Suske

Dans LapSuske, il y a Lapsus et Suske, tu saisis ?

  • #Nucléaire en #Belgique - comédie en quelques actes

    – 22/10/2021 | Marie-Christine Marghem (MR) : "Nous ne sommes pas prêts pour sortir du nucléaire" https://trends.levif.be/economie/politique-economique/marie-christine-marghem-mr-nous-ne-sommes-pas-prets-pour-sortir-du-nucleaire/article-normal-1482899.html
    – 26/10/2021 | Spécialiste : "Ecolo n’adresse le problème de l’urgence climatique que sous la contrainte" - Politique Economique - Trends-Tendances
    https://trends.levif.be/economie/politique-economique/damien-ernst-ecolo-n-adresse-le-probleme-de-l-urgence-climatique-que-sous-la-contrainte/article-normal-1483655.html
    – 09/03/2022 | Le gouvernement mise sur un “grand accord” énergétique pour le 18 mars | Belgique | 7sur7.be
    https://www.7sur7.be/belgique/le-gouvernement-mise-sur-un-grand-accord-energetique-pour-le-18-mars~aca002e2
    – 17/05/2022 | Engie pose ses conditions à une prolongation du nucléaire jusqu’en 2035 | Economie | 7sur7.be
    https://www.7sur7.be/economie/engie-pose-ses-conditions-a-une-prolongation-du-nucleaire-jusquen-2035~a148241

    Et entretemps...

    – 04/05/2022 | Electrabel double les dividendes d’Engie en lui remontant 1,2 milliard d’euros - Le Soir
    https://www.lesoir.be/440014/article/2022-05-04/electrabel-double-les-dividendes-dengie-en-lui-remontant-12-milliard-deuros

    Les résultats d’Electrabel en 2021 lui ont permis d’envoyer 1,24 milliard d’euros de dividende à Engie – sa maison mère –, écrivent L’Echo et De Tijd dans leur édition de mercredi.

    Et...

    « Cela est conforme à la politique adoptée par Electrabel, qui suppose de reverser entre 65 et 75 % des résultats récurrents à la maison mère », explique Patrick Gaussent, son directeur financier.

    C’est la politique de la maison ^^. C’est qui encore qui a financé tout ça dans les années, disons 1960-1970 ? Contribuquoi ?

  • Absences dans les écoles : de nouvelles données continuent de sonner l’alerte

    Alors que les ministres de l’Enseignement et de la Santé ne parviennent toujours pas à trouver de solution pour aider les écoles, le Segec dévoile ses estimations de classes et écoles fermées.
    (...)
    https://www.lesoir.be/420385/article/2022-01-26/absences-dans-les-ecoles-de-nouvelles-donnees-continuent-de-sonner-lalerte

    Pour savoir à quel point l’école est touchée par le variant omicron, on devrait pouvoir se tourner vers l’ONE qui compile les chiffres. Malheureusement, ils ne sont toujours pas disponibles pour dresser un état des lieux… de la semaine dernière. Heureusement, le Secrétariat général de l’enseignement catholique (Segec) travaille de son côté. Il dévoile chaque mercredi des estimations que l’on peut rapporter au niveau de toute la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    En radio ce matin, Etienne Michel, le directeur du Segec, avait dévoilé les premières données au niveau du taux d’absence dans le primaire et maternelle. Pour rappel, un enseignant sur cinq était absent ces derniers jours. Du côté des élèves, on frôle les 30 % !

    Plus de 1.000 classes fermées

    Conséquence directe des protocoles actuels qui veulent qu’une classe ferme quand quatre cas positifs ont été détectés sur une semaine : 15 % des classes sont fermées. « La situation s’est profondément et rapidement détériorée au cours des deux dernières semaines », détaille Étienne Michel. « Parmi les écoles qui ont répondu, 69 établissements et 847 classes sont actuellement fermés. On estime que, dans l’enseignement fondamental catholique, une centaine d’écoles et sans doute plus de 1.000 classes sont actuellement fermées. »

    La situation est à peine meilleure dans le secondaire, même si la progression des absences, tant du côté des profs que des élèves, est moins spectaculaire. La mauvaise nouvelle concerne plutôt les éducateurs qui jouent un rôle crucial en ce moment pour remédier aux absences des profs. Problème : un quart d’entre eux sont à la maison, malades ou du moins positifs au coronavirus. Résultat, une douzaine d’écoles secondaires du réseau catholique sont aussi fermées.

  • Une étude qualifie ’d’#arnaque' les #hybrides rechargeables et le canton du #Valais supprime leur subvention | Auto55.be | Actualité
    https://fr.auto55.be/actu/34040-le-canton-du-valais-supprime-les-subventions-des-vehicules-hybrides-

    En théorie, un véhicule hybride #rechargeable consomme entre 1,5 et 2,5l/100km. [...]

    Dans cette région suisse particulièrement montagneuse, les véhicules hybrides rechargeables émettent jusqu’à quatre fois plus de #CO2 que ce qu’annoncent les constructeurs, soit en moyenne entre 4 et 7l/100km.

  • Plutôt que de soutenir le vélo, des sénateurs veulent imposer le casque
    https://reporterre.net/Plutot-que-de-soutenir-le-velo-des-senateurs-veulent-imposer-le-casque

    Un argument qui agace Thibault Quéré, de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) : « Les accidents graves, mortels se produisent généralement sur des routes hors agglo, et impliquent des voitures roulant à 70 voire 80 km/h, explique-t-il. Dans ces cas-là, les casques ne protègent pas. » Selon une étude de l’institut Ifsttar [1], mise en avant par la FUB, « 47,5 % des cyclistes blessés sont surtout atteints aux bras, 32,6 % aux jambes, 23,3 % au visage et seulement 16,9 % à la tête ». Au total, en dix ans d’étude, seuls 1,09 % des blessés souffraient de lésions graves à la tête, potentiellement fatales. À l’inverse, sur 4 000 piétons blessés gravement, 84 % étaient touchés à la tête. « Donc, si on suit la logique de ces sénateurs, il faut surtout rendre le port du casque obligatoire pour les piétons », conclut avec malice Thibault Quéré.

    Les associations vélocipédistes sont ainsi vent debout contre toute imposition du casque, « qui pourrait avoir un effet contre-productif », selon M. Quéré. « Dans les pays qui ont adopté une telle disposition, on a vu chuter le nombre de cyclistes, jusqu’à une baisse d’un tiers en Australie, explique-t-il. Or, la seule certitude qu’on a, c’est que le meilleur moyen de sécuriser le vélo est d’être nombreux : les pays les plus sûrs sont les Pays-Bas, l’Allemagne et le Danemark, où on pédale beaucoup. » En clair, plus la pratique de la bicyclette se répand, plus le risque d’accident diminue. C’est ce que les experts appellent « la sécurité par le nombre ». « Plus les cyclistes sont nombreux dans l’espace public, plus ils sont prévisibles par les autres usagers, mieux ils sont vus et plus le risque d’accident décroît », précise la FUB sur son site.

    • On a Sunday night in September, Ashley Estrada was at a friend’s home in Los Angeles when she received a strange notification on her iPhone: “AirTag Detected Near You.”

      An AirTag is a 1.26-inch disc with location-tracking capabilities that Apple started selling earlier this year as a way “to keep track of your stuff.” Ms. Estrada, 24, didn’t own one, nor did the friends she was with. The notification on her phone said the AirTag had first been spotted with her four hours earlier. A map of the AirTag’s history showed the zigzag path Ms. Estrada had driven across the city while running errands.

      “I felt so violated,” she said. “I just felt like, who’s tracking me? What was their intent with me? It was scary.”

      Ms. Estrada is not alone in her experience. In recent months, people have posted on TikTok, Reddit and Twitter about finding AirTags on their cars and in their belongings. There is growing concern that the devices may be abetting a new form of stalking, which privacy groups predicted could happen when Apple introduced the devices in April.
      The New York Times spoke with seven women who believe they were tracked with AirTags, including a 17-year-old whose mother surreptitiously placed one on her car to stay apprised of her whereabouts.

    • A person who doesn’t own an iPhone might have a harder time detecting an unwanted AirTag. AirTags aren’t compatible with Android smartphones. Earlier this month, Apple released an Android app that can scan for AirTags — but you have to be vigilant enough to download it and proactively use it.

      Apple declined to say if it was working with Google on technology that would allow Android phones to automatically detect its trackers.

  • Covid Will Become Endemic. The World Must Decide What That Means

    The task of 2022 will be figuring out how much action we’re willing to take and how much disease and death we’ll tolerate.
    https://www.wired.com/story/covid-will-become-endemic-the-world-must-decide-what-that-means

    This is not the year-end we wanted, but it’s the year-end we’ve got. Inside it, like a gift basket accidentally left under the tree too long, lurks a rancid truth: The vaccines, which looked like the salvation of 2021, worked but weren’t enough to rescue us. If we’re going to save 2022, we’ll also have to embrace masking, testing, and maybe staying home sometimes, what epidemiologists broadly call nonpharmaceutical interventions, or NPIs.

    (...)

    “The key question—which the world hasn’t had to deal with at this scale in living memory—is how do we move on, rationally and emotionally, from a state of acute [emergency] to a state of transition to endemicity?” says Jeremy Farrar, an infectious disease physician who is director of the global health philanthropy the Wellcome Trust. “That transition period is going to be very bumpy, and will look very, very different around the world.” (...)

    To start, let’s be clear about what endemicity is, and isn’t. Endemicity doesn’t mean that there will be no more infections, let alone illnesses and deaths. It also doesn’t mean that future infections will cause milder illness than they do now. Simply put, it indicates that immunity and infections will have reached a steady state. Not enough people will be immune to deny the virus a host. Not enough people will be vulnerable to spark widespread outbreaks.

    Colds are endemic—and since some types of colds are caused by other coronaviruses, there’s been speculation this coronavirus might eventually moderate too. (The coronavirus OC43, introduced to humans in the late 1800s, took a century to do that.) But flu is also endemic, and in the years before we all started masking, it killed anywhere from 20,000 to 50,000 Americans each year. Endemicity, in other words, isn’t a promise of safety. Instead, as epidemiologist Ellie Murray has argued, it’s a guarantee of having to be on guard all the time. (...)

    *Researchers argue that we are late in explaining to people what endemicity actually represents. “We should have been trying, from a very early stage, to teach people how to do risk calculation and harm reduction,” says Amesh Adalja, a physician and senior scholar at the Johns Hopkins University Center for Health Security. “We still should be trying, because people have gone back to their lives. They have difficulty understanding that no activity is going to have zero Covid risk—even though we’ve got great tools, and more of them coming in the new year, that are going to allow us to make Covid a much more manageable illness.”*

    (...)

    But endemicity will be a daily grind, whenever we get there: a painstaking repetition of frequent testing, sometimes masking, and never quite being free of the need to think about the virus, like an annoying neighbor whom you wish would move away.

    If we resolve to do this better in the next round, we nevertheless are left with how we play out this one. “If we keep going as we are doing, it will be protracted and painful and prolonged,” Farrar says. “We need to commit to making sure everybody in the world has access to their two doses of vaccines by the end of March 2022. A level playing field isn’t just sort of a nice thing to do. It’s the only way to reduce the chance of other new variants coming.”

  • Europe : la tentation des murs - Regarder le documentaire complet | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/100627-116-A/europe-la-tentation-des-murs

    A l’été 2021, la crise afghane a ravivé les divisions européennes. Entre devoir d’accueil et approche sécuritaire, l’UE n’arrive toujours pas à parler d’une même voix face aux demandeurs d’asile. Le déséquilibre est fort entre les pays d’arrivée, comme la Grèce ou l’Italie, aux centres d’accueil débordés, les pays de transit à l’Est, rétifs à l’idée même d’immigration, et les pays d’accueil au Nord et à l’Ouest de l’Europe, soucieux de ne pas froisser un électorat de plus en plus sensible sur ces questions. Résultat : plus de 30 ans après la chute du mur de Berlin et la fin du Rideau de fer, l’Europe n’a jamais érigé autant de murs à ses frontières.

    #€urope_forteresse

  • Deux ans d’épidémie et quelques constats :

    – le niveau de base des milieux alternatifs en matière de fonctionnement du corps humain sont pathétiques, bac -12000, un peu comme si il ne s’était rien passé depuis la théorie des humeurs,
    – Big Pharma est un problème, mais les vendeurs de molécules diluées et de vitamines inutiles à prix fort (sauf carences liées à une mauvaise/sous alimentation ou une maladie la supplémentation n’est pas nécessaire dans une société de surabondance), pas du tout, eux, ce sont des saints, pas des capitalistes du tout, ce sont des bienfaiteurs de l’humanité,
    – penser et lutter contre les défauts de notre époque, ce n’est pas se mobiliser pour l’accès au traitement pour les plus pauvres, ni en occident ni ailleurs, c’est diffuser des opinions personnelles non documentées sur le fonctionnement du système immunitaire, et se targuer de leur succès en milieu populaire - au sein desquelles pour différentes raisons sociales - l’épidémie fait un carnage,
    – à part dans certains milieux médicaux, où se mettent en place des groupes de travail incluant les patients/covid long et leur expertise, on a rien appris de la dernière épidémie mondiale toujours en cours, le sida, tant en terme de mobilisation que de pensée et d’action solidaire, de soutien aux malades longue durée et aux familles,
    – en Occident, on est toujours persuadé de notre supériorité vis à vis du reste du monde et on a toujours honte de rien, parce qu’on a tout (ie, des connaissances décédées en Algérie, qui auraient bien voulu être vaccinées, mais qui ne le pouvaient pas faute de stocks disponibles),
    – le covid, c’est les Autres (donc on s’en fout, non ? ),
    – les mobilisations à gauche sont pathétiques, individualistes (mon masque, ma liberté...) et peu pensées en terme de commun, de santé publique, de protection des plus vulnérables,
    – le covid, dans les médias c’est beaucoup de faux-débats auto-alimentés, et une maladie toujours sans visage, abstraite, des longues listes de chiffres,
    – plutôt que de faire des choses simples, maintenant qu’on connaît les modes de transmission du virus, on préfère les arsenaux techniques et la surenchère de surveillance informatisée, en grande partie parce que la prévention, c’est plus compliqué, c’est long, c’est cher de rendre des bâtiments ventilables, c’est pénible de faire que les gens se lavent les mains et mettent leur masque sur leur nez (après deux ans, c’est dingue),
    – les mesures indifférenciées, globales, qui ne sont pas ancrées dans des réseaux locaux, sans relais communautaires, ne marchent pas, on le sait (depuis... l’épidémie de VIH, mais j’ai l’impression de me répéter là) ... mais pourquoi tenter de mettre en place des trucs qui fonctionnent hein, ça serait vraiment dommage,
    – des médecins continuent à prescrire des antibiotiques pour lutter contre des virus, les études ça ne préserve pas de l’imbécilité,

    Bref, tout va toujours bien. Vive les milieux alternatifs, tellement indépendants, critiques et à contre-courant qu’ils en oublient qu’on a pas fait reculer la peste avec des éponges au vinaigre, ni des saignées.

    • C’est pas du mépris de regarder les choses en face et dire dans les milieux alternatifs on raconte absolument n’importe quoi sur le corps et la santé, sûrement encore plus qu’il y a 30 ans. Tout en disant dans le même texte que le solutionnisme technocratique n’a aucune raison de fonctionner et que ce qu’il faut c’est de l’éducation populaire et des mouvements experts+patients, qui font monter le savoir des deux côtés.

      Pensez-vous qu’il faut obliger les soignant.e.s à se faire vacciner, sans quoi ils perdent leur taff ?

      Bah… oui. La majorité des soignants le pense, et la majorité de la population le pense aussi. Qu’est-ce qu’il y a de compliqué à comprendre ? T’es soignant = tu t’occupes TOUTE la journée des personnes parmi les PLUS fragiles de la société : les malades, les vieux, etc. Donc tu te dois de faire toutes les actions qui réduisent la transmission d’un virus mortel chez ces personnes fragiles. Et c’est pas que telle action ou telle autre : c’est TOUTE les actions à la fois (masque + vaccin etc), pour réduire au plus infime les risques de transmettre (le fameux emmental). Si tu veux pas tout faire pour réduire ces risques malgré toutes les preuves du consensus (et non pas de tel ou tel expert) des gens de ton domaine (la santé), bah tu vas faire un autre métier, basta… Ya rien de réactionnaire à ça, et c’est même fou qu’on finisse par trouver réac de faire… le B.A.BA des choix de santé publique, et qu’on trouve inversement super radical de promouvoir le libertarisme individualiste (ma petite liberté de merde dans mon coin même si en travaillant j’ai X fois plus de risque d’infecter ceux que je suis censé soigner).

    • (Je m’égare mais… sortirez-vous dans la rue quand ils confineront les seules personnes non vaccinées ?) Sortirez-vous dans la rue un jour ??

      Je ne sais pas comment s’appelle cet effet de style, mais c’est assez grostesque : parce que oui je sors tous les jours dans la rue, et grosso merdo tout le monde sort tous les jours dans la rue (c’est juste qu’en ce moment ça caille). Non je n’ai pas peur d’aller dans la rue. Par contre j’en ai plus que ma claque des abrutis qui agitent le thème « ah ah, alors comme ça en vrai t’as peur de mourir, hein, c’est pas de l’altruisme c’est le contraire ».

      Alors le « drame » de confiner les « seules personnes non vaccinées », ça me fait doucement marrer comme posture progressiste. Quand on en arrive au point où un confinement serait nécessaire, il n’y a que deux alternatives au confinement des gens qui sont en train de remplir les hôpitaux alors qu’il existe un vaccin efficace et gratuit :

      – confiner tout le monde - et non ça me semble vraiment difficile, et moralement bien plus indéfendable que confiner/protéger les gens qui pourraient simplement se faire vacciner ;

      – et donc l’alternative qui reste, qu’on a déjà expérimentée avec succès grâce à Épidémiologiste 1er, et qu’on va subir quasiment à coup sûr : on s’arrange pour tenir avec l’équivalent en cadavres de deux avions de ligne qui s’écrasent par jour, pendant d’interminables mois, et ça c’est la ligne qu’elle est vachement solidaire et progressiste.

      Et ce qui est fabuleux avec cette solution qui éviterait de « discriminer » les non-vaccinés, c’est qu’elle va tuer chaque jour 10 fois plus de personnes non-vaccinées que de vaccinées. La discrimination se fera d’elle-même, ça aussi c’est un aspect vachement solidaire et progressiste.

    • Je sais bien, mais là c’est comme Rasta, marre de voir venir ici les mêmes foutaises que sur Twitter, et de se faire systématiquement inverser les valeurs morales et le vocabulaire :
      – tuer les vieux par paquets de cent pour surtout ne pas réclamer aux gens une piqûre de vaccination, c’est progressiste,
      – ne pas vouloir tuer les vieux et contaminer ses enfants, c’est pas altruiste, c’est être peureux et avoir peur de la mort,
      – trouver que se laver les mains, ne pas fumer pendant qu’on opère et se faire vacciner, c’est un peu le minimum vital quand on est soignant, c’est du mépris.

    • @noun il n’y a pas vraiment de rapport entre ce que j’ai posté plus haut et l’article que tu réfères.
      – A savoir, qu’on pourrait faire appel aux expériences glanées au cours de l’épidémie du sida, pour faire ce qu’on appelle de la santé communautaire, qui a montré son efficacité dans différents contextes,
      – A savoir que l’épidémie en cours révèle que l’éducation au corps et à la santé est pathétique et qu’on pourrait travailler à ça aussi,
      – Que pour beaucoup cette maladie est abstraite car il n’en voient ni les malades longs, ni les morts et que par conséquent, s’en protéger leur semble inutile et liberticide (un masque, liberticide, well),
      – Que protéger les autres, c’est massivement après moi le déluge, que penser en terme individuel, ce n’est pas faire de la santé publique,
      Qu’il y a un problème d’accès aux traitements (des antipyrétiques déjà, à oui, aux vaccins aussi) et à la santé en général, qui se réparti entre riches et pauvres, entre les nords et les suds, et que cette question de l’accès aux traitements - un beau combat de gauche non ? - apparaît très peu...

      Rien ici pour soutenir la méthode CST actuelle.

    • @noun
      Ps : sur la vaccination obligatoire de certains professionnels, ou pour se rendre dans certains pays c’est déjà le cas, car on ne peut pas travailler dans le secteur hospitalier sans certains vaccins (diphtérie, polio, tétanos etc.) ou aller dans certains pays sans être vaccinés, par exemple contre la fièvre jaune, ou même la méningite parfois.

    • @monolecte là, je craque un peu, je dois dire, j’ai arrêté beaucoup de choses, pour ne pas avoir à m’énerver, mais ça devient grave, mais grave. Comme quelqu’un qui m’a avoué prendre des antibios préventivement, mais comme est-ce possible ? Entre ça et la surconsommation de vitamines, c’est à se taper le crâne partout.

  • Contamination huiles minérales dans l’alimentation : résultats des tests : Foodwatch FR
    https://www.foodwatch.org/fr/actualites/2021/contamination-des-aliments-par-les-huiles-minerales-resultat-des-tests-fo

    Un produit testé sur huit contaminé. foodwatch a réalisé des tests en laboratoire pour déceler les hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales (MOAH), ces toxiques dérivés du pétrole qui n’ont rien à faire dans l’alimentation. Alors que la présence, même infime, de telles substances peut altérer notre santé, nos tests dévoilent une affolante omniprésence de cette contamination.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/alimentation-l-ong-foodwatch-alerte-sur-la-presence-d-huiles-minerales-

    En France, le bouillon Knorr de légumes sans sel est le produit qui contient le plus d’hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales devant trois autres bouillons de la même marque mais aussi un bouillon cube Jardin bio, un bouillon bœuf déshydraté chez Auchan Pouce, ou encore le beurre Fruit d’or Oméga 3. En Allemagne, ces hydrocarbures ont été retrouvés notamment dans le Nutella, en Autriche, dans du chocolat de la marque Lindt Lindor et en Belgique, dans la pâte à tartiner aux noisettes bio Delhaize. Les cubes de bouillon Knorr d’Unilever ont été identifiés comme contaminés par ces huiles minérales sur plusieurs lots différents dans les cinq pays, à des niveaux de contamination très inquiétants.

    Cette huile minérale est un dérivé des hydrocarbures. Elle vient des encres de l’emballage, de la colle, mais aussi de l’entretien des machines de production, précise Foodwatch. Elle se mélange aux produits alimentaires. « Les huiles minérales peuvent pénétrer dans les denrées alimentaires à tous les stades de la chaîne de transformation, de la récolte à l’emballage », s’inquiète Foodwatch. D’après l’Autorité européenne de sécurité des aliments certains hydrocarbures aromatiques des huiles minérales sont cancérigènes et génotoxiques, c’est-à-dire qu’ils peuvent endommager l’ADN. Pour autant la règlementation n’est pas assez stricte. Elle ne fixe un seuil que pour le lait pour bébé.

  • Bois hors de prix ou introuvable : la scierie Foulon, à Lumbres, met la clé sous la porte !
    https://www.lavoixdunord.fr/1101000/article/2021-11-18/bois-hors-de-prix-ou-introuvable-la-scierie-foulon-lumbres-met-la-cle-s

    Un gâchis. Le 31 décembre, Francis, Florent et Fabrice Foulon mettront un terme à 111 ans d’histoire dédiée au bois. La filière, qui a perdu les pédales, a mis fin aux illusions de la famille Foulon, sans perspective de développement à Lumbres. Une décision imputable à plusieurs difficultés.

    Une filière qui a perdu la tête
    « Au niveau de la production, c’est devenu compliqué d’avoir des grumes, relève Fabrice Foulon, 35 ans, qui gère l’entreprise avec son frère Florent, 41 ans. Il est devenu plus facile de trouver de l’iroko du Cameroun que du douglas de la forêt de Boulogne.  »

    derrière barrière de péage, mais circule sur FB l’argumentaire de la scierie :

    On explique tout !
    Cela fait pile un mois que la fin d’activité a été annoncée. Nous avons reçu des centaines de messages de votre part et nous vous en remercions sincèrement.

    Quasi systématiquement, il nous a été demandé les raisons de cet arrêt. On en parle plus en dessous, ce sera l’occasion de faire un (triste) bilan du secteur bois en France 🧐

    Tout d’abord, comme indiqué en Novembre, tout va bien pour nous 🙂 Il ne s’agit pas d’une faillite, personne n’est malade. Tout va bien de ce coté. Au contraire, c’est durant ces 5 dernières années que la scierie a investi le plus, que ce soit en matériel, ou en termes de stock (et oui, quand on fait rentrer des gros volumes de zebrano, il ne faut pas trembler quand on signe le bon de commande 😃)

    Les raisons sont plutôt à chercher ailleurs. Si nous étions amenés à continuer en 2022, nous n’aurions déjà pas grand chose à vendre et de deux, les risques d’attraper une « mauvaise surprise » auraient été élevés
    Pour rappel, nous avons la double casquette de producteur et de négociant, c’est à dire que nous scions nous-mêmes nos arbres, mais nous achetons aussi du bois « semi travaillé », généralement dans des essences bien spécifiques que l’on ne trouve pas localement 🌳🌲

    Et l’on attaque à la raison principale du problème : on ne trouve plus de matières premières ! Nous ne sommes certes pas dans
    une région énormément boisée, mais il y’a largement de quoi faire fonctionner des dizaines de scieries comme la notre, tout en gardant
    une gestion durable des ressources. Le hic, c’est que l’immense majorité des bois français s’en vont à l’étranger. USA ou Chine, au choix. Dans les Hauts de France, c’est plutôt nos amis Chinois qui raflent la mise.

    Vous voulez rigoler ? La Chine a justement décrété un moratoire sur l’abattage des arbres pendant 99 ans. Pendant quasiment un siècle,
    les Chinois n’exploiteront pas leurs forêts. Inutile de préciser que cela ne s’applique aux forêts des autres pays.... 😏 On ne vise personne en particulier, les USA ne sont guère mieux, avec des méthodes d’achat pour le moins, agressives 👊

    D’autant plus ironique quand on sait que notre scierie, comme la plupart des acteurs de la filière, ont financé pendant des décennies le Fond Forestier National, une contribution financière destinée au … reboisement et à l’entretien des forêts nationales. En résumé, on nous a taxé pour avoir de belles forêts, qui sont maintenant revendues à l’étranger. Le rôle de l’Etat est clairement pointé, puisque les scieries de taille « intermédiaire » sont ignorées. Les seuls lots proposés sont généralement des frênes malades ou des épicéas scolytés. Inutilisable en scierie, destinés au bois de chauffage. C’est sympa d’avoir pensé à nous 🤬

    Les critères d’attribution des lots sont le pour moins opaques. On en arrive à un point où il est plus facile pour nous de trouver de l’iroko du Cameroun, que du douglas des Hauts de France...

    C’est une situation que nous dénonçons depuis près de 20 ans, mais qui s’est furieusement accentuée après le déconfinement. C’est surement cela le « monde d’après » 🤥

    La partie Négoce n’est pas mieux lotie. Nous travaillions essentiellement avec la Scandinavie pour le Sapin Rouge du Nord, pour ses qualités naturelles et de longévité sans équivalent. Sur cette essence, et comme sur d’autres (coucou le Mélèze 🙂 ), les prix ont explosé depuis un an. On ne parle pas de petite augmentation, mais bien d’explosion. Sur certains sections, le coût a quasiment triplé. Le tout avec des délais en forte hausse, et surtout une qualité qui n’a jamais été aussi mauvaise. La demande étant tellement forte que le processus de séchage des bois est bâclé ! Les planches restent moins longtemps, et dans des séchoirs à trop haute température. Il en résulte des bois cassants, tordus, nerveux. Du jamais vu ! On en arrive à un point où acheter du Sapin Rouge revient à jouer au trader : il faut acheter en aveugle, sans avoir aucune idée de la date de livraison, et avec des qualités totalement aléatoires. Qui veut jouer à la roulette russe ? 🤦‍♂️

    Le tout dans un contexte économique épouvantable. Il y’a certes du boulot, mais la plupart des entreprises se sont endettées pour
    continuer à avoir de la marchandises, tout en devant réduire ses marges. En devant rembourser les charges sociales non prélevées, et toujours avec une menace sanitaire qui n’est jamais loin 💊💉 La plupart des fédérations de commerce annoncent de la casse pour 2022

    Vous avez maintenant conscience du contexte général. On résume ? Vous n’avez plus de matières premières pour produire, des grosses difficultés pour trouver de la marchandise à revendre, et potentiellement vous aurez beaucoup d’impayés l’an prochain. Que souhaitez vous faire dans ce cas précis ? C’est vite vu 🛑❌

    Agir de la sorte nous permet de nous « retirer » de cette course folle qui n’a ni queue ni tête, tout en préservant nos intérêts : nous
    restons maitre de nos futurs choix. Pour revenir dans le futur ? Pourquoi pas, c’est une possibilité à laquelle nous travaillons fortement

    Si vous suivez cette page depuis un moment, vous connaissez la passion qui nous habite. Nous restons persuadés qu’il est possible de proposer du bois de qualité, hors de la grande distribution et de ses bois traités. Qu’il est possible de trouver des essences extraordinaires, tout en continuant de valoriser les bois locaux. A vrai dire les idées ne manquent pas 💡

    Reste quelques questions en suspens :
    –Faut-il garder le même emplacement ?
    –Où trouver de la matière ?
    –Quand le marché se calmera ?

    Il serait suicidaire de reprendre dans 6 mois. Il faut une remise en question en cause profonde de la gestion des forêts en France, dans les niveaux les plus hauts de l’Etat. A l’heure des COP et des grands discours sur le climat, comment expliquer que nos arbres se font travailler à l’autre bout du monde (dans des conditions humaines précaires), avant de refaire le trajet inverse et de retrouver dans les rayons de grande surface avec une belle étiquette « Chêne d’origine Française » 🇫🇷🤔

    Vous savez maintenant tout. De ce qui nous a amené à prendre cette décision, jusqu’à nos plans hypothétiques pour le futur

  • Comment Macron a pu dépenser un SMIC par jour pendant 3 ans ? – avec Olivier Berruyer
    https://www.les-crises.fr/comment-macron-a-pu-depenser-un-smic-par-jour-pendant-3-ans-avec-olivier-

    Denis Robert reçoit et débat pendant plus d’une heure avec Olivier Berruyer sur de nombreux sujets politiques et économiques. Les deux hommes reviennent et documentent la volonté manifeste du candidat Macron de dissimuler ce qu’il a fait de son argent entre son passage chez Rothschild et son dépôt de candidature à l’élection présidentielle de 2017. […]

  • Santé. Vaccinés et isolés en Antarctique, vingt Belges attrapent quand même le Covid
    https://www.ledauphine.com/insolite/2022/01/05/vaccines-et-isoles-en-antarctique-vingt-belges-attrapent-quand-meme-le-c

    « Cela illustre à quel point personne n’est protégé du virus, puisque même quand on prend des protocoles d’une sévérité extrême, une quarantaine de dix jours, plusieurs tests dans des endroits extrêmement confinés, le virus parvient à s’immiscer », a expliqué le secrétaire d’État à la politique scientifique belge auprès de RTL.

  • Jane Merrick sur Twitter : “Despite me being the first journalist in the world to break the story of the Omicron variant, in the days that followed lots of people on Twitter went “here are some great accounts of scientists/journalists to follow” & they were all men. This is so tiring https://t.co/BAfBGVU46v” / Twitter
    https://twitter.com/janemerrick23/status/1472516560669585413

    Et blancs

  • Alerte rouge sur les #services_publics | Alternatives Economiques
    https://www.alternatives-economiques.fr/alerte-rouge-services-publics/00101568

    Ça craque. De partout. Magistrats et personnel de justice, animateurs périscolaires, travailleurs sociaux, professionnels de la santé mentale… Depuis quelques semaines les rues voient s’enchaîner les cortèges de professions liées au service public, qui viennent chacune à leur tour exprimer leur exaspération, voire leur désarroi face aux conditions de travail qu’on leur impose.

    Pendant ce temps, à droite, la primaire des Républicains offrait le triste spectacle d’un concours Lépine de celui qui supprimerait le plus de postes de fonctionnaires. Ce sera 200 000 de moins si Valérie Pécresse, finalement désignée, remporte l’élection présidentielle.

    Le décalage est d’autant plus saisissant que, d’une certaine façon, les mobilisations actuelles dépassent la lancinante question des moyens – voilà déjà un moment que, dans certains secteurs en tout cas, on est à l’os.

    « A quoi bon continuer ? », semblent plus gravement se demander des fractions croissantes des agents du service public, de plus en plus nombreux qui ne savent plus formuler ce que l’on attend exactement d’eux, alors même qu’ils se sentent empêchés de faire correctement leur travail.

    Pas étonnant, dans ces conditions, que les recrutements deviennent parfois difficiles et, réciproquement, que les démissions se multiplient, comme on le voit dans l’Education nationale (même si, dans l’absolu, les volumes restent modestes) mais aussi, semble-t-il, à l’hôpital, où l’on ne s’étonne plus que des services entiers ferment faute de personnel pour les faire tourner.

    Le travail était dur ; il tend à devenir absurde, la pénurie aggravée de moyens se doublant souvent d’un management par les indicateurs vide de sens pour les acteurs. « Nous ne voulons plus d’une justice qui n’écoute pas, qui raisonne uniquement en chiffres, qui chronomètre tout et comptabilise tout », assénait ainsi l’appel des magistrats à l’origine de la mobilisation au sein de la justice, aujourd’hui signé par plus de 7 500 professionnels.

    Par ailleurs, le problème déborde largement la seule fonction publique pour atteindre tous ceux qui, contractuels ou employés associatifs, accomplissent des missions relevant, au sens large, du service public, à l’instar des psychologues libéraux appelés au chevet d’une population déprimée après la crise sanitaire (à des tarifs au ras du plancher), ou des aides à domicile qui, après avoir maintenu le lien avec les personnes dépendantes durant la crise sanitaire, ont été les grandes oubliées du Ségur de la santé. Difficile, soit dit en passant, de ne pas noter qu’un grand nombre de ces métiers épuisés sont largement féminisés…

    Ce dossier fait le point sur les mobilisations et les débats en cours, et sera bientôt enrichi de nouvelles contributions.

