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Tartiflette & Sodomie

  • BRUXELLES BUSINESS
    Aux abords des institutions européennes, il existe pas moins de 2 500 structures de groupes de pressions et plus de 15 000 lobbyistes. Ce qui fait de Bruxelles le deuxième pôle de lobbying après Washington ! Cette enquête propose de pénétrer dans les coulisses, souvent obscures, de la Commission européenne, là où se décident, se peaufinent et s’amendent des lois qui touchent directement les citoyens de l’Union. Un système législatif complexe et fragile que les industriels et les multinationales ont appris à manipuler et influencer via des représentants au carnet d’adresses bien rempli, experts en techniques de persuasion.

    #europe #corruption #lobbing #démocratie

    http://videos.arte.tv/fr/videos/bruxelles-business--7307822.html

  • Arrête ton char Gérard !
    Quoi t’as rien dit ? Je sais que t’as rien dit, il ne m’anquerait plus que ça, que tu l’ouvre encore ta grande gueule ! Déjà que tu en loupes pas une…
    T’as pas besoin de parler, d’autres le font à ta place pour expliquer que c’est normal que les riches s’en vont, que la redistribution c’est bien, mais que trop c’est trop ! « Vous vous rendez compte mon brave Monsieur, 75 % de ce qu’il gagne ! C’est plus des impôts, c’est de la confiscation, que dis-je, du vol ! Il se prend pour Robin des bois, Hollande ! Déjà sur le premier petit million gagné il t’en prend la moitié en plus sur le deuxième il en voudrait les trois quarts, et ta main dans sa gueule, il l’a veut ta main dans sa gueule ? ».

    la suite :
    http://sausau.venez.fr/Arrete-ton-char-Gerard

  • Q01 Le travail est-il malade ?

    Alors que notre société semble lancée dans une course à l’emploi effrénée, certains se posent la question du sens, de l’utilité et de la qualité de ces jobs créés pour lutter contre le chômage. Avoir un emploi, ça n’a pas de prix ? Nous avons construit un monde dans lequel seul une partie de la population parvient à s’épanouir au travail. Pour les autres, il faut souvent s’accommoder de la souffrance d’en avoir trop ou pas assez. Alors, le travail est-il mourant ou traverse-t-il seulement une crise d’identité ?

    http://vimeo.com/49536148

  • Je n’aime pas les pauvres. - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Je-n-aime-pas-les-pauvres

    Je n’aime pas les pauvres.
    jeudi 5 juillet 2012, par Sausausau

    Vous allez me trouver d’une audace frisant le cynisme, mais après avoir affirmé avec force mon inimitié à l’égard des riches, j’ai décidé de me livrer à une introspection moins avouable : mon ressentiment vis à vis des pauvres. Bien sûr ce sentiment est refoulé, mon sens moral s’efforce de le maintenir à l’écart, bien camouflé dans le coin le plus sombre de mon âme avec d’autres saletés telles que la xénophobie, l’homophobie, la misogynie, le machisme - qui y a moins d’un siècle étaient encore constitutifs du système de référence de notre morale bourgeoise. Néanmoins, malgré toute ma vigilance il lui arrive de refaire surface. Oh bien évidemment de façon fugace, telle une pensée impure que le dévot s’efforce de vite chasser de son esprit ; mais trop tard, mon esprit est marqué de son empreinte, son effluve nauséabonde persiste et je me retrouve en train de penser que décidément les pauvres ne sentent pas bon, que de surcroît ils sont moches, que souvent ils sont bêtes quand en plus ils ne sont pas méchants. Rassurez-vous, mon esprit d’homme de gauche convaincu reprend vite le dessus, convoque ma raison qui appelle à la rescousse ma foi en l’égalité, mon amour de la solidarité, ma conviction du droit de tous à la dignité et tout rentre dans l’ordre… ou presque ?

  • Je n’aime pas les riches ! - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Je-n-aime-pas-les-riches

    Je n’aime pas les riches !
    mardi 6 mars 2012, par Sausausau
    Moi non plus, je n’aime pas les riches !
Evidement pas les petits riches, les obscurs, les sans grades, qui ne sont même pas concernés par la spoliation inique dont Hollande a dévoilé le projet récemment, lequel consisterait à taxer d’un impôt de 75 % la tranche des revenus supérieurs à un million d’euros par an.

    Non pas question ici du patron de PME qui résiste avec courage à la tentation de délocaliser son activité, qui s’attache à grand peine à remplir le carnet de commande dont dépendent les salaires de ses employés, et aussi — il faut l’avouer — le remplacement de son 4x4, l’entretien du chalet de l’alpe d’huez ou l’agrandissement de la piscine de la villa de Sanary.

    L’objet de mon courroux n’est pas non plus l’avocat associé d’un grand cabinet qui passe 80 heures par semaine — au moins les facture-t-il — à défendre les intérêts des causes les plus nobles et surtout, il faut bien vivre, des plus riches.

  • Méchants ou stupides ? - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Mechants-ou-stupides

    Méchants ou stupides ?
    mercredi 29 février 2012, par Sausausau
    Dans mon entourage, ce n’est un secret pour personne : je suis de gauche. C’est pour ceux qui ne me connaissent pas que je juge utile d’apporter les précisions suivantes, afin qu’ils puissent se faire une idée du positionnement politique de celui qui s’adresse à eux. Je n’appartiens à aucun parti politique et ma seule expérience militante s’est réduite au syndicalisme. J’ai été et je suis encore adhérent à la CGT, dont j’ai été un délégué syndical, pendant une dizaine d’années, au sein d’une entreprise de 250 personnes. Mon père était un ouvrier d’origine italienne, il a quitté sa Tunisie natale en 1959 à 23 ans, sans le sou, avec sa femme et leur premier enfant, moi même, pour venir s’installer à Grenoble. A l’époque, il était persuadé que le sort souriait à ceux qui s’en donnaient la peine, en ce sens, mais sans le revendiquer, ni même peut-être le savoir, il était plutôt de droite. Ajoutez à cela des idées plutôt réactionnaires sur l’importance de la tradition, sur la place de la femme dans la société (à la maison !), sur la place des immigrés (chez eux !) et vous aurez le contexte dans lequel j’ai grandi : apolitique… mais de droite ! J’ai arrêté ma scolarité à 16 ans après un BEPC obtenu sans gloire.

