Tradfem

La collective TRADFEM est née en 2013 autour de plusieurs projets de traductions, en particulier le texte d’Andrea Dworkin « Je veux une trêve de 24 heures durant laquelle il n’y aura pas de viol ». Ce texte a été travaillé par un petit groupe de gens qui ont alors souhaité prolonger cette collaboration. Celle-ci s’est ensuite étendue avec l’arrivée de nouvelles personnes. Aujourd’hui (2016), la collective rassemble une dizaine de membres, qui ne sont pas nécessairement des professionnel.le.s de la traduction et qui s’y investissent selon leurs possibilités respectives. TRADFEM est mixte avec des personnes vivant en France, au Québec, en Espagne et en Allemagne.

  • #Raquel_Rosario_Sánchez : Malgré les efforts de nos opposants, les féministes ne se sont pas laissées réduire au silence
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/16/malgre-les-efforts-de-nos-opposants-les-feministes-ne-se-sont-pas
    https://tradfem.files.wordpress.com/2023/06/photo-sanchez.webp

    Le week-end dernier, plus de 1 400 déléguées se sont rendues à Glasgow (Écosse) pour discuter de l’état des droits des femmes dans le monde, alors que cette ville accueillait la plus grande conférence féministe d’Europe, organisée par l’association caritative féministe FiLiA.
    La conférence était déjà entièrement réservée dès juin, avec une liste d’attente de près de 800 femmes. Parmi les 150 intervenantes, on comptait des personnalités de premier plan telles que Joanna Cherry, députée, Reem Alsalem, rapporteure spécial des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes, l’auteure JK Rowling et plusieurs groupes militants locaux.
    Face à une mobilisation aussi gargantuesque, pourquoi des transactivistes ont-ils été autorisés à faire annuler cet événement à la onzième heure ? Mercredi, quelques heures avant notre installation, Platform, le site de Glasgow qui accueillait la conférence internationale, a annulé notre réservation, laissant le sort du rassemblement dans l’incertitude, en invoquant la pression exercée par les militants des droits des transgenres qui exigeaient que les voix des femmes soient étouffées.

    Raquel Rosario Sánchez est une chercheuse et militante féministe de République dominicaine.

  • #Rose_Meltzer : J’ai préféré le féminisme radical à mon petit ami adepte du porno et j’ai retrouvé mon humanité.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/04/jai-prefere-le-feminisme-radical-a-mon-petit-ami-adepte-du-porno-

    Mais la découverte de cette vidéo m’a sorti de ma torpeur. Je savais que je devais défendre ce qui était juste et j’ai essayé de l’aider à arrêter. Je lui ai envoyé des références qui, j’espérais, l’aideraient à comprendre les effets négatifs de la porno sur les utilisateurs, leurs partenaires et la société. Je lui ai dit qu’il n’était pas une mauvaise personne, qu’il avait simplement une mauvaise manie. J’ai expliqué très simplement qu’il n’y avait pas de mal à se branler, mais que le cerveau était l’organe sexuel le plus puissant. Je lui ai assuré que je croyais en lui et que, par-dessus tout, que je l’aimais.
    « Laisse-moi tranquille » fut sa réponse. Il m’a dit que je ne comprenais pas et, plus tard, que j’avais l’air folle.
    Toute cette épreuve m’a dévastée et rendue malade. Il ne voulait manifestement pas changer ses habitudes.

    Traduction : #Tradfem

  • #Julie_Bindel : Les #militants_transgenres_misogynes viennent de subir une énorme défaite.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/les-militants-transgenres-misogynes-viennent-de-subir-une-enorme-

    À la suite de notre campagne féministe victorieuse en faveur de services réservés aux femmes il y a plusieurs décennies, les choses ont évolué comme elles auraient dû le faire, la sécurité et la dignité des patients étant primordiales. Si, à l’époque, des activistes pour les droits des hommes avaient protesté contre ces installations non mixtes, en réclamant le « droit » d’accéder à notre espace, ils auraient immédiatement été considérés comme suspects et nous aurions toutes reconnu des motifs inavouables à leurs revendications. Il aurait été évident que ces exigences visaient à leur faciliter l’accès à des femmes vulnérables.
    Pourquoi, alors, le NHS a-t-il si facilement capitulé devant les transactivistes qui affirment que certains hommes sont « en réalité » des femmes, sur la base d’un sentiment intérieur, sans tenir compte des risques évidents qu’un tel projet posait ? Le fait que des hommes mal intentionnés puissent exploiter des idées bien intentionnées aurait certainement dû venir à l’esprit de quelqu’un.

