ladnet

Tartiflette & Sodomie

  • « Cash investigation » sur les actionnaires : merci pour ce moment ! - regards.fr
    http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/cash-investigation-sur-les

    Et encore merci au journaliste Edouard Perrin, à Elise Lucet et à l’équipe de Cash investigation pour ces moments de bonne télévision, où tombent les masques de la com et où éclate le mépris de caste des grands serviteurs des dividendes, derrière la récitation d’arguments auxquels ils ne croient pas eux-mêmes. Voyez Pierre Gattaz proclamer, « les dividendes c’est merveilleux ! » http://www.francetvinfo.fr/economie... Voyez les actionnaires de Sanofi, huer un salarié qui interpelle actionnaires et dirigeants sur ce qu’ils font de la vie des salariés comme lui, à force de distribuer une part sans cesse croissante de dividendes. Voyez comment Serge Weinberg, le président de Sanofi « justifie » les rémunérations records (8,5 millions d’euros) du DG Christopher Viehbacher ( avant qu’il ne saute en parachute doré) malgré les résultats en baisse et voyez aussi comment celui-ci ne répond pas. http://www.francetvinfo.fr/economie...

  • cantino/huginn
    https://github.com/cantino/huginn

    Un clone d’#ifttt auto-hébergeable.

    Huginn is a system for building agents that perform automated tasks for you online. They can read the web, watch for events, and take actions on your behalf. Huginn’s Agents create and consume events, propagating them along a directed graph. Think of it as a hackable Yahoo! Pipes plus IFTTT on your own server. You always know who has your data. You do.

  • http://www.legrandsoir.info/charlie-hebdo-je-ne-veux-pas-partager-mon-deuil-et-ma-douleur-avec-eux

    Les monstres qui ont commis ce crime inqualifiable au siège de Charlie Hebdo, l’hebdo insoumis, provocateur, antiraciste, humaniste (mais qui fut injuste envers ce site où j’écris), sont des hommes formatés par des courants religieux fascisants, par des Etats théocratiques « fondamentalistes », « amis de la France », pour faire taire l’esprit critique, l’humour, l’anticonformisme, la pensée libre, la laïcité, la création sans rivages... Ils n’ont aucune excuse.

    J’ai du mal à concevoir que des hommes aient pu à ce point s’aliéner, s’avilir, se fanatiser, se laisser manipuler, s’animaliser, pour produire une telle barbarie.

    Je suis en deuil. Le crime de ces assassins vise notre République, celle des Lumières, du contrat social, des droits de l’homme, de l’égalité entre eux, de la liberté pleine et entière... Cette « gueuse » que sociaux et néolibéraux n’ont de cesse, depuis plus de trente ans, de dépecer, de démonter, d’affaiblir par l’explosion des inégalités, le communautarisme, l’instrumentalisation du racisme, la concurrence à tout crin, par le rabougrissement de l’Etat, la multiplication des brisures sociales, la ruée contre les services publics et les biens communs, la casse de l’ascenseur social scolaire, jadis intégrateur, la pratique de l’amalgame délétère « Islam = terrorisme » , le « no future » pour des millions de jeunes Français, quelle que soit leur origine.

  • Pour justifier ses errements fiscaux et ses retards de paiement de loyer, l’éphémère secrétaire d’Etat français au Commerce extérieur Thomas Thévenoud a expliqué qu’il était atteint d’une « phobie administrative ».

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/09/10/01016-20140910ARTFIG00164-pourquoi-la-phobie-administrative-est-une-maladie

    #phobie
    #fisc
    #administration
    #lol

  • La démocratie : l’opium du peuple ? Ou les doutes d’un réactionnaire de gauche.
    http://sausau.venez.fr/La-democratie-l-opium-du-peuple-Ou

    mercredi 11 juin 2014, par Sausausau

    De nombreuses personnes affectent dans leur propos une belle assurance, souvent feinte, mais dont beaucoup finissent par se persuader. Jeune, j’étais de ceux là. J’étais sûr de mes idées, de mes motivations, de mes choix, de mes décisions. L’orgueil et l’arrogance que j’affichais, visaient à masquer mon incompétence et mon inculture, dans un bluff dont j’étais le premier dupe. Mon besoin de rallier les gens à mon avis, était aussi fort qu’étaient superficielles mes réflexions. Je portais mon ignorance en étendard, la revendiquais presque, comme un choix de vie me permettant de construire ma propre pensée. J’exprimais haut et fort, comme des formules logiques, des idées arrêtées à la barrière de mes émotions. Je ne savais rien faire, n’avais aucun talent particulier. J’étais d’une inculture totale, à peine entamée par une scolarité bâclée et abandonnée à l’âge de seize ans. J’étais pourtant curieux de tout. J’admirais les personnes érudites, mais le fossé qui me séparait d’elles et de l’idéal qu’elles représentaient, me paraissait infranchissable. Les efforts à fournir pour le combler me rebutaient. Je préférais donc me persuader qu’une intelligence moyenne et ma débrouille seraient suffisantes à pallier les lacunes de mon instruction. Mon entourage familial, ouvriers ou petits commerçants illustrait parfaitement l’idée que je me faisais d’une vie pas trop ratée et dessinait la topographie de mes ambitions sociales et culturelles. Un boulot, le SMIC ou un peu plus, une petite femme jolie et attentionnée, les repas festifs et bien anisés du week-end, deux ou trois enfants le moment venu, présentaient à mes yeux un horizon qu’il suffirait d’éclairer d’un couché de soleil pendant quinze jours l’été, pour qu’il m’apparaisse enviable...

  • Watching Videos From the Command Line on the Raspberry Pi
    http://www.maketecheasier.com/watching-videos-on-raspberry-pi

    Pour regarder des vidéos en ligne de commande sur son #Raspberry_Pi grâce à OMXPlayer.

    It is easy to forget that the Raspberry Pi’s command line interface has full access to the video subsystem (e.g. to the framebuffer) which means that command line tools can display complex images and videos without starting the full graphical desktop.

    #vidéo #OMXPlayer #linux

  • Écureuils sous stéroïdes - Security Box
    http://security-box.org/article40/ecureils-sous-steroides

    Ou comment passer de Spip3 sous LAMP à Spip3 sous nginx+php-fpm+xcache+mysql

    Si vous utilisez spip, vous avez très probablement déployé la configuration recommandée à base de LAMP. Puis vous avez eu une montée en charge assez violente et vous commencez à noter des ralentissements.

    Vous avez donc décidé de cacher votre site pour en améliorer la disponibilité et le temps de réponse, arrivant sur une configuration qui est généralement nginx-apache2-php nginx ne servant que de cache pour apache2 qui fait toujours tout le travail.

    Je vous propose de passer au niveau suivant et de tuer les indiens, et donc de se débarasser d’apache. Et de donner de la drogue aux écureils parce que les écureils défoncés au speed c’est toujours plus drôle.

    La configuration est une debian stable - wheezy donc, tout sur un seul serveur, y compris la base de donnée. On commence par la fin de la chaine et on remonte vers le haut

    #spip #optimisation #cache #spip_blog

  • Organisation des SCSS.

    Je cherche à mieux structurer mes dossiers de styles, maintenant que je suis définitivement en pré-processeur (et en SCSS), que j’essaye de découper au maximum en petits morceaux réutilisables, et que donc je suis censé avoir à la fois plein de fichiers modulaires, et d’autres propres au site en cours.

    J’ai donc lu diverses ressources qui abordent le même problème.

    D’abord, hors pré-processeur, en relisant le rangement de @tetue avec Daisy
    http://romy.tetue.net/methode-daisy

    En relisant aussi les trois proches méthodes de structuration des styles que sont OOCSS, Smacss et Atomic design. Une intro mêlant les trois en français ici :
    http://www.24joursdeweb.fr/2013/le-design-atomique
    Puis :
    http://smacss.com/book
    Et :
    http://pattern-lab.info/about.html

    Mais cela ne parle pas des dossiers et fichiers, donc enfin en cherchant des propositions de rangement réels :

    Sur un des sites de la communauté Sass
    http://thesassway.com/beginner/how-to-structure-a-sass-project

    Par un mec qui a écrit un livre sur Sass
    http://gist.io/4436524

    Par le designer en chef de OneHub, sur Medium
    https://medium.com/p/7fe19ab647fa

    Avec tout cela, je n’ai pas encore choisi définitivement comment MOI je préfère ranger mes fichiers.

    D’abord parce que je parle français et que tous mes collègues sont francophones, et que 99% de nos clients aussi. Donc pourquoi faire le mec à la mode en mettant de l’anglais partout ?

    Inversement, le fait d’utiliser des mots que l’on trouve ailleurs, fait que les futurs lecteurs du code s’y retrouveront plus facilement. Et moi-même aussi, car lorsque je décide d’utiliser tel ou tel framework, je retrouve des termes similaires pour les dossiers, donc même tout seul ça aide.
    De plus, une partie des termes vient aussi des langages utilisés, comme HTML5 par exemple. Donc peut-être mieux de ne pas mélanger.

    (Par contre une idée : utiliser le français pour tous les trucs qui sont uniquement propre au site en cours (lorsque c’est un site fr bien sûr). Par exemple le nom des variables de couleurs, ou encore le noms des objets propres à ce site-là. Ainsi je distinguerai encore plus vite ce qui est commun, en anglais, de ce qui est propre au site, en français.)

    Je suis intéressé par le découpage de Brad Frost, mais je trouve que les termes analogiques ne sont utiles que lorsqu’on explique le principe. Pour les vrais noms des dossiers ou fichiers de travail, je n’ai pas envie de mettre « atoms » ou « organisms », je trouve cela confus.

    Les mots propres à un outil ou à une communauté précise me dérange un peu aussi. Par exemple le mot « partials » peut bien évidemment être utilisé autre part, mais il est surtout présent dans la communauté Sass car c’est le terme qui désigne les fichiers avec un « _ » devant (ceux qui ne sont pas compilés en CSS mais qui doivent uniquement être inclus).
    Je n’ai donc pas trop envie d’utiliser ce mot non plus.

    Pour l’instant, les premiers mots que j’ai retenu sont :
    frameworks/ pour les librairies externes, comme TinyTypo ou Bourbon
    sections/ ou zones/ (pas choisi encore mais « section » est déjà utilisé donc mieux) pour les styles propres à des zones précises (mais communes) des pages, comme header, firstnav, footer, etc
    templates/ pour les styles qui seraient propres à des grands types de pages comme sommaire, rubrique-galerie
    pages/ pour les styles propres à une page précise

    Chaque morceau est censé être de plus en plus rarement utilisé, bien sûr !

    Vous devriez avoir noté qu’il manque encore des choses. Car là-dedans je ne range pas encore les objets réutilisables, qui doivent forcément être avant « sections ». Ce sont les « organismes » dans le vocabulaires de Frost, qui ont une cohérence ensemble quelque soit la page et quelque soit la section dans laquelle on les insérera. Il faut un mot pour ça.
    Peut-être patterns/.

    Il me manque aussi les choix graphiques généraux, pas dans une section particulière : c’est à dire en gros la surcharge de TinyTypo mais avec les couleurs, typos, tailles, etc, qui sont propres à ce site-là. Je ne sais pas encore vraiment pour ce point-là.

    Dans mon vrai « theme.scss », j’aurais donc à peu près l’ordre d’importation :
    – frameworks
    – styles de base (personnalisation de tinytypo + ajouts)
    – objets réutilisables
    – styles de sections
    – styles de templates

    Il me reste aussi à définir si les gabarits ("layouts" en anglais) par défaut du site (pas ceux propres à un template), c’est-à-dire le placement sur les grilles des zones principales, doivent être définis dans chaque section (le section/header défini son placement, le section/content défini son placement, etc) ou bien plutôt dans un unique fichier ensemble. (Par contre les surcharges du layout par défaut seraient à priori bien dans templates/.)

    Si vous avez tout lu, vous êtes courageu⋅x⋅ses, mais il me fallait aplanir tout ça par écrit pour y voir plus clair. Ça peut vous aider, ou m’aider moi après commentaires.

    Bisous. :)

    #conception #design #HTML #CSS #SCSS #Sass #framework #structure #bonnes-pratiques #styleguide

    • Pour « vendor(s) », je ne sais pas. Je n’aime vraiment pas ce terme. « Fournisseur(s) » en français. Ça fait très import-export. Je n’arrive pas à m’y faire… :D
      Par ailleurs « framework » est un mot qu’on utilise désormais couramment dans plusieurs langues (en français nous n’avons pas de terme immédiat d’un seul mot pour ça), et donc je le trouve plus passe-partout, en disant bien ce qu’il veut dire.

      Pour Atomic je l’ai expliqué plus haut : je trouve qu’utiliser des termes « par analogie » est super pour expliquer le concept. Mais pour le concret, les vrais dossiers et fichiers quotidiens, je ne trouve pas ça très intuitif. patterns n’est qu’une idée, ça pourrait être modules aussi… (mot multilingue en plus).

      Je préfère en tout cas utiliser des termes qui ne sont pas en rapport avec un outil précis : ceux utilisés par Brad Frost sont uniquement utilisés par sa méthodologie. Ils ne sont pas compréhensibles « en eux-mêmes », sans explications en amont. Tu comprends ?

    • Ce n’est pas le premier post que je lis sur le rangement des fichiers SCSS : qu’a donc ce langage pour tant inciter à ranger ?

      Ça me semble induire de l’arborescence, ce qui me semble quelque peu surdimensionné (mais pourquoi pas) pour ranger du CSS. Est-ce que ça ne complexifie pas inutilement ?

      La seule raison qui me fait arborer des styles est motivée par l’humain, non par le besoin de ranger : ça permet, par exemple, d’isoler le code de base dans un « dossier sacré » intouchable, et de pouvoir facilement le désigner comme tel aux différents intervennant·e·s. Du coup, y’a 3 dossiers maximum , qui servent à ne pas se marcher dessus et à préserver la robustesse du projet. Dans ce cas, c’est au préprocesseur de ranger ensuite par logique d’héritage, par rôle/fonction dans le site.

      D’un point de vue macro, j’utilise toujours le même découpage #Daisy, en 3 parties (qui peuvent être 3 dossiers, 3 feuilles ou 3 séries de feuilles, peu importe) :

      1. Base CSS : base pour l’intégration. Cette première partie regroupe les trucs qui servent partout, dans chaque projet web.
      2. Modules : interviennent ensuite les styles optionnels, généralement importés/imposés, associés à une fonctionnalité, un script ou un plugin.
      3. Spécifique : si nécessaires, les styles spécifiques au projet, en dernier.

      Merci en tout cas, pour le partage de ta réflexion et tes recherches.

    • D’abord une courte réponse à @tetue, puis là où j’en suis. :)

      qu’a donc ce langage pour tant inciter à ranger ?

      Pas spécialement ce langage, mais n’importe quel pré-processeur a sa fonction d’importation (mais qui importe dans une feuille unique au final). Et donc ça aide à découper en fichiers cohérents ne contenant qu’une seule fonctionnalité.

      C’est comme pour le code fonctionnel : c’est plus facilement maintenable et lisible quand on a pas un fichier de centaines de lignes. Par exemple un fichier ne contenant que les styles des boutons et leurs variantes (gros boutons, petits boutons, différentes couleurs). Puis un fichier contenant uniquement les styles des commentaires et leur agencement. Etc.

      Cela dépend bien entendu des équipes, mais je connais pas mal de gens qui préfèrent des petits fichiers cohérents (on sait qu’on trouvera tous les styles des boutons dans le fichier des boutons).

      –----

      En ce qui me concerne, voilà où j’en suis.