  • Le capitaliste a-t-il une âme ? - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Le-capitaliste-a-t-il-une-ame

    Le capitaliste a-t-il une âme ?
    jeudi 23 février 2012, par Sausausau
    Le capitalisme ne prétend pas à la moralité mais exige d’être jugé sur le seul critère de son efficacité économique. Il se place en dehors du champ de la morale, il est en ce sens amoral et le revendique. Une analogie un peu simpliste est souvent employée par ses défenseurs pour appuyer cette thèse : le capitalisme est un moyen d’organisation de l’économie au service des échanges marchands, à ce titre il est un outil de la même façon que le marteau est un outil au service de l’ouvrier qui en use ; demande-t-on à un marteau de faire preuve de moralité ? Bien évidemment non ! L’ouvrier attend de cet outil qu’il lui permette de frapper juste et fort. A première vue, le raisonnement se tient. Que faut-il en penser ?

  • Le libéralisme économique : science humaine ou inhumaine ? - Sausausau
    http://sausau.venez.fr/Le-liberalisme-economique-science

    Le libéralisme économique : science humaine ou inhumaine ?
    jeudi 23 février 2012, par Sausausau
    Quelle est la différence entre la chimie et l’alchimie, entre l’astronomie et l’astrologie ?
    Qu’est-ce qui différencie une science d’une pseudoscience ? En fait, l’une répond effectivement à une démarche bien codifiée, alors que l’autre prétend le faire mais en donne seulement l’illusion.
    La théorie économique libérale, comme le marxisme avant elle, suscite ce débat. Toutes les sciences humaines ont dû rendre compte de leur objectivité face aux sciences dites exactes, dont les hypothèses sont vérifiables par le calcul ou par l’expérience. Mais pourquoi cette question se pose-elle avec autant d’acuité concernant la théorie économique libérale ? L’âpreté du débat dépasse le strict cadre épistémologique, car il touche aux conditions de vie de millions de personnes. Mondialisation, délocalisations, distribution des activités économiques et productrices au niveau mondial, concurrence de tous contre tous, est-ce efficace en terme d’allocation des ressources ? C’est ce que prétendent les libéraux, mais si tel n’était pas le cas, à qui cela profite-t-il vraiment ? Et si la difficulté de répondre scientifiquement à ces questions était finalement un alibi permettant à un système de se maintenir. Ne vaudrait-il pas mieux abandonner un scientisme tolérant mais inopérant pour un pragmatisme ancré dans la réalité. Cette réalité qui semble indépassable et qui se rappelle sans cesse à nous dans toute sa brutalité : la pauvreté recule globalement dans le monde, au prix d’une ponction toujours plus importante sur les matières premières non renouvelables, mais les inégalités se creusent. Pour inverser la tendance ne faudrait-il pas s’attacher plus aux libertés réelles qu’aux libertés formelles dont les libéraux sont les chantres ? La justice et l’équité ne surpasseraient-elles pas finalement la liberté dans la hiérarchie des valeurs morales ?

  • http://sausau.venez.fr/Plaidoyer-pour-une-tolerance

    La tolérance est devenue, dans nos sociétés occidentales une valeur qu’il est de bon ton de partager et de défendre. Il ne viendrait à personne de revendiquer son intolérance - sauf peut-être à la codéine ou à l’arachide. Il nous faut donc respecter autrui dans toutes ses diversités, qu’elles soient, ethniques, religieuses, culturelles, politiques ou sexuelles. D’aucuns y verront la nécessaire pénitence, l’indispensable réparation de nos coupables agissements, envers toutes les minorités qui ont eu la malchance d’avoir à nous fréquenter, et qui ont eu à subir esclavages, génocides, tortures inquisitoires, colonialisme civilisateur ou ostracisme moqueur, sous le seul fondement de leur différence. Qu’importe, réjouissons-nous : un monde apaisé et plus favorable au doux commerce, qui on le sait depuis Montesquieu, est lui même propice à l’épanouissement de tous les hommes sur terre - tous sauf bien évidemment, ceux qui permettent l’enrichissement des autres - mais là n’est pas mon propos, revenons à la tolérance.
    Elle est souhaitable car elle tempère les tensions et permet le vivre ensemble ; elle nous présente l’autre comme un semblable malgré ses différences et nous permet d’en mesurer toute la dignité et de l’accepter tel qu’il est ; elle permet à chacun d’interroger sa propre culture, ses propres convictions, et de pouvoir éventuellement les remettre en cause ; elle est un des fondements de la lutte contre le racisme, la xénophobie, l’homophobie, et contre toutes les discriminations en général, puisque toutes naissent d’une conviction : notre façon d’être, de penser ou de croire est meilleure que celle de notre prochain, qui avouons-le a quand même de drôles de moeurs. Imaginez donc la difficulté qui se pose à notre bonne volonté lorsqu’il faut remonter aux premiers hommes, pour admettre notre proximité et notre filiation avec nos cousins Africains ou Chinois. La tolérance n’est pas naturelle, il est donc important d’avoir toujours à cœur de l’enseigner....

    la suite : http://sausau.venez.fr/Plaidoyer-pour-une-tolerance