des innocents. La mainmise sur les territoires occupés fera de nous des assassins et des assassinés. Sortons des territoires occupés maintenant ! »

      Quelqu’un connaît-il la référence de ce texte ?

    • Un élément de réponse ici :

      https://aurdip.org/le-dernier-des-premiers-anti

      Soixante ans après avoir co-fondé le groupe de gauche radicale Matzpen, Moshé Machover revient sur l’héritage durable de l’organisation, les divisions internes qui ont conduit à sa disparition et les leçons à en tirer pour la gauche anti-sioniste d’aujourd’hui.

      .../...

      « Une nation d’assassins et de victimes d’assassinats »

      Ce pour quoi Matzpen est peut-être le plus connu est une courte annonce parue dans le journal progressiste Haaretz en septembre 1967, appelant Israël à se retirer des territoires qu’il venait d’occuper trois mois auparavant. Ce n’était pas à proprement parler une publication de Matzpen ; les 12 signataires relativement inconnus de l’annonce n’en étaient pas tous membres, mais tous étaient au moins « des sympathisants », selon Machover. Le texte est néanmoins devenu une partie importante de l’héritage de l’organisation.

      « Notre droit à nous défendre de l’extermination ne nous donne pas le droit d’opprimer les autres », disait-il. « L’occupation mène à une domination étrangère. Une domination étrangère mène à la résistance. La résistance mène à la répression. La répression mène au terrorisme et au contre-terrorisme. Les victimes du terrorisme sont pour la plupart des personnes innoncentes. S’accrocher aux territoires occupés fera de nous une nation d’assassins et de victimes d’assassinats. Nous devons quitter immédiatement les territoires occupés. »

    • Une autre source concernant cette déclaration mais en contradiction avec ce qui est affirmé auparavant, à savoir que Moshé Machover n’avait pas cosigné la déclaration rapportée par le journal Haaretz :

      Allocution de Michèle Sibony (UJFP) à Genève le 9 juin 2007 à l’occasion de la commémoration de l’occupation des territoires de Cisjordanie et Gaza suite à la guerre des six jours :
      https://ujfp.org/allocution-de-michele-sibony-a-geneve

      En conclusion je voudrais vous lire « une déclaration, publiée en septembre 1967 dans le quotidien Haaretz, la première prise de position publique contre l’occupation. Les douze signataires peuvent être considérés comme les pionniers de la lutte contre l’occupation en Israël. »
      . Je voudrais vous lire cet appel pour que entendiez combien il est juste, et combien nous pouvons en reprendre ensemble chaque mot aujourd’hui.

      « Notre droit de nous défendre contre l’extermination
      ne nous donne pas le droit d’opprimer les autres.
      L’occupation entraîne une domination étrangère.
      Une domination étrangère entraîne la résistance.
      La résistance entraîne la répression.
      La répression entraîne le terrorisme et le contre-terrorisme.
      Les victimes du terrorisme sont engénéral des innocents.
      La mainmise sur les territoires occupés fera de nous des assassins.
      Sortons des territoires occupés maintenant ! »
      (Shimon Tsabar, Haim Hanegbi, Rafî Zichroni, David Ehrenfeld, Uri Lifschitz, Arie Bober, Dan Orner, Moshé Machover, Schneour Sherman, Raif Elias, Elie Aminov, Yehuda Rozenstrauch)

      Nous devons être des millions dans le monde aujourd’hui à reprendre les mots de cet appel et à conclure avec lui : « sortez des territoires occupés maintenant ! »

      Les passages cités de G. Lévy, A. Burg, et l’appel de septembre 67 sont tirés de « La révolution sioniste est morte » (Voix israéliennes contre l’occupation 1967-2007) textes réunis et présentés par Michel Warschawski Ed. la Fabrique 2007

  • A propos de la guerre qui fait rien qu’à "être à nos portes". Une analyse d’une cruelle lucidité.

    Stéphane Audoin-Rouzeau : « Sur la guerre, nous sommes aux limites d’un déni de réalité » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/090324/stephane-audoin-rouzeau-sur-la-guerre-nous-sommes-aux-limites-d-un-deni-de

    StéphaneStéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste de la Première Guerre mondiale et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). Il a publié l’an dernier aux Belles Lettres La Part d’ombre. Le risque oublié de la guerre.

    https://justpaste.it/bfh8n

    • un réarmement véritable n’est possible ni industriellement, ni démographiquement, ni financièrement.