      Pour les fichiers et dossiers

      css/
         \_ frameworks/
         \_ modules/
         \_ sections/
         \_ templates/
         \_ theme.scss + les trucs généraux (variables, layouts, …)

      On notera que les noms de dossier que j’ai choisi sont utilisés aussi bien en anglais que dans les conversations francophones. De plus, le tri alphabétique correspond déjà à l’ordre d’importation de ce qu’ils contiennent : du plus général au plus particulier. Pratique !

      Pour l’ordre d’importation dans la feuille principale

      /**
      * Variables et fonctions de base
      *
      * Ces imports ne génèrent aucun style CSS, ce sont des utilitaires
      */
      @import "variables";
      @import "bourbon";
      @import "grid-settings"; // config de Neat, après Bourbon car utilise em()
      @import "neat";
      @import "omega-reset"; // complément à Neat pour le responsive
      @import layoutgala // mixins LayoutGala, si on en a besoin
      @import "hashgrid"; // mixin de visualisation de la grille pour aider

      /**
      * Base CSS
      *
      * Styles de premier niveau pour les éléments de base, la plupart sans classes
      */
      @import "tinytypo"; // Typographie de base, pour n'importe quel site
      @import "typo"; // Choix graphiques de base propres à ce site (couleurs de base, tailles, polices, etc)

      /**
      * Gestion des gabarits
      *
      * Placement des blocs principaux, colonnes, etc
      */
      @import "layouts";

      /**
      * Modules
      *
      * Ce sont des modèles cohérents, réutilisables quelque soit l'endroit où on les place
      */
      @import "modules/buttons"; // Tous les boutons et leurs variantes
      @import "modules/forms"; // Les formulaires
      @import "modules/lists"; // Les différentes listes du site
      @import "modules/illustrations"; // Les images et légendes
      @import "modules/comments" // Les commentaires
      // ...

      /**
      * Sections
      *
      * Styles spécifiques à des morceaux de pages, mais dans tout le site
      */
      @import "sections/access"; // Accès rapide
      @import "sections/header"; // Entête du site
      @import "sections/firstnav"; // Navigation principale
      @import "sections/footer"; // Pied de page
      // ...

      /**
      * Templates
      *
      * Styles spécifiques à des pages ou groupes de pages
      */
      @import "templates/sommaire"; // Styles propres à la page d'accueil
      @import "templates/rubrique-agenda"; // Pour l'agenda
      // ...
    • On est d’accord sur l’approche globale, du général au particulier à la Daisy : 1. base puis 2. modules puis 3. spécifique.

      Par contre, le découpage de ta dernière partie par section et templates, j’en suis revenue : d’expérience, ça tient mal sur la durée, parce qu’on ré-organise les pages, les renomme, les recompose, etc. C’est vraiment une mauvaise idée.

      Je découpe cette dernière partie par profil d’intervenants (qu’ils soient potentiels ou réels, peu importe), ou plutôt par type d’intervention, parce que ça correspond mieux à la réalité de la vie d’un projet. Parce qu’un projet ça vit, ça passe entre plusieurs mains, de talents divers, qu’on le veuille ou non, et c’est seulement en prévoyant cela qu’on s’assure de la robustesse et de la pérennité d’une intégration. Concrètement, ça donne qqch comme ça, dans cet ordre :

      theme (habillage graphique général)
      skin (si besoin de « skin » par exemple saisonnières)
      color (si besoin de variantes de couleurs, par exemple par rubrique)
      debug (feuille de débug, désactivable)
      custom (personnalisations, yes, toutes ; livré par le développeur front, interne ou externe)
      team (surcharges de l’équipe exploitant le site, en cours de vie)
      temp (surcharges à l’arrache, par les autres mains passant sur le projet, en CSS à la truelle, à vocation temporaire)

      Cela permet de passer des consignes claires :
      – si t’as besoin de modifier le look (t’as un miminum de sensibilité graphique et de connaissance en variables), va dans « theme », sinon si t’as juste besoin de rustiner un truc, vas dans « team » (et touche pas au reste, auquel t’as pas accès d’ailleurs, comme ça on casse pas le site)
      – pas besoin d’avoir la connaissance de l’ensemble du projet, de comprendre quels sont les gabarits, pour intervenir
      – d’expérience, la démultiplication de « petits fichiers cohérents » ne doit pas déborder l’étape de fabrication et être imperceptible des suivants, sinon ça rend fou le webmestre en bout de chaîne qui, peu rompu aux pré-processeur &co, préfère qu’on lui indique un seul fichier où poser ses rustines CSS.

