Supergéante

Retoquée profesionnelle.

  • A propos du vaccin qui ne protège pas, et plus précisément, de la déception pour le vaccin qui ne protège pas contre la contamination, et du vaccin qui ne protège pas sur la durée.

    On insiste sur la déception, et sur le fait que bon, un vaccin, ça devrait ceci et cela et que voilà, la preuve ultime qu’il ne fallait en fait ne rien faire. Ne pas se vacciner, ne pas se confiner, ne pas porter de masque.

    Il y aurait pourtant une façon constructive de traiter cette « déception ». Si le vaccin a tant de mal à être efficace dans la durée, n’est-ce pas plutôt du fait que ce virus est autrement plus redoutable que ce que les plus grands médecins de la galaxie l’analysaient en mars 2020 (ceux qui aiment les analogies à base de trottinettes en particulier) ?

    Alors, oui, ce vaccin n’est pas aussi efficace qu’on le souhaiterait. Mais l’immunité naturelle l’est encore moins ! C’est un point qui n’est pas encore assez asséné. Et avec les variants, c’est encore pire ! La réinfection est possible, et il n’est pas assuré qu’elle soit moins grave que la fois précédente.

    Cette accumulation de mauvaises nouvelles concernant Delta - et surtout Omikron - va-t-il provoquer le tête à queue nécessaire dans les politiques de santé suivies dans (presque) tout l’occident ? Rien n’est moins sûr, tellement le déni est fort à tous les niveaux.

    Anecdote pour illustrer ce déni : je file des FFP2 à mes proches. Je constate qu’ils ne sont pas utilisés. Alors que je ne cesse de dire qu’ils sont plus confortables et autrement plus efficaces.

    Le déni est fort, et le massacre à venir ne sera visiblement jamais assez cataclysmique pour inciter à une politique Zéro-Covid. C’est d’une certaine façon le désespoir.

  • Survivalistes d’extrême droite : quand les théories racistes s’ancrent dans nos territoires
    https://theconversation.com/survivalistes-dextreme-droite-quand-les-theories-racistes-sancrent-

    Cette reconquête devait se faire à partir de zones rurales, « libérées », les « bases autonomes durables » (BAD), inspirées des survivalistes, mais aussi des miliciens américains, comme moyen de survie. Celles-ci, sous l’influence des survivalistes américains d’extrême droite (miliciens et communautés suprémacistes blanches) sont conçues comme des bastions autarciques et lourdement armés.

    Concrètement, il s’agit d’acquérir des propriétés dans des zones rurales afin d’y établir des bases retranchées autosuffisantes tant au niveau alimentaire qu’énergétique, avec de quoi tenir une période difficile et de participer à une guerre civile jugée inéluctable.

    Les survivalistes d’extrême droite distinguent plusieurs niveaux de BAD, dont le dernier niveau consiste, pour ses acteurs, une fois installés dans des zones reculées, à mettre en place des communautés autarciques, sur le modèle des groupes extrémistes de droites étatsuniens, fondés durant la Guerre froide.

  • Des retards de livraison en librairie et la chaîne du livre menace d’exploser
    https://actualitte.com/article/103504/enquetes/des-retards-de-livraison-en-librairie-et-la-chaine-du-livre-menace-d-exp

    La crise du papier et de son approvisionnement continue d’angoisser, à raison. Car avec elle, une autre pénurie sévit : celle des recrutements pour les entrepôts. Emplois mal payés, éprouvants… les candidats ne se bousculent pas au portillon. Et depuis des semaines, les transporteurs ne suivent plus : une carence de chauffeurs routiers est partout observée.

    et de fait, la filière est en train d’exploser : MDS (Média participations) annonce suspendre le traitement des commandes d’ouvrage en un ou deux exemplaires

    Dans ce contexte, un peu plus largement, le directeur général de MDS (Média Participations) a adressé un courrier aux libraires de l’Hexagone. Plusieurs points en ressortent, illustrant les difficultés globales.

    D’abord, la hausse de l’activité de 84 % en regard de 2020 et des « progressions inhabituelles [ayant] considérablement impacté nos délais habituels de préparation de commandes ». La société a d’ailleurs tenté de pallier cette recrudescence, avec plusieurs mesures — allongement des horaires en semaine, travail tous les samedis et les jours fériés, mise en place d’une équipe de nuit pour le réapprovisionnement et le rangement. Mais rien n’y fait. Et cela entraîne de nouvelles mesures.

    « À l’approche des fêtes, nous sommes parfaitement conscients que les commandes enregistrées chez MDS jusqu’au lundi 13 décembre, 9 heures, doivent impérativement être livrées avant le 24 décembre dans vos librairies. Nous vous garantissons tout mettre en œuvre pour tenir cet engagement », note le directeur général. « Pour toutes les commandes de réassort, les titres dont la quantité commandée est inférieure ou égale à 2 exemplaires ne seront pas préparés. »

    • MDS est le distributeur actuellement d’une centaine de maisons d’édition : de nombreux éditeurs de BD (Dargaud, Dupuis, Blake et Mortimer) mais également des éditeurs de textes (Aux Forges de Vulcain, Le Nouvel Attila, Emmanuelle Colas, ActuSF), des éditeurs jeunesse (Little Urban, La Poule Qui Pond, Amaterra, Saltimbanque) et accueillera dans son giron dès janvier Le Seuil, Métailié, L’Olivier, entre autres

      vu sur FB dans le commentaire d’un libraire

    • Pour le Syndicat de la Librairie française (SLF), les petits éditeurs distribués par MDS peuvent passer à la trappe ! - ActuaBD
      https://www.actuabd.com/+Pour-le-Syndicat-de-la-Librairie-francaise-SLF-les-petits-editeurs-distrib

      Pour le Syndicat de la Librairie française (SLF), les petits éditeurs distribués par MDS peuvent passer à la trappe !
      […]
      Effectivement, ce qui manque dans ce message du SLF adressé à ses membres, c’est le minimum d’empathie et d’appel à la solidarité que l’on est en droit d’attendre quand une situation aussi pénible vous arrive.

      En ce qui nous concerne, nous publions ci-dessous la liste des éditeurs distribués par MDS et nous invitons libraires et particuliers de prendre contact avec chacun des éditeurs sur leur site web afin de se faire livrer par la voie qui leur semblera la plus appropriée, pour autant que l’intégralité de leur stock ne se trouve pas prisonnier de leur distributeur, leurs ouvrages avant Noël.

  • Derrière l’épidémie de bronchiolites, le Covid ? | Atlantico.fr
    https://atlantico.fr/article/decryptage/derriere-l-epidemie-de-bronchiolites-le-covid-sante-publique-france-infect

    On a donc d’un côté une vague clinique de bronchiolites qui progresse+++, et de l’autre côté une diffusion du VRS qui semble stagner à bas niveau, voire régresser. Tout ceci en plein concomitance d’une vague Delta associée à SARS-CoV-2… qui n’est pas recherché activement chez les 0-2 ans, et pour lequel on ne dispose donc d’aucune donnée pour évaluer son rôle dans la vague de bronchiolites. Je le répète, c’est une défaillance des organes de veille sanitaire. Pour illustrer cette lacune, il suffit de comparer les taux de dépistage SARS-CoV-2 dans cette même région ARA sur les classes d’âges pédiatriques. Là encore, le taux de dépistage des 0-2 ans est 4,1 à 9,9 fois moins élevé que dans le reste de la population pédiatrique.

  • Les cartes nous racontent-elles des craques ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/sans-oser-le-demander/la-cartographie-radicale

    Sous la notion de « cartographie radicale », Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz proposent une nouvelle manière de décrire les rapports de force globaux et les enjeux géopolitiques réels que masquent les cartes conventionnelles sous couvert d’objectivité.

    #cartographie_radicale @reka

  • Porter un masque est capital ; porter un masque est bien plus important que le fait de garder une distance de 3 mètres avec son interlocuteur

    An upper bound on one-to-one exposure to infectious human respiratory particles | PNAS
    https://www.pnas.org/content/118/49/e2110117118

    Significance

    Wearing face masks and maintaining social distance are familiar to many people around the world during the ongoing #SARS-CoV-2 pandemic. Evidence suggests that these are effective ways to reduce the risk of SARS-CoV-2 infection. However, it is not clear how exactly the risk of infection is affected by wearing a mask during close personal encounters or by social distancing without a mask. Our results show that face masks significantly reduce the risk of SARS-CoV-2 infection compared to social distancing. We find a very low risk of infection when everyone wears a face mask, even if it doesn’t fit perfectly on the face .

    We find, for a typical SARS-CoV-2 viral load and infectious dose, that social distancing alone, even at 3.0 m between two speaking individuals, leads to an upper bound of 90% for risk of infection after a few minutes. If only the susceptible wears a face mask with infectious speaking at a distance of 1.5 m, the upper bound drops very significantly; that is, with a surgical mask, the upper bound reaches 90% after 30 min, and, with an FFP2 mask, it remains at about 20% even after 1 h. When both wear a surgical mask, while the infectious is speaking, the very conservative upper bound remains below 30% after 1 h, but, when both wear a well-fitting FFP2 mask, it is 0.4%. We conclude that wearing appropriate masks in the community provides excellent protection for others and oneself, and makes social distancing less important.

    #masque

  • Sous les tapisseries, l’esclavage
    https://laviedesidees.fr/Sous-les-tapisseries-l-esclavage.html

    L’Hôtel de la Marine et l’École des Beaux-Arts ont récemment affiché deux versions des mêmes tapisseries du XVIIIe siècle, “Les Nouvelles Indes”. Pourtant les deux expositions disaient des choses très différentes sur l’esclavage et le #colonialisme.

    #Arts #racisme #art_contemporain
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/202112_marine.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20211207_marine.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20211207_marine.docx

  • Yeay ! Un chouette outil !
    Visualisation des voies de transmission et des mesures d’atténuation du SARS-CoV-2
    Ce schéma interactif et paramétrable selon plusieurs critères montre les différentes voies que peut emprunter le virus à l’origine du covid-19 lors de son transfert entre deux personnes. Plus la couleur est foncée, plus le risque estimé est élevé...
    👉👉👉 https://www.bmj.com/content/375/bmj-2021-065312


    #covid #covid19 #sars-cov_2 #infection

  • Deux ans d’épidémie et quelques constats :

    – le niveau de base des milieux alternatifs en matière de fonctionnement du corps humain sont pathétiques, bac -12000, un peu comme si il ne s’était rien passé depuis la théorie des humeurs,
    – Big Pharma est un problème, mais les vendeurs de molécules diluées et de vitamines inutiles à prix fort (sauf carences liées à une mauvaise/sous alimentation ou une maladie la supplémentation n’est pas nécessaire dans une société de surabondance), pas du tout, eux, ce sont des saints, pas des capitalistes du tout, ce sont des bienfaiteurs de l’humanité,
    – penser et lutter contre les défauts de notre époque, ce n’est pas se mobiliser pour l’accès au traitement pour les plus pauvres, ni en occident ni ailleurs, c’est diffuser des opinions personnelles non documentées sur le fonctionnement du système immunitaire, et se targuer de leur succès en milieu populaire - au sein desquelles pour différentes raisons sociales - l’épidémie fait un carnage,
    – à part dans certains milieux médicaux, où se mettent en place des groupes de travail incluant les patients/covid long et leur expertise, on a rien appris de la dernière épidémie mondiale toujours en cours, le sida, tant en terme de mobilisation que de pensée et d’action solidaire, de soutien aux malades longue durée et aux familles,
    – en Occident, on est toujours persuadé de notre supériorité vis à vis du reste du monde et on a toujours honte de rien, parce qu’on a tout (ie, des connaissances décédées en Algérie, qui auraient bien voulu être vaccinées, mais qui ne le pouvaient pas faute de stocks disponibles),
    – le covid, c’est les Autres (donc on s’en fout, non ? ),
    – les mobilisations à gauche sont pathétiques, individualistes (mon masque, ma liberté...) et peu pensées en terme de commun, de santé publique, de protection des plus vulnérables,
    – le covid, dans les médias c’est beaucoup de faux-débats auto-alimentés, et une maladie toujours sans visage, abstraite, des longues listes de chiffres,
    – plutôt que de faire des choses simples, maintenant qu’on connaît les modes de transmission du virus, on préfère les arsenaux techniques et la surenchère de surveillance informatisée, en grande partie parce que la prévention, c’est plus compliqué, c’est long, c’est cher de rendre des bâtiments ventilables, c’est pénible de faire que les gens se lavent les mains et mettent leur masque sur leur nez (après deux ans, c’est dingue),
    – les mesures indifférenciées, globales, qui ne sont pas ancrées dans des réseaux locaux, sans relais communautaires, ne marchent pas, on le sait (depuis... l’épidémie de VIH, mais j’ai l’impression de me répéter là) ... mais pourquoi tenter de mettre en place des trucs qui fonctionnent hein, ça serait vraiment dommage,
    – des médecins continuent à prescrire des antibiotiques pour lutter contre des virus, les études ça ne préserve pas de l’imbécilité,

    Bref, tout va toujours bien. Vive les milieux alternatifs, tellement indépendants, critiques et à contre-courant qu’ils en oublient qu’on a pas fait reculer la peste avec des éponges au vinaigre, ni des saignées.

    • C’est pas du mépris de regarder les choses en face et dire dans les milieux alternatifs on raconte absolument n’importe quoi sur le corps et la santé, sûrement encore plus qu’il y a 30 ans. Tout en disant dans le même texte que le solutionnisme technocratique n’a aucune raison de fonctionner et que ce qu’il faut c’est de l’éducation populaire et des mouvements experts+patients, qui font monter le savoir des deux côtés.

      Pensez-vous qu’il faut obliger les soignant.e.s à se faire vacciner, sans quoi ils perdent leur taff ?

      Bah… oui. La majorité des soignants le pense, et la majorité de la population le pense aussi. Qu’est-ce qu’il y a de compliqué à comprendre ? T’es soignant = tu t’occupes TOUTE la journée des personnes parmi les PLUS fragiles de la société : les malades, les vieux, etc. Donc tu te dois de faire toutes les actions qui réduisent la transmission d’un virus mortel chez ces personnes fragiles. Et c’est pas que telle action ou telle autre : c’est TOUTE les actions à la fois (masque + vaccin etc), pour réduire au plus infime les risques de transmettre (le fameux emmental). Si tu veux pas tout faire pour réduire ces risques malgré toutes les preuves du consensus (et non pas de tel ou tel expert) des gens de ton domaine (la santé), bah tu vas faire un autre métier, basta… Ya rien de réactionnaire à ça, et c’est même fou qu’on finisse par trouver réac de faire… le B.A.BA des choix de santé publique, et qu’on trouve inversement super radical de promouvoir le libertarisme individualiste (ma petite liberté de merde dans mon coin même si en travaillant j’ai X fois plus de risque d’infecter ceux que je suis censé soigner).

    • (Je m’égare mais… sortirez-vous dans la rue quand ils confineront les seules personnes non vaccinées ?) Sortirez-vous dans la rue un jour ??

      Je ne sais pas comment s’appelle cet effet de style, mais c’est assez grostesque : parce que oui je sors tous les jours dans la rue, et grosso merdo tout le monde sort tous les jours dans la rue (c’est juste qu’en ce moment ça caille). Non je n’ai pas peur d’aller dans la rue. Par contre j’en ai plus que ma claque des abrutis qui agitent le thème « ah ah, alors comme ça en vrai t’as peur de mourir, hein, c’est pas de l’altruisme c’est le contraire ».