    #France

  • Pédophilie : en un an, 3 600 appels au numéro national pour les personnes attirées sexuellement par les enfants
    https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/pedophilie-en-un-an-3-600-appels-au-numero-national-pour-les-personnes-

    Selon elle, une grande partie de ces appelants s’engagent ensuite dans un parcours de soins, mais certains hésitent par crainte de poursuites judiciaires. Les soignants sont en effet tenus de faire un signalement lorsque des enfants sont en danger, rappelle Magali Teillard-Dirat, psychologue à Montpellier. « Les auteurs, qui sont malgré tout en souffrance et qui ont besoin de parler de ce qu’ils ont fait, se retrouvent un peu pris au piège de se dire ’si je viens le risque va être effectivement d’engager une procédure judiciaire’. »

    #CRIAVS #signalement #justice #soin #IP #Information_Préoccupante #pédophilie #pédocriminalité

  • Une lanceuse d’alerte obligée de payer 125 000€ pour avoir révélé des pesticides dans des vins certifiés HVE
    https://lareleveetlapeste.fr/une-lanceuse-dalerte-condamnee-a-125-000e-damende-pour-avoir-revel

    Mercredi 10 novembre, la cour d’appel de Bordeaux n’a pas autorisé Valérie Murat, la porte-parole de l’association Alerte aux toxiques, le droit de faire appel de sa condamnation tant qu’elle n’aura pas réglé la totalité des 125000 euros d’amende infligée par le tribunal de Libourne le 25 février 2021. Elle avait été condamnée pour « dénigrement collectif à l’égard de la filière » du vin de Bordeaux, suite à sa révélation publique de résidus de pesticides dans des vins labellisés Haute Valeur Environnementale (HVE). Un exemple flagrant de « procédure-bâillon » qui remet en lumière la difficulté des lanceurs d’alerte à se faire entendre.

    #vin #bordeaux #pesticides #bâillon

    • Acharnement procédural ou décision inévitable contre l’appel de Valérie Murat pour dénigrement des vins de Bordeaux ?
      https://www.vitisphere.com/actualite-95271-acharnement-procedural-ou-decision-inevitable-contre-lap


      Dénonçant un « procès bâillon », l’activiste estime ce 10 novembre devantle CIVB que cette attaque judiciaire la vise personnellement.
      crédit photo : Alexandre Abellan (Vitisphere)

      Si la plus antiphyto des pasionarias attaque publiquement une décision de justice contraire à ses droits, des juristes évoquent un dossier répondant à une procédure somme toute classique.

      Froide, la machine judiciaire fait s’échauffer les esprits à Bordeaux. « C’est une décision historique : nous n’aurons pas le droit de faire appel » déclare ce 10 novembre Valérie Murat, la porte-parole de l’association Alerte Aux Toxiques (AAT), après la radiation par la première chambre civile de la cour d’appel de Bordeaux de l’appel de sa condamnation à 125 000 euros pour « dénigrement des vins de Bordeaux », avec une exécution provisoire au profit de 26 plaignants, dont le Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). « Pour faire appel, on nous oblige à payer les 125 000 € » indique la militante, ajoutant que « cela signifie tout d’abord que je n’ai pas les mêmes droits que n’importe quel justiciable français. C’était déjà une condamnation démesurée et orientée, c’est en plus aujourd’hui le droit d’appel le plus exorbitant jamais vu. »

      « Liberté d’expression ou droit des affaires ? » posent ce 15 novembre dans un communiqué six associations écologistes, qui « expriment fermement leur soutien à l’association Alerte Aux Toxiques et sa porte-parole Valérie Murat dont le droit à se défendre et à faire appel est aujourd’hui soumis à une clause financière totalement disproportionnée ». « Dans la patrie des droits de l’Homme, c’est une sorte de justice à deux vitesses qui s’instaure, selon les moyens financiers. Il est vrai qu’on a rarement vu une juridiction bordelaise contrarier le CIVB » renchérit le même jour un communiqué de presse de la Confédération Paysanne de Gironde, appelant à soutenir financièrement la militante, qui a deux ans pour régler le montant de sa condamnation. Ayant levé une cagnotte en ligne, Valérie Murat a déjà reçu 20 000 € de la part de 470 donateurs. Appellant à « résister aux lobbies » de la filière vin, ces financeurs soutiennent une « lanceuse d’alerte » contre une « condamnation abusive [qui] incite au soutien de cette femme courageuse qu’on voudrait museler ».

      C’était gagnable
      Dans le milieu judiciaire bordelais, des experts indiquent à Vitisphere qu’il n’y a pas d’empêchement anormal dans cette procédure, mais une application toute procédurale liée à des choix de la défense de Valérie Murat, qui aurait pu éviter cette procédure de radiation ouverte par le CIVB. « Après la condamnation, il était possible de saisir le premier président de la cour d’appel pour obtenir la suspension de l’exécution provisoire. C’était gagnable, en expliquant qu’il y avait des problèmes de fond, comme la condamnation pour dénigrement alors qu’il n’y avait pas d’activité commerciale [NDLA : ce qui a été plaidé en première instance] ou le fait que les revenus ne le permettent pas, ou ouvrir une situation d’urgence au fond… » indique une source judiciaire girondine, qui s’appuie sur l’article 3 du décret n°2019-1333 du 11 décembre 2019, et note au passage une question de recevabilité des plaignants (avec un « doublon » entre syndicats viticoles et la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, FGVB, qui les réunit).