      Comme au moment du Covid, l’importation croissante du vocabulaire militaire dans le champ politique permet à peu de frais d’imaginer que l’on a prise sur le réel, alors que ce n’est pas le cas. Ce discours martial se veut sans doute performatif, mais je préfère me concentrer sur l’aveu étonnant du président de la République : « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. »

    • on ne sait pas ce que signifie vivre dans le temps de la guerre, un temps modifié dans lequel la dimension eschatologique prend une ampleur inégalée.

      On reconnaît le droitard académique (de guerre) à des formules telles que « l’Ukraine est en train de vivre sa crise de 1917 », mais effectivement l’offensive russe de printemps va tout chambouler, ce qu’on lit peu.

      #Russie #Ukraine #guerre #discours_martial

  • “Avec la suspension de la professeure Shalhoub-Kevorkian, le monde universitaire israélien sombre dans l’abîme”
    https://academia.hypotheses.org/55722

    L’Université hébraïque de Jérusalem a décidé de suspendre les activités d’enseignement de professeure Nadera Shalhoub-Kevorkian, chercheuse palestinienne-israélienne, à cause de ses déclarations au sujet de la guerre à Gaza. La suspension a été décidé sans l’entendre et donc, sa respecter … Continuer la lecture →

  • Le journalisme schizophrène ou la construction d’une manipulation médiatique alors même que les faits rapportés démontrent le contraire de ce que les éditocrates veulent mettre en avant.
    Le traitement des accusations d’antisémitisme, d’isalmogauchisme et de wokisme à Sciences Po
    La Une : Les dérives d’une grande école


    Le titre de la page intérieure : Une affaire d’Etat
    Le pot pourri des accusations d’antisémitisme

    Qui sont ces étudiants militants ? Les faits qui contredisent les accusations d’antisémitisme. Dans un autre article, des étudiants juifs dénoncent un climat de peur

    Les propos de la ministre Sylvie Retailleau

  • 45 élèves par classe dans une école maternelle : « Nos enfants sont découragés. Certains jours, ils n’ont plus envie d’aller à l’école »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/45-eleves-par-classe-dans-une-ecole-maternelle-nos-enfa
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Z0PJ7Uu4pmglgpxNq-uzrcFpbIY/930x620/regions/2024/03/15/whatsapp-image-2024-03-15-a-15-00-50-1ae318a7-65f48495c

    Pour Frédérique Blot, représentante syndicale SNUipp-FSU 93, à Noisy-le-Grand, le problème est loin d’être isolé. « Dans de nombreuses écoles de Seine-Saint-Denis, il manque des professeurs remplaçants. Un élève du département perd en moyenne une année d’enseignement sur toute sa scolarité. De telles conditions d’apprentissage, c’est de la maltraitance pour les enfants et les enseignants. »

    • Et ça donne des maternelles où les violences augmentent souvent sans soutien ni recours psy ou éducatif pour personne, que ce soit des enfants entre eux (pas assez de personnel pour encadrer) ou des adultes envers les enfants (pas assez de prise de conscience et d’encadrement bienveillant de toute part).

      A Clichy, nous avons été menacées d’un ça la suivra toute sa vie si vous persistez pour être intervenue et avoir demandé des explications et un rappel à l’ordre à la direction sur le comportement d’une instit, sûrement lassée de trop d’années seule avec des petits mais qui les avait copieusement insultés et pour certains tiré par l’oreille lors d’une sortie dont j’étais. J’ai vu à l’œuvre l’équipe enseignante défendre l’indéfendable, je leur ai alors demandé de me rappeler les lois et en quelle année on pouvait être, peut-être en 1850 ai-je soufflé médusée de leur mauvaise foi. La FCPE est restée inactive, parfois seuls leurs enfants les intéressent, même à LO.
      J’ai obtenu que mon enfant change de classe (perturbant pour tout le monde) et les témoignages des autres petits ont commencé à pleuvoir sur ces violences quotidiennes, notamment lors de la sieste.
      Je crois me souvenir que l’instit s’est mise en maladie 3 mois puis en retraite anticipée. (à l’époque c’était possible) Imagine à 65 ans entendre hurler 40 gamins autour de toi durant 40 ans tous les jours … ça devient de la torture sans jamais personne pour aider. Et vraiment, mon signalement était une réponse à ce que j’ai vu comme un appel à l’aide, violenter des enfants devant les parents ça ne pouvait pas être autre chose.