      Alors le « drame » de confiner les « seules personnes non vaccinées », ça me fait doucement marrer comme posture progressiste. Quand on en arrive au point où un confinement serait nécessaire, il n’y a que deux alternatives au confinement des gens qui sont en train de remplir les hôpitaux alors qu’il existe un vaccin efficace et gratuit :

      – confiner tout le monde - et non ça me semble vraiment difficile, et moralement bien plus indéfendable que confiner/protéger les gens qui pourraient simplement se faire vacciner ;

      – et donc l’alternative qui reste, qu’on a déjà expérimentée avec succès grâce à Épidémiologiste 1er, et qu’on va subir quasiment à coup sûr : on s’arrange pour tenir avec l’équivalent en cadavres de deux avions de ligne qui s’écrasent par jour, pendant d’interminables mois, et ça c’est la ligne qu’elle est vachement solidaire et progressiste.

      Et ce qui est fabuleux avec cette solution qui éviterait de « discriminer » les non-vaccinés, c’est qu’elle va tuer chaque jour 10 fois plus de personnes non-vaccinées que de vaccinées. La discrimination se fera d’elle-même, ça aussi c’est un aspect vachement solidaire et progressiste.

    • Je sais bien, mais là c’est comme Rasta, marre de voir venir ici les mêmes foutaises que sur Twitter, et de se faire systématiquement inverser les valeurs morales et le vocabulaire :
      – tuer les vieux par paquets de cent pour surtout ne pas réclamer aux gens une piqûre de vaccination, c’est progressiste,
      – ne pas vouloir tuer les vieux et contaminer ses enfants, c’est pas altruiste, c’est être peureux et avoir peur de la mort,
      – trouver que se laver les mains, ne pas fumer pendant qu’on opère et se faire vacciner, c’est un peu le minimum vital quand on est soignant, c’est du mépris.

    • @noun il n’y a pas vraiment de rapport entre ce que j’ai posté plus haut et l’article que tu réfères.
      – A savoir, qu’on pourrait faire appel aux expériences glanées au cours de l’épidémie du sida, pour faire ce qu’on appelle de la santé communautaire, qui a montré son efficacité dans différents contextes,
      – A savoir que l’épidémie en cours révèle que l’éducation au corps et à la santé est pathétique et qu’on pourrait travailler à ça aussi,
      – Que pour beaucoup cette maladie est abstraite car il n’en voient ni les malades longs, ni les morts et que par conséquent, s’en protéger leur semble inutile et liberticide (un masque, liberticide, well),
      – Que protéger les autres, c’est massivement après moi le déluge, que penser en terme individuel, ce n’est pas faire de la santé publique,
      Qu’il y a un problème d’accès aux traitements (des antipyrétiques déjà, à oui, aux vaccins aussi) et à la santé en général, qui se réparti entre riches et pauvres, entre les nords et les suds, et que cette question de l’accès aux traitements - un beau combat de gauche non ? - apparaît très peu...

      Rien ici pour soutenir la méthode CST actuelle.

    • @noun
      Ps : sur la vaccination obligatoire de certains professionnels, ou pour se rendre dans certains pays c’est déjà le cas, car on ne peut pas travailler dans le secteur hospitalier sans certains vaccins (diphtérie, polio, tétanos etc.) ou aller dans certains pays sans être vaccinés, par exemple contre la fièvre jaune, ou même la méningite parfois.

    • @monolecte là, je craque un peu, je dois dire, j’ai arrêté beaucoup de choses, pour ne pas avoir à m’énerver, mais ça devient grave, mais grave. Comme quelqu’un qui m’a avoué prendre des antibios préventivement, mais comme est-ce possible ? Entre ça et la surconsommation de vitamines, c’est à se taper le crâne partout.

    • « À chaque élection, on veut connaître le résultat avant même que les Français aient voté. Cette année où l’on est allé jusqu’à imaginer convoquer les sondeurs pour désigner les candidats, on atteint des sommets », déplore François-Xavier Lefranc, rédacteur en chef de Ouest-France.

      Pourquoi consulter les citoyens alors qu’il est si simple d’attendre les sondages ? Pourquoi se casser la tête à bâtir un programme politique alors que pour quelques milliers d’euros, des sondages vous diront ce qu’attendent les gens ? Pourquoi s’enquiquiner à débattre avec les militants politiques pour désigner un candidat alors que les sondages peuvent s’en charger ?

      #élections #présidentielle #sondage

    • [L]e recours systématique aux sondages pour éviter de se pencher sérieusement sur les programmes des candidats (ou pour pallier l’absence de programme) nous paraissant dangereux pour la démocratie, Ouest-France ne réalisera aucun sondage sur le sujet avant l’élection.

  • Their Jobs Made Them Get Vaccinated. They Refused.

    The willingness of some workers to give up their livelihoods helps explain the country’s struggle to contain the pandemic.

    https://www.nytimes.com/2021/10/24/nyregion/new-york-workers-refuse-vaccine.html
    Under the threat of losing their jobs, hundreds of thousands of New Yorkers finally got a Covid-19 vaccine. Teachers, nurses and home health aides accepted their occupations’ mandates. The mass resignations some experts had predicted did not occur, as most workers hurriedly got inoculated.