    Traduction : #TRADFEM
    #transactivisme #misogynie

  • #Susan_Brownmiller : Oser dire la vérité sur la prostitution (une intervention de 1971)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/10/03/oser-dire-la-verite-sur-la-prostitution-une-intervention-de-1971

    Dans une interview avec le proxénète en charge, un homme blanc, décrit comme portant deux bagues serties de diamant, ce porc a déclaré : « Tout d’abord, le client n’a pas à s’inquiéter de contracter une maladie vénérienne. Les filles sont examinées chaque semaine par un médecin, et une fois par mois, on leur fait un test sanguin. »

    Messieurs, si vous avez l’intention d’étendre la définition du label gouvernemental « viande inspectée » à la vente de chair humaine, vous le ferez sur nos cadavres. Le mouvement des femmes ne tolérera pas la légalisation de l’esclavage sexuel dans cet État. Oui, il y a un problème de prostitution.

    Traduction : #Tradfem
    #système_prostitutionnel #violences_masculines #féminisme_radical

  • #Kajsa_Ekis_Ekman note un virage à 180 degrés dans la soi-disant défense d’une minorité sexuelle, les personnes dites transgenres.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/09/26/kajsa-ekis-ekman-note-un-virage-a-180-degres-dans-la-soi-disant-d

    Les défenseurs du changement de sexe chez les enfants comparent souvent leur campagne à la lutte pour les droits des homosexuels, car cela fournit une image toute faite d’une minorité sexuelle opprimée qui se bat pour être reconnue. Dans ce récit, la minorité opprimée se heurte à la résistance de groupes conservateurs et religieux, mais la tolérance finit par triompher et la société dans son ensemble comprend que tous les individus doivent être acceptés tels qu’ils sont. Cinquante ans de lutte du mouvement pour les droits des homosexuels ont ouvert la voie et les personnes transgenres ne sont donc que le prochain groupe à suivre le même chemin.
    Selon ce raisonnement, ce que les homosexuels ont vécu dans le passé, les transgenres le vivent aujourd’hui. L’histoire ne fait que se répéter. Avec le discours ainsi présenté, l’essentiel est d’être du bon côté de l’histoire – et il n’y a aucun doute sur ce que cela implique : défendre le droit de chacun à « être soi-même

  • #Victoria_Smith : L’attrait du signal d’alarme – Russell Brand et la misogynie comme performance
    https://tradfem.wordpress.com/2023/09/20/lattrait-du-signal-dalarme-russell-brand-et-la-misogynie-comme-pe

    On pourrait dire que Brand a toujours été un signal d’alarme ambulant. La plupart des auteurs de violences sexuelles ne sont pas comme cela. Ce sont des hommes bien, des hommes discrets, des piliers de la communauté. Les victimes se taisent parce que personne ne les croirait si elles parlaient.

    Brand représente le revers de cette médaille, l’homme dont les outrages sont si flagrants que l’on soupçonne qu’il y a quelque chose que l’on n’a pas compris. Il fait étalage de son entitrement à la vue de toutes et chacun, puis, lorsque vous protestez, on vous dit que ce n’est qu’un numéro. Tout comme l’homme discret ne peut pas être une brute derrière des portes closes, l’homme qui affiche publiquement sa brutalité ne devrait pas être pris au pied de la lettre. Les femmes n’ont aucun moyen de gagner à ce jeu de dupes.


    Traduction : #TRADFEM
    #andre_dworkin #misogynie #violences_masculines

  • #Victoria_Smith : Un jour, toi aussi tu seras une « Karen »
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/15/un-jour-toi-aussi-tu-seras-une-karen

    Comme je le soutiens dans mon livre Hags, ce dégoût pour la politique « impure » des femmes âgées constitue un moyen de justifier leur mise à l’écart d’une perspective de l’égalité des sexes qui ne tient pas compte des réalités du vieillissement et de la dépendance. L’insistance sur le fait que chacun est celui qu’il dit être — que nos identités ne sont pas constamment définies et redéfinies par nos relations avec les autres — est contraire à une éthique féministe du soin, c’est-à-dire au type de féminisme qui deviendra plus important pour nous au fur et à mesure que nous vieillissons.

    En employant l’insulte « Karen », #Mhairi_Black insinue que les femmes âgées sont plus réticentes au militantisme trans parce que leurs opinions politiques sont dépassées, comme si les femmes qui ont atteint l’âge adulte dans les années 90 ne pouvaient pas avoir entendu parler de Judith Butler à la sortie de Trouble dans le genre (j’ai fait des études supérieures de littérature, Mhairi, tu n’as pas idée à quel point j’ai dû en bouffer). J’ai presque cinquante ans. Contrairement au pseudo-anticonformisme de Black, j’ai moi aussi les cheveux courts et je porte des pantalons de temps en temps. J’ai même écrit quelques essais merdiques sur les mystères de la féminité, à l’époque où je pensais que les femmes de la génération de ma mère ne pouvaient pas avoir une vie intérieure comparable à celle des femmes de la mienne.

    Traduction : #Tradfem

  • Un tiers des Britanniques ne savent pas que les « femmes transgenres » sont nées de sexe masculin. Par #Daniel_Sanderson
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/un-tiers-des-britanniques-ne-savent-pas-que-les-femmes-transgenre

    Plus d’un tiers des habitants du Royaume-Uni ne savent pas que les femmes transgenres (« transgender women ») sont biologiquement des hommes, selon un nouveau sondage, ce qui remet en question la compréhension du débat sur le genre par le public.
    Pour des activistes, ce résultat démontre que les politiciens, les journalistes et les sondeurs doivent se montrer plus explicites lorsqu’ils et elles parlent des questions de genre, car dans de nombreux cas, les membres du public ne savent pas ce que signifient les nouveaux termes jugés politiquement corrects.
    Cette enquête, réalisée par le groupe d’analyse politique Murray Blackburn Mackenzie (MBM), basé à Édimbourg, a révélé que 35 % des personnes interrogées pensaient à tort qu’une « femme transgenre » était une personne née de sexe féminin, ou qu’elles n’étaient pas certaines à cet égard.
    La confusion est encore plus grande dans le cas de l’expression abrégée « femme trans », 40 % des personnes interrogées n’étant pas certaines de son sens ou croyant qu’elle désigne une personne enregistrée comme femme à la naissance.

    Traduction : #Tradfem

  • Entrevue de #Kajsa_Ekis_Ekman à propos de son nouvel ouvrage sur l’existence du sexe
    https://tradfem.wordpress.com/2023/08/06/entrevue-de-kajsa-ekis-ekman-a-propos-de-son-nouvel-ouvrage-sur-l

    Kajsa Ekis Ekman a passé des mois à rechercher des sources d’information et à interroger des centaines de personnes pour découvrir ce que cache l’idéologie transgenriste. Le résultat de son travail est 455 pages de preuves sur la façon dont le lobby transgenre fonctionne au niveau international et ses conséquences sur la santé physique et émotionnelle des millions d’enfants qui tombent dans ses griffes sous le slogan et la tromperie de la liberté et des droits de l’homme pour les personnes transgenres.
    La célèbre journaliste écrit sur l’existence du sexe, comme elle seule sait le faire : à l’aide du féminisme. Elle dénonce, comme le dit Paula Fraga, la juriste qui a écrit le prologue, l’escalade des « postulats rances et sexistes et élève la voix là où l’on prétend ce n’est pas la biologie qui détermine le sexe, mais plutôt la perception que l’individu a de lui-même ».

    L’écrivaine suédoise souligne les raisons de l’élan irrésistible que ce lobby a pris en peu de temps pour devenir hégémonique et universel. « Nous assistons à une réaction patriarcale qui, en utilisant frauduleusement le langage féministe, favorise les intérêts économiques, promeut le retour de l’hétérosexualité obligatoire et des anciens rôles de genre, et se prépare à réduire les gains durement acquis en matière d’égalité pour les femmes. »


    Traduction : #TRADFEM

  • Échange de lettres entre #Sinéad_O’Connor, #Miley_Cyrus et #Rachel_Moran (2013)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/07/28/echange-de-lettres-entre-sinead-oconnor-miley-cyrus-et-rachel-mor

    Il y a dix ans, Sinéad O’Connor a adressé une lettre ouverte à Miley Cyrus qui avait fait référence à elle pour défendre la vidéo accompagnant sa chanson « Wrecking Ball »

    Chère Miley,

    Je n’avais pas l’intention d’écrire cette lettre, mais aujourd’hui, j’ai évité des appels téléphoniques de divers journaux qui souhaitaient que je fasse une remarque sur le fait que tu as déclaré à la revue Rolling Stone que ta vidéo pour la chanson « Wrecking Ball » avait été conçue pour ressembler à celle de ma chanson « Nothing Compares 2 U »… Voici donc ce que je dois dire… Et je te le dis dans un esprit maternel et avec amour.
    Je suis extrêmement inquiète pour toi que ton entourage t’ait amenée ou encouragée à croire qu’il était « cool » d’être nue et de lécher des masses dans tes vidéos. En fait, tu risques de discréditer ton talent en te laissant exploiter, que ce soit par l’industrie de la musique ou par toi-même.
    Tu ne te feras que du mal à long terme en te laissant exploiter, et ce n’est absolument PAS une façon de t’émanciper ou d’émanciper d’autres jeunes femmes que de faire passer le message que tu dois être appréciée (même par toi) plus pour ton attrait sexuel que pour ton talent évident.