    • Dans les 90’s, j’ai connu des classes de maternelles avec 35 élèves de 2 ans et demi à 5 ans, donc au moins trois niveaux. Heureusement, c’était dans le cadre d’un remplacement donc pas plus de 15 jours. Par contre la collègue titulaire du poste était souvent en arrêt maladie. Dans ces conditions-là, on ne devrait plus parler d’établissement scolaire mais carcéral.

  • Elon Musk considère notre planète comme condamnée selon Jonathan Taplin
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/comment-4-milliardaires-de-la-tech-profitent-du-chaos-pour-imposer-leur-vision-

    Dans son ouvrage The End Of Reality, Jonathan Taplin alerte sur le futur amoral qu’imaginent Elon Musk, Mark Zuckerberg, Marc Andreessen et Peter Thiel.

    On ne présente plus Elon Musk ni Mark Zuckerberg. On connaît moins bien en France l’investisseur Marc Andreessen, qui a financé la plupart des grosses entreprises de la Silicon Valley, tout comme Peter Thiel, fondateur sulfureux de Paypal et de la société de renseignement technologique Palantir. 

    Jonathan Taplin a fait de ces quatre oligarques de la tech ses cibles dans son nouvel ouvrage The End of Reality : How Four Billionaires Are Selling Out Our Future (Public Affairs, septembre 2023). L’ex manager de Bob Dylan et producteur de Martin Scorsese, reconverti en observateur du monde des médias et de la tech, explique que ces quatre « technocrates » imaginent un futur très loin des préoccupations de 90 % de l’humanité (à savoir : le changement climatique et les inégalités sociales, par exemple). Puisque le monde selon Musk et compagnie repose sur des concepts qui nous menacent tous d’un point de vue « moral » et « politique », estime Jonathan Taplin. Il détaille quatre de ces concepts en particulier : le métavers, les cryptomonnaies, le transhumanisme et la colonisation de Mars, que défendent ces hommes, chacun à leur manière. Pour Jonathan Taplin, il y a donc urgence à combattre ces milliardaires. Son livre, qui s’appuie majoritairement sur des faits connus, a le mérite de relater leur pensée de manière claire et incisive. Interview.

    #Pensée_tech #Libertarianisme #Dystopie

  • Encore des rêves indociles de justice handie pour la fin du monde | Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
    https://www.harrietdegouge.fr/post/744487089696096256/encore-des-r%C3%AAves-indociles-de-justice-handie-pour

    Au cours des quinze dernières années, depuis que l’expression « justice handie » [disability justice] a été inventée par un petit groupe de personnes handicapées intersectionnelles et radicales, nous avons fait tellement de choses : nous nous sommes retrouvé‧es et nous avons changé le monde. Nous avons fait en sorte qu’il y ait un mouvement des personnes handicapées qui ne soit ni blanc, ni masculin, ni cis. Un mouvement handi où l’on a enfin pu commencer à parler non seulement des meurtres policiers de personnes handicapées noires et racisées, mais aussi des olympiades de la désirabilité validiste qui s’imposent à la communauté queer trans racisée. Nous avons créé des communautés handies et des manières profondes de prospérer. Source : Multitudes via Harriet de (...)

  • #Route_des_Balkans : les migrants noyés dans la Drina

    Des dizaines de migrants en route vers l’Union européenne meurent noyés chaque année dans les eaux froides de la #rivière #Drina entre la #Serbie et la #Bosnie et sont enterrés anonymement dans les cimetières voisins, où des activistes bénévoles tentent de leur donner une sépulture digne et de retrouver leurs proches sans nouvelles.

    https://www.arte.tv/fr/videos/119298-000-A/route-des-balkans-les-migrants-noyes-dans-la-drina
    #Bosnie-Herzégovine #cimetière #mourir_aux_frontières #vidéo #reportage #morts_aux_frontières #Balkans #noyade #migrations #réfugiés #frontières #cimetière #Nihad_Suljic #Vidak_Simic #Bijeljina #anonymat #identification #autopsie #ADN #DNA

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij