Tout va trés bien

En hommage à Paul Misraki, l’auteur de la chanson : « Tout va très bien madame la marquise »

  • Total soutien à édwy plenel victime d’un attentat capillaire Jacques-Marie BOURGET

    Ne riez pas car un homme, édwy plenel, est dans le malheur, il s’est fait tirer les cheveux par une fille. Si fort qu’il a déposé une plainte en justice. Il est bon que les hommes battus se rebiffent à leur tour. Tiens bon Edwy, le pouvoir est au bout du cheveu.


    Très tôt dans la vie on m’a enseigné à aider les aveugles à traverser la rue, à porter le cabas des vieilles dames sortant de l’épicerie. Ce dressage au mode charitable m’a conduit un soir, alors que j’avais observé un chemineau qui allait passer la nuit dans la cabane d’arrêt des cars, à lui porter mon assiette de soupe au lait. C’est dire si le ciel peut m’attendre. C’est dans cette continuité que j’éprouve une urgence à me précipiter au secours d’édwy plenel qui vient d’être victime d’un odieux attentat capillaire. Un soir sans histoire, à l’heure où les plenel vont boire, notre Samson de presse attablé dans un restaurant du 12ème arrondissement, a été agrippé par les cheveux, sa tête courbée à la renverse lui permettant d’apercevoir l’assaillante. Car la terroriste était femme. Plus, plenel, objectif et précis avec ses réflexes d’investigateur, a clairement noté que la dame simulait un crachat en direction de sa moustache, ce qu’il a de plus sacré. Quel bataclan dans le restaurant ! Certains galopent après l’agile, mais elle est fuyarde... déjà envolée alors que notre Edwy est à la limite du SAMU.

    Des témoins du drôle de drame désignent celle qui a garroté le phare du journalisme, une certaine Maïwenn Le Besco. Fabrice Arfi, le Sancho Pança de plenel n’ayant pas encore été consulté – afin que nous connaissions le vrai – on a d’abord pensé à une vendetta entre factions bretonnes. Mais c’est une fausse piste. En vérité, un mot avec lequel Edwy ne transige pas, il s’avère que la dame Le Besco a naguère été l’épouse d’un cinéaste nommé Luc Besson avec lequel elle a eu un enfant. La terroriste gardant de l’estime pour son ex, n’a pas supporté que médiapart, l’office de vérification créé par plenel, accuse cet époux d’antan d’avoir violé une jeune femme. Affirmation balayée puisque le désigné criminel a été blanchi par la justice. Mais le mâle était fait : à vie affublé du doute de Metoo. D’où la colère de la jeune femme.

    Une colère que l’on ne partage pas car, après tout, voir le père d’un de ses gosses accusé de viol, pourquoi en faire une histoire, pourquoi arracher les cheveux en quatre ? Le viol n’est pas grave, une simple farce qui vous conduit aux assises. C’est vrai, elle a la tête bien près de la coiffe la bretonne. Faut prendre les choses du bon côté. Si on ne peut plus déconner, faut le dire.

    Je continue à défendre Edwy comme mes aveugles de jadis. Est-ce sa faute si chaque jour ou au moins chaque semaine, son médiapart déglingue des individus qui ne l’ont pas forcément mérité. Alors que pour lui, plenel, le flingage n’est pas une cruauté mais une mission. Pas plus tard que cette semaine médiapart a accusé l’historienne Annie Lacroix-Riz d’être à la fois « complotiste » et « négationniste ». Ce qui est faux et l’a mise en rage. D’autant qu’une partie de sa famille a disparu dans la nuit et le brouillard des camps de la mort. On pourrait imaginer un proche de l’universitaire s’en venir questionner la moustache ? Alors qu’Edwy n’y est pour rien. Il a fait son dur devoir : la mise au pilori. Vous n’allez quand même pas critiquer l’ immense civilisateur, l’allumeur des Lumières.

    D’autant que, suite à son affaire tirée par les cheveux, il souffre d’une sorte de syndrome post traumatique. Je vous ai dit la compassion que j’ai pour les affligés, sachez, et je le répète, que je la partage pour notre immense défenseur du vrai et de l’OTAN. C’est-à-dire la même chose. Selon des propos rapportés par Le Monde donc gravés dans le granit breton, l’acte terroriste de Maïwen est « tout à fait attentatoire sur le plan moral et psychique », et que notre héros est « « très traumatisé par la haine manifestée. » Après ce qu’il a vécu, Edwy n’est plus seulement le plus grand investigateur de tous les temps, il devient aussi correspondant de sa propre guerre. Quel courage.

    #edwy_plenel #attentat #médiapart #médiaprout #otan #metoo #complotisme #négationnisme #pilori #Luc_Besson #Maïwenn_Le_Besco

    Source : https://www.legrandsoir.info/total-soutien-a-edwy-plenel-victime-d-un-attentat-capillaire.html

  • Studio Crapulax : Quand l’humour se mêle de politique – La guerre des retraites

    Le studio Crapulax revient — avec beaucoup d’humour — sur la réforme des retraites menée par notre chère philanthrope de première ministre, Élisabeth Borne, ainsi que des événements survenus après l’application de l’article 49.3 de la Constitution, preuve ultime de notre démocratie. Des hordes de prolétaires ignobles ont osé brûler des poubelles en pleine manifestation et même prétendre que des violences policières avaient été commises. Quelle blague ! On ne peut que saluer la fermeté de nos forces de l’ordre face à ces sauvageons et leur rappeler que les réformes sont nécessaires pour notre bien-être à tous. Bravo à notre gouvernement éclairé et à sa politique visionnaire !

    https://www.youtube.com/watch?v=HZpLeKjhZnU

    #guerre des #retraites #emmanuel_macron #lrem #ue #union_européenne #violences #police #france #playmobil #en_marche et ses « #réformes  » avec le #ps 

  • La France, interdite d’exportations de céréales à partir du 25 avril  Keren Lentschner

    . . . . À partir du 25 avril, la France ne pourra plus exporter sa production céréalière en dehors d’Europe. À cette date, l’utilisation de phosphine, un insecticide, sera, en effet, interdite en France pour traiter les cargaisons de céréales dans les cales des bateaux. Or la fumigation de ce produit, utilisé en tablettes, est obligatoire dans de nombreux pays clients de l’Hexagone, à commencer par l’Afrique du nord, pour pouvoir débarquer la marchandise.

    Elle permet d’empêcher la propagation d’insectes d’un pays à l’autre. Sans cela, pas de certificat de traitement à l’arrivée au port. Et les grains risquent de repartir vers l’expéditeur... À la clef, 11,5 millions de tonnes de céréales sont concernées, selon L’Opinion qui a enquêté sur les coulisses de l’affaire. Les céréaliers sont vent debout. « Ces pays-là vont être en manque crucial d’alimentation », a réagi dimanche sur Sud Radio Éric Thirouin, président des producteurs de blé et céréaliers français, qui redoute le risque d’émeutes. « Dans le meilleur des cas, si je puis dire, c’est la Russie qui est le premier exportateur mondial qui les fournira ».

    La décision remonte à fin octobre 2022. Elle a été prise par l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire française (anses) qui a renouvelé l’autorisation de mise sur le marché du produit sauf au « contact direct avec les céréales ». En cas d’inhalation d’une dose importante, ce gaz à base de phosphure d’aluminium peut provoquer des troubles neurologiques ou respiratoires.

    Spécificité française
    Il n’empêche, cette décision de l’anses est une spécificité française, l’autorisation d’utilisation de la phosphine ayant été renouvelée ces derniers mois dans la plupart des pays européens voisins. « C’est une situation absurde alors même que l’utilisation de cet insecticide figure dans le cahier des charges des pays à qui la France vend ses céréales, déplore Guillaume Kasbarian, député Renaissance, président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui a saisi l’anses sur ce sujet. Cela interroge aussi sur la capacité de l’anses à prendre une décision de cette importance sans concertation avec le gouvernement et sans tenir compte du contexte européen ».

    Il semblerait, en effet, que le gouvernement et l’anses divergent sur ce sujet, les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères plaidant pour l’application du règlement européen, qui autorise l’utilisation de phosphine. « Le risque est immédiat pour notre commerce extérieur et notre filière céréalière, une des filières agricoles excédentaires majeures à l’export (14,5 milliards d’euros en 2022), commente une source gouvernementale. C’est une menace aussi pour la sécurité alimentaire de ces pays dans le contexte international actuel ».

    Dans L’Opinion, l’anses rejette la responsabilité sur le principal fabricant de phosphine, le Néerlandais UPL Holdings, qui ne lui aurait pas transmis le dossier complet car il aurait lui-même renoncé à l’homologation du produit... Ce que le fabricant dément. À l’anses, personne n’était disponible ce lundi 10 avril pour répondre au Figaro.

    Filière stratégique
    « Ce serait un coup d’arrêt à l’export d’une filière stratégique pour la France, insiste le député qui rappelle que l’import dans l’Hexagone de céréales ayant été traitées par fumigation de phosphine est autorisé. On ne peut laisser les céréaliers sans solution. » Pour contourner cette interdiction, certains industriels pourraient être tentés de s’orienter vers des ports européens tels que Gênes ou Anvers pour expédier leurs céréales. Ce qui représenterait un coût supplémentaire et un impact carbone supérieur, déplore un proche du dossier. Une nouvelle audition pourrait être organisée à la Commission des affaires économiques de l’Assemblée dans les prochaines semaines. Les céréaliers, eux, appellent le gouvernement à « se saisir du sujet ».
    #céréales #alimentation #nourriture #faim #exportation #anses #bétise #mauvais à tout #france #administration

    Source : https://www.lefigaro.fr/economie/la-france-interdite-d-exportations-de-cereales-a-partir-du-25-avril-2023041

  • Ce scandale qu’ursula von der leyen pensait laisser derrière elle à Berlin France Culture

    L’opposition allemande publie un rapport d’enquête accablant sur la responsabilité d’ursula von der leyen dans un scandale qui a coûté des dizaines de millions d’euros au ministère qu’elle dirigeait avant de partir pour Bruxelles.

    Il est beaucoup question de la présidente de la Commission européenne ursula von der leyen dans la presse allemande ce mercredi.

    Oui car avant de quitter Berlin pour Bruxelles l’année dernière, ursula von der leyen était la ministre de la Défense d’Angela Merkel, et son départ avait été jugé aussi inattendu que précipité. aujourd’hui, un an plus tard, voilà que ressurgit un vieux dossier de l’époque qui n’a pas fini de la poursuivre... jusque dans son exil européen.

    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10901-24.06.2020-ITEMA_22368464-2020C22811S0176-177945590

    Car pendant ces années où Mme von der leyen a dirigé le ministère allemand de la Défense, celui-ci a accumulé les problèmes de gestion, les dizaines de millions d’euros dilapidés sans contrôle pour payer des consultants, conseillers et autre sous-traitants privés. "Il y en a pour près de 100 millions" , affirme ce matin l’hebdomadaire Focus https://www.focus.de/politik/deutschland/berater-affaere-im-verteidigungsministerium-faktisches-komplettversagen-neuer- en se basant sur un rapport d’enquête qui vient d’être rendu public et qui s’avère "dévastateur" pour l’ex-ministre.

    Ce rapport, il faut le préciser, a été rédigé par les députés issus de l’opposition qui ont participé à la commission d’enquête parlementaire sur cette affaire. Un an de travail, et ces conclusions des députés Verts, libéraux-démocrates et du Parti de Gauche qui sont accablantes, reprises également par Der Spiegel https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ursula-von-der-leyen-und-die-berateraffaere-faktisches-komplettversagen-a-55 : sous ursula von der leyen, la gestion du ministère était "un échec complet_", dixit le rapport, avec des procédures de contrôle des contrats de consulting qui n’étaient pas respectées, et cachaient souvent des liens de copinage, de connivence entre hauts fonctionnaires et lobbyistes privés. 

    La désormais présidente de la Commission européenne s’en est toujours sorti, jusque là, en disant que les décisions n’étaient pas prises à son niveau, qu’elle n’en avait pas connaissance et donc qu’elle ne pouvait en être tenue responsable. Ce n’est pas ce que conclut le rapport d’enquête de l’opposition, martèle Der Spiegel https://www.spiegel.de/politik/deutschland/ursula-von-der-leyen-und-die-berateraffaere-faktisches-komplettversagen-a-55 . Il met en avant la responsabilité inévitable de l’ex-ministre, qui était tenue au courant des problèmes rencontrés à cause de tous ces contrats, mais n’a jamais fait mine de mettre fin aux mauvaises pratiques. 

    Pire encore, rappelle Politico https://www.politico.eu/article/ursula-von-der-leyen-german-governing-parties-contracting-scandal , Urusula von der leyen a semblé tenter de faire obstruction à l’enquête parlementaire, quand on s’est rendu compte que ses deux téléphones portables professionnels saisis pour les besoins de l’enquête avaient été consciencieusement expurgés de tout message avant d’être livrés à la commission.

    A présent "il n’y a plus guère de doute sur la raison véritable qui a poussé ursula von der leyen à fuir à Bruxelles" résume le chef du service investigation de Die Welt Wolfgang Büscher pour qui l’ex-cheffe de la Bundeswehr est bien coupable, je cite, d’avoir laissé ces "oiseaux parasites que sont les consultants privés faire leur nid au ministère de la Défense" , d’avoir donné les clés de la Défense nationale, à travers ces lobbyistes, aux intérêts des grandes compagnies du secteur de l’armement en particulier.

    Faut-il en conclure pour autant que la nomination d’ursula von der leyen n’aura été comme le sous-entend Wolfgang Büscher, qu’une « exfiltration en urgence pour masquer le chaos qu’elle laissait derrière elle » ? _ 

    On n’en est pas là... Il faut enfin rappeler, avec la Süddeutsche Zeitung https://www.sueddeutsche.de , que les conclusions définitives de la commission d’enquête parlementaire dans son ensemble (opposition+majorité) ne devraient être rendues que la semaine prochaine. D’ores et déjà, les partis de la grande coalition merkelienne font bloc autour d’ursula von der leyen, ils rejettent toutes ces accusations et plaident l’ignorance de l’ancienne ministre. A Berlin comme à Bruxelles, on se demande bien comment ceux qui accablent la présidente de la Commission européenne et ceux qui l’absolvent vont arriver à accorder leurs violons.

    Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/revue-de-presse-internationale/ce-scandale-qu-ursula-von-der-leyen-pensait-laisser-derriere-elle-a-berl

    #mckinsey #mac_kinsey #mckinseygate #corruption #incompétence #privatisation #cabinets_de_conseil #consulting #en_vedette #allemagne #covid-19 #politique #femme #ue #union_européenne #ursula_von_der_leyen

    • A Liège, une plainte pénale contre Ursula von der Leyen Le Vif

      Le juge d’instruction liégeois Frédéric Frenay vient d’être saisi afin d’instruire une plainte pénale contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Une plainte pour « usurpation de fonctions et de titre », « destruction de documents publics » et « prise illégale d’intérêts et corruption ».

      En clair, il est reproché à la présidente de la Commission de s’être substituée « sans aucun mandat » aux Etats membres de l’UE – dont le gouvernement belge – en négociant de façon « directe et secrète », par SMS notamment, des contrats d’achat de vaccins avec le CEO de Pfizer, Albert Bourla, durant la pandémie de Covid-19. Il lui est aussi reproché d’avoir supprimé ces textos, une affaire connue sous le nom du « Deletegate ». Le plaignant, Frédéric Baldan, 35 ans, estime que le comportement d’Ursula von der Leyen porte atteinte « aux finances publiques de la Belgique » et « à la confiance publique ». Il s’est constitué partie civile et réclame 50 000 euros pour son préjudice moral. Cette affaire a déjà fait l’objet de plaintes contre la Commission auprès de l’ombudsman européen (saisi par un journaliste allemand) et de la Cour de justice de l’Union européenne (saisie par The New York Times). Avec cette nouvelle plainte, le Deletegate prend une tournure pénale : ce n’est plus la Commission qui est ciblée pour manque de transparence, c’est sa présidente, à titre personnel.

      Source : https://www.levif.be/magazine/a-liege-une-plainte-penale-contre-ursula-von-der-leyen

      #Deletegate

  • #prix #inflation Casino baisse ses prix, cela donne une idée certaine des #Marges des super, hyper marchés. Le web grande conso

    Avec les nouveaux prix, ils font encore des bénéfices fabuleux

    Papeterie : - 8%
    Ampoules : - 15%
    Piles : -19%
    Orangina : – 21 % sur à 2 euros 35, Orangina 2L Super U Drive : 2,20€
    Nutella : - 21,8 %. Il était à 2 euros 75ct.
    Mousseline à l’ancienne - 30%, elle était à 4 euros 79 ct.

    Déodorant homme, Mennen, à – 33,9 %. Il était à 8 euros 69 ct.
    Déodorant homme Nivéa, à – 33,9 %. Il était à 7 euros 45 ct. cette semaine chez Intermarché 4.19€ les 2 sticks au lieu de 6.99€ soit 2.10€ le stick
    Narta, à – 33,9 %.


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La suite : https://www.olivierdauvers.fr/2023/04/14/casino-sacre-coup-de-frais-sur-les-prix

    • La Bourse de Paris au-dessus des 7500 points pour la première fois Le figaro

      La Bourse de Paris continue d’établir des records vendredi, dépassant les 7.500 points, profitant de la santé des entreprises du luxe et de l’espoir d’une politique plus souple de la part des banques centrales dans les prochains mois. L’indice vedette CAC 40 progressait de 21,85 points à 7.502,68 points vers 09H25, en chemin vers une cinquième séance de hausse consécutive et après un pic à 7.507,79 points peu après l’ouverture. Jeudi, il avait gagné 1,13%, porté par la progression des ventes de LVMH au premier trimestre 2023.
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      Sur la semaine, il avance de 2,45%, un quatrième gain hebdomadaire d’affilée. La Bourse de Paris fait mieux que ses homologues européennes
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      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/la-bourse-de-paris-au-dessus-des-7500-points-pour-la-premiere-fois-20230414

    • Consommation : le grand retour de la vie à crédit Le figaro
      La production des crédits renouvelables a progressé de 14,7 % en janvier sur un an.

      Continuer à acheter, quitte à s’endetter… Confrontés à la baisse de leur pouvoir d’achat (la hausse des prix a atteint 5,6 % en mars sur un an en France), les ménages les plus fragiles recourent davantage à des crédits. Les prêts renouvelables - ces réserves d’argent aux taux élevés, voire faramineux (de 7 % à 20 %) - font leur grand retour. La production de ces crédits a progressé de 14,7 % en janvier sur un an, selon les derniers chiffres disponibles de l’Association des sociétés financières (ASF), qui regroupe les établissements spécialisés dans le crédit.

      Les crédits renouvelables ne sont plus souscrits pour acheter un ordinateur ou un canapé. Ils le sont pour boucler les fins de mois. « Les ménages, nous le disent, reconnaît Julien Cailleau, directeur général adjoint de Oney (filiale commune de BPCE et Auchan). Beaucoup de ces prêts sont souscrits durant la deuxième quinzaine du mois, et souvent pour de petits montants. »
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      #France montée de la #pauvreté

      Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/consommation-le-grand-retour-de-la-vie-a-credit-20230413

  • Lille : après la cyberattaque, « il faudra des mois pour retrouver une situation normale » S. B. - la voix du nord

    Quelques jours après avoir annoncé que les données personnelles de particuliers avaient été volées, Martine Aubry a fait le point, en conseil municipal, sur la cyberattaque qui bouleverse depuis un mois et demi les services de la Ville.

    Patience, patience. Un mois et demi après la cyberattaque sur la mairie, la remise en ligne des services municipaux ne fait que commencer, a prévenu ce jeudi martine aubry. « Il faudra des mois pour retrouver une situation normale. On y va pas à pas. »

    Le maire est longuement revenu, en conseil municipal, sur le déroulé et les conséquences de l’intrusion dans le réseau informatique de la Ville, survenue dans la nuit du 28 février au 1er mars : l’alerte donnée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), le débranchement salutaire des serveurs de Lille, la réorganisation expresse de la Ville pour maintenir les services publics, la découverte très progressive de l’étendue du vol de données, les premiers (et pour l’instant rares) mails d’extorsion…

    « Associations prioritaires »
    « C’est un moment difficile, une situation inédite et complexe, et je voudrais dire un grand merci aux agents » , a souligné l’édile, en assurant avoir joué la transparence depuis l’origine : _ «  J’en entends dire "on ne sait pas grand-chose" , mais tout ce qu’on sait, on le dit, alors que beaucoup de villes hackées n’en parlent pas. Il y a beaucoup de choses qu’on ne sait pas, et qu’on ne saura peut-être jamais. » Et de réitérer les conseils de vigilance, à destination de tous les Lillois ayant été en contact avec la mairie.

    stéphane baly, au nom du groupe d’opposition écologiste Lille Verte, s’est quant à lui inquiété, entre autres, d’éventuelles perturbations du versement des subventions aux associations. « On a identifié quarante associations prioritaires » _ , à traiter en priorité, a rassuré la première adjointe au maire, audrey linkenheld. Pour les autres, patience, patience.

    Alors que les déclarations d’impôts vont commencer à tomber, la mairie précise que les attestations fiscales pour les frais de garde d’enfant ne pourront pas être éditées comme habituellement par la Ville. Et conseille aux contribuables d’attendre le rétablissement des services municipaux pour compléter leurs déclarations.

    Source : https://www.lavoixdunord.fr/1315891/article/2023-04-13/lille-apres-la-cyberattaque-il-faudra-des-mois-pour-retrouver-une-situa

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #dématérialisation des #services_publics #mairie #Lille #administration

    • Pas un mot, pas une remarque sur ce délire de l’informatisation administrative, qui ne peut générer que des bérézinas .
      Pour rappel, toute informatisation d’un processus humain ne traite que 98 à 99 % des cas maximum.
      Pour le reste, démerdez vous, vous n’existez pas !

    • Les gros bugs au démarrage du temple de la cybersécurité des Hauts-de-France Matthieu Slisse - mediacites.fr

      Le Campus Cyber, projet majeur porté par la région et la métropole de Lille, était inauguré en grande pompe le 5 avril. Si officiellement tout va pour le mieux, la réalité est bien moins reluisante. Retards dans la livraison des locaux, brutal changement de directeur… nos informations pointent une gestion particulièrement erratique.


      koussée vaneecke, la Présidente du Directoire d’EuraTechnologies et florence puybareau, directrice des opérations du Campus Cyber Hauts-de-France échangent à l’occasion de l’édition 2023 du Forum International de la cybersécurité de Lille. / Crédit Photo : Matthieu Slisse – Mediacités _

      S’intéresser de trop près au Campus Cyber Hauts-de-France, nous l’avons appris à nos dépens, c’est risquer de se faire claquer la porte au nez. Le 5 avril dernier, alors que le projet était inauguré en grande pompe par tout le gratin politique local - le président du conseil régional xavier bertrand en tête -, Mediacités a été sommé de rester sur le perron. Contrairement à plusieurs autres rédactions, notre média n’était pas invité.

      Mais curieux que nous sommes à propos de ce centre dédié à la cybersécurité présenté comme un axe stratégique majeur par la Région et la métropole de Lille, nous avions néanmoins fait le déplacement. L’occasion d’admirer une belle porte close et de s’entendre dire - par la directrice du campus en personne - que nos questions dérangeaient les invités [voir l’encadré En Coulisses]. La curiosité est décidément un bien vilain défaut.

      Il y a pourtant beaucoup à dire sur les débuts chaotiques de ce projet qui semble lancé sur de bien mauvais rails. Afin de pouvoir raconter l’envers du décor de cette trop belle histoire, nous avons échangé avec près d’une dizaine d’acteurs régionaux du secteur de la cybersécurité. La plupart ont accepté de nous répondre… mais uniquement sous couvert d’anonymat. Plusieurs interlocuteurs nous ont en effet dit craindre d’être marginalisés s’ils s’exprimaient sur les failles du Campus Cyber. Et s’ils ont tout de même consenti à parler, c’est irrités par la volonté manifeste des responsables de cacher la poussière sous le tapis.
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      La suite payante : https://www.mediacites.fr/enquete/lille/2023/04/10/les-gros-bugs-au-demarrage-du-temple-de-la-cybersecurite-des-hauts-de-fra

  • Le brasseur Anheuser-Busch perd 5 milliards en bourse après un partenariat avec une femme trans Raphaël Dubois - RTS

    Aux Etats-Unis, la bière Bud Light du brasseur américain Anheuser-Busch s’est associée à l’influenceuse transgenre Dylan Mulvaney. Mais son pari de miser sur l’inclusivité a raté : la marque a perdu 5 milliards de dollars en bourse suite à un boycott massif.

    “La violence de sa chute en bourse est effarante, c’est du jamais vu", s’est étonnée l’historienne et chercheuse à l’Université d’Oslo Audrey Millet, qui a décrypté cet échec marketing sur Forum.

    La marque avait conclut un partenariat avec Dylan Mulvaney, une femme transgenre qui documente sa transition de genre sur les réseaux sociaux auprès de millions d’abonnés. L’objectif des publicitaires était de revigorer la marque en se montrant plus inclusive.

    Résultat : sa maison mère, Anheuser-Busch, qui commercialise aussi la célèbre Budweiser aux Etats-Unis, a perdu 5 milliards de dollars en bourse, car la marque a subit un boycott massif par une partie des consommateurs.

    Pas le bon public-cible
    "Cette bière a déjà une histoire. Elle est peu chère, consommée par beaucoup de conservateurs, et elle est notamment la bière qui a été copiée dans l’émission des Simpson”, rappelle l’historienne. Selon elle, la marque a mal estimé qui est le public-cible auquel elle s’adresse.

    "D’autres marques ont subi de lourdes critiques, mais pas à ce point", ajoute Audrey Millet. Après un "bad buzz" comme celui-là, elle estime que "Bud Light risque simplement de changer de publicité, sans personne transgenre, car elle a compris qui est son public."

    Pour l’historienne, la marque aurait franchit une ligne rouge. Même si l’on observe une évolution des moeurs au sujet des revendications sociales, et que l’on voit de plus en plus de femmes trans dans la publicité, par exemple, la visibilisation des personnes transgenres reste très difficile, explique-t-elle.

    La masculinité toxique selon Gillette
    Ce n’est pas la première fois qu’une marque subit d’importants revers en tentant une telle stratégie. "Il y a déjà eu Gillette, la marque de rasoir, fondée en 1901 avec son slogan ’le meilleur qu’un homme puisse obtenir’ [dans le monde anglophone, ndlr] . En 2019, le marketing de Gillette change sa stratégie, après MeToo, et le slogan devient ’le meilleur qu’un homme puisse être’" rappelle Audrey Millet

    A cette occasion, la marque avait alors diffusé un clip dans lequel on voyait principalement des hommes en train de tenir des discours genrés et faire des activité caricaturalement masculines, comme s’occuper d’un barbecue, puis le clip posait la question : "Est-ce vraiment le meilleur qu’un homme puisse être ?"

    "La pub insistait sur la problème de la masculinité toxique", précise l’historienne. "Ce fut un tollé et la marque a essuyé beaucoup plus de ’dislike’ que l’inverse. Tout comme Bud Light, Gillette n’a pas choisi le bon public auquel s’adresser."

    * Polarisation autour du "wokisme"
    "Il y a une tendance aux Etats-Unis qui consiste en une véritable confrontation entre "woke" et "anti-woke". Des marques refusent ouvertement d’être woke, d’inclure plus de personnes noires, plus de femmes" rapporte Audrey Millet. Pour elle, ces marques s’adressent à un public plutôt conservateur.

    "Le combat sur le wokisme est dévoyé depuis plusieurs années. Il y une lutte entre woke et anti-woke, entre conservateurs et progressistes". Elle rappelle que "woke" veut dire "être éveillé", à savoir reconnaître les inégalités sociales et les atteintes à la démocratie, ce qui lui semble être "assez positif".

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/13944244-le-brasseur-anheuserbusch-perd-5-milliards-en-bourse-apres-un-partenari

    #marketing à la con #bière #influenceuses #bêtise #boycott #usa #transgenrisme #transgenres #queer #woke #wokisme #bad_buzz #transgenre

  • Inflation, comparatif prix au détails et prix de la matière première en France, sur un an Le web grande conso - Olivier Dauvers

    Mars 2022 à Mars 2023 Prix au détails :
    Sirops + 17 %
    Huiles + 22 %
    Biscuits + 15 %
    Arabicas + 14 %

    Avril 2022 à Avril 2023 Prix de la matière première :
    Sucre + 28 %
    Huile(Tournesol) - 55 %
    Blé -40%
    Café Arabica -16 %

    La petite musique de la renégociation se fait de plus en plus entendre. Bruno Le Maire et Olivia Grégoire ont ainsi écrit aux industriels il y a quelques jours pour les y préparer. Les distributeurs, eux, attendent juin de pied ferme puisqu’avec l’assentiment du gouvernement ils vont pouvoir repartir à la bataille.
    Problème : les premiers concernés (les industriels) ont eux-aussi le sentiment d’être soutenus par le politique, en l’occurrence les députés qui ont voté comme un seul homme la loi de leur collègue Descrozaille. Soutenus dans leur volonté de reconstituer leurs marges.

    Factuellement, il y a pourtant du grain à moudre. Quiconque suit les prix en rayons en a l’intuition : les prix des stars de la grande conso ont “inflaté” davantage que leur marché. Prenez ces 4 catégories : sirops, huiles, biscuits et café arabicas. A chaque fois, l’écart d’inflation entre les “grandes” marques et la moyenne (toutes marques) est élevée. Difficile de l’expliquer autrement que par la tentation (naturelle et légitime, il faut l’admettre) de reconstituer ses marges à l’occasion des nouveaux tarifs.

    Seconde raison qui milite pour une renégociation à la baisse : l’évolution des matières premières. Certes, le lien n’est pas toujours direct ou proportionnel entre matières premières et PVC en rayon. Il est même parfois partiel (le sucre pour des sirops qui intègrent aussi des fruits ou l’huile de tournesol pour une huile multi-variétés, etc.). Il n’empêche : les matières premières donnent une tendance de la direction du vent : inflation ou déflation 😉 Le blé, par exemple. Bien plus bas aujourd’hui qu’il y a un an, au plus fort de la spéculation, suite au déclenchement de la guerre en Ukraine. Logiquement, le prix des biscuits (utilisation de céréales directes) ou du couple volaille/porc (céréales indirectes) devrait l’intégrer. C’est précisément le rôle des “renégos” à venir. Et tant pis si… ça pique !

    Source : https://www.olivierdauvers.fr/2023/04/17/renegociations-oui-il-y-a-du-grain-a-moudre

    #inflation #prix #tarif #super_marché #magasins #courses #bénéfices #commerce #actionnaires #dividendes #marges

  • #Canada : Une militante écologiste vandalise le bureau du premier ministre justin trudeau La Presse canadienne à Ottawa

    Deux personnes ont été accusées de méfait après qu’une femme eut lancé de la peinture contre l’immeuble abritant le bureau du premier ministre justin trudeau.

    Elle s’était ensuite attachée à l’immeuble. L’homme qui l’avait accompagnée et l’avait filmée avait également été arrêté.

    La police n’a pas confirmé l’identité des deux personnes accusées. Toutefois, un groupe de défense du changement climatique affirme que l’une d’entre elles est celle qui était montée en mars sur scène les seins nus lors du gala des prix Juno.


    On2Ottawa a publié sur son compte Twitter des photos et une vidéo montrant la femme en train de jeter un seau de ce qui semble être de la peinture rose sur l’entrée, puis poser seins nus pour une photo à côté d’une pancarte disant « Exigeons des mesures climatiques maintenant ».

    Casey Hatherly, qui se fait appeler Ever, a attiré l’attention du pays le mois dernier lorsqu’elle est montée sur la scène de la cérémonie des prix Juno pendant que la chanteuse Avril Lavigne faisait une performance.

    Elle était torse nu et les messages écrits sur le haut de son corps comprenaient « land back » et « save the Greenbelt », en référence à la décision prise par l’Ontario l’année dernière de rendre une zone protégée accessible à la construction de logements.

    #activisme #justin_trudeau #rose #trudeau #femmes #climat

    Source : https://www.ledevoir.com/politique/canada/789182/une-militante-ecologiste-vandalise-le-bureau-du-premier-ministre

    • Les Trudeau en vacances chez de riches donateurs de la Fondation Trudeau Daniel Leblanc - Louis Blouin - Radio Canada

      Le premier ministre Justin Trudeau et sa famille ont célébré le Nouvel An avec des membres d’une famille de donateurs à la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau lors d’un voyage qui a coûté plus de 160 000 $ aux contribuables, a appris Radio-Canada.
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      Voyage coûteux
      Le séjour de la famille Trudeau dans ce petit paradis terrestre a coûté au moins 162 000 $ aux contribuables canadiens, selon des documents déposés en Chambre en réponse à des questions de députés. Cette somme n’inclut pas les coûts liés à l’utilisation de l’avion Challenger de la Défense nationale pour transporter les Trudeau.


      La GRC a engagé plus de 115 000 $ de frais pour assurer la sécurité du premier ministre et de sa famille. Le corps de police fédéral indique d’ailleurs que d’autres coûts qui n’ont pas été comptabilisés pourraient s’ajouter.

      Une somme de plus de 47 000 $ s’ajoute pour couvrir les dépenses des membres d’équipage des Forces armées canadiennes et d’employés du Bureau du Conseil privé.
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      Les vacances du premier ministre ont souvent défrayé la manchette depuis son arrivée au pouvoir, en 2015. Son séjour familial sur l’île de l’Aga Khan en 2016 lui avait valu un blâme du commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique. Ce voyage avait coûté 215 000 $ aux contribuables canadiens.
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      Plus récemment, le premier ministre a été vivement critiqué pour avoir loué une luxueuse suite à grands frais (6000 $ la nuit) lors de sa participation aux funérailles de la reine Élisabeth II à Londres.
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      Famille #green #corruption #vacances #prévarication piquer dans la #caisse ( comme en le font les élus français ).

      Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1972328/jamaique-voyage-decembre-green-ethique

  • « Retire ta réforme de merde ou on rase ton château » : des tags anti-Macron découverts à Villers-Cotterêts Elise Ramirez - france3-regions

    Une dizaine de tags anti-Macron et contre la réforme des retraites ont été inscrits sur l’enceinte du chantier de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts durant le week-end des 15 et 16 avril. Une plainte a été déposée.

    « On va raser ton château », « Dernière sommation » , une dizaine de tags menaçants ont été découverts dimanche 16 avril sur les palissades entourant le château de Villers-Cotterêts et sur un bâtiment d’accueil et de présentation du projet de la Cité internationale de la langue française, cher à Emmanuel Macron.

    Des tags menaçants
    Une large partie de l’enceinte, qui entoure le chantier, a été recouverte de messages anti-macron et contre la réforme des retraites. Certains tags sont aussi adressés au maire de la commune, Franck Briffaud, du parti Rassemblement national comme « Le maire est un facho ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/aVsGOKyFqfYum07ZY9A4zaeAL3E/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/04/17/643d1483d3494_tag-2.jpg

    Dès lundi matin, les ouvriers du chantier, que notre équipe de France 3 Picardie a rencontré sur place, ont commencé à effacer les messages, un peu à contrecœur. « C’est dommage d’effacer ce qu’on pense. Ça nous donne du boulot, mais c’est la pensée de beaucoup de gens écrite en gros. On va y aller doucement pour que le peuple puisse encore voir un peu ce qu’il y écrit sur les palissades », nous expliquait un ouvrier.

    Les ouvriers du chantier de la Cité internationale de la langue française effacent les tags à Villers-Cotterêts. • © Remi Vivenot / FTV
    L’avis des passants était partagé. Certains soutiennent ce type d’action : « Ça coûte de l’argent, mais c’est juste un coup de peinture », nous déclarait un promeneur. D’autre le déplore, comme une dame rencontrée devant le chantier : « La grève, c’est normal, mais ce qui n’est pas normal, c’est de casser et de détériorer. Je trouve ça lamentable. »

    Une enquête ouverte
    Des inscriptions à portée symbolique puisqu’elles touchent le grand projet culturel du mandat d’Emmanuel Macron. Selon les souhaits du président de la République, le monument deviendra, au terme d’une campagne de restauration de grande ampleur, la Cité internationale de la langue française. L’inauguration, déjà retardée, devrait avoir lieu à la rentrée prochaine.

    Un représentant du centre des monuments nationaux a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Soissons. L’outrage, si telle est l’infraction retenue, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, en application de l’article 433-5 du code pénal.

    #france #emmanuel_macron #macron #en_vedette #actualités_françaises #gouvernement_macron #réformes_antisociales #politique #retraites #retraite #inégalités

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/retire-ta-reforme-de-merde-ou-on-rase-ton-chateau-des-t

  • La CGT occupe un hypermarché à La Défense pour demander le retrait de la loi sur les retraites Le figaro

    Plusieurs centaines de manifestants ont occupé pendant quelques heures mercredi, à l’initiative de la CGT, un magasin Auchan situé dans le quartier d’affaires de La Défense, près de Paris, pour demander le retrait de la loi sur les retraites, selon le syndicat. Amar Lagha, secrétaire général de la Fédération Commerce et Services de la CGT, avait dans un premier temps indiqué que « 280 à 300 personnes » participaient depuis mercredi matin à cette action visant à « dénoncer la loi sur les retraites ».

    « Même si le président » Emmanuel Macron « pense vouloir tourner la page, nous voulons aller jusqu’au retrait », avait-il déclaré. « On a déjà vu des lois être retirées. Quoi qu’il se passe, on ne lâchera pas, on ira jusqu’au bout » , avait-il assuré. L’hypermarché Auchan du centre commercial des 4 Temps à Puteaux (Hauts-de-Seine) avait été choisi par la CGT comme lieu de manifestation en tant que « symbole du capitalisme et du pouvoir des grands patrons » car il est situé dans le quartier d’affaires de La Défense, avait expliqué le syndicaliste.
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    #en_vedette #actualités_françaises #gouvernement_macron #réformes_antisociales #politique #retraites #retraite #inégalités #auchan #mulliez #grande_distribution #centre_commercial #france

    Source : https://www.lefigaro.fr/social/la-cgt-occupe-un-hypermarche-a-la-defense-pour-demander-le-retrait-de-la-lo

  • Macron hué, ses ministres chassés : oui, on peut espérer la victoire Frustration
    https://www.frustrationmagazine.fr/macron-hue

    Lundi soir, Macron annonçait vouloir s’en prendre aux allocataires du RSA et aux réfugiés, nous croyant suffisamment cons pour adhérer à sa pathétique tentative de diversion. Il s’est donné 100 jours pour redresser la situation, une référence au retour de Napoléon en 1815. C’est un choix cohérent : il s’agit d’un dictateur comme lui et, à l’issue de cette durée, il s’est trouvé détrôné. Peut-on encore espérer pour Macron le même destin ? 

    Mercredi 19 avril, le président est donc venu tester, en ce jour 3 du “redressement de la situation”, sa popularité en Alsace. Il n’a pas pris un risque énorme dans une région historiquement de droite. Et pourtant : à peine arrivé dans l’usine où il venait faire un petit discours, celle-ci s’est retrouvée privée de courant. Une belle action revendiquée par la CGT énergie. Une fois dans la rue, à Sélestat, le président s’est fait copieusement huer par la foule qui a entonné le tube des gilets jaunes « On est là ». Parvenus au premier rang malgré un imposant dispositif de sécurité, un manifestant a déclaré « « Vous avez un gouvernement corrompu (…) vous allez bientôt tomber vous allez voir ! ». « Vous devez retirer cette réforme monsieur » s’est écriée une responsable syndicale. « C’est pas la première fois que j’entends des gens râler contre moi » a-t-il répliqué, franchement désorienté.

    Emmanuel Macron accueilli par des huées lors de son arrivée à Sélestat en Alsace https://twitter.com/BFMTV/status/1648685030846210049/video/1

    Le mouvement social est devenu une guérilla
    Une journée de merde pour Macron, mais pas seulement : Christophe Béchu, ministre de l’écologie dont vous n’avez sûrement pas entendu parler puisqu’il ne dit ni fait rien, laissant l’agro-industrie dicter son agenda, s’est fait huer lors d’un déplacement dans la Sarthe. Il y a quelques jours, c’est le ministre de la santé qui partait sous les huées des manifestants. Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat en charge du Service National Universel (SNU), ce projet de militarisation des jeunes financé sur le budget de l’éducation nationale, a dû renoncer à son déplacement après que le « village du SNU » installé à Nantes, ait été encerclé par les manifestants, comme le racontent nos camarades de Contre-Attaque. Le Service National Universel, pour rappel, consiste en un encadrement militaire des jeunes, avec flonflon, drapeau et harcèlement sexuel : c’est ce que révèlent nos camarades de Politis dans une enquête carrément accablante, où se mêlent gestes déplacés, remarques racistes, violences physiques de la part des encadrants militaires. Une tentative de mise à pas de la jeunesse de classe laborieuse, pour qui Macron a un plan : la tutelle des militaires, via le SNU, et des patrons, par l’extension infinie de l’apprentissage, dont sa réforme des lycées pro est une modalité.

    Le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes

    Il semble donc qu’en ce début de printemps, ni le président ni ses ministres puissent se déplacer dans le pays sans être chahutés. C’est pourquoi ils s’entourent d’un coûteux dispositif de sécurité comme Macron qui, lors d’un déplacement à la cathédrale Notre-Dame à Paris vendredi dernier, a fait évacuer l’ensemble de l’île de la Cité. https://www.leparisien.fr/paris-75/ne-rien-lacher-cest-ma-devise-en-visite-a-notre-dame-emmanuel-macron-evoq

    D’une façon générale, le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes : en dehors des journées de mobilisation officielles, des petits groupes déterminés bloquent les gares, empêchent les livraisons de Leclerc, envahissent les hypermarchés comme le 19 avril à la Défense : « On est là toujours contre la réforme des retraites, on ne lâchera pas tant qu’elle ne sera pas retirée, c’est notre leitmotiv mais on est là aussi pour la défense du pouvoir d’achat face à l’inflation » annonce au Parisien le syndicaliste Lazare Razkallah. Pendant ce temps, la CGT Enérgie annonçait à Libération : « Partout où le gouvernement et le Président sont passés ou passeront, des agents de l’énergie couperont. » 
    NANTES MET LE SNU EN PLS
Franche rigolade ce mercredi à #Nantes. Un « village » du Service National Universel débarquait dans le centre-ville, avec drapeaux BBR, stands de recrutement et camion floqué avec les sigles du #SNU pour promouvoir le projet militariste du gouvernement. https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1648701467778248705/photo/1

    Et s’il restait justement 100 jours à Macron ? Après tout, le président n’a plus rien sous le coude. En 2019, pour calmer le mouvement des gilets jaunes, il avait déployé une grande énergie et un certain sens tactique en organisant le « grand débat national », dont le résultat pourrit désormais dans des caves de sous-préfecture. Cette opération cynique avait permis à des gens de se sentir écoutés pour la première fois de leur vie… avant de se sentir complètement bernés. 

    Désormais, tout le monde sait qu’il n’y a rien à attendre de Macron, l’un des plus grands menteurs que le pays ait connu. Plus personne ne le respecte. Plus personne ne peut voir sa tronche, qui déclenche un rejet viscéral de la part de très nombreuses personnes. Plus il parle, plus on le déteste. Et il n’a plus aucune idée nouvelle. Entre son interview TV désastreuse de la mi-mars, qui avait intensifié la mobilisation contre la réforme des retraites, et son allocution de lundi, rien de nouveau. La guerre aux pauvres et aux étrangers est toujours annoncée. La seule perspective offerte est une « nouvelle loi travail », sachant que la précédente a constitué un immense recul de nos droits sociaux. Face à notre colère il nous dit « je vais vous faire pire ».

    Il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen.

    Notre constitution pourrissante n’avait pas prévu un cas comme celui-ci. D’ordinaire, dans le train-train désespérant de notre vie politique, les présidents disposent d’une première année paisible, durant laquelle leur popularité reste correcte, « légitimité démocratique » oblige. Mais c’est terminé : il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen. « Imaginez si elle passe », osent nombre de commentateurs alors que les arrestations arbitraires se multiplient, que la police mutile voire tue, que les réfugiés sont parqués dans des centres de rétention. Ah oui merci, on imagine aisément, puisque ce qu’on l’on nous avait prédit en 2017 en cas de victoire de Le Pen se déroule sous Macron. Alors quoi, « ça pourrait être pire » ? Mais oui, tout pourrait toujours être pire. Sauf que des choses ignobles se passent en ce moment, alors pourquoi attendre le pire pour agir ?
    🔥BLOCAGE DES LIVRAISONS DU #Leclerc (CENTRE VILLE) RÉUSSIE-18/04-6H-#Brest 
En coordination avec le Collectif Landerneau pour nos retraites et Pays de Morlaix en Lutte qui ont bloqué dans leurs villes l’accès des camions de livraison à des magasins Leclerc#ReformeDesRetraites https://twitter.com/AgLuttesBrest/status/1648652045312770051/photo/1

    La guérilla joyeuse contre la peur du pire
    L’argument du pire est le dernier au secours Macron. Il ne lui reste rien d’autre. Car si vraiment la seule alternative c’est elle, alors on peut se contenter de lui, non ? Une guerre psychologique nous est donc faite, à base de sondage bidons sur une victoire de Le Pen en cas de nouveau duel avec Macron (configuration rendue impossible par la limitation constitutionnelle à deux mandats consécutifs). Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ? Derrière cette peur de Le Pen, constamment agitée alors même qu’aucun de ses sujets ne s’est imposé durant les trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, une vieille crainte ancestrale, si répandue chez les gens dits cultivés : celle de la foule, des masses, qui seraient toujours prompts à choisir le fascisme plutôt que la liberté.

    Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ?

    A Frustration, nous sommes davantage envahi par la joie de la guérilla qui s’annonce que paralysé par la peur du pire. Car l’histoire nous apprend que le fascisme a toujours été rendu possible par l’action délibérée des classes dominantes pour juguler les envies de révoltes populaires. Car nous voyons que tout de suite et maintenant, on a plus à craindre du déjà-là fasciste de Macron que nous observons en ce moment que du péril fasciste de Le Pen que l’on nous invite à anticiper. Il faut continuer à faire feu de tout bois et rejoindre cette guérilla qui se dessine : perturbation des hypermarchés, blocage des réseaux de transport, empêchement des évènements sportifs, concours régionaux de bordélisation de déplacements ministériels… Libérons-nous donc de la peur du pire et n’ayons pas peur d’espérer le mieux : l’extension du chaos émancipateur et la chute du despote.

    Nicolas Framont

    #bourgeoisie #capitalisme #LuttedesClasses #france #emmanuel_macron #macron #violence #en_vedette #enmarcheverslefn #gouvernement_macron #economie #police #réformes_antisociales #économie

  • ahold delhaize emploie des jeunes de 13 et 14 ans dans ses magasins aux Pays-Bas pour 4 euros de l’heure : "C’est une forme d’exploitation" La Libre Eco

    L’information peut paraître surprenante, elle est pourtant avérée. Nos confrères du Standaard informent que les magasins albert heijn aux Pays-Bas, une marque du groupe ahold delhaize, recrutent des jeunes âgés de 13 et 14 ans, pour un revenu de 3,94 euros de l’heure.

    Une main-d’œuvre plus que bon marché, bien en dessous des standards salariaux des adolescents et, a fortiori, des employés permanents. Alors que les syndicats belges s’insurgent contre la politique économique du groupe, l’annonce va sans nul doute ajouter de l’eau à leur moulin.

    Une pratique autorisée, mais…
    Du côté d’albert heijn, on ne cache pas la pratique, tout en rappelant qu’elle est autorisée par la législation en vigueur dans le pays. Des jeunes de 13 ou 14 ans peuvent en effet être engagés sous certaines conditions : pas de travail les jours d’école ou les dimanches, des tâches légères et non industrielles, pas plus de 12 heures par semaine ni 7 heures sur une seule journée. En approvisionnant les étagères des supermarchés, ils peuvent ainsi travailler pour albert heijn dans le respect des règles. D’autres entreprises aux Pays-Bas ont d’ailleurs également recours à ces (très) jeunes travailleurs depuis plusieurs années.

    Mais cette situation fait tout de même froncer les sourcils de Frank Hendrickx, professeur en droit du travail à la KULeuven. Il rappelle, toujours dans les colonnes du Standaard, que “13 ans, c’est très jeune” et que, selon les lois internationales, le travail en dessous de l’âge de 15 ans n’est pas autorisé.

    Selon lui, il est trop simple pour les entreprises de se cacher derrière les lois néerlandaises. “Il faut garder un regard critique et ne pas oublier que le faible coût salarial joue un rôle. Engager des jeunes adolescents dans les supermarchés parce qu’ils ne coûtent pas cher, c’est une forme d’exploitation”, souligne-t-il, rappelant qu’une situation similaire n’est légalement pas possible en Belgique.

    Source : https://www.lalibre.be/economie/emploi/2023/04/21/ahold-delhaize-emploie-des-jeunes-de-13-et-14-ans-dans-ses-magasins-aux-pays

    #enfants #travail #économie #capitalisme #exploitation #pays_bas #ahold #delhaize #grande_distribution #super_marchés

  • Marc Van Ranst « entarté » ce dimanche avant une conférence à Bruges

    Mésaventure pour le virologue Marc Van Ranst ce dimanche matin.

    « Ce matin, j’ai eu cinq minutes de retard lors d’une conférence à Bruges sur les pandémies à l’occasion de la Journée du patrimoine car un « brave guerrier » m’a déposé une tarte à la crème sur le visage… », explique Van Ranst, photos à l’appui
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    #gloupGloup #virolog #covidisme #épidémiologiste #faciste #marc_van_ranst #mckinsey #mac_kinsey #mckinseygate #corruption #incompétence #privatisation #cabinets_de_conseil #consulting #covid-19 #politique

  • Les casseroles de Foutriquet Jérôme Soldeville

    À l’occasion de la crise de régime générée par la contre-réforme des retraites, fait inédit, un préfet de la République a fait interdire le port de casseroles lors d’une manifestation visant le chef de l’État. C’est le moment de rappeler au gouvernement macroniste que le charivari est une forme de contestation très républicaine, qui est née sous la monarchie de Juillet.


    En effet, au début de la monarchie de Juillet (1830), après l’abdication du roi légitimiste Charles X et l’arrivée au pouvoir de Louis-Philippe, des concerts de casseroles eurent lieu l’ensemble du territoire, visant des députés proches du gouvernement, ainsi que des représentants de l’Etat. Ainsi, une campagne nationale de charivaris eut lieu pendant l’année 1832, notamment à Grenoble, héritière des traditions révolutionnaires.

    À partir de 1831, le charivari était devenu un instrument de résistance politique pour les militants républicains, après la formation du ministère du banquier grenoblois Casimir Perier le 8 mars et l’élection d’une nouvelle Chambre des députés le 5 juillet, ce qui signa la fin des espoirs des démocrates. Dans le contexte révolutionnaire de l’époque, les casserolades politiques coïncidaient avec une revendication aiguë de la souveraineté populaire et un rejet massif du dévoiement de la représentation politique, puisque beaucoup d’anciens partisans de la Révolution de juillet s’étaient ralliés à la politique « d’ordre » menée par la monarchie constitutionnelle.

    Au bruit des casseroles, s’ajoutaient en 1832 comme aujourd’hui, des insultes et des cris, des chansons satiriques et des chants de la Révolution, qui désignaient l’adversaire politique, comme par exemple : « À bas le moine ! À bas le cafard ! » (visant le procureur général de Grenoble Moyne, jugé trop proche des monarchistes catholiques légitimistes) ; « À bas le sanguinaire ! », contre le préfet de l’Isère Duval ; ou encore « À bas le patriote apostat, à bas l’écrivain vendu, l’orateur acheté ! À bas le traître, le traître à son pays, [...] », à destination du ministre Adolphe Thiers !

    macron, qui assume pleinement la devise « Travail, Ordre et Progrès », reproduit aujourd’hui assez exactement l’inféodation du pouvoir judiciaire et administratif à la politique du gouvernement, qui existait sous la monarchie de Juillet, à l’origine de ces charivaris bruyants et revendicatifs. A l’occasion de cette contre-réforme des retraites, le retour des casserolades est donc une réponse légitime du peuple à l’insulte permanente opposée aux manifestants, au mépris déclaré à l’égard des corps intermédiaires et au déni permanent de démocratie via l’utilisation du 49-3 !

    Certains de ces charivaris étaient provoqués par des décisions administratives attentatoires aux libertés les plus élémentaires. (...)

    La répression, à coups de baïonnettes, d’une foule inoffensive, composée de femmes et d’hommes, fut menée par un régiment revenu d’Algérie, habitué aux crimes et violences de la colonisation qui avait débutée en 1830 à la fin du règne de Charles X. (...)

    Selon le procédé classique d’inversion accusatoire, les Grenoblois-es furent alors accusé-es par le gouvernement d’être responsables de la violence. Le retentissement fut énorme dans la presse nationale comme locale et produisit l’effet inverse de celui qui était recherché, en multipliant les charivaris dans le pays (...)

    Si, au lieu de son habituelle condescendance, le Casimir Perier de notre temps, faisait preuve d’un peu de sens commun, il comprendrait le sens politique de ces manifestations sonores, qui sont une métaphore de la révolte de l’opinion publique qu’il ne maîtrisera plus jusqu’à la fin de son mandat. Elles ne sont ni un outrage ni une offense à la personne du « monarque républicain », ce qui justifie pour la macronie les nombreuses entraves à la liberté constitutionnelle de manifester auxquelles nous sommes en train d’assister, mais au contraire elles rentrent dans la cadre républicain de la liberté d’expression, héritage de la Révolution ; et par la forme satirique qu’elles prennent, elles sont l’expression d’une volonté du peuple d’exister dans l’ordre du politique, malgré le mépris des Foutriquet d’hier comme d’aujourd’hui !

    #macron #casseroles #casserolades #charivari contre le #foutriquet et sa #retraite #histoire

    Source : https://mcinformactions.net/Les-casseroles-de-Foutriquet

  • Nantes : un prêtre intégriste agressé par une jeune fille devant une église

    Ce dimanche 23 avril 2023 soir, vers 19h50 une jeune fille, haut beige, jeans, chaussures plates, type européen, cheveux bruns mi longs, a agressé un prêtre âgé de la FSSPX ( la fraternité sainte pie X, #catholique #intégriste d’#extrème_droite ) en lui donnant un coup de pied dans les parties.

    Alors que ce dernier discutait avec des fidèles au pied de l’escalier extérieur, côté gauche de l’église Saint-Emilien, rue François Bruneau, quartier saint Félix à Nantes, elle a fait irruption dans la cour en hurlant “non aux francs maçons” et a agressé le prêtre avant de prendre la fuite.

    Un fidèle l’a poursuivie dans les rues avoisinantes, et a pris une photo et a prévenu les forces de l’ordre qui se sont déplacées sur les lieux pour prendre la déposition du prêtre.

    L’auteur des faits est connue du prieuré – cette jeune fille aurait déjà été violente en paroles contre des fidèles et des prêtres de la FSSPX, dont les soutanes l’énervent particulièrement. Mais jusque là, jamais physiquement.

    #religion #faits_divers #femme #soutanes #couilles

    Source : https://www.christianophobie.fr/carte/en-france/nord-ouest/bretagne/nantes-un-pretre-agresse-devant-une-eglise

  • « enfants gazés = préfet nazi » inscrit sur un mur de Charleville-Mézières Time of Israel

    L’inscription aurait été tracée sur le mur d’un établissement scolaire ; Alain Bucquet a porté plainte

    Le préfet des Ardennes a porté plainte après la découverte d’une inscription sur un mur de Charleville-Mézières le traitant de « nazi », a-t-il indiqué vendredi, au lendemain de la manifestation contre la réforme des retraites.

    L’inscription « enfants gazés = préfet nazi » a été peinte sur un mur de Charleville-Mézières, dénonce le préfet Alain Bucquet dans un communiqué. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces écrits infamants pour lesquels j’ai déjà déposé plainte et qui n’ont pas leur place dans la République Française que j’ai l’honneur de servir », écrit-il.

    La procureure de Charleville-Mézières Magali Josse a indiqué à l’AFP que, lorsqu’elle aurait confirmation du dépôt de cette plainte, elle ouvrirait une enquête pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ». L’inscription a selon elle été tracée sur le mur d’un établissement scolaire, qui l’a également signalée au parquet vendredi.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/enfants-gazes-prefet-nazi-inscrit-sur-un-mur-de-charleville-mezier

    #gaz #grenades #grenades_lacrymogènes #violences #violences_policières #police #emmanuel_macron #macron #retraites #Charleville-Mézières #France

  • L’industrie de l’eau en bouteille pollue et freine l’accès à l’or bleu Aurélie Coulon

    Selon un rapport des Nations unies, l’industrie de l’eau en bouteille creuse les inégalités d’accès au précieux liquide et aggrave la pollution plastique. L’idée que l’eau en bouteille serait de meilleure qualité est aussi remise en question.

    Dans le monde, un million de bouteilles d’eau est vendu chaque minute avec une consommation annuelle estimée à 350 milliards de litres. Un rapport publié ce jeudi par l’Institut pour l’eau, l’environnement et la santé de l’Université des Nations unies (Unu-Inweh) – basé au Canada – dresse le tableau, souvent critique, des tendances et des impacts de cette industrie, en s’appuyant sur des données issues de 109 pays. La sortie de ce document précède de quelques jours la Conférence des Nations unies pour l’eau qui se tiendra à New York du 22 au 24 mars.

    « Ce rapport pose la question du rôle des industriels dans l’accès à l’eau potable pour tous, qui est l’un des buts de développement durable approuvés par les Nations unies en 2015, explique Zeineb Bouhlel, chercheuse à l’Unu-Inweh et autrice principale du rapport. Notre travail montre que le marché de l’eau en bouteille n’est pas aligné avec ce but et même, ralentit les efforts pour l’atteindre. »

    Un marché lucratif, surtout en Asie
    Les plus gros consommateurs d’eau conditionnée sont les citoyens asiatiques, de la région Asie-Pacifique plus précisément, puis viennent les Etats-Unis et l’Europe. Dans ces derniers, l’eau en bouteille est perçue comme meilleure pour la santé et de meilleur goût que celle du robinet, et constitue donc un bien de luxe plus que de nécessité, « les habitants des pays du Sud achètent des bouteilles avant tout pour remédier au manque ou à l’absence d’un système solide de distribution publique », d’après les auteurs. En Europe, l’Allemagne est le plus gros marché.