  • #Suzanne_Moore : Nous réapproprier #Sinéad_O’Connor
    https://tradfem.wordpress.com/2023/07/26/nous-reapproprier-sinead-oconnor

    Par un mélange d’archives et de collages et une part de dramatisation onirique, Ferguson nous ramène au début de la carrière d’O’Connor et au moment où elle a fait « dérailler » celle-ci.

    Elle est là, petite fille que sa mère violente obligeait à dormir dans la cour arrière et qui a été renvoyée de plusieurs écoles. Cette violence, O’Connor n’a jamais cessé d’en parler. Très tôt, elle a reconnu que les conditions sociales qui avaient façonné sa mère étaient inéluctables pour s’être transmises de génération en génération.

    Les femmes irlandaises étaient asservies par l’Église. Les femmes qui tombaient enceintes en dehors du mariage – même après un viol – étaient envoyées dans les désormais célèbres Magdalene Laundries, des laveries où nombre d’entre elles restaient toute leur vie. Dans une école, en guise de punition pour un délit mineur, la jeune Sinéad fut envoyée passer la nuit dans une salle d’hôpital remplie de vieilles dames gémissantes issues de ces laveries. Personne ne s’occupait de leur détresse : elles étaient abandonnées même en fin de vie.

    Faut-il s’étonner qu’O’Connor ait eu très tôt l’intuition qu’elle devait devenir la voix des sans-voix ? C’est sa voix qui la sauve. Une enseignante reconnaît son talent et bientôt, elle fait partie d’un groupe et est emmenée à Londres. L’Irlande des années 80 n’était pas prête pour elle. Mais qui d’entre nous l’était ?

    Traduction : #Tradfem

  • Perdus dans une mer de pixels : Les hommes, la pornographie et l’illusion de la maîtrise, par #Robert_Jensen
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/15/perdus-dans-une-mer-de-pixels-les-hommes-la-pornographie-et-lillu

    Depuis que j’étudie l’industrie de la pornographie, certaines choses ont changé. La plus évidente concerne les technologies : des magazines et des films, l’industrie est passée aux vidéos amateurs et à l’internet. La pornographie est devenue plus accessible et plus abordable. D’autres tendances sont tout aussi évidentes : au cours de ces trois décennies, on a exigé des femmes du milieu de la pornographie de se livrer à des actes sexuels de plus en plus intenses et dangereux ; la nature cruelle et avilissante de ces images s’est intensifiée ; et de plus en plus de filles et de femmes utilisent la pornographie, qui était autrefois une activité presque exclusivement masculine.
    Une chose reste inchangée pour les consommateurs, qui sont encore très majoritairement des hommes : La pornographie semble procurer un plaisir sexuel sans les risques liés à l’intimité.
    Lorsque nous avons des rapports sexuels avec une autre personne, nous nous exposons à des émotions intenses qui ne peuvent être prédites ou facilement contrôlées. Dans une culture qui nous apprend à garder le contrôle, de nombreux hommes pensent que l’intimité sexuelle constitue une menace pour ce sentiment de puissance. La pornographie donne l’illusion d’une expérience sexuelle sans risque. Mais elle a un coût.

    Traduction : #TRADFEM
    Version originale : https://publicsquaremag.org/health/mental-health/porn-impact-men-intimacy-control-emotion
    #violences_masculines #porno

  • Recension du nouveau livre de #Victoria_Smith, Hags (Les vioques), par #Rachel_Cooke
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/13/recension-du-nouveau-livre-de-victoria-smith-hags-les-vieilles

    Victoria Smith, de six ans ma cadette, vient d’écrire un livre, Hags (Les vioques), qui aborde directement tout ce que je viens de décrire. Dans sa ligne de mire se retrouvent les personnes qui, tout en proclamant haut et fort leur politique vertueuse, ont tendance à qualifier les femmes qui ne sont plus jeunes de Karens et de TERFS ; qui ignorent ou diabolisent les opinions de ces femmes, même si elles sont fondées ou basées sur l’expérience ; qui écrivent en détestant ouvertement leur corps, leur coupe de cheveux et leurs vêtements ; qui peinent à reconnaître qu’elles ont bénéficié, ne serait-ce qu’un peu, de l’héritage de celles qui les ont précédées ; qui voudraient, en fait, que les femmes de plus de 45 ans se taisent ou disparaissent tout simplement.

    Il s’agit, pour être clair, d’un très bon livre, qui expose brillamment et sans relâche tous les moyens détournés par lesquels la misogynie âgiste permet de faire passer des préjugés régressifs pour des croyances progressistes.

    Traduction : TRADFEM

  • Le prix #Pulitzer décerné à l’écrivain #Andrea_Long_Chu est une insulte aux femmes, par #Joan_Smith
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/le-prix-pulitzer-decerne-a-lecrivain-andrea-long-chu-est-une-insu

    La pornographie est baignée de misogynie. N’importe quel-le adolescent-e peut facilement trouver des scènes de viol et de torture sexuelle sur son portable, ce qui modifie l’idée même de ce qui constitue des pratiques sexuelles « normales ». Cette pornographie est si répugnante que l’on pourrait imaginer que les institutions prestigieuses fuiraient à toutes jambes toute personne qui s’en réjouit publiquement. Ce n’est plus le cas, à l’évidence.
    Il suffit qu’un amateur de porno associe son habitude au mot magique « transgenre » pour qu’elle se transforme instantanément en quelque chose de radical et de progressiste. Cette forme d’aveuglement culturel est si répandue qu’un auteur et universitaire affirmant que le porno violent l’a persuadé de « changer de sexe » vient de se voir décerner cette semaine le prix Pulitzer de la critique littéraire. Andrea Long Chu, anciennement Andrew, a déjà écrit : « C’est vraiment le porno de chochotte (sissy porn) qui a fait de moi un trans. »

    Traduction : #TRADFEM
    #pornotransgenriste #misogynie #violences_masculines

  • Extrait commenté de l’essai « Le pouvoir masculin de la dénomination », de #Jane_Clare_Jones
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/extrait-commente-de-lessai-le-pouvoir-masculin-de-la-denomination

    Ce que le militantisme trans demande fondamentalement [ce que la conscience patriarcale tout court exige et impose, depuis le néolithique] c’est que les femmes acceptent l’effacement de leur existence intrinsèque devant la projection patriarcale de [l’idée de] « Femme », afin que cette projection soit appropriable par les hommes, pour satisfaire leurs intérêts et leurs désirs. [C’est la définition du « gynovampirisme »].
    Ce conflit met non seulement en évidence le pouvoir patriarcal fondamental de la dénomination, mais il montre aussi le fait que le pouvoir masculin de dénomination met en œuvre l’assujettissement complet de la réalité des femmes aux volontés des hommes.

    TRADUCTION : AUDREY AARD

  • L’enfer des passes, de #Rachel_Moran [compte rendu]
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/11/lenfer-des-passes-de-rachel-moran-compte-rendu

    Comme une bonne moitié des personnes prostituées en France, Moran est entrée dans ce monde à l’adolescence, à 15 ans. Durant les années qu’elle y a passées, elle a connu la prostitution de rue, puis les clubs de strip-tease, les agences d’escort – elle-même en fonda une par la suite – ainsi que la prostitution dans les bordels. C’est donc en connaissance de cause qu’elle effectue son travail de documentation, avec le souhait de susciter des dialogues sereins, en dépit de la «  fouille émotionnelle douloureuse  » que sa démarche comportait pour elle-même.

    Dans sa préface à l’édition française, Moran insiste sur le fait que la prostitution n’est pas un travail et qu’«  être prostituée  » n’est pas une identité  : ce sont des hommes qui prostituent des femmes  ; elles sont mises en prostitution, elles sont prostituées par d’autres. C’est en ce sens qu’elle parle de «  femme prostituée  »  : une femme mise en situation de prostitution.

  • #KAJSA_EKIS_EKMAN : Errements de l’adoption internationale
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/10/errements-de-ladoption-internationale

    Depuis les années 1960, environ soixante mille enfants y ont été adoptés à l’étranger, principalement venus de Corée du Sud, d’Inde et de Colombie. Le Centre de l’adoption suédois, fondé en 1972 par des parents adoptifs en partenariat avec l’État, devint l’un des plus importants au monde. Signe du poids de l’adoption dans la culture suédoise, le pays compte plus de trois cents livres sur le sujet, dont beaucoup sont destinés aux enfants (2). La France, de son côté, devient le deuxième pays destinataire, en nombre d’enfants adoptés, après les États-Unis. Le pic est atteint en 2005, avec 4 136 visas « adoption » délivrés par le Quai d’Orsay, contre 935 en 1980.

    Des deux côtés de l’Atlantique, une série de scandales contribuent toutefois à entacher la réputation d’un univers marqué par les bons sentiments et les promesses de salut.

    (dans Le Monde diplomatique, mai 2023, page 17. Traduit de l’anglais par Métissa André.)

  • #ANDREA_DWORKIN S’ENTRETIENT AVEC LIESL SCHILLINGER (1996)
    https://tradfem.wordpress.com/2023/05/08/andrea-dworkin-sentretient-avec-liesl-schillinger-1996

    http://tradfem.files.wordpress.com/2022/07/photo-dworkin-rayon-de-soleil.webp « Les caractérisations que l’on fait de moi en public sont à peu près à l’opposé de ce que je suis », me dit-elle d’une voix basse et essoufflée. « Je suis plutôt hédoniste. » Dworkin est une lesbienne qui vit avec un homme depuis plus de 20 ans. C’est une écrivaine célèbre qui n’arrive pas à trouver d’éditeur et qui voit encore ses œuvres rejetées par le New Yorker et le New York Times, quand elle peut se résoudre à encore les leur proposer. (Ses ouvrages phares, Woman Hating [1974] et Pornography : Men Possessing Women [1981], sont épuisés en version anglaise). Elle est présumée haïr les hommes mais déclare avec désinvolture : « Je ne déteste pas les hommes. Non pas qu’ils ne le méritent pas. Ce n’est tout simplement pas dans ma nature. » En fait, tout ce qui s’avère cohérent et prévisible chez Dworkin, c’est son engagement dans la lutte contre la pornographie, un combat qu’elle mène depuis plus de 20 ans. La pornographie, dit Dworkin, fait du tort aux femmes et il faut y mettre fin.

    Version originale : https://www.independent.co.uk/life-style/the-interview-andrea-dworkin-talks-to-liesl-schillinger-1305909.html ?

    Plusieurs des ouvrages-clé de Dworkin sont enfin disponibles en français grâce aux Éditions du remue-ménage, Sisyphe, M Éditeur, des Femmes et LIBRE, ainsi qu’au travail de la collective TRADFEM.

  • #Émeute_antiféministe d’Auckland : Une Néo-Zélandaise témoigne
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/26/emeute-antifeministe-dauckland-une-neo-zelandaise-temoigne

    Samedi, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, nous avons assisté à des violences collectives du calibre de celles qui se sont déjà produites à New York. Je n’aurais jamais pensé voir cela un jour en Nouvelle-Zélande, mais aujourd’hui, c’est le cas.
    Kellie-Jay Keen, de l’organisation Standing for Women UK, a parcouru l’Australie et la Nouvelle-Zélande avec ses rassemblements « Let Women Speak » (Laissez les femmes s’exprimer). Elle a dû faire face à une intimidation féroce de la part de transactvistes en Australie, mais je ne pensais vraiment pas que ce niveau d’agression et de violence serait surpassé en Nouvelle-Zélande.
    J’avais tort. La seule façon de décrire la foule de transactivistes qui se sont déchaînés à Auckland samedi est d’y reconnaître de la sauvagerie. Madame Keen a dû être escortée par des volontaires hors du lieu de rassemblement où elle venait d’arriver, car on craignait pour sa sécurité, et le projet de conférence publique a dû être abandonné.
    Caitlin était présente, et voici son histoire. Comme beaucoup d’entre nous, elle est très, très en colère, et comme beaucoup d’entre nous, elle est aussi prête à ce que cela se sache.
    « Je suis enfin rentrée chez moi et je suis assise, les mains tremblantes, pour raconter ce qui s’est passé aujourd’hui – samedi 25 mars – au Albert Park d’Auckland.

    Source : A Bold Woman (abonnez-vous à ce substack !)
    Traduction : #TRADFEM
    #violences_masculines #antiféministes #misogynie #agressions_antiféministes

  • #Julie_Bindel : La folie transgenriste de l’Amérique du Nord atteint aujourd’hui un nouveau niveau scandaleux
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/22/la-folie-transgenriste-de-lamerique-du-nord-atteint-aujourdhui-un