    • En suivant un lien de @nhoizey :
      http://seenthis.net/messages/384093

      je remarque que Hugo Giraudel a décrit sa méthode, qui a quasiment le même principe découpage :
      http://sass-guidelin.es/#the-7-1-pattern

      Les termes ne sont pas les mêmes (components VS modules, etc) et lui fait encore plus de dossiers : notamment pour y mettre ce que moi j’ai toujours en bazar à la racine à côté de mon fichier principal, ce qui est un point que je dois encore améliorer. Mais sinon les principes sont vraiment les mêmes.

      Comme je dis dans l’autre seen, je préfère quand même mon nommage, car
      1) chaque terme (frameworks, modules, sections, templates) est utilisé aussi bien en anglais qu’en français, ce qui en fait un découpage passe-partout ;
      2) l’ordre alphabétique des dossiers suit scrupuleusement l’ordre d’importation, donc quelque soit où l’on travaille (dans l’explorateur de fichiers, dans l’IDE, etc) on sait encore plus facilement où l’on se trouve, tout est toujours affiché dans le même ordre.

  • Arrête ton char Bernard !

    http://sausau.venez.fr/Arrete-ton-char-Bernard

    « On m’appelle le chevalier blanc, je vais et je vole au secours d’innocents … » (Coluche, Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine)
    Voilà la chanson qui m’est venue à l’esprit lorsque j’ai reconnu la voix de BHL hier sur France Inter, qui s’exprimait en direct de Kiev à propos des manifestations violentes qui s’y déroulait .
    Mon imagination faisant le reste, je le vois juché sur une barricade. Sans casque. La crinière noire (quelque peu déplumée il est vrai) au vent. Sans blouson. La chemise blanche ouverte sur un torse bronzé. On devine à la lueur des barricades en flammes, les nombreuses cicatrices qui s’y dessine, comme autant de stigmates de son engagement courageux dans les combats des peuples cherchant à se libérer du joug des tyrans. Brandissant haut le Trophée du courage décerné par son épouse Arielle et quelques éditorialistes en manque de héros, je l’entends haranguer la foule, lui promettant l’arrivée imminente, d’une force d’intervention Européenne, des casques bleus et même de Sarkozy. Mon attention malmenée par la force des images épiques que lui impose ma rêverie est soudain rappelée à l’ordre par un changement de ton. La voix de BHL se fait plus posée. Il se fait poète. Lyrique, il prend à parti les nations qui accumulent les médailles sur la neige immaculée de Sochi, sans se soucier du sang rouge vif qui se répand sur la place de Kiev.
    Patrick Cohen parvient après quelques tentatives infructueuses, à interrompre le flot de son discours enflammé sur les jeux de la honte.

  • L’honnêteté à bout de souffle. - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/L-honnetete-a-bout-de-souffle

    L’honnêteté à bout de souffle.