    En 2021, cinq compagnies – PepsiCo Inc, The Coca-Cola Company, Nestlé Waters, Danone et Primo Waters Corporation – combinaient un revenu de 65 milliards par an, soit un quart du total global.

    Déplétion des ressources en eau
    Or, produire des bouteilles d’eau consomme… de l’eau, utilisée comme contenu mais aussi dans le processus de production. Selon des estimations tirées des données fournies par les fabricants, Coca-Cola en utilise en moyenne 1,9 litre pour produire un litre en bouteille, contre 3,3 litres pour Unilever et 4,1 litres pour Nestlé.

    Dans le monde, l’or bleu mis en bouteille provient principalement de sources souterraines. Des études basées sur des déplétions en eau déclarées en Inde, au Pakistan, au Mexique, au Népal et au Canada ont permis de déterminer qu’en 2021, Coca-Cola en avait extrait 300 milliards de litres et Nestlé Waters 100 milliards. Le géant chinois Hangzhou Wahaha est lui aussi cité avec ses 12 millions de litres prélevés chaque jour dans les sources des monts Changbai. Tout comme Danone qui extrait 10 millions de litres à Evian-les-Bains quotidiennement.

    « Les informations sur les quantités prélevées par les industriels sont rares et nous avons fait des estimations sur la base de ce qui était disponible, commente Zeineb Bouhlel. Comparé aux prélèvements pour l’irrigation, l’usage pour l’eau en bouteille est bien inférieur, pour le moment. Mais même si ces chiffres sont petits en valeur absolue, l’impact à l’échelle locale sur l’accès aux ressources en eau peut être important. »

    Contacté par Le Temps, le porte-parole de Nestlé Waters s’en défend : « Partout où nous embouteillons, nous veillons à ce qu’il n’y ait pas d’impact négatif sur les bassins-versants et les aquifères locaux. Pour preuve, nous certifierons toutes nos usines selon la norme de l’Alliance for Water Stewardship d’ici à 2025. Là où c’est nécessaire, en collaboration avec des partenaires, nous fournissons un accès à l’eau et à l’assainissement aux communautés proches de nos usines. »

    Des traces de contamination aussi
    Par ailleurs, « les entreprises de boissons aiment désigner l’eau en bouteille comme une alternative sûre à celle du robinet, en pointant du doigt certains ratés du système publique », affirme Zeineb Bouhlel. Alors que la réalité est tout autre, à voir la longue liste des cas de contamination des eaux en bouteille, toute marque confondue. Il peut s’agir de métaux lourds ou d’autres pollutions chimiques comme les pesticides ou les microplastiques. « Ce qui m’a le plus frappé, ce sont les fois où ce sont des micro-organismes qui ont été retrouvés dans des bouteilles », remarque l’autrice. Des microbes – pour certains résistants aux antibiotiques – ont été identifiés depuis dix ans dans des dizaines de bouteilles de marques différentes, aux Etats-Unis, en Chine, en France, au Portugal et dans d’autres pays.

    « Cela ne veut pas dire que toutes les eaux en bouteilles sont contaminées, mais elles ne sont pas forcément meilleures que celle du robinet », commente Vladimir Smakhtin, ancien chercheur à l’Unu-Inweh, tout juste retraité, et coauteur du rapport. Il rappelle avec ses collègues que la source de l’eau (système municipal ou surface de prélèvement), le processus de traitement (par chlorination, exposition à la lumière ou par la température), les conditions de stockage et l’emballage sont autant de facteurs potentiels qui peuvent altérer la qualité de l’eau en bouteille.

    « Des entreprises privées s’approprient un bien public à faibles coûts, le traitent et le revendent à ceux qui ne peuvent pas se le payer, affirme le rapport. Ironiquement, de nombreux cas parmi 40 pays montrent que ce produit final n’est pas sûr pour la santé, les entreprises étant bien moins contrôlées que les installations publiques. »

    Pollution plastique importante
    Enfin, troisième dégât de l’eau en bouteille pointé par ce rapport, sa contribution importante aux déchets de plastique. Les industriels auraient produit autour de 600 milliards de bouteilles plastiques en 2021. Une grande part n’est pas recyclée et finit dans des décharges à ciel ouvert, rarement contrôlées.

    Coca-Cola par exemple, produit près de trois millions de tonnes de plastique en 2019, dont seulement 3% sont réutilisables, selon certaines estimations établies par la Fondation Ellen MacArthur. L’entreprise Coca-Cola, contactée par Le Temps, n’a pas voulu commenter les données mondiales, mais rappelle que pour la Suisse, ses activités sont encadrées par l’ordonnance sur les emballages pour boissons.

    « Le problème des déchets plastiques provenant des bouteilles s’accélère, et il correspond déjà chaque année à une file de camion de 40 tonnes reliant New York à Bangkok », illustrent les auteurs. « La plupart des pays dans le monde n’ont pas de système de gestion des déchets, confirme Pascal Hagmann, directeur de l’ONG d’étude sur la pollution des océans par les déchets plastiques (Oceaneye). Il y a un manque d’anticipation dans ce domaine. »

    Or selon les projections, le marché des eaux en bouteille va continuer de grossir, les ventes de bouteilles devraient doubler d’ici 2030 pour atteindre un revenu global de 500 milliards de dollars. « Nous espérons que notre rapport permettra de lancer des réflexions au sein des gouvernements et dans la société, pour adapter les législations, déclare Zeineb Bouhlel. Il faudrait plus de régulation de ce secteur industriel et plus d’investissements dans les infrastructures publiques pour assurer un accès égal à l’eau. »

    #eau #capitalisme #déchets #pollution #plastique #agriculture #environnement #santé #privatisation #PepsiCo #Coca-Cola #Nestlé #Nestlé_Waters #Danone #Primo_Waters_Corporation

    Source et Shémas : https://www.letemps.ch/sciences/lindustrie-leau-bouteille-pollue-freine-lacces-lor-bleu

    • « or bleu » : Une expression assez ignoble dans le titre.

      Pour info : Le Temps fête ses 25 ans
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  • Pierre Perret - Paris saccagé

    Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les ras sont contents,
    ils savent qu’ici les végans pas idiots,
    les nourrissent qu’avec du bio,
    les déjections qui fleurissent les trottoirs décorent ce grand dépotoir
    dans Paris, hiver comme été, on touche pas à la saleté
    https://www.youtube.com/watch?v=PPXnb0PhHvg

    Travaux, pistes cyclables, drogue...
    Dans ses couplets, le chanteur de Castelsarrasin s’en prend aussi aux changements mis en œuvre ces dernières années :
    Pour traverser les tranchées,
    les travaux, c’est pire que le col de Roncevaux

    La rue de Rivoli devenue riderivélo

    Il décrit « un Paris rapiécé » où « c’est la mocheté qui est passée » ou encore « des squares où plus un enfant joue, y’a des seringues et plus de nounous »

    #Paris #Chanson #déglingue #rats #ps #anne_hidalgo #rats #propreté #saleté #pierre_perret

  • Union Européenne : Le FEP, Fond Européen pour la Paix continu d’entretenir la guerre, pour 9,2 millards d’euros
    Le plan inédit de l’Union européenne pour (essayer de) livrer plus d’obus et plus vite à l’Ukraine Maria Udrescu - La Libre Belgique

    Cette semaine, les Vingt-sept devraient valider un plan qui consistera notamment à effectuer, pour la première fois, des achats communs de munitions. Une initiative inspirée par l’expérience des achats communs de vaccins contre le Covid-19.

    En extrême urgence", "rapidement", "en vitesse", "immédiatement",... Ces mots ponctuent la proposition européenne pour accélérer la livraison d’obus à l’Ukraine et que les Vingt-sept devraient valider cette semaine. Inspirés par l’achat commun de vaccins contre le Covid-19 et, surtout, confrontés aux besoins criants de Kiev pour faire face à l’agression russe, devenue une guerre d’usure, les pays de l’Union européenne prévoient de passer ensemble, pour la première fois, des commandes de munitions, en particulier d’obus d’artillerie de 155 mm, utilisés dans les puissants armements de fabrication occidentale qui peuvent changer la donne du conflit.

    L’objectif est double : continuer à soutenir l’Ukraine, tout en remplissant les stocks, quasiment épuisés, des Etats membres, qui fournissent des armes à l’Ukraine depuis des mois. Et le défi est majeur puisque l’UE doit offrir des garanties à l’industrie afin qu’elle accélère son rythme de production d’obus et d’armes, alors que les pays européens ont rechigné pendant des années à faire de la défense une priorité. "Nous étions convaincus que les prochains conflits seraient courts et high tech" , soupire un diplomate. Si l’UE n’est pas partie au conflit, certains Etats membres, dont la France, évoquent désormais la nécessité de bâtir une "économie de guerre", conscients des efforts immenses qu’il reste à faire et de l’enjeu : "la Russie ne peut pas et ne doit pas gagner cette guerre", insiste une autre source européenne.

    1. Pourquoi l’Ukraine a-t-elle besoin d’obus de 155 mm ?
    155 mm, c’est le calibre standard de l’Otan - celui des Russes est de 152 mm. Selon El Pais, 60% des obusiers dont dispose l’Ukraine sont de modèle soviétique et utilisent des obus de calibre 122mm ou 152mm. Dans les premiers mois de la guerre, les pays européens - en particulier ceux d’Europe centrale et orientale - se sont dépêchés de livrer à Kiev les équipements de type soviétique dont ils disposaient encore et que l’armée ukrainienne savait utiliser. Progressivement, des armements plus modernes (canons M777 américains, Caesar français, lance-roquettes Himars, etc.) ont été fournis à l’Ukraine, au fur et à mesure que ses soldats ont été formés à les manier. Selon le décompte fait en janvier 2023 par le Center for Strategic and International studies, l’armée ukrainienne aurait reçu environ 300 pièces d’artillerie tractées et automotrices de 155 mm. Et ce chiffre est destiné à augmenter, les obusiers de type soviétique n’étant de toute façon plus produits à grande échelle ni en Ukraine ni en Europe de l’Est.

    Les équipements de modèle occidental fonctionnent avec des munitions de 155 mm (intelligentes, plus précises, même à très longue distance, dotées d’un système de guidage, etc.). Mais les livraisons occidentales de ces projectiles n’arrivent plus à tenir le rythme de la guerre. Les Ukrainiens tirent entre 5000 et 7000 obus par jour, soit un cinquième de ce qu’ils seraient en capacité d’utiliser s’ils avaient plus de stocks, alors que la Russie en tire 50 000. Le ministre de la Défense ukrainien a indiqué que son pays aurait besoin de 350000 obus par mois pour repousser les forces russes et lancer ses propres contre-offensives.

    2. Premier objectif : livrer à Kiev, aussi vite que possible, ce dont on dispose
    Lors du sommet européen de février, l’Estonie, a esquissé un plan européen pour livrer 1 million d’obus à Kiev. Prix estimé de l’opération : 4 milliards d’euros (soit 4000 euros la pièce). Nouveauté : l’achat commun de munitions, encore jamais pratiqué par les Vingt-sept. L’idée a fait son chemin et un projet a été mis sur la table par la Commission européenne et le Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Il a fait l’objet de plusieurs négociations entre les Vingt-sept, dont les représentants auprès de l’UE se sont encore rencontrés ce dimanche pour régler les derniers détails, afin de permettre aux ministres des Affaires étrangères et ceux de la Défense , réunis ce lundi à Bruxelles, de s’accorder sur le texte, qui sera ensuite validé au plus haut niveau par les dirigeants européens, jeudi.