    http://tradfem.files.wordpress.com/2023/03/photo-flanagan.webp?w=705 Aussi exaspérante que puisse être l’idéologie transgenre de ce côté-ci de l’Atlantique, les États-Unis nous rappellent constamment que les choses pourraient être bien pires. La lieutenante-gouverneure démocrate du Minnesota, Peggy Flanagan, vient d’apporter un soutien total à un décret visant à protéger l’accès à ce que le lobby transgenriste qualifie de « soins d’affirmation du genre », tels que les opérations de « changement de sexe » et la prescription aux jeunes de bloqueurs de puberté. « Lorsque nos enfants nous disent qui ils sont, a-t-elle déclaré, il est de notre devoir, en tant qu’adultes, de les écouter et de les croire. C’est ce que signifie être un bon parent. »
    On ne saurait être plus loin de la vérité. La tâche la plus importante d’un parent est de protéger son enfant contre des décisions propres à des adultes, en particulier lorsque les preuves des effets irréversibles des bloqueurs de puberté se multiplient. Elon Musk s’est particulièrement insurgé contre cette politique, affirmant qu’il devrait être hors de question pour nous d’autoriser « avant l’âge de 18 ans au moins, des opérations chirurgicales graves et irréversibles ou des médicaments stérilisants que les jeunes pourraient regretter plus tard ».

    Traduction : #TRADFEM
    Source : Yahoo.com News
    #folie_transgenriste #féminisme_radical

  • L’écrivaine #Alice_Walker rappelle le supplice des « sorcières » en commentant la diffamation imposée à #J.K._Rowling
    https://tradfem.wordpress.com/2023/03/13/lecrivaine-alice-walker-rappelle-le-supplice-des-sorcieres-en-com

    Je considère que J.K. Rowling est parfaitement en droit comme être humain clairement attentive aux besoins de l’humanité d’exprimer ses opinions sur quoi que ce soit dont elle se soucie. Ce qu’elle a fait.
    Je crois aussi que le fait de nous écouter les un-e les autres avant de lancer des allumettes nous distancierait avantageusement de l’époque moyenâgeuse.
    En tant qu’Aînée, (un rôle que je prends au sérieux), je dois nous rappeler qu’aucune « sorcière » ne mérite d’être brulée. Peut-être faudrait-il plutôt cibler plutôt notre inconscience d’être effacées, et ce bien avant que les « robotes femelles » de l’Intelligence Artificielle soient imposées à notre conscience collective, principalement comme esclaves, travailleuses et jouets sexuels. Je veux dire que, pour quelque sinistre raison, « la femme » a commencé à être effacée du langage bien avant qu’elle commence à disparaître des dictionnaires et de la société.

    Source : https://alicewalkersgarden.com/2023/03/theyre-trying-to-burn-the-wrong-witch-the-witch-trials-of-j-k-ro

    Traduction : #TRADFEM
    #afroféminisme #violences_masculines

  • #JULIE_BINDEL : Incroyable ! L’agression sexuelle d’une femme par un homme à tout faire À L’INTÉRIEUR d’un refuge contre la violence conjugale démontre le caractère essentiel d’espaces réservés aux femmes.
    https://tradfem.wordpress.com/2023/02/20/incroyable-lagression-sexuelle-dune-femme-par-un-homme-a-tout-fai

    Après des années de mauvais traitements infligés par son conjoint violent, Ann Cartright avait trouvé dans un refuge pour femmes du Shropshire la sécurité dont elle rêvait.

    Le personnel n’arrêtait pas de me dire : « Vous êtes en sécurité maintenant, tout va bien se passer, se souvient-elle. On m’a assuré que je n’avais plus besoin de m’inquiéter. »

    C’était le réconfort dont cette jeune femme de 21 ans, mère de deux enfants, avait désespérément besoin après avoir fui la relation violente qui l’avait amenée à craindre pour sa vie.

    Son nouveau foyer offrait précisément le type de milieu dont elle avait besoin pour reconstruire sa confiance brisée et son estime de soi.

    Au lieu de cela, elle a vu sa confiance exploitée de la manière la plus odieuse qui soit. Pendant plusieurs mois, Ann a été abusée sexuellement à plusieurs reprises par un homme de 44 ans qui travaillait au refuge.

    Son violeur, Steven Russell, avait été employé comme homme à tout faire après avoir menti sur ses qualifications. Il avait gagné si efficacement la confiance du personnel qu’il avait obtenu accès aux dossiers confidentiels et pouvait aller et venir à sa guise dans l’édifice.