    Josephine Valdez, 30, a public school paraprofessional from the Bronx, did not.

    Failing to meet the New York City Education Department’s vaccination deadline, Ms. Valdez lost her job this month. She is among the 4 percent of the city’s roughly 150,000 public school employees who did not comply with the order

    • She is also part of a sizable, unwavering contingent across the United States whose resistance to the vaccines have won out over paychecks, or who have given up careers entirely.

      This month, Washington State University fired its top football coach and several other members of the team’s staff after they refused to get vaccinated. In Massachusetts, where a state mandate took effect this past week, at least 150 state police officers resigned or filed paperwork signaling plans to do so.

      Their resistance goes against reams of scientific data showing that the Covid-19 vaccines are overwhelmingly safe and effective and have reduced hospitalizations and deaths.

      To public health officials, and the majority of Americans, the defiance is unreasonable and incomprehensible. Who would jeopardize their families’ financial security over a shot that has been proven safe and effective at preventing death?
      That is not the way the holdouts see it. In interviews, New Yorkers who have given up their livelihoods spoke of their opposition to the vaccines as rooted in fear or in a deeply held conviction — resistance to vaccination as a principle to live by, one they put above any health, job or financial consideration.

    • (...) As Ms. Valdez packed up her classroom on her final day, Oct. 1, her students became distressed, she recalled.

      “The kids, they were telling me not to leave, to just go get the vaccine,” said Ms. Valdez, who has moved back in with her parents. “I had to explain to them, the government doesn’t own my body.”

      She is now tutoring an elementary school student whose parents chose to remove their daughter from public school because they oppose the mask requirement for children.

    • Ms. Malek, who was previously a nurse at Erie County Medical Center in Buffalo, refused vaccination and resigned last month. She is her family’s sole breadwinner, she said, and will be working at an Atlanta hospital on shifts that can last two months at a time.

      “I’ve had anxiety attacks, crying, I’m a hot mess,” said Ms. Malek, who chose not to get vaccinated because she fears possible side effects. “ I don’t want to walk away from this career. I don’t want to walk away from these people who need us. But I also need to know that I am going to be healthy.”

    • “I’ve dedicated my whole life to helping kids,” said Ayse Ustares, a school social worker who is a 20-year veteran of New York City’s schools. She said she had refused to get vaccinated because she had been sick with Covid-19 and believes she now has natural immunity.

    • (...)A Baptist Christian, he said his opposition to abortion was one factor in his refusing the vaccines, which, like many common over-the-counter medicines, were tested or developed using research from fetal cells collected decades ago.(...)

      “I’m not one of these anti-vaxxers as a whole saying, ‘It’s fake.’ It’s not fake,” he said. “I feel very strongly you can get sick and you can die from this. I took care of people who died from this.”

    • Crisleidy Castillo, who was a special-education teacher in the Bronx, said she refused to get vaccinated because she was still breastfeeding her daughter and had concerns because the vaccine had not been tested on women who were breastfeeding.

  • Au nom du père - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=2zZRFJ1oXHA

    Sur la transmission du nom de famille

    #inertie #patronyme

    L’article du philosophe William MacAskill évoqué dans la vidéo : https://www.theatlantic.com/sexes/archive/2013/03/men-should-consider-changing-their-last-names-when-they-get-married/273718

    Un article de la sociologue Virginie Descoutures sur le nom des femmes et sa transmission : https://www.cairn.info/journal-mouvements-2015-2-page-43.htm

    Les statistiques de noms donnés aux enfants en France pour 2014 : https://www.insee.fr/fr/statistiques/1379722

    Et la même chose pour 2017 : https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/focus/double-noms

    Par curiosité, j’ai cherché des données sur la transmission du nom du père au Royaume-Uni et je n’ai pas réussi à en trouver. Si vous en trouvez (ou si vous trouvez pour d’autres pays ou pour d’autres années en France, ce sera toujours intéressant), envoyez-moi le lien et j’ajouterai ça ici.

    Sommaire

    0:00 - Intro. Un point aveugle moral
    2:59 - Une norme hégémonique
    4:27 - Que dit la loi ? Égalité formelle et non réelle
    6:58 - Le poids du statu quo
    9:05 - Quelle norme alternative ?
    11:05 - Le cas du Royaume-Uni et de Will MacAskill
    12:53 - La norme actuelle satisfait-elle le principe de tort ?
    14:49 - Conclusion. Quel avenir ?

    Ah et n’oublions pas la vidéo drôlatique sur les noms dans les RPG : https://youtu.be/gzBZFArR4mc

    • Via reddit

      Libération » a identifié plus d’un millier de sites complotistes en France. Certains d’entre eux génèrent d’importants revenus grâce à des audiences colossales. Jackpot pour leurs propriétaires, qu’ils soient groupes politiques, Etats étrangers ou particuliers.

      par Maxime Macé et Pierre Plottu

      Plus de 33 millions de visites par mois. Ce chiffre hallucinant est celui des visites cumulées du seul top 10 des sites internet de désinformation en français recensés par Libération. Au total, après plusieurs mois d’enquête, ce sont plus d’un millier de plateformes en activité que nous avons pu identifier, allant du blog pas si confidentiel au site dont l’allure professionnelle peut tromper un œil non averti. Impossible de calculer précisément le nombre total de Français pris dans les filets de cette « désinfosphère ». Mais un autre chiffre frappe : les 100 plus importantes de ces plateformes totalisent au bas mot 60 millions de visites et 150 millions d’articles consultés chaque mois, selon les données accessibles publiquement. C’est l’équivalent de l’audience (calculée par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias) des sites de Libé, le Point, France Bleu et Europe 1… réunis.