    Faites un test. Lors de la prochaine soirée à laquelle vous participerez, affirmez haut et fort, en jetant un regard circulaire à l’assemblée : « Les gens sont de plus en plus cons ! » et notez la réaction des convives. Si vous avez réussi à capter leur attention - ce qui dans ce genre de réunion n’est donné qu’aux plus grandes gueules - ils devraient afficher leur impatience de connaître l’anecdote qui viendra illustrer votre déclaration. Si elle tarde à venir, ne doutez pas qu’il s’en trouvera un autour de la table pour prendre la parole, et raconter sa dernière rencontre avec un digne représentant de la connerie humaine. En tout état de cause votre sentence a toutes les chances de recueillir l’assentiment général. Il est à peu près certain que personne ne se sentira concerné par le qualificatif « con ». Aucun ne pensera un seul instant que vous ayez voulu dire « Nous sommes de plus en plus cons ». Ceci tient à deux raisons. Primo, « les gens » désigne une masse d’individus, floue et indéterminée, dont vous-même et vos amis bien présents autour de cette table, êtes momentanément exclus. Secundo, il paraît pour le moins inconséquent de revendiquer le titre de de con, d’en gratifier son entourage direct, et d’espérer encore être convié à la prochaine soirée. Tout le monde ou presque, a intégré l’idée que la vie en société requiert de revêtir ses propos d’un fin verni d’hypocrisie, afin de protéger l’amour propre de chacun.

  • Traditions et mariage au pays de Moije - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Traditions-et-mariage-au-pays-de

    Mon fils et sa compagne sont favorables au mariage pour tous… mais pas pour eux ! Trêve de plaisanterie. Je m’étais engagé à écrire un plaidoyer pour cette institution conspuée et désuète (au moins chez les hétéros). Il me fallait donc en premier lieu réfléchir aux raisons de sa déconsidération. Je me suis vite trouvé en but à un phénomène plus général : le discrédit des valeurs traditionnelles dans leur ensemble, et j’ai décidé de commencer par là. La réflexion m’a emmenée beaucoup plus loin que je ne l’avais imaginé, portée qu’elle fût par la lecture récente des deux auteurs suivants : Christopher Lash, et Jean-Claude Michéa. Je ne saurais que trop vous recommander la lecture de leurs ouvrages, mais je vous invite auparavant à commencer par mes réflexions, certainement moins abouties, mais néanmoins je l’espère, dignes d’intérêt.

    #mariage

  • Pour la dissolution de la Métropole
    http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

    Voici cinquante ans que l’on vante la « métropole » grenobloise. Déjà lors des Jeux Olympiques de 1968, Paris Match s’enflamme : « La France découvre qu’elle a une métropole de l’an 2000. Grenoble, c’est Brasilia ». Depuis, beaucoup de béton a coulé dans la cuvette, et les caciques locaux ressassent leur ambition de diriger « une métropole à échelle européenne ». Un objectif qui recueille un consensus politique quasi-général. Mais pour que les simples habitants retrouvent un peu de pouvoir, la seule solution est la dissolution de la métropole. (...) Source : Le Postillon

  • http://ragemag.fr/michea-retour-sur-la-controverse-37310

    Les polémiques enflent dans le microcosme de la philosophie politique. Au cœur du cyclone ? Jean-Claude Michéa, auteur de dix ouvrages en un peu moins de vingt ans. Serge Halimi ouvrit les hostilités estivales, dans un éditorial du Monde diplomatique accusant le penseur montpelliérain de mythifier un prolétariat qui n’existe plus. La Revue des Livres, sous la plume de l’économiste Frédéric Lordon, consacra onze pages à dénoncer « L’impasse Michéa ». Philippe Corcuff envoya la dernière salve, dans les colonnes de Mediapart, et lui reprocha de brouiller les clivages idéologiques… Un point s’impose.

  • Quand les investisseurs s’estiment « expropriés » par les réglementations environnementales et sociales - Loi néolibérale - Basta !
    http://www.bastamag.net/article3074.html

    En droit néolibéral, toute opposition au gaz de schiste – et pourquoi pas demain aux OGM, aux pesticides ou aux perturbateurs endocriniens – pourraient donc être considérée comme un « caprice ».

    En vertu de l’accord entre l’Europe et le Canada, une société canadienne pourrait donc contester ce type de moratoire ou d’interdiction dans un des États de l’Union européenne [3]. Selon le Conseil des Canadiens, « il est alarmant que les traités d’investissement puissent entraver le droit d’une communauté à dire non à la fracturation hydraulique ou à d’autres méga projets qui taxent la terre et l’eau pour le bien du profit, et non pour le bien public ».