    Le plan comprend trois pistes, à développer en parallèle, dont la première consiste à encourager les Etats membres à puiser davantage dans leurs stocks de munitions (qu’elles soient de 155 mm ou de 152mm) ou à rediriger leurs nouvelles commandes d’obus vers l’Ukraine. Certes, "on n’a pas besoin d’attendre un dispositif européen pour faire cela" , précise un diplomate, qui insiste sur le fait que les livraisons à Kiev n’ont jamais cessé. Mais il faut accélérer la cadence. L’UE prévoit une enveloppe d’un milliard d’euros, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix (FEP), afin de rembourser à hauteur de 50% ou 60% les obus fournis à l’Ukraine - jusqu’ici 450 millions d’euros ont été mobilisés via la FEP pour livrer 350 000 munitions de 155mm.

    3. Mais quid alors de notre défense et des stocks des Etats membres ?
    Mais les Etats membres veulent surtout être sûrs qu’ils pourront rapidement combler leurs stocks et donc que "l’industrie sera en mesure de répondre à la demande", précise un diplomate. Or actuellement, "les dépenses en munitions de l’Ukraine est plusieurs fois supérieur à notre taux de production. Cela met nos industries de défense à rude épreuve" , avait mis en garde le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, mi-février.

    Or les entreprises ont elles-mêmes besoin d’être rassurées avant de songer à effectuer des investissements pour accélérer la cadence. Passer des commandes groupées (et donc importantes) d’obus de 155 mm, pour répondre tant aux besoins de l’Ukraine qu’à ceux des Etats membres, devrait permettre d’envoyer un signal positif aux industriels. L’autre enjeu est aussi d’éviter un "phénomène de compétition" , de course à l’achat d’obus, entre les Vingt-sept, et donc d’augmentation des prix.

    Pour effectuer des achats groupés, deux options existent. Soit un Etat membre coordonne l’opération pour d’autres - l’Allemagne s’est déjà portée volontaire, tenant à privilégier ce modèle national, selon elle plus pragmatique, rapide, efficace et moins bureaucratique, mais qui permet aussi de booster sa propre industrie. Soit c’est l’Agence européenne de défense (AED) qui prend les manettes et gère l’achat commun au nom de minimum trois pays. Une solution plus européenne que préfère par exemple la Belgique, tout comme la France.

    Un autre milliard d’euros, toujours de la FEP, est prévu pour rembourser en partie les projectiles achetés via ces commandes groupées et envoyées à l’Ukraine. Au total, deux milliards d’euros doivent donc servir à financer à 50% l’achat d’obus pour Kiev. Ce qui signifie que la valeur totale des livraisons visée est de 4 milliards d’euros, soit le montant demandé par l’Estonie.

    4. Problème résolu, alors ?
    Dimanche, plusieurs questions pratiques restaient néanmoins en suspens. Par exemple, ces achats groupés, stimulés par des fonds européens, doivent-ils se limiter à des obus de 155 mm Made in Europe ? Actuellement, 15 entreprises situées dans 12 Etats membres de l’UE produisent ce type de projectiles. Si d’aucuns y voient une occasion de booster l’industrie européenne, d’autres insistent pour faire des besoins de l’Ukraine une priorité.

    Si certains Etats membres poussent pour fixer la livraison d’1 million d’obus à l’Ukraine comme objectif officiel du plan européen, d’autres incitent à la prudence. "Il est difficile d’annoncer cet objectif sans garanties sur les délais", met en garde une source européenne. Or la grande inconnue reste le timing. Dans le plus optimiste des scénarios, les commandes groupées d’obus pourraient être passées en mai. Actuellement, le délai de livraison est en moyenne de 12,6 mois. Et il est difficile de savoir à quel point cette opération permettra d’accélérer la fabrication d’obus de 150mm. Les entreprises européennes seraient aujourd’hui en mesure de produire 600 000 obus de 155 mm par an - vendredi un fonctionnaire européen a refusé de confirmer cette information stratégique.

    4. Et à plus long terme ?
    La troisième piste du plan européen reste encore quelque peu floue, tant le défi est majeur : s’attaquer aux difficultés structurelles de l’industrie de la défense, aux obstacles majeurs qu’ils rencontrent pour accélérer la production. Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, a déjà entamé la semaine dernière une tournée "défense" dans plusieurs pays de l’UE (Bulgarie, Slovaquie, République tchèque, Pologne, France et Roumanie) pour faire le point.

    La Commission veut identifier les goulots d’étranglement, aider à réorganiser les chaînes d’approvisionnement et les filières de production, soutenir la coopération de divers fabricants, leur faciliter l’obtention de permis de construction, ou encore aider l’industrie de la défense à accéder plus facilement à des investissements, alors que les banques rechignaient jusqu’ici à s’aventurer dans ce domaine. "Il faut signaler que financer la sécurité c’est contribuer à la #durabilité" de nos sociétés, explique une source européenne.

    La Facilité européenne (FEP) pour la paix est un instrument extérieur au budget de l’UE, étant directement financée par les contributions des États membres proportionnellement à leur revenu national brut. Initialement, elle avait été dotée de 5,7 milliards d’euros pour la période budgétaire 2021-2027. Mais depuis le début de l’agression russe, 3,6 milliards d’euros ont déjà servi uniquement à armer l’Ukraine. En décembre, les Vingt-sept se sont donc accordés pour injecter 2 milliards d’euros de plus dans la FEP. Mais ceux-ci devraient servir à financer le nouveau plan européen axé sur la livraison d’obus à Kiev.

    L’idée est donc d’y ajouter 3,5 milliards d’euros supplémentaires censés suffire jusqu’en 2027. Cette nouvelle enveloppe pourrait être validée cette semaine, mais ce timing n’est pas certain. En particulier, les plus grands contributeurs à la FEP pourraient avoir besoin de plus de temps pour donner leur feu vert. Ceux-ci sont l’Allemagne (25 %), la France (17 %), l’Italie (12 %), et l’Espagne (8,5 %). À eux seuls, ces quatre États membres assument près de 63 % du budget de la FEP. Beaucoup insistent aussi sur la nécessité de rappeler que cet instrument n’est pas exclusivement destiné à l’Ukraine. “La FEP a une dimension mondiale” , insiste un fonctionnaire européen, tandis qu’un diplomate pointait les besoins de certaines régions en Afrique, que les Européens tentent de stabiliser.

    #ue #union_européenne #guerre #FEP #Covid-19 #Estonie #obus #canons #Allemagne #France #Italie #Espagne #Afrique

    Source : https://www.lalibre.be/international/europe/2023/03/20/le-plan-inedit-de-lunion-europeenne-pour-essayer-de-livrer-plus-dobus-et-plu

  • Le fonctionnement de l’hôpital de Brest toujours affecté par la cyberattaque

    Connexions internet coupées, pas de rendez-vous en ligne ni de paiement par carte bancaire : le fonctionnement de l’hôpital de Brest était toujours affecté lundi par la cyberattaque qui l’a visé il y a dix jours, selon un communiqué de presse. « Suite à la cyberattaque dont a été victime le CHU de Brest, les connexions internet sont coupées », souligne l’hôpital dans un communiqué diffusé lundi.


    Le CHU avait été victime « d’une intrusion dans son système d’information » le jeudi 9 mars à 20h33. Aucun détail n’a été communiqué sur le type de cyberattaque dont il s’agit. « Nous ne recevons aucun e-mail » , précise le CHU lundi, en invitant ses patients à apporter une version papier de leurs résultats et comptes rendus.

    Pas de retour à la normale avant plusieurs semaines
    Il n’est en outre pas possible de prendre rendez-vous en ligne ou par courriel ou de payer par carte bancaire. « Nos logiciels fonctionnent en interne et nos équipes peuvent vous accueillir. Nous vous prions d’accepter toutes nos excuses pour ces désagréments » , précise l’hôpital à l’intention de ses patients.

    Aucun retour à la normale n’est prévu avant plusieurs semaines, a précisé une source interne à un correspondant de l’AFP. La direction de la communication a indiqué qu’un point de situation serait fait « en milieu de semaine ». Le CHU de Brest couvre un territoire comprenant une population de 1,2 million d’habitants et emploie plus de 6500 personnes.

    Plusieurs hôpitaux français ont été la cible de cyberattaques au cours des derniers mois, comme l’hôpital de Versailles en décembre 2022 ou le Centre hospitalier Sud Francilien (CHSF) de Corbeil-Essonnes fin août. Dans le cas de l’hôpital de Versailles, les pirates informatiques avaient utilisé le rançongiciel (« ransomware ») Lockbit et réclamé une rançon pour débloquer les données cryptées. En France, les établissements publics ne paient jamais de rançons car la loi le leur interdit.

    #administration #cyberattaque #hacking #ransomware #cyberattaques #sécurité #piratage #surveillance #internet #cybersécurité #algorithme #sécurité_informatique #budget #Brest

    Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-fonctionnement-de-l-hopital-de-brest-toujours-affecte-par-la-cyberattaqu

  • #Belgique #sncb Il ne sera plus possible d’acheter un billet à bord des trains avec des espèces à partir du mois de mai

    Les voyageurs souhaitant acheter un ticket à bord du train ne pourront le faire que par voie électronique à partir du mois de mai. Les agents de train n’accepteront plus d’argent en espèces, a confirmé mercredi la SNCB.

    Selon la société des chemins de fer belge, la mesure s’inscrit dans « une large tendance sociétale vers la numérisation et le paiement électronique » , a déclaré son porte-parole Bart Crols. Il souligne également que d’autres sociétés de transport public, telles que De Lijn et la STIB, ont déjà supprimé l’argent en espèces à bord depuis un certain temps. Cette mesure devrait également améliorer la sécurité des contrôleurs, puisqu’ils ne devront plus avoir d’argent en espèces dans leurs poches. 

    L’idée est que les passagers achètent un ticket avant de monter dans le train (au guichet, dans un distributeur automatique ou via le site web ou l’application). S’ils le font à bord du train, ils devront payer par voie électronique une surtaxe en plus du prix normal du ticket, et cette surtaxe est de 9 euros depuis le début du mois de février. Selon la SNCB, moins de 2% des tickets sont encore achetés dans le train. 

    Les paiements en espèces restent possibles aux guichets et aux distributeurs automatiques, a précisé le porte-parole de la SNCB.

    Le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet, interrogé mardi en commission parlementaire de la Mobilité sur la suppression des paiements en espèces à bord des trains, y a déclaré qu’il s’agissait d’une « décision autonome du comité de la direction de la SNCB ». Il a également souligné que « la plupart des autres sociétés ferroviaires en Europe ont même supprimé complètement la vente de tickets à bord des trains ».

    #argent #transports #trains #immobilité #violence #ségrégation #exclusion #services_publiques

  • Le directeur du parti « Les Centristes » en garde à vue pour trafic de cocaïne de synthèse
    https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-directeur-du-parti-les-centristes-en-garde-a-vue-pour-trafic-de-cocain

    Selon nos informations, recoupées de source judiciaire, Nicolas Jeanneté, 57 ans, a été interpellé ce lundi par les policiers de la brigade des stupéfiants (BS) de la police judiciaire parisienne dans le XVIe arrondissement de Paris et placé en garde à vue en fin de journée. Directeur du parti Les Centristes mais également élu à la mairie de Paris dans le XVe arrondissement, chargé notamment de la sécurité, il est soupçonné de s’être livré… à un trafic de stupéfiants lors de soirées dites « chemsex », ces soirées au cours desquelles les participants ingèrent d’importantes quantités de drogues afin d’améliorer leurs performances sexuelles.