  • #Meghan_Murphy : Voici pourquoi je n’utilise pas l’expression « travail du sexe »
    https://tradfem.wordpress.com/2023/02/16/meghan-murphy-voici-pourquoi-je-nutilise-pas-lexpression-travail-

    L’idée que le sexe n’a rien de particulier – qu’il s’agit d’un « boulot comme un autre », semblable à celui de servir du café ou de bâtir une maison – a été popularisée au cours des dernières décennies, au même titre que la normalisation de concepts et de pratiques telles que la maternité de substitution, les utérus artificiels, les robots sexuels, les rencontres en ligne et la réalité virtuelle. Nous semblons croire que nous pouvons dépasser la condition humaine. Le post-modernisme nous a de même encouragées à rompre avec la nature et la réalité matérielle. Nous ne pouvons plus ou ne devrions plus avoir de morale fixe, nous devrions être ouvertes et inclusives à tout, du « polyamour » à l’incursion d’hommes dans les toilettes pour femmes. L’existence d’un âge minimum au consentement est considérée comme oppressive, tout comme la « stigmatisation » de toute perversion. Et quiconque s’oppose à la marchandisation du sexe ou remet en question l’éthique d’un homme qui achète du sexe, exerce alors une forme de slut-shaming [stigmatisation des salopes] ou de « putophobie ». La réalité serait entièrement subjective et n’aurait donc aucune signification. Bon, mauvais, bien, mal, vrai, faux – tout serait relatif.

    Le progressisme moderne a décrété que toute discussion sur l’éthique ou les implications plus vastes de la normalisation de fétiches et de l’introduction dans le domaine public de pratiques privées d’adultes relevait d’un « moralisme » – une mauvaise chose, apparemment. Il en serait de même de tout jugement. Mais en réalité, posséder des critères moraux et « juger » des comportements, des pratiques et des modèles n’est pas une mauvaise chose. C’est d’abord humain et naturel. Par contre, imaginez un instant les conséquences d’avancer aveuglément dans la vie en acceptant tout et n’importe quoi de ce que l’on vous jette au visage. Oh, c’est juste un homme qui se promène la bite à l’air dans un vestiaire filles – ne portez pas de jugement ! Il aime plus les jeunes filles que les femmes, ne soyez pas si moralisatrices – certaines personnes sont nées ainsi. Il préfère la viande humaine à la viande animale – c’est une préférence personnelle, occupez-vous des vôtres. Étouffer les femmes, c’est juste son truc – ne stigmatisez pas ce qu’il trouve “hot”.

  • #Helen_Joyce : Première recension de Trans par #Eleonor_Cowan : Quand l’idéologie rencontre la réalité, M Éditeur, 2022
    https://tradfem.wordpress.com/2022/03/24/trans-quand-lideologie-se-heurte-a-la-realite

    L’écrivaine indienne Rita Ghatourey a écrit : « Le monde souffre beaucoup, non à cause de la violence de mauvaises personnes, mais à cause du silence de bonnes personnes ! »

    Helen Joyce, journaliste et correspondante de presse irlandaise, s’est engagée à écrire cet ouvrage dans un moment d’indignation lorsqu’elle a appris que les médicaments destinés aux personnes qualifiées de « transgenres » stérilisaient définitivement des enfants dans le monde entier.
    Et Madame Joyce a fait bien peu de cas des réactions hostiles à ses questions sur ces conséquences chimiques irréversibles sur les enfants. Joyce a été menacée, insultée et harcelée pour avoir demandé pourquoi des jeunes sont incité·es à tourner le dos à la réalité au profit de diagnostics prématurés et d’opérations chirurgicales qui les stériliseront définitivement. Ils et elles ne connaîtront jamais d’orgasmes.
    Mais la hiérarchie trans a balayé du revers de la main les questions respectueuses de l’autrice en affirmant péremptoirement : « AUCUN DÉBAT N’EST POSSIBLE ! »
    Non ? C’est alors que Joyce a pris la plume

  • #Lundy_Bancroft : Le secret des hommes qui en veulent aux femmes
    https://tradfem.wordpress.com/2022/03/14/le-secret-des-hommes-qui-en-veulent-aux-femmes

    Je suis connu pour rassembler les secrets des hommes violents et les transmettre à l’autre camp. Quelques personnes m’ont dit, par exemple, qu’avoir un exemplaire de Why Does He Do That ? revenait à mettre la main sur le plan de match de l’équipe adverse.
    Alors maintenant, je vais le faire à nouveau. Et ce secret est assez important :
    Les mauvaises attitudes des hommes envers les femmes ne proviennent pas de leurs expériences avec les femmes, mais avec les hommes.
    Ouais.
    Les hommes qui ont une attitude négative envers les femmes aiment en rejeter la faute sur les femmes :
    « Je ne fais pas confiance aux femmes parce que tant de mes partenaires m’ont trompé. »
    « J’ai une dent contre les femmes parce que j’ai été maltraité par ma mère. »
    « Je vois ce que sont les femmes parce que mon ex-femme a essayé de me prendre mon argent et mes enfants. »
    Comment puis-je savoir que son explication n’est pas la vérité ?

    Traduit par la collective TRADFEM
    Original : https://lundybancroft.com/the-secret-about-men-who-have-a-grudge-against-women