      « Pansionisme » et « complot » du 11 Septembre, Eric Zemmour et le professeur Raoult, prétendu grand remplacement, mesures sanitaires comparées à des « crimes contre l’humanité », « nanoparticules » dans les vaccins contre le Covid-19… Parcourir ces sites est une plongée dans ce qui se fait de pire en matière de fausses informations. Un contenu qui oscille entre titres accrocheurs, petites manipulations et gros mensonges, et qui viendra ensuite inonder les réseaux sociaux.

      Ciblage des internautes

      Un documentaire de Complément d’enquête (diffusé en septembre sur France 2) a mis en exergue les revenus parfois importants que peuvent dégager ces plateformes. Car « elles exploitent, si ce n’est détournent, les outils de publicité ciblée sur Internet », explique à Libé Nicolas Lebrun, fondateur de l’entreprise Ad Safe as Possible, spécialiste de la protection d’image de marque contre ces discours. Il ajoute que « pour le moment, le marché est relativement neuf et les annonceurs ou prestataires n’ont pas encore pris la mesure du sujet ».

      La technique tout d’abord. La publicité en ligne fonctionne désormais massivement sur le ciblage des internautes via des outils automatisés, appelés « programmatiques ». Concrètement, une marque indique à ses prestataires qu’elle souhaite, par exemple, toucher les hommes âgés de 25 à 35 ans, urbains, de région parisienne, passionnés de tennis et plutôt diplômés du supérieur – autant d’éléments connus grâce aux cookies internet notamment. La machine fait le reste : les encarts publicitaires de ladite marque sont diffusés aux internautes collant à ces critères, quel que soit le site sur lequel ils se trouvent.

      Une révolution : les marques n’achètent plus une pub dans un titre de presse précis ou sur le panneau d’une ligne de bus présélectionnée, mais elles ciblent désormais des personnes (ou plutôt des groupes de personnes) sans se préoccuper du support de diffusion. Selon la réglementation, les prestataires doivent lister, pour leurs clients, les sites sur lesquels leurs publicités sont diffusées. Mais en pratique, ce n’est pas souvent le cas, nous glisse une source interne à une entreprise spécialisée. Dès lors, il est difficile pour une marque de savoir avec précision où est visible sa pub.

      Administrations ou entreprises privées peuvent ainsi se retrouver exposées sur des sites haineux ou complotistes. A l’image, comme a pu le constater Libération, de ces campagnes de recrutement pour l’armée de terre diffusées sur des plateformes ouvertement racistes ou dénonçant la « franc-maçonnerie luciférienne »… « Ces sites se jouent des outils de détection sémantique des discours haineux qui ne peuvent analyser la zone grise, celle où on use de périphrases pour tenir des propos qui tombent sous le coup de la loi, explique Nicolas Lebrun. Quant aux fake news, aucun outil sémantique ne peut les repérer avec certitude : il faut des moyens humains. »

      Une manne bien identifiée

      Marques ou intermédiaires mis face à cet état de fait par Complément d’enquête ont eu tendance à botter en touche, mais certains ont préféré assumer. Comme ce haut fonctionnaire du fisc qui, sous couvert d’anonymat, a répondu en substance que son sujet n’était pas de contrôler où sont diffusées ses pubs, quand bien même elles financeraient des sites de désinformation, mais de faire payer leurs impôts aux contribuables.

      Une manne qu’ont bien identifiée les acteurs de la désinfosphère. Tel ce site américain fort de dizaines de millions de visites mensuelles dont Complément d’enquête a estimé le revenu publicitaire à 200 000 euros par mois. C’est aussi la foule de plus petites plateformes identifiées par Libé qui, en France, monétisent leurs pages pour des revenus certes bien inférieurs, néanmoins intéressants à l’échelle d’un particulier.

      Si les standards de rémunération du marché sont très variables en fonction de la qualité de la publicité diffusée, l’IAB France, une association de professionnels du secteur, a calculé que le revenu moyen est de 96 centimes pour mille impressions d’un encart publicitaire (le nombre de fois où il est « vu »). Un site qui enregistre un million d’impressions par mois peut donc espérer générer entre 900 et 1 000 euros de chiffre d’affaires mensuel. L’estimation est basse, compte tenu de ce que confirme en off l’administrateur d’un de ces sites que nous avons pu contacter. Or nous avons identifié plus d’une quarantaine de sites qui dépassent ce seuil, certains montant même beaucoup plus haut, avec deux, trois, quatre et jusqu’à près d’une dizaine de millions de pages vues. Jackpot.

      « La séquence pandémique a accéléré la diffusion de toutes les théories complotistes, celles liées au Covid-19 comme celles du “complot juif”. Ça a été une opportunité inédite pour la désinfosphère de pousser ses contenus ».

      — Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’université Paris-Diderot

      Des revenus qui permettent aux acteurs de la désinfosphère de se professionnaliser et d’accroître encore une influence déjà loin d’être négligeable. Par exemple, si la pseudo-théorie du « grand remplacement » truste désormais les plateaux de télévision, ce concept est en réalité réapparu sur les sites d’extrême droite il y a quelques années, notamment à travers la figure de Renaud Camus. La désinfosphère a ensuite donné de la visibilité à son discours raciste, le répandant dans des cercles de moins en moins confidentiels au point qu’il est désormais porté par un quasi-candidat à l’élection présidentielle.

      « Il est parfois difficile de traduire l’effervescence en ligne dans le réel. Toutefois ,le film Hold-Up, qui a incubé dans les marginalités de la désinfosphère et qui est subitement devenu un objet médiatique, n’aurait intéressé que quelques milliers de personnes sans accélération algorithmique et militante. Grâce à l’audience des sites qui en ont fait la promotion, des centaines de milliers de personnes ont pu le voir », explique Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’université Paris-Diderot et observateur du conspirationnisme. Mais c’est aussi l’exemple du rôle joué par la désinfosphère américaine dans l’accession au pouvoir de Trump.

    • Les sites d’extrême droite fortement avantagés
      https://www.ladn.eu/media-mutants/presse-et-nouvelles-ecritures/audience-site-desinformation-france

      [...] Bien que très médiatisé depuis la crise du Covid, France Soir ferait office d’outsider dans la galaxie des médias de la désinformation. Les géants du secteur existent depuis plus de 10 ans. Égalité et Réconciliation, Fdesouche ou bien encore Boulevard Voltaire sont des affaires qui roulent avec des audiences respectives de 20, 8,3 et 5 millions de visites par mois. De quoi amasser un bon pactole.

  • Alcool, l’ivresse collective

    L’alcool est une drogue qui, en Suisse et dans un grand nombre de pays, est légale. La consommation d’alcool est même banalisée dans les sociétés occidentales. A l’heure de l’apéro, lors d’une fête ou d’un dîner aux chandelles, l’alcool devient rituel social. A tel point que celles et ceux qui ne boivent pas sont amenés à se justifier, et se sentent parfois exclus. Mais si, en général, cette consommation est dite maîtrisée, certain.e.s peuvent se faire dépasser par l’alcool et tomber sous son emprise. L’alcoolisme est responsable d’environ 10% des décès chez les hommes et 5% chez les femmes, d’après des chiffres de 2017 relayés par l’Observatoire suisse de la santé. Comment expliquer l’importance de la place de l’alcool aujourd’hui, malgré ses effets délétères ?

    https://www.rts.ch/la-1ere/programmes/vacarme/12477417-alcool-livresse-collective.html

    #radio #alcool #addiction

    • Je regardais un doc l’autre soir sur Arte, diffusé à pas d’heure.
      ARTE Regards - Les conséquences de l’alcoolisme sur les enfants
      https://www.arte.tv/fr/videos/090637-031-A/arte-regards-les-consequences-de-l-alcoolisme-sur-les-enfants

      En Irlande du Nord, la consommation d’alcool est très répandue chez les femmes enceintes, ce qui a de terribles conséquences sur les enfants à naître. À ce jour, rien n’est fait pour sensibiliser et soutenir les familles concernées. Une mère a donc décidé de s’engager pour faire changer les mentalités. « ARTE Regards » la suit le 9 septembre, Journée mondiale de sensibilisation au Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF).

      Il dure que 30 mn mais je ne suis pas allé au bout, trop déprimant.

    • @monolecte c’est mon quotidien... non seulement tu dois toujours te justifier et les gens te regardent mal, mais en plus il n’y a que très peu d’alternatives dans des bars... car tu passes vite aux seuls alternatives des boissons super-sucrées de marques que je boycotte par ailleurs.
      Pour cela, en Allemagne je trouvais que c’était plus facile...
      En fait, je ne bois pas d’alcool, car j’aime pas (ou que très rarement - une fois par an ?- et que certaines boissons spécifiques qui « passent »...). Mais à chaque fois c’est : « Tu es malade ? », « Tu es enceinte ? »... Bordel, non ! J’aime pas, c’est tout.

      #rituel #rituel_social #exclusion #justification #drogue #alcoolisme

    • Je suis assez amateur de boissons alcoolisées mais clairement quand on n’a pas envie de boire (ce qui m’arrive) c’est assez compliqué car comme cela a été dit il n’y pas vraiment d’alternatives proposées, que ce soit au bar ou chez les gens (à part verre d’eau égayé d’un peu de sirop ou soda/cocktail trois fois trop sucré) et deuxièmement on se retrouve vite sollicité pour boire de l’alcool (même par le barman). Quelques bars font l’effort de servir de la bière sans alcool pas trop mauvaise (et même en pression !) mais c’est trop rare. La ginger beer pourrait aussi être une alternative intéressante, aucun bar autour de chez moi n’en sert et je n’en trouve pas à la supérette du coin non plus (le point positif c’est que ça me pousse à parfois préparer des infusions de gingembre maison).