    Les investissements mieux protégés que les citoyens ?

    L’Accord UE-Canada prévoit également d’intégrer une disposition de « protection des investissements ». Celle-ci inclut un mécanisme d’arbitrage permettant à une entreprise de poursuivre directement un État ou une collectivité locale en Europe ou au Canada, si une réglementation la prive des bénéfices escomptés. Seule condition : disposer d’une filiale au Canada si l’on souhaite poursuivre un pays européen. Total, possédant une filiale au Canada et ayant investi dans l’exploration des gaz de schiste en France, pourrait donc poursuivre la France. Chevron, ExxonMobil ou Shell, qui détiennent et exploitent des concessions de gaz de schiste en Europe, pourraient eux-aussi assigner un État européen devant les tribunaux.

    Et quels sont ces tribunaux ? Qui est habilité à juger d’une « expropriation indirecte » ou d’un traitement « injuste et inéquitable » ? Les litiges sont enregistrés auprès du CIRDI, un organe de la Banque Mondiale qui administre ces différends. Ces derniers sont ensuite jugés par des tribunaux d’arbitrage internationaux privés. Peu connue du grand public, cette véritable « industrie juridique » enrichit un petit cercle de cabinets juridiques, d’arbitres, d’avocats et de bailleurs de litiges qui profitent grassement des poursuites juridiques entamées contre les gouvernements. Certains cabinet font payer leurs prestations 1000 dollars (US$) par heure et par avocat ! [4]. Peu étonnant, dans ces conditions, que les « arbitres » adoptent en permanence une interprétation de la notion d’investissement favorable au plaignant (la multinationale), comme le montre un rapport. Une compagnie comme Total pourrait ainsi obtenir le versement de millions d’euros à titre de dédommagement.

    #gaz_de_schiste #néolibéralisme

    • pour le bien du profit, et non pour le bien public

      c’est un concept qu’on a déjà expérimenté par chez nous : l’Etat français, garant de l’intérêt général, agissant sous mandat à peu près démocratique, doit régulièrement se plier à l’autorité européenne ou aux accords commerciaux internationaux et renoncer à ses propres décisions, voir se faire imposer des sanctions pour dédommager le manque à gagner des investisseurs..
      Un exemple hallucinant était la « réparation fiscale » de l’Etat français pour des investisseurs étrangers il y a peu de temps : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/06/22/20002-20120622ARTFIG00682-une-facture-de-42milliards-pour-les-francais.php ?

      Mais ces clauses protégeant les investisseurs au frais des contribuables ne datent pas d’hier. Je crois me souvenir qu’on les dénonçait déjà au temps des grandes messes de l’OMC fin des 90’s.

      Tiens je viens de retrouver cela, le caricatural AMI qu’on a réussi à à l’époque à foutre à la porte, mais qui est revenu ensuite par la fenêtre...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_multilat%C3%A9ral_sur_l'investissement

      Ci-dessous, la liste non-exhaustive des critiques faites à ce projet qui permettait :
      à une multinationale d’assigner en justice des gouvernements pratiquant le protectionnisme ou la préférence nationale, établissant des différences de traitement suivant la nationalité de l’investisseur ou créant des conditions de concurrence déloyale ;
      à une entreprise de tenir le gouvernement pour responsable de toute entrave à son activité (ex : manifestations, grèves…) ; l’État se retrouve donc le responsable légal et est obligé d’indemniser l’entreprise.[réf. nécessaire]

  • Gaël Faye, album « Pili pili sur un croissant au beurre ».

    A découvrir, des paroles ET de la musique !

    J’ai décrété que l’opprimé serait sujet, que je traiterais
    Que je prêterais ma voix aux crève-la-dalle et traîne-savates
    Mais au train où ça va, faut les crever tous les porte-cravates
    Car ce monde qu’ils nous réservent c’est de l’argent, c’est du pouvoir
    Ne peuvent plus voir et ces messieurs nous emmènent tous vers un trou noir

    http://www.gaelfaye.fr/?p=563