      Au-delà de ce choix, « la décision de radiation rendue ne présente aucun caractère exceptionnel, s’agissant d’une application classique des textes en la matière, dès lors que ni les condamnations pécuniaires, ni les injonctions ordonnées, ni les mesures de publicité n’ont été exécutées, sans que les appelants ne démontrent se trouver dans l’un des deux cas faisant obstacle à la radiation : démontrer que l’exécution leur est impossible ou qu’elle aurait des conséquences manifestement excessives pour qu’il y ait suspension de l’exécution » indique une autre source judiciaire, s’appuyant sur l’ordonnance rendue ce 10 novembre. Devant ces éléments, « les critiques de madame Murat ne paraissent pas fondées » note un avocat bordelais. « Elle peut faire appel, avec les mêmes droits que tous les justiciables, dans l’application de la loi » souligne la première source judiciaire.

  • La Cnil perd patience et demande des chiffres sur l’efficacité du pass sanitaire - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/759657-la-cnil-perd-patience-et-demande-des-chiffres-sur-lefficacite-du-pa

    Dans son quatrième avis sur les dispositifs de lutte contre le Covid-19, la Cnil interpelle directement le Gouvernement. Elle pointe un manque de données disponibles pour évaluer le pass sanitaire.

    La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a publié ce 30 novembre 2021 son quatrième avis sur les conditions de mise en œuvre des dispositifs de lutte contre le Covid-19, soit principalement le pass sanitaire. Un texte adressé au parlement, mais qui interpelle directement le gouvernement sur le manque de données disponibles pour évaluer ces mesures.
    Pas de données pour évaluer l’efficacité du pass sanitaire

    Le bilan mentionne 42 contrôles des dispositifs mis en place depuis le début de la pandémie, soit 10 contrôles depuis juin 2021. Des opérations qui visent à vérifier si les conditions de conservation des données sont respectés par les différents acteurs, des centres de vaccination à la direction du numérique du ministère des Solidarités et de la Santé jusqu’à la Caisse nationale d’assurance maladie. Plusieurs analyses sont toujours en cours.

    Au milieu des quelques défauts d’information constatés et de rappels routiniers, le gendarme du numérique se fait plus ferme contre le gouvernement et « insiste sur la nécessité que les éléments qui permettent d’apprécier l’efficacité des traitements susmentionnés lui soit rapidement transmis, afin de continuer l’exercice de sa mission. En effet, malgré plusieurs demandes, une telle évaluation n’a, à ce jour, pas été transmise à la Cnil. À cet égard, elle tient à souligner que l’utilisation des dispositifs précités reste conditionnée à des garanties relatives à leur efficacité. » Le paragraphe est en gras, à la fin du texte.
    Une demande depuis septembre 2020

    Cette doléance insistante de la Cnil n’est pas récente, mais le ton monte. Dès son premier avis en septembre 2020, la commission « demande que des indicateurs soient mis en place ».

    Le deuxième en janvier 2021, « estime qu’il est indispensable de développer des initiatives et des indicateurs permettant d’évaluer pleinement l’effectivité sanitaire du dispositif dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de COVID-19 ».

    Et le troisième en juin 2021 « attire l’attention du Gouvernement sur la nécessité de produire des éléments permettant d’évaluer pleinement l’efficacité des fichiers mis en œuvre […] plus d’un an après le début de la crise sanitaire ».

    Cette demande appuyée est, pour l’instant, restée lettre morte. La mise en place du pass sanitaire comme principale mesure du gouvernement pour lutter contre le Covid-19, bien qu’appuyée par le conseil scientifique à plusieurs reprise, n’a pour l’instant pas fait l’objet d’analyse chiffrée.

    Les preuves de résultats brandies par le gouvernement sont surtout les regains massifs de vaccination suites aux différentes annonces de mise en place et d’extension du dispositif. Notamment avec la périssabilité du pass sanitaire, dont la validité sera maintenant conditionnée à une troisième dose.

  • Une panne sur le réseau Tesla a bloqué le déverrouillage et le démarrage de voitures dans le monde entier
    https://www.frandroid.com/marques/tesla/1131223_une-panne-sur-le-reseau-tesla-a-bloque-le-deverrouillage-et-le-de

    Dans la nuit du vendredi 19 novembre au samedi 20 novembre, certains propriétaires d’un véhicule Tesla ont eu une très mauvaise surprise. Tesla a rencontré une panne de serveur à l’échelle internationale, ce qui a empêché les propriétaires de se connecter à leurs voitures.
    Un cas particulier

    Pour déverrouiller et démarrer une voiture Tesla, vous avez plusieurs possibilités. Par défaut, Tesla fournit une carte RFID qu’il faut poser au niveau de la portière pour l’ouvrir. Il suffit ensuite de l’avoir près de soi. Vous pouvez également acheter une clé, elle est vendue séparément à 180 euros, et elle est optionnelle.

    L’autre moyen, très utilisé, est l’application mobile. Il suffit de se connecter à l’application et de l’authentifier auprès de la voiture. La première fois, vous aurez besoin de la carte RFID, ensuite l’application peut être votre seule « clé ». Cela s’avère très pratique, mais dans certains cas, l’application prend un peu de temps à se connecter en fonction de la qualité du réseau du smartphone.

    Ce qu’il s’est passé hier soir est cependant assez unique dans l’histoire de Tesla. De nombreux utilisateurs ne pouvaient pas se connecter à leur véhicule depuis l’application. C’est d’ailleurs assez étrange que la connexion aux serveurs de Tesla soit obligatoire, étant donné que le smartphone est également connecté au véhicule par Bluetooth. La panne des serveurs de Tesla a duré plusieurs heures et elle a touché des utilisateurs partout dans le monde. Tout est revenu à la normale désormais.

    Tesla va certainement profiter de cet accident pour revoir le fonctionnement de ses services. De notre côté, nous vous conseillons d’avoir la carte RFID à vos côtés. On ne sait jamais…