    • En France c’est exactement ce que dit l’article : un rituel social. A tel point que quand tu refuses, c’est presque une insulte d’où l’insistance des gens et leur étonnement.
      C’est extrêmement pénible et particulièrement exclusif. Tu es jugé « bizarre », barbant, trop sérieux (enfin ça c’est quand tu prends de l’âge, avant c’est juste que t’es encore ado). Bref les gens t’évitent.
      J’ai lu récemment qu’au Moyen Age les européens préféraient boire de l’alcool car l’eau était réputé porteuse de germes. Soit.
      Je n’arrive quand même pas à m’enlever de l’idée que l’industrie de l’alcool a réussi là où l’industrie du tabac ne l’a fait que partiellement.
      L’alcool est profondément ancré dans notre culture. A tel point que l’on mobilise énormément de terrains pour sa production là où, il y a une centaine d’année, on produisait du blé (je ne parle pas des cépages de grands crus bien sûr). Mais l’alcool c’est pas comme le biocarburant, c’est de l’agriculture, ça alimente donc tout le monde s’en fout.
      Dans ma famille ça a surtout alimenté la destruction. Je n’arriverai jamais à me dire que les familles détruites valent bien tout ceux qui s’en servent pour se désinhiber (où s’imbiber comme disait ma mère ;) ).

    • Oui, j’adore la ginger beer et la ginger ale , mais pas évident d’en trouver, surtout de la pas trop sucrée. Ma préférée est la Fiver Tree. Sinon, il y a la root beer , encore plus rare, un peu trop sucrée et avec un gout de Trophires très prononcé.

      Sinon, j’aime bien le virgin mojito et socialement, ça passe pas trop mal.

      Cela dit, je trouve que rien ne vaut une Guiness pression, de temps à autre.

    • Et bien... Je dois dire que depuis que j’évolue professionnellement dans les milieux dits culturels et artistiques (positions non artistiques ouf), j’en suis revenue à une forme de sobriété militante comme dans ma jeunesse, mais en version moins bourrine que quand j’admirais Rollins et Mckaye.

      Je considère toujours que mon désintérêt pour l’ivresse et les états modifiés de conscience m’ont sauvé la vie face aux vissicitudes et claques de mon parcours perso. J’avoue que j’apprécie les bières de qualité, en petite quantité, puisque j’ai fini par réaliser qu’on pouvait boire de l’alcool sans s’enivrer.

      Mais progressivement depuis le début du covid-19 et les difficultés engendrées par la pandémie, j’ai décidé de tout virer, parce que j’ai constaté qu’avec la réduction de ma vie sociale, je n’avais même pas envie de ces petites bières fraîches.

      Je rejoins tout ce que vous avez évoqué au dessus sur la culture de l’alcoolisation, les difficultés de trouver de bonnes boissons n-a non sucrées jusqu’à l’écoeurement et la non disponibilité des bières sans alcool agréables, dans les bars.

      Il m’est arrivé de faire remarquer qu’il y avait une législation cadrant la consommation d’alcool au travail et que ça s’appliquait à tous les secteurs ce qui m’a fait entrer dans la catégorie rabat-joie à vie. Je hais la culture des vernissages et de la socialisation alcoolisées obligatoire dans le monde culturel (comme je haïssais le litron et la coke sous le bureau dans la presse).

      Mais c’est la question de l’impact de l’alcool sur les enfants qui est le cœur de ma préoccupation, même si encore une fois je n’ai eu aucune pratique de l’ivresse avancée dans ma vie et peu de goût pour l’ivresse même légère. Les amis et connaissances néanmoins parents qui s’écroulent devant leurs enfants comme si ça ne les affectait pas, je ne peux plus du tout être témoin silencieux et ne souhaite pas non plus faire témoin gênant. Donc, je m’isole ou disparaît tôt.

      Le reportage d’Arte c’est la version ++ mais avant ça il y a beaucoup de conséquences psychologiques négatives sur les enfants, pas besoin d’être un grand clerc pour le voir...

    • 😔 @supergeante je pense que si tu ne veux plus être témoin silencieux et si tu ne veux pas être témoin gênant tu es dans une impasse malheureusement.
      Après avoir un peu tout tenté, j’en suis venu à 2 extrémités...un peu contradictoire (car quand tu ouvres ta bouche sur quelqu’un qui s’écroule ivre mort devant ses enfants...c’est toi qui est considéré avec un comportement inadapté et du coup c’est presque contreproductif).
      Je ne participe plus aux soirées (et oui c’est dur...mais c’est le prix de l’impasse que je viens de décrire) et pour les soirées « obligatoires » (mariage, travail, etc...) je prends le verre (et soit je le file à un pote qui me connaît et qui me juge pas, soit je le vide discrètement (dans des endroits appropriés 😅)

  • Réputé sûr, Protonmail a livré à la police des informations sur des militants climat

    Le fournisseur de courriers électroniques chiffrés suisse Protonmail a fourni sous contrainte légale des informations sur des militants français de Youth for Climate, qui ont par la suite été perquisitionnés. Une procédure qui illustre « l’acharnement » policier sur les activistes climat et les limites de la confidentialité sur internet.

    https://reporterre.net/Repute-sur-Protonmail-a-livre-a-la-police-des-informations-sur-des-milit


    #internet #fliquage