    […]

    Sur les réseaux sociaux pourtant, l’élu centriste ne manque pas d’audace et de pourfendre les fléaux de la drogue. « Lors du dernier conseil de Paris, j’ai alerté sur les effets dévastateurs de cette nouvelle drogue 3MMC consommée dans les soirées chemsex. Déjà neuf overdoses. J’ai réclamé des permanences gratuites anonymes avec addictologues et soutien psychologique », écrivait le quinquagénaire en novembre 2022 sur Twitter alors qu’il était déjà visé par l’enquête judiciaire. « Nous devons aider les bailleurs sociaux à expulser les dealers et leurs familles condamnés par la justice pour trafic de drogue », écrivait encore cet élu qui siège à la mairie de Paris dans le groupe Républicains, Centristes et Indépendants.

  • “ Lockdown files ” : Un cynisme meurtrier Sandrine pour BAM !

    Le Royaume-Uni est sous le choc après la divulgation par The Telegraph des "Lockdown Files" : 100 000 messages WhatsApp échangés entre Boris Johnson, Matt Hancock, ancien secrétaire d’état à la Santé, Simon Case, secrétaire du cabinet, et d’autres fonctionnaires depuis le début de la pandémie de Covid-19 en 2020.
    BAM ! a décodé pour vous le Telegraph.

    C’est grâce à la journaliste indépendante Isabel Oakeshott que ces révélations aussi fracassantes qu’indigestes ont vu le jour. En 2021, elle avait coécrit le livre "Pandemic Diaries" (Journal de la pandémie) avec Matt Hancock, qui avait dû démissionner de son poste de secrétaire à la Santé à la suite d’un scandale extra-conjugal faisant les choux gras des sujets de feu la Reine Elizabeth.


    C’est lors de la rédaction de ce livre que l’ancien secrétaire à la Santé avait partagé avec elle plus de 100 000 messages WhatsApp échangés depuis le début de la crise du Covid-19 en 2020. Malgré une clause de confidentialité, la journaliste, connue pour ses positions anti-confinement et outrée par les exactions intéressées et infondées de la gouvernance sanitaire britannique, a décidé de divulguer ces échanges au Telegraph.


    Depuis fin février 2023, le journal les publie au goutte à goutte sur un site spécialement dédié aux "dossiers du confinement"[1].
Isabel Oakeshott, taxée de “haute trahison” par le principal intéressé ainsi que par une partie du monde journalistique, déclare avoir dévoilé ces messages “dans l’intérêt général” soutenant que l’on ne pouvait attendre plus longtemps pour avoir des réponses[2].

    Ce qui ressort des dossiers

    Le plan de Matt Hancock était “de foutre la trouille à tout le monde" !


    
source Matt Hancock’s plan to ‘frighten the pants off everyone’ about Covid https://www.telegraph.co.uk/news/2023/03/04/project-fear-covid-lockdown-files-matt-hancock-whatsapp
    Instauration de la peur et de la culpabilité pour immobiliser des millions de citoyens britanniques.
On y découvre une instrumentalisation de la science qui a été déviée à des fins d’intérêts purement politiques par la manipulation et l’exagération des données sur le nombre de tests et de décès liés au Covid-19 afin de justifier des mesures de confinement strictes.

    Mais le ministre de la santé de l’époque n’était pas le seul à vouloir effrayer le public pour qu’il se conforme aux mesures. Les messages WhatsApp consultés par le Telegraph montrent que plusieurs membres de l’équipe de M. Hancock se sont engagés dans une sorte de "projet peur", dans lequel ils évoquent la manière d’utiliser "la peur et la culpabilité"[3].


    Les exemples de manipulation psychologique ne manquent pas :
    • “Quand est ce qu’on déploie le nouveau variant ?” Matt Hancock voulait effrayer tout le monde avec le variant anglais quelques jours avant Noël 2021, sacro-sainte période où les mesures strictes de confinement auraient dû être levées pour permettre aux britanniques de se retrouver, comme l’avait promis Boris Johnson.
    • Dans cet échange avec un fonctionnaire, Damon Poole, le conseiller en communication de M. Hancock, a déclaré que ne pas publier les données pourrait "être utile", car cela renforcerait le récit selon lequel "les choses vont vraiment mal"...
    • On peut lire, toujours dans le Telegraph, que "... le secrétaire du Cabinet Simon Case a suggéré en janvier 2021 que le facteur "peurs" serait "vital" pour arrêter la propagation du virus.”
    • Matt Hancock insistait auprès de la presse pour publier l’étude la plus inquiétante parmi les trois qu’il avait reçues concernant la propagation des infections, alors que les deux autres apportaient des nouvelles rassurantes.
    • Il apparaît également que l’ex-secrétaire à la santé aurait envisagé de menacer un député conservateur de bloquer les subventions pour son projet de centre destiné à aider des handicapés s’il s’opposait à une nouvelle loi de restrictions sanitaires[4].
    
Cette politique mise en œuvre par Matt Hancock avait pour objectif de justifier que les mesures liberticides qu’il avait imposées depuis le début de la crise en 2020 étaient pertinentes et qu’il n’avait pas commis d’erreur dans ses décisions.

    Responsabilité des causes de mortalité dans les maison de repos
    D’après le Telegraph, en début de pandémie, la décision de Matt Hancock, allant à l’encontre de l’avis de Chris Whitty, conseiller médical en chef pour le Royaume-Uni, de ne pas effectuer systématiquement des tests sur toutes les admissions en maisons de retraite aurait contribué à une propagation dramatique du Covid parmi les personnes âgées. Cela serait l’une des cause de la hausse rapide de la mortalité en Angleterre[5].

    Obligation du port du masque dans les écoles, juste pour ne pas crisper le gouvernement écossais…
    Alors que le débat suscitait de vives controverses et que Chris Whitty n’avait pas jugé nécessaire d’imposer la mesure dans les collèges et lycées, Boris Johnson a néanmoins décidé de la rendre obligatoire à la rentrée 2020. Ce choix a été fait principalement pour ne pas heurter Nicola Sturgeon, la Première ministre écossaise[6].

    Refus de suivre les conseils scientifiques
    Les dossiers de Lockdown révèlent également que Chris Whitty ne considérait pas le Covid comme suffisamment mortel pour justifier l’accélération des vaccinations, même pour les personnes âgées[7].
    
Toujours d’après le Telegraph, Boris Johnson aurait également suggéré à Chris Whitty de confiner uniquement les personnes âgées de 65 ans et plus, après avoir lu un article à ce sujet dans "The Spectator", un magazine hebdomadaire britannique[8].


    Au fil de ces nombreuses discussions, il ressort que Boris Johnson changeait fréquemment d’avis concernant le confinement, allant jusqu’à le qualifier d’"absurdité" avant de finalement l’instaurer quelques jours plus tard !

    D’après le Telegraph, son ancien conseiller Dominic Cummings l’aurait même surnommé "le caddie" en raison de sa tendance à "osciller d’un côté à l’autre du couloir"[9].

    On ne peut terminer cette liste malheureusement non exhaustive sans dénoncer le cynisme des dirigeants britanniques quand ils se moquent ouvertement des syndicats des enseignants qu’ils taxent de “bande de fainéants” ou encore quand ils trouvent “hilarant“ que les passagers de 1ère classe se retrouvent dans “ des boîtes à chaussures “ lors de leur mise en quarantaine dans les hôtels. [10]

    L’utilisation de la peur pour contrôler les comportements lors de la crise Covid était "totalitaire", admettent les scientifiques
    Les membres du groupe scientifique sur le comportement en cas de pandémie de grippe regrettent les méthodes "contraires à l’éthique"[11].
Les ministres et les fonctionnaires à l’origine des fermetures étaient parfaitement conscients de la possibilité - puis de la réalité - des dommages collatéraux causés à des millions d’êtres humains lorsqu’ils ont poursuivi cette politique controversée. Ce, malgré les avertissements indiquant que les conséquences de cette mesure pourraient être plus graves que le problème qu’elle visait à résoudre[12].

    Concernant le "confinement", dès décembre 2020, l’American Institute for Economic Research (AER) publiait un article intitulé "Les confinements ne contrôlent pas le coronavirus, une évidence". Cet article présentait la synthèse de 35 études internationales réalisée par l’ingénieur en analyse de données, Ivor Cummins.
En voici un extrait : “[…] mais la question est de savoir s’ils ont été efficaces ou non pour contrôler le virus d’une manière scientifiquement vérifiable. Selon diverses études, la réponse est non en raison de mauvaises données, pas de corrélations, pas de démonstration causale, d’exceptions anormales, et plus encore. Il n’y a pas de relation entre les confinements et le contrôle des virus.”[13] 

Relevons encore que très récemment, le ministre allemand de la santé, pourtant pro-confinement Karl Lauterbach, a déclaré ”Nous sommes allés trop loin avec les restrictions liées au covid” et a qualifié de “grosse erreur“, la fermeture des écoles.[14]


    On découvre également dans un article du Blick de ce 16 mars[15] que Daniel Koch, médecin suisse, directeur de 2008 à 2020 de la division « Maladies transmissibles » de l’Office fédéral de la santé publique suisse a dit regretter le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières. Il estime cependant que le lockdown de 2020 était une décision inévitable à cause de la pression des pays étrangers.

    Il confie également au journal hellénique : "Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes, il est vite apparu que nous devions suivre », Les fermetures n’étaient pas absolument nécessaires d’un point de vue épidémiologique, « mais elles permettaient bien sûr d’envoyer un message fort »."

    Quand on connaît les énormes dégâts à court et long terme du confinement sur l’être humain et partant sur toute la société, ces échanges calculés et fallacieux posent question sur la légitimité pour ces décideurs à être aux postes qu’ils occupent.

    On peut imaginer que de telles manipulations ne soient pas uniquement le fait du Royaume-Uni puisque la Belgique ou la France ont imposé les mêmes mesures liberticides (voire pires). Malheureusement ces pays n’ont pas la chance d’avoir une Isabel Oakeshott parmi leurs journalistes…

    Une enquête sur les dysfonctionnements de la gestion britannique de la pandémie est en cours… mais comme l’a très justement écrit Albert Brie : “En politique, s’expliquer c’est mentir mais en beaucoup plus de mots”.

    Gageons que, des plus jeunes aux plus âgés, de ceux qui exercent des métiers considérés comme non essentiels aux victimes de violences conjugales ou sexuelles, des parents d’enfants en soins psychiatriques aux tenanciers de commerces en faillite, tous en liront les résultats avec beaucoup d’attention.

    Source : https://bam.news/politique/europe/lockdown-files-un-cynisme-meurtrier-lockdown-files-un-cynisme-meurtrier
    Les liens sont dans l’article original

    [1] The Lockdown Files.

    [2] I had to release Matt Hancock’s Covid WhatsApp messages to avoid a whitewash
    
[3] State of fear : how ministers ‘used covert tactics’ to keep scared public at home

    [4] Matt Hancock discussed plan to block centre for disabled children if MP opposed lockdown | Politics | News | Express.co.uk

    [5] The Lockdown Files : Matt Hancock rejected expert advice on care home testing, WhatsApp messages reveal

    [6] Face masks introduced in English secondary schools to avoid ‘argument’ with Sturgeon

    [7] Covid not deadly enough to fast-track vaccines, Chris Whitty advised ministers
    
[8] JIM.fr - « Lockdown Files » : ces conversations embarrassantes du gouvernement britannique autour de la pandémie
    
[9] Leak reveals how Boris Johnson veered from lockdown sceptic to zealot
    
[10] The Lockdown Files : 10 things we’ve learned so far

    [11] Use of fear to control behaviour in Covid crisis was ‘totalitarian’, admit scientists
    
[12] How ministers were warned lockdowns could be worse than Covid itself
    
[13] Lockdowns Do Not Control the Coronavirus : The Evidence | AIER
    
[14] We went too far with Covid restrictions, says Germany’s pro-lockdown minister
    
[15] Coronavirus : Daniel Koch regrette la fermeture des maisons de retraite

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